2004- LA MAGIE INCONTROLABLE

De : Maître du jeu (Message d'origine)
Envoyé : 2004-02-09 10:17
Alors que Anylu ramasse ses affaires, elle entend le bruit d’un gros « Plouf » derrière elle. En se retournant, elle constate qu’un homme s’est retrouvé par une façon que seuls les dieux connaissent les fesses dans l’eau boueuse de la mare. L’homme est recouvert d’une épaisse couche d’une substance gluante et visqueuse, ressemblant fortement à de la bave d’escargots.
Sandoval a donc les fesses dans l’eau, son équipement, bâton et sac a volé à plusieurs mètre de là. Il a beau regarder autour de lui, il ne reconnaît la clairière qui l’entourne. Nulle part, il ne voit trace du nain ou de sa grosse limace. La seule personne qu’il voit est une jeune métisse au ventre bien rebondit, étant dans les derniers mois de sa grossesse.





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De : Anylou3
Envoyé : 2004-02-09 13:22
Je me suis réveillée près de la mare, avec toutes mes affaires et surtout des parchemins de sorts et une curieuse poudre verte. Je mets tout dans mon sac quand je m'aperçoit qu'un homme, un humain est assis dans la mare et me regarde. D'abord surprise de le trouver là, je suis prise d'un fou rire incontrôlable que j'essaie de réprimer en cachant ma bouche de ma main.

- Par... pardonnez-moi...dis-je en m'avançant vers l'infortuné, et en tentant de rerpendre mon sérieux, que vous est-il arrivé?


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-09 16:33
Je tente deux secondes de me retenir... puis j'éclate...

"ALORS LA C'EST LE BOUQUET ET C'EST LA DERNIERE FOIS QUE JE ME LAISSE EMBRASSER PAR UNE LIMACE GEANTE... ET TOI LA ! ...RIGOLES PAS OU ALORS JE ...Je... je..."

Puis je retombe le cul dans la boue et je rigole de la situation avec elle

Lorsqu'elle arrive enfin à me parler, je lui réponds " Ce qui m'est arrivé, avant ou après que le démon aux longue griffes m'est poursuivi ? avant ou après que la dragonne noire m'est pistée pendant deux jours ? ou alors ce qui m'est arrivé avant que cette foutue limace ne veuilles me faire l'amour ???"
"Pardonnez mon humeur, vous ne la méritez en rien... c'est juste que les voies divines sont impénétrables et qu'en ce moment elles sont gluantes en plus."

Si elle est d'humeur pendant que je me nettoie (j'utilise create water pour avoir de l'eau propre) je lui raconte ma vie, lui explique comment je suis arrivé la et que je suis un magicien et un prêtre adorateur du soleil sous toutes ses formes. Je suis délicat et attentif avec elle (au vu de son état), lorsque je me rends compte qu'elle est magicienne elle aussi je lui propose de choisir et d'apprendre un sort de ma liste si elle veut bien m'en apprendre un des siens.
Le soir au coin du feu, j'allume mon bâton pour que nous puissions discourir et parcourir nos parchemins confortablement. Puis j'écoute son histoire (du moins ce qu'elle m'en raconte) et ce qu'elle fait là.

(Update)
(Baton 9 heures)
(sort create water lancé)


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-02-09 18:13
J'ouvre grands les yeux quand il mentionne une dragonne, un démon... et quoi encore?? Ce bonhomme est plutôt excessif... Mais il me fait rire et je ris à nouveau, cette fois-ci avec lui.

Il me raconte sa vie avec bonhomie. Nous échangeons nos noms et je lui raconte un peu d'où je vient. Mais je regarde le soleil qui décline et je commence à m'agiter. Je dois retrouver Erwann, il va s'inquiéter de mon absence.

- Je suis certaine que vous pourriez m'entretenir de vos voyages de longues heures et.. vous m'êtes vraiment sympatique. Sauf que je dois rejoindre le village des trois chutes avant la nuit. Nous pourrions continuer cette agréable discussion là bas? Je vous ferai rencontrer mes amis. Ce n'est pas si loin, à moins de 2 heures d'ici.

C'est surtout le fait d'être en pleine forêt, la nuit, avec Loïk qui rôde, qui m'inquiète le plus. Je ramasse mon sac et je me lève, décidée à partir qu'il vienne ou non.


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-09 18:34
(oops j'avais trop anticipé)

lorsque je vois son agitation croître avec le coucher du soleil et qu'elle m'explique qu'elle doit rejoindre un village avant la nuit. j'acquisesce aussitôt, n'ayant nulle envie de la contrarier et souhaitant conserver le plus longtemps possible si agréable compagnie.

Si la lumière du jour se fait par trop rare lors de notre marche, j'allume mon bâton, conscient que l'obscurité semble lui faire peur ou tout au moins la déranger.

Je suis très attentif à son histoire et si elle accepte de parler alors que nous marchons je lui demande qui sont ses amis et quel est le village où nous allons?

(l'update précédent reste valide)



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De : Anylou3
Envoyé : 2004-02-09 19:29
Je lui sourit alors qu'il s'invite à m'accompagner jusqu'au village. Et je lui raconte ce que je suis avec plaisir. ( Voir l'historique d'Anylu)

- J'ai rencontré Erwann, le rôdeur ,alors que j'essayais de pénétrer la barrière de ronces qui entoure la forêt d'Antinéor. Il m'a soignée car les épines empoisonnées avaient mordue ma peau sans que je m'en rende compte. Nous sommes devenus amis, puis... amants.

Je passe ma main sur mon ventre en faisant une pause.

-Mais Erwann cache un secret... il se transforme en loup, la nuit, don de son frère mage qui a invoqué une malédiction contre lui. La fiancée de Loïk était tombée amoureuse de mon compagnon. Voilà la raison pour laquelle je crainS les bois, la nuit tombée et le pourquoi de mon départ précipité, entres autres. Car Loïk subit la même transformation et j'ai peur qu'il ne rôde dans la forêt. Au village des elfes, nous serons mieux. Ces elfes ont la peau noire... mais j'y ai un ami très cher qui nous a introduit parmi eux.

- Je dois étudier les parchemins qu'Edmond m'a laissé. Nous échangerons sur notre magie si vous voulez bien.




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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-10 04:57
Anylu et Sandoval prennent la direction des Trois Chutes et bientôt la nuit commence à tomber doucement, teintant le ciel de couleurs pourpres, orangées et roses. Sandoval, allait faire usage de la puissance divine de son bâton lorsqu’une vive lumière lunaire irradie de derrière un buisson à quelques mètres d’eux laissant après s’être estompée, apparaître la silhouette fine et gracile d’un elfe.
Sidhe apparaît donc dans cet éclat de lumière au beau milieu d’un plateau, près d’un buisson de genévriers. Le sol est rocailleux et couvert de lichens et de mousse, non loin de là, d’immenses arbres se détachent dans le ciel rougeoyant. L’archer entend le bruit de pas non loin de lui et tournant la tête, découvre, un humain et une femme entrant dans les derniers mois de sa grossesse.
(Hors jeu : Il est important lorsque vous prendrez la parole de préciser dans quelle langue vous le faites, car tout comme Astrid, je suppose que Sidhe ne parle que l'elfique ?)

De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-10 06:50
(Hors jeu : supplication au MJ: Pourrais-je parler l'elfique stp, s'il faut je sacrifie connaissance ancienne pour prendre cette langue, mais ne pas me l'accorder oblige à trop de rétoaction)

Ignorant totalement s'il s'agit d'un ami ou d'un ennemi, (et ignorant aussi les relations entre la lune et le soleil dans cemonde), j'illumine viollemment la scene de façon à désavantager cet archer aguerri. Puis, d'une vois totalement neutre et dépourvue des vibrations de la peur ou de la menace je lui dit :
"Nous nous nommons Anylu et Sandoval et nous dirigeont vers un village elfique tout proche sur cette même route. Et vous ?"
Ne sachant pas comment anylu va réagir, ami ou ennemi, j'attends la suite des événements.


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-02-10 10:21
( Anylu peut toujours traduire... si tu as besoin!! )

L'histoire se répète.... je suis sidérée par ce qui vient d'apparaître devant nous, alors que je discutais avec Sandoval. Les mots me manquent, je fige sur place. Un elfe... qui ressemble étrangement à Astrid vient d'apparaître devant nous. Il porte le même genre de cape et sur sa peau, blanche, à peine bleutée, se dessine des symboles, peut-être différents, mais semblables. Ses traits sont fins et délicats, presque comme une femme. Et ses yeux d'ambres hypnotisent.

Je pose ma main sur le bras de Sandoval. En serrant un peu, tant ma surprise est grande. Un autre elfe des glaces vient de passer un portail... Mais qui est-il, ami ou ennemi? Je prend la parole, devinant que cet elfe, comme mon ami Astrid, ne parle pas la langue commune.

-( en elfique maladroit) Nous... ne ...voulons pas de... mal. Vous... venez... faire quoi.... dans ce monde?

J'ai peur que cet elfe soit un envoyé du monde des glaces pour retrouver Astrid et l'emmener de force chez lui. L'inquiétude me ronge face à sa disparition. Je l'avais presque oublié lorsque j'étais en compagnie des fées.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-10 11:24
(Hors jeu: il n'y a en effet pas vraiment d'humains dans le "congélateur" alors Sidhe ne parle que l'elfique)

Il semble s'être perdu un instant dans les iris verts de cette femme inconnue et les paroles dites si doucement, comme une caresse, portent à ses lèvres une multitude de questions. Quel est ce monde? Pourquoi l'a-t-elle sauvé de l'ennemi? Qui est ce "il" et ces "ils"? Des Dieux?

Elle s'efface par contre, sans qu'il ait pu questionner, sans qu'il ait même eu le temps de la remercier. Autour de lui l'atmosphère est lourde, presque étouffante pour Sidhe qui est habitué à l'air frais et rare des cîmes. Il se penche vers le sol, pour toucher cette terre sombre, couverte de mousse et chaude. Les yeux du jeune elfe ne semblent pas suffisamment grand pour tout voir ce qui s'offre à son regard éblouit.

Un bruit sur sa droite lui fait tourner vivement la tête. Prit au dépourvu, la garde basse, une lumière vive vient en plus lui faire fermer les yeux. Il est fait cette fois, pris au piège après même pas une minute dans ce nouvel environnement. Au lieu de coups ou toute autre menace, c'est une voix, une voix d'homme qui s'adresse à lui dans un dialecte qui lui est totalement inconnu.

