2004-AU SECOURS D'ASTRID

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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-05-13 08:25
Le feu emplit à présent tout le foyer et irradie de sa chaleur sur tout un demi cercle devant la cheminée.
Elrael hoche de la tête et sourit à Sidhe qui accepte de tirer ces flèches pour lesquelles il n'a aucune affinité. C'est pour cette raison que le drow prépare lui même les projectiles en équipant les pointes de tissu imbibé, tout en expliquand à Sidhe comment il s'y prend :
- Tu n'auras plus qu'à mettre le feu au tissu qui recouvre la pointe. J'espère que l'air de la propulsion n'éteindra pas les flammes... Pour cela, il faudra attendre que le feu ait bien pris sur chaque projectile avant de les tirer...

Lorsque les flèches sont prêtes, Elrael se lève et va chercher accrochée une mur une sorte de lampe à pétrole qu'il ouvre et qu'il allume. La flamme se met à danser autour de la mèche, et est contenue par la cloche de verre qui la protège. Ainsi contenue, la flamme sera peut être moins impressionnante pour l'archer. Enfin c'est qu'espère l'elfe noir.
Tout en lui tendant les projectiles, il lui déclare :
- Mon ami... c'est à toi de jouer...
Il s'interrompt là, ne continuant pas sa phrase pour ne pas mettre trop de pression sur Sidhe, se gardant bien d'ajouter "nos destins sont au bout de son arc".


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-05-13 13:57
Le regard ambré de Sidhe s'accroche un instant à celui violine d'Elrael. L'elfe noir n'a pas à en dire davantage, l'archer sait bien que s'il échoue ses tirs, leur temps sera compté avant qu'ils ne soient tués par les insectes volants si avides du sang des vivants. Il ne pouvait pas décevoir Elrael, lui qui s'était montré si aimable et patient depuis son arrivée ici et qui avait fait de son mieux pour confectionner les pointes enflammables des flèches. Après avoir serré les poings pour en faire partir le léger tremblement de nervosité qui les habitait, l'elfe des glaces prend les projectiles tendus tout en essayant d'avoir l'air confiant.

- Je vais réussir, il n'y a rien qui m'empêchera de retrouver Astrid.

Ses yeux se posent ensuite sur Cassiopée, cette jeune elfe blanche qui a déjà échappé à une mort affreuse par miracle et qui se retrouve encore coincée ici. Ce n'était sûrement pas son destin de mourrir ici, sinon elle serait morte la première fois, alors Sidhe devait faire de son mieux pour qu'elle puisse sortir d'ici. Qu'il capte son regard ou pas, l'elfe des glaces adresse un sourire à l'elfe blanche assise près de la douce chaleur du feu, avant d'aller se poster près de la fenêtre donnant vers l'arbre creux.

Il n'avait pas eu souvent à faire quelque chose du genre. Les tirs requérant autant de précision n'était pas monnaie courrante chez lui et les Vilauryn préféraient la technique d'épinglage des ennemis, favorisant plusieurs tirs moins précis pour gêner l'ennemi qu'un seul tir plus dommageable... surtout que les carapaces et cuirs épais des monstres des landes faisaient la plupart du temps ricocher les flèches de cristal dur. Il avait déjà fait des tirs plus précis, on lui avait apprit, durant sa formation, à viser un point en particulier, à en oublier tout le reste autour, à ne plus voir que la distance séparant la pointe de la cible et de la faire disparaître en un clignement de cils. Son instructeur lui avait dit qu'il était doué à cette époque mais Sidhe n'avait vu là que du favoritisme de la part d'un membre de la même lignée que lui, un frère ou un père, impossible de le savoir vraiment car le symbole frontal de cet instructeur était toujours resté soigneusement caché par un bandeau et c'était ce symbole qui montrait les liens de parenté proche de chacun.

