Forêt d'Antinéor
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Dans cette grande forêt obscure et inquiétante vivent de nombreux de peuples (humains, nains, elfes, orques, gnomes, hobbits...) Certains ont fondé des villes, d'autres se sont enterrés sous terre, et les derniers sont allés vivre dans les arbres.
 
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 Les Orphelins

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Tedjal Djanna

Tedjal Djanna


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MessageSujet: Les Orphelins   Les Orphelins Icon_minitime14/12/08, 03:54 pm

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De : Stockage (Message d'origine) Envoyé : 2007-09-22 17:22
Au sommet des montagnes de la chaîne d’Erdell, un petit village perdu dans l’étendue blanche de la neige est en deuil. Il y a trois nuits, les démons noirs ont surgit de nulle part, pillant et tuant comme si leur soif de sang et de violence ne pouvait être rassasiée. Aujourd’hui fut une journée difficile pour les villageois survivants; après le deuil, ils ont procédé à l’enterrement de leurs morts. Chaque famille fut touchée et certaines, comme celle de Swâan et Rhaemyr, plus que d’autres. Père, mère et époux reposent maintenant en paix, sur un petit plateau niché en hauteur du village, avec les autres braves étant tombés cette nuit-là. La nuit est tombée et c’est le calme plat dans le village, une neige épaisse tombe lentement, le ciel est couvert et sans étoiles. La petite auberge, seul lieu de rassemblement de la place, n’ayant que deux chambres à offrir et rarement utilisées, est vide. Chacun est chez soi, à penser aux funestes événements récents, à pleurer ou à dormir déjà, épuisé par les pénibles derniers jours. Dans la modeste demeure des Anwarünya l’elfe Swâan et son demi-frère métis Rhaemyr viennent de rentrer de la montagne. La maison est vide des présences si familières et aimées de leurs proches; aucun son ne provient de la forge d’Alahmyr, son feu étant peut-être même éteint, des outils laissé sur la table par Vaelia préparant une chasse et l’arc et le carquois de flèches de l’époux de Swâan qu’il avaient laissés derrière, préférant son épée pour aller combattre les elfes noirs. Rien n’a bougé, le feu dans l’âtre est depuis belle lurette mort et le froid a envahit la demeure.


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De : Rhaemyr Envoyé : 2007-09-24 21:45
Ses yeux lui brûlaient de fatigue et pourtant, alors qu'il entrait dans la maison étrangement silencieuse, toute envie de sommeil se trouva chassée par le froid mortel des lieux. Il avait passé les derniers jours dans un état second, ne comprenant pas vraiment ce qui était arrivé, participant à la mise en terre de sa famille et des autres villageois sans le réaliser complètement. Ce fut quand il referma la porte de l'entrée, pour éviter que la neige ne s'engouffre à leur suite et que l'écho fut la seule chose à leur souhaiter la bienvenue que Rhaemyr comprit la perte qu'il venait de subir. La maison, déjà grande, lui paraissait immense maintenant et le vide des présences famillières en était écrasant. Un mouvement à ses côtés fait tourner la tête du métis en direction de Swâan, sa soeur, la seule famille qui lui restait. Il avait promis de prendre soin d'elle, dernière promesse faite à un mourrant et c'était bien son intention. Il aurait envie de la serrer contre lui, pour se rassurer, pour s'assurer qu'elle était bien vivante, bien réelle malgré ses airs de petite fée des neiges mais Rhaemyr retient son geste fraternel. Elle a subit une dure perte également en celle de l'élu de son coeur et elle avait sans doute besoin d'être seule un peu avec elle-même. Son père lui avait déjà expliqué comment les elfes vivaient leurs émotions, la colère et l'amour, à quel point ce pouvait devenir des sentiments pouvant les conduire à faire des actes désespérés; à grandir ou même à détruire. Étant plus humain qu'elfe en ce qui avait trait aux émotions, Rhae n'avait pu que tenter de comprendre, se disant que les elfes devaient ressentir les émotions comme les humains, mais de manière plus extrême. À la place, il se contente de poser une main sur la délicate épaule de la femme elfe, une pression qu'il se voudrait réconfortante et protectrice quelques secondes puis il s'éloigne, se dirigeant vers l'âtre éteint.- Je vais allumer le feu pour que tu puisses dormir au chaud... est-ce que... je pourrais faire quelque chose? As-tu besoin de quelque chose Swâan? Tout était à proximité: petit bois, mousse séchée, silex, laissé là par la prévenance de sa mère au cas où une étourderie laisserait le feu s'éteindre. Ne s'attendant pas vraiment à une réponse de sa demi-soeur et pour s'occuper l'esprit et lui éviter de vagabonder vers des pensées noires, Rhaemyr entreprend de disposer les éléments pour faire prendre rapidement une bonne flamme dans la cheminée.


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De : Swâan Envoyé : 2007-09-26 00:27
La lutte contre ses propres émois était terrible à vivre. À l’intérieur d’elle régnait le chaos et la mort. Swâan se sentait hypocrite de penser seulement a elle, la dame elfe n’avais pas été la seule a perdre tout ceux qu’elle chérissait. Ses mains tremblaient, non de froid mais de sentiment entre mêlé qui lui donna toute sorte de penser plus noir les unes que les autres. Vengeance, mort, destruction, pouvoir et colère furent ses seules penser, tous ce bousculais afin d’avoir une place. Malgré cela, le seul véritable sentiment à prendre toute la place en ce moment même fut la peine. En réalité, Swâan était incapable de véritable vengeance, malgré que son cœur ce soit refroidi, elle ne pouvait garder cet conscience puisqu’elle l’avais promis à son époux avant que celui-ci n’est plus aucun souffle de vie. Cette pression sur l’épaule la ramena vers le moment présent, elle leva les yeux remplit de larme vers son demi frère et lui dit :- ‘’ Hantalë hannoninya .‘’Bien sur ceci était dans la langue des elfes, ce qui voulais dire ‘’ Merci mon frère’’. Swâan dissimula son visage dans ses mains pour pleurer quelques minutes. Il y avait trop de chagrin en elle, il fallait en faire sortir un peu afin d’avoir les idées un peu plus claire. Lorsque Rhaemyr lui demanda s’il pouvait faire quelque chose, la seule chose qui pouvait bien passer par la tête de Swâan fut le réconfort. Swâan essuya ses larmes, s’avança prêt de Rhaemyr, s’assit et lui prit la main gauche pour y mettre la sienne. Elle tenta de sourire pour ne pas inquiéter son demi frère, mais la peine était trop grande. Swâan posa sa tête sur l’épaule de Rhaemyr et pleura à chaude larme, tout le poison de la colère et la douleur ce mit à couler sans retenue. Et a travers ces larmes Swâan dit :- ''Il ne me reste que toi Rhaemyr !''...


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De : Rhaemyr Envoyé : 2007-09-26 22:37
Interrompu dans son geste par la main froid de sa soeur, Rhaemyr oublie aisément l'allumage du feu sitôt qu'il voit la faible tentative de sourire de Swâan se muer en larmes. À ses larmes, il ne peut offrir qu'une étreinte où il tente de lui communiquer tout l'amour qu'il ressent pour elle, même s'il se doute que ça ne fait que bien peu en comparaison d'avec tout ce qu'elle vient de perdre en une seule nuit. Lui aussi a de la peine, il aurait envie de crier tellement ça lui broie le coeur mais il se retient, se fait silencieux et attentionné envers sa soeur. Lui aussi, il ne lui reste qu'elle maintenant, et il se doit de veiller sur sa petite fée des neiges. Si elle pleure et qu'elle a besoin de réconfort, il se doit d'être là pour elle; sa tristesse à lui peut attendre. C'est donc en essayant de tout son être de rester calme, pour que Swâan se sente en sécurité, écoutée et rassurée que son demi-frère l'écarte un peu, défaisant leur étreinte pour la regarder dans les yeux et lui adresser un sourire. - "Je suis là, et je ne te laisserai pas toute seule. Je vais prendre soin de toi, je l'ai promis à Père. Sèches ces larmes un peu, veux-tu? Sinon, avec ce froid, elles font geler sur tes joues. Laisses-moi allumer le feu ensuite... nous allons parler, si tu veux." C'était là de bien piètres paroles. Il aurait bien voulu avoir des mots réconfortants ou encore sortir quelque chose de philosophique comme l'aurait fait son père mais sa courte expérience de la vie et son caractère ne se prêtaient vraiment pas à ces débats de mots. Il s'exprimait davantage à travers son travail à la forge, avec le rythme du marteau comme paroles. Par réflexe, Rhaemyr lance un regard en la direction de la porte menant à l'atelier puis le détourne, en se disant que ce n'est pas ce soir qu'il pourra laisser libre cours à ce qu'il ressentait au plus profond de lui-même. Il devait être là pour Swâan. Si l'elfette consent à le laisser un peu plus libre de ses mouvements, le métis résume rapidement les étapes nécessaires pour faire monter une flamme chaude et durable dans l'âtre, puis approche la chaise berceuse de sa défunte mère près de la cheminée et offre à Swâan d'y prendre place. Préférant rester debout, Rhaemyr s'appuie contre le manteau de pierres entourant la cheminée, le regard plongé dans les flammes. - "Et si nous partions d'ici? Aimerais-tu retourner chez les elfes?"


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De : Swâan Envoyé : 2007-09-27 14:34
Il fallait reprendre de ce qu’il lui restait de courage et arrêter c’est pleures, son frère lui avait dit. Swâan s’assit dans la chaise, mais pendant que son frère lui parle, les images vinrent troubler la femme elfe. Ces dernière image, ces dernière parole avant que la mort est emporter tout. Swâan et son époux tentait de retrouver son père, belle mère et demi-frère pendant l’attaque. Ces seules images, un souffle court, les cris atroces, Swâan n’avait jamais eu aussi peur. Le regard que lui avait lancé son chéri a ce moment, c’est lui qui avait su la calmer pour continuer de courir. Puis, c’est alors que les elfes noirs les avaient entourés. Swâan se tenait derrière son mari car celui-ci voulait a tout prit la protéger. C’est à ce moment que l’un des elfes attaqua, l’époux de Swâan les avait fait tous tomber, tous sauf un qui attendait son tour. Mais celui-ci fut fatal, car pendant que le mari de Swâan achevait la vie d’un des elfes noirs, le dernier le prit par derrière lui plantant un poignard dans le cœur. Swâan n’avait pas su protéger celui qu’elle aimait, celui-ci était mort et elle n’avait rien fait pour prévenir le coup. C’est alors que Swâan fit un sort de main brûlante et enflamma l’assassin. Ce sort fut si puissant à ce moment que le pauvre elfe noir ne put en aucun cas prévenir une certaine défense. Ce jetant sur le corps de son mari, Swâan tenta de le réveiller, mais il était déjà trop tard, celui-ci était partit laissant sa douce dans ce monde cruel.C’est lorsque son demi-frère lui demanda si elle voulait partir chez les elfes que Swâan sortit de c’est images qui lui serrait le cœur. Réfléchissant un petit moment avant de répondre, la femme elfe savait qu’il était impossible pour elle de retourner chez les elfes au dépend de sa propre vie.- Rhaemyr, je ne peux pas retourner là-bas, il a trop de souvenir et cela risque de me tuer...Swâan posa son regard dans celui de son frère.- J’ai bien peur devoir partir d’ici, quitter ce village, quitter ma communauté, du moins pour un certain temps. Si tu préfère rester, ce qui est bien normal puisque tu as vécu ton enfance ici même, je ne t’en voudrais pas tu sais. Tu es rattaché au métier de notre père, mais moi je dois aller oublier. Cela semble ridicule, oublier ceux qui nous sont le plus chers, mais c’est image qui ne font que repasser dans ma tête finiront par avoir raison de moi.Bien que Swâan ne voulait pas partir seule, elle ne pouvait l’obliger de la suivre ce serait trop hypocrite de sa par. Après que Rhaemyr lui est donné sa réponse, Swâan ce laissa bercer par les flammes et s’endormie. Épuisé de ces moments difficiles, elle laissa ce moment de solitude à son frère, il en avait bien besoin.
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Tedjal Djanna