Son premier réflexe est agressif alors qu'il éloigne le bâton de lumière de sa figure et le maintient éloigné d'une main ferme. Et maintenant, les yeux ouverts mais toujours aveuglé par ces taches blanches dans sa vision, une autre voix s'adresse à lui, aux notes plus douces puisque féminines. Cette fois il comprent mieux car la personne utilise le langage que les Vilauryn comme lui utilisent entre eux, un dérivé ou ancienne branche de l'elfique parlé par la majorité du peuple des glaces.

Sa main libre se lève doucement, paume en avant, pour signifier qu'il ne veut pas de mal à quiconque. Se fiant à la voix et aux bruits pour poser son regard sur ses interlocuteurs, il répond à la question de la femme, même si sa voix trahit malgré lui sa nervosité.
- (en elfique) Je... je cherchais quelqu'un et on... une apparition m'a emmené ici. J'ignore où je suis et... Vous pourriez arrêter de braquer cette lumière vive dans ma figure?

Les dernières paroles sont dites pour l'homme et sur une pointe plus agressive, sur un ton indiquant que s'il n'obtempère pas, l'elfe pourrait bien réagir d'une manière peu courtoise.


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-10 14:08
J'espère que Anylu va se préter au jeu de la traduction simultanée

(pour le contexte, je ne pense pas être suffisamment proche de l'homme pour qu'il puisse repousser le bâton, c'est bien trop près à mon goût. La bâton éclairant sur une bonne trentaine de mètre à pleine puissance, je pense que nous sommes entre 6 et 10 mètres selon ce que dira le MJ).

Lorsque Anylu s'exprime avec l'homme dans un dialecte étranger et qu'il lui réponds, j'éteinds le bâton (pas à cause des menaces que je ne comprends pas, mais parce que l'effet éblouissant est bien meilleur s'il est produit dans le noir et de courte durée. Je suis donc prèt à le rallumer au moindre geste agressif).

Puis j'attends que Anylu traduise ou me dise quoi faire, Personnellement je pense que pour l'instant 4 mètres est une distance de sécurité très raisonable et je décourage par le geste et la parole tout rapprochement. Après je le connais pas et la réaction première d'anylu eétait la peur (elle a serré mon bras).


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-10 14:18
(Hors jeu: Pas de problèmes pour la distance, je vous imaginais plus proches, alors il n'a pas touché au bâton de lumière et s'est contenté de lever les deux mains en signe de non agression, le reste est inchangé)


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-02-10 15:17
Je traduis les mots de l'elfe pour Sandoval qui ne semble pas comprendre cette langue. L'elfe n'est pas agressif. Je m'approche de lui, mon bâton qui me soutient. J'ai laissé la proximité rassurante de Sandoval car une autre question s'impose par elle-même.

- ( elfique) Qui.... est cet elfe que vous.... recherchez? Donnez... moi son... nom?

J'attend la réponse avec anxiété...


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-10 15:40
Sidhe laisse lentement retomber ses mains le long de son corps. Il arrive à distinguer un peu mieux ceux qui s'adresse à lui. Le braqueur de lumière semble être un homme, à la peau pâle et d'une coloration rosée, des cheveux noirs entremêlés de blanc et une étrange pillosité au visage qui en cache une partie. L'autre, celle qui s'adrese en elfique est bien plus agréable à l'oeil par ses traits ayant une ressemblance elfique. Elle porte également un collier, un pendentif qui porte la facture elfique également. Bien que ce soit une femme, elle attire davantage la confiance que l'autre bonhomme. Le ventre rebondit qu'elle abhorre laisse paraître une grande perplexité chez l'elfe qui fait un pas de recul, pas entièrement méfiant ni entièrement confiant.

D'autres questions défilent, celles-ci plus précises sur le pourquoi de sa venue ici. Sidhe se demande si dire le nom de son compagnon changerait vraiment quelque chose, elle ne doit sûrement pas le connaître, pas ici dans cet endroit qui semble si loin de chez lui. Enfin, aussi bien répondre...

- (elfique) Je cherche un de mes semblables, Caïsor Astrid, sorcier de guerre de mon peuple. Je ne crois pas que son exil l'ait emmené si loin par contre... quel est cet endroit?

Un léger sourire se dessine sur le visage de Sidhe. Malgré la situation, il ne peut s'empêcher de regarder à droite et à gauche, curieux d'en apprendre et d'en voir plus sur ce qui l'entoure. Cet endroit était un vrai paradis!

De : Anylou3
Envoyé : 2004-02-10 15:56
Mon sang ne fait qu'un tour. Astrid! J'avance d'un autre pas, me plaçant plus près de lui... Je l'observe avec attention, essayant de déceller chez lui des ressemblances avec le seul elfe des glaces que je connaisse.

- (elfique) Astrid est... ami... à moi. Tu es... dans... forêt d'Antinéor. Pourquoi.. le chercher?

Je maudit une fois de plus ma difficulté à parler couramment l'elfique. Si je n'étais pas embourbée dans mes mots, je pourrais mener une discussion suivie avec cet étranger et lui demander exactement ce que je veux.

- Il est... parti.... emmené loin... sur Athuld...une ville...

La trisitesse m'envahit tout à coup. Impuissante à aller le chercher moi-même, je me demande ce que ces guerrières lui ont fait.


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-10 16:01
(Suivant les autorisations du MJ je me rapellerais peut être de vieux cours sur l'elfe des bois, j'ignore si c'est la langue que vous parlez entre vous)

Vaguement rassuré par la traduction rapide de Anylu, je regarde attentivement le langage corporel des deux protagonistes prèt à agir si ca tourne mal

(Pour la suite : Je ne connais pas bien mes compagnons, Anylu seulement depuis qq heures de plus, mais si ca tourne mal, c'est un femme enceinte et une magicienne à la personnalité chaleureuse. L'autre c'est un guerrier aux réflexes potentiellement mortels comparés au miens. Qu'ils sont bons ou mauvais l'un et/ou l'autre je ne le sais pas encore mais dans le doute je neutraliserai le guerrier en premier)

"Anylu, si vous estimez prudent de voyagez de concert avec ou proche de cet homme dites le lui, sinon faisonz lui signe de partir en avant, car la nuit se fait proche et j'ai cru comprendre que tous les animaux que l'on peut y rencontrer ne vous sont pas amicaux... Pour ma part, je vais probablemnt me taire jusqu'au village, pour veillez a notre sécurité"

(Je me concentre ensuite en permanence sur la prière d'injonction et le mot de commande d'illumination de mon bâton (mes stats devraient me permettre de me concentrer sans malus sur la marche et ces deux choses. De façon à pouvoir lancer instantanément la lumière maximale et une injonction de sommeil vers toute agression. Puisje la, ou les, suis).


De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-10 16:22
La femme se rapproche encore une fois et Sidhe fait encore une fois un pas vers l'arrière. Sous le regard scrutateur des yeux verts, il baisse tout d'abord la tête, mal à l'aise de se faire détailler. Ce qu'elle dit ensuite fait relever sa tête vivement et ses sentiments sont mitigés, à moitié entre le doute et l'envie de croire qu'elle connait effectivement Astrid. Et si c'était vrai?

Mais ça ne pouvait pas être vrai, elle a dit qu'il était un ami. L'ami d'une femme? C'était à dormir debout comme fable. Le ton plus froid et sans lâcher la menteuse du regard, Sidhe répond.
- (elfique) Ce ne doit sûrement pas être la même personne dont nous parlons.


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-02-10 16:34
Mon regard se fait moins agressant, il a reculé d'un pas, je lui fais donc peur?

- (elfique) Je crois bien... pourtant. Il vous...ressemble... tellement.

Je recule vers Sandoval, de quelques pas. Et lui dit:
- Je connais son compatriote... il m'a aidée de nombreuses fois. J'aimerais qu'il nous suive jusqu'au village... Elrael pourrait discuter avec lui.. Je n' ai pas les mots. La langue elfique me fait cruellement défaut.

- Venez... avec nous. dis-je en tendant la main. Je... ne veux pas de mal. Seulement faire... preuve. Vous.. seul au monde... aussi bien... nous suivre.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-10 16:53
Une partie de ce qu'elle dit n'est pas dépourvu de bon sens et c'est sans doute ce qui incite Sidhe à hocher silencieusement la tête. C'était vrai qu'il était seul, seul avec deux êtres d'une race inconnue, au beau milieu de nulle part. Aussi bien les suivre et leur faire confiance pour le moment. Peut-être aurait-il des réponses un peu plus tard ou qu'il trouverait un moyen de rentrer dans son milieu pour poursuivre ses recherches.

La main tendue reste sans réponse, hormis un regard interrogateur vis-à-vis ce geste peu commun. Elle voulait qu'il fasse quoi? C'était un geste lui intimant de les suivre? Sidhe attend un instant, pensant fermer la marche mais l'homme poilu semble vouloir cette place, il se résigne donc à suivre la femme vers la detination inconnue où elle est supposée faire... preuve?


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-11 04:53
(hors jeu : Sandoval, tu parles les langues que tu m’as précisées dans le message « langues parlées ». Je vais mettre ta fiche à jour dans ce sens.
Il me semble que lorsqu’il est arrivé, Astrid a compris l’elfique générique, mais avec quelques nuances, car la prononciation de certains mots différenciait de la sienne, la compréhension est donc possible avec parfois quelques petites difficultés.)
C’est à la nuit tombée que les trois aventuriers regagnent enfin le village des Trois Chutes. Ils y parviennent par le haut, par le plateau et au départ (pour ceux qui ne connaissent pas), seules de faibles lueurs sont visible au niveau du sol. En fait les lumière émanent des maisons perchées dans les arbres et qui sont à hauteur du plateau.
Un bruit assourdissant se fait entendre et prend de l’ampleur lorsqu’ils s’approchent du bord du plateau, c’est celui d’une rivière effectuant un saut de quelques dizaines de pieds, se séparant en trois chutes avant de reformer une seule et même rivière.
Anylu, Sidhe et Sandoval descendent vers le village par un petit chemin escarpé qui serpente entre les roches. Le village semble avoir subit de gros dégâts dernièrement, certains arbres ont été incendiés et les maisons qu’ils supportaient réduites en cendres.
Le village semble très vivant en ce début de nuit. Des elfes à la peau noire, aux cheveux argentés et aux yeux violines arpenter les sentiers et les passerelles. Dès qu’ils parviennent au niveau le plus bas du village, Anylu voit Erwann qui lui fait signe et qui coure vers elle, suivi d’Elrael. Arrivé à son niveau, le rôdeur, ne prête tout d’abord pas attention à ceux qui accompagnent la magicienne et l’étreint tendrement en lui murmurant :
- (commun) Je commençais à m’inquiéter… Tu vas bien ? Que t’est-il arrivé ?
Erwann regarde ensuite perplexe les deux personnes qui accompagne sa conjointe.
Elrael a suivi l’humain et s’est arrêté à quelques mètres. Il place sa main sur son coeur et s’incline en signe de paix :
- (elfique) Soyez les bienvenus aux Trois Chutes…
Son regard mauve se fixe sur l’elfe qui accompagne Anylu et son visage change d’expression. Le drow reste perplexe un moment, et jette un regard interrogateur en direction de la métisse, puis adresse un sourire aux deux nouveaux venus en poursuivant, se gardant bien de poser une question qui pourrait être déplacée :
- (elfique) Je me nomme Elrael…


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-11 09:00
(Je savais bien que toutes ces heures passés dans la bibliothèque du temple étaient pas du temps perdu, mes cours d'elfique me reviennent )

En Elfique : "Soyez remerciez de votre chaleureux acceuil belles gens et nobles humains. J'escortais cette dame jusqu'en votre village car elle à fait preuve de bonté et de gentillesse envers moi alors que j'étais totalement perdu en vos bois. Je suis bien aise que nous soyons arrivé en un si bel endroit. Je m'appelle Sandoval et je poursuis la voie de la connaissance Solaire guidé par Lathandre le Seigneur de L'aube dont je suis un humbe représentant."