Sidhe soupire tout en déposant ses flèches près de lui. Ce n'était pas le moment de penser à des choses plus que passées. Se reconcentrant sur la situation actuelle, l'archer évalue l'ouverture qu'il a à travers les volets clos, quitte à agrandir un peu le trou des planches disjointes pour laisser glisser aisément le projectile sans entraves. Ces petits ajustements faits à la pointe de son arme d'ivoire, c'est au tour de son arc de mériter quelques ajustements. D'une main experte, Sidhe resserre un peu la tension de la corde de son grand arc fait d'os et de métal et ajuste l'appui des flèches en faisant une petite incursion au bon endroit. Se concentrer sur sa tâche l'aide à oublier une partie de sa nervosité.

Il prend un moment pour viser, avec une flèche normale, cherchant la bonne manière de se positionner pour mieux atteindre son objectif. S'il ne craignait pas d'attirer l'attention des suceurs de sang, Sidhe aurait lancé une flèche au hasard pour évaluer la trajectoire du vent. Il préfère ne pas trop prendre de chances avec ces créatures et réserver ses tirs pour ce qui comptera vraiment. Se sentant enfin prêt, il prend une des flèches au bout modifié par Elrael, la soupèse tout en évaluant la force qu'il devra utiliser pour faire voler le projectile jusqu'à son but puis pose un regard craintif vers la lampe que lui a préparé l'elfe noir. Vu ainsi, l'élément de feu semble beaucoup moins dangereux mais sa chaleur semble toujours aussi cuisante. La flèche encochée, Sidhe approche la pointe de la petite flamme et le résultat ne se fait pas attendre alors que le feu lèche la pointe combustile et l'enflamme sans hésiter.

Tout en essayant de résister à la tentation de lancer au plus vite le projectile de crainte d'être brûlé, Sidhe se force au contraire à ne pas bouger et regarde le feu danser au bout de son arme. Elrael a dit d'attendre que le feu soit bien prit, de crainte qu'il ne s'éteigne en chemin et, bien qu'il ait plus d'une flèche, Sidhe n'a pas envie de recommencer trop de fois cette expérience. Lorsque le tout semble bien enflammé, l'archer se positionne et essaie de faire abstraction de la chaleur qu'il sent à quelques pouces de sa main d'appui sur l'arc. Concentrant sa mire avec les battements de son coeur, il laisse filer la flèche... qui décrit un arc gracieux et qui...

Raté!

Le projectile a dévié dans le vent et est tombé plus loin, par terre ou sur une maisonnette environnante. Fâché contre son échec, Sidhe reste un instant silencieux, avant de reprendre une autre flèche et de l'enflammer encore une fois. Il ne dit rien à Elrael ou Cassiopée, il essaie de les ignorer et de ne penser qu'à sa cible et rien d'autre. Retendant son arc, l'elfe des glaces reprend sa position et sa concentration, bien décidé à ne pas rater sa cible une deuxième fois.

(et s'il rate encore, il recommencera tant qu'il aura des flèches à enflammer, c'est qu'il est déterminé quand il veut le gamin)

De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-05-17 10:16
Elrael se dresse sur la pointe des pieds, mu par une excitation et un espoir posé sur la pointe de la flèche décochée par l’archer. Le guerrier drow tente de ne pas montrer sa nervosité aux deux jeunes, pour ne pas perturber la concentration de Sidhe qui semble être déjà bien en place. Le premier projectile rate sa cible et va atterrir sur le toit d’une maisonnette avoisinante. Les épaules d’Elrael descendent et traduisent sa déception de ne pas avoir vu cette flèche terminer dans le trou de l’arbre. Pourtant, il ne dit rien car il sait qu’à cette distance, lui même ne serait pas capable de faire mouche.
Le résultat de la première flèche ne se fait pas attendre. Les derniers jours ont été secs et le toit composé de chaume ne tarde pas à répandre le feu affamé de combustible. Poussé par la brise qui se lève, la flamme commence à grignoter peu à peu la paille sèche laissant monter dans le ciel une volute de fumée sombre.
Le second projectile n’atteint pas non plus sa cible et termine entre les cadavres de paysans jonchant le sol. Elrael préfère détourne les yeux et s’éloigner un peu de la fenêtre, se disant que c’est peut être lui qui perturbe l’archer de par sa nervosité. Le guerrier commence alors à faire les cent pas, tournant autour de Cassiopée, en regardant ses chaussures.
C’est alors que le troisième projectile lancé par Sidhe tombe en plein dans le trou de l’arbre constituant vraisemblablement le nid des créatures suceuses de sang. La paille et les brindilles subissent le même sort que le toit de la chaumière et s’enflamment presque instamment. A l’intérieur d’étranges piaillements stridents se font entendre et quelques striges fuient les lieux en voletant.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-05-17 13:14
Sidhe a essayé d'ignorer le manège d'Elrael près de lui. L'elfe noir semblait traduire par ses mouvements les mêmes déceptions que l'archer, qui essayait de rester neutre et de ne pas s'énerver en voyant sa première, puis sa seconde flèche rater leur but.