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De : Rhaemyr Envoyé : 2007-10-03 20:57
De voir sa soeur si désemparée par sa proposition fit aussitôt regretter Rhaemyr d'avoir parlé. Il avait pourtant cru que de la ramener là-bas lui ferait du bien; elle aurait été avec ses semblables, des amis qu'elle n'avait pas vus depuis longtemps et sa mère. Il n'avait pas pensé que, la ramener là où elle avait connu Meriand Galarawyn n'allait que raviver de pénibles souvenirs, au lieu de la faire revivre entourée d'elfes. Même s'il se doutait que sa présence à lui ne serait pas la bienvenue, il aurait aimé avoir trouvé la solution à la tristesse de sa soeur, et il s'était trompé. C'était peut-être encore trop tôt, en faisant cette suggestion, il n'avait fait que rajouter à sa peine et sa détrese. Il fait un signe de la main, comme s'il voulait effacer la discussion qu'ils venaient d'avoir. - Oublies ce que j'ai dit, j'ai été idiot de te proposer ça. Je t'ai bousculée, pardon... Je n'ai pas envie que tu t'en ailles, pas toute seule, pas maintenant non plus. L'hiver va bientôt arriver et le temps va être encore plus froid et mauvais... À moins de partir dans les prochains jours, bien entendu. C'était les derniers temps où la route utilisée à l'occasion par le convoi de marchands passait avant la rude saison froide, la dernière chance pour ceux désirant quitter le village de le faire avant d'être prisonniers ici pendant environ six longs mois. Même s'il s'était senti prêt à partir pour veiller sur sa soeur pour se rendre chez les elfes, il ne l'aurait pas fait sans un pincement au coeur et l'idée de partir, sans avoir un but précis, sans savoir où aller... c'était un peu trop lui demander pour le moment, il se sentait encore trop attaché à ce petit village, à ses gens et à sa vie peu compliquée pour se sentir l'envie d'aller chercher son malheur sur les routes et vers l'inconnu. Après que Swâan se soit endormie, Rhaemyr s'assure que le feu a suffisamment de combustible et que sa soeur est bien au chaud avant de se rendre dans la forge. Tout est resté exactement au même endroit que la dernière fois: il y a même une paire de gantelets de métal à peine ébauchée, la dernière commande de son père pour le temple. Ne voulant toucher à rien pourle moment, le métis s'appuie sur le mur de l'entrée et se laisse glisser jusqu'au sol. Il a tant de questions et aucune réponse quant à son avenir maintenant, à celui de Swâan également.


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De : Stockage Envoyé : 2007-10-04 13:15
Le village s'apaise et s'endort peu à peu. Le questionnement étant survenu dans la demeure des Anwarünya s'est produit dans bien d'autres demeures. Le dernier raid, plus violent et sanglant que les précédents a découragé bien des gens et plusieurs planifient déjà de quitter. La richesse facile accordée par le temple, qui paie largement pour les services rendus, ne semble plus aussi attirante en comparaison au nombre d'existences qui ont été arrêtées ou modifiées. Pour d'autres, qui ne sont pas là pour la richesse mais une autre raison plus mystérieuse qu'ils n'évoquent même pas entre eux, partir d'ici ne semble même pas une éventualité et quelques familles sont tombées sous querelle face à ce qui semblait être l'obstination bornée d'un père ou d'une mère à rester ici coûte que coûte. Mais maintenant tout est calme. Rien ne bouge hormis les trois sentinelles, perchées du haut de leurs tours d'observations en bois. La nuit sera longue... Le son clair d'une cloche que l'on sonne avec vivacité tire Swâan de son sommeil et arrache Rhaemyr de ses pensées. Ce même bruit avait débuté le massacre du village, voilà à peine trois nuits. Bientôt, les deux autres cloches des tours de gardes se joignent à la première et un appel aux armes est lancé...


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De : Swâan Envoyé : 2007-10-04 21:14
Réveiller en sursaut, Swâan entendit la première cloche sonner. N’étant pas certaine de ce que cela signifia puisqu’elle était encor endormie, c’est alors qu’elle entendit la seconde et la troisième. Tout son corps se paralysa, la frayeur avait prit le contrôle de la plus part des membres de son corps. Les mains de la dame elfe trembla, mais quelque chose en elle réussi a la dé paralyser, l’adrénaline. Ce sentiment fit en sorte qu’elle pu ce lever et faire un pas, elle alla chercher tout ce qu’elle avait de souffle pour parler mais seule un cri pu sortir, un exhortation semblable a un cri d’affolement : - Rhaemyr !!!... N’arrivant tout simplement pas a récupérer ce souffle, Swâan commença a voir quelques étoiles, tout paraissait ce brouiller a l’entour d’elle, mais l’adrénaline fit en sorte de ne pas l’abandonner pour s’écrouler. C’était comme un mal qui la gardait éveillé. Cela ne ce pouvait pas, une autre attaque, ces elfes noirs voulaient donc la mort de tout ceux qui avait pu leur survivre. Qu’est-ce qui pouvait les pousser à agir d’une telle manière ? Des images de la mort de Meriand vint alors la secouer, mais la tristesse n’était plus au rendez vous, Swâan rassembla tout son courage pour sortir de cette deuxième paralysie musculaire laissant un cri de rage sortir de sa bouche. Elle se surprit elle de voir que cela pouvait aussi facilement fonctionner. La dame elfe était maîtresse de tous ses moyens, mais aussi de sa magie qu’elle pouvait sentir circuler à travers elle. De nature pas très violente, Swâan avait utilisé la rage simplement pour retrouver le contrôle d’elle-même. Maintenant, la seule solution qui lui restait a son frère et elle était de partir, combattre était impossible, pas avec si peu de soldat pour protéger le village. Est-ce que sont frère pensait comme elle ? Swâan prit Rhaemyr par les épaules et dit en le regardant droit dans les yeux : - Il faut partir Rhaemyr, nous ne pouvons rester pour combattre, nous n’avons aucune chance et nous allons mourir comme ceux qui sont mort. Swâan n’était pas certaine a ce moment si elle n’était pas en train de ce convaincre elle-même. Une chose était sur, si c’était une autre attaque des elfes noirs peut être avait-il une chance de se sauver, mais aucune de gagner.


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De : Rhaemyr Envoyé : 2007-10-13 20:54
Il était debout, dès le premier son de cloche, si ce n'est avant. Est-ce que c'était un pressentiment qui l'avait gardé éveillé? Sans doute que non, c'était assurément les multiples questions sans réponses qui tourbillonnaient dans son esprit troublé qui l'avaient empêché de s'assoupir un peu. Pour lui, ce n'était même pas un choix: il sortait combattre. Elfes noirs, bêtes sauvages affamées, bandits de passage, il ignorait pourquoi on avait donné l'alerte pour l'instant mais aller défendre la seule chose concrète qui lui restait était à ses yeux trop important pour songer à autre chose. Le temps allait lui manquer pour mettre la totalité de son armure, aussi n'enfile-t-il que la protection de mailles allant normalement sous la protection de plates et enfile une paire de gants de cuir, pour garder les mains au chaud par cette température froide et pour avoir une meilleure prise sur la grande lame qu'il maniait. Le cri de Swâan après les autres bruits des cloches d'alerte, puis ses pas précipités vers la forge laissent déjà présager de son état d'esprit. Alors qu'elle pose ses mains blanches sur les épaules du métis, celui-ci détourne la tête, pour éviter le regard de sa soeur. Il sait bien qu'il y a une part de raison dans ce qu'elle dit mais... "Mais ce serait lâche de se sauver, de s'enfuir et laisser les autres mourir. Il reste encore quelques bons guerriers, il reste encore plus de vies innocentes à protéger. Le dernier raid m'a peut-être privé de Père et de Mère, mais j'ai plus que l'âge de raison... et je n'accepterai pas que des enfants plus jeunes et plus démunis se retrouvent orphelins à leur tour." Mais Swâan? Elle n'avait pas grandit ici. Elle n'était pas née ici non plus. Alahmyr et Meriand morts, plus rien ne la retenait ici et elle avait peur, ça se lisait facilement dans son visage et dans sa voix. Il ne pouvait pas lui reprocher de voir la fuite comme la meilleure alternative possible. Mais la laisser se sauver pendant qu'il restait ici? Et si elle se faisait poursuivre par leurs attaquants? C'est au tour de Rhaemyr de prendre sa soeur par les épaules et de la regarder droit dans les yeux. Pour lui, sa décision était claire.- C'est mon devoir de rester et de défendre le village. Toi par contre tu n'y es pas tenue, même que je ne veux pas que tu restes près de moi durant la bataille. Je veux que tu courres jusqu'au temple et que tu demandes aux prêtres de venir nous aider; ils nous doivent bien ça! Ensuite tu vas rester là et attendre que je vienne te chercher, je te promets que je viendrai. En essayant de se convaincre lui-même qu'il pourra tenir sa promesse, le demi-elfe dépose un léger baiser sur le front de sa soeur, avant de se détourner et de prendre la grande épée qui ne semble attendre qu'un peu d'action, sagement accrochée sur le mur. Avant de passer à l'autre pièce, l'entrée principale de leur maison et de mettre sa cape noire, il fait une dernière recommandation à sa soeur.- Prend le petit sentier caché qui passe par la montagne, peu importe ce qui nous attaque, ils ne l'ont sûrement pas découvert encore. Fais attention à toi. Si Swâan ne le retient pas, Rhaemyr sort dans la nuit froide et sombre et tente de gagner le centre du village.