En commun : "Voila Anylu, il semble que finalement nous soyons parvenus à temps finalement. Je suis votre débiteur pour l'instant, aussi me tiendrais-je a votre service et celui du sieur Erwann tant que vous ne me donnerez pas congé pour la nuit. Seigneur Erwann, je tiens à vous dire que nous n'avons rencontré aucune créature ouvertement hostile malgré la craintes exprimées à l'approche de la nuit par votre compagne".

(La j'attend le jeu des autres. Si tous décident d'aller dormir immédiatement où de se retirer dans leurs appartements privés, je m'enquiers auprès des villageois d'éventuels blessés que je pourrais assiter avant d'aller dormir * Il me reste deux sorts que je peux changer en cure light si besoin est*. Si la discussion je poursuis, j'attends la suite).



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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-11 11:10
Sidhe suit en silence. Son émerveillement et sa curiosité sont douchés par la suspicion qu'il nourrit envers ces deux inconnus étranges. Pourtant, la vue du torrent d'eau lui arrache quelques regards médusés et il ralenti le pas sensiblement, pour ensuite reprendre de la distance avec l'humain poilu qui ferme la marche, lui, il ne lui fait pas confiance du tout.

Entré dans le village, le jeune elfe en oublie complètement toute méfiance ou prudence. Tout ce qui se dévoile devant lui est trop intriguant pour passer outre et son regard doré se promène sur tout ce qui capte son attention, que ce soit les maisons dans les arbres, les elfes à la peau noire ou tout simplement la végétation luxuriante qui entoure le tout. Malgré lui, un sourire flotte sur ses lèvres, comment ne pas sourire devant tant de beauté?

L'approche de deux autres individus lui font ralentir le pas encore une fois, jusqu'à s'immobiliser à quelques mètres de la femme. L'étreinte que partage ensuite l'homme et la femme à la peau blanche fait apparaître une petite grimace dégoûtée sur le visage de Sidhe qui s'empresse de regarder ailleurs. Ils pourraient se retenir quand même!

D'ailleurs, le second individu, celui-ci un elfe à la peau noire, leur souhaite la bienvenue puis se présente. Le regard qu'il pose sur Sidhe ne passe pas inaperçue et ce dernier ne se gêne pas pour lui renvoyer un regard tout aussi curieux et interrogateur. Normalement, il ne devrait pas parler tant que la femme n'a pas prit la parole en premier mais... elle ne sait que baragouiner l'elfique, donc elle parlera sans doute dans cette langue aux consonnantes basses... L'intervention de l'homme avec eux, dans les deux langues, laisse Sidhe silencieux un instant. Donc, il a parfaitement comprit ce qu'il disait tout à l'heure et a décidé de feindre l'ignorance de ses mots, pourquoi? Est-ce que, comme ses semblables de plus hautes castes parfois, il se considérait trop supérieur au Vilauryn pour s'abaisser à lui parler directement? Au fond, ça ne faisait pas grand peine à Sidhe d'être ignoré par ce repoussant individu, il n'avait qu'à faire de même et ne plus s'en préoccuper.

Rassuré par le sourire du dénommé Elrael, Sidhe fait les salutations d'usages, en considérant que cet elfe doit être tout de même assez important parmi les siens pour aller au-devant d'inconnus de la sorte. Il fait d'abord glisser son arc de sur son épaule pour le tenir de sa main gauche, puis s'incline et pose un genou en terre, son poing droit appuyé fermement sur le sol près de lui. La tête inclinée pour ne pas laisser paraître les traces d'humiliation qu'il ressent à chaque fois qu'il pose ce geste, il nomme son nom d'une voix neutre.
- (elfique) On m'a nommé archer Sidhe, de la caste des Vilauryn, sous la gouverne des Caïsors.

Sitôt les préentations faites, le jeune elfe se dépêche de se relever, il ne restera pas prosterné plus longtemps que nécessaire devant un autre homme, à moins qu'on l'y oblige.

De : Anylou3
Envoyé : 2004-02-11 21:59
( Hors-jeu: 1. En relisant les messages précédents, je n'ai pas pu retrouver de passage où Astrid parlerait de Sidhe, donc, j'en conclu qu'Anylu ne savait pas qu'il existait. 2. Pour prouver à Sidhe qu'Astrid est bel et bien passé par là, Anylu voudrait retrouver une des flèches ou l'arc d'Astrid sur la place principale où ils ont combattu. Est-ce possible? C'est cela, la... preuve )

Sans plus parler, en chacun plongé dans nos pensées respectives, nous regagnons le village assez rapidement. On dirait que les forces me reviennent. ( à la fin de leur grossesse, certaines femmes se sentent un regain d'énergie) J'ai, de temps en temps, eut un sourire chaleureux à l'intention de Sandoval, mais je vois bien qu'il se concentre tout en marchant.

En débouchant sur le village dévasté, je vois Erwann et Elrael accourir vers nous. Je tend les bras à mon bien aimé. -(en commun) Je vais bien.. j'ai trouvé les racines de nénuphar... et j'ai rencontré un roi fée et cet homme, Sandoval. Mais...plus que ça... Un autre elfe des glaces est apparu... devant nous.

Je m'adresse autant à Erwann qu'à Elrael: -( en commun) Il dit qu'il cherche Astrid. Pourtant , il ne me croit pas quand je dis qu'il est passé par ici. Je n'ai pas les mots pour lui expliquer ... Elrael, je t'en prie, raconte-lui.

Quand Sandoval se présente à son tour, je m'accroche à son bras, en lui souriant. - (commun) Je l'ai trouvé dans la mare aux grenouille. Comme un petit poisson, il pataugeait. Je vous remercie, Sandoval... mais vous ne me devez rien... Je vous dégage de vos obligations, puisque la nuit tombe.

Les gestes posés par Sidhe me rendent perplexe. Ces elfes ont vraiment le sens du respect poussé au maximum. Mis à part le fait que je me ronge les sens à propos d'Astrid, je ne vois pas pourquoi je me préoccuperais du sort de cet elfe des glaces. Il a fait montre de méfiance envers moi... malgré le fait que je disais la vérité... Secourir mon ami Astrid devient impératif... mais comment? Avec cet enfant qui montrera le nez dans les jours qui suivent... et la course aux ingrédients pour la potion.... Je dois parler à mon compagnon... voir avec lui ce qu'il en pense et prendre ses conseils en considération. Le prenant à part, je lui demande: - J'aimerais discuter avec toi, si tu le veux bien.

Je considère que Sidhe est entre bonnes mains avec Elrael. Je regarde quand même autour de nous pour repérer une flêche ou l'arc d'Astrid. Ou toute autre chose lui ayant appartenu ( sa breloque de pierroteries lui servant à s'endormir? )




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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-12 05:42
En commun : "Dame Anylu et Sieur Erwann, je vous laisse vous retirez et vous la bonne nuit, mais je souhaite si vous me l'accorder, vous voir au matin. Car je suis persuadé que si mon Dieu m'a guidé sur vos chemins c'est que j'ai un rôle à jouer à vos côtés ou en cette communauté pour sa plus grande Gloire."

En Elfique : "Noble archer Sidhe, nos relations ont demarrées dans la tension et la suspicion, permettez moi de réparer cela. Je me nomme Sandoval, Serviteur dévoué du Seigneur de L'aube. Moi aussi je fus transporté dans cette forêt au sein d'une Illumination Divine et laissé seul pour prouver ma Foi et mes capacités. Si je vous ai froidement acceuilli, c'est parce que la dame que j'accompagnais craignait un assaut imminent et que j'en ignorais la forme. De plus, n'étant pas de sang Immortel, j'ai eu besoin de temps pour reconnaître et me remmemorer le langage que vous employez, ni voyez nulle insulte."
"Noble eldrael, si vous daignez nous montrez quelques lieux pour coucher, voir nous sustenter je serais votre débiteur. Si vous aviez également la bonté de nous contez succintement les évenements récents que je puisse tenter de comprendre la raison de ma présence en ces lieux."