L'elfe des glaces a un soupir de soulagement alors que son troisième tir fait mouche et que la paille amassée dans le nid de l'arbre prend feu. La réaction des insectes volants ne se fait pas attendre et Sidhe s'éloigne de la fenêtre pour ne pas voir le feu qu'il déteste tant envahir l'arbre. Les suceurs de sang vont sans doute devenir agressifs après que leur nid ait été détruit, ou bien ils vont tout simplement s'enfuir pour revenir plus tard. Ils pourront profiter de ce moment pour s'enfuir et rejoindre Athuld où Astrid était prisonnier.

Ses yeux dorés se posent sur Cassiopée qui est toujours assise près de l'âtre. Que vont-ils faire d'elle? Ils ne pouvaient pas l'abandonner dans l'état où elle était, mais... allait-elle comprendre les motivations qui les emmenaient à la ville et voudrait-elle les suivre? S'il ne lui racontait pas, il ne pourrait jamais savoir son opinion sur le sujet... Le problème est qu'il ne savait pas trop comment aborder cette jeune fille (au fait Talie, le lien de la page de Cassiopée est brisé je crois bien). Les hommes et les femmes avaient l'air de se parler librement ici, il avait bien vu Elrael et Viconia interagir comme s'ils étaient égaux, c'est peut-être comme ça qu'il devrait agir avec cette elfe à la peau blanche?

Après un moment d'hésitation où il entre voit diverses possibilités, Sidhe finit néanmoins par se résigner à utiliser la seule méthode qu'il connaît et avec laquelle il se sent à l'aise pour l'instant. Il s'approche de Cassiopée assise sur le sol et s'agenouille à un mètre d'elle, incline la tête avec respect avant de lui adresser la parole.
- Ilharess Cassiopée... lorsque nous pourrons sortir d'ici, Elrael et moi avons l'intention de continuer notre route. Nous voulons nous rendre à Athuld où mon supérieur est retenu prisonnier. Seulement, avez tout le respect que je vous dois, vous ne semblez pas en état de voyager seule. Désirez-vous nous accompagner?

(pour Elrael qui parle elfe noir, Ilharess est un mot drow signifiant: matrone ou un titre de respect utilisé envers les femmes que Sidhe a utilisé avec une prononciation différente du reste de l'elfique générique qu'il utilise)


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-05-19 12:49
((Cassie? T'es pas en train de faire une autre crise du coeur j'espère? Parce que sinon Elrael et moi on va être obligés de te faire la réanimation RCR avec le bouche-à-bouche et tout le kit ))

De : Cassiopée
Envoyé : 2004-05-25 01:11
((ooc euh...non pas encore , mais ne me tente pas trop Je suis désolée néanmoins d'avoir ralenti le rythme de l'histoire . ))

Malgré le fait que la jeune femme soit près du feu, elle ne quitte pas des yeux les deux elfes. Tout d'abord, l'elfe sombre prépare les flèches de feu. Cassie ne peut s'empêcher d'être inquiète, car elle avait remarqué chez Sidhe une légère apréhension face au feu.

Avec calme, l'elfe bleu prépare son arc et ses flèches prenant tout son temps. La jeune elfe que son peuple avait surnommée feuille verte se délecte du spectable que son nouveau compagnon lui montre. C'est à ce moment que le regard ambré de l'elfe de glace croise le sien. Il lui sourit. Rougissant quelque peu de son audace, elle lui renvoit son sourire. Elle ne le connaissait depuis peu il est vrai ainsi qu'Elrael, mais un sentiment très fort était apparu dans le coeur de Cassie, un sentiment de confiance totale. Leur gentillesse, leur courage et leur dévouement étaient incroyable. Elle avait conscience qu'elle avait devant elle des excellents professeurs de vie.