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De : Stockage Envoyé : 2007-10-27 01:13
(j'attend de connaître la réaction de Swâan avant de faire une réponse du maître de jeu)


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De : Swâan Envoyé : 2007-10-30 19:51
La dame elfe savait que le temps n’était pas avec eux, mais elle prit quand même le temps de s’approcher de son frère avant que celui-ci ne parte, posa sa main glacée sur la main de son frère qui était posé sur le pommeau de l’épée. Doucement, elle conduit leurs mains ainsi que l’arme vers sa tête pour couper une mèche de ses propres cheveux. Swaan déposa la mèche blanche dans la main de son frère et lui dit avant que celui-ci ne quitte :- Non mon frère, je te promet que je reviendrait vers toi avec de l’aide. Promet moi de rester en vie quoi qu’il arrive. Tu a un cœur d’or, c’est sur ment ton coté humain qui dévoile chez toi cette magnifique qualité et elle te rend encor plus grand a mes yeux.Elle lui fit une dernière caresse afin de mémoriser son odeur et le laisser partir. Peu a peu elle reprenait conscience de ce qui ce passait autour. Swaan prit son bâton son sac et sorti, a l’extérieur, elle formula alors une monture magique afin que celle-ci la porte le plus vite possible vers le temple et les prêtres prenant bien entendu le chemin que lui avait conseillé son frère.
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: Les Orphelins   Les Orphelins Icon_minitime14/12/08, 03:55 pm

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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2007-10-30 20:52
Le demi-elfe est le premier à sortir dans la nuit froide. Le vent souffle un peu et l'air est si glacé... même trop glacé pour cette période de l'année. Certes, il faisait froid en quasi permanence dans ces montagnes, mais de telles températures ne se rencontraient que rarement, et en plein coeur de l'hiver. À mesure qu'il approche du sentier, le bruit trop réel de combats, d'armes de métal s'entrechoquant, le bruit sourd de flèches traversant des corps. À peine s'est-il rapproché du centre du village qu'une flèche siffle à son oreille, signe que l'ennemi l'a aperçu. Plusieurs maisons offrent une couverture potentielle au jeune guerrier. Pour l'instant, il n'a qu'une vague idée de la position de l'ennemi, qui semble posté sur la place publique, attendant les assauts des villageois au lieu de se déplacer et de piller les maisons.________________________________________________________________Swâan a pour sa part l'astucieuse idée de se pourvoir d'une monture magique pour couvrir le chemin plus rapidement. Elle n'a aucune difficulté à trouver l'entrée du sentier et s'y engage à toute hâte. La montée est longue mais la magie elle, ne se fatigue pas. À mesure qu'elle grimpe vers le sommet de la montagne, l'air se fait plus rare et étrangement glacé. L'affinité avec la magie que possède Swâan lui révèle qu'un déploiement de forces arcaniques a lieu plus loin, là où siège le temple de la Lune. Son infravision elfique, qui fait que son regard porte très loin lui permet d'apercevoir la scène avant d'y arriver, et de prendre l'opportunité de son choix. Une silhouette se dresse devant le temple, dos à elle pour l'instant. Cette personne est de sexe féminin, la peau très foncée et a les oreilles pointues des elfes, mais elle semble beaucoup plus grande que Swâan et plus musclée également. Elle possède une longue chevelure blanche comme la neige environnante, qui traîne sur le sol tant elle est longue. Une grande cape foncée sur laquelle apparaissent des symboles plus pâles est sur ses épaules et la seule autre chose que la magicienne parvient à voir d'autre de son accoutrement sont les gardes de deux épées pendant sur ses hanches étroites. La femme a les mains tendues devant elle, où deux boules d'énergie magique blanchâtre sont concentrées, comme si elle s'apprêtait à faire feu sur les portes closes du temple. Elle hurle également des phrases, en différentes langues dont une que Swâan reconnaît comme un dérivé de l'orque et l'autre en un elfique très clair et cristallin:- (elfique) Ouvrez ces portes vermines ou je les défonce! Vous avez suffisamment causé du tort à mon peuple! Je suis revenue prendre ce que vous nous avez dérobé!


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De : Rhaemyr Envoyé : 2007-11-03 10:57
(Pour éviter que Swâan se décapite elle-même, imaginez que c'est la dague de Rhaemyr qu'elle a prit pour couper sa mèche de cheveux et non son épée, j'ai envie de garder ma petite soeur en vie longtemps et/ou de ne pas saccager le plafond de leur maison. Information sur son épée: un nodachi est en fait une épée à deux mains japonaise et elle peut mesurer jusqu'à 6 pieds de long) De voir sa soeur tendre la main pour prendre la dague à sa ceinture l'avait mit sur le qui-vive. Sa main l'ayant rejoint en premier, Rhaemyr frissonne lorsque le contact glacé des mains délicates de l'elfe l'y rejoignent. Lentement, il la laisse sortir l'arme de son fourreau, prêt à écarter la lame d'elle si elle cherchait à se faire du mal. Sa soeur était dans un état mental fragile. La perte de son mari principalement devait y être pour quelque chose. Il comprenait le geste et la signification qu'elle voulait y apporter en lui remettant l'une de ses mèches mais sa si jolie chevelure blanc-argenté venait de perdre de sa perfection qu'il admirait tant. Il avait eu peur, durant un bref instant, qu'elle ne veuilles s'enlever la vie. Pourquoi il avait eu cette impression saugrenue il ne le savait pas et il répond à la caresse de sa soeur avant de sortir à l'extérieur. Le métis cherchait quelque chose à dire, quelque chose qui réconforterait sa soeur mais rien ne lui venait à l'esprit. Il ne voulait pas tomber dans le dramatique, ni démoraliser sa soeur par une phrase mal placée. Aussi bien ne rien dire. La froide température qui l'accueille le surprend momentanément mais l'urgence de la situation ne lui laisse pas le loisir de délibérér davantage sur la nature peu normale du temps qu'il fait. Des vies étaient en danger et il avait la capacité de les défendre. Au pas de course, il se dirige vers le centre du village, sentant sa détermination et de la colère monter à mesure que les bruits d'une bataille certaine se précisent. Son village veniat tout juste de se relever d'une bataille sanglante, les dieux ne pourraient-ils pas les épargner pour cette fois? La flèche qui siffle à son oreille le ramène à la prudence. Incrédule, il cherche le projectile des yeux et abandonne s'il ne le découvre pas rapidement. Il était encore loin du centre et il avait déjà été repéré? Ces archers avaient des yeux de chat! Rhaemyr freine la course qu'il allait reprendre. Une flèche? Mais tous les drows précédents avaient utilisé des arbalètes. C'était bien le bruit d'une flèche, non? Alors ce n'était pas des elfes noirs qui les attaquaient. Ayant besoin de confirmer sa théorie, pour connaître son adversaire, Rhaemyr cherche un peu plus longuement le projectile qui lui a été lancé.


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De : Swâan Envoyé : 2007-11-07 10:33
Le choix qui s’offrait à elle sur le moment présent fut très difficile à choisir. Allait-elle suivre son instinct, fuir à nouveau la scène ou retourner auprès de son frère ? Son instinct était bien plus fort que l’envie de fuir, des gens étaient en danger et elle devait faire quelque chose pour les aider, même si ceux-ci n’appartenaient pas à son monde. Puis, il fallait maintenant trouver une solution qui ne risquera pas de la mener au suicide. Voyant ses petits moyen qu’elle avait, Swaan décida qu’il était préférable de continuer a pied mais discrètement. Elle prononça à son tour une formule pour la rendre invisible sous n’importe qu’elle oeil.Swaan n’avait jamais eu auparavant à utiliser ses sorts de cette manière, c’était seulement pour apprendre et avoir une certaine expérience ainsi qu’une maîtrise de ceux-ci. Le sentiment intense de l’adrénaline et de la magie était pour elle un drôle de mélange. Sa concentration c’était accru, sa logique et sagesse faisaient aussi un très beau duo puisque chacun de ses mouvements devait être calculé pour ne pas attirer l’attention de la magicienne elfe noir. Cependant, ce que celle-ci cria au prêtre barricadé dans le temple la surprit, elle mémorisa chacun des mots que l’elfe noir dit. Ce qu’elle ne comprit pas, c’est pourquoi les prêtres ce barricadait de cette façon ? Donnaient-ils raison à cette femme, auraient-ils vraiment causé du tors à son peuple comme elle le prétendait ? Suivre la suite des événements était la meilleur solution pour le moment et elle était curieuse d’en savoir plus sur cet histoire.


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De : Stockage Envoyé : 2007-11-07 22:56
Rhaemyr doit plisser les yeux dans l'obscurité, malgré son infravision héritée de son père elfe. Il se souvient avoir entendu un bruit sourd, signifiant que le projectile avait atteint quelque chose derrière lui. En regardant bien, il arrive à trouver la flèche, profondément enfoncée dans le mur de bois de la maison derrière lui. Curieusement, la flèche est juchée à exactement deux pouces au-dessus de sa tête et sa pointe est profondément enfoncée dans le mur. Elle est faite d'un matériel que le métis n'a encore jamais vu: ni de bois ni de métal, c'est d'une tige de cristal translucide qui forme son corps et sa pointe alors qu'un empennage ressemblant à de fins fils de ce même matériel sert à diriger la flèche. S'il essaie de la retirer de sa cible, la flèche cassera en plusieurs morceaux, sa pointe restant dans le mur. Rhaemyr peut être sûr d'une chose: ce n'est pas de facture elfe noire. Plus loin vers le centre du village, le combat diminue en ardeur, les armes s'entrechoquent moins mais aucun bruit ne parvenant jusqu'à lui n'indique que le combat est terminé ou qu'il y a vainqueur ou vaincu.------------------------------------------------La monture magique de Swâan reste derrière, attendant le retour de sa maîtresse, ou la fin du sortilège pour être à nouveau utile. Sage malgré le stress de la situation, la magicienne se couvre d'un manteau d'invisibilité et se rapproche de la curieuse scène qui se déroule sous ses yeux, sans avoir à s'inquiéter de faire du bruit ou non en avançant, au raffut que fait l'autre magicienne avec ses hurlements. Comme s'ils répondaient aux questionnements de Swâan, voilà que les portes du temple s'ouvrent pour laisser sortir la dizaine de prêtres et prêtresses l'habitant. Ils portent tous armes et armures forgées par la main de maître du défunt père de l'elfe, elle pourrait reconnaître sa touche personnelle partout, mais leurs visages sont cachés par de grand heaumes de métal. Les portes du temple restent ouvertes alors que les dix individus du temple de la Lune encerclent lentement la magicienne qui a baissé les bras et abandonné son sortilège. Bien que tous solidement armés, leur unique assaillante ne semble pas le moins du monde nerveuse et les laisse l'entourer sans même tourner la tête. Croisant les bras, elle leur fait au contraire sa liste de requêtes, comme si elle était la conquérante devant des ennemis terrassés:- (elfique) Je veux que vous me remettiez le Coeur des Tempêtes et que vous quittiez cette région. Mes troupes et moi allons occuper le temple le temps d'étudier l'artefact et je veux avoir accès à toutes vos recherches et écrits à son sujet. Quiconque osera lever les armes contre nous sera puni de mort. Si par contre vous ou ces vers blancs du village collaborez, nous n'avons aucun intérêt à vous faire du mal. Aucune réponse ne vient de la part des prêtres, hormis qu'ils sortent à l'unisson leurs armes de leurs fourreaux. Après un soupir, la magicienne lève les mains en signe de non-agression et leur lance à nouveau:- (elfique) Encore une fois, je ne vous attaquerai pas si vous ne m'attaquez pas, je vous donne une chance de partir d'ici vivants. Allez-vous être assez stupides pour refuser? Ensuite, en un clignement de paupières, c'est le chaos total alors que les prêtres attaquent et que la femme se défend avec une agilité incroyable. Entre des passes d'armes de ses deux lames incurvées et des sortilèges dévastateurs qu'elle lance avec précision, les prêtres ne semblent pas savoir où donner de la tête. Que fais Swâan? Assister les prêtres? La magicienne? Fuir? Rester immobile encore? Elle peut également tenter de se glisser dans le temple, dont les porter ouvertes sont une invitation...


