2004-AU SECOURS D'ASTRID

AU SECOURS DASTRID

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Message 1 sur 237 dans la discussion


De : Maître du jeu (Message d'origine)
Envoyé : 2004-02-23 11:20
Elrael rejoint rapidement Anylu, Erwann et Sandoval. Il est suivi de près par Sidhe (enfin je suppose).
Après les salutations de coutume, le guerrier informe ses amis que Sidhe et lui partent pour Athuld dans les minutes qui suivent. Erwann leur fait part de leur intention de les accompagner ce qui semble surprendre le drow qui lance un regard plutôt désapprobateur et protecteur en direction de la magicienne. Pourtant, il ne dit mot. La sympathie inspirée par Astrid ne lui est pas unique d’après ce qu’il en déduit.
Elrael se contente donc de hocher de la tête en jetant un coup d’œil inquiet en direction du temple et en précisant :
- (elfique) Bien, hâtons nous de partir, dans ce cas et profitons de la fraîcheur de la matinée, car je crains que la journée ne soit chaude…
Le guerrier drow ouvre donc la marche en direction de l’est. Ses pas sont souples et aussi silencieux que possible. Il guide donc la petite troupe dans la profondeur de la forêt dense et verdoyante.
(Hors jeu : Si vous avez des choses à vous dire, des choses à vous montrer… je vous encourage à le faire maintenant tant que c'est encore un peu calme... )



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Message 2 sur 237 dans la discussion


De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-23 12:26
L'archer a suivit Elrael en silence, s'étonnant de retrouver les mêmes personnes que la veille à cette petite réunion. Les gens d'ici étaient vraiment étranges de partir à cinq pour retrouver une seule personne et, tout en détaillant chacun (et chacune) d'entre eux, Sidhe ne peut s'empêcher de se demander quels liens ils ont noués avec Astrid pour qu'ils tiennent à aller le secourir. L'humain du nom de Sandoval ne connait même pas le sorcier, Sidhe se souvient bien de sa question d'hier, alors qu'est-ce qui l'amène? Il doit avoir d'autres raisons, d'autres buts et même si l'archer en était curieux, il n'irait pas le questionner à ce sujet.

La petite troupe se met en marche et le jeune elfe essaie de calquer son pas à celui de leur guide. Il regarderait bien les alentours mais l'éclat du soleil lui fait promptement baisser le regard pour se concentrer où il met les pieds. Sans doute qu'après cette journée, il se serait déjà un peu plus habitué à cette lumière ambiante, même s'il doutait qu'il finirait par l'apprécier autant que l'obscurité de la nuit d'hier. Il note par contre que seuls lui et Elrael semblent incommodés par la lueur du jour, contrairement à ceux à la peau blanche, même qu'il se souvient l'usage que faisait Sandoval de son bâton de lumière pour chasser les ténèbres. Se rapprochant d'Elrael, il ose poser une question.

- (elfique) Pourquoi votre soleil est-il si éblouissant pour toi et pas pour les trois autres? Moi je ne suis pas habitué à une telle luminosité mais toi, tu viens pourtant d'ici?


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Message 3 sur 237 dans la discussion


De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-23 12:59
(alors que tout le monde se regroupe, et après le regard désaprobateur à Anylu)

En elfique : "Je vais moi aussi vous suivre dans la quête de ce sorcier de guerre disparu nommé Astrid, car ma quête me lie au pas de ces deux là (en désigant Erwann et Anylu), tant que nos chemins seront communs je vous soutiendrais tous de mon mieux et agirais au mieux de mes compétences pour la survie et le bien-être de tous, et ce tant que tous oeuvreront dans le sens du bien commun. Le poids qui pèse sur nos épaules, même s'il n'est pas le même pour tous est énorme de responsabilités, aussi je tiens à ce que chacun fasse de même. Nous n'avons pas tous les mêmes raisons de partir mais il est possible qu'avant peu nous ayons plus d'un but en commun."

En commun : "Mon soutien indéfectible est acquis à tous les membres du groupe qui agiront pour le bien commun."
(Après la question de sidhe et la réponde de Eldrael)

En elfique puis en commun : "Lorsque les ténèbres seront venues je ne sais si nous cheminerons à la lueur des torches ou à celle des étoiles, mais sache que j'ai un objet permettant de créer une forte illumination lorsque nécessaire, elle peut être durable. Si, je dois l'utiliser pour aveugler un ennemi je préviendrais en disant TIK quelques instants auparavant, de façon à vous permettre de fermer les yeux et de bénéficier ainsi d'un avantage notable."


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Message 4 sur 237 dans la discussion


De : Anylou3
Envoyé : 2004-02-23 13:20
J'ai bien entendu ce que Sandoval nous a dit, concernant une vision qu'il a fait. Mais, malgré le fait que ce soit assez dramatique, je suis confiante qu'aucun magicien , albinos ou borgne ne m'arrachera l'enfant que je porte. Je l'aime déjà trop pour me laisser faire.

Lorsque les deux guerriers nous ont rejoint, j'ai fait mine de ne pas remarquer le regard d'Elrael à mon sujet. Il ne comprend probablement pas que j'ai une énorme dette envers Astrid et que je ne supporterais pas de les voir partir à sa recherche sans moi.

Nous prenons la route assez rapidement, et j'interroge Elrael sur les guerrières qui nous ont attaquées et qui ont enlevé le sorcier de guerre.

- Qui sont ces femmes? Raconte-moi un peu quel est leur forme de société? Tu as un plan pour nous permettre d'investir la ville sans éveiller les soupçons?

Je m'appuie en marchant sur mon nouveau bâton, une énergie nouvelle me porte, je me sens prête à déplacer des montagnes. La fatigue des dernières heures s'est atténuée, je ressens un grand calme m'habiter.



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Message 5 sur 237 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-24 10:25
Elrael ne dit mot lorsque Sandoval annonce qu’il suivra Erwann et Anylu où qu’ils iront. Le guerrier drow se contente de hocher simplement de la tête en signe d’approbation. Visiblement, ni Erwann, ni Elrael ne semble juger bon d’apporter une réponse à l’engagement prononcé par Sandoval, tant elle leur paraît évidente que ceux engagés ensemble dans le voyage pour la ville se serreront les coudes autant que possible.
Elrael tourne la tête, toujours protégée par sa capuche dans la direction de Sidhe qui le questionne sur les raisons de sa photosensibilité. Le guerrier drow reste un moment silencieux, comme si la question rappelait en lui de mauvais souvenirs et répond :
- (elfique) Ma communauté n’existe que depuis peu de temps, si l’on regarde à l’échelle des vies des elfes de notre monde. Il y a un millier d’années, notre peuple vivait uniquement sous terre à l’abri des rayons de l’astre du jour, dans les sous sols de la Montagne Erdell située plus au sud. La communauté drow vénérait la Reine Araignée et appliquait scrupuleusement tous ses dogmes à la lettre. Pourtant, nombre d’elfes noirs, hommes et femmes n’adhéraient pas à ses préceptes, aussi furent-ils chassés ou prirent-ils la fuite, peu importe à présent, l’important est qu’ils se sont retrouvés à la surface dans une lumière qu’ils ne connaissaient pas, guidé par la Vierge Noire. Mon clan est issu de ces renégats qui sont venus s’installer dans la forêt. Je fais parti de la troisième génération d’elfe nés « libertaires » comme on les nomme. Trois générations ont permis d’atténuer la gène ressentie par des millénaires passés à vivre dans l’obscurité, mais ne sont pas suffisantes à les effacer. C’est pourquoi, les miens préfèrent vivre à la lumière de la lune, qui est beaucoup moins agressive pour nos pupilles. Les autres peuples vivant en surface n’ont pas ces désagréments.
Sandoval intervient les prévenant d’un mot de passe lorsqu’il utilisera son bâton, objet qui semble particulièrement intriguer Elrael, qui pourtant ne pose pas de questions à son sujet, se contentant de poser son regard chaud sur les pierres qui y sont incrustées. Elrael se contente de hocher de la tête exprimant par là qu’il a bien saisi la mise en garde.
Bientôt le soleil est à son zénith et Elrael s’emmitoufle autant qu’il le peut dans sa cape évitant soigneusement les zones non recouvertes par l’ombre des arbres. C’est au tour d’Anylu de poser des questions sur les femmes guerrières. Elrael décide qu’une halte sera la bienvenue pour exposer un plus en détails ce qu’il compte faire :
- (elfique puis commun) Ces femmes vivent dans une société matriarcale militaire. Seules les femmes sont autorisées à porter des armes et à pratiquer la magie. Les hommes sont reclus au tâches quotidiennes les plus ingrates. Auparavant, leur société était plutôt du genre égalitaire, mais l’arrivée au pouvoir de la fameuse Nadia d’Athuld a tout chamboulé. Je sais que l’entrée de la ville est filtrée et que ses environs sont constamment survolés par quelques sentinelles. Nous aurons besoin de vous, Sidhe et Anylu, ainsi que tout autre personne pouvant changer son apparence pour se faire passer pour une femme, nous aurons besoin de vous pour nous permettre de faire entrer nos armes en ville. Je sais que les prisonniers qu’elles font au cours de leurs attaques éclair, sont vendus pour être gladiateurs dans leur grande arène. Nous avons alors deux possibilités : Soit Anylu, tu me vends en tant que gladiateur pour que je puisse investir les arènes de l’intérieur, soit il nous faudra nous renseigner le plus discrètement possible en soudoyant ceux qui travaillent dans l’endroit… quel est votre avis ? Nous ne sommes pas obligés de tomber d’accord tout de suite, laissons nous le temps de la réflexion si cela est nécessaire.
Tout en attendant les avis des autres, Elrael sort sa gourde et la tend à Anylu en lui souriant.


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Message 6 sur 237 dans la discussion


De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-24 13:00
Sidhe reste silencieux un long moment après les explications d'Elrael. Même si une distance formidable les séparait, les elfes noirs d'ici et les elfes des glaces avaient beaucoup de choses en commun... eux aussi vivaient parfois sous les strates gelées de la terre, les artisans, les forgerons, armuriers ne voyaient jamais la couleur du ciel, ils n'étaient pas autorisés à s'éloigner de leur lieu de travail. C'était une condition que Sidhe considérait encore pire que celle des Vilauryn dont il faisait partie car eux, au moins, pouvaient arpenter les grandes étendues blanches et éprouver cette sensation enhivrante que l'air frais et léger conférait, l'impression d'être sans attaches ni obligations... ce n'était bien sûr qu'une fuguace impression... Peut-être queles elfes des glaces et les elfes à la peau noire avaient des racines communes?

Le soleil se fait de plus en plus éclatant et la chaleur grimpe encore, au grand déplaisir de Sidhe qui a l'impression de cuire sous de tels rayons. Tout comme leur guide, il reste sous les coins ombragés et essaie de garder sa peau à l'abri de l'astre solaire; il a l'impression qu'elle brûlerait facilement sous ce climat différent et n'est pas tenté d'en faire l'expérience.

La halte est la bienvenue, d'autres détails sur le plan d'Elrael l'est tout autant et le jeune elfe écoute attentivement tout ce qui est dit. N'ayant pas la connaissance des autres sur cet endroit, il se contente de se taire et d'écouter les commentaire, même s'il s'attend à récolter quelques railleries.


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Message 7 sur 237 dans la discussion


De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-24 14:40
(Hors jeu : Qui d'entre nous ne comprends pas l'elfique ??)

En elfique : "Pensez-vous que je puisse passer, ainsi qu'erwann, pour un des garde du corps de Anylu. Vu son état. ?"

Alors que la discussion se poursuit quant aux méthodes pour investir la ville et retrouver Astrid, Sandoval sombre dans ses pensées. Il sécarte de quelques pas (5-6 m) pour se mettre en plein soleil et recevoir ses rayons bienfaisants. Pris de doutes quand à la justesse de ses choix il se replonge dans ses visions et se remémore les décisions qui l'ont amené ici. Il parvient rapidement à la conclusion que ses choix étaient les seuls possibles et qu'il ne lui appartient pas de douter ou non de son avenir, il a juste à écouter son Dieu et remplir sa mission. puis, pris d'une inspiration subite il se tourne vers legroupe et dit :

En commun, puis en elfique : "Les puissance Divines semblent vouloir aider notre petit groupe, ainsi qu'une partie des puissances forestières si j'interprète bien mes visions. Aussi, je me demande si un ou pluseurs d'entre vous n'ont pas eu des rèves ou des visions concernant Astrid ou notre avenir ?"

Par la suite, avant la fin de la pause, je me tourne vers eldrael :

En elfique : "Vous avez semblé intrigué par cet objet lorsque'en j'ai parlé tout à l'heure. (en lui tendant mon bâton) Vous voulez le regarder de prèt ou me questionner à son sujet ?"

(hors jeu : Sur accord du Md, je prends 10 minutes pour changer un sort (1) non lancé de prètre en un autre. "Lueur Féérique ==> Endurance Froid / chaleur"). J'ai dans l'idée que Sidhe et /ou Astrid pourrait le trouver utile.
Si tu est d'accord Thalie, j'apprends cette prière je la lance sur Sidhe)

En Elfique : "Sidhe, la chaleur de nos contrées semble vous peser, si vous le désirez je peux alléger cette gène pour une vingtaine d'heures".
S'il manifeste son accord.
"A Toi soleil, lumière du renouveau, seigneur de l'aube, je demande ta protection contre les excès de chaleur pour cette personne ici présente" (en touchant Sidhe)


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Message 8 sur 237 dans la discussion


De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-24 17:00
(Hors jeu: Sandoval... je sais que tu ne veux que bien faire mais personne ne t'a dit que Sidhe et Astrid sont des elfes vivant dans un milieu artique. Sidhe ne doit pas avoir l'air plus incommodé qu'Elrael à vrai dire, et puis tu ne dois pas voir grand chose de lui non plus d'ailleurs, avec la grande cape qu'il porte. Fais attention à ne pas confondre ce que le personnage ressent et ce qu'il dit, jamais Sidhe n'irait se plaindre de quoi que ce soit à haute voix, et comme son confrère Astrid, il va essayer de ne rien faire paraître de son inconfort le plus possible..)

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Message 10 sur 237 dans la discussion


De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-24 18:10

(hors jeu : sidhe,
Tu peux refuser mon aide, je te fais juste une proposition.
Je sais que tu viens du nord par similitude avec ce que je sais de Astrid (information des prétresses, de anylu, de erwann et de eldrael), et que tu as parle (peu j'en conviens) des glaces de ton monde.
De plus, je ne sais pas par quel moyens tu as pu adapter suffisamment ton personnage pour qu'il supporte sans rien laisser voir de vivre dans un monde qui est au minimum 40° plus chaud que le sien. Tu as quand même laisser les fourrures épaisses avec lesquelles tu est arrivé, j'était présent.

Si j'en avais les moyens je lancerais un sort pour soulager Eldrael aussi)


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Message 12 sur 237 dans la discussion


De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-24 20:08
(Hors jeu: Je me reformule, de crainte que mon message soit interprété comme de la frustration de ma part, chose qui n'est pas.

Mon cher Sandoval,
Je suis désolé de contester encore une fois tes affirmations. Si tu relis bien les discussions précédentes, tu questionne une seule fois Elrael et Sidhe à savoir qui est Astrid et Sidhe te répond d'une manière précise à ses yeux, mais qui doit paraître vague pour un inconnu. Le seul endroit où tu peux savoir quelle est la race de Sidhe, c'est lorsque qu'Anylu nous présente Erwan et Elrael et qu'elle dit: Un autre elfe des glaces est apparu.
Je conviens que ça peut te donner un indice sur son milieu de vie, mais là encore tu ne peux avoir aucune certitude. De plus, tu ne poses aucune autre question à quiconque, alors nulle prêtresse, ni Anylu, ni Erwan, ni Elrael n'on eu l'occasion textuellement de te donner d'informations.

Sidhe a parlé une ou deux fois de son monde, mais il n'y avait que Viconia et Elrael présents, tu n'y étais pas.

Pour l'adaptation à ce subit climat chaud, je citerai qu'il possède la compétence endurance, qui doit grandement aider. Oui il souffre de la chaleur, mais personnellement je ne vois pas l'intérêt que j'aurais à décrire de long en large et en détails à quel point ça l'incommode.
De plus, il est vêtu de vêtements relativement normaux, tu peux consulter la fiche du personnage, il ne porte pas de fourrure ni ne s'est départi d'une quelconque pièce de son équipement, je crains que tu n'aies complètement rêvé cette partie.
Et pour terminer, sa grande cape à capuche couvre la majorité de sa personne, hormis une partie de son visage sans doute, alors je me demande comment tu fais pour déduire à quel point la chaleur l'incommode. Si tu me dis que tu te fis à sa gestuelle ou sa démarche, je te répond immédiatement que Sidhe vient d'un milieu "militarisé", donc il se tient droit et ne traîne pas le pas.

J'espère ne pas avoir à remettre des choses au clair avec toi. Je trouve dommage de devoir faire autant de hors jeu. Je considère mon point acceptable et sans exagérations et je ne désire pas poursuivre cette chamaillerie futile.)


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Message 13 sur 237 dans la discussion


De : Anylou3
Envoyé : 2004-02-24 22:31
( Hors-Jeu: Trop c'est comme pas assez... Sandoval, tu veux trop bien faire... dis-toi que chacun est fort bien capable de défendre son personnage...Pour la langue Elfique, Erwann parle seulement le commun )

Nous nous arrêtons un moment sous le couvert des arbres. Je m'assied sur une souche ou une grosse pierre pour me reposer de la marche. J'accepte la gourde d'eau tendue par l'elfe noir avec plaisir. Posant un regard curieux sur le compatriote d'Astrid, je me rend compte effectivement que ses traits fins pourraient passer aisément pour une femme. Est-ce que cette situation l'embarasse? Possiblement car il semble tendu lorsqu'Elrael aborde le sujet. Je ne lui ai pas encore montré la flèche de glace provenant du carquois d'Astrid. En fait, je l'ai laissée dans la forêt, trop occupée par ma petite personne...

En entendant mon ami expliquer comment il compte entrer dans la ville, je m'exclame, soudainement inquiète: - Je ne veux pas te vendre, Elrael! Qui sait ce qui pourrait t'arriver... Cette ville n'a pas de bonnes vibrations, ces guerrières m'effraient. Déjà d'y entrer sera un tour de force. Nous pourrons aller aux nouvelles, Sidhe et moi, si cela vous convient. Si, comme tu nous raconte, la ville est une société matriarcale, seulement des femmes ont droit au chapitre. Nous serons libres de nos mouvements, pas vous.

- Hum... dis-je en regardant Sidhe. Vous avez penser à des vêtements féminins? Les miens sont en piètre état, d'ailleurs. Mais je vous aiderai à vous déguiser, si vous avez besoin de moi, Sidhe.

En effet, la jupe que je porte est si déchirée par le bas, que l'on voit mes mollets lorsque je marche. Mais elle tient le coup pour ce qui est de s'élargir par la taille. Mes formes généreuses rendent la marche plus lente , mais un regain d'énergie me porte en avant.

Puis, se tournant vers Sandoval: -Je ne sais pas si "gardes du corps" soit un bon terme, je ne sais même pas si les "porteuses de vie" sont les bienvenues dans cette ville... Je ne peux malheureusement pas cacher mon état, sauf l'assumer pleinement. D'ailleurs.... un coup de pied me rappelle que le petit est bien vivant.

( Tous peuvent voir poindre au travers du tissus distendu de ma jupe un curieux phénomène. Mon ventre a bougé tout seul, et cela se répète plusieurs fois, jusqu'à ce que je dépose ma main sur la protubérance en murmurant: -"Tout doux... là, là..." Alors les coups se calment d'eux mêmes.)



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Message 14 sur 237 dans la discussion


De : Anylou3
Envoyé : 2004-02-24 22:35
(Hp: Oups... désolée... pour le langage: Anylu parle en commun sauf, lorsqu'elle s'adresse à Sidhe directement. - Elle en conclu que Sidhe est comme astrid et ne connait que cette langue -)


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Message 15 sur 237 dans la discussion


De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-25 07:47
Mon post précédent semble s'être perdu, je le refais donc de mémoire, désolé si une redites apparait.

(hors jeu : Sidhe, ton point de vue est parfaitement acceptable et défendable mais je n'y adhère pas, toutefois tu as raison, brisons-là et cessons la discussion sur ce sujet.)

Ton personnage n'ayant montré à aucun moment de signe de faiblesse en ma présence, ne se plaignant pas et ne suant pas de façon perceptible je ne luis fais aucune proposition d'aide. Je suis même admiratif devant le stoîcisme dont tu fais preuve, moi après cette matinée de marche je suis déjà fatigué et tout en sueur dans la chaleur étoufante de cette forêt inconnue. Les elfes sont vraiment des créatures incroyables et merveilleuses...

(hors jeu : Thalie, désolé que tu ais a lire tous ces posts hors jeu. je ne fais rien de spécial pour changer de sorts, je ne fais pas de proposition d'aide à Sidhe et dans les faits j'annule toute les dernière partie de mon précédent post JEU, je conclue donc par ma prase a Eldrael concernant mon bâton.)

De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-25 10:04
(Hors jeu : A vrai dire, je suis de l’avis d’Anylu, trop c’est comme pas assez.
Essayons de donner un aspect le plus réaliste possible à nos descriptions et aux réactions des personnages que nous faisons agir avec les informations qu’ils auraient pu recueillir s’ils existaient vraiment.
Le monde d’Armagalor est un monde imaginaire certes, mais ce qui s’y passe s’approche le plus possible du réel, avec une dose de magie et de fantaisie. En revanche, le moindre sortilège de tour mineur paraîtra aux yeux du commun des vivants dans ce monde-ci comme étant de la grande sorcellerie, tout comme les interventions divines sont des plus rares –si un personnage meurt, ce qui peut arriver, les dieux n’y prêteront pas une attention particulière à moins qu’ils y voient un intérêt pour leurs desseins.
Ce que je souhaite c’est que chaque personnage soit « creusé » et détaille ses pensées, pour nous permettre à nous, joueurs de mieux comprendre ce qui se passe, en revanche les autres personnages, n’auront pas connaissance de ces pensées – à moins d’une description aidant dans ce sens – et devront agir en conséquence.
Une dernière chose à préciser je pense, je ne fais pas des scénarios ponctuels où tous récupèrent de l’expérience à la fin, non, l’histoire est en continue, ce qui inclus des parties de la vie de tous les jours, comme des événements exceptionnels et chaque personnage vit sa vie et permet des « mises au repos » -comme c’est le cas pour beaucoup d’entre nous – en attendant d’avoir un peu plus de temps libre.
J’espère ne rien avoir embrouillé et avoir été claire dans mes pensées. Si ce n’est pas le cas, je tenterai de recommencer en plus clair. Maintenant, retour à l’aventure !)
Elrael écoute les questions de Sandoval et tente d’y répondre comme il le peut avec les connaissances dont il dispose :
- (elfique) Oui, il est possible que vous puissiez passer pour des gardes du corps. Je ne sais cependant pas du tout comment les femmes de cette ville considèrent celles qui vont donner naissance à la vie… Je pense qu’il nous faudra être des plus prudents sur ce point.
En prononçant ces mots, le drow pose un regard emplis d’une inquiétude non masquée pour Anylu. La réaction de la jeune femme refusant de le vendre, lui fait hocher la tête d’un air entendu :
- (elfique) Nous aurons le temps de réfléchir à la façon d’investir la ville une fois sur place… mais je te remercie Anylu de t’inquiéter de mon sort.
A la questions de Sandoval sur des rêves ou des visions, Elrael et Erwann répondent par la négative. Ils n’ont pas eu d’illuminations à ce sujet.
Le passage du petit bougeant au sein de la jeune femme, emplis Erwann de fierté et Elrael d’une contemplation muette. Le guerrier drow semble perplexe et ne pas oser ni toucher le ventre de la magicienne, ni dire quoi que ce soit. Il se contente de hocher la tête pour signifier à Anylu qu’il a vu le phénomène. Erwann serre la jeune femme contre lui, en futur père heureux comme il est.
Elrael détourne les yeux pour reporter son attention sur le bâton que lui montre Sandoval. Il accepte avec une curiosité non dissimulée la proposition de l’érudit et commence à détailler l’objet sous toutes ses formes en le harcelant de questions :
- (elfique) Comment cela peut-il produire une lumière suffisamment puissante pour éblouir ? Cela provient des ces étranges pierres ? Comment vous êtes vous procuré cet objet de pouvoir ? (etc…)
La pause terminée, Elrael propose à tous de reprendre la marche sous la chaleur et les rayons brûlants du soleil. En fin d’après midi, ils croisent la route d’un magnifique cervidé, qui prenant peur s’échappe en faisant des bonds majestueux. A la tombée de la nuit, Erwann propose de faire une halte pour prendre un peu de repos et c’est dans une clairière au milieu des châtaigniers qu’il propose d’établir le campement. Le feu est vite allumé et le repas préparé par Elrael. Tout en mangeant, il demande dans quel ordre les quarts seront pris.
Les insectes suceurs de sang commencent à virvolter et à se mettre en chasse de nourriture. Le groupe d'aventuriers attroupé est une proie du meilleur choix pour eux.

De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-25 11:57
En elfique à Eldrael (après-midi) : "La lumière n'est pas produite, il s'agit de celle du Soleil qui est stockée dans les pierrres sacrées lorsque le Bâton est exposé. Le bâton est l'oeuvre de mon Dieu accordée lors d'une transe de prière. Une prière fervente à ma Divinité lorsqu'on porte le Bâton permet de libérer la lumière qu'il contient. C'est un objet personnel et unique, créé par mon Dieu en récompense de ma Foi."

En elfique et en commun (soirée) : "Si personne n'y voit d'inconvénient, je prendrais le dernier quart, celui de l'aube."
(Ainsi je pourrais faire mes ablutions et prières matinales quotidiennes)

En commun (soirée avant dodo) : " Dame Anylu, m'accorderiez-vous le privilège de compulser votre grimoire ?"

(Si Anylu y consent, je tente de recopier ceux de ses sorts qu'elle me passera et qui me corespondront, Thalie m'enverra la liste)

Avant de dormir, je passe un peu de corps gras (huile si on en a, sinon gras du lard ou de la dinde de mes provisions) sur la lame de l'épée avant de la remettre au fourreau. Je mets mon grimoire et mon nécessaire d'écriture dans leur emballage de cuir que je tente de mon mieux de rendre hermétique, j'isole mes provisions en diverses parties et je vérifie les attaches de tout mon équipement. Les lanières, les fonds de sac et tout ce qui est susceptible de lacher au cours d'une course ou d'une bataille. J'ai peur que les jours à venir soient mouvementés.

