Forêt d'Antinéor
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Dans cette grande forêt obscure et inquiétante vivent de nombreux de peuples (humains, nains, elfes, orques, gnomes, hobbits...) Certains ont fondé des villes, d'autres se sont enterrés sous terre, et les derniers sont allés vivre dans les arbres.
 
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 2004-LA MALÉDICTION DES BRENOUILLES

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MortCroc

MortCroc


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2004-LA MALÉDICTION DES BRENOUILLES Empty
MessageSujet: 2004-LA MALÉDICTION DES BRENOUILLES   2004-LA MALÉDICTION DES BRENOUILLES Icon_minitime17/01/09, 01:39 pm

De : Maître du jeu (Message d'origine)
Envoyé : 2004-07-07 11:35
Les retrouvailles les yeux dans les yeux passées, Hermangarde et Shalandar reprennent la route du Comté de Brenouilles. C’est à la fin de la journée que les tours du château du Comte se dessinent derrière les arbres. Des tours hautes et effilées qui paraissent toucher le ciel et déchirer les nuages. La pierre dont est construite la forteresse est grise et recouverte par endroits de mousses et de lierre, témoignant ainsi que son âge bien plus avancé que celui de la ville de Salnium.
Les deux mages pénètrent dans le bourg sans être arrêté par les gardes qui arpentent les rues de terre battue. Les habitants, généralement pauvrement vêtus, dévisagent les nouveaux venus comme s’ils n’avaient pas l’habitude de voir des voyageurs ou des nouvelles têtes.
Shalandar remarque une seule enseigne faisant office de taverne et d’auberge, ainsi qu’un cordonnier, un forgeron, et quelques boutiques disposant du strict minimum en denrées pour vivre.
Au centre du bourg, un échafaud est monté et au bout de la corde pend le cadavre d’un homme qui a du être exposé ici depuis déjà une bonne semaine répandant une odeur putride et nauséabonde partout autour de lui. Il a les deux mains tranchées. Les gens passent autour de cet potence, sans y prêter attention.
Un garde mal rasé et crasseux arrête les deux mages qui se présentent aux portes du château, les toisant du regard de la tête aux pieds, s’attardant sur Hermangarde un peu plus que sur Shalandar. Il déclare après avoir craché une chique brune et liquide :
- C’est qui et c’est pour quoi ?





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Message 2 sur 17 dans la discussion


De : tzarwolf
Envoyé : 2004-07-07 19:27
Shalandar, lui lorsqu’il passe au niveau du pendu, se demande et demande qui est cet homme et le crime qu’il a commis à un passant. Il a pris le temps de mémoriser le plus possible la configuration des lieux pour prévenir une éventuelle fuite ou une poursuite, il observe les gens pour savoir si la terre est riche mais les impôts élevés ou si la terre est pauvre, il cherche à savoir, aussi, l’état d’esprit des gens abattu ou proche de la rébellion, enfin , en observant les gardes il tente de savoir s’il s’agit d’un comté policé ou non ?[…]


L’attitude du garde, du moins en apparence, le fait sortir de ses gongs, il toise le garde l’emprisonnant dans son regard avant de prendre la parole
- d’abord, je te prie de cesser de reluquer ma femme comme n’importe qu’elle catin de taverne (et l’on sent que ce n’est pas vraiment une prière), ensuite, court prévenir ton maître de l’arrivée du mage Shalandar si tu ne veux pas, plutôt lui annoncé la nouvelle de mon départ !!
il serre la main de sa femme en lui souriant une fois le faquin parti