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De : Rhaemyr Envoyé : 2007-11-12 12:24
Un frisson parcourt l'épine dorsale du métis lorsqu'il fait la découverte de la flèche. Froid ou peur? Il est vrai qu'il ait anormalement froid présentement. Il est vrai que découvrir que l'ennemi a délibérément raté sa cible et que la puissance du tir l'aurait tué net fait peur également. Si le tir avait été réellement raté, il aurait soit éraflé Rhaemyr ou ne se serait pas enfoncé aussi profondément dans le mur où il se tenait voilà à peine deux minutes. Ce tir avait été fait avec précision et avait atteint sa cible, et cette cible n'était pas lui mais destinée à l'effrayer. C'était du moins les quelques déductions que le demi-elfe avait fait. L'ennemi présent n'était pas les drows d'Erdell et ne venait peut-être pas ici pour un massacre. Le jeune métis tend la main pour déloger la flèche et la hampe se brise. Avec le peu de lumière, il regarde cet étrange matériel qui semble à la fois fragile mais en même temps capable de faire de sérieux dégâts. Il n'avait jamais rien vu de pareil, ni n'avait entendu parler de quelque chose du genre et malheureusement, la personne la plus apte à pouvoir l'aider sur l'origine de ce cristal était son père, qui reposait en paix maintenant sur le flanc de la montagne. Assombri par cette pensée, Rhaemyr fait glisser le morceau de cristal dans la bourse pendue à sa ceinture puis, reprenant fermement son arme entre ses mains, il décide d'aller voir l'ennemi de plus près. Il sait qu'il a déjà été vu, rien ne sert de faire semblant d'être subtile. Ren ne servait non plus par contre de se montrer imprudent. Tout ceci en tête, il entre au centre du village...
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MessageSujet: Re: Les Orphelins   Les Orphelins Icon_minitime14/12/08, 03:55 pm

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De : Swâan Envoyé : 2007-11-15 23:42
Les prêtres du temple tentaient le tout pour le tout. Malgré les signalements de la magicienne, ceux-ci décidèrent d’attaquer. Étaient-ils si sans cœur de ne pas penser aux pauvres villageois qui se faisaient massacrer à l’instant !? Mais la magicienne aurait-elle vraiment garder sa parole et faire aucun mal à quiconque se serait rendu ? Swaan n’en était pas si certaine. Cette femme elfe noir les avait tout d’abord menacer puis ensuite leur avait offert un sauf conduit, ne fallait-il pas faire le contraire pour mettre en confiance ces gens ? Il n’y avait pas de temps pour penser a ces détails, car la seule solution pour Swaan était maintenant devenu une priorité, trouver l’artéfact que cherchait cette femme. Et si cela pouvait sauver des vies ? Il y avait bien une raison pour que les prêtres ne ce soit pas rendu contre leurs vies pour cet artéfact.La dame invisible ce mis tout de suite d’accord et pénétra dans le temple. Il était claire qu’elle ne l’aurait certainement pas facile. Les prêtres avaient sans doute bien caché l’artéfact, mais cet objet était sans doute rien si elle n’avait pas les manuscrits qui expliquaient l’utilité de l’objet. ‘’ Cœur des Tempêtes’’ tel était le nom de cet artéfact. Swaan chercha dans sa mémoire et ses connaissances afin d’avoir dès le départ quelques informations. Qui sait, peut être que cela pourrait l’aider à le trouver avant la magicienne.


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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2007-11-16 14:21
La scène que Rhaemyr découvre ne ressemble en rien aux autres attaques du village qu'il a pu vivre par le passé et les dieux savent qu'il y en a eu plusieurs. Ce qu'il voit tout d'abord est une vingtaine d'individus occupant la place centrale du village. Là, ils ont adopté une formation en cercle, alternant lances et épées au premier rang, en position défensive, un genou au sol. Au centre, quatres archers, flèches encochées sur leurs arcs font face aux rue composant le village et débouchant toutes à cette place centrale. Enfin, au plein centre, un être ne portant aucune arme qui se tient debout, droit, les mains jointes et qui semble en grande concentration. Il est facile pour Rhaemyr de voir de quoi ont l'air ces assaillants, la lumière du village étant plus profitable à cet effet et quelques uns d'entre eux ont repoussé l'ample capuche de leurs capes, dévoilant leurs visages inhabituels et comme l'a déduit le métis, leurs assaillants ne sont pas des drows. Leurs cheveux sont blancs ou argents et semblent fins comme de la soie, ils ont les oreilles pointues des elfes mais la couleur de leur peau ne ressemble en rien à tout ce que Rhaemyr a pu voir ou croiser depuis sa naissance. En effet, la peau de ces étranges elfes est bleue, allant d'un bleu très pâle pour les archers à une coloration foncée pour ceux tenant les épées et celui au centre. Autre détail intéressant: leurs visages sont marqués d'étranges symboles blancs et bleux, certains ont des similarités mais ces symboles semblent très complexes. Il n'y a pour l'instant qu'un seul cadavre sur le sol, celui d'un des villageois qui laisse couler lentement un filet de sang sur la neige blanche. Le demi-elfe identifie facilement qui est le malheureux à être tombé: Sven, un des gardes du village, un jeune homme de l'âge de Rhaemyr, qui avait perdu son jeune frère de douze ans lors de la dernière attaque. Les elfes bleus n'attaquent pas pour le moment, ils se contentent de garder leur position et de repousser les hommes armés qui s'approchent de trop près. Devant une telle défense et son efficacité, les habitants du village tentent bien quelques charges mais ils n'en récoltent que la morsure des armes froides de leurs ennemis et finissent par reculer, les elfes reprenant leur formation initiale. Sitôt qu'il sort à découvert, Rhaemyr se voit mit en ligne de mire d'un des archers qui suit chacun de ses mouvements avec calme mais malgré tout prêt à lui décocher une flèche s'il fait montre d'agressivité. Pour l'instant, il se retrouve à distance égale entre le groupe d'assaillants bien organisés et celui des défenseurs un peu plus disparates et dont la fureur de combat a été rapidement adoucie par la tactique implacable des elfes bleus.------------------------------------------------------------------------------Le nom de "Coeur des Tempêtes" n'amène aucun souvenir à la mémoire de Swâan. Si c'est un artefact puissant, c'en est un dont le secret a été jalousement gardé mais à vrai dire, pour qu'il soit gardé dans une contrée aussi reculée qu'ici, ce doit en effet être un grand secret. Le combat se poursuit à quelques mètres des timides pas de la jeune elfe. Sa protection d'invisibilité fait en sorte que personne ne remarque qu'elle se faufile entre les hautes portes métalliques du temple. Sitôt à l'intérieur, elle sent une bouffée de chaleur la frapper au visage, contrastant avec le grand froid qui règne au-delà des portes. L'air est chaud et humide, trop même pour que ce soit agréable et bien vite même la résistance elfique aux fortes températures de Swâan est dépassée et la magicienne est en nage. Une telle chaleur n'est pas naturelle, c'est une certitude. Une volée de portes flanque la gauche et la droite de l'elfe. Toutes ouvertes, elles donnent sur de petites chambres, sans doute appartenant aux occupants du temple. Simples et sans grand intérêt, elles sont toutes identiques et meublées au minimum. En face, une immense porte dorée attire le regard. Elle n'a aucune poignée mais sa surface est couverte d'inscriptions et de symboles. Parmi eux, Swâan remarque une feuille de chêne, un flocon de neige, une épée, une araignée, un coeur, un croissant de lune et une rune de magie. En observant bien, elle remarque que ces sept symboles peuvent être enfoncés en appuyant dessus et si elle en approche la main, elle sent une aura de magie les composant. Parmi les inscriptions, Swâan parvient à lire quelques bribes (l'ordre n'a pas d'importance): "Par le sang" "Ceux qui se sont rebellés contre Reine furent bannis à jamais dans les enfers glacés""Un jour viendra d’on ne sait où le sauveur du peuple souterrain bafoué et rejeté par ses pairs, Il entrera dans nos vies et apportera l’espoir et la paixEn ces temps troubles ou l’équilibre sera rompuPar des forces impies et corrompues ""Ces portes doivent rester closes"


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De : Rhaemyr Envoyé : 2007-11-20 01:47
Pendant un instant, Rhaemyr a l'impression d'être en plein délire. Des elfes à la peau bleue! Le métis se frotte les yeux d'une main gantée puis regarde à nouveau. Ce sont bien des elfes... mais tellement différents de tout ce qu'il connaît! Pourquoi leur peau est telle ainsi? Ils ont l'air irréels, magiques et en même temps, ils semblent tellement bien cadrer avec le froid qui règne actuellement. Leurs visages sont sans expression, complètement concentrés et dévoués à maintenir leur position défensive. Rien qu'à les voir ainsi, si parfaits dans leur coordination et leur unité, Rhaemyr sait déjà que s'ils leur prenaient l'envie de tout détruire, qu'ils ne rencontreraient pas une opposition de taille, même lui ne ferait pas long feu face à ceux qui semblaient être des guerriers surentraînés. On était loin des raids des elfes noirs, qui étaient des pillards ou des jeunes guerriers terminant leur formation par ce "massacre initiatique." Il est la mire d'un des archers, sans doute le même qui lui a lancé un avertissement tout à l'heure. Il n'est pas assez fou pour tenter une attaque et c'est lentement que le demi-elfe glisse sa longue épée dans son fourreau en travers de son dos en signe de non-agression. Il ne sait pas pourquoi ces elfes sont ici, encore moins ce qu'ils veulent et cette incertitude, combiné avec la certitude qu'un seul faux pas envers ce groupe armé les mèneraient tous à la mort, installe une certaine peur dans le coeur du jeune homme. Est-ce que les prêtres du temple seraient de taille contre eux? Et Swâan, l'attendrait-elle en lieu sûr ou viendrait-elle au-devant du danger? Rhaemyr se retient pour ne pas regarder en direction de la montagne et du temple de la Lune. Si de l'aide pouvait venir de cette direction, aussi bien ne pas attirer l'attention vers elle. Il baisse le regard alors que sa botte pile presque sur un trait de sang dans la neige blanche. Sven, un ami. Pour lui, c'est déjà trop tard, son visage est déjà livide, le regard fixe vers le ciel d'où tombe cette neige cottoneuse en cette nuit trop froide et trop brutale pour tous les habitants de ce petit village. Sans se soucier de la proximité des elfes bleus, Rhaemyr s'agenouille près du corps de son ami et baisse les paupières du mort, pour que ses yeux cessent de regarder un avenir qu'il ne pourra jamais vivre. Il devrait ressentir quelque chose, de la tristesse, de la colère, n'importe quoi... mais en ce moment, toute émotion est bloquée. Les épreuves des derniers jours sans doute semblent avoir tué temporairement ses sentiments. Être seul avec ses pensées, l'esprit vide et froid... ça faisait peur ça aussi. Il allait au moins ramener le corps de son ami loin de ce combat incompréhensible. Se relevant, le métis soulève le cadavre, non sans peine car, même s'il est doté d'une grande force, la fatigue des derniers jours et le fait que Sven était plus grand et plus lourd que lui jouent grandement. Se rapprochant du groupe de villageois armés, Rhaemyr cherche le père, la mère ou un autre membre de la famille de son ami du regard, pour leur confier le dernier repos de ce vaillant guerrier.