Si, une discussion se dessine autour du feu j'écoute attentivement pour essayer de mieux comprendre mes compagnons de voyage. Si mon tour vient (si l'on m'interroge ou que chacun parle à son tour), je raconte quelques anecdotes sur mon monde et ma venue ici., j'essaye d'agrémenter mon histoire en poussant un peu le côté ridicule de mon arrivée dans la mare en face de Anylu.

(Update :
magicien : identification d'objet
prètre : Enchevêtrement / Sanctuaire / Injonction / Pierre magique [tous ces sorts pouvant devenir des 'Soins des blessures légères' ])


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Message 18 sur 237 dans la discussion


De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-25 12:41
La question posée par Anylu mets visiblement Sidhe mal à l'aise et il ne sait que répondre à ça hormis un léger signe négatif de la tête. Il se voit très mal portant un accoutrement semblable à celui de la femme à la peau pâle... et il se dit que même si son visage peut tromper, il lui manque certains attributs indéniablement féminins. Elrael lui a mentionné que les matronnes d'Athlud portaient souvent le pantalon et, bien que l'idée d'une femme ainsi vêtue lui soit presque comique, ça semble une option envisageable... même si il y aurait beaucoup moins de doute vêtu traditionnellement.

Il essaie de chasser dans un racoin de son esprit ces considérations. Essai qui réussit très bien lorsque le ventre gonflé d'Anylu a un soubresaut et Sidhe ne peut retenir un regard intrigué vers ce phénomène. Tout semble parfaitement normal, même que ce semble être un heureux présage à voir le sourire qui s'épanouit sur les lèvres de la femme et la démonstration d'affection que lui témoigne aussitôt Erwann. Sidhe se détourne de cette vision qui lui est difficile à accepter et à comprendre. Heureusement, Elrael propose de reprendre la route et l'archer suit les autres en silence.

L'après-midi est longue et sans embûches et c'est avec soulagement que l'astre brûlant se cache à l'horizon pour faire place aux ténèbres et à la fraîcheur de la nuit. Sidhe observe avec curiosité Elrael (et sans doute Erwann) empiler des brindilles en un endroit pour ensuite frapper deux pierres ensemble. L'elfe ne voit pas où ils veulent en venir jusqu'à ce que des étincelles produitent par les pierres embrasent le combustible sec. Effrayé, Sidhe en fait presque un bond en arrière et il regarde, les yeux rond, les flammes grimper lentement. Il reste un peu en retrait à observer les autres interagir autour de ce nouvel élément qui dégage vite une chaleur lui rappellant la cuisante journée. Pas question pour Sidhe d'approcher à moins de deux mètres de cette chose.

Le repas est également problématique pour l'elfe des glaces qui n'émet aucun commentaire par contre, par gêne. Il ne voudrait pas passer pour difficile et il se contente de manger en silence, (après avoir longuement soufflé sur la nourriture avant de la porter à sa bouche si elle est chaude.) Il pige dans ses propres provisions après s'être forcé pour prendre la moitié de sa portion; bien qu'il ait faim, cette nourriture ne passe pas ce soir. Il sort un fruit que l'on retrouve chez lui: ressemblant à une poire quoique un peu plus longue, la peau est grise et dure. S'aidant de son couteau d'ivoire, il coupe d'abord l'extrémité la plus petite, puis ouvre le fruit sur sa longueur pour révéler à l'intérieur une chair tendre et blanche et un noyau gros comme une noix. Sidhe découpe de petits morceaux de la chair juteuse et complète son repas avec un peu plus de facilité.

La fraîcheur semble avoir éveillé une multitude de petites bestioles virevoletant autour d'eux. Après une ou deux piqûres, l'elfe comprend déjà la nuisance de ces petites choses qui s'attaquent à tout le campement et se cache un peu plus sous sa cape pour les éviter. Elrael questionne pour les quarts, Sandoval choisit le sien en dernier, laissant les trois autres à Sidhe. L'archer ne pense pas s'endormir tout de suite, pas avec ces bestioles volant autour de lui.
- (elfique) J'aimerais prendre le premier si ça ne dérange personne.

C'était différent que tous prennent part au guet de nuit. C'était une tâche habituellement dévolue à ceux des plus basses castes de la patrouille et Sidhe avait souvent passé de longues nuits à garder l'oeil ouvert alors que les dormaient à leur aise. Lorsqu'il était avec lui, Astrid venait souvent lui tenir compagnie, ce qui rendait la veillée moins longue et moins pénible, même s'ils ne parlaient pas beaucoup. À regarder les autres parler entre eux comme des connaissances de longue date, le jeune elfe se sentit soudain très seul... il devrait peut-être faire des efforts pour se mêler à eux? Il ne comprenait pas le dialecte qu'ils utilisaient parfois entre eux, ça rendait les choses moins faciles et puis... il était un peu gêné aussi.


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-02-25 20:53
Le feu qui brûle lentement m'hypnotise. J'ai peine a entendre ce que les autres racontent. Perdue dans mes pensées, je ressasse les évènements de la journée. Nous avons marché beaucoup, et je suis fatiguée. Les bras d'Erwann m'entourent, je me sers contre sa chaleur rassurante.

L'intermède où le petit a bougé a ému tout le monde sauf ce Sidhe... À la ressemblance d'Astrid, il semble froid et distant, quoique curieux. Et je l'ai observé tout au long de notre marche, mine de rien, et son entêtement à ne pas laisser paraître aucune émotion me fait penser à mon elfe des glaces, à mon ange gardien. Où est-il et que lui a-t-on fait subir? Lui qui vénère les femmes comme ses supérieures, il a sans doute courbé l'échine. Le reverrai-je un jour?

Sandoval me sort de mes réflexions lorsqu'il explique à Elrael les fonctions de son bâton de lumière. Et je lui prête mon livre sans problèmes. - Faites, je vous en prie. Cela me fait plaisir.

Le fruit que sort Sidhe de son sac m'intrigue, par contre. Et je sors de ma léthargie pour m'enquérir de sa provenance.

Puis, au bout de quelques temps, alors que le soleil se couche, je demande à mi-voix à Erwann s'il ne serait pas plus prudent qu'il s'éloigne de moi pour la nuit. Ses transformations sont parfois hors de contrôle, je ne voudrais pas qu'il lui arrive malheur. Ni a lui, ni aux autres membres du groupe. Les insectes me dérangent un peu, et j'essaie de m'en défendre en m'enroulant dans une couverture pour la nuit. Je propose, moi aussi, un tour de garde, après tout, je fais partie de l'expédition! Quitte à le faire conjointement avec un autre.

De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-26 05:46
Après son accord, je parcours le grimoire de Anylu, curieux de voir les éventuels trésors qu'il peut receller.
Si Sidhe réponds quand à la provenance du fruit qu'il mange j'écoute d'une oreille attentive, essayant d'imaginer d'où peut venir un fruit d'apparence si coriace mais à la chair si tendre.
Un momen pris d'une inspiration je me dis que cet elfe étrange à la peau si pâle vient peutêtre d'une tribu disparue depuis longtemps, séparée des elfes des origines comme le furent les Drows en leur temps. Je tente de lui parler dans la langue des origines
En HAUT Elfique à Sidhe : " Comprenez vous cette langue voyageur ?" dis-je avec un regard plein d'espoir.
Si Sidhe réponds dans cette langue, je bondis de joie et explique aux autre ce que je pense, sinon je me renfrogne en lui disant en elfique " excusez-moi, je pensais avoir trouver un point commun entre nous".

Si je vois erwann s'éloigner, je regarde Anylu d'un regard interrogateur, sinon je me replonge dans mes pensées.

Le terme de Anylu paraît très proche et je me jure bien de faire de mon mieux pour que tout se passe comme il faut. Ce qui me fait penser que je ferais mieux de réviser les gestes et les paroles du rites de naissance tel que le pratique ma religion, ainsi si sa mère accepte cet enfant sera sanctifié dès sa naissance et son âme sera à l'abri des démons en cas de mort subite. Accidentelle ou non, a cette pensé je me renbrunis, pensant à nouveau aux histoire de loups et de frères... La aussi il faudra que je me remémore les prières aux morts et du passage serein dans l'au-delà, mais j'ai peur que ce ne soit pas suffisant pour Loïk, et je me dis que j'aurais aimé apprendre encore auprès de mes maîtres, au moins l'exorcisme...

Je vérifie dans mon équipement, puis demande aux autres de vérifier dans le leur ce que nous avons comme lames tranchantes, comme fil, comme bandages, comme beaumes... je tente d'en faire un inventaire et de cocher mentalement tout ce qui pourra nous être utile durant le voyage, et ce qui sera indispensable a Anylu si elle vient à terme trop tôt.
Je me dis que les puissances sont bien cruelles pour envoyer ainsi une future mère sur les routes pour combattre le mal et le chaos.

Avant de m'endormir, je regarde autour du camp si il n'y aurait pas un peu de mélisse ou de citronelle à mettre près du feu. Ma grand-mère m'a appris quelques plantes communes et ces souvenirs me reviennent. mélisse et citronnelle pour repousser les moustiques et apaiser l'esprit....

Et c'est l'esprit plein de questions que je tente ensuite de m'endormir si rien ne vient perturber notre camp.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-26 09:15
(Hors jeu : Anylu, j’ai enfin mis ta fiche à jour pour les sortilèges que tu as dernièrement appris, Je dois encore rajouter le petit sac de poudre non identifiée. Je ne rajoute pas dans ton inventaire les ingrédients que tu dois rassembler, la liste en est tenue ailleurs.
Sandoval, j’ai fait les jets de dés pour savoir quels sortilèges tu comprenais. Tu parviens à saisir les tenant et les aboutissants des sortilèges suivants (charge à toi de me dire lesquels tu recopies dans ton livre de magie) :
Niveau 1 : Détection des morts vivants, tour mineur, Alarme, Projectile magique.
Niveau 2 : Main spectrale, Localisation d’objet (j’ai raté les jets pour Toile d’araignée –88%, toucher glacial-100% et Glisse-89%
Dernière question pour Sandoval : ta dernière mise à jour pour tes sorts est, je suppose pour le lendemain ? Attend donc que la nuit soit passée… On ne sait jamais ce que la vilaine Talie vous réserve. )
Elrael écoute avec attention les explications que lui donne Sandoval sur son bâton magique. Il semble beaucoup s’intéresser que la manufacture et la nature des opales, le coté divin lui paraissant secondaire et il ne s’en cache pas.
Erwann refuse de se séparer d’Anylu pour la nuit. Il lui précise simplement à voix basse que si la transformation s’enclenche, il filera loin de tous pour ne blesser personne.
Malheureusement, Sandoval ne trouve aucune pousse de plante susceptibles d’éloigner les insectes suceurs de sang… ils ont donc deux solutions : soit se laisser piquer et endurer les grattements liés à l’apparition de boutons ou s’emmitoufler et avoir bien chaud dans des couvertures ou des vêtements fermés.
Elrael a remarqué la réaction de l’elfe lorsqu’ils ont allumé le feu. Il a remarqué également qu’il prenait son temps pour manger, mais ne fait aucune remarque à ce sujet. Une fois que tous ont mangé et que le premier tour de garde est entamé, Elrael vient tenir companie quelques instants à Sidhe s’enquérant à voix basse de sa condition :
- (elfique) Comment te sens-tu mon frère ? Comment dire… Je crois deviner que beaucoup de choses te sont nouvelles dans nos us… si jamais… enfin ce que je veux dire c’est qu’il ne faut pas que tu hésites à me dire si tu as envie de… faire à ta façon, d’accord ?
Elrael lève les yeux vers la voûte céleste et contemple un long moment, restant silencieux, les étoiles ornant le ciel. Les lunes ne sont pas encore levées et la luminosité est idéale pour l’observation des étoiles. Les yeux fixés sur l’une d’entre elle, le guerrier drow reste silencieux laissant voguer ses pensées vers le sud jusqu’à une cité habitée par une majorité d’humains… Puis, il se détourne un moment, souhaitant masquer une certaine gène. Il fait quelques pas et se retourne vers Sidhe en lui annonçant :
- (elfique) Viens me réveiller quand tu seras las. Je prendrais ta relève…
Elrael rejoint le campement et s’enroule dans sa cape, fermant les yeux et laissant le silence s’installer à nouveau autour du feu de camp. Les grillons et les cigales chantent et sifflent, emplissant la forêt d’une étrange mélopée régulière et presque berçante. De temps à autre le feu de bois craque, brisant l’harmonie sonore du moment qui se réinstalle quelques secondes plus tard.
Cela fait bientôt deux heures que Sidhe veille lorsque le bruit d’une branche qui craque résonne dans la forêt en provenance du Nord.
((Je ferai réagir Elrael en petit retour en arrière en fonction de la réponse de Sidhe au sujet du langage des hauts elfes))


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-26 10:12
(hors jeu : j'avais naivement cru que la nuit allers se passer d'où mon update de sort
honte sur moi)


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-26 10:32
(Hors jeu :
Niveau 1 : "Détection des morts vivants" (ennemis naturels de mon Dieu) / "Tour Mineurs" (peux-tu me préciser s'il s'agit bien de la version 24h qui permet de faire de nombreux cantrips durant ce temps, si ce n'est pas le cas, je prendrais missile magique à la place)
Niveau 2 : "Localisation d'objets" et "Main spectrale", j'ai un petit pincement au coeur pour la Glisse )

La réaction matérielle et interessée d'Eldrael m'inquiète au plus haut point... En quoi ces elfes 'libéraux' sont-il différents de leurs cousins drows des profondeurs ... Ont-ils le coeur beaucoup plus pur ?
Ah il est beau l'enseignement de grand mamie, c'est joli de me parler de la mélisse et de la citronnelle mais il aurait aussi fallu me dire où ca pousse et à quoi ca ressemble .... pfff. Je me roule dans ma cape et mes robes (j'ai mis l'armure de cuir de côté pour dormir mais je sens que je vais le regretter) et je rabats un des nombreux pans coloré de ma tenue sur mon visage. Et c'est ainsi, ressassant mes pensées que je m'endors lentement.

(hors jeu : ma réaction à la réponse de Sidhe à la question posée en Haut Elfique est déjà programmée je te laisserai le soin de l'inclure si besoin est)

(résumé : ce soir
mage : vapeur colorée
prètre : Injonction / Création eau / Pierres Magiques / Lueur féérique; [tous ces sorts pouvant devenir des 'Soins des blessures légères' ])
demain
mage : identification d'objet
prêtre : Enchevêtrement / Sanctuaire / Injonction / Pierre magique [tous ces sorts pouvant devenir des 'Soins des blessures légères' ])



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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-26 16:56
Sidhe est resté un court instant surpris de la question d'Anylu, question simpliste selon lui puis il se dit qu'il ne doit pas y avoir ce genre de fruit ici et l'elfe adresse un sourire à la femme à la peau pâle avant de lui tendre un morceau pour qu'elle y goûte. La chair est tendre et semble fondre dans la bouche de la métisse, apportant une sensation de fraîcheur. Le goût est doux sucré sans être trop prononcé.

- (elfique) C'est un fruit d'hiver, nous les cultivons près de notre cité. Ces arbres ont une écorce épaisse qui semble les protéger du froid continuel qui règne dans nos contrées. Ils prennent du temps à mûrir mais ils poussent en grappes abondantes et se conservent très longtemps. Leur écorce peut servir à faire des récipients ou nous la ramollissons pour l'utiliser au polissage du métal.

La subite question de Sandoval semble faire hésiter Sidhe qui fronce les sourcils, faisant visiblement un effort pour le comprendre et il finit par lui répondre en inclinant respectueusement la tête.
- (elfique) Je ne suis pas un lettré. Je sais que vos paroles ont une note elfique mais je ne vous comprend pas. Astrid serait plus apte que moi à utiliser les différent dialectes avec vous, il a été formé davantage pour ça que moi. Je ne parle et comprend que ma langue natale et l'elfique que nous utilisons présentement.

L'heure du repos approche et chacun s'installe de son mieux, Sidhe note qu'ils semble préférer proche de la chaleur du feu. Il s'éloigne un peu pour être davantage dans la noirceur et pour avoir une meilleure vue sur l'ensemble de la clairière, son arc à la main. Elrael vient le rejoindre et le questionne. Le jeune elfe se demande ce qu'il a fait de mal pour se faire poser de telles questions, craignant d'avoir offensé quelqu'un du groupe sans s'en rendre compte. Son regard anxieux se pose dans celui d'Elrael, cherchant où il aurait commit un impair. L'elfe noir ne semble pas fâché, il semble juste... peut-être... concerné? Sidhe lui répond, en murmurant et d'une voix un peu nerveuse.
- (elfique) Je m'excuse si j'ai fait quelque chose qu'il ne fallait pas... Je sais que tout à l'heure j'ai eu peur de votre... feu, c'est quelque chose que je ne connais pas. Nous n'avons pas de chaleurs artificielles comme ça et je n'avais jamais goûté à de la nourriture cuite. Je trouve votre monde tellement plus chaud que le mien... je me sens un peu seul...

Il ne sait pas si l'elfe l'a entendu, il semble perdu à contempler les étoiles. Sidhe acquiesce à son ordre de le réveiller après son tour et laisse Elrael s'éloigner. L'archer tend l'oreille tout le long de sa garde et fait quelques rondes autour du campement, essayant de discerner quels sont les différents bruits, lui qui est habitué à n'entendre que le sifflement du vent durant ses tours de garde. Le craquement subit plus loin semble briser la tranquilité du soir et il dresse la tête, en même temps que plusieurs des bruits réguliers s'interrompent dans la forêt, lui confirmant que ce n'est pas normal. Son tour devrait presque être finit, Elrael n'aura pas de récriminations à ce qu'il le réveille. Il le secoue donc doucement et dès qu'il semble assez réveillé, lui indique que c'est son tour et qu'il a entendu un bruit suspect vers le nord.
- (elfique) Je vais aller vérifier, je reviens tout de suite.

C'était normal pour lui, n'étant qu'un archer, de partir en éclaireur et d'aller s'enquérir de ce qui se passait plus loin, chose qu'il fit aussitôt Elrael debout. Sidhe s'approcha du couvert des arbres, se rapprochant à pas légers de la source du craquement.

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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-27 10:32
(Hors jeu : Ta fiche a été mise à jour avec les sorts que tu as choisi de recopier dans ton grimoire, Sandoval.)
Elrael est resté stoïque lorsque Sandoval a parlé le haut elfique. Il s’est contenté de lever un sourcil intrigué, dévisageant cet humain, connaissant les langages anciens. La réponse que lui apporte Sidhe ne le surprend pas outre mesure. S’il comprend le langage elfique courant, c’est déjà une chance selon le drow, en effet les langues elfiques varient tant les unes des autres que le drow originel n’est pas compris des autres elfes, puisque parlé principalement par de la gestuelle. Son peuple avait adopté le langage des autres tribus des sylvains pour faciliter les échanges.
Contrairement à ce qu’il a montré, Elrael a bien entendu les doutes du jeune archer sur sa conduite, croyant qu’il avait fait quelque chose de mal, la solitude qu’il exprime touche le guerrier au coeur. Il sait ce que c’est et comprend l’archer qui doit être totalement désorienté dans ce monde qui doit être si différent du sien d’après les descriptions faites par Astrid. Elrael sait qu’il est beaucoup plus ouvert que certains membres de son clan. Il est pourtant des choses qu’il reste difficile à manifester envers des quasi inconnus, même s’ils paraissent aussi… sympathiques que Sidhe. De peur de le blesser, Elrael ne dit rien, il se tait. Certains elfes acceptent mal qu’on leur fasse voir que l’on a remarqué qu’ils avaient des faiblesses. Et il ne connaît pas ce jeune archer suffisamment pour risquer de le vexer.
Avant de partir se coucher, il se retourne et sourit à Sidhe en inclinant sa tête pour le saluer, bien décidé à saisir l’occasion lorsqu’elle se présentera pour parler tranquillement avec lui. Elrael a toujours eu un certain don d’empathie avec ceux qui l’entouraient et tout comme il a perçu les doutes que se posaient Anylu à son arrivée, il a perçu ce soir bien des choses dans le coeur de Sidhe dont certaines qu’il ne sait pas expliquer.
Lorsque l’archer le réveille, Elrael ouvre les yeux et se redresse. Il fronce les sourcils lorsque Sidhe lui annonce le bruit suspect et commence à s’équiper en silence. Puis, pendant que l’elfe des glaces file dans la pénombre vérifier la provenance de ce bruit, le drow prend le temps de masquer la lumière du feu avec quelques branchages, piqués dans le sol, avant de secouer Sandoval, lui faisant signe de ne pas faire de bruit en plaçant son index sur ses lèvres.
Il lui indique le couple toujours endormi et lui demande en murmurant, comme s’il s’agissait d’un ordre plus que d’un souhait :
- (elfique) Des bruits suspects vers le nord. Ne les réveillez que si cela est nécessaire et ne faites pas de lumière sans besoin, je vais voir avec Sidhe ce dont il retourne. Soyez discret !
Elrael se redresse alors et disparaît dans l’obscurité, progressant aussi souplement que possible
Sidhe progresse silencieusement dans les sous bois. Le vent est de face et lui porte une odeur rance et plutôt désagréable, une odeur de fauve et de vieille transpiration. Sa vision elfique, lui permet de distinguer là-bas dans les fourrés des silhouettes humanoïdes tapies. De petits grognements et couinements montent comme des murmures et des chuchotements et les gestes pratiqués indiquent la direction du campement derrière Sidhe.
A la lumière de la lune, maintenant levée, Sidhe voit briller des lames métalliques sorties de leur fourreau. L’archer n’a pas été repéré.


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-27 11:38
L'esprit encore plein de questions et des formules nouvellement comprises je mets une seconde à comprendre ce que me dit Eldrael...
Puis aussi vite que le vent passe sur le visage je passe par divers états, énervement (pour qui il se prends à me parler ainsi ?), interrogation (ne pas les réveiller ? anylu d'accord mais erwann ??), crainte (une bataille dans cette forêt inconnue loin des miens ...) Un battement de coeur plus tard, je suis mentalement prêt.

Je prends 3 cailloux de fronde dans ma main que je porte à mon front en priant intensément (mais dans un murmure)
"Lathandre, généreux seigneur de l'aube, insuffle ton énergie à ces pierres inertes, qu'elles explosent et brillent comme des étoiles en ton nom"

Puis j'avance de 3 mètres, pour me placer entre le couple endormi et la direction où est parti Eldrael. Dans mon dos, le jeune couple, et entre eux et le reste de la forêt, notre feu de camp.
Je m'abaisse de mon mieux derrière un buisson ou une touffe d'herbes hautes pour ne pas trop monter ma présence. Je pose mon épée sur le sol à mes pieds et les cailloux enchantés sont dans ma main droite. Je commence à répéter mentalement la prière d'injonction mais mes oreilles sont tendues, je ne veux pas être pris à revers, les risques d'être attaqué par surprise du côté de Eldrael et Sidhe étant réduit de par leur propre présence sur le chemin du campement. Je vérifie d'un regard que l'équipement de combat de erwann est près de lui.

Et c'est en répétant ma prière à lathandre que je laisse lentement couler le stress hors de mon corps, le calme m'envahit. Je suis prèt, je ne peux pas échouer...


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-27 16:40
Sidhe a avancé avec précautions dans les sous-bois, faisait doublement attention à ses moindres gestes vu qu'il ne connaît pas du tout ce nouvel environnement. Il ne voudrait pas faire craquer des branches ou faire bouger les feuillages sur son passage. L'odeur écoeurante qui parvient à lui, lui fait tourner la tête à la recherche d'une bouffée d'air moins vicié. L'archer ne comprend pas le langage murmuré et hésite un bref instant à attaquer ces inconnus. Il y avait en toute apparence plusieurs races différentes et dotées d'intelligence en ce monde, capables de vivre de la même manière que les elfes et s'entendre avec, tout comme les êtres blancs qui formaient le groupe.

Les doutes sont dissipés à la vue des lames de métal luisantes sous la lumière lunaire. Peu importe qui sont ces gens, leurs intentions ne laissent plus de place à l'hésitation. Lentement pour ne pas se faire repérer, Sidhe attrappe une flèche de cristal dur entre deux doigts et l'encoche silencieusement sur son grand arc fait d'os. Plissant les yeux pour repérer une cible parmi les ténèbres en se fiant à la position des épées, il tend davantage son arme et lorsqu'il est coordonné avec sa respiration, la laisse filer vers sa cible. Sans perdre de temps, son bras effectue le mouvement et une seconde flèche est encochée et lancée à peine un souffle après la première. L'archer fait une pause, son troisième projectile prêt à fondre sur tout ce qui s'agitera dans les boisés.


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-02-27 18:49
Sombrant dans un profond sommeil, je n'ai pas entendu les craquements, ni que mes compagnons se soient levés. Je suis entre les bras d'Erwann qui sommeille tout aussi bien que moi. Dans mes rêves se mêlent des fruits comme celui que m'a montré Sidhe, qui, grandis à l'extrème, s'ouvrent pour me laisser entrer. Mon ventre est aussi gros que ces fruits à l'odeur capiteuse. Et je pénêtre cet antre fruité avec ravissement. Soudain, de la poudre verte est propulsée dans les airs et le temps se fige.

Je m'éveille à ce moment, le campement est vide. Erwann respire profondément à mes côtés. Le feu a été masqué à moitié, je me redresse péniblement. Mais je reste assise, laissant à mes yeux le temps de se faire à l'obscurité. Et je tends l'oreille aux bruits ambiants. Étirant la main et prenant mon bâton, j'attend de voir ce qui se passera.


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Message 29 sur 237 dans la discussion


De : Anylou3
Envoyé : 2004-02-27 19:30
(HJ: En se cachant derrière un buisson, Anylu ne voit pas tout de suite le mage. S'il fait un geste ou dit une parole, elle se rendra compte de sa présence)


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-02-28 03:34
Inquiété par un bruissement léger juste derrière moi, je me retourne avec l'immobilité du reptile, essyant de ne pas faire de gestes inutiles ou voyants...

Je scrute la nuit, où donc est cet adversaire ??

Puis je vois Anylu, à demi-levée, qui regarde autour d'elle d'un air inquiet.. J'essaye alors d'attirer son attention avec un murmurre (je suis à moins de 2m d'elle).
Si je parviens à capter son attention je lui fais signe de se rallonger et je porte un index devant ma bouche en signe de silence.

(Hors jeu : cela signifie que je suis plus complètement tourné dans la direction de Eldrael et Sidhe).