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Message 3 sur 17 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-07-12 04:37
Des quelques observations que fait Shalandar sur la population, les conclusions tirées d’une manière certaine sont que les terres doivent être peu riches car il n’est pas possible de savoir si ce sont les impots qui sont élevés ou non. Les gens marchent généralement la tête basse et n’ont pas l’habitude de défier du regard. Certes, ils observent les nouveaux venus, mais dès qu’ils sentent qu’ils sont repérés, les yeux se détournent pour fixer le sol. Tous les hommes d’armes portent les armoiries du Comte : un écusson bleu roi sur lequel un faucon de couleur noire est placé en situation de vol les serres sorties.
Le visage du garde se décompose lorsque Shalandar s’annonce comme étant mage. Il tourne les talons sans plus de cérémonie et entre dans la forteresse. De longues minutes s’écoulent sans qu’il ne soit de retour, laissant Shalandar et Hermangarde sous les regards de la populace curieuse. La baronne serre également la main du nécromant en se penchant vers lui pour lui préciser :
- La gestion de ces terres est l’un des points de désaccord entre mon frère et le Comte de Brenouilles… je ne l’avais jamais vue par moi même et comprends mieux à présent les paroles rapportées par Guillaume.
Finalement, le cliquetis des armures se fait entendre et quatre gardes armés d’épées longues et portant des cotes de maille viennent accueillir les deux mages :
- Le Comte va vous recevoir Messire Shalandar… Veuillez nous suivre.
C’est donc lourdement escortés que Hermangarde et Shalandar pénètrent dans le château du Comte. Ils sont conduis par les quatre hommes d’armes dans la grande salle où sont données les audiences. Le Comte est déjà présent assis sur un fauteuil situé entre deux braseros éteints. Il fait signe à Shalandar de s’avancer :
- Approchez, Shalandar. Je suis heureux que vous aillez pu venir… Me ferez-vous les présentations ? demande t-il en regardant Hermangarde.


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Message 4 sur 17 dans la discussion


De : tzarwolf
Envoyé : 2004-07-12 06:48
Shalandar regarde ces pauvres gens et leur adresse un sourire chaleureux, ensuite il se penche vers sa femme, et lui dit à l’oreille, en profitant pour l’embrasser
–il est comme la majorité des nobles ma chérie et ton frère ferait bien de s’occuper de ses défauts avant de regarder ceux des autres

Shalandar s’avance à la suite de son escorte, s’incline devant le comte avant de dire, avec une pointe de fierté
– voici ma femme : Dame Hermangarde d’Angecourt


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-07-13 10:32
Le Comte de Brenouille fronce les sourcils en entendant le nom prononcé par Shalandar. Son regard devient un peu plus perçant alors qu’il déclare, joignant le geste à la parole :
- Soyez la bienvenue Dame D’Angecourt, c’est un ravissement pour moi de vous accueillir Baronne, mais qu’ouie-je ? Y aurait-il eu épousailles auxquelles je n’aurais point été convié ?
Hemangarde s’incline à son tour dans une courbette digne du respect précis de l’étiquette, baissant la tête et saluant le Comte, plus haut placé qu’elle dans la noblesse de ces terres.
- Non messire, point d’épousailles qui ne se soient déroulées sans votre présence… se permet de répondre Hermangarde
– Je vois… se contente de répondre le Comte avant de reporter son attention sur Shalandar et de lui demander, et si nous passions à notre affaire ?


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Message 6 sur 17 dans la discussion


De : tzarwolf
Envoyé : 2004-07-13 15:01
- tout d’abord pour éviter une éventuelle méprise Dame Hermangarde est ma femme de cœur plus que ma femme légale mais je suis, et je m’en excuse, prompt à des raccourcis audacieux que, je l’espère, vous me pardonnerez, mettez cela sur le compte de mon manque patent d’étiquette ! Ceci posé, je serai ravi, en effet, de passer à notre affaire mais j’imagine que vous souhaitez l’aborder dans un lieu plus discret et en présence, peut être, de témoins ou de membres de votre famille sélectionnés pour m’aider dans cette tâche.
Le mage, lâche la main d’Hermangarde et se prépare à suivre le comte ou a un coup fourré, il observe la salle pour voir s’il n’y aurait pas d « intrus » et se tient sur ses gardes, demeurant souriant .