(hors jeu : je ne suis pas barbu, et je n'ai pas de moustaches, juste les cheveux longs, bruns mélés de blanc)
(je souhaite réellement apporté mon aide aux éventuels blessés s'il y en a. Pour cela je changerai mes deux dernier sorts de prètres en soins légers. S'il n'y a pas de blessés, je finis sereinement la soirée)


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-12 09:02
(Hors jeu : Tu as tout à fait raison Anylu, à mon souvenir, Astrid n’a jamais mentionné Sidhe en paroles, il n’en a fait part qu’en pensées. Qu’en aux flèches du sorcier de guerre, il y en avait une qui s’était plantée dans le tronc d’un arbre dans une clairière voisine, si je me souviens bien… Anylu, je te propose de poursuivre avec ton doux, dans un petit « Aparté »)
Erwann remercie chaleureusement Sandoval pour avoir accompagné sa douce jusqu’au village et ne peut retenir des yeux rieurs à l’évocation de la façon dont ils se sont rencontrés. Il adresse un signe de tête à l’elfe des glaces et suit sa compagne un peu en retrait.
Elrael paraît gêné lorsque Sidhe s’agenouille devant lui. Il lui dit simplement :
- (elfique) Relève toi, frère, ici tous sont égaux et nul n’a à se prosterner devant autrui. Viens, je vais te dire ce que je sais d’Astrid…
Elrael invite Sidhe à le suivre, mais avant il gratifie Sandoval de la tête et lui indique :
- (commun avec un léger accent) Si vous le voulez bien, je vais poursuivre en elfique pour que l’Archer Sidhe puisse comprendre. (elfique) Veuillez pardonner l’état de notre village, nous nous remettons d’une attaque de la part de la ville voisine, sans explication sur ses raisons…, vous trouverez notre auberge dans cet arbre et il me semble avoir vu partir en courant un prêtresse dans cette direction, il est possible que quelqu’un ait besoin de soins… Sinon, au temple, peut être … Mais bien entendu, si vous souhaitez vous joindre à nous…
(Si Sandoval, prend la direction prise par une prêtresse indiquée par Elrael, je te propose de rejoindre « Le malaise », le rythme de jeu est cependant un peu plus lent… mais une campagne se cache derrière)
Elrael guide ensuite rapidement Sidhe (et Sandoval ?) jusqu’à une cabane située à ras le sol, jetant des coups d’oeils alentours, comme pour s’assurer qu’ils ne sont pas trop regardés et déclare en faisant signe à l’archer (et à l’érudit) de prendre un siège :
- (elfique) Veuillez me pardonner de vous recevoir ici, mais tous mes biens ont été ravagés par le feu ce matin même… Astrid est arrivé il y a trois nuits, lors d’une cérémonie rituelle en l’honneur de la Vierge Noire. Depuis des mois, les augures ne sont pas bons, concernant la forêt prévoyant une catastrophe, renversant l’ordre des choses et depuis des mois, l’appel des prêtresses était resté sans réponse. Mais il y a trois nuits, un portail lumineux s’est ouvert et la Vierge Noire nous a envoyé Astrid le sorcier de guerre. Il a passé quelques jours en notre companie à aider Anylu et Erwann dans la résolution de leur problème, mais ce matin, lors de l’attaque de notre village, il a été enlevé, pris en otage par nos assaillantes et emporté par une de leur monture… une manticore. Je pars demain matin pour tenter de le sortir de ce mauvais pas. Plus le temps passera, moins grande seront ses chances compte-tenu des us et coutumes de ces amazones… Ta présence ici, Archer Sidhe, me surprend plus que tout. Les Dieux auraient-ils décidé d’envoyer un second « sauveur » ? Tu es le bienvenu quoi qu’il en soit. Puis-je me permettre de te poser quelques questions ? Pourquoi recherches-tu Astrid ? Comment es-tu arrivé en notre monde ?
Elrael a parlé franchement et sans détours. (Si Sandoval est là, il aura jeté des coups d’œils réguliers dans sa direction pour observer sa réaction). Le drow semble réellement décidé à partir secourir le sorcier de guerre.
(Hors jeu : Sandoval, si tu souhaites rejoindre « le malaise » fais moi un petit signe, que je te fasse une description plus complète… enfin si tu en as besoin)


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-02-12 09:23
(Hors-jeu: Mon cher Sandoval, ne penses pas que je ne veux pas faire de rôle play avec toi, je te trouve très sympa, c'est simplement que mon personnage a des préoccupations importantes pour le moment. J'espère bien que notre chère MD saura nous réunir :-)


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-02-12 09:39
(Hors-jeu 2: Oups... même chose pour Sidhe... Si Anylu n'était pas enceinte "jusqu'aux oreilles", elle partirait avec Elrael pour sauver son "ami" n'en déplaise à Sidhe :-P )


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De : Astrid_ice
Envoyé : 2004-02-12 10:48
(juste pour confirmer, Astrid n'a jamais parlé ouvertement de Sidhe (des garnements comme ça on en parle pas ) et ses affaires, arc inclus, sont avec lui à Athlud, sauf les flèches perdues)


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-12 11:13
(hors jeu: Pour l'instant je suit Sidhe et Elrael, laissant les deux amoureux seuls et préférant tout de même savoir de quoi il retourne avant de sauver à tout va. Puis après une demi-heure, après la discussion Sidhe / Elrael concernant le dénommé Astrid, je prendrais une décision en fonction de tes informations de MJ)

En Elfique : "C'est pure courtoisie que de choisir la langue la plus commune, je vous suit pour le moment, désirant en apprendre plus sur cet assaut et le village".
Au cours de la discussion je pose à Eldrael (et au Sidhe s'il souhaite ou peut répondre) :
- Pourquoi cet assaut ? combien d'attaquants ? quels moyens ? Quelle est la mission du Sauveur ? Qui est Astrid ? Qui sont les guerrières ennemies ?

(hors jeu : Au MJ, dans "le malaise", si j'ai bien tout lu, Cirielle et Ainu sont respectivement une grande druidesse du même cercle que Jenkins et un rôdeur venu les aidés lors de l'épisode de la druidesse traitresse ??
Je suis prèt à rejoindre un autre groupe si tu veux, mais il faut que ca vive (pas un post tous les 4 jours quoi, ni trop centré sur leurs relations fusionnelles interdépendantes dont je suis forcément exclu car nouveau) et que je sois utile ( pas genre niveau 1 au milieu des niveaux 10). Si ca bouge et que je suis utile je joins "le malaise", sinon je vais jouer la ventouse sur Anylu ou sur Eldrael, au premier des deux qui part pour aider la forêt ( je suppose que je suis la pour ca et pas par l'intervention de la déesse de la lune pour ses aider ses propres messies)
Dans tous les cas, je vais soigner les blessés au temple après avoir écouter le début de discussion entre Sidhe et Eldrael, que je laisse ensuite ntre eux. Puis, je prie très fort mon Dieu de m'accorder des vision pour me guider durant mon sommeil (appel du pied au MJ pour me filer des indices sur les dufférentes aventures qui se crosient ici).

(Hors jeu : de ce que j'ai compris, un Il et une ELLE maléfique, probablement associé au clergé de Fonpus répandent la maladie et la corruption dans la forêt en association avec les horribles Druides Noirs. L'usage par les Fonpus ou associés d'une relique (maintenant détruite par guillaume, fifrelin et deux drows sympathiques) permettant le contrôle du climat à foutu la grouille par ici. Les actions des ors et des néo hommes-lézards a géné le grand dragon noir et a conduit à la découverte d'une traitresse dans le cercle des druides de la forêt et l'intervention des rodeurs et du clergé d'amelia. Cirielle et Ainu, Jenkins et Dimple sortent vainqueurs de cette bataille. Je ne sais pas trop ce qu'il sait passé au trois chutes, ni la raison de ma présence prés de Anylu et Erwann.. Bon résumé ?).


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Envoyé : 2004-02-12 11:51
L'auteur a supprimé ce message.

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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-12 12:04
La femme parle avec les deux hommes et Sidhe entend le nom d'Astrid à travers leurs mots. En ce moment, il donnerait jusqu'à son précieux arc pour comprendre ce qu'ils disent entre eux mais la barrière de la langue reste et il ne peut que les dévisager fixement de son regard doré.

Plus près, le braqueur de lumière l'aborde dans une langue qu'il comprend mais l'archer sursaute, tant il était concentré à observer le trio. Les paroles s'adressant à lui sont étranges, tellement remplies de formulations bizarres que Sidhe porte ses doigts à sa tempe pour mieux se concentrer pour tout saisir. Les gens ne pouvaient-il pas parler tout simplement? En gros, il saisit que cet homme à la peau blanche se nomme Sandoval, qu'il est lui aussi arrivé ici d'une manière questionnable et qu'il s'excuse un peu de son attitude. Des excuses? Quelqu'un qui lui présente des excuses? C'était le monde à l'envers pour le jeune archer qui ne savait quoi répondre à ça.

Soulagé de suivre Elrael et de couper court à la discussion avec Sandoval, Sidhe suit l'elfe noir qui jusqu'alors lui a laissé une bonne impression. Il doute encore qu'ils parlent du même Astrid... car après tout les prénoms se répétaient quelque fois alors une erreur pouvait très bien se produire et il lui semblait impossible que son ami se soit retrouvé par hasard au même endroit que lui. Le hasard, ça n'existait pas de toute manière.

Les regards que jette Elrael aux alentours avant d'entrer dans la cabane font également jeter un coup d'oeil à Sidhe. Il ne voit pourtant rien qui représente une menace dans l'immédiat... mais bien vite il oublie tout ça et écoute attentivement ce que lui raconte Elrael. Ses mains croisées devant lui se resserrent sur elles-mêmes. Il semble bien que ce soit le même Astrid, que lui aussi aurait franchit la barrière entre leur monde glacé et celui-ci plus clément. Une certaine partie de lui était content d'être si proche de celui qu'il recherchait et l'autre avait des doutes sur la facilité qu'il aurait à le retrouver, car ce Elrael ne semblait pas des plus optimistes.

Il acquiesce de la tête aux questions qui lui sont posées, c'est le genre de questions qu'il aurait lui-même posées dans cette situation alors aucune offense là.

- (elfique) C'est une femme, lumineuse et blanche, aux cheveux comme du feu qui m'a tendu la main et m'a emmené ici... Je n'y comprend pas grand chose mais le comment et le pourquoi ne me préoccuppent pas vraiment, seul mon but compte. Astrid et moi sommes... (il hésite visiblement sur le mot à employer) nous sommes très proches l'un de l'autre et ceux de ma race l'ont banni, exilé parce qu'il avait formulé la possibilité d'un monde plus clément que le nôtre...

Avec un sourire et un regard autour de lui, Sidhe reprend:
- (elfique) Je n'ai pas le choix de croire qu'il avait entièrement raison. Ils l'avaient emmené à la Montagne d'Ombres, un lieu de mort pour les miens et... je... je suis parti à sa recherche parce que...

Sidhe est embarassé de formuler à voix haute ses raisons à Elrael. Il ne sait pas comment les formuler tout court, ni comment ça serait interprété dans ce monde. Même si c'était courrant chez lui, ça ne l'était peut-être pas ici, sans doute pas à voir les démonstrations d'affection qu'avaient partagés la femme et l'homme de tout à l'heure, ouvertement devant tout le monde. Sidhe finit par plonger ses iris ambrés dans ceux violine d'Elrael et répond dans un murmure:
- (elfique) J'ai besoin d'Astrid.