-(elfique) J'ai confiance en vous Sidhe.

Sans attendre, l'archer se prépare. Il agrandit tout d'abord le trou ou il lancera le projectile ensuite il s'occupa de son arc. Cassie avait oublié complètement la chaleur du feu ainsi que sa douce lumière. Toute son attention était rivé sur l'elfe des glaces dont la concentration faisait apparaître quelques rides sur son front. La jeune femme retint son souffle. Respirer et détruire la concentration de son nouveau compagnon, c'était hors de question.

Il lança la première flèche. Cassiopée est maintenant à genoux près du feu et ne se lève point de peur de déranger Sidhe. La première flèche semble avoir raté sa cible, car son ami reste silencieux et en prend une autre. Cassie laisse aller un peu d'air. Elle était entrain de suffoquer. Celui-ci essait de nouveau. Le seconde flèche n'atteint pas encore son but, suposa la guerrière mage. La nervosité d'Elrael tournant autour d'elle en témoignait. Toutefois, l'agitation et l'angoisse de l'elfe sombre commençait à l'inquièter et les mains de Cassie se mirent à trembler. Afin de ne pas agraver la situation par sa maladie, elle regarda Elrael, lui prit le bras et le força à s'agenouiller près d'elle et reporta son attention sur l'elfe bleu qui refaisait sa troisième tentative.

Cette fois-ci, toutefois, elle fit mouche et atteingnit le nid. Le soupir de soulagement de son ami aux yeux couleur ambré lui confirme aussitôt qu'elle a raison. La jeune femme laisse alors son souffle s'écouler doucement de sa bouche entre ouverte. Ses yeux sont grands ouverts d'admiration. Elle se tourne d'abord vers l'elfe sombre. Spontanément, elle se jette à son cou toute contente et le serre très fort. Les yeux brillants, son coeur reprend son rythme cardiaque normal. Joyeuse, elle le laisse et se remet à genoux. Sidhe se retourne alors vers elle.

Les yeux de la jeune femme sont toujours aussi admiratif et ses mains sont posés sur ses genoux. Il fit alors, une action qui surprit grandement la jeune femme et agrandit sa gêne. Il s'agenouilla à un mêtre d'elle, inclina la tête. Intimidée, rougissante, elle regarda Elrael désemparée. C'était une sorte d'appel au secours. Puis il lui dit :

- Ilharess Cassiopée... lorsque nous pourrons sortir d'ici, Elrael et moi avons l'intention de continuer notre route. Nous voulons nous rendre à Athuld où mon supérieur est retenu prisonnier. Seulement, avez tout le respect que je vous dois, vous ne semblez pas en état de voyager seule. Désirez-vous nous accompagner?

Mal à l'aise du geste de son compagnon, mais flattée de l'invitation, elle hésita. Elle essuya d'abord ses mains moites sur sa robes en lambeaux et déposa sa main sur l'épaule de son ami en penchant la tête de côté en signe d'incompréhension. Puis elle lui dit avec une pointe d'admiration encore dans la voix :

-(elfique) Vous savez, vous n'êtes pas obligé de vous mettre à genoux Sidhe. Néanmoins, je suis flattée, je dois vous l'avouer, ajouta-t-elle en rougissant. Je...je veux bien vous accompagner. Je n'ai aucune destination précise. Je serais honorée de vous aider à délivrer votre supérieur et j'aurai l'immence plaisir d'accompagner de talentueux et valeureux geurriers tel que vous deux, termina Cassie le visage rayonnant en regarnant l'un et l'autre.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-05-27 11:50
(Hors jeu : Merci Louis de m'avoir indiqué le défaut du lien pour le personnage de Cassiopée. Voilà qui est réparé. )