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Message 7 sur 17 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-07-19 05:55
D’un geste de la main, le Comte signifie à Shalandar qu’il n’a que faire de ses explications sur sa situation matrimoniale, lui indiquant que là n’est pas sa préoccupation du moment. Il se lève de son fauteuil et ouvrant le bras, invite Shalandar à le suivre dans une pièce connexe à la grande salles des audiences. Hermangarde suit sans un mot les deux hommes dans une sorte de petit salon aux murs habillés d’épaisses tapisseries représentant des scènes de chasse. Un grand lustre pend au plafond au dessus du centre d’une table ovale autour de laquelle sont disposées six chaises. La pièce ne comporte pas de fenêtres ni d’ouvertures vers l’extérieur, hormis cette grande cheminée à la pierre noircie et à l’âtre froid et étreint.
Dans la pièce les attend le jeune frère du Comte, debout les mains placées dans son dos. Le jeune homme s’incline pour saluer Hermangarde sans dire un seul mot. Le Comte prend place à l’une des extrémités de la table et déclare en invitant Shalandar et son frère à s’asseoir :
- Umbertin, mon frère va assister à notre entretien. Tant que je n’aurais pas repris femme pour assurer une nouvelle descendance, il est le futur héritier de ces terres et est donc concerné au plus haut point. Je n’ai confiance en personne d’autre que lui.
Le Comte regarde Hermangarde s’installer aux cotés de Shalandar avec une étrange expression dans le regard, une expression qui semble dire « La place d’une femme n’est pas à cette table ». Au bout d’un court instant, il reporte son attention sur Shalandar, attendant qu’il prenne la parole.


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Message 8 sur 17 dans la discussion


De : tzarwolf
Envoyé : 2004-07-19 06:19
Comme il avait plus fait cette précision par politesse qu’autre chose, Shalandar ne s’offusque pas du geste du comte qui, après tout, n’est qu’un noble avec des mœurs et des habitudes de noble. Il le suit tranquillement et salut le frère, tirant une chaise pour que sa femme s’assoie à côté de lui, ensuite il prend place et répond au comte
- et bien je vous avais demandé de préparer le contrat qui nous liera ainsi que de collecter les informations dont j’aurais besoin pour détruire cette créature donc, je ne peux, que vous proposer une oreille attentive : quand attaque t’elle, qui a passé un contrat avec elle dans votre famille, type de victime, portée de ses attaques, depuis quand cela dure-t-il etc. bref je vous écoute


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Message 9 sur 17 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-07-21 10:45
Lorsque Shalandar parle de contrat, le Comte indique d’un signe à son frère de le sortir. L’homme en question pose sur la table un parchemin qu’il déroule pour que Shalandar puisse lire ce qui y est écrit :
« Nous, Victor, Comte de Brenouilles, donnons à Shalandar, magicien de son état, à effet immédiat et sans contre partie, la terre située au nord de la rivière nommée « Le prieuré », constituée de deux arpents de terre et d’une bâtisse de pierre, s’étendant de la rivière, rive gauche, jusqu’au chemin dit « la passe ».
Contre l’annihilation du fléau qui accable le Comté depuis des lustres sous la forme d’un spectre maléfique, Shalandar recevra la valeur de 1500 pièces d’or ».
En bas de la page, sont prévus les emplacements pour les signatures du Comte et de Shalandar, le Comte de Brenouilles s’empresse de déclarer :
- Si vous y voyez des modifications à apporter, c’est maintenant qu’il faut le dire, mon scribe les fera pendant que nous parlons. Je vais à présent répondre à vos questions. La créature en question vient réclamer son offrande tous les 6 jours, à la tombée de la nuit, soit dans 5 jours à présent. Je ne sais pas qui dans ma famille a passé un pacte avec ce monstre, ni à quand cela remonte, tout ce que je sais c’est qu’enfant j’entendais souvent mon père parler de cette malédiction et qu’aujourd’hui c’est à moi qu’elle pèse sur les épaules…
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MessageSujet: Re: 2004-LA MALÉDICTION DES BRENOUILLES   2004-LA MALÉDICTION DES BRENOUILLES Icon_minitime17/01/09, 01:40 pm