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De : Swâan Envoyé : 2007-11-27 23:00
Swâan fut surprit par cette vague de chaleur intense. Est-ce que c’était de la magie ? Évidement, puisqu’un simple feu dans une cheminer n’aurais en aucun cas produit ce genre de température. La dame elfe passe devant les chambres sans leur porter une attention pour le moment. Ses yeux regardait avec une attention particulière toute les inscriptions et symbole connu et non connu sur la porte. Plein d’hypothèse lui vint en tête, une façons quelconque qui lui permettrai de déchiffrer ce que tout cela voulais dire. Cependant, une chose retenu son attention, ‘’ C’est portes doivent rester closes ‘’. Un frisson lui parcoura le corps, et si le fais d’ouvrir cette porte déclencherai une sorte de fin du monde ? Elle ne voulait pas être la cause de cataclysme ou de millier de mort. Mais une idée lui efflora l’esprit, si ce n’était pas elle qui l’ouvrai, ce serait cette femme a l’extérieur et sur ment que ce serait pire. Swâan se retourna face aux chambre qui longeai le corridor, d’un pas très rapide, elle pénétra dans chaque chambre afin d’y trouver quelque chose qui pourrait sans doute l’aider. Qui sait, serait-elle encor plus chanceuse et ainsi trouver un manuscrit, des écrits ou encor autre chose. Puis, la magicienne retourna devant la porte, elle prit un bout de papier, sa plume et son encre et commença à écrire ce qu’elle comprenait. Les symboles, les phrases, rien n’avait de sens pour le moment, mais peu a peut que sa tête cherchai à découvrir le mystère de cette porte, d’autres hypothèses s’imposèrent. Mais le temps s’écoulait comme les grains de sale dans un sablier. Swâan s’en voulait a ce moment de penser a cette porte lorsque sont frère lui était au combat dans le village et attendait l’aide qu’il lui avait demander. Ses penser se déchira entre ouvrir cette porte et peut être sauver des gens de ce que cet artéfact pouvait causer dans de mauvaise mains, ou venir en aide a son frère par des moyens inconnu puisque les prêtres était dehors au combat et déjà très occuper. L’elfe effaça cette penser et ce re-concentra sur la porte.C’est alors que tout espoir de trouver l’énigme de la porte qu’une lumière d’idée lui éclaira l’esprit. Cette chaleur a l’entrer, pourquoi était-elle aussi intense ? Puis cette phrase qui ne cessait de revenir sur ses lèvres ‘’ Ceux qui ce sont rebellés contre Reine furent bannis à jamais dans les enfers glacés ‘’. Et si elle c’était trompé sur ces individu a l’extérieur, si cette magicienne et ses deux gardes n’était pas des elfes noir ? Donc, ils ne pourraient sans doute pas supporter cette chaleur à l’intérieur, ce qui donnerait un peu de temps a Swâan pour faire le point sur la porte. Voilà pour la chaleur dans le temple, maintenant la porte. L’elfe mage étudia plus profondément la porte, ses phrases et ses symboles, peut être y avait-il un indice qu’elle avait manquer ? Associer les symboles aux phrases était une bonne idée de base, mais connaître l’ordre exact des phrases était très difficile à éclaircir. Swâan avait très chaud, il fallait trouver la réponse bientôt, sinon elle allait fondre comme une glace au soleil printanier.Il y avait cependant un détail que Swâan n’arrivait pas à comprendre, pourquoi est-ce que ces elfes passaient après le massacre de l’autre nuit ? C’était-il allié aux elfes noirs ? Ceux-ci avaient pourtant l’air bien plus passif que les peau noir. C’était peut être pour affaiblir la défense du temple ainsi, plus de facilité a pénétré et prendre l’artéfact. A quoi rimais le nom de cet artéfact ? ‘’ Cœur des Tempêtes’’ que pouvait bien être sont pouvoir, ou sa libération ? Pourquoi avoir mis tant d’effort sur un si petit village qui na rien a ce reprocher ? Quelqu’un était au courant de tout cela, ce n’était pas pour rien que son père c’était déplacé ici afin de confectionner des armures aussi résistante. Quelqu’un savais ce qui allait arriver à ce village, qu’il y avait un objet aussi important pour sacrifier la vie d’autant d’innocent.- Mon dieu père ! Qu’est-ce que vous avez fait ?!Fallait-il a présent ouvrir cette porte ou la laisser fermer ? Voilà la vraie énigme de cette porte !
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: Les Orphelins   Les Orphelins Icon_minitime14/12/08, 03:56 pm

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De : Stockage Envoyé : 2007-11-28 13:40
SwâanHors-jeu 1: Il n'y a aucune mention que la "magicienne" est accompagnée de deux gardes. Elle est seule.Hors-jeu 2: Je sais que Swâan et Rhaemyr sont très proches l'un de l'autre, mais fais attention de ne pas mélanger les informations qui sont données exclusivement à Rhaemyr et celles qui te sont données. Donc pour les envahisseurs, leur apparente passivité, leur peau bleue et leur lien avec le froid n'est pas une piste à élaborer pour ton elfe. Le visage de la magicienne ne lui est pas pour l'instant clairement été montré, donc elle ne peut que faire des suppositions. À noter aussi que du point de vue des elfes d'Antinéor (donc Swâan et tous ceux qu'elle connaît), des elfes à la peau bleue, ça n'existe pas.Hors-jeu 3: Un conseil pour l'orthographe: avant de publier ton texte, passes-le au correcteur. Ça va faire des textes plus beaux, aisés à lire et plus compréhensibles également.Maintenant au jeu! La jolie elfe part donc à la recherche d'indices à travers les petites chambres longeant le corridor menant à la grande porte dorée qui lui cause tant de soucis par son énigme. Les chambres sont apparemment complètement vides d'intérêt, même sous ce second et bref regard. Revenue devant la porte, le temps passe rapidement alors que l'elfe tente de déchiffrer le mystère qui repose passivement devant elle. Étant invisible ainsi que toutes ses possessions, il ne lui est pas possible d'utiliser papier et encre pour prendre des notes, puisqu'elle ne verrait même pas ce qu'elle écrit. Ceci, combiné avec la chaleur persistante des lieux, ne rend pas sa tâche facile malgré sa grande intelligence. À force d'observer la porte, Swâan remarque que l'écriture semble être en continue, alternant entre un grand nombre de dialectes qu'elle ne connaît malheureusement pas. Les phrases qu'elle est parvenue à lire était soit en elfique, soit en langue commune, ou encore en orque, langue qu'elle a apprit pour d'obscures raisons. Peut-être est-ce toute l'énigme qui est inscrite sur cette porte, ou encore une histoire ou une mise en garde... comment savoir? Son interrogation à voix haute ayant à peine eu le temps de terminer de résonner dans l'air, Swâan entend des pas derrière elle. Peut-être pas très rassurant, c'est la magicienne ayant affronté les prêtres qui avance lentement et qui s'appuie un instant dans l'embrasure de la porte séparant le temple de l'extérieur. Grande et costaude pour une elfe elle en conserve malgré tout la grâce et la fluidité dans ses mouvements typiques à la race elfique. Sa peau par contre, qui peut paraître noire dès que l'obscurité s'approche, est en fait d'un bleu nuit et son visage est marqué de fins traits blancs au front et des lignes plus gracieuses et courbes près de ses yeux qui eux sont complètement blancs, hormis la pupille noire et un fin halo bleu autour. Ses cheveux, bien que retenus en queue de cheval, touchent le sol derrière elle en une longue cascade blanche comme la neige. Les traits de son visage sont harmonieux, quoique un peu droits et stricts, elle ne doit pas sourire très souvent. Ses oreilles sont parées de plusieurs boucles d'oreilles, de métal ou de cristal qui émettent un léger tintement lorsqu'elle bouge la tête. Hormis sa grande cape bleue foncée marquée de symboles argents, elle porte une armure (armure seulement, pas de bouclier comme dans l'illustration) de métal blanchi qui ne laisse à découvert aucun millimètre de peau du cou jusqu'aux orteils. Sobre, le métal n'est pas ouvragé ni décoré comme les elfes aiment le faire, hormis un étrange symbole, qui pourrait s'apparenter à une étoile à huit branches... ou encore une araignée. Deux épées exotiques aux lames incurvées battent ses flancs, soigneusement rangées après cette bataille. Swâan remarque un liquide bleu, épais et visqueux s'échappant entre deux joints de son armure au niveau du coude. Pour le moment, l'elfe bleue ne semble ps avoir détecté la présence invisible de Swâan, ni même se préoccuper d'entrer davantage dans le temple et encore moins de la porte dorée à son bout. Elle s'appuie contre l'embrasure de la porte et se laisse glisser jusqu'au sol, avec un soupir de fatigue. D'une main, elle sort une fiole emplie d'un liquide rouge rangée dans ce qui semble être un sac dissimulé sous sa cape et boit son contenu d'un trait, avant de fermer les yeux quelques minutes. (La protection d'invisibilité de Swâan n'a pas de durée, mais elle se brise aussitôt si elle tente une attaque, lance un sortilège ou décide d'annuler son sort. Des bonus pour la surprise sont comptés par contre. N'oublies pas non plus que si Swâan est invisible, elle n'est toutefois pas silencieuse)


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De : Stockage Envoyé : 2007-11-28 14:08
RhaemyrHors-jeu 1: Tu as sans doute prit connaissance des autres personnages joueurs d'Antinéor et déduis ce que sont ces elfes. Par contre, fais attention de ne pas mêler ce que tu sais et ce que ton perso sais. Même les meilleurs peuvent tomber dans ce piège, juste faire attention.Hors-jeu 2: Je te permets d'élaborer un peu sur les habitants du village, mais laisse-moi un jeu aussi. Rester vague comme tu l'as fait est correct. Les efforts du métis pour ramener le corps vers les habitants ne tarde pas à être remarqué et quelques grands gaillards lâchent leurs armes dans la neige et viennent prêter main forte au jeune homme. Le corps est emmené vers la demeure du défunt et des cris et des larmes ne tardent pas à s'élever dans les airs, alors que la mère et les soeurs de Sven font face à une autre perte dans leur famille déjà éprouvée. Une poigne ferme a retenu Rhaemyr d'aller avec les autres porteurs. Le chef du village nommé Turid,à l'abondante barbe poivre et sel, le bout de un ou deux doigts manquants dûs à des accidents de chasse et portant encore de sévères blessures suite au dernier raid des elfes noirs, a les yeux fixés sur les oreilles pointues de Rhaemyr. - Toi. T'es le fils de Vaelia, à moitié elfe. Ton père t'as sûrement apprit sa langue même s'il a toujours fait attention de ne pas la parler devant nous. Peut-être qu'il se pensait trop bien pour nous, peut-être pas mais l'important est que j'ai besoin de toi. Ces elfes, je veux leur parler, savoir ce qu'ils veulent et peut-être arriver à négocier avec eux. Je n'ai pas envie que nous mourrions tous ici sans savoir pourquoi. Sans même attendre une réponse, Turid pousse Rhaemyr hors du petit attroupement de guerrier du village, face à la barricade défensive des elfes et s'avance également. De tous les hommes du village, il est le plus grand et le plus imposant, pas étonnant que les rares décisions qu'il a à prendre pour le bien-être du village sont rarement contestées. Les elfes ne relâchent pas leur garde pour autant et tous ceux armés sont la cible de leur attention. Celui au centre, le seul non armé, abandonne sa concentration et regarde les deux hommes qui se sont avancés avec grande attention, attendant visiblement quelque chose. Satisfait d'avoir au moins l'attention de l'un d'eux, Turid donne une tape dans le dos du métis pour avoir son attention. - Maintenant, présente-moi et demande-leur ce qu'ils veulent. Allez parle et ne discute pas!