De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-02-28 07:57
(Hors-jeu: C'est ELRAEL Dark, pas Eldrael)

De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-01 11:05
Ombre parmi les ombres, Elrael progresse lentement et silencieusement pour rejoindre Sidhe qu’il repère assez rapidement grâce à sa vision elfique.
La flèche de cristal décochée par Sidhe fuse dans les airs et fait mouche, perforant l’une des silhouette qui laisse échapper un couinement trident, tel un porc que l’on égorge. Ce cri est parfaitement audible du campement situé à une trentaines de mètres de là.
La cible de l’archer se dresse immédiatement, prête à fuir, mais le second projectile vient la stopper net dans son mouvement. La créature tombe mollement dans les feuilles. Les autres en revanche, se sont dressées et il est maintenant aisé pour Sidhe et Elrael, qui arrive derrière lui en courant ameuté par le cri, de les compter.
Au total une dizaine de créatures voûtées et trapues se trouvent dans les buissons formant presque un arc de cercle autour d’eux. Des grognements graves sont poussés, tels des ordres secs et directifs et cinq des créatures sortent des buissons, se dirigeant en courant, lame tirée au clair, en direction de l’archer. Elle seront au contact après avoir parcouru la dizaine de mètres qui les sépare.
Erael dégaine son sabre recourbé et s’apprête à les recevoir comme il se doit, se tapissant contre le tronc d’un arbre, espérant qu’ils ne l’ont pas vu et profiter de la surprise.
Au campement, Erwann vient d’être réveillé en sursaut par le cri. Il se dresse jetant un coup d’œil rassuré en apercevant Anylu à ses cotés. D’un coup d’œil circulaire, il constate de Sidhe, Elrael et Sandoval ne son plus au campement, posant la main sur son épieu, il demande en murmurant à Anylu :
- Reste là ma douce… ils sont dans quelle direction ?


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-03-01 11:43
En voyant se dresser les dix créatures après son tir, Sidhe a la pensée qu'il vient encore une fois de démontrer un bel exemple de son étourderie. Il aurait dû attendre, il aurait dû se dissimuler et les laisser passer, pour ensuite les attaquer dans le dos et semer ainsi la confusion dans leurs rangs. C'était des choses qu'il savait parfaitement mais qu'il avait de la difficulté à appliquer dans le feu de l'action. Il n'avait pas le génie d'Atrid ni son sens de la tactique du terrain, il n'en avait pas besoin non plus de toute façon, pas pour ce à quoi il servait dans son monde.

En même temps qu'il décochait sa troisième flèche sur une cible prise au hasard, Sidhe réalisa qu'ici, sa vie vaudrait peut-être quelque chose au même titre que celle des autres... et la belle idiotie qu'il venait de faire pourrait peut-être la lui coûter.

Déterminé à ne pas fermer les yeux sur ce monde si merveilleux, l'archer lança autant de projectiles qu'il le put, les éparpillant sur les cinq ennemis fondant sur lui, pour tenter de les faire douter de leurs chances de gagner contre lui. Même s'il doutait intérieurement de ses chances de remporter contre ces créatures plus imposantes que lui, la confiance qu'il essayait d'afficher face à ses ennemis et les projectiles qu'il distribuait joueraient peut-être en sa faveur... du moins il espérait, sinon, il lui resterait ce qui l'avait sauvé bien souvent: ses jambes.


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-03-01 13:00
Lorsque j'entends le cri, je sais que ça à commencé...

Etant déjà tourné dans leur direction, je vois le réveil d'erwann, je penche mon torse de façon à ce qu'il m'aperçoive et je lui dit (à voix basse) en commun : "garde la , ils approchent"

Puis je me focalise sur les bruits environnants en avançant à petits pas.

Je veux lancer mes trois pierres à coup sur (moins de 5m) et pas sur un allié. Une fois les pierres lancées, je passe à l'injonction.

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De : Anylou3
Envoyé : 2004-03-01 13:20
J'ai vu le magicien et je lui ai fait un signe entendu. Mais je ne me recouche pas, la main toujours sur mon bâton. Je pose alors l'autre main sur le bras d'Erwann et lui chuchote: - Des bruits étranges, oui, là bas. Pas de traces d'Elrael ou de Sidhe... Sandoval est tapi dans les buissons, par là...

Je pointe la direction du menton, tout en resserrant ma poigne sur le rôdeur. - Reste avec moi, je t'en supplie. Je n'aime pas ce que j'entend. J'ai... j'ai peur, Erwann.

Je frissonne et le petit dans mon ventre, en ressentant probablement ma frayeur, se met a donner de furieux coup de pieds. Je n'ai pas d'autre choix que de lâcher mon bâton, et de mettre mes deux mains sur mon abdomen, tentant de faire se calmer mon petit pensionnaire. Je serre les dents, il ne m'avait pas administré pareil traitement depuis avant l'attaque des manticores.

- Chuut... lui dis-je doucement... ce n'est vraiment pas le moment de manifester ton désaccord... Calme...calme...


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-03 09:45
Les projectiles de l’archer fusent en direction des assaillants et font mouche presque tous sauf deux. Les créatures touchées couinent et crient de douleur et alors qu’elles sont presque arrivées au niveau de Sidhe, Elrael camouflé derrière son arbre, intervient et se jette dans la bataille pour les terminer de sa lame courbée.
Tout en décochant sa septième flèche, Sidhe aperçoit dans sa vision périphérique un mouvement furtif et entend des branches craquer derrière lui. Les ennemis restés tapis dans les fourrés, les ont contournés pour les prendre à revers.
Elrael le constate à son tour et pousse alors un cri pour alerter ceux restés au campement, tout en donnant un coup de sabre à une des créatures. Les monstres humanoïdes et puants son maintenant à moins de deux mètres de l’archer.
Erwann semble hésiter un instant. La main sur son arme, il semble subir un appel vers la zone de combat alors qu’il murmure dans sa barbe lorsqu’un nouveau cri porcin leur parvient :
- Des orques… Je dois y aller !
Erwann est maintenant debout et se défait de la poigne de sa compagne en lui murmurant :
- Je dois y aller ma douce… cache toi et attends moi.
Le cri d’Elrael retenti alors comme un appel, un appel qu’Erwann ne peut ignore, un appel à combattre ses ennemis de toujours : les orques.
Le rôdeur donne un baiser à la magicienne et s’élance, sa pique à la main dans la pénombre, passant tout prêt de Sandoval.
(Hors jeu : je précise que pour l’injonction, il faut que la cible comprenne l’ordre donné, ceci pour peut être t’éviter d’utiliser ton sort pour rien, Sandoval. )



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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-03-03 10:41
Sidhe n'aurait jamais cru toucher ses cibles aussi souvent et avec autant de facilité. Lui qui était habitué à voir la majorité de ses projectiles ricocher sur la peau épaisse de ses ennemis ou leur infliger des dégâts mineurs, il a la satisfaction de voir nombre de ces créatures repoussantes couiner de douleur sous ses tirs.

Le plaisir ne durera pas longtemps par contre car bientôt Sidhe tire à bout portant puis sa distance de tir devient pratiquement nulle. Si Elrael n'était pas intervenu avec une arme de mêlée, l'elfe des glaces aurait été contraint de fuir en espérant mettre suffisamment de distance entre lui et l'ennemi pour recommencer à tirer. Il ne peut pas laisser Elrael seul et le grand arc d'os et de métal va être gênant au corps à corps. L'archer tire donc sa septième flèche à bout portant pour ensuite passer son arc en bandouillère sur son épaule et tire de son fourreau son arme sculptée dans l'ivoire et ayant la forme des épées kopesh des guerriers de son peuple. Bien qu'il sache manier cette arme, Sidhe se sent beaucoup moins à l'aise avec elle dans la main. Le combat corps-à-corps n'est pas dans ses habitudes et il sent déjà une partie de sa confiance de tout à l'heure chuter. En ce moment il regrette Astrid et ses capacités de guerrier qui le placerait entre lui et l'adversaire et lui permettrait de continuer à utiliser son arc.

En essayant de garder confiance en ses longues heures de pratique du poignard, Sidhe essaie de ne pas penser que c'est la première fois qu'il affronte directement un ennemi et qu'en plus cet ennemi a des proportions semblable aux siennes au lieu d'être une monstruosité imposante.


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De : Astrid_ice
Envoyé : 2004-03-03 12:42
((totalement hors jeu: Anylu... qu'est-ce que tu attend pour lui faire une scène à ce rustre d'homme qui ne cesse de t'abandonner pour aller se battre? Nom mais, il sait pas encore lui que les hommes existent pour servir les femmes et faire leurs moindres caprices? Ah c'est pas ça dans la vraie vie??? Oh heu, ben désolé ))



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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-03-03 14:00
(hors jeux :Comment ai-je pu oublier une telle condition de réalisation ??? Comment ...Par les Dieux.
Effondré par ma stupidité, je sombre en moi même en état de catatonie profonde.)

Bon ben tant pis,
je reviens dans mon buisson prèt de mon bâton et de mon épée, cailloux en mains prêt à exploser un ou plusieurs adversaires. Comme je ne porte pas mon armure, je prépare la formule de "vapeurs colorés".

donc mes actions de combat dans l'ordre sont :
- lancer de cailloux
- vapeur colorées
- planter mon bâton dans le sol près de moi et prendre l'épée en main.

Lorsque je vois passer Erwann près de moi je peste en silence, je vérifie que Anylu ne panique pas trop, qu'elle n'est pas contournée par quelque chose et qu'elle à bien vu que je suis prèt d'elle.

De : Anylou3
Envoyé : 2004-03-03 19:52
(HJ: Je commence à croire que tu as raison :-( Ma mère m'a toujours dit de me méfier des humains... Merci Astrid de te préoccupper de moi... attend qu'on se retrouve!! ( Si jamais on se retrouve un jour :-S )

Erwann s'éloigne de moi, irrésistiblement attiré par ceux qui nous ont attaqué. Des orques? Ma main n'attrappe que du vide alors qu'il m'embrasse avant de se hâter vers les lieux du combat. Ma lourdeur m'interdit de me lancer à sa suite. Je reste assise, ne sachant pas si je dois le suivre ou bien renoncer. Et je suis déçue de ne pas avoir su le retenir auprès de moi. Nous ne venons pas du même monde... il me semble que nous nous éloignons de plus en plus, lui et moi, à force de côtoyer des gens de différents milieux. Astrid me manque...

Une vague de tristesse succède à la peur qui m'avait étreint. Et mon regard croise celui de Sandoval qui a l'air de désaprouver le choix du rôdeur. Heureusement, il n'est pas loin de moi... prêt, semble-t-il, à me protéger autant que les autres compagnons s'il arrivait une créature derrière moi. Cette pensée me rassure un peu. Me remémorant les sorts que j'ai apprit hier, je serre mon bâton dans ma main, déterminée à tirer mon épingle du jeu s'il y a lieu. L'enfant que je porte s'est calmé, possiblement grâce au son de ma voix. Ou peut-être parce que je me suis calmée moi-même. M'aidant de mon bâton, je me relève, pour me placer là où je pourrai voir sans être vue et surtout là où je ne pourrai pas me faire attaquer par surprise. Loin de moi l'idée de me lancer dans la mêlée. Mais je me tiens prête au cas où....

( Mes sorts : Glisse, projectile magique et localisation d'objet )


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-04 09:34
(Hors jeu : Ah, les hommes… tous différents heureusement…
mais tu sais Anylu, pour un rôdeur, l’appel de la haine… c’est fort )
La lame courbe d’Elrael tranche et sectionne la peau des orques déjà blessés par l’archer en une efficacité impressionnante. Lorsque Sidhe tire son poignard au clair, deux créatures supplémentaires sont déjà tombées.
Les orques qui ont contourné les deux elfes sont au nombre de six. Il y en reste trois blessés par les projectile du jeune archer, qui ne semblent pas prêt à lui pardonner ce qui leur a fait subir. Les faciès porcins, grimaçants apparaissent maintenant que les créatures sont plus proches. Leur odeur saisissante est elle aussi plus forte. Les orques sont vêtus d’armures de cuir râpées et déjà abîmées par des combats précédents.
Elrael s’interpose entre l’archer et deux des créatures blessées, mais la troisième le contourne par la gauche et arrive au contact du jeune elfe brandissant sa lame émoussée en poussant un cri de guerre. Déjà blessée la créature ne semble pas très alerte et souple, Sidhe doit pouvoir agir en premier.
Derrière les deux elfes, les six peaux vertes s’approchent et sont visiblement perturbés par ce qui se passe derrière eux. Un gargouillis sonore suivit presque immédiatement par un gémissement se fait entendre et la pointe de la lance du rôdeur humain apparaît transperçant le thorax d’un des orques. Le visage déformé par la haine d’Erwann apparaît et déjà le rôdeur récupère l’arme de sa victime pour fondre sur une nouvelle.
Les orques sont surpris de cette attaque à revers qu’ils n’attendaient pas et commencent à s’éparpiller, deux d’entre eux, fuient en direction du campement, alors que les autres tentent tant bien que mal de se défendre, pris entre les elfes et la furie qu’est devenu Erwann.
(Récapitulatif :
Quatre orques sont tombés – un par deux flèches, deux par flèches et par coups, et un par épieu.
Trois orques sont blessés, deux sont pour Elrael, et le dernier est pour Sidhe.
Enfin, Erwann semble vouloir faire leur fête à trois orques pris de panique qui ne désirent que fuir devant lui, tandis que deux des fuyards se dirigent vers Sandoval et Anylu.
Ca nous fait douze peaux vertes au total.
J’ai fait les jets pour tes pierres magiques Sandoval et deux sur trois touchent. A toi la description ).



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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-03-04 13:24
(ma foi, je suis tout à fait d'accord que toutes les femmes méritent d'être vénérées comme des déesses, que ferions nous sans elles pour faire la cuisine et le ménage? [c'est un célibataire endurci qui dit ça] )

Alors qu'Elrael semble s'acquitter de ces créatures avec facilité, Sidhe lui se sent paralysé et effrayé même a la pensée de tuer une créature humanoïde et dotée d'intelligence. Maintenant qu'ils sont tout proches, l'elfe réalise à quel point ces êtres se rapprochent d'eux par leurs manières et leurs tactiques de combat. Lui qui croyait avoir affaire à des monstres, il peut lire haine et colère envers lui mais également de la peur, de la crainte pour leurs vies dans la fuite de deux d'entre eux. Si ces ennemis étaient également dotés de sentiments, était-ce une bonne chose de les tuer?

Sidhe n'attaque pas sur le champ et pose son regard ambré chargé d'incompréhension sur l'orque face à lui. Il porte des vêtements, une armure et se sert d'armes tout comme lui bien que différents physiquement, il a une charpente similaire... alors.... pourquoi s'entretuer alors qu'ils pourraient s'entraider?

Le cri de guerre lancé par l'orque saisit Sidhe, peu habitué à ce genre de démonstration de férocité. Un bref regard autour lui montre Erwann massacrer ces ennemis avec une haine presque palpable. L'heure ne semble pas aux pourparler ni aux questions et le jeune elfe se sent forcé d'imiter ses deux confrères et de porter à son tour une attaque à son adversaire le plus proche. Sa prise sur son arme est mal affermie et il sent sa main trembler malgré tout les efforts qu'il peut y mettre. Il s'en veut maintenant d'avoir commencé cette bataille sanglante sans même avoir approfondi les intentions de ces créatures.


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-03-04 18:25
Lorsque les formes se profilent face à moi je prends juste le temps de m'assurer qu'il ne s'agit pas de mes compagnongs de route avant de lancer à toute force les cailloux enchantés.
Deux explosions, deux coups au but (dans le doute je suppose qu'une seule des créatures est touchée)...
Profitant de l'effet de surprise (si j'en bénéficie) je tends mes mains en éventails devant moi et invoque la formule des vapeurs colorées
"Pour la peur, la douleur et leur malheur
Incantées, désirées et irisées
Je projette un jet de ces vapeurs
si joliement et ardemment colorées"
Des vapeurs vieux rose, rouge foncé et rose orangé sont alors violement projetées en cône devant moi (j'y inclue les deux orcs, si je ne peux pas, juste le plus vaillant)

Ensuite je prends mon épée au sol et me tient près de mon bâton, si j'ai l'initiative je presse mes adversaires de mes coups. Sinon, s'ils se portent bien et ne sont plus surpris je les laisse me regarder bien en face et j'allume le Bâton.

Pouvu qu'ils n'aperçoivent pas Anylu, je ne sais combien ils sont à venir par ici, ni si j'aurais la force de les contenir.




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De : Anylou3
Envoyé : 2004-03-04 21:52
(H-J: Je sais bien que c'est plus fort que mon rôdeur adoré.... Mais Anylu ne sait pas elle! Et avec toutes ses voix qui parlent dans sa tête ( Astrid et Sidhe ) c'est pas facile!!! Et pour Sidhe, le célibataire endurçi: Tu mériterais qu'on te déguise en femme pour entrer dans Athuld, toi! )

Je reste en alerte, quoique tremblante un peu, tandis que des bruits de luttes ne cessent de se faire entendre plus loin... Je reconnais la voix d'Erwann, qui hurle sa rage face à ses ennemis. Sandoval allume son bâton de lumière, j'espère que cela éblouira ceux qui nous attaquent.

( Et j'attend le bon vouloir de notre MJ préférée )

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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-03-05 03:37
(hors jeu technique :
Je n'allume mon bâton que si je n'ai pas la main suite à la vapeur colorée, et seulement pendant quelques secondes pour les éblouir pas pour en faire un phare au milieu de la nuit, plutot un flash photo)


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-05 10:02
(Hors jeu : Le choses semblent plutôt mal faites de l’autre coté de l’océan, parce que chez moi c’est mon moine adoré de mari qui se colle au ménage et à la vaisselle )
Le drow descend une nouvelle créature et s’attaque à la seconde, tandis que Erwann en a déjà occis deux autre supplémentaires, tranchant les membres et les têtes avec une rage peu commune. Le rôdeur s’attaque à présent au dernier orque intact, bondissant sur lui pour lui couper toute retraite.
L’adversaire de Sidhe évite la lame tranchante de son poignard et malgré la flèche qui le gène dans ses mouvements, effectue un moulinet de sa lame émoussée qui vient ricocher contre l’armure dure de l‘archer. Rageur qu’il n’ait pas réussi à entamer la protection de son ennemi, l’orque ne se laisse pas démonter et décoche un puissant crochet du gauche dans la mâchoire de l’elfe.
L’orque touché par les deux projectiles lancés par Sandoval s’écroule frappé par la puissance divine habitant les cailloux. Le second orque, est semble t-il prit de panique et plutôt que de se diriger dans la direction opposée à Sandoval, s’oriente droit sur lui, n’ayant pas vu la provenance des pierres.
L’éventail de vapeurs multicolores vient le frapper de plein fouet et le monstre tombe, face contre terre inconscient.
(Récapitulatif : - j’avoue, il me sert autant à vous qu’à moi, sinon plus-
Huit orques sont tombés – 1 par sidhe, 3 par Elrael et Sidhe, 3 par Erwan, 1 par les pierres magiques de Sandoval.
Deux orques sont blessés : 1 pour Elrael et 1 pour Sidhe.
Un orque est inconscient vers Sandoval et Anylu
Un orque encore intact va bientôt être découpé par Erwann.)

De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-03-05 11:17
J'ignore les usages quand aux orcs dans ce monde. Chez moi je le ligoterai pour qu'on puisse le demander des renseignements... Bon allez je fais ça, par ce que le meutre de sang-froid moi...
(hors jeu, j'ai fait récemment, j'espère que tu t'en souviens un inventaire de nos liens, bandages ...)
Si nous avons des liens assez solides pour le ligoter, alors je vais les chercher rapidement et je le ligote mains et pieds liés dans le dos.
Sinon, je lui tranche les tendons des deux chevilles et je bande sommairement pour éviter l'hémorragie, mais il ne marchera plus jamais sans médecine appropriée ou magie (c'est gore mais après tout c'est un orc hostile et je ne le torture pas inutilement)

Je fais ensuite un rapide sourire à Anylu et me reposte entre elle et les bruits de bataille, épée à main droite, bâton à main gauche.
Les cris de fureur quasi bestiale de Erwann me terrifie, se pourrait-il que sa malediction le rende plus sauvage ?? ou pire encore, que la Déesse Furie est posée sur lui son regard pour en faire un guerrier Berseck ??
Je tente de calmer mon coeur qui frappe sourdemment sous l'effet de l'adrénaline, je dois rester calme et efficace.



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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-03-05 12:29
L'attaque incertaine qu'a fait l'archer a bien entendu rater sa cible, et de loin il semblerait. L'adversaire semble beaucoup plus habitué que lui au combat rapproché, Sidhe le sent bien après le coup de lame bloqué heureusement par l'armure blanche qu'il porte. Le coup de poing, il ne l'a pas vu venir par contre et il sent les os de sa mâchoire craquer sous la force de l'impact. Un peu étourdit par ce coup l'elfe à la peau bleutée fait deux pas de reculons, sa mains libre se portant instinctivement là où a eu lieu l'impact; même s'il était habitué aux coups, il n'en avait pas pour autant perdu sa capacité à ressentir la douleur.

Les deux autres sont déjà passé à travers d'au moins un ennemi chacun et Sidhe se sent en reste, rien de bien différent d'avec son monde à vrai dire, les vrais guerriers avaient toujours plus de mérite que les petits archers incapables de se défendre après tout. Le jeune elfe retourne à son adversaire du moment et se replace pour tenter une seconde attaque. Cette fois il se concentre davantage que la précédente pour mieux ajuster son coup et vise l'estomac, là ou la peau est plus tendre, en espérant que sa lame d'ivoire saura perforer l'armure élimée de l'autre.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-08 10:34
(Hors jeu : J’espère que tu m’en voudras pas de trop d’avoir un peu tabassé Sidhe… mais les orques de chez nous ne font pas dans la dentelle, sauf peut être Krapounia à ses heures, mais là n’est pas la question. Sidhe a les oreilles pointues, chose à bannir lorsque l’on veut discuter avec un orque. )
L’orque inconscient est rapidement ligoté par Sandoval pendant que les bruits des combats se poursuivent là-bas.
Erwann se défoule et tranche net le chef de l’orque terrifié devant lui, ne lui laissant aucune chance de reddition ou de fuite. La visage du rôdeur est déformé et sans hésitation, le voilà à présent qui se précipite vers Elrael et Sidhe qui en décousent encore.
La nouvelle attaque portée par l’archer fait mouche cette fois-ci. La lame perfore le cuir râpé affiné par l’usure au niveau de l’estomac et pénètre les chairs de l’orque. Le visage de celui-ci se déforme en un rictus de douleur et pris dans son élan, le monstre poursuit son attaque, s’empalant contre son gré sur le poignard de l’elfe. Une nouvelle fois son arme ripe sur l’armure de l’archer. Pris de tremblement l’orque lâche son épée crachant un flot de sang noir qui lui coule sur le menton avant de s’affaisser à genoux sur le sol.
Elrael quant à lui passe sa lame courbe au travers du dernier orque blessé, et s’assure de lui donner la mort par un dernier coup porté alors qu’il est au sol.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-03-08 13:14
(Hors jeu: Ne t'en fais pas, tape autant que tu le souhaite, je ne t'en voudrai pas pour ça, et puis, il faut bien qu'il apprenne que tous les gens de ce monde ne sont pas gentils )

Le spectacle de son adversaire s'écroulant, laissant s'échapper une substancenoirâtre de sa bouche fait reculer Sidhe, délaissant son arme dans l'abdomen du mort. L'elfe jette un regard effaré aux alentours, constatant qu'Erwann et Elrael ont fait de même avec leurs ennemis et que ceux-ci ne semblent aucunement dérangés par la mort qu'ils ont apportés aussi rapidement.

Se sentant près de la nausée, l'archer s'éloigne au plus vite du macabre endroit, cherchant du côté des arbres un peu d'air frais qui saurait chasser le malaise qu'il ressent. Tuer un monstre était une chose, tuer une créature semblable une autre. Il se demandait comment les autres arrivaient à endosser cette responsabilité aussi facilement... même Astrid avait déjà tué d'autres elfes des glaces, sous un ordre bien entendu mais tout de même... il l'avait fait par devoir et hormis pour un seul d'entre eux, il ne semblait pas avoir le moindre remors ni problèmes de conscience.

Jamais il ne serait à la hauteur d'Astrid, Rionn ou Nimeh... ou même d'Elrael et Erwann. Tuer n'était tout simplement pas dans ses capacités ni dans ses acceptations; il était faible, voilà tout.

Sidhe prend appui contre un arbre et renverse la tête vers le ciel étoilé, en essayant de se débarasser de sa culpabilité avant de penser à rentrer au campement rejoindre les autres. Les étoiles, pâles lueurs froides dans le ciel sombre, s'étaient toujours montrées étrangement réconfortantes.

De : Anylou3
Envoyé : 2004-03-08 15:57
Je vois un des orques tomber sour la magie de Sandoval. Je reste figée sur place, l'horreur de cette nuit me glace le sang. J'entend Erwann qui se défend comme un ours et même le petit se recroqueville sur lui-même.

Le calme revient peu à peu. Je regarde Sandoval attacher la créature qui est tombée à ses pieds et mes jambes ne me soutiennent plus. Appuyée lourdement sur mon bâton, je regagne ma place, là où j'étais endormie... et je m'assied sur le sol, fatiguée.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-10 05:35
L’orque ligoté commence à reprendre conscience en grognant. Il ouvre les yeux et cherche à regarder autour de lui en émettant de petits couinements d’inquiétude. Lorsqu’il aperçoit les humains, son faciès porcin se déforme traduisant à la fois de la peur et de la colère mêlée à de la haine. Il se met à gigoter frénétiquement, cherchant à tester la solidité des liens qui lui entravent les poignets et les pieds tout en poussant un cri guttural à répétition.
Dès que son adversaire est tombé, Elrael passe un coup d’œil autour de lui pour s’assurer que tout le monde est debout. Il demande tout de même inquiet en voyant Sidhe se détourner :
- (elfique à Sidhe, puis commun à Erwann) Ca va tu es entier ?
La fureur du rôdeur semble s’être éteinte avec la mort du dernier orque. Il se contente de hocher de la tête à la question de l’elfe noir et entreprend de récupérer sa lance toujours figée dans le buste d’un des ennemis. Posant son pied sur le dos du macabée, il tire un coup sec sortant la pointe métallique de la cage thoracique. Puis, il entreprend de faire le tour des morts, récupère le poignard laissé par l’archer sur son adversaire et arrache d’un coup sec un médaillon.
Pendant ce temps là, Elrael s’est approché de Sidhe par derrière . Il pose sa main sur l’épaule du jeune archer et s’enquiert une nouvelle fois de sa santé en regardant sa mâchoire tuméfiée :
- (elfique) Tu vas bien, mon frère ?
Les cris de l’orque prisonnier au village font tourner la tête au rôdeur qui s’y précipite sans crier gare.
(Hors jeu : Anylu et Sandoval si vous voulez faire quelque chose de particulier avec lui, il va falloir faire vite ou vous interposer… Erwann la furie arrive ! )



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De : Anylou3
Envoyé : 2004-03-10 11:04
Comme vidée de mon énergie, je suis assise par terre, ressassant pour moi-même les évenements de la nuit. L'attaque des orcs a éloigné de moi le rôdeur qui m'avait pourtant promis de me protéger et de m'aimer malgré tout ce qui se passait autour de nous. Je n'ose penser à ce qui se serait passé si une des créatures s'en était prise à moi. Bien sûr, des années d'errances m'ont rendues apte à défendre ma vie... bien sûr, Sandoval n'était pas loin et veillait avec un soin jaloux sur moi... néanmoins...