De : tzarwolf
Envoyé : 2004-07-22 03:29
Shalandar lit le contrat avec attention, il est assez court et précis mais ce peut être un défaut, il répond ensuite au comte:
- bien là vous avez omis le droit de libre passage et la prise en charge des travaux de rénovation ainsi que le fait que tout ce qui se trouve dedans le complexe est ma propriété, ceci dit tout me semble clair et parfaitement en adéquation avec mes souhaits ! Il tend le papier à Hermangarde, tu vois quelque chose à rajouter.
Ensuite il réfléchit aux explications du comte qui lui semble bien sommaires pour quelqu’un qui subit cette malédiction depuis toutes ces années alors, au choix, il est stupide et aveugle, il lui cache des choses, ou il aime qu’on lui sorte les vers du nez.
- Cher comte, je vais préciser mes questions sinon on n’en sortira pas : devez vous indiquer une cible ? Doit-elle être consentante ? Peut-il la refuser ? à quelle distance doit-elle se trouver lors du sacrifice ? Lorsque vous ou un de vos parents n’a pas cédé, jusqu’où est-il allé la chercher ? vous m’avez dit que d’autres avant moi ont tenté d’annihiler cette menace, où sont leur rapports ou où sont-ils ? Quels pouvoirs a-t-il utilisé en votre présence ? Et, bien sur, toute autre information que vous posséderiez !
Son regard perçant fixe le comte et son frère, attendant les réponse à ses interrogations et observant ses gestes pour voir s’ils ne trahiraient pas des pensées profondes. Lorsqu’une idée lui traverse la tête :
- votre comté est féal de Salnium ou vous êtes indépendant ? je suis désolé de poser cette question mais la magie étant réglementée dans cette ville vous ne devrez pas y faire référence dans le contrat si c’est le cas.


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Message 11 sur 17 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-07-26 04:51
Hermangarde saisi le parchemin et le relit silencieusement pendant que le Comte et Shalandar continuent leur discussion. Le Comte hoche de la tête lorsque Shalandar lui fait part de son oubli et lui répond :
- Je vais faire corriger notre entente pour ce qui est du droit de passage, et pour le montant des travaux de rénovation, mon architecte a estimé qu’il fallait la somme de 1500 pièces d’or pour la réflexion de la structure et cette somme est notée.
Hermangarde plisse légèrement la bouche à la lecture de l’écrit. Quelque chose semble la chiffonner. Elle repose le contrat sur la table et prend la parole :
- Pardonnez moi, si je ne suis pas informée de l’accord que vous avez passé verbalement, mais laissez moi exprimer ma surprise sur le fait que ces terres appartiendront sans contre partie à Shalandar. Je… je suis navrée de vous demander cela, mais ma curiosité nécessite d’être satisfaite pour bien cerner le sujet… Ces terres sont en récompense d’un service déjà rendu ?
Le regard du Comte se pose sur la baronne avec un dédain masqué avec difficulté, il semble se retenir de lancer une réplique du genre « que connaissent les femmes à ce genre d’affaire, votre place n’est pas à cette table ! ». Le Comte prend une profonde inspiration comme pour peser ses mots, tapotant nerveusement sur la table et répond à Hermangarde :
- Sachez, Damoiselle d’Angecourt, que je suis point regardant à montrer ma bonne volonté dans cette affaire et que cette proposition est la preuve, je l’espère de ma bonne volonté. A présent, si nous en revenions à notre sujet principal ?
Il porte son regard sur Shalandar afin d’avoir son assentiment avant de répondre à ses questions pendant que Hermangarde, affiche un visage impassible à la réponse donnée. Impassible, certes, mais ses doigts glissent à nouveau vers le parchemin pour qu’elle puisse le relire une nouvelle fois. Elle ne semble pas convaincue par la réponse qu’on vient de lui faire.


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Message 12 sur 17 dans la discussion


De : tzarwolf
Envoyé : 2004-07-29 07:41
Shalandar regarde sa femme en souriant, elle est vraiment digne de lui, pense-t-il, aucun détail ne lui échappe et le comte tourne un peu trop autour du pot et a une forte propension à biaiser.
– ce que dit Hermangarde n’est pas sans importance , en me donnant ce domaine, et si je l’accepte, je prends sur moi sur moi votre malédiction ? notez que je ne refuse pas à priori seulement je voudrais ne pas me retrouver devant le faite accomplit, en outre, il faut préciser que je devines propriétaire de plein droit et avec héritage sans quoi ces terres reviendraient à votre famille à ma mort. Pour ce qui est de l’éradication de ce mal, il me faut les réponses à mes questions car si j’avance dans le flou je ne pourrai que le repousser , pas l’anéantir ce qui est, il me semble, votre volonté.
Le mage ,même s’il n’en laisse rien paraître, est des plus suspicieux et observe la pièce pour une éventuelle échappatoire.