Il garde le contact un moment puis regarde ailleurs, le temps que sa gêne se soit dissipée. Il a des questions lui aussi et il les formule d'une voix un peu nerveuse et sans regarder Elrael en face, pour le moment, c'est trop lui demander.
- (elfique) Qu'est-ce que la Vierge Noire? De quel genre de cérémonie parlez-vous? Qu'entendez-vous par "sauveur"?

Près d'eux, Sandoval, qu'il avait presque oublié tant le regard Elrael avait capté toute son attention, formule des questions semblables aux siennes. Il est incapable de répondre à la majorité, hormis celle concernant Astrid, à laquelle il répond sans hésiter et d'un ton n'acceptant aucun autre questionnement ni doute sur la véracité de ses dires.
- (elfique) Astrid est un Caïsor, un guerrier maniant la magie, sorcier de guerre, le plus haut rang parmi les hommes de mon peuple. C'est une personne sage et qui, contrairement à plusieurs, respecte non seulement ses pairs mais également ceux de moindre statut. Un modèle pour tout guerrier de mon peuple.

De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-13 09:56
(Hors jeu : Je suis stupéfaite du nombre d’informations que tu as recueillies dans nos pages et aventures passées, Dark_Thorns, même si certains liens qui n’ont pas lieu d’être ont été faits dans ton idée…et bien entendu, je ne vais pas dire lesquelles, ce serait trop faciliter la chose
Et oui dans le malaise, Cirielle est druidesse, Ainu, rodeur et Merten ou Aratin, guerrier. Quant-aux relations fusionnelles, ton personnage en aura d’ici peu, je n’en doute pas )

Elrael écoute attentivement les explications de Sidhe et lui sourit chaleureusement lorsqu’il avoue avoir besoin d’Astrid. Le guerrier se contente d’ajouter presque pensif :
- (elfique) Nous avons tous besoin de ceux qui nous sont chers…
Sous les questions posées par Sidhe, puis Sandoval, le drow sourit et ferme les yeux en récitant ensuite ces paroles :
« Un jour viendra d’on ne sait où le sauveur du peuple souterrain bafoué et rejeté par ses pairs,
Il entrera dans nos vies et apportera l’espoir et la paix
En ces temps troubles ou l’équilibre sera rompu
Par des forces impies et corrompues »
Il ouvre les yeux et explique :
- (elfique) Nous, sommes le peuple souterrain, bafoué et rejeté par nos pairs. Nous prions La Vierge Noire est notre déesse. Elle nous protège et nous permet de revenir de la chasse avec de quoi nourrir nos familles. En hommage, nos prêtresses dansent pour elle. Si tu veux, Sidhe, je te ferai visiter notre temple, notre lieu de prières.
Elrael fait un geste de la main, comme pour balayer la conversation sur la religion et déclare :
- (elfique) Seuls les érudits en la matière et les plus grand devins pourraient savoir répondre à ce que sera le destin du sauveur… Toujours est-il que dans les faits, nous avons subit une attaque sans explication ce matin. La ville voisine est peuplé par une majorité d’humains et ce sont les femmes qui la dirigent. Leur société est connue pour produire de farouches guerrières et c’est un escadron d’une quarantaine d’entre elles, montées sur une vingtaine de leurs montures qui nous a attaqué. Peut être que cela vous paraîtra peu, mais pour une petite communauté comme la nôtre, c’est un ennemi de taille.
Elrael secoue la tête dépité :
- (elfique) Nous ne savons même pas pourquoi elles ont fait cela, les prisonnières n’ont pas encore parlé…
(hors jeu : Sandoval, je pense que la demi heure de discussion est passée, je te propose donc de rejoindre pour un temps la discussion « Illuminations » afin de recevoir le message divin que tu attends)
Une fois l’érudit humain sorti en direction du temple, Elrael lance un nouveau sourire à Sidhe et lui demande :
- (elfique) As-tu faim, mon frère ?
Bien que la question qui suive ait déjà sa réponse dans l'esprit du guerrier drow, il la pose tout de même :
- (elfique) Souhaites-tu m’accompagner demain pour tenter de trouver celui que tu recherches ?


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-13 12:29
Le jeune archer avait écouté avec la plus grande attention dont il était capable tout ce qu'Elrael avait dit. Bien entendu, il ne croyait pas une seconde tout ce qui se rapportait à une divinité et laissait clairement voir son scepticisme sur ce sujet. Astrid un sauveur de cette terre inconnue et si lointaine? Son aîné elfe était certes capable de bien des choses mais de là à sauver un peuple entier... il y avait certaines limites à l'imagination.

La curiosité de Sidhe est piquée par contre par la pratique d'un culte. Les siens n'étaient pas croyants, même qu'ils en étaient à mépriser toute forme d'adoration ou de prières. Il se demandait ce qu'une telle pratique pouvait avoir de si malsain pour qu'elle soit interdite par son peuple... Peut-être que s'il voyait de lui-même ce que c'était qu'il pourrait s'en faire une meilleure idée?

La conversation tourne ensuite sur un sujet qu'il connaît bien. Le rapport de forces entre les attaquantes et les défenseurs fait sourciller Sidhe. Cette communauté est petite, très petite même, comment fait-elle pour subsister? Leurs patrouilles étaient constituées à elles seules d'une cinquantaine d'individus, dont au moins la moitié ne revenait jamais. Leur unique cité devait regrouper pas moins d'un d'un demi million d'individus, femmes, hommes et enfants inclus. Tout semblait plus grand pour un nombre plus restreint de personnes ici.

L'elfe des glaces passe une main sur son front pour chasser tous ces chiffres. Les comparaisons ne servaient plus à rien. Il était dans ce monde, alors aussi bien se plier à ces changements et tenter de s'y faire le mieux possible.

Il souffle un peu lorsque l'humain prend congé et sourit un peu plus franchement aux questions de l'elfe noir.

- (elfique) Je serais curieux de visiter votre temple, nous n'avons pas les divinités en très haute estime chez nous, c'est considéré comme une perte de temps, désolé si je vous choque. Pour la faim... je dois avouer que je meurs de faim mais j'ai quelques provisions dans mon sac, ne faites pas d'efforts pour moi et pour ce qui est de vous accompagner, que vous me l'ayez demandé ou pas je vous aurais suivit.

Sidhe baisse les yeux. Il se sent à l'aise avec cet Elrael, sans qu'il sache pourquoi. Même avec Astrid c'était difficile parfois de communiquer, le sorcier n'était pas très bavard de nature et avait trop souvent tendance à se refermer sur lui-même. C'était peut-être l'air de cet endroit mais Sidhe se sentait étrangement.... libre? Libre de penser comme il voulait, de sourire sans qu'on lui lance un regard sévère... même que les elfes d'ici semblaient très prompts à sourire à se fier aux réactions d'Elrael.

- (elfique) J'aurais une autre demande à vous faire, Elrael. J'ai... quitté les miens sur un note un peu... désagréable et je n'ai pas eu l'occasion de m'occuper de certaines blessures qu'on m'a infligé. Est-ce qu'il y aurait un endroit tranquille où je pourrais remédier à ça?


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-15 09:13
Le visage d’Elrael semble se décomposer à l’évocation de blessures non soignées. Il se lève sans hésitation et son regard s’emplit d’un certain respect pour cet elfe, qui comme son congénère masque si bien la souffrance due aux blessures physiques. Avec une pointe de précipitation, il déclare :
- (elfique) Je ne savais pas que tu étais blessé, viens, suis moi, allons au temple, Viconia te soignera. Excuse moi de ne pas avoir vu que tu avais besoin de soins, nous aurions commencé par te soigner, mon ami, Viens.

D’un geste de la main, il invite l’archer à le suivre.
Rapidement, Elrael, traverse le village et guide Sidhe jusqu’aux grandes chutes d’eau. Quelques embruns portés par la brise nocturne viennent humidifier le visage des deux elfes. Le chemin grimpe un moment, et longeant la falaise s’enfonce sous la chute d’eau. Là, de la lourde porte ouverte fuse une lumière lunaire.

Alors qu’ils allaient rentrer, une elfe noire sort. Les yeux d’Elrael s’arrondissent et le guerrier fait un pas de coté pour la laisser passer, espérant qu’elle ne s’arrêtera pas. En vain. Les yeux de la prêtresse se posent sur le guerrier drow et glissent sur lui avec une grande indifférence, mais lorsqu’ils se posent sur l’archer, les yeux violine s’arrêtent. La prêtresse cesse immédiatement sa marche puis regarde Elrael avec étonnement. Il est clair, qu’elle attend des explications.

Avec un raclement de gorge, le drow fait les présentations :
- (elfique) Sandryma, je te présente, l’archer Sidhe arrivé il y a peu. Sidhe, voici Sandryma, la grande prêtresse du temple.
Les yeux de la femme ne quittent plus le jeune elfe des glaces, elle le détaille froidement sans aucune retenue puis fronce les sourcils et déclare :
- (elfique) Je veux vous voir tous les deux dans deux heures.
Elrael, intime de la tête qu’il l’a comprise. La tension qui habite le guerrier drow est plus que palpable. Il attend visiblement que la prêtresse passe son chemin avant de continuer le leur.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-15 13:48
L'elfe des glaces se sent très embarassé d'aoir fait cette demande subitement, la réaction quant à lui extrême d'Elrael y est pour quelque chose. Il est loin d'être à l'article de la mort et ce sont des blessures minimes quant à lui, facilement dissimulables sous ses vêtements. Il avait été trop occupé à suivre la piste d'Astrid pour les soigner ou même s'en rendre compte. Maintenant que l'atmosphère était un peu plus détendue, il ressentait un tiraillement à chaque fois qu'il bougeait et c'était agaçant sans plus.

Le temple qu'il avait émit le désir de visiter semblait être le lieu de guérison. Ils seraient donc déjà rendus pour une rapide visite ensuite, si Elrael le voulait bien sûr. Le spectacle des grandes chutes d'eau, cette fois vues de face emplissent les yeux de Sidhe d'émerveillement. Pour en rajouter, le temple semble être situé derrière ces majestueuses colonnes d'eau claire. Le jeune elfe a presque l'impression de marcher dans un rêve: un monde inconnu et complètement différent du sien, entouré de personnes intriguantes et lui semblant encore irréelles vu leurs différences puis cette eau prsque vivante et la porte derrière les chutes et cette lumière si douce qui semblait l'appeller.