Les couinements du prisonnier me sortent de mes réflexions. Ainsi que le cri de guerre d'Erwann qui me glace le sang. En un éclair, je comprend ce qu'il s'apprête à faire, comme aveuglé par une haine sans retenue.

- Erwann! m'écriais-je... Non!

Surprise moi-même par ma propre réaction, et apeurée qu'une nouvelle effusion de sang ait lieu sous mes yeux, je me lève subitement et me place dans la trajectoire du rôdeur.

- Laisse-le, j'ai à te parler! Ordonnai-je soudainement.


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-03-10 11:45
D'abord un léger flash back, que l'orc grogne et couine un peu ca va, mais aprés son premier cri un peu audible je lui assène un puissant et somnifère coup de pommeau à l'arrière du crâne.

N'ayant pas précisé auparavant, je le fais maintenant, l'orsque est face contre terre, puisque je lui ai lié les mains et les pieds ensembles. C'est très douloureux, et il ne peut pas tirer fort sinon il se fait très mal sans pour autant relacher les liens.

N'ayant pas l'expérience intime d'Anylu des divers grognements et hurlements et de Erwann, je lui accorde le traitement que je réserve aux monstres que j'attendais : un flash aveuglant en plein visage. C'est l'interpostion d'Anylu qui me retient de frapper avec l'épée, si elle s'interpose ainsi elle à du comprendre quelque chose.

Si Erwann est, comme je le crains, bersek ou incontrôlable, je lui fais une injonction :
"Dors, Pour l'amour de Lathandre".
Sinon, si Anylu le calme je regarde juste la scène.

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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-03-10 12:17
Le calme et les bruits nocturnes ont repris peu à peu leur place, comme si un massacre ne s'était pas passé il y a à peine cinq minutes. Non loin derrière, les pas légers d'Elrael font délaisser le ciel rempli d'étoiles aux yeux ambrés de Sidhe et il risque un regard de côté à l'elfe noir qui s'enquiert de son état de santé. Par réflexe l'archer pose sa main sur sa mâchoire douloureuse et esquisse un début de sourire.
-(elfique) Ça va aller... je... ne pensais juste pas avoir affaire à d'autres créatures intelligentes...

Sidhe interrompt là sa pensée, par crainte de peut-être choquer Elrael ou attirer un commentaire négatif envers les formulations qui lui étaient venues à l'esprit. De la manière dont l'elfe noir a disposé des ennemis, l'archer comprend que l'importance des différentes vies est relatif pour celui qui l'appelle frère depuis le début. Il n'a pas besoin des remontrances qu'il se faisait trop souvent servir par les siens au sujet des combats... même si en ce moment les reproches que pourrait lui adresser Astrid sur son imprudence lui manquent terriblement.

L'elfe des glaces se retourne pour faire face à Elrael, un peu embarassé de leur proximité et de la main qu'il avait posé sur son épaule; il était habitué à des distances plus grandes entre lui et ceux avec qui il interagissait.

- (elfique) Ça va me prendre beaucoup de temps avant que je ne comprenne bien les lois qui régissent votre monde je crois. Tout ici est si merveilleux et abondant que je ne comprend pas pourquoi des peuplades doivent s'entretuer... sans raisons apparentes pour moi.

S'en voulant de ne pas avoir su tenir sa langue et faire taire ses questions, Sidhe secoue la tête pour signifier à Elrael qu'il n'a pas à répondre à ça.

- (elfique) Allons rejoindre les autres...


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-11 10:14
Le rôdeur arrive en courant, prêt à défaire cet ennemi qu’il entend encore crier. Il s’arrête ébloui par la lumière du bâton de Sandoval, cherchant à protéger ses yeux de son bras gauche levé. La voix furieuse du rôdeur monte :
- Cessez cela Sandoval, c’est Erwann !
Il continue à avance, mais en marchant cette fois-ci lorsque sa compagne vient s’interposer en lui donnant un ordre. La surprise se lit aisément sur le visage d’Erwann qui abaisse sa lance en regardant inquiet le ventre de sa compagne :
- Que… qu’est-ce qu’il y a ?
Pendant ce temps là, Elrael tente de rassurer Sidhe :
- (elfique) Je comprends que tu sois un peu perdu, tu sais. Peut être qu’en connaissant un peu plus sur ces monstres, comprendras-tu mieux ce qui régit notre monde.
Le guerrier drow se retourne et désigne du doigt l’un des cadavres en déclarant :
- (elfique) Ces créatures sont des orques. Des créatures puantes et d’une grande cruauté. Leur société est basée sur la violence et l’asservissement des autres peuplades. Ce sont des carnassiers qui ne font pas de différence entre la viande d’un cervidé ou la chair d’un elfe. Fort heureusement, leurs capacités de réflexion sont moindres, même si leur compétences de combattants peuvent être terribles.
Elrael pose une nouvelle fois sa main sur l’épaule de l’archer :
- (elfique) Tu as bien fait de me réveiller, Sidhe. Sans quoi, nous ne serions plus que des gigots destinés à remplir leurs estomacs. Mais tu as raison, allons rejoindre les autres… tu as besoin de repos à présent, c’est mon tour de prendre la garde.
Elrael ouvre la marche et prend la direction du campement.
(Hors jeu : la haine des rôdeurs pour leur race ennemies ne se gère pas comme le déchainement, mais se traduit simplement par une hargne un peu plus forte au combat)


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-03-11 11:39
Surpris, Sidhe décroche difficilement son regard ambré des cadavres. Ainsi, c'était ça des orques? C'était contre ces créatures répugnantes que les elfes des glaces avaient combattus pour leur survie du temps de la jeunesse d'Astrid? Son aîné lui avait raconté la sauvagerie et la brutalité qui caractérisaient cette race et les nombreux affrontements qui s'étaient produits avant que les elfes aient le dessus sur eux et les abattent jusqu'au dernier.
Venant d'une autre génération, Sidhe n'avait pas connu d'orques et n'en aurait même jamais entendu parler si Astrid ne l'avait pas fait. Le jeune elfe avait toujours été impressionné par les descriptions qu'il avait reçues et maintenant qu'il en avait un en face de lui, il était encore plus impressionné.

L'elfe noir pose à nouveau sa main sur l'épaule de l'archer et celui-ci tressaute. Pendant qu'Elrael parle, il tourne doucement la tête, son regard posé sur la main puis coule le long du bras pour finalement plonger ses yeux dans ceux de l'elfe noir. Qu'est-ce que ce geste signifiait ici et quelles étaient les intentions d'Elrael en faisant ça? Malgré ses efforts, Sidhe n'arrive pas à percer le regard violine et finalement, à son grand soulagement, l'elfe noir le laisse et se dirige vers le campement.

Le jeune elfe a un moment d'hésitation, regarde une dernière fois les cadavres et rejoint Elrael en quelques enjambées souples. Un orque semble s'être faufilé jusque là et Erwann semble tout prêt à l'achever, s'il n'y avait pas la femme et Sandoval lui bloquant l'accès. Le compagnon d'Anylu ne semble pas comprendre pourquoi elle s'interpose, et Sidhe non plus ne comprend pas trop ce qui se passe, en plus qu'ils utilisent cet autre langage, qui lui semble de plus en plus impératif d'apprendre. L'elfe des glaces s'immobilise à une distance respectable du trio et observe la scène avec curiosité.


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-03-12 09:22
Je suis plantée devant le rôdeur qui a abaissé son arme et me regarde, médusé. Comme si je venait d'ailleurs, comme si je n'avais pas besoin d'être rassurée. C'est d'une voix où pointe la colère et l'incompréhension que je lui dit:

(en commun) - Il est impératif de tuer immédiatement ce dernier orque, tu crois? Plus que de protéger ton enfant que je portes en mon sein? Quand il se passera pareille chose et que nous serons tous les deux seuls... tu t'éloigneras de moi et de nos enfants pour te jeter dans un combat sauvage? Je ne comprend pas ta haine soudaine, Erwann... Explique-moi.

- Tu me laisses seule trop souvent... Les événements se précipitent , les dangers s'ammoncellent et tu es toujours absent.... loin de moi... de nous... Je veux d'un homme qui sache me protéger, m'aimer et faire route avec moi. J'ai bien peur que nos chemins ne s'égarent... et prennent une direction opposée.

Lui jetant un regard lourd de sous-entendus, je fais un pas de côté, et je m'éloigne lentement de lui. Le petit, en mon ventre se tient coi, comme s'il comprenait l'importance de la situation.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-12 09:58
Le rôdeur fronce les sourcils entendant les remontrances de sa compagne. Il va pour ouvrir la bouche et lui répondre derechef, mais se retient :
- (commun) Parce que tu crois que…
Il jette un coup d’œil à Sandoval témoin de la scène et son visage se ferme. S’approchant de la magicienne, il lui prend le bras et l’attire un peu à l’écart et lui répond contenant visiblement sa colère :
- Allons parler un peu plus loin, pas la peine de s’étaler devant les autres.
Il entraîne Anylu à quelques mètres du campement laissant Sandoval, Sidhe et Elrael décider de ce qu’ils vont faire du prisonnier. Elrael s’approche de Sandoval, non sans lancer un regard inquiet en direction de deux amants avant de demander au magicien :
- (elfique) Est-ce que tout va bien ? Pas de blessés de votre coté ? A entendre Anylu, je suppose qu’elle n’a pas été touchée, précise t-il avec un sourire un peu mal à l’aise avant de poursuivre, Que fait-on du prisonnier ? Vous savez parler sa langue ? Peut être pourrions nous connaître en détails les raisons qui les ont poussé à nous attaquer…
Pendant ce temps là, Erwann et Anylu s’expliquent. Le rôdeur secoue la tête de façon négative dans un signe d’incompréhension. Il prend Anylu par les deux bras pour s’assurer qu’elle va le regarder droit dans les yeux et lui déclare sur un ton plutôt sec, mais à mi-voix pour que les autres membres du groupe n’entendent pas l’esclandre :
- (commun) Tu ne sais pas ce que ces monstres ont fait à ma famille… Je préfère aller les affronter sur leur terrain, plutôt que de les laisser venir jusqu’à toi et leur laisser une chance de t’atteindre…
Il observe un moment de silence, hésitant visiblement à poursuivre, puis se jetant finalement en avant. L’abcès devait être crevé au risque que la situation empire :
- (commun) Pour ce qui est des chemins qui s’égarent, laisse moi de dire que je ne suis pas le seul dans cette histoire. Je fais des concessions pour me corriger et faire en sorte que notre famille puisse exister. Mais laisse moi te dire que j’ai le sentiment que cela ne va que dans un sens et…

De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-03-12 13:15
Sidhe secoue la tête d'incompréhension et tourne le dos au couple qui s'éloigne un peu. Il n'y avait rien à comprendre des femmes, qui semblaient toujous régies par leurs caprices du moment et dont l'humeur décidait trop souvent si la journée allait être passable ou pénible.

L'archer n'a aucune idée quoi faire de leur prisonnier et il reste silencieux à regarder l'orque assommé et ficelé sur le sol, toujours aussi intrigué par cette créature qui n'est plus qu'une légende chez lui.

Plus fort que la curiosité, le sommeil l'engourdit peu à peu et il étouffe plusieurs bâillements. Les dernières journées qu'il a passé dans son monde sur la piste de son compagnon n'ont pas été fortes en cycles de repos et la nuit passée lui a semblé trop courte pour pleinement récupérer de la fatigue accumulée. Il essaie tant bien que mal de suivre ce qui se passe autour de lui mais l'adrénaline du combat retombée, ses réserves d'énergies étaient descendues au plus bas. Se sentant inutile pour le moment, Sidhe s'éloigne d'Elrael, Sandoval et leur prisonnier pour regagner le petit coin qu'il s'était approprié à leur campement, écarté du feu bien entendu. La tête appuyée contre sa couverture de fourrure qu'il a roulé en boule vu la chaleur ambiante mais caché sous sa cape pour contrer les moustiques, il essaie de trouver le sommeil pour être en pleine forme le lendemain matin.


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-03-13 15:21
Erwann s'est arrêté net, piqué au vif. Agrippant mon bras, il nous éloigne des autres... ça y est, j'ai bien peur que ça va éclater pour de bon.

- (commun) Tu ne sais pas ce que ces monstres ont fait à ma famille… Je préfère aller les affronter sur leur terrain, plutôt que de les laisser venir jusqu’à toi et leur laisser une chance de t’atteindre…

-(commun) Non, je ne sais pas ce qu'il est arrivé à ta famille, répondis-je, parce que je ne sais pratiquement rien de ton passé. Parce que je ne te connais pas vraiment...

Les yeux baissés malgré le fait qu'il me tient devant lui, je le laisse poursuivre.

- (commun) Pour ce qui est des chemins qui s’égarent, laisse moi de dire que je ne suis pas le seul dans cette histoire. Je fais des concessions pour me corriger et faire en sorte que notre famille puisse exister. Mais laisse moi te dire que j’ai le sentiment que cela ne va que dans un sens et…

Des larmes me montent aux yeux. Et je relève la tête, la colère monte en moi comme la sève au printmeps. Ainsi donc, mes hésitations sont si évidentes? Mais de quoi veut-il m'accuser? N'est-ce pas moi qui porte son fils? Qui lui ai sauvé la vie de nombreuses fois?

- (commun) Si tu as quelque chose à me reprocher... parle tout de suite! Tu crois que je t'ai trompé? Que je ne t'aime plus? Si tu continues à agir de la sorte, il est probable que je ne supporte plus ta présence, ni que tu me touches! Dis-moi la vérité une fois pour toutes, Erwann!!

De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-03-15 04:18
APrès avoir ébloui Erwann, je retiens mon sort en voyant que Anylu s'interpose et je les laisse régler entre eux leur différends.

*Il me parait bizarre à moi ce rodeur, une telle furie incontrôlée n'est pas le propre des hommes des bois que je connais. Ils savent être implacables et emplis d'une rage froide et meutrière envers leurs ennemis naturels, mais jamais ils ne mettent en danger leur vie ou celle de leurs protégés. Je crains que son âme ne soit également corrompue par le sortilège *

J'aide Elrael de mon mieux à interroger le prisonnier. SI, et seulement SI, il est totalement évident que personne ne pourra rien en tirer, erwann compris, alors je propose qu'on l'achêve proprement et sans douleur. Si, je suis désigné ou que personne d'autre ne veut s'en charger, je le fais du mieux possible (j'enfonce la lame de mon épée dans la partie fragile de sa tempe ou de l'arrière du crane pour une mort instantanée et indolore).

Voyant que notre étrange compagnon est reparti se coucher j'en déduis qu'il à effectué son tour de garde.
En Elfique (à voix mi-basse) : "Elrael, réveillez-moi après votre tour, je prendrais les deux derniers. Laissons notre ami rôdeur se reposer et se calmer un peu auprès de sa compagne, j'ai peur que de tels moments leur soient de plus en plus rares."

S'il me questionne sur le pourquoi, je lui fais part de mes soupçons.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-15 10:15
- (commun) Si tu as quelque chose à me reprocher... parle tout de suite! Tu crois que je t'ai trompé? Que je ne t'aime plus? Si tu continues à agir de la sorte, il est probable que je ne supporte plus ta présence, ni que tu me touches! Dis-moi la vérité une fois pour toutes, Erwann!!
Le chantage affectif pratiqué par la jeune femme, fait lâcher immédiatement prise au rôdeur. Son regard est devenu comme terne, vide de tout raisonnement. Il fait quelques pas de recul, visiblement hébété en répétant :
- (commun) Tu… tu ne veux plus que… je.. te touche ? Tu…
Il laisse en suspens sa phrase et se détourne de façon à ce qu’Anylu ne puisse plus voir ses yeux, ni son visage. Les épaules abaissées, visiblement abattu, il fait quelques pas pour s’éloigner d’elle, tout en respirant profondément avant de déclarer dans une voix à la fois rauque et chargée de sa douleur, tout en indiquant le campement :
- (commun) Je ne t’obligerai à rien, Anylu. Non à rien. Si tu veux plus que je te touche, je ne poserai plus la main sur toi. Si tu ne me supportes plus et ne peux plus me voir, je te laisserai…Comme je te l’ai dit lorsque nous nous sommes rencontrés.. tu es libre de partir quand tu voudras. Je…
Erwann s’arrête dans son flot de paroles et se prend le bras droit serrant son avant bras fortement, comme pris d’une forte douleur.
Pendant ce temps là, Elrael et Sandoval tente de faire parler l’orque. L’elfe s’essayant à grogner comme lui pour se faire comprendre et l’orque s’entêtant visiblement dans un discours peu poli. A coup de pieds, Elrael parvient néanmoins à lui soutirer quelques informations qu’il transmet à l’érudit :
- (elfique à voix basse) Sa tribu crève de faim, les suceurs de sang ayant tué tout le gibier. Je propose qu’on le laisse filer. Seul il ne tentera rien, qu’en dites-vous ? Demain nous aurons quitté les lieux … c’est vous qui voyez.
L’elfe noir écoute ensuite la proposition et les craintes de l’érudit sur les problèmes de couples sous-jacents d’Erwann et Anylu. Il hoche de la tête, comprenant tout à fait les allusions de Sandoval et soupire :
- (commun) Puissent-ils trouver le ton qui leur est commun… En attendant, messire Sandoval, je vais prendre le tour de garde d’Erwann, si vous le voulez bien… Mon besoin en sommeil est moins gourmand que celui des humains. Je vous éveillerai dans deux heures. Il vaut mieux que tous soient au meilleur de leur forme lorsque nous arriverons en ville demain.
(Hors jeu : je propose qu’on laisse passer la scène de ménage pour voir ce qu’il en ressort avant de passer au petit matin)


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-03-15 12:58
Je suis pleinement d'accord avec Elrael, et les réponses de l'orc semblent plus que crédibles dans les circonstances actuelles.
En Elfique : "Je propose que nous le libérions au matin après lui avoir donné une ration de nourriture, une fois sustenté et en pleine lumière il ne nous causera pas de problèmes avant que nous ne soyons très loin."

Ensuite, je m'endors en regardant le feu crépiter et les braises rougeoyer, me concentrant sur ce spectacle apaisant pour dormir au plus vite et ne pas entendre les paroles échangées par les deux amants...

fondu au noir...
les suceurs de sang... des vampires ? non, cette créature aurait fui la région au lieu ed simplement s'en plaindre... Des sangsues... des sangsues géantes alors... Oui cela doit être çà. Plus nombreuses que la normale elles ont déséquilibrées le milieu naturel et épuisées les ressources nutritives. Qu'est-ce qui est propice aà la prolifération ? Un apport brutal de nourriture peut créer cet effet, la population croît très rapidement sur les réserves surabondantes, puis les ressources retrouvant leur niveau habituel le surplus de prédateurs cherche alors hors de sa niche habituelle. De quoi se nourissent-elles ? et puis est-ce pour cela qu'elles ont plus nombreuses ...
fondu au noir...
Erwann devient alors un énorme loup qui manie une lance de feu et agresse sauvagement des tribus d'orcs pendant qu'anylu gémit et devient la lune...
fondu au noir ...
Elrael sort de la nuit comme une si la nuit elle-même lui donnait forme, il me secoue et prononce des paroles dans une langue que je ne comprends pas ...
Eveil...
Je me réveille lorsqu'Elrael vient me chercher pour mon tour si c'est le cas, sinon simplement suite à mes rèves.

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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-03-15 13:28
Sidhe essaie de dormir malgré les paroles et des mouvements proches de lui et surtout malgré la chaleur qui règne dans ce monde. Il se tourne sur le dos, les jambes pliées et observe le ciel. Ils y a deux lunes, comme dans son monde, voilà qui est intriguant, mais leurs étoiles semblent beaucoup plus lointaines que les leurs. Il se souvient de ses premières sorties sur les plaines et d'avoir eu l'impression qu'il pourrait saisir l'un de ces points lumineux en tendant simplement la main.

Qui sait, peut-être qu'Astrid regardait le même ciel en ce moment? Astrid... il lui manquait terriblement et l'archer ne se départirait de l'impression de vide qui pesait sur lui que lorsqu'il l'aurait enfin retrouvé et qu'il aurait le Caïsor en face de lui.

Il tourne la tête, sur le côté. D'ici, il peut vaguement voir Erwann et Anylu argumentant à voix basse. Cette scène n'était pas sans lui rapeller le petit accrochage qu'avaient eu Astrid et Rionn à propos de Sidhe. Le rapprochement de l'archer avec le sorcier de guerre n'avait pas dérangé grand monde, hormis le compagnon officiel d'Astrid qui avait demandé des explications et s'était vu répondre en toute franchise. Sidhe n'avait jamais aimé l'archimage et c'était réciproque, ils ne se l'étaient pas caché et faisaient tous les deux en sorte de respecter l'autre et de se nuire le moins possible. Les interrelations étaient beaucoup plus faciles lorsqu'on savait à quoi s'attendre de l'autre, ici, Sidhe avait l'impression qu'il devait déchiffrer les sentiments des autres selon le ton de leur voix, leur regard et leurs expressions. Si ils se disaient simplement ce qu'ils pensaient, ça ne serait pas plus facile? Personne n'était mort d'avoir posé une question ou encore d'y avoir répondu après tout.

Sidhe ferme les yeux et se roule en boule sur le côté, dos aux autres pour ne plus les voir ni être tenté de les regarder. Combien de temps déjà pour se rendre à Athlud? Deux jours avait dit Elrael, si les souvenirs de l'elfe des glaces était exacts. Donc demain ils devraient arriver en vue de la ville... cette perspective le rendait nerveux, l'idée de jouer le rôle d'une femme l'embarassait mais plus encore il ne connaissait pas un traître mot de commun. S'il voulait faire des recherches pour son compagnon, Anylu allait être une alliée précieuse, même si elle parlait un elfique lamentable.

Peu à peu, le tourbillon de pensées dans la tête de Sidhe ralenti, ses réflexions se brouillent et il finit par s'endormir sans bruit.


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-03-15 13:36
Je ne supporte pas être prise en défaut, ni sermonée... ni.... J'ai réagis comme une imbécile, la culpabilité me faisant attaquer l'homme que j'aime au lieu de le rassurer et de faire équipe avec lui. Je ressens une vive émotion qui me tire des larmes, encore une fois.

Faisant les quelques pas qui me séparent de lui, je le contourne pour voir son visage... Cet homme brave et fier a été trop de fois éprouvé. C'était ce sentiment que je lui étais indispensable qui avait fait que je me rapproche de lui. je ne pouvais lui tourner le dos alors qu'il avait encore besoin de moi... comme j'avais besoin de lui.
Je tente de le prendre dans mes bras, pour me faire pardonner des paroles dures que j'ai eu à son endroit quand je m'aperçois de son malaise. Je recule d'un pas, cherchant son regard.

- Qu'est-ce que tu as? Mon amour, pardonne-moi... je ne suis plus moi-même depuis que nous avons quitté ton refuge... Dis-moi ce que tu souhaites que je fasse et je le ferai... Erwann, j'ai juste besoin d'être rassurée.... Tu vas bien? Tu as mal?


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-16 10:05
Sandoval et Elrael conviennent donc de laisser partir la créature à la peau verte le lendemain matin.
Erwann détourne la tête lorsque sa compagne s’approche de lui pour voir son visage. Il ne veut pas qu’elle voit la douleur qu’il ressent. Rapidement, il frotte ses yeux pour en chasser un moucheron qui vient de s’y perdre.
C’est alors qu’il se prend le bras, en grimaçant. Il fait quelques pas de coté et se gratte l’avant bras sans pour autant le découvrir. Il garde sa main posée sur son bras et relève la tête. Les mots prononcés par Anylu lui font récolter un sourire, pourtant son regard est comme troublé. Ouvrant ses bras, le rôdeur fait quelques pas en avant pour prendre la magicienne et la serrer contre lui. Il lui embrasse le front et lui répond :
- Viens, retournons au camp, tu as besoin de repos. Je ne souhaite pas que tu t’épuises. Notre vie va changer très prochainement, poursuit-il en posant une main que le ventre de la magicienne, il est normal que nous soyons perdus tous les deux… ensemble nous passerons les épreuves, ensemble nous serons heureux. Viens…
Il l’entraîne en direction du campement, posant une main sur l’épaule de la jeune femme et l’invite à prendre encore du repos en attendant le lever du soleil. Il reste aux cotés de la jeune femme, lui caressant les cheveux jusqu’à ce qu’elle s’endorme, après quoi, il va relever Elrael pour prendre la fin de son tour de garde.
Un peu plus tard, Sandoval sent qu’on le secoue doucement pour le réveiller. C’est Erwann. Il a le front moite et les yeux cernés et lui déclare à voix basse :
-(commun) C’est votre tour, Messire Sandoval.
L’érudit sent que la main de l’homme est bien chaude lorsqu’elle vient le secouer. Presque aussitôt après s’être assuré qu’il est réveillé, le Rôdeur file se blottir contre Anylu pour terminer la nuit.
Le reste de la nuit se passe sans événements particulier et l’aube ne tarde pas à poindre et les premiers rayons du jour teintent le ciel dégagé de roses, pourpres et jaunes qui annoncent une nouvelle journée qui promet d’être chaude. Les oiseaux commencent à chanter leur ode matinale, le campement est endormi, Elrael appuyé contre un tronc d’arbre et Erwann serrant sa compagne contre lui. Un détail cependant attire l’attention de Sandoval. Le rôdeur porte sur l’avant bras une étrange marque à peine plus grosse que la paume d’une main, ressemblant à un tatouage représentant un nœud de vipère ou peut être bien… une créature tentaculaire.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-03-16 12:16
Ces quelques heures de repos ont fait un grand bien à Sidhe qui ouvre les yeux alors que le soleil se pointe. Cette différence de luminosité, ou peut-être tous les petits gazouillements des bêtes de la forêt ont interrompus son sommeil mais il est loin d'en être fâché. Le ciel est si beau lorsqu'il se pare d'aussi riches colorations, loin d'être comme les aurores blafardes de son monde où l'incessant sifflement du vent est le seul bruit pouvant être entendu à des lieues à la ronde.