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Message 13 sur 17 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-08-22 13:44
Le Comte de Brenouilles masque très difficilement sa vexation d’avoir été percé à jour lorsque Shalandar lui demande si la malédiction se transmet avec les terres. Ses yeux semblent changer de couleur sous la colère, sa bouche se plisse et sa mâchoire se resserre. Il observe un long, très long moment de silence, retenant sa respiration puis, répondant comme s’il parlait sous la contrainte.
Son regard rivé dans celui de Shalandar, le nobliau déclare alors, gardant toute la prestance et l’air hautain qui est sien :
- Bien, je m’aperçois qu’il n’est pas question de vous avoir par la ruse, et j’aurais du être bien plus visé avant de me tenter à me mesure à vous sur le domaine de l’illumination. Je vais donc jouer franc jeu puisque vous me semblez être suffisamment perspicaces et éclairez et d’autant plus que vous me paraissez ne pas connaître la peur.

Le Comte resserre ses mains sur la table et les pose face contre le bois avant de continuer :
- Il y a de fortes chances que cette malédiction soit liée à la propriété de ces terres. Je n’en ai aucune certitude, mais tout porte à croire que ce fléau s’est abattu sur ma lignée avec l’acquisition de ces terrains. Si vous signez ce contrat, vous le ferez à présent en connaissance de cause. Je vais le faire modifier selon vos souhaits pour que ce lopin revienne à vos descendants… si vous êtes toujours intéressé bien entendu.

Les issues de la pièce sont au nombre de deux. La porte par laquelle ils sont entrés et une petite porte située au coin nord est de la pièce.
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MessageSujet: Re: 2004-LA MALÉDICTION DES BRENOUILLES   2004-LA MALÉDICTION DES BRENOUILLES Icon_minitime17/01/09, 01:40 pm

De : tzarwolf
Envoyé : 2004-08-31 11:17
Shalandar croise les doigts ,observant le comte avec son regard pénétrant et inflexible.
– je suis, voyez vous, disposé à prendre sur moi cette malédiction mais, et j’imagine que vous le comprendrez, cela présuppose certaines modifications : dans un premier temps nous gardons les bases, les terres sont mienne, le bâtiment est à moi et tout mon personnel à droit de libre passage, mon personnel ainsi que celui de ma descendance cela va de soit. En outre vous aurez à charge la reconstruction selon mes choix et directives, je vous accorde une clause limitative fiduciaire cela va de soit !
A aucun moment le nom de Dame Hermangarde ne doit apparaître ni celui de ses proches, uniquement MA descendance. Si cela ne vous libère pas, le contrat demeure valable et vous aurez la possibilité d’en appeler à mes services, je souhaiterais, enfin, que vous m’octroyez un lopin de terre arable ainsi que sa ferme , sous les mêmes conditions, jouxtant le domaine que vous me donnez.
J’en ai fini, n’oubliez pas de joindre toutes les notes que j’ai requises pour triompher de ce fléau.
Il se lève, prenant la main d’Hermangarde.
– j’attendrai hors de l’enceinte de votre château la réponse, venait seul ou avec votre frère ! ah oui, j’oubliais, que Marc soit gracié.

Résolument, il prend la direction de la sortie ne prenant pas la peine de rajouter qu’en cas d’entourloupette il s’en ira le laissant seul avec ses soucis et sa malédiction.


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Message 15 sur 17 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-09-06 14:50
Le Comte écoute les exigeances de Shalandar sans laisser paraitre aucune de ses émotions. Lorsque le dernier se lève, le noble se lève à son tour, et le salue poliment en précisant :
- Les modifications et les renseignements à apporter risquent de prendre un peu de temps. Puis-je me permettre de vous proposer mon hospitalité en attendant ? J'ai bien peur que la taverne de la ville ne soit pas des plus fréquentable pour des personnes de votre rang...