La réalité le ratrappe assez vite lorsqu'Elrael s'arrête devant une femme à la peau noire. Sidhe ne peut nier l'aura d'autorité qui se dégage d'elle malgré sa petite taille, autorité qui lui fait courber la tête automatiquement et détourner le regard. Il subit l'examen de la grande prêtresse avec une gêne non dissimulée. D'habitude, l'ignorance la plus totale de la part des dirigeantes est son lot et se retrouver sous ce regard scrutateur, calculateur même, le prive de toute réaction, c'est à peine s'il a la présence d'esprit de s'incliner légèrement à son ordre.

Une fois Sandryma partie, Sidhe tourne un regard inquiet vers l'elfe noir, le doré de ses yeux empli de questions craintives au sujet de cette prochaine rencontre. La tension d'Elrael n'a pas passé inaperçue à l'archer et il sent une certaine nervosité le gagner à son tour. Si Elrael lui-même avait des craintes face à cette femme, à quoi lui pouvait-il s'attendre?

De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-16 05:54
Pendant que la prêtresse passe son chemin, Elrael invite Sidhe d’un geste à poursuivre leur chemin également. Une fois que le femme est hors de portée de voix, le guerrier se retourne vers Sidhe et lui déclare avec un léger soupir :
-(elfique) J’aurais souhaité t’épargner cela… Sandryma n’a pas un mauvais fond, mais… je crois que l’on puisse dire qu’elle a un fort tempérament. Allez, viens, ne t’en fais pas.
La grande porte du temple ouverte dévoile une salle haute dont le plafond est soutenu par une multitude de piliers de pierre. En son centre, un pilier est plus grand et plus large que les autres. Il représente une femme, intégralement nue, dansant. La grande salle et le reste du temple semble s’articuler autour de ce pilier qui est fait de bois taillé. Sur les murs sont peintes de grandes fresques représentant des scènes de chasse et de danses rituelles.
Ci et là, vont et viennent des prêtresses vêtues plutôt légèrement de peaux et de fourrure.
Elrael en interpelle une demandant où il peut trouver une certaine Viconia. On lui indique une petite salle de soin d’où vient de sortir précipitamment Sandoval (tellement précipitamment qu’il n’a pas vu les deux elfes).
Bientôt Sidhe est conduit par le guerrier drow dans cette petite salle, alors que quelques explications sur la fonctionnalité des lieux lui sont données :
- (elfique) Le temple est utilisé comme lieu de soins et de prières, mais les cérémonies se déroulent généralement en plein air sous la lune. Il y a en ces lieux quelques salles utilisées pour le stockage des onguents de soins, la grande salle de mémoires et quelques appartements personnels de la grande prêtresse.
Dans la petite pièce, Elrael, présente l’archer à Viconia :
- (elfique) Viconia, voici Sidhe. Il vient du même endroit qu’Astrid. Pourrais-tu lui apporter les soins qui lui font défaut ?
La prêtresse adresse un large sourire à l’elfe des glaces détaillant avec intérêt son visage et répond :
- (elfique) Enchantée de faire votre connaissance, Sidhe. Je vous en prie prenez place, l’invite t-elle en lui indiquant une paillasse, et montrez-moi vos blessures…


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-16 13:10
Sidhe fait les yeux ronds à la vue du pillier central, prit entre la surprise et l'envie d'être dégoûté de cette manifestation peu commune. Pour le moment, il réservera son jugement, le temps de mieux connaître ces elfes aux étranges adorations, même s'il évite du regard à peu près tout ce qui peut bouger ans ce temple. Pourquoi ces femmes sont-elles vêtues d'une manière aussi vulgaire? Il est vrai qu'ici la température est beaucoup plus élevée que dans son monde mais est-ce vraiment une raison? Ce n'est pas se respecter ni respecter les autres... à moins que justement pour elles, c'est une forme d'affirmation et le fait qu'elles puissent se promener ainsi sans problème démontre le respect que les autres ont pour elles?

C'était un peu compliqué tout ça, trop en ce moment pour Sidhe qui se sentait encore très déstabilisé par ce qui l'entourait. Il se contente d'écouter avec attention Elrael et de le suivre sans le quitter un seul instant. Il se sentirait bien dépourvu s'il se retrouvait seul dans cet endroit qui ne le mettait pas beaucoup en confiance.

Ce sentiment n'est que renforcé lorsque Viconia lui est présentée et que Sidhe se rend compte que c'est elle qui fait office de guérisseur. Depuis quand une femme s'abaissait-elle à se salir les mains avec le sang d'un homme? L'archer lance un regard silencieux à Elrael, pour qui il semble que tout est normal puis à Viconia qui lui adresse un sourire qui lui semble sincère. Le jeune elfe est prit entre l'envie de se défiler, d'inventer un prétexte pour éviter tout ça ou de se plier aux manières d'agir de cet endroit.

Sidhe finit par se convaincre que de ne rien faire ne fera qu'empirer son mal à long terme et que ce n'était qu'un petit effort à faire qui sera bien vite passé. Il aurait bien voulu être en mesure de s'occuper lui-même de sa personne mais la location des blessures n'était pas évidente à nettoyer pour une personne seule. Il dépose donc son arc contre le mur puis enlève sa lourde cape pour dévoiler son armure faite des fines mais solides écailles de dragon blanc qu'il retire à son tour. Elrael et Viconia peuvent aussitôt voir que la tunique grise de Sidhe est tachée de son sang bleu dans le dos. Intimidé de devoir se dévêtir devant deux inconnus, Sidhe se contente pour le moment de s'agenouiller sur la paillasse en face de Viconia.
- (elfique) Ça a l'air pire que ce que c'est en réalité, la peau est plus écorchée qu'autre chose, seulement, il doit rester des petits morceaux, des petites aiguilles de cristal bleu un peu plus grosses qu'un cheveu à certains endroits car c'est encore douloureux... un peu. Il faudrait les retirer, chose que je ne suis pas capable de faire vu leur emplacement... et je suis vraiment très très gêné de vous demander de l'aide.

Il dit ce dernier aveu en gardant les yeux rivés au sol et ses joues prennent une coloration un peu plus bleutée, la manière des elfes des glaces de démontrer leur gêne intérieure. Il se résigne à délacer sa tunique d'une main un peu nerveuse, laissant entrevoir des marques bleutées semblables à celles de son visage sur son torse, puis se tourne pour faire découvrir son dos à la guérisseuse. Les blessures datent d'un bout de temps déjà, peut-être un jour ou deux. La peau bleue pâle de Sidhe semble avoir été lacérée à quelques reprises ou frappée violamment avec quelque chose de mince mais dur, portant sans doute des petites pointes. Certaines sont encore visible, plantées dans la chair de l'elfe et continuant à le faire saigner lentement, d'autres semblent plus enfoncées sous la peau, créant une légère bosse où la cicatrisation a commencée malgré tout.

La guérisseuse peut également remarquer une ancienne cicatrice sur le flanc droit de son patient, quatre longues lacérations faites par des griffes puissantes, une blessure presque mortelle faite par un animal très gros et très fort. Sidhe semble avoir pourtant bien survécut à ça et les plaies semblent avoir été admirablement bien recousues car elles ne sont presque pas perceptibles au premier regard.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-17 06:24
(Hors jeu : Héhéhé… Sidhe a un peu plus de maîtrise sur lui qu’Astrid qui a quitté le temple outré par la vision de la statue et qui refuse de se faire « tripoter » par des étrangers… )
Elrael semble percevoir le doute et la perplexité de l’archer à se faire soigner. Lorsqu’il lui jette un regard presque interrogateur, il lui sourit et hoche silencieusement de la tête en clignant des yeux. L’armure de l’elfe des glace semble intriguer le guerrier qui ne la quitte du regard que lorsqu’elle rejoint la paillasse.
Viconia cherche à rassurer Sidhe qui se dévêt devant elle, et à le mettre à l’aise en lui répondant :
- (elfique) Ne soyez pas gêné, Archer Sidhe, mon rôle est d’aider ceux qui en éprouvent le besoin, je vais faire de mon mieux, n’ayez crainte et détendez-vous
Les deux drows se regardent en silence lorsque Sidhe leur découvre son dos et expose ses plaies. Elrael repose alors son regard sur l’armure et secoue la tête doucement, précisant silencieusement à Viconia qu’ils sont tous deux d’accord sur le fait que l’archer a du endurer ces blessures alors qu’il ne portait pas sa protection étonnante.
La prêtresse s’approche alors doucement de Sidhe et se baisse, passant sa main à une pouce de la peau de l’elfe des glaces, sans le toucher pour évaluer la profondeur et l’ampleur de sa blessure. Après quelques instants de silence, elle va ouvrir un placard et en sort une boité métallique qu’elle ouvre pour récupérer une fine pince avant de revenir vers Sidhe et de déclarer :
- (elfique) Cela va peut-être être un peu douloureux, et je m’en excuse par avance…
Viconia, ôte alors, une à une les épines encore plantées dans la peau, les déposant dans un récipient plat. Elle agit avec précision et douceur, prenant maintes précautions pour ne pas éveiller de douleur chez son patient. L’heure n’est pas aux questions pour le moment, mais la prêtresse se demande bien, comment l’elfe a pu récolter de telles blessures. Elle termine de retirer les pointes encore saillantes et reste un moment perplexe sur ce qu’il faut faire pour celles qui sont encore sous la peau. Elle examine avant de prendre sa décision si des traces d’infections son visibles, cherchant si autour de ce qui a commencé à se cicatrisé, une couleur bleutée un peu plus intense serait visible.
La couleur du sang de Sidhe la perturbe un peu et la prêtresse préfère s’en remettre à la décision de sa déesse. Elle se lève, essuyant ses mains tachées par le sang bleuté de l’archer sur un linge propre et lui déclare :
- (elfique) Je vais terminer par un soin approprié…
Elle se tient debout à coté de Sidhe et prend son pendentif sacré dans sa main gauche tout en fermant les yeux, pose sa main droite sur les blessures de l’elfe des glaces et commence à psalmodier des paroles sacrées. Une douce fraîcheur irradie de sa main, une sensation de bien être se répand le long de la colonne vertébrale de l’archer. Les plaies encore sanguinolentes se referment d’elles même, tandis que toutes celles infectées expulses toutes seules, les corps étrangers à l’origine du mal. Bientôt, Sidhe n’a plus de blessures visibles. Seules quelques épines profondément enfoncées, mais ayant trouvé une place presque naturelle sont toujours en place.
La prêtresse termine en passant un linge humide sur le dos de l’elfe des glaces pour lui nettoyer le sang et s’assied près de lui, en lui souriant une fois son office terminé. Elle lui déclare :
- (elfique) La bonté de la Vierge Noire a terminé son petit miracle, commence t-elle avec un léger clin d’œil, plus destiné à mettre Sidhe à l’aise qu’à autre chose, Comment vous sentez-vous à présent ?
Viconia, ne peut s’empêcher d’ajouter en indiquant du menton les longues cicatrices zébrant le flan de l’elfe :
- (elfique) Le guérisseur qui vous a soigné a fait un très bon travail…


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-17 11:22
(Hors jeu: mais est-ce de la maîtrise ou une plus grande ouverture d'esprit tout simplement? À vous de juger)

Le jeune elfe tente de rester le plus possible immobile pour ne pas nuire à Viconia. Se faire retirer les petites aiguilles unes à unes est douloureux, mais pas autant que les coups les ayant amenées là. Il ferme les yeux et respire lentement, son abondante chevelure blanche passée sur son épaule gauche, tout en se répétant que la délicate opération serait terminée sous peu.