Le jeune elfe s'étire lentement avant de s'asseoir en se frottant les yeux tout en se disant qu'un peu d'eau glacée dans le visage terminerait de le réveiller parfaitement mais que l'endroit ne s'y prêtait pas vraiment. Il adresse un petit sourire à Sandoval dès qu'il croise son regard puis se lève en essayant de ne pas réveiller les autres. Sidhe s'éloigne un peu du campement et tout en marchant lentement, il pratique quelques étirements, question d'être en pleine forme pour la seconde journée de marche qui s'annonce et revient rejoindre les autres après un court cinq minutes.

Toujours en essayant de laisser les autres profiter de minutes de sommeil supplémentaires, il fouille dans son sac et en sort un petit bâtonnet ressemblant à une petite tige de vanille séchée et la mâchouille en guise de déjeuner tout en démêlant ses cheveux et les nouant en deux tresses. Sitôt fait, il enfile son armure et ramasse ses affaires pour être prêt à partir dès que les autres seront également prêts.


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-03-16 14:24
(hors jeu : Thalie, je croyais qu'il était convenu entre Elrael et moi de ne pas laisser de tour de garde à Erwann ??)

De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-03-16 14:57
(Hors jeu : la marque que j'aperçois sur Erwann à-t-elle une ressemblance quelconque avec la forme immonde et malfaisante de ma vision... ? hein ? hein ?)

Je fais repartir le feu, ajoute quelques morceaux de bois, mets à chauffer un peu d'eau pour faire une infusion forte et déballe quelques fruits secs et des morceaux de pain...
Puis j'attends que tout un chacun se réveille et se rapproche. Si erwann et Anylu dorment encore je les réveille doucement en leur amenant des tasses d'infusion chaude.

En Elfique puis en commun (une phrase à la fois) : "Notre survie dans cette forêt va devenir de plus en plus problèmatique, le mal contre lequel le ou les élus doivent lutter s'est réveillé déjà, je l'ai vu. Nous cherchons Astrid pour cela entre autres et ma présence auprès de Anylu et Erwann en est le résultat direct car ils sont liès d'une façon ou d'une autre à ces maux. J'ai apperçu les douleurs que vous tentiez de masquer Erwann, et j'ai vu la marque sur votre bras ce matin, là où vous souffriez tant hier soir.
Nous devons tout nous dire les uns et les autres, si des visions, des douleurs spéciales ou des 'voix' se dévoilent à nous. la survie de tous en dépends. Pour ma part je crois que plus le lien d'un individu avec la forèt est profond plus il va souffrir de cette force noire qui dévore la vie, aussi nous devons faire vite."

En elfique (tourné vers Elrael et Sidhe, mais tous ceux qui peuvent comprendront) : "Erwann est atteint d'un mal qui progresse rapidement, nous devrions garder un oeil sur lui pour l'aider rapidement si besoin est.
Sidhe, si j'ai suivi la proposition d'Elrael il s'agira de vous faire passer pour une de ces femmes dirigeantes, nous devrions peut être vous enseigner quelques ordres en commun que vous puissiez paraître plus crédible et vous faire obéir des éventuels esclaves de la ville, qu'en pensez-vous ?"

(Update
mage : identification d'objet
prêtre : Enchevêtrement / Sanctuaire / Injonction / Pierre magique [tous ces sorts pouvant devenir des 'Soins des blessures légères' ])

(hors jeu: Thalie tu ne m'a jamais répondu quand à la durée et les effets du sorts Tours mineurs. Peux -tu me mail a ce sujet stp.)


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-03-16 18:33
Sidhe reste éloigné du feu que ravive Sandoval, tout en murmurant quelque chose dans sa langue natale pour lui-même. Il n'aime vraiment pas cet élément qui semble si vital aux peuples d'ici et ne vois pas l'utilité de boire ou de manger quelque chose de chaud non plus. Enfin, chacun avait sa manière de vivre après tout.

Le jeune elfe des glaces écoute le premier discours de Sandoval les bras croisés mais un sourcil levé avec une pointe d'étonnement et de sceptiscisme. Si ses allégations étaient vraies, lui et Astrid seraient immunisés à ce mal qui, d'après Sandoval, s'attaquerait à la forêt et à ceux qui y sont liés... ça avait peut-être ses avantages de venir d'ailleurs finalement! Et, pour ce qui était de "l'Élu," de la prophétie que lui avait raconté Elrael ou d'une quelconque mission que devrait remplir son compagnon... Sidhe était un peu perdu à travers tout ça mais ce n'était pas important pour l'instant, pas tant qu'Astrid ne serait pas retrouvé du moins.

Lorsqu'il est fait allusion à une douleur qu'aurait Erwann au bras, l'archer ne peut retenir de glisser un regard curieux vers le rôdeur, qu'il s'empresse de détourner pour ne pas le mettre mal à l'aise... sans doute que tout le monde du groupe a eu ce réflexe en plus, ce qui doit être terriblement embarassant.

Ensuite, l'humain revient sur le plan d'Elrael et Sidhe se sent bleuir (rougir quoi) et rive son regard sur le sol, trop intimidé pour relever la tête et regarder son interlocuteur en face.
- (elfique) O-oui ça serait une bonne idée... merci.


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-03-16 22:43
Blottie contre Erwann, je me suis endormie alors que ses caresses apaisaient mon coeur en déroute. La nuit trop courte s'est terminé par une main qui me secouait doucement. Erwann est brûlant de fièvre à mes côtés. La malédiction de Loïc gagnerait-elle du terrain? Je prend la chope d'infusion que Sandoval me tend, en m'asseyant péniblement. Une main sur le front de mon rôdeur me fait constater effectivement qu'il est souffrant. Le regard que tous posent sur lui alors que le magicien expose la marque sur son avant bras m'inquiète davantage. Sa remarque en elfique me rend mal à l'aise.

Je me lève debout, avec lenteur, déteminée malgré la lourdeur de mon corps qui me rend vulnérable. : - Vous qui prônez que nous devons tout nous dire... Erwann ne comprend pas l'elfique, laissez-moi lui traduire ce que j'ai compris de vos paroles, Sandoval. Mais de quelle force parlez-vous, mon ami? Que ce passe-t-il dans cette forêt pour qu'Erwann arborre de tels tatouages? La panique me gagne peu à peu, même si je tente de maîtriser mon émotion.


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-03-17 02:41
(hors jeu : Anylu, j'ai prononcé tout ce qui a trait à la foret et à la marque ainsi qu'au mal qui nous guette en elfiqe ET en commun. La seule chose dite purement en Elfique étant que nous devions veillez sur lui.)


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-17 04:52
(Hors jeu : Et oui, c’est ce qui avait été convenu, mais il faut croire qu’Erwann a su se montrer persuasif.
Pour le sort de tour mineur, sa durée est de une heure par niveau du mage. Je l’avais ajouté dans la liste de tes sorts, mais si tu ne souhaites pas que Sandoval l’apprenne, je le retirerai. Et oui la marque sur le bras d’Erwann rappelle vaguement à Sandoval un étrange cauchemar )
Erwann lance d’abord un regard stupéfait vers Sandoval lorsqu’il dit avoir perçu sa douleur et vu la marque sur son bras. D’un geste rapide, le rôdeur rabat sa manche sur son avant bras, mal à l’aise d’être le centre d’intérêt soudain. Le regard qui s’en suit est lourd de reproches pour Sandoval et cherche à faire comprendre par un jeu d’yeux discret à l’érudit, que c’était une chose que le rôdeur ne souhaitait pas qu’elle soit dite devant sa compagne.
Le reste du discours étant dit en elfique, le rôdeur se lève et fait quelques pas. Son front est légèrement luisant de transpiration, mais il semble tenir debout sans trop de difficultés. Il reste silencieux et évite le regard de sa compagne, croisant les bras et gardant une main posée sur le lieu de siège de l’étrange marque. Il s’appuie sur le tronc d’un grand charme un peu à l’écart et ferme les yeux pour mieux réfléchir.
Elrael a posé son regard sur l’étrange marque portée par Erwann en fronçant les sourcils. Il se lève, puis s’accroupit près du brasier se servant une autre tasse de breuvage chaud préparé par Sandoval et précise à son tour :
- (elfique) Anylu… La situation risque d’être un peu embarrassante pour Erwann, tant de choses semblent l’affliger… Pourriez-vous vous enquérir de cette marque auprès de lui ? Je pense qu’une infusion d’écorce de saule devrait l’aider à combattre la fièvre qui le brûle…
L’elfe noir fouille dans ses affaire et en ressort un sac de toile dans lequel il prend une petite poignée de petits morceaux de bois et la jette dans l’eau qui boue avant d’ajouter :
- (elfique) Préparons une gourde complète de ce breuvage pour la journée…
Elrael tourne un regard inquiet vers le rôdeur appuyé à l’écart sur un arbre avant de revenir à la conversation qui a tourné sur Sidhe et leur plan. Elrael approuve la proposition de l’érudit quant-à ce que l’archer apprenne quelques ordres simples dans leur langue commune et ajoute même :
- (elfique) Anylu, pourriez-vous s’il vous plaît aider Sidhe à prendre une apparence un peu plus… féminine ? Par exemple en coiffant ses cheveux dans une complexité dont seules les femmes ont le secret ? Enfin… si Sidhe est d’accord bien entendu…

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Message 75 sur 237 dans la discussion


De : Anylou3
Envoyé : 2004-03-17 21:58
Livide, alors que je vois de mes yeux la marque sur l'avant bras d'Erwann, je me retiens à mon bâton, ce qui me permet de ne pas défaillir. Une autre épreuve?

- (commun) Sandoval, les seules "visions" qui me viennent sont des rêves tout à fait personnels qui ne concernent que moi... Ces émotions et craintes relatives à ma grossesse ne concerne pas la survie de la forêt... du moins je n'y crois pas vraiment... Pour ce qui est de mon compagnon...

Je m'approche d'un pas lent vers Erwann qui s'est déplacé. Je ne veux pas qu'il voit mon inquiétude grandissante à son sujet. Je ne veux pas qu'il croit que je suis faible... Nous avons la même fierté sauvage... nous sommes tous les deux issus de la même souche sans nous avoir rencontré avant. Mon regard reflète la fierté que j'ai de l'avoir choisit... malgré le mal qui le ronge et son passé trouble dont je découvre une parcelle à chaque jour. Mon attachement pour lui vient de prendre un nouveau souffle, même si je ne sais pas de quoi sera composé demain. L'amitié de Sandoval me touche, la douceur d'Elrael le rend cher à mon coeur, la complexité attachante d'Astrid me pousse à chercher sa compagnie et à vouloir l'aider... Ces sentiments contradictoires... Erwann les aurait-il sentis?

Tout près de mon rôdeur, je lui tend la main, maintenant. Croisant mes doigts avec les siens, je lui fais mon plus beau sourire. - (en commun) Nous nous sommes promis de rien nous cacher, souviens-toi. Nos amis s'inquiètent pour toi, mon amour. Dis-moi ce que cette marque éveille en toi? Quelle en serait la cause, selon toi?
Les yeux dans les siens, je poursuis: - Elrael va te préparer une boisson qui fera tomber la fièvre. Si tu ne te sens pas en état de poursuivre, nous les laisserons tenter de retrouver Astrid à eux trois. Je resterai avec toi. Nous retournerons au village des Trois Chutes. Il y a des soigneurs, là bas... Et des sages femmes... cette expédition était une chimère...

La tête baissée, j'ai le sentiment amer d'avoir échoué quelque part. ( je laisse à Erwann le temps de répondre quelque chose avant de me retourner alors qu'Elrael demande mes services)

-( en commun) Je pourrai certainement essayer de rendre ce jeune homme plus... féminin. S'il me laisse le loisir de jouer de fantaisie. Des vêtements ont été prévus?

- (en elfique, à l'intention de Sidhe) Venez ... j'essaie de rendre... traits moins masculins... Vous avez... de la chance. Votre visage ... est joli... Reste à... modeler le corps.

Avec un immense respect, vu la timidité du jeune elfe, je tente de lui rendre une apparence féminine, par sa coiffure, et son vêtement. En lui donnant des attributs discrets mais sans équivoque. Satisfaite du résultat, j'ose montrer la métamorphose à mes compagnons de route.



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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-03-18 00:08
Le compagnon d'Anylu semble en moins bonne forme qu'il ne le laisse paraître et Sidhe aimerait bien faire quelque chose pour lui mais Elrael et Sandoval s'en mêlent déjà, alors inutile d'en rajouter davantage. D'ailleurs, il est peu probable que la médecine des elfes des glaces conviendrait à ces êtres habitués à la chaleur.

Sidhe hoche timidement de la tête pour signifier son accord avec la suggestion d'Elrael et se plie silencieusement à la petite scéance de transformation que lui fait subir Anylu. Il aimerait bien disparaître sous terre en ce moment puis, à mesure que la femme à la peau blanche remonte ses cheveux avec une délicatesse appréciée, Sidhe essaie de calmer sa nervosité. Il repense aux Shelpats qu'il a si souvent détestées après les mauvais traitements qu'elles pouvaient lui faire subir et se dit qu'il ne pourra, de toute façon, pas être pire qu'elles et essaie d'adopter peu à peu une attitude un peu plus détachée vis-à-vis cette épreuve. Il ne serait pas crédible s'il détournait sans cesse le regard ou s'il se montrait hésitant et risquerait de faire échouer leurs recherches. Quand il avait déserté les siens, il était prêt à retrouver Astrid coûte que coûte alors s'il devait imiter une femme, il ferait tout son possible pour que celles d'Athlud y croient.

Juste avant de retourner avec les autres pour avoir leur jugement, Sidhe retient Anylu par le coin de sa manche et lui adresse un petit sourire.
- (elfique) Merci. Je peux voir que vous avez déjà beaucoup de... de problèmes personnels mais je vous suis reconnaissant pour tout ce que vous avez fait depuis le début pour Astrid. Si un jour je peux faire quelque chose en retour, ce sera pour moi un honneur de vous servir.

Ils rejoignent ensuite les autres et Sidhe s'essaie à jouer le jeu, question de savoir s'il pourra être convainquant du premier coup d'oeil. Son regard ambré se fait froid et se voile d'une pointe d'arrogance et de supériorité envers les hommes présents qui l'observent, un regard qu'il connait par coeur pour n'avoir vu que ça toute sa vie. Il essaie d'adoucir sa voix et de lui donner des intonations un peu plus mélodieuses, bien qu'il ne se croit pas capable d'atteindre la clarté et l'harmonie de celle d'Anylu. Des femmes à la voix plus grave il y en avait et c'est en essayant de donner à la sienne les mêmes échos veloutés qu'il pose sa question.
- (elfique) Est-ce que ça conviens?

De : Anylou3
Envoyé : 2004-03-18 09:29
Avant que je m'éloigne pour montrer le produit "fini" de la transformation, Sidhe attrappe ma manche ( il a peut-être lui aussi des réserves à toucher les gens ) et me remercie.Je baisse les yeux, intimidée à mon tour. Puis, je lui dit:

- (en elfique "lamentable" ) Astrid est...un... ami cher pour moi. Il m'a protégé alors que... j'étais seule. Vous rendre une... parcelle de ce qu'il a fait pour moi est...aussi un grand honneur, Sidhe. Et me...servir n'est pas le bon mot... cela s'appelle de... l'amitié.

Ces derniers mots sont presque chuchotés. Elle le regarde s'approcher des autres en essayant de prendre la peau du personnage. Son attitude change et je suis impressionnée de sa ressemblance avec Sandryma.

Retournant me poster auprès d'Erwann, je m'inquiète encore de sa santé. Prenant sa main, j'essaie de voir si la fièvre est tombée. - Réfléchis à ma propostion... si tu crois que la route est trop difficile....




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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-19 05:11
Erwann rend un sourire faible à sa compagne qui s’approche de lui. Il enserre sa main dans la sienne et serre ses doigts alors qu’elle lui demande :
- (en commun) Nous nous sommes promis de rien nous cacher, souviens-toi. Nos amis s'inquiètent pour toi, mon amour. Dis-moi ce que cette marque éveille en toi? Quelle en serait la cause, selon toi?
Avec un léger soupir, Erwann secoue la tête négativement avant de répondre :
- (commun) Oui, tu as raison, nous avons dit que nous nous dirons tout… Je ne sais pas ce qu’est cette marque. Elle est apparue hier soir dans une brûlure alors que nous... parlions. Depuis, je me sens fiévreux et j’ai quelques étourdissements…
Le rôdeur relève sa manche et montre son bras à la jeune femme. Sur la taille de la paume de la main une marque est apparue, comme un tatouage, comme des signes tracés à l’encre brune sous la première couche de sa peau. De longues racines ou lianes s’entremêlent pour former un nœud peut ordonné. De loin la marque peut être assimilées à une sorte d’araignée avec le triple de pattes. Le rôdeur lève les yeux vers Anylu et déclare :
- Je ne voulais pas t’inquiéter avec cela. Ce n’est qu’une marque rien de plus. Tu as déjà fort à faire avec notre enfant… Ca va aller, ma douce, ça va aller. Je vais prendre la tisane d’Elrael et nous poursuivrons la route avec eux… enfin si tu t’en sens capable ma belle, sinon, nous rentrerons aux Trois Chutes préparer l’arrivée de notre enfant…
Pendant que Erwann boit en abondance l’infusion d’écorces de saule, il regarde Anylu transformer peu à peu l’archer elfe en elfe féminine visiblement intrigué par le résultat. C’était à s’y tromper. Avec un sourire, le rôdeur hoche de la tête en regardant Sidhe et en déclarant :
- (commun) C’est à s’y tromper…
Elrael a remballé le campement pendant ce temps là et ouvre des yeux stupéfaits en voyant Sidhe. Relevant les sourcils de surprise, il tente de contenir son rire et applaudit des deux mains :
- (elfique) Vraiment la transformation est réussie ! Bravo ! Mettons-nous en route à présent, si nous voulons être arrivés avant la tombée de la nuit. Pendant le chemin, nous t’apprendrons des mots de commun, Sidhe. Si tu as des ordres que tu souhaites apprendre, demande-le nous, d’accord ?
Au signal du départ, Erwann se lève. La fièvre semble avoir légèrement baissée mais pas en totalité. Il hoche de la tête à la question d’Anylu :
- (commun) Ca va aller ma chérie. Et puis… je ne souhaite rater pour rien au monde la prestation de Sidhe termine t-il en souriant.
((Si vous avez des dernières choses à faire avant de partir c’est maintenant))


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-03-21 12:53
J'examine la marque tatouée sur le bras d'Erwann avec scepticisme. - Rien du tout? répétai-je. Je crois, au contraire que c'est plus important que tu ne crois. Nous soignerons cette marque aussitôt que nous serons revenus à notre port d'attache, au village des Trois-Chutes. Si par ailleurs, tu te sens plus mal qu'il ne devrait, mon amour... il faut me le dire. Garde ton orgueil de mâle au vestaire pour un temps .

Malicieuse, je lui fais un clin d'oeil et je l'embrasse doucement sur les lèvres. Le temps n'est sans doute pas à la blague, mais rien de sert de dramatiser non plus!

Passablement satisfaite de la transformation que j'ai effectuée sur le comparse d'Astrid, je lui sourit alors qu'Elrael me félicite. Et je rit de bon coeur à la blague d'Erwann au sujet de ne rien rater du moment où il se fera passer pour une femme.

( Je suis prête à partir et je garderai un oeil sur Erwann tout au long de la route.)


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-03-21 19:46
(Hors jeu: Avons-nous perdu Sandoval en cours de route ou est-il caché en arrière d'un arbre à rire de ce qui se passe? )

Sidhe tique encore une fois sur le mot "ami" que semble employer volontiers Anylu au sujet d'Astrid. Il serre les dents pour s'empêcher d'ouvrir la bouche et la contredire, la contester sur l'utilisation qu'elle fait de ce terme. L'amitié était quelque chose que partageait deux personnes semblables et avec les mêmes affinités et... le jeune elfe ne voyait vraiment pas que qui pourrait lier de cette manière cette femme à la peau blanche au sorcier.

L'attention de l'elfe des glaces est ensuite davantage retenu par les commentaires des juges, qui semblent surpris mais satisfaits du résultat. Sidhe ne sait pas trop s'il doit être réjouit ou triste de cet état mais sa personnalité timide reprend le dessus sur le jeu de rôle qu'il venait de faire et il baisse la tête d'embarras. Ça ne faisait même pas cinq minutes et il se sentait déjà mal à l'aise; il n'osait pas s'imaginer ce que ce serait de devoir garder une attitude définie durant des heures. Peut-être qu'une fois à Athlud il oublierait ces détails et que le stress l'aiderait à garder son rôle.

Durant la route, Sidhe demande à Elrael et Sandoval de lui montrer les ordres les plus courrants pouvant être utilisés par les femmes d'Athlud, ainsi que leur signification. La langue commune ne lui est pas facile d'apprentissage et les mots ne sortent pas facilement. Le mieux qu'il est capable de faire reste quand même très marqué par son accent elfe mais compréhensible pour les humains.

(et en route pour le concours de Drag Queen d'Athlud )

De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-03-22 05:02
(hors jeu : comment m'as-tu trouvé derrière mon arbre ?? Non, blague à part j'avais rien à dire depuis le dernier post )

Je suis impressionné par les résultats obtenus par Anylu, Side est méconnaissable. Au fil de la journée je veille surtout à ce que sidhe prenne un air dur et autoritaire lorsqu'il donne ses ordres, et j'essaye de lui faire prononcer le commun du mieux possible, tentant éventuellement de cacher l'accent elfique derrière un accent plus régionnal.

* je n'ai plus aucune confiance en Erwann, son ego masculin surdimensionné et les diverses malédictions qui le touchent le rende instable.*


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-22 11:04
La troupe prend donc la route en début de matinée. Erwann ouvre la marche avec Elrael, mais au bout de deux heures, il se retrouve vite aux cotés d’Anylu, marchant à son rythme. L’elfe noir les guide donc sur un chemin, parfois trop étroit pour pouvoir être emprunté par un chariot, qui mène en plein Est.
Bientôt, le bruit d’une rivière tumultueuse parvient à leurs oreilles et la sente rejoint les berge de la grande rivière qu’il fallait traverser pour se rendre chez la sorcière. Ici, le débit est encore plus impressionnant, et il n’y a pas de pierres plates pour traverser. Le courant semble suffisamment puissant pour emporter rapidement toute personne qui tomberait par mégarde dans ses bouillons.
Elrael longe donc la rivière et s’arrête à mi journée au bord de l’eau, lorsque dans une méandre, le courant se fait moins tourmenté. La berge meuble, faite de sable est dégagée et quelques roseaux y poussent. L’elfe noir s’approche de l’eau, s’accroupit au bord de la rivière et baisse sa capuche, pour se passer un peu de liquide frais sur le visage et sur la nuque. En effet, la température est bien haute et le soleil cogne dur aujourd’hui. Une fois rafraîchit, Elrael replace sa capuche et file s’asseoir sur un talus herbeux situé à l’ombre d’un grand noyer.
Erwann imite Elrael, à la différence qu’il se dénude le torse et entre tout entier dans l’eau pour se rafraîchir. Le rôdeur semble savourer l’onde fraîche sur son corps fiévreux quelques instants, puis sort de l’eau, ramasse ses affaires et va rejoindre Elrael sur le talus pour boire quelques gorgées de tisane d’écorce de saule.
Elrael propose donc de faire la pause de la mi journée, pour se substanter :
- (elfique) Prenons un peu de repos mes amis… Nous serons à Athuld dans deux heures, trois tout au plus. Je propose que l’on s’arrête sur ce que nous allons raconter aux gardes de la cité souterraine… Je propose la chose suivante : Sidhe est venue pour chercher Astrid, et je ne pense pas qu’il faille le cacher. Etant semblable à lui, les doutes seraient vite permis si on leur racontait autre chose. Pourquoi ne pas dire que Sidhe est venu(e) racheter son mâle ? Qu’en dites-vous ? Il reste encore la solution de me vendre…


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-03-22 20:51
L'aide et les conseils de Sandoval aident grandement l'elfe des glaces dans son apprentissage de la langue commune et de sa prononciation, même si Sidhe aurait préféré apprendre d'autres mots que des formulations d'autorité. Il se sent maladroit avec ces phrases récemment apprises et il regrette subitement de ne pas avoir davantage de temps pour pratiquer.

La pause de midi est la bienvenue et Sidhe gagne l'ombre un peu plus fraîche de l'arbre pour se reposer un peu. Tous les efforts d'apprentissage qu'il a fait depuis le début de la matinée lui ont donné mal à la tête, surtout à la rapidité qu'il doit s'efforcer d'apprendre. Silencieux et heureux de l'être pendant un moment, il se masse les tempes lentement pour essayer de chasser la douleur désagréable qui l'assaille. Le répit ne dure pas longtemps car dès qu'Elrael est de retour de la rivière, il s'empresse de brosser les derniers détails nécessaires de leur visite à Athlud. Sidhe fronce les sourcils sur certains termes qu'il ne comprend que vaguement.
- (elfique) Au risque d'avoir l'air idiot... que signifie "racheter" et "vendre"?


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-03-23 05:12
La curiosité de Sidhe pour le commun et sa soif d'apprendre sont rafraîchissante, c'est un élève doué et il fait de vrais efforts pour apprendre vite.

*Ca me rappelle les jeunes ovates à qui les maîtres de mon ordre font réciter les diverses paroles sacrées de nos rites, enseignent les mots secrets et les enseignements de Lathandre notre Divinité. Tous ces lieux de savoir et de calme, tout mon passé, tous ces visages familiers à jamais perdus...
Lathandre à sauvé ma vie et je lui en suit infiniment reconnaissant, mais le prix à payer est une quête dans un monde inconnu où mon Dieu ne semble pas révéré.
Ici je suis seul, tout est à construire, et si la parole Divine ne demande qu'à s'implanter dans de nouveaux mondes le travail est énorme.
Je suis heureux et mélancolique, enjoué et terrifié par l'ampleur de la tâche tout à la fois.*

Je me reprends rapidement pour que Sidhe ne voit pas le désarroi qui est en moi et je continue la leçon jusqu'à ce qu'Elrael décrète la pause de mi-journée. Les Elfes prenant un peu de repos bien mérité, je vais chercher un peu de chaleur humaine auprès de Erwann et Anylu, mais Erwann délaisse anylu pour aller près de Elrael. Je ne sais si je dois approcher Anylu alors qu'elle est seule...
Je m'assoie alors au bord de l'eau et regarde le soleil jouer sur la surface, transformant en lumière liquide la surface de ce cours d'eau, inondant mon âme de sa simple et pure beauté.
Je rends grâce à Lahthandre pour ce petit moment de joie.
Elrael nous brosse ensuite la suite des événements et j'écoute attentivement, tentant de me représenter dans mon rôle de prêtre / garde du corps d'une puissante maîtresse elfe.
La question de Sidhe est tellement innatendue et implique de telles différences sociales et historiques que j'en reste bouche bée prenant seulement conscience de l'ampleur de ce qui nous sépare.