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Message 16 sur 17 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-09-15 07:22
Shalandar sourit :
- Je vais opter, tout de même pour la taverne, il faut que je prépare mes rituels, je vous souhaite une bonne journée.
Le comte ne fait pas de difficultés et ouvre le bras pour indiquer la sortie en soupirant :
- Comme vous le souhaitez...
Hermangarde emboîte le pas de Shalandar jusqu'à l'extérieur.

Au dehors, c'est la fin de la journée et les gens commencent à rentrer les échoppes en plein air pour la nuit. La taverne est là sur la place centrale. Un établissement médiocre à la devanture peu entretenue.
Shalandar, souriant, tenant la main de sa belle, se dirige vers la taverne.
- Il va falloir que tu travailles tes sorts offensifs, amour, car c'est une créature dangereuse, vraiment et, surtout, que tu me dises les capacités de cette arme si elle en a.
Hermangarde hoche de la tête et répond :
- Si j'étudie cette arme demain matin... je risque de ne pas être en état de combattre, mais je le ferai si tu me le demandes...
- Oui et tu dormiras après mon amour, je veillerai sur ton sommeil et de toute façon j'aime te voir dormir.

L’intérieur de la taverne est pauvre, sale, sombre. Quelques piliers de comptoir sont avachis sur le bois détrempé par la bière et le tenancier, mal rasé toise d'un oeil calculateur les deux nouveaux clients.
Shalandar se dirige vers le comptoir :
- Votre meilleure chambre, tenancier, je vous prie
Shalandar d'un rapide coup d'oeil jauge la personne présente pour savoir si un avertissement serait le bienvenu.

Les regards tout d'abord intrigués se chargent vite de lubricité lorsqu'ils rencontrent les formes de la baronne. L'aubergiste met un petit laps de temps à défaire ses yeux du visage d'Hermangarde pour le reporter sur celui de Shalandar et répondre avec une vois plutôt fluette qui ne sied pas à son physique :
- Tout de suite monseigneur... veuillez me suivre... vous prendrez un repas ?
- Oui un repas, en effet
D'un hochement de tête, le tenancier ouvre le chemin et emprunte un escalier de bois grinçant en déclarant :
- C'est gigot de mouton et haricots pour 1 po, sinon une soupe pour 2 pa
- Va pour votre gigot, dites monsieur ce n'a pas l'air d'être la grande forme ici
L'homme ouvre la première porte en arrivant en haut et déclare :
- Pas la grand' forme ? Ma foi, les affaires n'ont jamais bien marché par ici, y a pas beaucoup d'clients avec les taxes de droit de passage et les brigands sur les routes
- Ah ! C’est en effet des conditions forts mauvaises pour le commerce, vous connaissez, j'imagine les gens d'en bas?
- Heu oui…
- Dites leur, je vous prie de ne pas faire de bêtises qu'ils pourraient regretter. Je vous souhaite la bonne nuit tenancier
- Heu, oui, je leur dirais monseigneur... le repas sera prêt en bas d'ici une vintage de minutes...

L'intérieur de la chambre est pauvre, mais à peu près propre. Au moins, peut être auront-ils une chance de ne pas attraper de puces ou autres parasites cette nuit. Hermangarde dépose ses affaires et adresse un sourire à son compagnon, une étrange lueur dans le regard.
- Oui ma chérie que puis-je pour toi ? demande-t-il en repérant la lueur
La lueur passe sur son visage entier et un petit sourire moqueur naît sur ses lèvres alors qu'elle lui demande coquine :
- Tu ne peux pas t'en empêcher, n'est-ce pas ?
- De quoi? De t'aimer, de tancer les gens ? De mépriser un comte qui ne respecte rien ? J’aimerais madame la vagabonde que vous soyez plus claire sinon il y a fort à craindre que nous ayons à nous réconcilier sur ce lit à la qualité douteuse.
Cette fois-ci la jeune femme ne cache plus son amusement en lui répondant :
- De me protéger... du regard des autres... je saurais me défendre tu sais
- Toi tu es gentille, trop gentille, eux non, il faut être préventif parfois mais soit je te laisse faire comme tu le souhaites, tu aurais pu au moins faire semblant de mal le prendre
- Mais qui te dit que je ne suis pas vexée ? Lui demande t-elle en changeant son expression du tout au tout, fronçant les sourcils et plaçant ses poings sur ses hanches.
- Que d'abord tu joues trop mal la comédie, ensuite tu en fais pas cette tête lorsque tu es vexée, tu es plus boudeuse ou vol de vaisselle, oui je voudrais te dire, si tu le souhaites tu peux rentrer chez toi, la créature est très dangereuse et... enfin tu m'as compris je pense