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De : Rhaemyr Envoyé : 2007-11-29 22:06
Hors-jeu: C'est noté La patte d'ours qui le retient fermement ne lui permet pas d'aller réconforter la famille de son ami. Quoique c'était peut-être une bonne chose, vu la piètre manière qu'il avait consolé Swâan, il aurait au moins pu leur dire qu'il comprenait et compatissait de tout coeur avec cette nouvelle et dure perte. Sven était devenu le chef de la famille après que son père ait perdu la vie en accompagnant une caravane marchande jusqu'aux pieds des montagnes; une avalanche avait eu raison de lui. Maintenant, privées d'un homme pour veiller sur elles et à leurs besoins, la mère et les soeurs du malheureux seraient bien à plaindre... Rhaemyr n'a pas le temps de laisser vagabonder davantage ses pensées que les propos du chef du village lui font serrer les poings. C'était révoltant de constater que, malgré les innombrables années que son père avait passé ici, à travailler pour le temple ainsi que pour le village, à prêter main forte pour les grosses corvées et à donner généreusement de son temps et possessions aux plus démunis, il n'en restait tout de même aux yeux de ces humains que... l'elfe. Pas étonnant que sa mère, Vaelia, ait préféré lier sa vie avec celle de cet étranger plutôt qu'avec l'une de ces brutes sans cervelle. Poussé de force vers l'avant, Rhaemyr se voit forcé de se plier à la requête de Turid. Le chef le surplombe d'au moins une tête et son poing doit être aussi gros que son crâne. Ce n'était vraiment pas la personne avec qui discuter un ordre. Pas très sûr de lui, le métis essaie de se rafraîchir la mémoire en ce qui a trait au dialecte elfique, il le parlait quand même couramment avec sa famille mais le vocabulaire à utiliser en famille et celui pour négocier étaient loin d'être semblables. La solide tape dans le dos que lui assène ensuite le colosse lui fait faire un pas de plus vers l'avant et Rhaemyr se fige alors qu'il remarque que l'un de ces étranges elfes, le fixe du regard, comme s'il savait ce qu'ils voulaient. À la recherche de ses mots, il glisse nerveusement une mèche de cheveux noirs derrière une oreille pointue puis arrête son geste à mi-chemin, en se demandant soudainement si ces elfes verraient un sang mêlé d'un bon oeil, ce qui était paraît-il plutôt rare de leur part. - (elfique) Est-ce que vous comprenez ce dialecte? Si oui, cet homme ici se nomme Turid, il est le chef du village... et... il désire connaître la raison de votre présence ici et pourquoi vous levez les armes contre nous. Il était en position parfaite pour être le premier à se faire massacrer advenant une réaction hostile de la part de ces mystérieux elfes. Bien que pas très pratiquant, Rhaemyr a une ou deux prière pour les dieux en ce moment.


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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2007-12-06 14:06
Alors qu’il prononce ses premières paroles en elfique, Rhaemyr peut clairement voir les regards des quatre archers quitter leurs cibles pour se poser sur lui, avec une lueur d’étonnement et de compréhension évidente dans le regard. Bien rapidement par contre, ils retournent à leur assignation. Si eux ont eu l’air de parfaitement comprendre ce que le métis a dit, l’elfe au centre n’est pas dans cette situation. Il fait de visibles efforts pour comprendre ce que lui raconte Rhaemyr puis finit par secouer la tête négativement. Il se passe ensuite une étrange scène, où l’elfe non armé au centre échange de multiples paroles à voix basse avec ceux à peau pâle. Après un bref moment, l’un des archers brise les rangs et s’approche de Turid et Rhaemyr. Comparé à ces deux grands hommes, l’elfe a l’air bien petit et fluet, pourtant, l’arc long qu,il tient entre ses mains nécessite une bonne force pour être manié adéquatement. Sa peau est la plus pâle du groupe, ses yeux sont foncés, d’une couleur jouant entre le bleu et le vert, ses cheveux sont d’un blond très pâle ne lui arrivant pas plus bas que la moitié du dos. Son visage, comparativement à ses confrères, ne porte que deux lignes bleues foncées sur les joues et aucune sur el front. Il leur parle sans lever les yeux du sol, en un elfique encore meilleur que celui de Rhaemyr. - Nous ne pensions pas rencontrer un campement ici. Afae n’est pas ici pour chercher querelle à des créatures comme vous. Si vous n’interférez pas, nous ne vous attaquerons pas.


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De : Rhaemyr Envoyé : 2007-12-09 16:58
Qu'est-ce qui était le plus étonnant: le fait que la communication soit possible avec ces elfes, le fait que seulement quatre d'entre eux semblaient le comprendre ou encore que celui qui s'était approché pour les pourparlers avait un elfique encore meilleur que le sien alors qu'il était évident qu'ils ne venaient pas d'ici? Comment ne pas être intrigué par les caractéristiques si différentes de celui qui se tenait en face de lui? Rhaemyr avait toujours trouvé les elfes un peu magiques, conscient qu'il était très humain malgré son métissage. Alahmyr, Swâan et Meriand avaient tous ce petit quelque chose, une certaine majesté tant dans leurs mouvements que dans leur immobilité, un air un peu distant... Ceux-ci n'étaient pas si différents au fond. Ayant la chance d'observer son interlocuteur de plus près, Rhaemyr remarque ses différences, constatant que les elfes, tout comme les humains, ne se ressemblaient pas tous, même si au premier regard ça pouvait donner cette impression. C'est intrigant par contre que celui-ci conserve les yeux rivés au sol. Lui qui aimait pouvoir regarder à qui il avait à faire dans les yeux, voilà que cette attitude fuyante le mettait mal à l'aise. La réponse qu'il lui donne ne répond pas à sa demande. Ils ne pensaient pas rencontrer un village? Ils venaient pourquoi alors? Afae? Était-ce le nom de l'elfe qui se tenait au centre de leur groupe, tel un chef? Ils ne semblaient pas en avoir contre le village... ils seraient tous morts de oute manière si ça avait été le cas, il pouvait donc croire cette affirmation. Mais qu'est-ce qu'ils voulaient? S'il pouvait au moins le savoir, les villageois pourraient au moins avoir une chance de salut. - (elfique) Pourquoi êtes-vous ici? Quel est votre but? D'où venez-vous?
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: Les Orphelins   Les Orphelins Icon_minitime14/12/08, 03:56 pm

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De : Swâan Envoyé : 2007-12-12 22:32
Cette situation n’avait rien d’habituel, il n’y avait plus beaucoup de temps pour la dame Swâan. Celle-ci avait épuisée les minutes qui lui avaient été données. À ce moment précis, la femme qui avait provoquée les prêtres eu raison d’eux. Ils n’avaient pas été assez sage ou prévenant pour écouter les conseilles judicieux de celle-ci. Pourtant, elle les avait prévenus. Qui pourra aider le frère de Swâan, maintenant qu’elle était seule. Elle aurait tant aimé avoir sa force et son courage. L’elfe senti son cœur s’emballer, l’émotion et ces pensés négative lui prirent un peu de sa confiance en elle-même. Cependant, Swâan ce ressaisi aussitôt. Après tout, il y avait peut être encor de l’espoir. Face à des inscriptions incomplètes, l’elfe ne pouvait avancer dans sa démarche d’ouvrir la porte d’orée. La présence de la magicienne dans l’embrassure de la porte du temple, inquièta Swâan qui ce trouva dans une position embêtante. Devait-elle ce découvrir de son invisibilité ou restez encor en observation d’une prochaine action de la part de la magicienne ? Son intuition lui donna la réponse lorsque l’elfe aux cheveux blanc découvrit son visage. Il y avait une beauté mystique dans la couleur et les traits du visage de celle-ci. Swâan en fut particulièrement étonné. La dame elfe fut soudainement prit d’un léger frisson. Celui-ci était plutôt inconfortable vu la chaleur qu’il y avait dans le temple.Pourtant, malgré toute cette découverte, Swâan resta immobile afin d’examiner de plus proche les mouvements a venir de la magicienne et qui sait, peut-être pourra t-elle établir une première rencontre officiel.


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De : Stockage Envoyé : 2007-12-15 16:09
Alors que Rhaemyr pose ses nouvelles questions en elfique, Turid le ramène en arrière, en lui tirant le bras sans ménagements. Le grand chef a l’air plutôt fâché de rester en dehors de cet échange et que le demi-elfe s’engage davantage dans la conversation sans lui avoir tout d’abord rapporté les paroles de l’elfe en face d’eux. Pendant que l’humain demande impérativement que Rhaemyr lui traduise les paroles prononcées, l’elfe bleu pour sa part a reculé suite au geste brusque de ceux en face de lui. Il tourne un peu la tête par-dessus son épaule, en direction de ses congénères et semble leur traduire également les questions du métis et attend visiblement des ordres ou de se faire dicter une réponse. Réponse qui ne tarde pas à lui être transmise, dans cette langue étrangère et d’une intonation pas très haute mais l’elfe semble avoir tout saisit.- (elfique) Afae n’est pas ici pour chercher querelle à des créatures comme vous. Si vous n’interférez pas, nous ne vous attaquerons pas.--------------------------------------- Swâan de son côté a décidé de rester immobile et silencieuse pour ne pas trahir l’illusion qui la dissimule aux regards d’autrui. L’elfe bleue reste tranquille durant de longues minutes, reprenant souffle et forces pendant ce temps sans être dérangée le moins du monde alors qu’elle est vulnérable. Cette chance passe et bientôt elle se relève d’un mouvement fluide et regarde à l’extérieur, dans la nuit sans étoiles. Peut-être prise d’une intuition, elle se retourne brusquement, mains sur les gardes de ses armes et regarde avec attention le couloir qui s’allonge jusqu’à la porte dorée, sans pourtant faire un pas dans cette direction. Après de longues secondes de tension, elle relâche sa vigilance et sort à l’extérieur. L’elfette peut entendre le bruit de ses pas crissant sur la neige, qui s’éloignent lentement...


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De : Rhaemyr Envoyé : 2007-12-17 23:02
Lui aussi, il a l'air plutôt fâché de se faire tirer sans cesse dans tous les sens par cet homme gigantesque. Il n'était ni un gamin que l'on pouvait trimballer n'importe comment ni un serviteur sous ses ordres. D'un geste, Rhaemyr se dégage de la poigne de Turid et lui lance un regard noir. Le chef lui intime de lui traduire les paroles de l'elfe, ce qu'il ne fait pas tout de suite. À la place, le métis observe l'échange entre les elfes et fronce les sourcils, perplexe, alors que l'interprète des elfes bleus lui redit exactement la même chose, sans répondre davantage à ses questions. Il n'avait pas comprit ses questions? Ou bien, il ne voulait pas lui en dire davantage? Rhaemyr se frotte le bras un peu, là où il sent encore les doigts noueux et forts de Turid imprimés dans sa chair. Son regard noir et argent passe du groupe d'elfes, à l'elfe non loin d'eux, à l'imposant humain en face de lui. - Il m'a dit qu'ils ne s'attendaient pas à tomber sur un village. Il a mentionné un mot que je ne comprend pas: Afae. C'est peut-être un terme pour les désigner, ou c'est le nom de quelqu'un, peut-être de l'elfe au centre, il semble être leur chef. Peu importe, "Afae" ne nous veut pas de mal et si nous ne les attaquons pas, ils ne ne feront pas non plus. Allez dire ça à la famille de Sven... Rhaemyr oscillait entre l'envie de se mettre en colère et de charger cette bande d'elfes... et sans doute se retrouver aussi mort que son ami ou tenter de comprendre davantage ces étrangers. - J'ai essayé de le questionner davantage, mais je ne pense pas pouvoir tirer d'autres informations, il ne fait que me répéter ce que je t'ai dit.