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-03-23 11:40
Je me suis assise sur un tronc d'arbre couché sur le sol, étirant mes jambes devant moi pour les reposer du trajet que nous venons de faire. Je me sens sereine, malgré la fatigue. Et Erwann a été d'une agréable compagnie.

Maintenant seule, j'observe Sandoval qui, me semble-t-il paraît moins enjoué qu'auparavant. Tout en montrant à Sidhe des mots de communs, que celui-ci répète avec soin et un talent certain, il a l'air d'apprécier les progrès de son élève. Malgré cela, je doute que des questionnements internes le hantent. J'aimerais bien pouvoir en discuter avec lui.

Elrael prend a nouveau la parole pour que tous se mettent d'accord sur le procédé employé. Je me demande si ma place sera bel et bien à leurs côtés lorsque la ville sera en vue.

(elfique) - Acheter... signifie un... échange matériel entre deux.... personnes pour.... obtenir un objet ou une faveur. Celui qui demande achète, celui qui donne... vend. Vous n'avez pas cette... notion dans votre monde, Sidhe?


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-24 06:10
Erwann s’est affalé sur le talus et ne semble plus être parmi ceux qui sont éveillés. Il n’a pas entendu la question de l’archer, pour la simple et bonne raison que arasé par la route faite le matin, il vient de s’endormir. Sa respiration est régulière et profonde et son sommeil semble être sans rêves.
Le fait que Sidhe ne connaisse pas la signification des mots acheter et vendre, ne semble pas étonner outre mesure Elrael. Après tout, dans son clan, il n’y a que peu de temps que la monnaie est utilisée. Il hoche de la tête aux explications données par Anylu et les complète en sortant de son sac une petite bourse de cuir dont il étale le contenu dans l’herbe.
Quelques disque métalliques de couleur dorée, argentée et cuivrée, ainsi qu’une petite émeraude roulent sur le sol. Elrael explique alors :
- (elfique) Nous utilisons l’argent, comme ces pièces d’or, d’argent et de cuivre pour acheter les objets vendus par les autres. Parfois, il est possible également de monnayer les achats avec des pierres précieuses. C’est un échange, un troc, si tu préfères.
Elrael tend à Sidhe une pièce de chaque en précisant :
- (elfique) L’or est celle qui a le plus de valeur, ensuite vient l’argent, puis le cuivre. Chaque ayant une proportion de dix par rapport aux autres. Par exemple, dix pièces argentées, seront équivalente à une pièce d’or. Il faut être particulièrement vigilant sur le sujet de l’argent car, certaines personnes, plus cupides que les autres sont prêtes à ôter la vie pour prendre ce qui ne leur appartient pas.



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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-03-24 13:40
Sidhe baisse les yeux après avoir lu l'étonnement sur le visage de Sandoval. Il venait d'un endroit différent, c'était normal que des manières soient différentes pour lui mais en même temps il se sentait gêné d'avoir posé cette question.

À la brève explication d'Anylu et à sa question, à savoir si cette notion est présente dans leur monde, le jeune elfe secoue négativement la tête. Il garde les yeux rivés au sol pour ne les relever timidement qu'aux exlications plus détaillées d'Elrael. Sidhe croit saisir l'idée générale de leur système de troc mais ne comprend pas pourquoi ces petites pièces de métal ont de la valeur... ni pourquoi quelqu'un voudrait avoir ces rondelles de métal en échange des objets qu'il fait.
- (elfique) Qu'est-ce qui fait que quelque chose est plus précieux ou a plus de valeur que l'autre?

Il soupèse dans sa main les diverses pièces de métaux différents que lui tend Elrael avant de les lui rendre. Ils avaient des métaux semblables dans son monde, mais les elfes des glaces les fondaient en gros blocs avant de les travailler pour faire armes et armures. Le métal était difficile à extraire et était la plupart du temps réservé aux guerriers ayant plus de valeur au combat. Les Vilauryn comme lui avaient développé une conception d'armes et d'armures non-métalliques; ces matériaux s'usaient plus vite et protégeaient moins que le métal, mais pour leur espérance de vie, c'était acceptable.

- (elfique) D'où je viens... nous pourvoyons tous au bien-être des autres. Si un frère me demande un arc, c'est parce qu'il en a besoin et je lui en ferai un pour combler son manque. L'idée de demander quelque chose en retour est... plutôt étrange. Comment donner une valeur à un talent? Les différentes aptitudes des gens doivent être mises en commun pour le bienfait de la majorité sinon... la société n'évoluerait jamais et se désagrégerait. Ça semble différent ici... et... si je comprend bien, même les êtres vivants se vendent, comme des objets?


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-03-25 22:02
La discussion sur le système monétaire de cet endroit m'ennuie tellement que je laisse Elrael discuter avec Sidhe (devenu Sidhette) Mais Erwann est endormi et je n'ose pas le réveiller, je sais qu'il a besoin de se reposer. Tournant en rond pendant que les hommes discutent, je m'approche de la rivière, et je regarde au loin, non protégée par le couvert des arbres.

Le soleil plombe sur ce endroit à découvert et je me sens prise de vertige, soudain. La chaleur accablante qui a eut raison de mon rôdeur me tombe dessus comme une chappe de plomb. J'aurais bien voulu me retenir à mon bâton, mais je l'ai laissé près des autres, et, pliant les genoux, je sens que mes jambes me lâchent. N'y pouvant rien, je m'affale de tout mon long sur la berge, et je perd conscience. la fatigue de la longue marche et la chaleur de l'astre du jour ayant eu raison de mon entêtement à vouloir retrouver Astrid.


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-03-26 04:06
Je ne suis la discussion monétaire que d'une oreille distraite, regardant à la dérobée Anylu se déplacer dans les hautes herbes et le long de la berge. LA voir ansisi si pleine de vie en plein soleil est pour moi l'image même de la force de la vie.
Alors que je me dis cela justement, je la vois hésiter sus ses pas, chanceler puis s'effondrer au bord de l'eau.

*Des sentiments inhabituels surgissent moi lorsque je la vois s'écrouler. Inquiétude, presque paternaliste, à voir un compagnon tomber ainsi, mais aussi un pincement différent, une autre peur que je ne comprends pas sur le coup, car je réagis aussitôt*

Je suis debout en un bond, je cours vers elle. Arrivé à ses côtés je regarde rapidement si elle est consciente, si sa tête n'a pas portée sur une roche, si aucun écoulement de sang n'indique de blessure sérieuses.
Quelques secondes passent ainsi en observation, puis j'étends mes mains en éventails au dessus d'elle. Une douce lueur dorée l'irradie alors que je prononce les mots suivants :
"Lathandre, bienfaisant maitre du jour, porteur de vie, guérie cette mère et soulage ses douleurs." Je sacrifie mon sort de Sanctuaire pour obtenir un Soins des blessures légères.
Si un deuxième sort est nécessaire, je le fais dans la foulée, répétant ma prière et sacrifiant Enchevêtrement. Je veux qu'elle déborde d'énergie vitale.

Puis je la porte (16 en force je devrais y arriver sans être présomptueux) jusqu'à un tapis d'herbes épaisse et à l'ombre. Si elle rouspète ou se débât prétextant que tout va bien, je lui parle calmement mais je la maintiens dans mes bras jusqu'à l'endroit où je peux la déposer.

* Je comprends mieux ce que je ressens maintenant, et je n'ai pas le droit de le ressentir. Je n'ais même pas le droit d'y penser. Je ferais mieux de surveiller mes sentiments si je ne veux pas créer plus de problèmes qu'il n'y en a déjà. Bien que je répugne à la lâcher, je la dépose sur le tapis d'herbes, un dernier regard, amer, puis je m'éloigne tentant de fermer mon visage et de me recomposer une attitude plus sereine.
Cela ne me ressemble pas de foncer ainsi, ni ce désir d'éloigner d'elle tous les maux à tout prix...
Je sais très bien d'où cela vient, mais je m'interdis d'y penser consciemment. Elle est la femme d'un autre.*

De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-26 09:00
Elrael tente de répondre aux interrogation de Sidhe sur l’utilisation de la monnaie et la valeur des choses, pendant que la magicienne va marcher un peu en direction du ruisseau.
– (elfique) La rareté est ce qui détermine la valeur des objets. Un objet rare aura plus de valeur que ce que l’on peut trouver simplement en se baissant pour le ramasser.
Elrael écoute ensuite les comparaisons entre ces pratiques et celle du monde de l’archer. Cela ressemble presque à une société utopique vue comme cela. Il était clair que si tous s’entraidaient, la vie serait probablement moins difficile pour certains. La dernière question posée par le jeune elfe des glaces, arrache un sourire forcé au drow. Elrael secoue la tête en lui répondant :
- (elfique) Les êtres vivants doté d’intelligence ne devraient pas se vendre, malheureusement, certaines sociétés pratiquent ce que l’on appelle de l’esclavagisme, forçant d’autres personnes à être leur larbin et les privant de leur liberté. Par contre, il est courant que des animaux d’élevage ou de selle soient mis en vente, oui. N’accepte jamais qu’on te vende, Sidhe. Tu as droit à la liberté, tu as droit à vivre pour toi. A Athuld, les femmes qui dirigent la cité pratiquent l’esclavagisme. Elles font des prisonniers de guerre, puis les vendent aux plus offrantes. Elles…
Sandoval bondissant sur ses deux jambes pour se rendre près d’Anylu interrompt le drow qui met quelques secondes avant de comprendre. L’enfant que porte Anylu s’agite en son sein lorsque Sandoval pratique ses soins divins. Il s’agite comme s’il voulait se débattre, mais en même temps, Anylu et Sandoval perçoivent que le ventre de la jeune femme absorbe à grande vitesse la magie cléricale. C’est comme si l’enfant buvait la force transmise par l‘érudit.
Elrael se dresse à son tour et s’approche du lieu où l’érudit dépose la jeune femme. Il s’élance ensuite en direction de ses sacoches pour saisir l’outre de peau laissée à l’ombre. Il revient vers Sandoval et lui tend l’outre d’eau pour qu’il fasse boire la jeune femme. Inquiet, l’elfe fait quelques pas en long et en large avant de s’approcher d’Erwann pour le réveiller.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-03-26 13:59
(Anylu je t'en dois une pour Sidhette mes collègues de travail se demandaient ce que j'avais à rire comme un épais devant mon ordi)

Sidhe reste un instant interdit. Tout d'abord les explications d'Elrael qui font surgir d'autres interrogations en lui: que veut-il dire par "esclavage"? C'était un mot qui n'existait pas dans le vocabulaire de l'elfe des glaces, de même que "liberté." Les deux termes semblaient étroitement liés... et à voir l'expression d'Elrael, l'esclavagisme n'était pas quelque chose de bien. Une pointe de crainte pour le sort du sorcier s'installe dans le coeur de l'archer... en même temps que la confiance qu'il a en Astrid lui dit que le Caïsor savait se tirer de n'importe quelle situation. Accroché aux détails que lui donne Elrael, Sidhe retient ses questions.

Mais Anylu tombe et tout s'interrompt. Sandoval fait preuve d'une efficacité et d'une rapidité d'action qui tombe à point. La voyant en d'aussi bonnes mains Sidhe reste légèrement à l'écart, ne voulant pas étouffer sans le vouloir la jeune femme par trop de présences autour d'elle. La chaleur et la longue marche qu'ils venaient de faire étaient sans doute la cause du malaise, ou sa condition plutôt... difficile en ce moment.

Silencieux et discret l'elfe se contente d'observer les gestes échangés, toujours aussi médusé de la facilité avec laquelle les gens vivant ici se touchent sans aucune implication et comment un homme peut se permettre de prendre soin d'une femme sans redouter de représailles.

De : Anylou3
Envoyé : 2004-03-26 16:24
( Hors-jeu: Rien de mieux qu'une femme pour faire rebondir l'action.. diront certains. D'autres, malpolis diront: Quelle enquiquineuse! Elle voulait toute l'attention, elle l'a eu! )

Je sens des mains sur moi et mon petit se débattre furieusement dans mon ventre. J'ouvre un oeil, encore à moitié consciente et je ressens une énergie me pénétrer et être presque absorbé en totalité par le bébé que j'abrite. Puis, des bras forts me portent sur un épais lit d'herbes qui me rafraîchissent. Cette présence rassurante s'éloigne et je tends la main, essayant d'accrocher un pan de sa tunique. Sandoval?

Me levant sur un coude, je cligne des yeux, me demandant ce qui m'est arrivé. -(commun) Sandoval? Venez ici, mon ami...dites-moi... je suis tombée?


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-03-27 05:46
L'appel d'Anylu annihile tout désir de m'éloigner...
Je prends la gourde que me tends Elrael et lui faire boire doucement de la tisane...
En commun : " Là, là, doucement anylu. Oui tu...Vous êtes tombée, la chaleur étouffante probablement. Je vous ai insufflé une grosse dose d'énergie guérisante, mais l'enfant que vous portez semble en avoir besoin encore plus que vous (sourire). Tout va aussi bien que possible maintenant, reposez-vous. Erwann arrive."

Puis je me déplace un peu et me mets à genou à environ 80 cm d'elle (juste hors de portée de toucher pour qu'erwann n'est pas de réaction idiote) et je me mets à prier avec ferveur Lathandre pour le remercier de m'avoir écouter encore une fois. Ensuite, je rouvre les yeux et je regarde Anylu attentivement, la couleur de sa peau, la tension de son ventre, les cernes éventuels sous ses yeux...
Puis je me remémore nos repas des derniers jours (depuis notre rencontre) et je combine ses informations avec mon enseignement de prètre. Il lui faut probablement plusieurs repas très reconstituants, elle doit avoir des carences du fait de sa grossesses et peut être même des carences particulières du fait de sa grossesse particulière.

Je la quitte pour fouiller rapidmement dans nos rations et autour du camp. Je rassemble des petits morceaux de viande séchée (pas trop de trucs saignants en ce moment je veux pas jouer avec le feu), des fruits secs les plus variés possibles, des herbes fraîches et succulentes qui poussent dans la rivière et au bord (comme du cresson et de l'oseille par exemple). Puis je lui ramene tout cela dans un pan de ma tunique.

En Commun : "Tenez, mangez. Prenez votre temps mais mangez tout si possible".

* Je me force à ne pas penser à ell... Non ne pas penser. Se concentrer sur les soins et les enseignements reçus. Son homme va s'occuper d'elle, moi je ne soigne que les maux..."


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-03-29 16:34
Je bois par petites gorgées l'eau fraîche de la gourde tendue vers moi. Je souris à Sandoval qui est resté près de moi et qui, à genoux, semble prier quelque dieu. Je ne me sentais pas si mal pourtant avant de m'écrouler sur la berge. Posant ma main sur mon ventre, je lui réponds, une fois que ses litanies sont terminées: - Ce petit se nourrit de magie, on dirait... Je me sens mieux, je vous remercie beaucoup.

Il n'est pas aussitôt relevé qu'il m'apporte de la nourriture et je ris doucement, vaguement mal à l'aise qu'il s'occupe avec autant d'empressement de moi.
- Vous êtes trop gentil avec moi, mon ami. Je ferai comme vous dites. Je crois que je néglige un peu ma santé depuis quelques jours. Le soleil a dû me taper trop fort sur la tête.

Prenant la nourriture, pour la plupart séchée, je frôle un peu ses mains. Je lève la tête vers lui, un court instant, j'ai eu envie de serrer ces mains généreuses dans les miennes, en signe de reconnaissance. Il a dû lire pareil désir dans mes yeux. Je murmure à nouveau: - Merci. Votre amitié me touche.
Puis, je détourne les yeux, ne voulant pas le mettre dans l'embarras. Je fais un réel effort pour manger ce qu'il m'a donné. Continuant à m'hydrater en buvant un peu d'eau entre chaque bouchée. J'attend Erwann qui devrait s'éveiller, j'ai entendu Elrael l'interpeller.

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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-30 10:42
(Hors jeu : Hihi, Anylu, j’espère que tu aimes l’acidité, parce que tu vas avoir droit à une salade de cresson )
Elrael va secouer Erwann pour le réveiller. Le rôdeur semble avoir bien du mal à sortir de son repos tant nécessaire. Il grogne un peu en passant sur son front sa main, comme pour chasser la sommeil qui lui engourdit l’esprit. Lorsqu’il ouvre les yeux, ses pupilles ont changé de couleur et semblent avoir légèrement pâlies, comme si l’on avait ajouté une touche jaunâtre sur leur pourtour.
L’humain s’assoit passant ses mains sur son visage et demande d’une voix rauque :
- Que se passe t-il ? Nous partons ?
Son regard se pose alors sur Anylu et son visage blêmit. Il se dresse en chancelant légèrement et fais quelques pas pour venir s’agenouiller près de la magicienne qui déguste ce que Sandoval lui a apporté. Il pose ses yeux emplit d’inquiétude sur sa compagne et questionne :
- Ca va ma chérie ? Que s’est-il passé ? Sandoval, vous savez ce qui s’est passé ?
Elrael s’approche de Sidhe et lui murmure :
- (elfique) As-tu remarqué les yeux de l’humain lorsqu’il s’est éveillé ? Cela ne me dit rien qui vaille… La malédiction qui l’accable semble prendre de l’ampleur sur lui au fil du temps… Gardons un œil discret sur lui, on ne sait jamais.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-03-30 21:52
Sidhe a bien remarqué que l'humain avait de la difficulté à se réveiller. Bien que la marche soit exigeante, il semble pourtant quelqu'un de suffisamment en forme pour soutenir cette activité physique sans avoir besoin de repos. Le pâle pourtour des pupilles n'a été qu'un bref aperçu pour Sidhe qui n'avait pas relevé ce détail, mais maintenant qu'Elrael le mentionnait, c'était vrai que le regard du rôdeur avait paru un peu plus clair.

Perplexe et se demandant qu'elle était au juste cette malédiction mais trouvant que le moment n'était pas bien choisit pour questionner, Sidhe se contenta d'hocher la tête en silence. Cet homme, ce Erwann, était souffrant mais il avait tout de même tenu à les accompagner pour retrouver Astrid... pourquoi? Il aurait dû rester chez les elfes noirs où il aurait reçu les soins appropriés à son état. Voir son état s'aggraver aussi dramatiquement durant le voyage remplissait Sidhe de culpabilité. Pourvu qu'ils retrouvent Astrid rapidement et sans trop de problèmes...


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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-03-31 09:43
Lorsque Erwann me questionne "Sandoval, vous savez ce qui s’est passé ?" je sors de ma léthargie induite par les yeux et les paroles de la jeune femme.
en commun : "Rien de grave messire rodeur, votre compagne à négliger de s'alimenter correctement au vu de son état au cours des rapides événements de ces derniers jours."
Je ne lui parle en rien des observations faites sur le foetus et son comportemetn face à la magie.

(Hors jeu : MD, si je passe plusieurs heures à préparer un sort spécifique contre Erwann, en tenant compte de sa physiologie, de son nom, de l'observation que j'ai de lui, puis-je concevoir une version d'injonction à laquelle il ne pourrait pas résister, ou au moins avec des bonus contre sa sauvegarde ??)


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-03-31 20:47
Erwann qui s'agenouille à côté de moi et je mets un instant de côté la nourriture que Sandoval m'a si généreusement offert. Prenant sa main, je la serre dans la mienne. -Tout va bien. Mais je présume de mes forces, tout comme toi, j'en ai bien peur. Je ne sais plus si notre périple ne finira pas par nous perdre. Tu es souffrant, Erwann... Je viens d'avoir un malaise sous le soleil accablant... Ma volonté de retrouver Astrid se heurte à celle de nous voir en santé tous les deux. Je ne sais si... trois hommes ne feront pas l'affaire pour infiltrer la ville.

Puis, posant mon regard sur le prêtre de Lathandre, j'ajoute: - Sandoval m'a relevé et s'inquiète maintenant de mon alimentation, dis-je, sur un ton moqueur. Il me recommande de manger des herbes, comme les ruminants... Il est vrai que j'en ai les courbes rebondies... Pour être resté aux aguets... je le remercie.

-Quels sont vos plans, Elrael et Sidhe? dis-je en faisant porter ma voix vers eux. Comment allons-nous pénétrer les remparts d'Athuld l'amazone?


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-03 06:33
(Hors jeu : Sandoval, je n’ai rien contre le principe que tu fasses des études sur Erwann. Si ton sortilège est particulièrement bien étudié, je consentirai à lui donner quelques malus sur son jet de sauvegarde.
J’espère que Sidhe n’a pas mal aux cheveux de la sortie organisée par Astrid )

Erwann écoute sa compagne lui fait les louanges de la bienveillance de l’érudit et le rôdeur lève les yeux sur Sandoval. Un sourire se dessine sur ses lèvres alors qu’il annonce :
- (commun) Je vous remercie Sandoval pour votre bienveillance.
Malgré les mots de remerciement prononcés, les regard du rôdeur n’exprime aucune gratitude envers le prêtre, sont expression ressemblerait plus à une sorte de provocation ou de mise en garde, probablement inconsciente. Erwann se retourne alors vers sa compagne et lui déclare d’un voix rauque qu’il tente de faire plus douce :
- (commun) Nous n’aurions probablement pas du partir tous les deux. Tu… tu aurais du rester aux Trois Chutes, ma belle et se reposer… Notre enfant sera bientôt là… il te faut des forces et une bonne alimentation. Je vais prendre toutes les recommandations que me donnera Sandoval et vais t’installer un petit campement pendant que j’irai chercher à la ville ce qui nous manque… Je reviendrais dès demain… qu’en dis-tu ma douce ?

Elrael resté à l’écart avec Sidhe semble être assailli par le doute. Pris dans sa réflexion, il a remballé machinalement ses effets personnels lorsqu’il est sorti de sa concentration par la question d’Anylu. L’elfe noir pose son regard violine sur le visage de la métisse et prend le temps de peser ses mots avant de déclarer :
- (commun, puis elfique) Je… A vrai dire, Anylu, je pense qu’un peu de repos ne serait pas de trop dans ton état. Peut être que… cela serait mieux si… Sandoval acceptait de rester à vos cotés le temps que nous allions à la ville chercher Astrid et les ingrédients qu’il vous manque…
Cette proposition fait détourner la tête au rôdeur qui pose un regard lourd sur le guerrier drow alors qu’il poursuit appuyant sa proposition d’arguments :
- (commun, puis elfique) Sandoval, vous êtes semble t-il compétent dans le domaine des soins et Anylu pourrait en avoir besoin très prochainement et plus rapidement encore en cas d’efforts… Mais tout cela n’est que proposition… Je suis persuadé que Sidhe, Erwann et moi pourront gagner la ville rapidement…
Elrael se retourne vers le jeune archer, cherchant du regard son approbation.

De : Anylou3
Envoyé : 2004-04-03 11:39
La jalousie d'Erwann m'inquiète tout à coup. J'ai vu dans son attitude une malveillance qui me fait peur. Cette agressivité déguisée ne m'est pas destinée.. mais repousse toute amitié venant de l'extérieur. Sandoval risque de s'y frotter, je sens intérieurement que je dois le protéger...

Posant ma main sur celle du rôdeur, je plante mon regard dans le sien, me rendant compte alors que ses yeux ont pâli dans leur ensemble et que sa pupille est cernée d'une fine ligne jaune doré.
Ravalant ma salive, et malgré la peur qui commence à me gagner, je déclare d'un ton ferme et décidé:

- Je crois que tu devrais rester avec moi, Erwann... personne d'autre que le père est le plus apte à m'aider si le petit arrive plus tôt que prévu. Tu sauras comment faire, je te guiderai.

Pusi, je retournant vers les autres, j'affiche le plus confiant des sourires et je continue: - Allez à la ville... nous serons en sécurité, Erwann et moi, j'en suis certaine. Nous pourrons regagner à notre rythme le village des Trois-Chutes. Là bas, il y a Viconia qui prendra soin de moi.

Attirant mon rôdeur contre moi, je prend son autre main. -Tu as raison, mon amour... Je suis trop fatiguée pour poursuivre le voyage. Donnons la liste à Elrael, je suis convaincu qu'il saura trouver ce qui nous manque.

Je n'ose détourner mon regard de celui d'Erwann. Espérant que mon stratagème fonctionne, je pourrai alors l'éloigner des autres s'il se passait quelque chose. La marque qu'il a au bras ne m'est pas rassurante non plus. je souhaite que nous ragagnions le village avant qu'une chose plus grave ne s'attaque à lui.





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De : Dark_Thorns
Envoyé : 2004-04-04 07:02
J'acceuille le regard et les demi-sourires d'Erwann avec un visage fermé, totalement neutre. Je sens la haine en lui, animale, sauvage, qui monte et qui cherche un exutoire. Je ne fais rien pour le provoquer.

J'écoute la proposition d'Elrael avec attention, je vois surtout la réaction dErwann, sa haine à peine contenue envers l'elfe sombre. Je ne dis rien, je ne veux pas le provoquer directement et agir ou parler maintenant serait une provocation.

Puis vient l'intervention d'Anylu, son sacrifice devrais-je dire...
"Je crois que tu devrais rester avec moi, Erwann... personne d'autre que le père est le plus apte à m'aider si le petit arrive plus tôt que prévu. Tu sauras comment faire, je te guiderai."
Cette phrase sonne comme un tocsin à mes oreilles, comme si elle annonçait sa propre mort.

En commun "Vous oubliez un peu vite que j'ai juré de VOUS suivre partout tous les deux. Je resterai avec vous deux ou avec Anylu seule si vous vous séparez, et ce au minimum jusqu'à ce que votre enfant soit en sécurité. La haine et la jalousie d'erwann ou le courage mal placé d'Anylu n'y feront rien... Je pense sincèrement que la proposition d'Elrael est la meilleure possible, mais pas la seule. Vous pouvez effectivement repartir tous les deux vers les trois-chutes et vous reposez ensuite sur vos amis, uu rester là, et attendre que les deux autre reviennent, ou suivre le conseil d'Elrael. Dans tous les cas je reste."
En elfique : "Je vais rester avec Anylu envers et contre leur décision à tous les deux, je n'ai aucune confiance dans le rôdeur pour le jours à venir. Et vous non plus Elrael, je le sais bien".
puis je me campe bien en face d'eux à trois mètres, solidement appuyé sur mes jambes écartées. prèt à la violence si elle se déchaîne.


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-04-04 15:04
En entendant la réponse de Sandoval, je lève les yeux au ciel, je n'avais pas prévu une telle réplique du prêtre. Me tournant à nouveau vers Erwann, je crains que sa réaction soit plutôt ...spontanée. Lui tenant toujours les deux mains, je m'apprête à le supplier de ne rien faire contre Sandoval. Ni contre personne de notre groupe. Pourquoi cette angoisse soudaine de le voir se jeter sur l'un d'entre eux? Je n'en sais rien.