Elrael revient vers la fenêtre pour observer le feu se propager et les dégats qu'il cause aux bestioles qui les tiennent cloitrés dans cette masure. Lorsque Sidhe s'adresse à la jeune elfe, le guerrier drow tourne la tête vivement, emplit d'une surprise et d'une interrogation non masquée. Bien que prononcé légèrement différemment, ce mot, Ilharess, est un mot qui sonne mal à son oreille, un mot que son clan n'utilise pas, n'utilise plus depuis bien longtemps. Le guerrier ne dit mot, mais ses sourcils restent froncés un instant jusqu'à ce que Cassiopée lui réponde.
L'archer semble avoir les mêmes manies qu'Astrid, celles de s'agenouiller devant toutes les femmes qu'il croise. C'est probablement ainsi que cela se passe là d'où il vient... Pourtant une image lui revient en tête : celle du dos de l'archer criblé de petits éclats cristallins et zébré comme... comme s'il avait été fouetté. Se pourrait-il que Sidhe et Astrid proviennent d'un lieu où les hommes sont traités commes des esclaves et tout justes bons à mourrir pour les femmes ? Il devra tirer cela au clair, pour lui et pour mieux comprendre ces deux elfes étranges... si ils parviennent à quitter ce trou et à gagner Athuld.

Le regard de la demoiselle ne reste pas sans réponse. D'un geste lent et mesuré, Elrael hoche de la tête, signifiant qu'il est d'accord pour qu'elle les accompagne. Il est de toutes façons inconcevable de laisser une jeunette comme elle errer dans la forêt sans protection. Si seulement ces fichues bestioles quittaient les lieux !

Son regard mauve se pose sur le sac et l'équipement que porte Cassiopée avec elle. Il en fait un rapide détail avant de la dévisager et de lui demander trés sérieusement :
- Je vois une lame courte et un arc à vos cotés... savez-vous vous battre, damoiselle ?


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-05-27 13:35
Sidhe se sent inconfortable de l'expression qu'il lit dans les yeux de l'elfe blanche et est très content de baisser la tête pour lui adresser la parole. Qu'est-ce qu'elle avait, cette femme, à agir aussi étrangement?

Elle pose sa main sur son épaule et Sidhe a un léger mouvement craintif. La main de Cassiopée ne va pourtant pas le brûler mais c'est tout comme. Il n'aime tout simplement pas que ces créatures posent la main sur lui plus que nécessaire. Viconia était une Lafeyna c'était donc nécessaire qu'elle établisse un contact. Anylu avait gardé une distance appréciable tout le temps qu'ils avaient fait du chemin en groupe et au moment où elle l'avait aidé à se déguiser elle avait été correcte dans ses gestes. L'intervention de l'elfe blanche est donc jugée agressante vu son manque de nécessité par l'elfe des glaces qui serre les dents pour ne pas réagir.

Cassiopée accepte de venir avec eux et Sidhe fronce les sourcils à sa voix et aux paroles qu'elle dit. Elle se moquait de lui ou quoi? Lui un guerrier? Il ne pouvait même pas rêver d'un jour égaler l'habileté et le talent des guerriers de son monde, ou penser être à la hauteur d'Elrael qu'il avait vu combattre deux fois déjà.

Au moment où Sidhe allait demander à Cassiopée de retirer sa main, Elrael pose une question à la jeune elfe blanche et l'archer en profite pour se dégager du contact et se relever. Il va regarder par le trou de la fenêtre où en est rendu le feu et pour essayer de savoir ce que les suceurs de sang font. Il écoute d'une oreille distraite l'échange entre Cassiopée et Elrael tout en remettant une tension normale à la corde de son arc pour ne pas le faire forcer inutilement. La confusion doit être grande chez les insectes, ils pourraient peut-être en profiter pour prendre la fuite...


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De : Cassiopée
Envoyé : 2004-05-27 23:42
La réaction de l'elfe des glace blesse énormément la petite elfe. A chaque fois, que je lui adresse la parole, il se cripse et s'éloigne de moi, comme si j'avais la peste ou une maladie contagieuse, pensa Cassie. Dans un geste d'incompréhension et d'inquiètude, elle regarda sa main. Elle semblait normale, peut-être sale, mais normale, se dit l'elfe blanche.