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De : Swâan Envoyé : 2007-12-19 22:29
Swâan n’est pas une assassin qui tue de sang froid, ni une barbare qui attaque l’ennemie par derrière. Son apparence invisible lui sert de défense, mais aussi d’avantage à l’analyse de la situation. Les minutes passe et rien ne semble y avoir de sens. Puis, lorsque la magicienne ce lève enfin, Swâan remarque que celle-ci ne s’avère pas intéressée a pénétré dans le temple. Est-ce de la chance ? Un bref moment pour l’elfe de ce re-concentrer sur cette porte dorée ou devait-elle plutôt suivre la magicienne et tenter quelque chose de complètement insensé ? La porte n’allait certainement pas bouger, quand à la dame bleu, celle-ci ce trouvait maintenant a l’extérieur, ce qui animait chez Swâan de la curiosité. Peut être que celle-ci allait maintenant s’attaquer au village ? Swâan ne connaissait pas l’état présent du village, mais si elle pouvait garder la magicienne occuper un moment, peut-être arriverait-elle à donner assez de temps aux villageois de fuir. Sans attendre une minute de plus, la dame invisible suivie les pas de l’elfe bleu. Il fallait attirer celle-ci dans le temple ou du moins, loin du village. Elle ne pouvait la voir, mais elle pouvait facilement l’entendre. Swâan ce rappela de certaines phrases que son défunt père lui disait souvent, celles-ci n’avaient pas particulièrement de sens dans ce genre de situation, mais rien ne coûtait des exprimer de vive voix.(Elfique) - '' Qu’est-ce que le bonheur, lorsque l’on ne voie plus la clarté, si la mort ne nous fait plus peur, avons-nous acquis notre immortalité ? ''Swâan attendit une réaction, espérant avoir attirer l’attention de la magicienne, elle ne cessa d’exprimer ces phrases lui rappelant son paternel.(Elfique) - '' La mort n’est pas une solution, mais la vie demeure une épreuve indéfinie, ceux qui s’auront en émerger, triompherons du mal pour protéger les égarés. ''L’elfe comprit à ce moment que ces phrases avait bien plus d’importance aujourd’hui. À ses yeux, c’était le plus beau cadeau que sont père est pu lui offrir et posa dans l’ombre sa main sur son cœur.


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De : Stockage Envoyé : 2007-12-20 20:41
Rhaemyr peut sentir un certain dédain à son encontre. Tant que la population elfique restait minoritaire dans le village, les autres gens faisaient peu ou pas de cas de leurs différences. Bien entendu, que Vaelia, la mère humaine de Rhaemyr ait choisit un elfe comme compagnon de vie avait causé du trouble, encore plus lorsqu'un enfant de sang mêlé était né de cette union mais ça, le métis était trop jeune pour s'en souvenir. Avec le temps, et la volonté inébranlable de sa mère quant à son choix de compagnon de vie, les choses s'étaient un peu tassées. Mais maintenant, les elfes étaient clairement les ennemis, avaient tué l'un d'entre eux et investit leur village. Rhaemyr était à moitié elfe et c'était suffisant aux yeux de la majorité pour leur faire oublier qu'il était né ici lui aussi. Il n'y a pas que Turid qui écoute avec attention et intérêt ce que leur révèle le demi-elfe. Dans la petite foule attroupée, les mains se resserrent autour des armes, le sol se fait piétiner par une colère difficilement contenue. Il est évident qu'ils ne cherchent qu'une excuse pour se ruer sur ces ennemis, même si la bataille semble perdue d'avance. Le chef n'a pas l'air plus satisfait des réponses et émets un grognement avant de pousser Rhaemyr, pour le faire reculer et retourner du côté des elfes. - Dit-leur de partir d'ici! S'ils n'ont rien contre notre village, qu'ils s'en aillent. Ces maudits elfes ont déjà causé trop de dégâts! Le haussement de ton de la part du géant a amené un resserrement dans les rangs des elfes. Eux aussi, leurs prises se sont raffermies sur leurs armes et les archers restants mettent à l'unisson le chef en cible. Il n'y a que l'elfe au centre qui reste parfaitement immobile, les mains croisées devant lui, en attente calme d'une suite.-------------------------------------------------------------------------------------------------------------Suivant les pas de l'elfe bleue à l'extérieur, Swâan constate que la magicienne prenait en effet le chemin du village, passant par le long sentier, plus facile et plus fréquemment utilisé que le petit sentier sinueux et abrupt qu'elle avait utilisé pour monter, au galop de son cheval, jusqu'ici. Le crissement des pas dans la neige s'arrête net dès que la voix mélodieuse de l'elfette se fait entendre. Alors qu'elle récite ses perles de sagesse, Swâan constate que son leurre fonctionne et que la magicienne fait amrche arrière. Les yeux de la dame sont plissés alors qu'elle cherche d'où peut provenir cette voix dans la nuit glacée. Après avoir enjambé un cadavre, elle s'arrête au centre du parvis du temple. Ses longs doigts fins tracent dans les airs des symboles, qui s'illuminent brièvement avant de former, dans l'une de ses mains, une sphère ressemblant à une boule de feu, mais qui serait froide et glacée comme la mort. Levant la main soutenant l'orbe dans les airs, elle tonne d'une voix ferme: - (elfique) Se faire tuer ne prouve rien; sinon qu'on est pas le plus fort. Si tu es un esprit, c'est que tu es déjà mort et que je n'ai pas à me soucier de toi. Si tu vis et qu'un voile te cache, par les enfers glacés montre-toi, sinon je détruis tout ce qu'il y a à la ronde pour te trouver!


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De : Rhaemyr Envoyé : 2007-12-28 13:42
L'envie de laisser ces stupides humains à leur sort tenaille Rhaemyr pendant de longues minutes. Partir d'ici, retrouver Swâan et quitter à jamais le village comme elle lui avait tout d'abord supplié de faire. Ses parents morts, les villageois semblaient du coup oublier tout ce qu'ils avaient faits pour eux. Son père n'était plus qu'un elfe, pas différent à leurs yeux qu'un de ceux qui les menaçaient de leurs armes en ce moment. Pourtant, la majorité des épées, pointes de lances, pointes de flèches, pièces d'armure que portaient ces mêmes humains avec une certaine fierté quant à leur solidité et leur conception avait été faites par les mains elfiques de son père. Ils avaient été contents à l'époque d'appeler Alahmyr "mon ami" alors que ce dernier leur donnait pratiquement les armes qu'il avait forgé sur mesure pour eux, sans jamais exiger la valeur réelle de telles oeuvres. D'où il venait, il était un grand maître forgeron, ici, il n'était que l'elfe qui savait travailler le métal. Mais la colère ne servirait à rien. Son père lui avait dit de toujours se montrer indulgent envers les humains. Que s'il n'arrivait un jour pas à s'entendre avec eux, de ne pas leur souhaiter de mal car leur lot était déjà suffisamment éprouvant comme ça. Rhaemyr avait d'abord pensé que son père évoquait la courte longévité des hommes, mais aujourd'hui, il voyait qu'il faisait plutôt mention de leurs tendances égoïstes et leur esprit borné. C'est sans doute pour ça que le jeune métisse ne réagit pas lorsqu'il se fait pousser encore une fois du côté des elfes. Par chance que Swâan n'est pas là... Il voit bien que les elfes bleus sont prêts à contrer toute attaque de la part des villageois et ces mêmes villageois ne semblent pas avoir comprit qu'il ne pourraient probablement pas gagner cette bataille. Ce n'était pas un raid plus ou moins organisé de jeunes elfes noirs en manque de sensations fortes; ceux-là avaient un but bien précis et une organisation digne d'une armée. Par contre, Rhaemyr cherche quoi dire. Quels mots pourraient dissuader ces elfes de les attaquer? Quelles paroles pourraient les convaincre de continuer leur chemin sans apporter la mort dans ce village barbare? - (elfique) Votre présence... inquiète ceux du village. Si ce que vous cherchez n'est pas ici, vous êtes priés de partir. Nous ne voulons pas de querelle avec vous.
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MessageSujet: Re: Les Orphelins   Les Orphelins Icon_minitime14/12/08, 03:57 pm

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De : Swâan Envoyé : 2008-01-02 22:22
Swâan comprit que cette femme était très sérieuse dans ses avances de destruction. Cependant, il ne fallait pas ce laisser tenter vers la panique et plutôt garder son sang froid. Cette magicienne était très agressive pour quelqu’un qui ne voulait pas de mal à personne. Swâan lui répondit :- Du calme Dame magicienne, je vous observe depuis votre arriver à ce temple et si j’aurais voulu vous faire du mal, j’en aurait profiter après votre combat avec les prêtres. Je ne suis pas un mort qui rôde, ni un assassin. Mon nom est Swâan Anwarünya…L’elfe se dévoila enfin à la magicienne dissipant son invisibilité, c’était un grand risque à prendre, mais il fallait capter toute l’attention de la magicienne sur elle et non sur le village.- Quelles son vos réel intention en venant dans ces lieux ? Vous ne semblez pas d’ici et je dirais même que vos attraits ne me sont pas familiers. Vous avez mentionné le nom d’un artéfact qui m’est inconnu, ‘’ Cœur des Tempêtes ‘’, pourquoi le cherchez vous ? Avez-vous un quelconque lien avec l’attaque qui a eu lieu la nuit passé ?Swâan était consciente que cela faisait beaucoup de question a poser, mais elle laisserait la chance a la femme devant elle de poser les siennes. Si cela pouvait la captiver un bon moment, peut être que celle-ci lui ferait un peux confiance. La dame elfe ne s’attendait pas a un miracle, mais un peut de chance qui pourrait tournée en sa faveur ne serait pas de trop.


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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2008-01-03 14:32
L'elfe auquel Rhaemyr s'adresse lève un peu les yeux, pour regarder dans ceux du métisse alors qu'il leur demande de partir. C'est le regard d'une personne brisée, qui n'a pas d'espoirs ou même d'envie de vivre, quelqu'un qui se soumet à toutes les épreuves sans rien dire, parce qu'il sait que ça n'en vaut pas la peine. L'elfe a un léger signe de tête négatif et lui souffle quelques mots, rapidement, comme s'il avait peur que ceux derrière lui entendent: - (elfique) Notre ordre est de tuer tout ce qui s'opposera à nous... si vous tenez à la vie partez d'ici et dites aux vôtres de baisser leurs armes. Personne ne sera épargné... La voix de leur chef lui fait terminer abruptement sa phrase et il se redresse et tourne légèrement la tête pour lui traduire ce que Rhaemyr vient de lui dire. Une réponse ne tarde pas à venir et c'est à nouveau les yeux baissés au sol que l'interprète traduit les paroles: - (elfique) Il y a un lieu ici, Temple de la Lune que vous l'appelez. Vous nous conduisez là et nous ne faisons pas plus de morts parmis vous.-------------------------------------------------------------------------------La magicienne ne se départit pas encore de l'orbe glacée qu'elle tient d'une main, prête à la lancer sur l'elfette qui vient d'apapraître devant elle. Swâan se fait détailler, de la tête aux pieds par le regard bleu pâle de la grande elfe devant elle. Sa bouche adopte une moue un peu dédaigneuse lorsque ses yeux se posent sur la peau blanche et satinée de la jolie jeune elfe. Après deux pas la rapprochant davantage de cette nouvelle rencontre, elle se décide à lui adresser quelques paroles: - (elfique) Je ne suis pas magicienne mais une sorcière, je suis une Afae et Vy'Chriel est mon nom parmi ma caste. Vy'Chriel tourne la tête subitement, amenant un doux tintement de ses boucles d'oreilles de cristal en même temps. Elle scrute l'étendue de neige non loin, les yeux plissés comme si elle cherchait à y découvrir quelque chose puis revient tout aussi brusquement à Swâan. Elle semble l'évaluer un moment puis prend une décision. L'orbe disparaissant de sa main, elle fait un pas de côté puis pointe la direction du village à l'elfe. - (elfique) Je ne répond pas aux questions des peaux blanches, surtout quand elles sont aussi curieuses. Tu vas m'accompagner là-bas, où mes troupes doivent à présent occuper le village. Avance! (Ne t'en fais pas, ce n'est pas un pnj n'est pas là pour se faire aimer. Ta tactique de quesitonnements était bonne, Vy'Chriel est juste très tête dure)