Viconia se relève et Sidhe pense qu'elle en a terminé mais elle les paroles qu'elle rajoute lui indique qu'elle n'a pas encore finit et l'archer se demande ce qu'elle entend par: soin approprié. Les lentes psalmodies qu'elle entame méritent un regard emplit de curiosité de la part de l'elfe des glaces, qui se demande encore plus ce qu'elle est en train de faire. Il s'y connaissait un peu en médecine et avait souvent eu les soins d'un guérisseur mais jamais il n'avait vu ou entendu quelque chose de semblable.

Viconia se rasseoit près de lui, parlant des bonté de la "Vierge Noire", lui demandant comment il se sent, et Sidhe ne peut s'empêcher de passer une main par-dessus son épaule pour toucher son dos du bout des doigts. Son étonnement de ne plus rien sentir de ses blessures n'est nullement camouflé.
- (elfique) Je me sens bien comme jamais!

Alors qu'il allait questionner sur le procédé qu'elle a utilisé, la prêtresse fait la remarque de ses anciennes marques, sur lesquelles il pose sa main, honteux qu'elles aient été remarquées. L'elfe des glaces s'empresse de repasser sa tunique, même si elle est souillée de sang, et de la rattacher. Normalement les guérisseurs étaient suffisamment polis pour ne pas relever ce genre de petits défauts ou même d'en parler. Sidhe se sentait embarassé de répondre mais cette femme voudait sans doute savoir ce qui s'était passé...

- (elfique) Ma patrouille avait été décimée par des Aunatums et il ne restait que deux guerriers et moi... nous tentions de rejoindre l'autre poste pour en faire le rapport à la patrouille qui y résidait. Nous avons été attaqués par un Coural affamé, les autres ont trouvé la mort sous ses griffes et crocs et moi j'avais récolté un coup de griffes qui m'a fait perdre toute notion de ce qui m'entourait. Quand je me suis réveillé, plusieurs jours avaient déjà passés et j'étais dans un état assez lamentable mais toujours vivant. Le guérisseur ne m'aurait pas soigné davantage si je n'avais pas reprit conscience mais j'ai gagné mon droit à vivre et sous l'ordre d'Astrid il m'a prodigué ses meilleurs soins, le genre d'égard que quelqu'un comme moi mérite rarement.

Les marques paraissaient toujours mais c'était peu cher payé pour être encore parfaitement libre de ses mouvements, après une longue convalescence, il avait pu à nouveau parcourir les plaines blanches avec sa nouvelle patrouille et prouver à leur dirigeant qu'il avait bien fait de lui sauver la vie.

Sidhe laisse ces événements de côté pour revenir à Viconia. Elle n'est pas comme les autres femmes qu'il a eu le malheur de croiser: son visage est beaucoup plus avenant et doux, de même que ses manières et, même si elle est étrangement parée, elle est tout de même assez jolie. Tout ça n'explique pas le fait que ses blessures aient ainsi disparues.
- (elfique) J'aimerais me permettre une question... Comment avez vous fait pour... faire tout disparaître comme ça; sans cicatrices, sans douleur, comme si rien ne s'était passé?

De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-18 04:36
- (elfique) Je me sens bien comme jamais !
Viconia affiche à la réponse du jeune elfe un sourire de satisfaction. Elle a bien fait son travail dans ce cas. Soulager la douleur était toujours sa priorité, elle n’aimait pas voir ses semblables souffrir et cet elfe des glaces se montrait très fort face à la souffrance.
La prêtresse s’aperçoit que sa question met l’archer mal à l’aise. Elle va pour lui indiquer de l’oublier, que ce n’est pas grave, mais le jeune guerrier, lui répond. Elle l’écoute attentivement, se questionnant silencieusement, en même temps qu’Elrael sur ce que peuvent bien être des Aunatums et un Coural. Les derniers mots que Sidhe prononce, font froncer l’elfe des sourcils. Il y a avait donc des différences, dans son monde, des différences entre les êtres, si fortes, que l’on pourrait laisser mourir un être sans tenter de le sauver ? Cela va à l’encontre des convictions des deux drows présents et se gardent de faire la moindre observation sur cet état de faits.
Viconia et Elrael, meurent tous deux de poser la questions qui leur brûle les lèvres, à savoir comment les lacérations laissant ces épines étranges ont pu arriver sur le dos du jeune homme. Constatant que sa questions précédante a semble t-il mis le jeune archer dans l’embarras, Viconia s’abstient. Si d’anciens souvenirs étaient douloureux, ceux-ci n’avaient peut être pas vu assez de temps passer pour qu’il puisse en parler sans gène.
C’est Sidhe qui rompt le silence qui s’installait et qui sort les deux elfes plongés dans leurs pensées respectives :
- (elfique) J'aimerais me permettre une question... Comment avez vous fait pour... faire tout disparaître comme ça; sans cicatrices, sans douleur, comme si rien ne s'était passé?
Cette questions à la fois pleine de candeur et de sincérité, semble surprendre la prêtresse.
– (elfique) Comment j’ai … ?
Viconia sourit doucement à Sidhe, saisi son symbole religieux, pendant autour de son cou et le présente dans le creux de sa main à l’archer. Il s’agit d’un disque de bois gravé. La silhouette d’une femme dansant, portant des bois de cerfs sur la tête y est incrustée avec précision et finesse.
La prêtresse tente alors d’expliquer au jeune elfe :
- (elfique) Nous vénérons la Vierge Noire. Elle est notre déesse. J’ai voué ma vie à la servir et à répandre sa bonne parole, tout en prêchant ses préceptes de vie. En échange de ma foi, de mes dévotions, La Vierge Noire m’octroie parfois la possibilité d’accomplir des miracles par l’extension de sa puissance divine. Aujourd’hui, elle m’a permis de refermer vos blessures et d’atténuer votre douleur. Demain, peut être me permettra t’elle d’entrevoir l’avenir ou de soigner une maladie…
Viconia scrute un instant la réaction de Sidhe avant de poursuivre :
- (elfique) Ce n’est pas moi qui vous ai soigné. Ma main a simplement retiré les corps étrangers qui vous blessaient, mais c’est la Vierge Noire qui posé la sienne sur vous pour refermer vos plaies… Les dieux sont parfois difficiles à comprendre et à cerner. Ils accomplissent des miracles et peuvent aussi bien rester muets à nos prières pendant de longues périodes, sans que l’on ai une seule explication. Seule la foi permet de passer ces moments sans doutes.
La prêtresse a parlé avec une voix douce et calme, par laquelle transpirait sa croyance et sa conviction. Son visage s’est éclairé et ses yeux se sont allumé d’une lueur étrange lorsqu’elle parlait de sa déesse. Elle croit en ce qu’elle vient de dire à Sidhe, elle y croit de tout son coeur. Sa croyance, semble être le phare de sa vie.
Elrael a écoute Viconia, en hochant parfois de la tête. Une fois le long discours de la prêtresse terminé, il décroise les bras et propose à Sidhe :
- (elfique) Si tu as d’autres questions, nous y répondrons en partageant une petite collation, qu’en dis-tu ?


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-18 10:17
La surprise que Viconia affiche face à sa question donne l'impression à Sidhe qu'il vient de faire une bêtise. Les évidences de se monde étaient des inconnues du sien et ses multiples question devaient avoir l'air bien insignifiantes à leurs yeux. Pourtant, Lafeyna ne se moque pas de lui ni n'est fâchée de sa question; elle lui sourit d'une manière très douce et ses yeux violines semblent aussi curieux que ceux de Sidhe.

Elle tend sa main, avec dans sa paume le pendant qu'elle porte, un disque étrange que le jeune elfe regarde avec intérêt, sans oser le toucher, même si l'envie est grande de satisfaire pleinement sa curiosité et de le détailler dans tous les sens.

Le fait que cette divinité soit féminine n'est pour Sidhe aucune surprise car les femmes ne sont elles pas l'incarnation du pouvoir absolu, les seuls êtres dignes d'êtres adorés et vénérés? De plus, il ne semblait pas y avoir de prêtres masculins... ce serait un privilège uniquement octroyé aus femmes, un autre moyen d'asseoir leur emprise sur les autres. Dans leur monde dénué de croyances, les femmes dirigeaient parce qu'elles étaient supérieures aux hommes. Ici, où les différences semblaient un peu moins grandes, les croyances religieuses devaient servir à leur conserver ce statut... pourtant...

Pourtant, Sidhe regarde Viconia à nouveau: cette jolie et délicate femme elfe semblait si douce, calme, compréhensive et gentille qu'il lui semblait impossible qu'elle exerce le genre de pouvoir cruel auquel il était habitué. Elle était une Lafeyna, une guérisseuse qui apportait ses bienfaits aux blessés, sa main était celle de sa déesse... et non pas une main capable de semer la souffrance à qui osait se montrer plus rébarbatif. Astrid avait essayé de lui expliquer pourtant, que ce n'était pas toutes les femmes qui étaient comme ça, que plus elles étaient élevées dans les sphères du pouvoir, plus elles dédaignaient la cruauté. Pour un Vilauryn comme lui, c'était quelque chose d'impossible à croire et quelque chose qu'il ne verrait jamais de toute façon.