Hermangarde fait un pas en avant et vient poser ses lèvres sur celles du mage en entourant son cou de ses bras et en déclarant :
- Hors de question, si tu risques ta vie, je suis à tes cotés et cela n'est pas négociable !
- C'est sur qu'avec toi dans mes bras j'ai soudain peu envie de négocier, tu veux quoi comme mariage? dit il en la serrant dans ses bras
- Comme mariage ?
Hermangarde réfléchit un instant et déclare :
- J'aurais tendance à ne vouloir qu'un mariage simple avec un diacre et rien que nous deux, mais ma famille risque de devenir la risée de la noblesse si la noce n'est pas célébrée comme le veulent les traditions...
- Donc il va nous falloir attendre car tout cela a un coût et je n'ai pas les moyens en ce moment (le ton n'exprime aucun doute quant a sa capacité à les obtenir)
Un sourire naît sur les lèvres d'Hermangarde, elle a confiance en Shalandar et en sa parole. Lentement, elle détache ses bras de son cou en poussant un léger soupir :
- Bon je vais étudier un peu mes sortilèges... que penses-tu de toute cette affaire ? Comprends-tu pourquoi le comte de Brenouilles est brouillé avec mon frère ?
- Franchement?
- Franchement.
- Tu as vu ce comté? Les gens sont pauvres, la justice n'existe pas, le comte est indigne de confiance, il a sacrifié ses gens à cette malédiction, tout cela ne doit pas beaucoup plaire à ton frère j'imagine, ni à toi d'ailleurs
- Ni à moi, je te le confirme. C'est un couard, un vilain qui n'a pas de cervelle qui plus est. Mais je dois garder cela pour moi, enfin tant que le moment ne sera pas venu. Jusqu'à contre ordre du roi Ergalt, il reste plus haut dans la noblesse que notre famille. Cela n'empêche en rien de tout faire pour le destituer, je te le concède.
- Tout cela me dépasse, amour, il a des circonstances atténuantes tout de même.
- Ah oui ? Tu crois que l'on peut trouver des circonstances atténuantes au fait qu'il sacrifie des vies par simple cupidité ? Car tu ne vas pas me faire croire que cela est autre que de la cupidité... pourquoi n'a t-il pas fait appel aux temples et à la guilde de magie de Salnium ?
- Tu es trop manichéenne, amour, tout n'est pas blanc ou pas noir, on dirait ton frère qui parle, ton frère qui fait n'importe quoi et dont la fatuité est exerçable
Le regard d'Hermangarde se fait fier :
- Ne me compare pas à mon frère s'il te plait... franchement, toi que ferais-tu à la place de ce Comte ? Tu as vu comme il a tenté de te duper et ce sans le moindre scrupule ?
Il sourit
- Tu veux vraiment cette réponse?
- Oui, bien entendu, j'aimerais beaucoup savoir ce que tu ferais à sa place.
- Je contrôlerai cette créature et je la dominerai
Une légère moue apparaît sur le visage d'Hermangarde, une moue qui se transforme vite en un léger sourire alors qu'elle rétorque :
- Eh, bien qu'attendons nous pour nous mettre au travail ?!
En se penchant et en sortant son livre de sorts de son havresac, elle demande innocemment :
- Tu aimerais prendre la tête de ce Comté ?
- Le monde mon amour, pas ce comté, il se penche vers elle, pourquoi crois tu que j'ai demandé des terres, il y aura, ici, bientôt, une révolution et nous serons comtes
La magicienne marque un temps d'arrêt dans ses gestes, elle semble retenir son souffle. Lorsqu'elle se retourne vers lui, son visage exprime un respect profond, et même... du désir :
- Je le sentais... menons ensemble à bien ton ascension alors mon ange
Il l'aide à se relever, commençant à la caresser, il souffle:
- Le temps n'est pas à l'étude mon amour