Peut-être que les paroles un peu provocatrices de Sandoval me font redouter le pire. Je sais Erwann jaloux. Plus encore parce que son corps change à une vitesse difficile à suivre. Je répond à tout le groupe, les yeux dans ceux d'Erwann pour qu'il comprenne mon attachement profond.

- Si Sandoval souhaite rester avec nous, à cause des visions qu'il a eu de mon accouchement, qu'il reste. C'est un prêtre, il possède des compétences que je n'ai pas. Mais je préfères que toi, tu restes près de moi. Jusqu'à ma délivrance. J'ai besoin de toi, et tu le sais bien.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-04-05 11:43
Sidhe voit bien ce qui préoccupe Elrael et la solution qu'il propose, bien qu'elle soit valable, ne fait apparemment pas l'unanimité du reste du groupe. L'elfe des glaces garde un visage neutre lorsque l'elfe noir cherche son consentement du regard. Comment pourrait-il consentir à une situation qui le dépassait et où chacun des partis séparés regarderaient sans cesse en arrière en se faisant du soucis pour l'autre?

Anylu défait les paroles d'Elrael en un rien de temps, puis c'est Sandoval à faire également sa crise d'affirmation. À quoi servaient tous leurs bons sentiments s'ils perdaient leur volonté avant même d'être arrivés près du but? Sidhe croise les bras et baisse la tête, triste de constater que son compagnon n'avait pas plus d'importance que cela aux yeux de ces personnes alors qu'il était tout pour lui.

L'archer respire lentement pour chasser la colère qu'il sent monter lentement en lui. Être si proche et vouloir abandonner? Qu'est-ce qu'Astrid ferait dans une telle circonstance? Le sorcier, lui, n'avait jamais abandonné quiconque de son groupe, peu importe les obstacles, quitte à y aller seul... très bien!

Avant de parler, Sidhe ramasse son sac et son arc qu'il avait laissés sur le sol, il est prêt à partir. Il passe lentement en revue chacun des visages présents de ses yeux d'ambre doré, contenant difficilement sa colère qu'il sent pointer dans l'intonation de sa voix.

- (elfique) Faites ce que vous voulez, rentrez tous aux Trois Chutes si vous le voulez ça m'est égal. J'en ai assez de votre manière de cacher ce que vous pensez ou de vous mêler des affaires des autres pour ensuite tout laisser en plan et faire des cachotteries. Je suis venu ici pour retrouver Astrid, me suis plié à votre humiliation, je ne vais pas baisser les bras si près du but. Je vais à Athlud et je crois bien que je préfère y aller seul que de vous entendre!

Se moquant éperduement de leur réaction, le jeune elfe des glaces tourne les talons pour continuer dans la direction qu'ils suivaient depuis leur départ du village. Il trouvera bien quelqu'un qui parle elfique dans cette cité et qui pourra le renseigner sur la situation de son ami. Pour le reste, il verra sur place. Il ne devrait pas se sentir trop dépaysé dans une société matriarcale, c'était au moins ça de bien.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-06 04:17
Erwann ne semblait pas se formaliser de laisser Anylu se reposer jusqu’à ce que Elrael propose que Sandoval reste avec elle. Bouillonnant intérieurement, le rôdeur prend sur lui pour ne pas éclater de jalousie. Il était hors de question qu’il laisse sa compagne seule avec ce… avec ce… il ne méritait même pas d’être nommé dans l’esprit du rôdeur.
Erwann se relève pour refuser la proposition du drow lorsque Anylu vient répondre dans le sens de ce qu’il pensait. Il tourne la tête en direction de la métisse et lui sourit, fier qu’elle soit sa femme et celle qui va donner vie à leur enfant. Hochant de la tête il déclare alors :
- (commun) Oui, tu as raison. Nous allons rentrer tous deux aux Trois Chutes. Et prendre soin de nous.
Il fouille alors dans leur sac pour en ressortir la liste des ingrédients dont ils ont besoin et la tendre à Elrael lorsque Sandoval intervient précisant qu’il ne les laissera pas seuls. La contrariété du rôdeur se traduit par le froissage incontrôlé de la feuille de parchemin tendue. Erwann tourne lentement la tête et adresse un regard noir à l’érudit qui lit en lui comme dans un livre ouvert. Cela semble avoir le don de l’agacer fortement. Le fait qu’il termine sa déclaration en elfique achève de mettre en colère. Il se retourne et déclare à l’attention de Sandoval en sifflant dans ses dents :
- Je suis parfaitement capable de m’occuper de ma famille et je n’ai pas besoin d’aide. Restez si vous voulez, mais ne la touchez pas !
La mise en garde est claire et la jalousie ressentie est exprimée totalement.
Elrale se sent plutôt mal à l’aise. En voulant apaiser la situation, il n’a fait que rajouter de l’huile sur le feu qui couvait et voilà Sidhe qui prend la mouche et perd patience. Pris entre deux feux, le guerrier drow hésite quelques instants, arrache la liste des mains d’Erwann et file à la suite de l’archer non sans avoir déclaré :
- (commun) Que la lune vieille sur vous trois. Je vous rapporterai les ingrédients dès que possible. Bonne chance mes amis et que la paix soit avec vous.
(Hors jeu : Anylu et Sandoval, je vous propose de poursuivre dans une autre discussion intitulée « Pour le coeur d’Anylu »)
Elrael ramasse ses affaires et rattrape au petit pas de course l’archer qui est parti sur un coup de sang. Une fois qu’il est à son niveau, il reste silencieux, marchant au rythme de Sidhe. Il ne sait pas trop comment renouer le dialogue avec le jeune elfe et de peur de dire des bêtises, il préfère se taire.
Elrael se contente de marcher aux cotés du jeune archer.

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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-04-06 11:55
Sidhe jette d'abord un regard en coin courroucé à Elrael dès qu'il arrive à sa hauteur et continue de marcher sans dire un mot. Puis, à mesure qu'une distance se place entre eux et le reste du groupe, ses sentiments colériques s'estompent. Ce n'est après tout pas Elrael qui faisait des misère mais les trois autres à la peau blanche... et tout ça à cause d'une femme! Ces créatures avaient toujours le don de venir mettre la pagaille, ou pire encore. Celle-là en plus se montrait faible, peut-être pour se garder l'attention et la protection du plus grand nombre d'hommes possible? Certaines étaient comme ça, même chez lui... dans le cas d'Anylu par contre, ça ne faisait qu'envenimmer la situation.

D'une humeur un peu plus légère que tantôt, Sidhe reglisse un regard vers l'elfe noir, constatant qu'ils en sont rendus à l'idée première d'Elrael, soit aller à Athlud tous les deux, et cette constatation amuse l'archer qui finit par rire de bon coeur.

- (elfique) Toutes ces complications pour en revenir au début! Ce n'est pas de Sandryma que nous aurions dû nous sauver à ton village, mais d'eux.


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De : Anylou3
Envoyé : 2004-04-06 20:55
(HJ: Sidhe, crois-moi, je suis désolée. Mais une femme qui va accoucher dans les prochains jours a des sautes d'humeurs incompréhensibles pour un célibataire endurçit comme toi!! Avec un amoureux à la jalousie maladive et un chevalier servant en prime... ya de quoi tourner en bourrique!! )

En entendant les paroles de Sidhe, je suis profondément attristée du résultat de nos déboires. Je répliquerais bien, mais cela risquerait de mettre de l'huile sur le feu. Pour le moment, j'ai d'autres préoccupations. Déchirée entre me rendre à Athuld pour délivrer Astrid ou bien contenir la folie de mon rôdeur, j'hésite encore sur la décision à prendre, pour me rendre à l'évidence: Ma situation ne me permet pas de mettre ma vie en danger. Car cette vie là en protège une autre, tout aussi importante. Baissant les bras sur la mission que je m'étais donnée, je retiens avec peine mes larmes. Sidhe a raison, je n'ai pas de parole...

( suite dans: Pour le coeur d'Anylu )



De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-04-07 08:11
(HJ: Aucune raison de te justifier très chère Anylu, tu joues ton personnage comme tu le sens et moi le mien. Je trouve la situation cocasse quoique épinneuse et j'ai bien hâte de voir comment tu vas t'en sortir ... même si mon personnage ne le voit pas comme ça.)



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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-07 09:55
(Hors jeu : Je ne préciserai plus dans quelle langue parle Elrael tant que Sidhe et lui seront tous les deux.
J’ai oublié de préciser qu’avant de reprendre la route au matin, Erwann avait rendu son poignard à l’archer en lui faisant un compliment dans cette langue qu’il ne comprend pas.
En ce qui concerne Anylu... faut dire qu'elle l'a cherché son gros bidon qui lui apporte plein de soucis , alors maintenant, ce n'est pas l'heure qu'elle se plaigne... souffre donzelle et met au monde cet enfant ! )
Après avoir marché un peu, le jeune elfe semble retrouver un peu sa bonne humeur au grand soulagement d’Elrael. Pourtant alors que Sidhe rit de bon coeur de la situation, le guerrier drow se contente d’esquisser un sourire entendu avec un petit sourire :
- Je pense qu’au contraire Sandryma aurait été une tornade bien pire… Mais espérons que tout se passera bien pour eux…
Il garde un moment de silence, puis semble totalement balayer les idées sombres qu’il a en tête pour cette fois-ci adresser un sourire plus que franc à l’archer en lui déclarant :
- Crois-tu qu’Astrid te reconnaîtras, attifé comme tu es ? Il…
Le guerrier drow va pour poursuivre sa petite moquerie, lorsque son sourire se fige soudain. De la main, il retient Sidhe par le bras et lui montre du doigt le bout du chemin. Il semble qu’il y ait au moins deux corps d’humanoïdes inconscients étendus sur le chemin. Lentement, Elrael place sa main sur la garde de sa lame courbe et la tire au clair.
A pas feutrés, le guerrier drow s’avance vers la zone, faisant signe à Sidhe de rester en retrait. Il progresse le long des troncs d’arbres jusqu’aux cadavres, où il se penche tout en regardant au tour de lui. Lentement, Elrael se redresse adressant à Sidhe un signe négatif de la tête. C’est alors qu’un bruit vrombissant, bourdonnant lui fait tourner la tête vers le Nord.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-04-07 16:15
Elrael avait peut-être raison, peut-être que Sandryma aurait été pire que Sandoval, Erwann et Anylu réunis, la dofférence était que peut-être qu'elel n'aurait pas caché le fond de sa pensée. Sidhe n'avait rien dit au petit manège de Sandoval à rajouter sans cesse quelque chose en elfique pour ne pas que le rôdeur comprenne. Il se mettait à la place de d'Erwann et il n'aurait vraiment pas apprécié que le reste du groupe parle de lui dans leur langue qu'il ne comprenait pas. C'était comme si lui et Astrid parlerait dans leur langue, excluant tous les autres de leur conversation... pas très amical comme attitude.

La petite moquerie d'Elrael ramène du sérieux sur le visage de Sidhe qui n'avait pas envisagé qu'Astrid le voit jouer ce rôle qui le rendait mal à l'aise. Il ne pouvait être certain de la réaction du sorcier, mais ça allait être négatif, c'était assuré. L'elfe des glaces arrive pour répondre, voulant dire à Elrael qu'il préférerait éviter cette situation lorsque son regard se pose en même temps que celui de l'elfe noir sur les deux silhouettes étendues sur le sol.

Pendant que le drow se déplace avec agilité d'ombre en ombre pour s'approcher des corps, Sidhe se place un peu en retrait de la route et encoche une flèche, prêt à couvrir Elrael en cas de surprise. Que peuvent bien faire ces deux personnes en plein milieu de la route? Le signe négatif que lui adresse son compagnon de route lui indique qu'ils sont trépassés, ce qui ne fait qu'augmenter les questions de Sidhe qui promène un regard nerveux autour de lui puis dresse la tête en direction du bruit soudain. Plissant les yeux, le jeune elfe essaie de distinguer quelque chose venant de cette direction, que ce soit sur la terre ou dans les airs.

De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-09 05:59
Elrael est mis sur ses gardes lorsqu’il perçoit l’étrange bruit. Il s’apprête au combat en tirant sa lame au clair et lance à Sidhe :
- Des suceurs de sang ! Ces hommes sont totalement exsangues !
Grâce à sa vision perçante, l’archer parvient à distinguer d’étranges silhouettes volantes entre les arbres. D’envergure aussi large que lorsqu’il ouvre ses bras, les créatures sont couvertes d’un fin duvet grisâtre. Un corps rachitique trône entre leurs ailes battant les airs, des pattes velues munies de trois crochets pointus terminent le tout, en étant surmontées d’une queue formée par quelques pennes.
Ce que Sidhe remarque le plus en réalité, ce sont ces yeux aux couleurs pourpres situés de part et d’autres d’une sorte d’appendice nasal proéminent, une sorte de bec effilé et pointu de couleur brune presque noire. Les créatures sont au nombre d’une dizaine et fondent tel en essaim en direction du guerrier drow.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-04-12 14:46
Sidhe ne se laisse pas le temps d'être impressionné par ces créatures volantes qui fondent vers Elrael. Bien vite, ses réflexes d'archer prennent la relève alors qu'il encoche ses flèches le plus rapidement qu'il le peut et les projette à la rencontre de ces assaillants. Plus habitué à réagir à des attaques de monstres qu'à chercher à fuir, il ne réfléchit même pas aux gestes qu'il pose, tant ils lui sont coutumiers dans son monde. Il ne pense pas à l'issue du combat, comme la dernière fois avec les orques. Ces ennemis-ci ressemblent davantage à ce qu'il a affronté toute sa vie et tout ce qui compte en ce moment est de couvrir le guerrier plus loin de ses flèches.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-14 09:25
Les flèches de l’archer fondent sur la nuée de créatures pendant que le drow mouline devant lui pour se constituer un bouclier et qu’elles ne l’approchent pas. Il sait qu’une fois agrippées, ces créatures ne lâchent pas leur prise tant qu’elles n’ont pas absorbé tout le sang de leur victime.
C’est tout d’abord, une, puis deux et enfin trois striges qui tombent sous les projectiles de Shide. La lame d’Elrael, blesse et tranche les cous et les ailes de ceux qui tentent de s’approcher trop près de lui.
Les créatures, bien que de taille moyenne, ne semblent pas être particulièrement résistantes. Lorsque le sabre du guerrier drow coupe dans les chairs, c’est un sang noir qui jaillit et qui l’arrose de la tête aux pieds.
Pendant ce temps là, les flèches de Shide sont l’instrument de la perte des dernières créatures qui tombent au sol rejoindre leur comparses. Elrael est couvert de sang noir de la tête aux pieds. Il s’essuie le visage pour revenir au pas de course vers l’archer. Son visage est grave et son attention est portée vers les cieux :
- Viens, ne traînons pas dans le coin, ces créatures vivent en colonie, il doit y en avoir d’autres je le crains…
(Hors jeu : J’ai une petite illustration de ces bestioles appelées Striges)





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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-04-14 12:31
Si Sidhe en avait le temps, il resterait ébloui de voir ses tirs faire autant de ravages chez l'ennemi. Les flèches de cristal n'étaient que de petites aiguilles pour les monstres de son pays natal mais ici elles devenaient beaucoup plus mortelles... sûrement parce que les créatures de ce monde n'étaient pas dotées de carapaces, d'épaisses fourrures ou de cuirs aussi rigides que du métal.

Avec Elrael qui manie l'épée, l'archer se sent en confiance. Ainsi, il peut conserver une distance appréciable entre lui et ses cibles, distance suffisante pour lui permettre de tirer et d'empêcher trop de ces insectes d'approcher du combattant. Si un de ces suceurs de sang comme les nomme Elrael s'approchait trop de lui, Sidhe serait vite débordé vu son inaptitude au combat rapproché.

L'elfe noir lui fait vite comprendre qu'un autre essaim pourrait arriver rapidement et il n'en faut pas plus pour que le jeune elfe vide les lieux à la suite d'Elrael. Depuis qu'il set tout jeune, Sidhe a été entraîné à la course, souvent seul moyen qu'ont ceux de sa caste de sauver leurs vies. Il est habitué à contrôler son souffle pour parcourir de grandes distances ou faire des bonds de vitesse mais pour l'instant, ignorant les capacités d'Elrael ni jusque où il compte s'éloigner des suceurs de sang, l'elfe des glaces se contente de calquer sa foulée à celle de l'elfe noir et de jeter de temps à autre un regard derrière lui, au cas où d'autres silhouettes volantes se profileraient dans le ciel.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-15 08:55
Les deux elfes partent donc au pas de course pour s’éloigner le plus possible ce l’endroit. Lorsqu’ils passent à proximité des cadavres étendus sur le sol, Sidhe constate qu’ils sont tous pâles avec des plaies que niveau du cou, probablement causées par les griffes et le bec des bestioles.
Les deux guerriers parcourent environ deux mètres lorsqu’ils voient se profiler à l’horizon une petite palissade de bois. Elrael indique à l’archer montrant du doigt :
- Un village, on devrait être à l’abri là-bas, ils doivent avoir des sentinelles ! Viens !
Erael accélère le pas, alors qu’un vrombissement commence à se faire entendre sur leur droite. Les portes du village sont ouvertes et laissent apercevoir l’intérieur d’un hameau pauvre aux maisons de torchis et toits de chaumes. Il ne semble pas y avoir d’activité à l’intérieur, aussi Elrael appelle :
- (commun) Ohé ? Nous avons besoin d’aide ! Sortez vos armes de trait !
Elrael et Sidhe passent donc la palissade, toujours en courant pour se retrouver dans le village. Il semble qu’il ait été construit autour d’un arbre plus gros que les autres. Une étrange odeur âpre flotte partout et hormis ce vrombissement, il n’y semble pas y avoir âme qui vive. Elrael s’arrête et fait un tour sur lui même pour regarder autour d’eux.
Sidhe aperçoit là derrière une maisonnette, une main. La main de quelqu’un qui doit être allongé sur le sol et inconscient, fort probablement.

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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-04-15 13:32
Quelle fin horrible que celle qu'amène ces créatures volantes, les victimes délaissées sur le sol sont si pâles... mais Sidhe n'a pas le temps de s'attarder et il suit Elrael sans traîner.

C'est une étrange construction que celle qui se profile devant eux, non sans rappeller un peu à l'archer le village des Trois Chutes habité par les elfes noirs. Tout est étrangement calme par contre, aucun son ou activité et Sidhe promène son regard de gauche à droite, craignant subitement que les suceurs de sang de tout à l'heure aient déjà passé par ici et aient fait de nouvelles victimes. L'odeur qui flotte en ces lieux n'est pas rassurante non plus et l'elfe s'active davantage à la recherche d'un être vivant.

Apercevant la main, il pointe l'endroit à Elrael avant de s'y diriger au pas de course, l'arc toujours à la main. Le vrombissement laisse présager une autre rafale d'insectes géants et, bien qu'ils aient été faciles à éliminer, Sidhe n'a pas du tout envie d'en affronter d'autres. En espérant ne pas faire une macabre découverte, il tourne le coin de la maisonnette pour découvrir le reste de la personne gisant sur le sol.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-16 09:58
Elrael tourne la tête lorsque le jeune elfe lui montre du doigt la présence d’une main. Il s’engage à sa suite, prenant soin de sortir son sabre au grand jour, inquiété par le bruit des ailes battant les airs.
En arrivant au coin de la maisonnette, l’odeur âpre et saisissante de putréfaction prend de l’ampleur et Sidhe découvre un charnier humain. Les habitants du village sont vautrés sur le sol, face contre terre ou les yeux rivés sur les cieux. Leurs visages reflètent une expression de terreur et de douleur. Tous sont là, sans exception, femmes, enfants, hommes, vieillards, chiens… certains serrant les enfants contre eux, d’autres ayant à porté de main une lance, une dague ou une simple fourche.
Au centre de la place, car ils semblent tous être regroupés sur une place, un grand arbre au tronc creux trône. Partout autour de cet arbre des excréments sont étalés, comme des fientes d’oiseaux. Quelques plumes gisent sur le sol. Tous ces éléments semblent indiquer que le trou situé en hauteur sert de niche pour les suceurs de sang.
Le bruit vrombissant semble se rapprocher et reçoit réponse un vrombissement identique résonnant à l’intérieur du tronc de l’arbre.
Elrael semble stupéfait pas le macabre spectacle et adresse un regard interrogateur à Sidhe, visiblement à court d'idées.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-04-16 12:35
(on devrait échanger avec la conversation d'Astrid, j'irais tirer les araignées et Cécilia mettrait le feu à l'arbre avec sa torche )

Sidhe s'arrête net dès que le spectacle des cadavres se dévoile sous ses yeux. Pendant un moment, ses yeux dorés ne peuvent que parcourir la scène, ayant de la difficulté à croire que tous des gens aient trouvé la mort par de si petites créatures. Soit ces insectes sont beaucoup plus fort qu'il le croyait, soit leur nombre suffit à terrasser un petit village.

L'arbre semble être leur nid et il serait sage de ne pas s'en approcher. Ils ne peuvent rien faire pour ceux étendus sur le sol sans vie, hormis sauver la leur et peut-être revenir en nombre pour éradiquer cette menace avant qu'elle ne se propage davantage. Faire quelque chose immédiatement serait le mieux mais à deux, ça semblait plutôt impossible à l'elfe des glaces.

Après un dernier regard au charnier, peut-être dans l'espoir de voir quelqu'un bouger, Sidhe s'éloigne des cadavres et prend Elrael par le bras pour qu'il le suive.

- On ne peut pas rester ici, à moins que tu connaisse un moyen efficace de se débarasser de ces créatures. Éloignons-nous lentement en essayant de se dissimuler pour ne pas attirer leur attention... et gagnons la ville. Là-bas peut-être qu'une occasion se présentera... ou qu'avec Astrid nous pourrons faire quelque chose.

Retrouver le Caïsor restait malgré tout sa priorité, même si sa morale protectrice de ses semblables était chavirée par le massacre qu'il avait vu. Il reviendrait bien pour détruire ce nid.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-19 11:14
(Hors jeu : Oui pas facile… parfois le hasard fait mal les choses… surtout si je m’en mêle ! )
Elrael semble stupéfait et à la fois défait par le spectacle qui s’offre à leurs yeux. Le drow laisse glisser son regard violine sur les morts gisant sur le sol, leur dépouilles laissées aux charognards pour peu qu’ils ne subissent pas non plus l’attaque des striges. L’arbre central, au tronc creux attire également son attention. C’est à ce moment là que Sidhe le tire pour qu’ils quittent les lieux au plus vite.
– Le feu, le feu est à mon avis ce qui est le plus efficace contre ces créatures de malheur… Tu as raison, filons d’ici rapidement ! Nous reviendrons après avoir retrouvé Astrid, de toutes façons nous ne pouvons plus rien pour ces pauvres malheureux… termine t-il avec un regard en arrière sur le charnier.
Alors que les vrombissements prennent de l’ampleur et semblent se rapprocher, les deux elfes prennent la direction de la porte dans la palissade par laquelle ils étaient entrés quelques minutes plus tôt. A quelques enjambées de l’enceinte de bois du village, Sidhe aperçoit un mouvement furtif sur sa gauche dans une des maisonnettes. Le mouvement s’est déplacé du raz du sol jusqu’à peu près un mètre de hauteur et la porte de la masure bouge encore très légèrement, comme si un léger courant d’air lui inculquait un mouvement pour la refermer.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-04-19 12:57
Sidhe ne peut retenir une grimace de répulsion lorsqu'Elrael évoque le feu comme moyen efficace de contrer ces insectes volants. Si ces suceurs de sang craignaient autant cet élément brûlant que lui, ça devait être très efficace mais l'idée de faire brûler un arbre entier ne plaisait pas beaucoup à l'archer... et si le brasier deveniat hors de contrôle?

Peu importait pour l'instant, filer d'ici était la meilleure chose à faire pour l'instant, surtout que le bruit de multiples ailes battant les airs se rapprochait de plus en plus.

Le mouvement sur sa gauche fait tourner la tête au jeune elfe. Il y aurait quelqu'un d'encore vivant ici? L'envie de faire comme s'il n'avait rien vu et sauver sa peau était grande et Sidhe fit un pas de plus vers la sortie, avant d'hésiter puis de tourner les talons et de se diriger à la course vers la maisonnette. Personne ne méritait d'être abandonné près de ces monstres ailés et des cadavres gisant plus loin. Peut-être que cette personne pourrait leur donner des informations sur ce qui s'était passé ici?

La hauteur du mouvement laisse Sidhe sur ses gardes par contre. C'est soi un enfant ou un adulte accroupi... ou un animal... l'elfe des glaces s'en voudrait de perdre son temps si précieux en ce moment pour un stupide animal mais il devait en avoir le coeur net. Prudent malgré sa hâte, il entrouve la porte de la maisonnette et s'efforce de localiser le plus vite possible ce qui a pu causer le mouvement qu'il a aperçu.

De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-21 08:32
La porte de la maisonnette grince sous le mouvement inculqué par Sidhe. Elle dévoile une maisonnette pauvrement meublée, sale et presque insalubre. Des mouches volent au dessus de la table où des écuelles remplies de moisissures montrent qu’il y a plusieurs jours que les habitants.
Erael s’arrête, surpris de voir Sidhe se détourner du chemin pour sortir de cet endroit :
- Qu’y a t-il ? Lui demande t-il tout en le suivant. Il faut se hâter !
Mais il est trop tard, déjà le ciel s’obscurcit d’un nuage de volatiles. Au dehors, les vrombissements prennent de l’ampleur. L’elfe noir pousse soudain Sidhe en appliquant ses deux mains dans le dos, pour qu’il entre à l’intérieur :
- Rentrons vite ! crie t-il en refermant vivement la porte derrière eux.
Il se précipite ensuite à la fenêtre pour fermer les volets et condamner ainsi la dernière issue donnant sur l’extérieur.
Là, derrière la porte une frêle silhouette est présente. Elrael ne l’a pas vue et lance à Sidhe en observant par une fente, l’extérieur :
- Nous sommes pris au piège !
(Hors jeu : Je laisse le soin à la petite silhouette de se présenter )



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De : Cassiopée
Envoyé : 2004-04-21 22:58
Le visage couvert de poussière et de larme, une jeune elfe aux cheveux embrousailles et sale tremblait. Ses bras menus entouraient ses genoux. Dissimulés depuis un bon moment dans cette demeure délabré, effrayée.

Dès qu'elle voit Sidhe, un cri de peur s'échappe de ses lèvres et se met à courir à quattre patte dans le fond de la maisonnette tenant son sac à dos comme bouée.

A vrai dire, Cassiopée se sent très faible, elle venait de vivre sa crise la plus forte et marcher était impossible, même parler était difficile. Elle venait de vivre le cauchemard le plus horrible de sa vie. La jeune elfe leva les yeux sur l'elfe sombre. Celui-ci fermait toute les issues. Ils étaient pris au piège. Cassiopée se remit à trembler. Sa robe qui était au début couleur doré était maintenant pratiquement en lambeaux.