Elrael interrompt ses pensés qui allaient trop loin de toute manière et Sidhe répond à son offre par un petit sourire. Il lui avait dit tout à l'heure qu'il mourrait de faim, c'est encore le cas en ce moment. Après s'être incliné devant Viconia avec reconnaissance, l'archer se relève pour remettre son armure, repasser son sac de voyage en bandouillère, puis sa cape et enfin reprendre son arc long entre ses mains.
- (elfique) J'aurais tellement de questions, tout ici est complètement différent de ce que je connais... et plus beau aussi...
Sans le vouloir son regard se pose sur Viconia avant de retourner à Elrael.
- (elfique) Je sais que je dois apprendre un peu par moi-même également, je vais essayer de ne pas être trop ennuyant avec mes interrogations.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-19 10:38
- (elfique) J'aurais tellement de questions, tout ici est complètement différent de ce que je connais... et plus beau aussi... Je sais que je dois apprendre un peu par moi-même également, je vais essayer de ne pas être trop ennuyant avec mes interrogations.
Viconia sourit poliment à Sidhe et lui répond :
- (elfique) N’ayez craintes, messire, la découverte des différences est la bonne voie pour la tolérance. Vous ne nous avez nullement ennuyé avec vos questions, si vous en avez d’autres au sujet de ce temple et de ses occupantes, revenez me voir et j’y répondrais avec plaisir. Que la Vierge Noire veille sur vous. Conclue t-elle en s’inclinant légèrement.
Elrael reconduit Sidhe jusqu’à l’extérieur du temple en appuyant les dires de la prêtresse :
- (elfique) Tu sais, si tu as des questions, nous en avons aussi beaucoup à te poser… nous aussi sommes intrigué par tes.. différences.
Il place sa main sur l’épaule du jeune archer de façon amicale et lui sourit en déclarant :
- (elfique) Allez, viens, la curiosité et la soif de savoir ne doit pas être prétexte à nous laisser mourir de faim !
C’est avec un léger sourire aux lèvres, que le drow ramène Sidhe jusqu’à son humble cabane. Il sort une corbeille de fruits et invite Sidhe à se servir autant qu’il le souhaitera. Le repas est constitué de fruits à noyaux : abricots, pèches, cerises, ainsi que de fraises des bois. Le tout est arrosé d’un jus de groseille rehaussé d’une pointe de miel pour en atténuer l’acidité.
Tout en se goinfrant des fruits récoltés dans la journée, Elrael, répond aux questions que voudrait lui poser Sidhe et lui pose des questions sur ce que peut bien être un Coural. Au bout d’un moment, Elrael reste silencieux et semble plongé dans ses pensées en fixant malgré lui le visage de Sidhe. Il prend la parole enfin et se décide à lui faire partager ce qui le préoccupe :
- (elfique) Athuld est une ville dirigée par les femmes. Les hommes n’ont pas le droit d’y porter d’armes… Je me demandais si…
Elrael se fait soudain hésitant, il a peur de vexer son interlocuteur qu’il connaît si peu, malgré le fait qu’il lui soit si sympathique. Il déglutit et poursuit, en prenant des précautions pour ne pas blesser l’archer :
- (elfique) Si mes propos te paraissent déplacés, je m’en excuse platement à l’avance, mais vois-tu… deux hommes ont peu de chances de pénétrer dans la cité en conservant tous leurs moyens… Les traits de ton visage sont si… fins et je me demandais si… si cela te dérangerai de te faire passer pour ma maîtresse, pour une femme…

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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-19 12:30
Sidhe suit Elrael en dehors du temple, se promettant d'y retourner pour demander davantage d'explications à Viconia à propos de leur déesse et de leurs pratiques qui l'intriguent tant. Il y avait longtemps qu'il n'avait pas démontré autant de curiosité et que, pour une fois, personne n'avait de réserves à la satisfaire. Ce monde le fascinait au plus haut point, de même que ses habitants qui semblaient beaucoup moins sévères que les elfes des glaces. Il ne lui manquait que son ami le plus précieux avec qui partager tout ça...

L'aveu d'Elrael que la même curiosité est présente envers lui le gêne un peu, lui qui n'est pas habitué à avoir de l'attention mais Sidhe comprend qu'il doit avoir l'air carrément bizarre pour eux et que ses manières ne doivent pas être facilement comprises.

Le repas que lui offre l'elfe noir est léger mais délicieux et l'archer ne rechigne pas devant de la nourriture fraîche après les jours à piger dans ses rations de nourriture séchée qu'il a passés. Il essaie d'expliquer à Elrael ce qu'est un Coural, soit un animal à six pattes affublées de griffes , à l'épaisse fourrure blanche et qui, lorsque juché sur ses pattes postérieures, peut atteindre jusqu'à 5 mètres de haut. Il trouve sa description bien sommaire mais n'ayant pas de points de comparaison avec les animaux pouvant exister ici l'explication lui est difficile. Il pose ensuite d'autres questions à Elrael sur leur mode de vie sans trop entrer dans les détails.

Le silence se fait, à court de sujets pour l'instant et Elrael semble préoccupé. Par le regard appuyé qu'il pose sur lui, Sidhe se doute que l'elfe noir pense à Astrid et il joint les mains sur la table en face de lui dans l'attente qu'il lui fasse par de ses inquiétudes. Il semble affreusement mal à l'aise, pourtant il ne devrait pas car Sidhe est habitué depuis toujours de recevoir des paroles blessantes, dures et sans détour; l'attention qu'Elrael met dans le choix de ses paroles le touche beaucoup.

Il ne s'attendait pas à une demande de la sorte et l'archer reste un long moment abasourdi, se répétant les paroles dans sa tête. Serrant nerveusement ses doigts ensemble, Sidhe prend le temps de bien réfléchir, pesant le pour et le contre de ce genre de mascarade.

- (elfique) Je ne suis pas... froissé. Mes traits ont toujours porté à confusion mais je n'y peut rien, je suis comme ça c'est tout... bien que ça m'ait attiré beaucoup d'ennuis par moments. Une Shelpat a déjà voulu me défigurer parce que je ressemblais trop à une femme. Je ne cache pas que l'idée de jouer ce rôle ne me plaît pas mais tu amènes de bonnes raisons. Je suis prêt à faire n'importe quoi pour retrouver Astrid et si tu crois que je serai capable de jouer une femme crédible, je le ferai.

Le regard ambré de Sidhe se fait déterminé suite à cette acceptation. Ça serait une situation embarassante certes mais avec un peu de préparation il jouerait le jeu tout en pouvant conserver ses armes ainsi que celles d'Elrael et sans doute que leur recherche d'Astrid en serait facilitée... mais il n'osait même pas penser à la réaction qu'aurait le sorcier de guerre s'il voyait ou apprenait ça.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-23 11:23
Elrael semble plutôt impressionné par la description faite du Coural par Sidhe. Il ne cache pas sa curiosité vis à vis des créatures du monde de l’elfe des glaces.
Lorsqu’enfin Elrael se décide à poser sa question à l’archer, la nervosité de ce dernier ne passe pas inaperçue aux yeux du drow. Il écoute la réponse de Sidhe avec un soulagement non masqué et le remercie par un sourire. Le silence s’installe une fois de plus et au bout d’un long moment, Elrael se lève et sort une carte qu’il étale sur la table. Du doigt, il montre au jeune archer l’emplacement des Trois Chutes, puis celui de la ville aux Manticores.
– (elfique) Si jamais nous sommes séparés, il faudra que tu suives la direction de l’ouest, là où le soleil se couche pour revenir ici.
Elrael donne encore quelques précision à l’elfe sur les femmes de la ville, vénérant une déesse guerrière. Lui expliquant qu’elles portent souvent des pantalons et savent très bien manier la lame métallique. Il met également Sidhe en garde contre leurs montures, ces créatures pourvues d’ailes membraneuses, de dents et de griffes redoutables, mais surtout d’une queue pouvant propulser des dards dont le poison est mortel à distance..
La nuit est déjà bien avancée lorsque Elrael propose à Sidhe de prendre un peu de repos en attendant le lendemain matin. Il lui précise avec un clin d’œil malicieux qu’avec un peu de chances, ils seront partis avant que Sandryma ne les fasse mander. Elrael ferme dont par de lourdes tentures les ouvertures de la cabane et va s’allonger sur un coin de la paillasse, invitant Sidhe à en faire de même.
((je pars du principe que Sidhe accepte de prendre un peu de repos, la chaleur aidant ))
Peu avant le lever du soleil, le guerrier drow s’éveille en silence et prépare les affaires dans des sacs pour leur expédition. Puis, une fois que tout est prêt, il réveille doucement l’archer et lui présente un peu de pain et de fromage en lui souhaitant le bonjour :
- (elfique) As-tu bien dormi mon frère ? Tiens, mange un morceau, la route va être longue…
Enfin, lorsqu’ils sont prêts, le drow enfile sa cape sombre et se couvre le visage pour protéger ses yeux sensibles à la lumière et sort de la cabane, son équipement sur son dos. Là-bas près du centre du village, Anylu, Erwann et Sandoval semblent attendre quelque chose. C’est tout naturellement que Elrael se dirige vers eux pour les informer de leur départ.
(Hors jeu : Je te propose de poursuivre dans la discussion « Au secours d’Astrid »)



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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-23 12:12
La carte montrée par Elrael intrigue beaucoup Sidhe qui la détaille avec curiosité et intérêt et il essaie de noter quelques repères, au cas où il se retrouverait tout seul. Heureusement, l'indication du chemin à suivre advenant de cas facilite la tâche à l'archer.

Il écoute ensuite les précisions sur les dirigeantes d'Athlud, en essayant de s'en faire une idée un peu plus précise. Il n'a pas très envie de se baser sur le modèle féminin qu'il connaît pour jouer le rôle, même si d'après ce qu'il peut déduire des paroles d'Elrael, ce genre d'attitude coulerait très bien avec celle des femmes d'Athlud.

La proposition de prendre du repos est bienvenue par Sidhe qui se sent exténué par ce changement de climat et d'entourage et tout ce qu'il a essayé de compendre en peu de temps. Il s'endort paisiblement, les genoux repliés contre lui.

Son réveil lui est difficile, il aurait bien dormi quelques heures supplémentaires mais sitôt qu'il se rappelle la raison de ce réveil matinal, Sidhe s'étire et se lève. Il enfile son armure et ajuste le poids de son équipement avant de rassembler ses cheveux emmêlés et de les soumettre à un coup de peigne pigé dans son sac puis de les attacher en une tresse lâche arrêtant à sa taille. Il suit l'indication d'Elrael de manger un peu puis est prêt à suivre l'elfe noir, sans omettre d'imiter le geste de ce dernier et de rabattre le capuchon de sa cape sur sa tête. Aussitôt à l'extérieur il comprend toute l'utilité de ce geste et suit Elrael malgré le demi-aveuglement que lui procure la lumière ambiante.

(je me dirige vers la discussion indiquée)