[…]

Peu après, Shalandar, se lève
- Bon amour, il nous manger et réviser nos sorts.
Hermangarde se lève également, et se redonne une tenue correcte :
- Tu as raison, descendons manger et prendre quelques informations auprès de la faune locale
- Evite les oeillades sinon ça pas être possible.
Il prend sa main et se dirige vers la salle en fermant la porte derrière eux
La salle est un peu plus animée que lorsqu'ils sont arrivés. Les tables sont occupées par des groupes de paysans, artisans et commerçants venus prendre leur repas du soir, boire une pinte ou taper un carton.
L'aubergiste fait signe aux deux mages leur indiquant une table située un peu à l'écart :
- Monseigneur ! Je vais vous apporter votre repas ! Un peu de vin ?
- Oui pourquoi pas, je voudrais, si vous avez le temps, que vous restiez un instant avec nous lorsque cela sera possible
- Bien monseigneur...

Hermangarde s'installe dos à la salle pour laisser à Shalandar tout le loisir d'observer les clients qui débattent et pestent lorsqu'ils perdent la main. Bientôt deux assiettes fumantes de viande et légumes sont apportées aux deux mages. Deux assiettes suivies du regard par quelques visages envieux ou affamés.
Il se penche vers elle :
- Tu as beaucoup d'argent?
Hermangarde se penche aussi et lui répond :
- Au moins assez pour une trentaine de repas comme les notre.
- Et tu te sens d'offrir un plat au nécessiteux
- Bien sur mon chéri... tiens, fais-en ce que tu en veux.
Elle glisse discrètement sous la table sa bourse de cuir contenant vingt pièces d'or
- Non amour c'est à toi de le faire, c'est toi al grande dame, on en peut s'attribuer les mérites d'autrui
Elle reprend sa main, adressant un sourire poli à Shalandar et lui répond :
- Soit. Mais ne t'énerve pas à cause des regards dans ce cas, termine t-elle avec un clin d'oeil malicieux.
Elle se lève et va voir l'aubergiste, lui glisse quelques mots et revient s'asseoir à sa place. L'annonce du tenancier ne tarde pas à venir :
- Une âme généreuse offre viande et légumes ce soir à qui le demandera ! Il suffit de venir me voir !
Le silence se fait dans la salle, les clients semblant surpris par cette annonce. Puis un, deux, trois et bientôt une dizaine de personnes de lèvent pour se rendre au comptoir. Sereine, Hermangarde ne se retourne même pas et commence son assiette.
Shalandar lui sourit
- C'est bien d'avoir une femme riche.

De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-09-20 05:24
C'est bientôt pratiquement toute la salle de l'auberge qui se dirige vers le comptoir pour commander un repas copieux. L'aubergiste semble plus que ravi, les affaires n'ont jamais été aussi bonnes.
Quelques minutes se passent et la porte de l'établissement s'ouvre laissant entrer une femme accompagnée de plusieurs enfants, sales et maigres. L'un des clients a été prévenir sa famille pour qu'elle profite de cette belle aubaine.

Le visage d'Hermangarde se décompose légèrement alors qu'elle soupire :
- J'ai bien peur que ce ne soit pas quelques pièces d'or qu'il faille à cette contrée...

Bientôt les assiettes pleines sont vidées avec rapidité, et l'aubergiste s'approche de la table de Shalandar et Hermandar en s'essuyant les mains sur son tablier. Il leur demande :
- Nobles Seigneurs, ces bonnes gens souhaiteraient connaître le nom de leurs bienfaiteurs... et moi aussi.
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