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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-01-06 23:00
Un regard aussi lourd et à la fois aussi éteint... Rhaemyr fait un pas de recul malgré lui, déstabilisé par ce qu'il trouve au fond des pupilles turquoises de l'elfe en face de lui. Cet elfe, dont il ne savait même pas le nom, que lui était-il arrivé pour qu'il soit ainsi aujourd'hui? Pourquoi murmurait-il ces conseils, avec une crainte évidente des siens regroupés derrière lui? Tant de questions, auxquelles il n'aurait peut-être jamais de réponses. Une partie de lui aurait envie de savoir, de comprendre, d'aider qui sait et l'autre essaie de voir cet inconnu comme la cause de la mort d'un proche ami. Néanmoins... - (elfique) Je vais vous conduire au temple, si c'est pour éviter des morts, je m'y engage. Laissez-moi un peu de temps pour en aviser mon chef... En espérant que ça allait être suffisant pour apaiser et ses concitoyens et ces elfes. Rhaemyr prend une grande inspiration puis se tourne vers Turid. Son cerveau roule à toute vitesse, à la recherche des bons mots, qui sauraient convaincre ce barbare que laisser les elfes traverser le village, monter jusqu'au temple et là devenir le problème des prêtres. Ces prêtres d'ailleurs qui ne les avaient jamais aidés contre les elfes noirs et qui... Swâan! Idiot! Il l'avait envoyée là-bas, pour aller chercher du renfort. Ne pouvant pas croire à sa malchance et à son incroyable maladresse pour élaborer un plan, le métis sent la tension grimper encore d'un cran, si c'est possible. Tous les scénarios lui passent par la tête, le pire étant que les prêtres arrivent alors que les elfes seraient encore dans le village et, croyant à une embuscade, qu'ils massacreraient tout le monde, sa soeur également. Il n'avait pas peur pour lui mais pour Swâan, n'avait-il pas juré de la protéger? Mais que pouvait-il faire maintenant? - Turid... Ils veulent aller au temple et je leur ai dit que jes les y mènerais. Ma soeur est allé prévenir les prêtres d'une attaque pendant que nous sommes ici. Si elle a réussit à les convaincre de sortir, il se pourrait que les elfes et eux se rencontrent dans le village... Dis à tout le monde de laisser leurs armes et d'aller se cacher. Si ces elfes pensent que nous leur avons tendu un piège, ils vont nous tuer jusqu'au dernier et tu sais autant que moi que nous ne sommes pas assez nombreux ni assez forts pour les en empêcher! C'était tout ce qu'il avait trouvé, la simple vérité. Il ne restait qu'à espérer que le chef verrait la situation de la même manière et prendrait une sage décision...


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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2008-01-07 20:44
Swâan: L'elfette n'a pas le temps de répondre ou d'obéir à la grande elfe bleue qui lui intime d'avancer. En effet, une lumière blanche, à l'autre bout du pavé s'étalant devant le temple (là où les cadavres des prêtres sont abandonnés), apparaît subitement. D'abord ronde, la lumière s'étire verticalement en une ligne puis cette ligne est brouillée par une forme humanoïde qui la traverse et apparaît avec plus de précision. Rapide, Vy'Chriel a dégaîné ses deux épées et s'est placée en position de défense, en attendant d'être davantage renseignée sur l'identité de ce qui surgit subitement à cet endroit qu'elle pensait conquis. (Direction Le Temple de la Lune pour Swâan)------------------------------------------------- Rhaemyr s'éloigne et l'elfe en fait pareil, regagnant son groupe où il fait un rapport détaillé de ce que lui a dit le métisse et ce qu'il a promis. L'elfe chef du groupe passe alors quelques ordres à la ronde, sans qu'aucun des guerriers l'entourant ne fasse un geste, même pour signifier qu'il a comprit. Leurs yeux ne quittent jamais les villageois et leurs moindres faits et gestes. Turid pour sa part écoute Rhaemyr avec un rictus dégoûté. Dégoûté de devoir négocier leurs vies avec ces chiens d'elfes sans aucun doute. Par contre dans son regard une étincelle de ruse brille et il donne une tape bien sentie sur l'une des épaules du jeune homme ayant été forcé interprète.- Parfait alors guide-les! Pris entre les prêtres de la Lune et nous, ils ne seront plus aussi arrogants, ils vont payer chèrement les morts qu'ils ont faits dans notre village! Fier de son ingénieux plan, il retourne auprès des villageois, les mains dans les airs pour avoir le silence et leur attention. En quelques mots, le plan tout simple de prendre les envahisseurs à revers est expliqué et chacun y mets du sien pour le mettre à exécution, certains laissant même choir leurs armes sur le sol en grands gestes théâtraux pour faire croire à leur reddition. Avec un clin d'oeil, Turid fait signe à Rhaemyr d'amener les elfes vers le temple.


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Envoyé : 2008-01-12 16:20
L'auteur a supprimé ce message.


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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-01-12 17:57
Rhaemyr reste sans voix. Turid n'avait-il pas entendu? Ces elfes étaient trop bien organisés pour que la poignée de villageois qu'ils étaient puisse espérer en venir à bout. Allaient-ils bêtement se laisser prendre à revers? Le demi-elfe en doutait beaucoup. La mort de Sven était un événement malheureux pour tous mais il avait tenté d'attaquer les elfes à peau bleue et ils s'étaient défendus. Est-ce que chercher à venger sa mort allait vraiment être la bonne chose à faire? Ça aussi, Rhaemyr en doutait. Également, le plan de Turid avait une faille qu'il n'appréciait pas beaucoup: si les elfes allaient se retrouver entre les prêtres et les hommes du village, lui il allait être entre les prêtres et les elfes. Et Swâan dans tout ça? - Turid je t'en pris ne fait pas ça... Mais c'est déjà trop tard pour essayer de dissuader le chef et déjà les villageois agissaient en bêtes assoiffées de sang et embarquaient dans son jeu sans réfléchir. Il y avait là des pères de familles nombreuses; qu'allait-il advenir des leurs s'ils mourraient pour une vengeance qui n'avait pas lieu d'être? Et si les elfes survivants décidaient de se venger à leur tour par la suite? Ou bien si les hommes du village gagnaient, ils ne seraient pas mieux que les elfes noirs qui attaquaient et tuaient sans raisons. Comment allait-il se sortir de ce pétrin et assurer la sécurité de sa soeur? Fuir semblait la meilleure décision mais s'il fuyait trop tôt, il serait poursuivit ou encore abattu par un des archers. S'il tardait il serait à portée des lames des guerriers. La situation semblait sans issue. Peut-être qu'une opportunité se présenterait en chemin ou qu'une idée se frayerait un chemin jusqu'à son cerveau. Pour l'instant, il ne pouvait que se plier à un plan qu'il désapprouvait. Après avoir prit une grande respiration pour se donner un peu de courage, Rhaemyr se tourne vers les elfes et approche un peu puis attend de voir s'ils sont prêts à bouger et le suivre.


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De : Stockage Envoyé : 2008-01-15 21:23
Alors que les villageois font mine de se disperser lentement, les elfes eux se mettent en marche. Comme s'ils n'étaient qu'une seule pensée, ils modifient leurs rangs afin d'équilibrer leurs forces et de ne pas être à découvert. Chacun des quatre archers couvre un flanc, à plusieurs mètres de distance du groupe principal, passant dans la neige et les obstacles sans protester, arc en main et prêt à tirer sur ce qui approchera avec des intentions hostiles. Leurs regards ne semblent rien manquer de ce qui se passe aux alentours. Le groupe principal a placé ceux dotés d'épées à l'avant et les lances à l'arrière, pouvant repousser une attaque frontale et se tourner rapidement advenant une escarmouche arrière. Les lances, avec leur plus grande portée pourront couvrir les déplacements des épées. Finalement au centre, sous la couverture défensive des guerriers, le mage et chef du groupe avance au même pas que les autres, mains croisées devant lui. C'est le même elfe avec lequel Rhaemyr a discuté qui l'accompagne à l'avant du groupe. Ce dernier par contre ne lui adresse pas la parole et se concentre plutôt à rester alerte des moindres mouvements environnants. La montée est longue par le chemin sinueux qui suit le tracé de la montagne jusqu'au temple. Plus long mais plus aisé que le sentier par lequel Rhaemyr avait envoyé Swâan quérir les prêtres. Ils arrivent bientôt à mi chemin, sans avoir vu trace des prêtres du temple ou des villageois. Il y a dans l'air quelque chose d'étrange. Le ciel semble surchargé de nuages plus noirs encore que cette nuit sans lune et dans le silence dans lequel se déplace les elfes, le grondement du tonnerre se fait entendre au loin. Les tempêtes ne sont pas rares dans ce coin de pays, mais les orages, davantage liés aux climats tempérés et humides, le sont. Rhaemyr décide-t-il de poursuivre l'ascension vers le temple?
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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-01-20 21:05
Il se sentait pris au piège. Forcé de se plier au plan suicidaire de Turid, même s'il désaprouvait, il ne se voyait pas non plus en avertir les elfes; ce serait trahir son village... Bien qu'il n'aimait pas particulièrement ces elfes, il ne leur voulait pas de mal non plus outre mesure. Que pouvait-il bien faire? Quand les villageois prévoyaient-ils attaquer? Qu'allait-il faire? Plus d'une fois, Rhaemyr avait tourné la tête en direction de l'interprète elfique mais s'était ravisé, s'était tu et continué à avancer en silence. Trop plongé dans ses pensées et dans la décision de ses prochaines actions, il ne remarque pas l'orage qui gronde, ni ne remarque qu'ils en sont déjà à la moitié du parcours. Il avance, un pas après l'autre, toujours indécis sur el cours de ses actions. (désolé pour la courte réponse)


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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2008-01-24 14:49
(On ne passera pas dix messages à gravir cette montagne, t’inquiètes) À chaque fois que Rhaemyr a tourné la tête en direction de l’elfe qui marche au même pas que lui, il a rencontré le regard bleu-vert de ce dernier, qui semblait attendre les paroles que le métis ne s’est pas décidé à prononcer. Leur avancée est rapide et toujours aucun signe des villageois et du plan de leur chef pour prendre les elfes à revers. Par contre, plus loin sur la route, une forme pâle indistincte bloque la route. Aussitôt, l’elfe aux côtés de Rhaemyr lève une main dans les airs et le groupe en arrière s’immobilise et se place en position défensive puis il avance lentement en direction de la forme blanche, l’arc tendu d’une flèche. L’œil habitué de Rhaemyr reconnaît aussitôt la pâleur des cheveux de sa sœur elfe et sa cape grise qui semble si claire dans l’obscurité ambiante. Elle est à genoux dans la neige du chemin, un peu ramassée sur elle-même, la tête inclinée en direction du sol un peu comme si elle priait. (je t'invite à rejoindre les autres dans la conversation: Le Temple de la Lune)
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