Ses yeux allaient de Sidhe à l'elfe sombre inquiète quand elle dit d'une voix rauque en elfique et balbutiant:

-....s'il vous plaît...ne...me ...faîtes pas de mal...pas de mal...

De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-04-22 09:39
Sidhe n'a pas le choix d'entrer dans la maisonnette, dû à la poussée d'Elrael. Il n'a même pas encore eu le temps d'apercevoir ce avec quoi ils allaient être enfermés que le bruit des ailes des suceurs de sang était déjà trop près pour reculer. L'elfe noir bloque les dernières issues sans apercevoir la forme recroquevillée dans un coin, qui pousse un petit cri de terreur et se sauve en rampant presque le plus loin possible d'eux. Au moins, c'était pour quelqu'un qu'il avait dévié de son chemin et cette frêle femme semblait exténuée et apeurée.

L'elfe des glaces (qui a l'air d'une femme en ce moment, quel bon moyen de faire bonne impression ) reste en place et s'accroupit pour être davantage à la hauteur du regard de la petite chose acculée dans son coin. Elle a de grands yeux vert profond emplis de peur et de craintes, vifs éclairs émeraude entre ses cheveux dorés en broussaille. Elle ressemble beaucoup à une elfe mais alors une elfe à la peau pâle, rosée même. Ses vêtements avaient vu de meilleurs jours, ce qui laissait présager qu'elle était ici depuis un moment... ou qu'elle y avait été captive peut-être?

À ses paroles, Sidhe fronce les sourcils, cherchant bien quel mal ils pourraient faire à une pauvre créature ainsi sans défense. C'était bien la première fois qu'il voyait une femme en un état aussi lamentable... et qui implorait également. Le jeune archer lève un instant les yeux pour voir la réaction d'Elrael avant de reposer son regard d'ambre dorée sur l'elfe.

- (elfique) Aucun mal ne vous sera fait... vous ne devez pas avoir peur de nous, nous sommes prisonniers ici tout comme vous.

Sidhe ne savait pas trop quoi rajouter. Faire la conversation à une femme n'était pas vraiment dans ses cordes et il ne savait pas comment agir dans ce genre de situation qui ne lui était jamais arrivée. Que devrait-il faire? Comment Astrid aurait réagit? Incertain de la démarche à suivre mais essayant de se mettre dans la situation de cette jeune elfe, l'archer des glaces se releva lentement et détacha sa lourde cape bleue foncée parcourue de symboles argentsé et fit doucement quelques pas en direction de Cassiopée et déposa l'ample vêtement sur les délicates épaules de cette dernière.

- (elfique) Est-ce que vous voulez nous dire ce que vous faites ici et ce qui s'y est passé?


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De : Cassiopée
Envoyé : 2004-04-22 13:50
La demoiselle aux oreilles pointues ferme les yeux très très fort quand l'elfe s'accroupie devant elle. Elle reste ainsi quelques minutes. Puis, celui-ci s'adresse à elle en elfique. Doucement, elle ouvre un oeil. Cet elfe aux cheveux blanc lui promet qu'ils ne lui feront aucun mal. Finalement, elle ouvre l'autre oeil.

Son regard parcourt la maisonette. En effet, il avait raison, eux tout comme elle était prisonnier. Peu à peu, les tremblements cessent et ses yeux vert émeraudes s'arrêtent sur l'elfe. Il a les yeux ambre dorée, les cheveux blanc long qui décendent en quelques tresses sur son dos et une peau très pâle presque bleu. La jeune femme ne sent en lui aucune méchanceté. Cassiopée lève les yeux sur son compagnon puis reporte son attention sur l'elfe aux cheveux blanc. Malgré les bourdonnements que font les insectes qui entourent la maison et le fait qu'ils soient enfermés, Cassiopée se remet peu à peu. Les effets secondaires de sa crise se dissipent. Sa curiosité légendaire reprend sa place.

Ses yeux sont rivés sur l'elfe à la voix appaisante. Il semble mal à l'aise. La jeune elfe a délaissé son sac qui est tout près d'elle. Son dos est appuyée sur le mur et ses bras entourent ses jambes. Néanmoins, elle reste muette. L'elfe à la peau pâle se lève. La jeune femme le suit du regard. Il retire sa cape magnifique et la dépose sur les épaules de Cassiopée.

Un léger soupçon de sourire apparait sur son jeune visage. Avec empressement, Cassiopée s'enveloppe de la cape du jeune homme. Une chaleur bien faitriste envahit son corps.

L'elfe s'adresse de nouveau à elle et lui demande ce qu'elle faisait dans ce village et qu'est-ce qui s'était passé? Elle baisse la tête et dit d'une toute petite voix :

-(elfique)Je me suis arrêtée dans ce village pour me reposer. Elle releva la tête et l'inclina doucement sur le côté comme le ferait un enfant et ajouta en montrant ses pieds :

-(elfique)J'avais mal aux pieds et....ces monstres sont arrivés peu après...d'abord il y eu un mort...Je leur ai offert mon aide. Nous avons cherché, trouvé et tuer le meurtrier. Ensuite...les insectes se sont multipliés. Les morts se sont succèdés.

Puis les larmes se mirent à couler librement sur son visage...


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-26 10:30
Elrael se retourne brusquement lorsqu’il entend la voix féminine qui implore de ne pas lui faire de mal. La surprise se lit aisément sur le visage du drow qui regarde stupéfait la très jeune elfe se recroqueviller sur elle même.
Le guerrier écoute le récit de la jeune elfe sans broncher, cherchant à faire un lien avec ce qui leur arrive. Lorsque cette dernière se met à pleurer, Elrael ouvre de grands yeux visiblement attristé de la voir dans cet état. Il s’approche aux cotés de Sidhe, tout près de Cassiopée et lui adresse un petit sourire qui se veut apaisant en déclarant d’une voix aussi douce qu’il le peut :
- (elfique) Chhht. Là, doucement, vous n’êtes plus seule maintenant… Calmez-vous, demoiselle, nous n’allons pas vous laisser là… N’est-ce pas Sidhe ?
Elrael accompagne ses paroles de geste lents, sans pour autant toucher la jeune elfe. Un genou posé à terre, il se présente, pensant que cela calmera les larmes de la jeune fille :
- (elfique) Je me nomme Elrael, je viens des Trois Chutes et voici mon ami Sidhe…
Au dehors, le vrombissement des ailes des créatures est à son apogée, fort, résonnant, il se fait entendre de tous les cotés. Le village doit être rempli de ces créatures suceuses de sang.

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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-04-26 13:28
Le récit qui leur est fait sur les derniers événements est un peu décousu à l'avis de l'archer mais à voir l'état de celle qui la raconte, il est peut-être un peu normal que ses paroles soient décousues. Sidhe fait un pas de recul malgré lui lorsque des larmes coulent sur les joues de la jeune elfe effrayée. Ceux de son peuple pleurait rarement, les enfants pleuraient mais ils apprennaient vite à ne pas afficher ce genre de comportement qui ne faisait qu'attirer le mépris des autres... alors qu'une femme s'affiche ainsi à pleurer... C'était difficile pour lui de saisir toutes les différences dont ce monde était doté et encore plus de les comprendre aussi rapidement.

Elrael semble beaucoup plus apte à apporter du réconfort à cette inconnue et avec un peu d'incrédulité, le jeune elfe des glaces le regarde agir et l'écoute parler doucement. quelle drôle manière de s'adresser à une elfe. Sidhe jette un oeil en direction de la fenêtre obstruée mais ramène aussitôt son regard vers l'elfe noir lorsqu'il se présente puis le présente. Un peu à contrecoeur, l'archer s'agenouille devant la demoiselle elfe et incline la tête, respectueux comme il le doit à l'encontre d'une femme, même si celle-ci est effrayée et en larmes.

Après un instant de silence où il ne trouve rien à dire de plus qu'Elrael n'a déjà dit, Sidhe se relève lentement et fait un rapide inventaire de ce que contient la maisonnette. Les bruits d'ailes à l'extérieur indique qu'ils sont entourés de ces maudites créatures. Sortir d'ici ne sera pas chose aisée... contre un si grand nombre, il fallait soit attendre que la masse s'en ailles ou prenne un cycle de repos ou encore tenter une sortie désespérée... ou ruse pour leur échapper.

Les simples panneaux de bois de la porte et des volets semblent contenir les insectes ailés, ce qui veut dire que leur intelligence doit être limitée et qu'ils n'ont pas le moyen d'utiliser des objets à mécanisme simple. Il suffirait donc de se déplacer hors de leur portée sans se faire attaquer directement, un peu comme le faisait les siens à l'aide de leurs boucliers pour dévier les coups. Seulement, il ne voyait rien qui pourrait servir de bouclier assez grand pour les protéger tous les trois et de tous les côtés... puisque les suceurs de sang ne se contenteraient sûrement pas de faire un seul front. Peut-être qu'Elrael ou cette fille auraient une idée? Astrid saurait, lui, comment se sortir de ce mauvais pas.

- (elfique) Je ne connais pas ces monstres mais certains animaux de chez moi ont des carapaces épaissent pour les protéger de leurs prédateurs. Ils peuvent se cacher entièrement en dessous et continuer à avancer lentement sans se faire blesser. Ce serait peut-être une manière de sortir d'ici? Mais je ne vois pas comment.


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De : Cassiopée
Envoyé : 2004-04-26 21:16
L'elfe noir s'agenoue à son tour devant la jeune femme. D'une voix douce il lui dit :

- (elfique) Chhht. Là, doucement, vous n’êtes plus seule maintenant… Calmez-vous, demoiselle, nous n’allons pas vous laisser là… N’est-ce pas Sidhe ?

Les paroles de celui-ci apaisèrent Cassiopée. D'un geste lasse, elle essuya ses larmes du revers de robe déchérée, tout en prenant soin de ne pas prendre comme serviette la jolie cape de...Sidhe, l'elfe dont elle trouve bizard, mais gentil.

Le jeune elfe noir met un genoux à terre et se présente ainsi que son ami. Les yeux vert de la jeune femme alla de l'un à l'autre. Puis un instant de silence s'installe entre eux trois. Sidhe se lève et fait le tour de la maison.

Cassiopée se lève à son tour tenant la cape solidement autour d'elle. Le froid avait envahit la petite maisonnette. Le bourdonnement des insectes les entouraient maintenant.

Sidhe semblait réfléchir. Il leur dit :

(elfique) Je ne connais pas ces monstres mais certains animaux de chez moi ont des carapaces épaissent pour les protéger de leurs prédateurs. Ils peuvent se cacher entièrement en dessous et continuer à avancer lentement sans se faire blesser. Ce serait peut-être une manière de sortir d'ici? Mais je ne vois pas comment.

La jeune elfe s'approcha de la fenêtre ou se trouvait Sidhe et jeta un coup d'oei à l'extérieur à son tour. Elle fit la moue et recula. Puis elle regarda ses nouveaux capagnons et leur dit :

-(elfique)Je m'appelle Cassiopée. C'est une bonne idée Sidhe. Son visage s'éclaircit soudain en ajoutant :

-(elfique)Nous pourrions faire les morts. euh...je vais vous expliquer. J'ai pu leur échapper me cachant au début en dessous d'un mort. Elle fit une grimace et continua :

-(elfique)Ce fut dégoûtant, mais il ne m'ont pas senti. Il aime beaucoup le sang à mon avis. Je tiens pas à éventrer un habitant. C'est...euh...grâce à cette méthode que je suis encore en vie. Il semblerait que ce sont des corps inutiles pour eux, termina la jeune femme en frissonnant.

Puis, Cassiopée se dirigea vers son sac et farfouilla à l'intérieur ou elle trouva un morceau de pain. Elle leur montra et leur dit avec un grand sourire et les yeux pétillants :

-En voulez-vous, cela me dérange pas de partager...


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-29 05:54
La maisonnette est vraiment très simple. Un petit coin cuisine avec un âtre en pierre et une cheminée qui monte sur le toi avec un chaudron de fonte dans le foyer, un coin couchette, simplement délimité par un morceau d’étoffe sombre et sale et une grande salle de vie avec la table encore dressée et les aliments qui se gâtent. Dans la cuisine, quelques couteaux sont suspendus, ainsi qu’un gros jambon déjà bien entamé.
Les vrombissements semblent tourner autour de la maison, comme si les créatures volantes avaient senti le fluide sanguin frais qui se trouvait à l’intérieur. De la suie commence à tomber par petits paquets dans l’âtre lorsque Sidhe pose sa question et soumet une éventuelle idée pour sortir de ce guet-apens.
Elrael sort de ses réflexion et semble analyser la suggestion tout en écoutant les idées de Cassiopée. Le guerrier drow fait la moue et secoue la tête de façon négative tout en répondant :
- Au risque de vous contredire, Cassiopée, je ne pense pas que ce stratagème fonctionne avec ces créatures. D’autre part, il nous faudrait tenter une sortie pour aller chercher les corps et cela équivaudrait à une sortie totale. Vous avez dû être particulièrement chanceuse…
Erael regarde alors vers la cheminée et soupire :
- Il ne leur faudra pas trop de temps pour trouver cette issue… et j’ai bien peur qu’ici rien ne puisse nous servir de protection suffisante… Nous n’avons pas d’armures de métal.. par contre nous avons la chaudron pour boucher l'ouverture du foyer…
Lorsque Cassiopée propose un peu à manger, Elrael la regarde avec une certaine surprise dans les yeux, mais se contente de lui répondre poliment :
- Non merci, pas pour le moment.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-05-03 13:12
Sidhe fait un pas de côté pour que l'elfe blanche puisse regarder dehors puis incline la tête lorsqu'elle se présente à son tour. Cassiopée... c'était un drôle de nom. N'était-ce pas le nom d'une constellation? L'archer ne se souvenait plus très bien, il avait toujours écouté d'une oreille distraite le nom des étoiles que lui nommait Astrid alors qu'ils étaient dans leur monde glacé. Ça n'avait pas beaucoup d'importance en ce moment, et ne faisait que lui rappeller cruellement que s'ils ne sortaient pas d'ici rapidement, jamais il ne reverrait son compagnon.

La proposition faite par cette elfe blanche laisse une mine dégoûtée sur le visage de Sidhe. Se cacher sous un corps? C'était répugnant! Ceux tombés n'avaient d'autre utilité que de nourrir les charognards des plaines et les tenir éloignés des campements principaux. Heureusement, Elrael partage son opinion et clos rapidement cette idée.

Ça ne les avance pas davantage par contre et Sidhe tourne un peu en rond dans la cabane tout en réfléchissant à un moyen de sortir d'ici. L'elfe noir parle de la cheminée d'où d'inquiétants bruits proviennent et propose de la boucher. L'elfe des glaces regarde longuement cet endroit, se demandant à quoi peut servir cette longue cheminée... de l'aération? En regardant les débris de bois calciné et de suie qui reposent au fond de l'âtre, l'elfe comprend que cet endroit sert aux gens d'ici à dresser leurs feux pour les réchauffer et faire cuire leur nourriture.

Ses pensées sont interrompues par Cassiopée qui leur offre un morceau de pain et le jeune archer ne peut s'empêcher de dévisager celle-ci avec surprise, tout en pensant que si elle a fait la morte sous un cadavre, la salubrité de ses provisions doit être douteuse... et comment avoir envie de manger dans un moment pareil? Sans rien répondre hormis un signe négatif de la tête, Sidhe retourne à ses pensées et à l'inventaire des objets de la pièce.

Après un moment, il se retourne vers Elrael, un plan à peine ébauché dans la tête.
- (elfique) Elrael, est-ce qu'il serait possible, avec ce qui est ici, d'allumer ce que vous appellez un feu dans cette cheminée? La fumée pourrait peut-être éloigner une partie de ces insectes, il y a peut-être les objets nécessaires pour en allumer un? Ensuite...

Sidhe cherche ses mots, il n'est pas habitué à être celui qui propose des plans d'action et se sent mal à l'aise et maladroit dans ce rôle. Il retourne près de la fenêtre et cherche à voir si l'arbre creux servant de nid aux insectes volants est visible d'ici.
- (elfique) Nous pourrions essayer d'enflammer leur nid d'ici, s'il est possible de placer une flamme au bout d'une flèche... ou encore enflammer une maisonnette voisine?


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Message 129 sur 237 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-05-05 04:31
L'elfe noir écoute la proposition de Sidhe et son visage s'illumine d'un sourire :
- Tu es un génie mon jeune ami ! Oui, allumons ce feu ! Le mobilier nous servira de combustible...
Le guerrier drow vient se poster à coté de l'archer et de la jeune elfe, leur indiquant le trou dans l'arbre :
- Tu vois ces brindilles qui sortent du trou ? Ce genre de chose brûle plutôt bien.... Tu crois pouvoir l'atteindre avec tes flèches ?
Elrael interroge Sidhe du regard un instant, puis son visage s'illumine. Alors qu'il lui pose une main sur l'épaule, il lui déclare :
- Si nous n'essayons pas, nous ne le saurons jamais ! De toutes façons, nous n'avons rien à y perdre ! Allumons ce feu !

Joignant les gestes à la paroles, Elrael commence à rassembler quelques bouts de tissu, déchirant les draps en de longues lanières, une dizaine environ qu'il met de coté. Puis avec le reste, il déchire des morceaux plus grossiers et les imbibe de ce qui ressemble à de graisse ou d'huile trouvée dans uyne lampe après les avoir placés dans l'âtre.
Montrant du doigt un tabouret et une chaise il demande :
- Pouvez-vous les réduire en petits morceaux ? Il me faudrait également la paille dont est faite ce matelas... Le feu prendra plus vite ainsi...

De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-05-05 13:58
Sidhe essaie de partager l'enthousiasme qu'il voit briller dans le regard d'Elrael mais n'y arrive pas vraiment. Il est plutôt préoccupé à évaluer la distace les séparant de l'arbre creux et de la cible que lui a indiqué l'elfe noir. Caché ainsi à l'abri du vent, il lui est difficile d'évaluer la trajectoire possible de sa flèche et il n'est pas très enthousiaste à l'idée que son projectile soit enflammé... il croyait qu'Elrael s'en chargerait, étant plus habitué au feu que lui. La main qu'il pose sur son épaule le tire de ses observations et le fait tressauter. Heureusement, l'elfe noir s'éloigne bien vite et entreprend de rassembler le nécessaire à l'assemblage et l'allumage d'un petit feu dans l'âtre.

L'archer le regarde aller, abasourdi par l'aisance dont il fait preuve pour trouver ce dont il a besoin dans la maisonnette. Sidhe s'empresse d'exécuter la demande d'Elrael et cherche du regard un outil pouvant lui servir à couper le bois dont est fait le tabouret et la chaise (une petite hachette?). S'il n'en trouve pas, il utilisera son poignard, moins efficace et plus long mais étant le seul moyen sousla main.

De temps à autre il jette un oeil vers Cassiopée, pour savoir ce qu'elle décidera de faire, à savoir si elle apporte son aide ou s'il devra également se charger de la paille des matelas. Il n'espère pas beaucoup de sa part; il n'a jamais vu une femme mettre la main à la besogne dans son monde, alors pourquoi ce serait différent ici? De plus, d'un autre point de vue, elle semble tellement épuisée et affaiblie qu'il est compréhensible qu'elle ait besoin de se reposer un peu.


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De : Cassiopée
Envoyé : 2004-05-05 19:02
Apparemment sa proposition apporta du dégoût dans le visage de ses compagnons et avec politesse et ménutie il lui témoignèrent leur refus.

Ils firent de même avec la collation qu'elle leur tendait. Mal à l'aise, la jeune elfe les regarda. Chacun réfléchissait au moyen de sortir de cet endroit, tandis qu'elle, désirait manger. Deplus l'idée qu'elle avait suggéré n'était pas très brillante. Pendant qu'elle réfléchissait, elle porta à sa bouche le pain, mais aussitôt le rejetta sur le sol avec un haut le coeur.

Rougissant, jusqu'à la racine des cheveux, feuille verte s'essuya les mains. Quelle idiote, je suis, pensa-t-elle, j'ai passé trop de temps à travers les morts. Je dois être en plus dégoûtante et sentir la mort en plein nez.

La jeune femme sentit sa robe et cessa aussitôt en faisant une grimace. Elle jeta un regard à ses copains de maisonnée. Sidhe proposa la suggestion de faire un feu, d'emflammer une flèche et de la lancer sur le nid. Aussitôt Elrael approuva cette idée et prépara le tout. Il leur demanda de défaire un tabouret, une chaise et de prendre la paille dont était faites le matelas.

Sidhe, l'elfe bleu s'occupa de la chaise et du tabouret en se servant de son couteau. La petite elfe se sentait tellement innutile qu'elle s'empressa d'obéir à l'elfe sombre. Elle aussi désirait survivre et quitter cette maison. Ces ainés ne l'avaient pas envoyé à l'aventure pour rien.
Apprendre, elle le voulait, vivre, elle le désirait et ses compagnons le souhaitaient, alors elle décida de les écouter et de suivre à la lettre leur consigne.

Feuille verte retira avec précotion la cape de Sidhe sur son épaule et s'approcha de celui-ci. Avec un petit sourire timide, elle lui redonna sa cape en disant :

-Je vous remercie pour la cape messire, mais...je...elle rougit...je risque de la salir. Je vais mieux maintenant. Je vais vous aider. Je vais m'occuper du matelas, d'accord.

Elle lui sourit. D'un pas quelques peu tremblant, elle prit son sac et fouilla à l'intérieur ou elle sortit sa dague, elle se tourna vers les deux elfes les yeux pétillants. Elle essuya à nouveau ses mains moites sur sa robe délabrée et s'attaqua au matelas.

La dague tremblait un peu dans sa main, mais la jeune femme n'en tint pas compte et ouvra le matelas. Elle retirait de la paille qu'il y avait à l'intérieur et l'apportait à Elrael en petit tas qu'elle déposait près de lui, s'essuyant le front de temps en temps...


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-05-07 09:46
Sidhe trouve mieux qu'une hachette, il trouve une hache. La maisonnette ayant du appartenir à un bucheron. C'est donc avec une certaine facilité que le petit bois est préparé.
Allumant son briquet à amadou, Elrael enflamme tout d'abord la paille et le tissu imbibé. C'est une fumée noire et épaisse qui commence à monter lentement dans l'âtre. Le guerrier s'empare ensuite des morceaux de bois préparés par Sidhe et les jette au feu, dans les flammes qui crépitent.
Les bruits qui parvenaient par la cheminée ne tardent pas à prendre fin. Et c'est avec le regard levé vers le plafond et l'oreille tendue que le drow déclare en mumurant :
- On dirait bien qu'ils n'apprécient pas le feu... c'est un bon point pour nous !

Elrael se redresse et laisse courir son regard violine sur l'intérieur de la maison en déclarant :
- Avec le bois de la table et éventuellement le bois de cette commode et de cette paillasse, nous devrions avoir assez de combustible pour trois ou quatre heures... le temps que la nuit tombe. Une fois le feu bien pris, nous préparerons quelques projectiles à enflammer... Je ne suis pas un expert en tir à l'arc...


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-05-10 16:05
Tout affairé qu'il l'était à sa tâche de débitage de la chaise et du banc, Sidhe ne vit pas approcher l'elfe blanche et ne s'en rendit compte que lorsqu'elle haussa la voix pour le remercier. Il ne comprenait pas trop ce qu'elle voulait entendre par "risquer de la salir." Les vêtements, surtout ceux comme sa cape exposés aux intempéries finissaient irrémédiablement usés et tachés, alors Sidhe ne voyait pas où pourrait être l'offense à ce que sa cape, à ses yeux très ordinaire et commune, remplisse sa fonction.

Après avoir passé un peu trop de temps à dévisager la jeune femme aux grands yeux verts, l'archer rebaissa les yeux et prit la cape tendue vers lui entre ses mains.
- C'est bien que vous vous sentiez mieux. N'hésitez pas à me la redemander si vous avez froid, je suis à votre service.

Il avait tellement l'impression de dire ces mots par habitude, presque machinalement, qu'il ne prenait même plus le temps de s'écouter lui-même. Bien sûr, si Cassiopée lui demanderait quoi que ce soit, même si elle n'était pas de sa race, il tâcherait de lui obéir au mieux... Est-ce qu'il serait capable de se défaire de cet endoctrinement maintenant qu'il était dans un monde plus libre?

Le feu maintenant allumé, Sidhe se tient le plus loin possible de la cheminée. Il n'aime pas la chaleur, il n'aime pas la brillance de ces flammes et n'aime pas les bruits crépitants que le feu fait non plus. Elrael semble satisfait de sa réussite par contre et l'effet de la fumée et du feu sur les suceurs de sang ne se fait pas attendre.

- Je tirerai les flèches... c'est une des rares choses que l'on m'a apprises et je pense être capable de toucher la cible, si je ne me brûle pas avec le feu...


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De : Cassiopée
Envoyé : 2004-05-10 23:11
Le bois et la paille apporté par elle et Sidhe prirent feu immédiatement grâce au talent d'Elrael. La jeune elfe dût faire un effort surhumain pour ne pas sauter au cou de l'elfe sombre afin de lui témoigner sa joie.

Elle était peut-être jeune, mais elle était consciente que ce n'était pas le moment. D'ailleurs, elle avait l'impression que l'elfe bleu la dévisageait à chaque fois qu'elle lui parlait comme s'il ne la comprenait pas...

Cassiopée se sentait terriblement seule. En vérité, sa famille lui manquait plus que jamais en cet instant. Occupé à leur tâche, les deux elfes ne s'occupaient plus d'elle. Elle en profita pour les regarder intensément. L'un était de couleur blanc et bleu et l'aure d'un noir de jais. Tous les deux semblaient bien s'entendre. Sidhe, l'elfe aux reflets bleu semblait ne pas apprécier le feu, car il s'éloigna de plusieurs pas de celui-ci.

Il s'offrit pour lancer les flèches de feu malgré sa répugnance très visible de la chaleur. La curiosité de la belle resurgit face à cet elfe, mais Cassi était trop lasse pour dire quoi que soit. D'un pas lent, elle s'approcha de la douce chaleur du feu d'Elrael. Elle tendit les mains. Elle avait remit la cape à Sidhe qui lui avait dit de ne pas hésiter à lui demander si elle avait à nouveau froid.

Si ses parents ou le conseil l'avaient envoyé à l'aventure pour qu'elle perde ses ardeurs de jeunesse et bien il avait réussi, car en peu de temps celles-ci avaient dimimuées. Pour ne pas gêné ses sauveurs, Cassi s'assoit non loin du feu en entourant de ses bras ses genoux. Les yeux plongés dans les flames.