Elle avait agi encore impulsivement. Ses parents la réprimendaient souvent sur son côté enfantin et irréfléchit. Sidhe n'était pas un elfe comme les autres. Il n'était pas comme Elrael et encore moins comme elle. Il n'aimait pas qu'on le touche, du moins qu'elle le touche. Allait-il finir un jour par se comprendre? La communication est le remède à l'impulsivité, lui répétait souvent sa mère. Oui, mais comment faire, quand mes paroles n'ont aucun sens pour lui. Elle ne savait même pas si elle devait s'excuser ou se taire et attendre que lui s'adresse à elle.

La jeune elfe était tellement préocupé qu'elle avait oublié de répondre à l'elfe noir qui tenait son sac et lui montrait sa dague et son arc. Elle se tourna vers lui et lui dit :

-Biensûre que je sais m'en servir. Ce sont des cadeaux que mes parents m'ont donné quand je suis partie. Je ne faisais pas que jouer, vous savez, je m'entraînais aussi, termina la jeune elfe en lui faisant un clin d'oeil. Peut-être pas assez selon les hauts dirigeant de mon village, mais je sais m'en servir, croyez-moi. Je vais faire en sorte de ne pas être un fardeau pour vous.

Puis doucement, elle prit son sac des mains d'Elrael ainsi que son arc et sa dague qu'elle accrocha du mieux qu'elle pouvait à sa taille et mit son sac sur son dos. Finalement, elle s'approcha de Sidhe, mais resta à une distance assez respectable afin de ne pas le toucher et dit simplement :

-Pensez-vous que nous puissions quitter la maison maintenant? Les insectes sont-ils toujours là? Notre fuite risque-t-elle de les alerter?


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-06-02 05:35
La réponse de la jeunette semble satisfaire Elrael qui hoche de la tête :
- Bien, se contente t-il de répondre.
Pendant que Cassiopée se dirige vers la fenêtre, le guerrier drow se livre à un étrange manège. Il brise les pieds des chaises restantes et en entoure une extrémité de linge découpé avant de les enduire d’huile.
Au dehors le feu progresse plutôt rapidement. Les flammes ravagent à présent plusieurs maisons ainsi que les plus hautes branches de l’arbre creux. Les toits de chaume ne font pas long feu (c’est le cas de le dire) et envoient partout dans les airs de petits flamèchent portées par la brise et déclenchant de nouveaux foyers ci et là. Il semble d’ailleurs à en juger les crépitements qui proviennent du toit que la mansarde où se trouvent les trois elfes soit touchée par le fléau elle aussi.
Les créatures volantes, semblent fuir dans tous les sens et de façon plutôt désordonnées. Bientot leur bourdonnement est couvert par le bruit des flammes gourmandes.
A la luminosité baissante du soleil couchant, les flammes prennent une ampleur encore plus grande par la lumière et la chaleur qu’elles dégagent.

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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-06-02 12:50
Sidhe s'écarte légèrement de la fenêtre pour laisser Cassiopée regarder à sa guise dehors si elle le désirait. Sa question est à propos et l'archer jette un regard à Elrael à la recherche d'une réponse de sa part mais le voit affairé à transformer les pieds de chaises en... quelque chose de bizarre. On dirait qu'il fait sensiblement le même procédé qu'avec les flèches mais en beaucoup plus gros. Est-ce qu'il a l'intention de lancer ces bâtons? Il aurait une bien courte portée et ne toucherait sans doute pas grand chose non plus.

Les crépitements au-dessus de leurs têtes sortent Sidhe de ses réflexions. Le feu a gagné l'endroit où ils ont prit abris et sortir de là devient une nécessité, surtout pour lui qui n'a vraiemnt pas envie de voir les flammes de trop près. Un dernier coup d'oeil à l'extérieur lui confirme que les insectes volants sont en proie à une grande confusion et qu'ils ont donc une chance de s'enfuir sans trop attirer leur attention... espérons-le du moins.
- Il faut que l'on sorte, nous n'avons pas vraiment le choix! Je... je vais ouvrir la porte, Elrael passera en premier, ensuite Cassiopée, je vous couvrirai avec mes flèches si un suceur de sang s'approche trop, ensuite ce sera à moi. Courrez jusqu'au couvert des arbres. J'espère que ce feu ne deviendra pas hors de contrôle et ira enflammer les bois également.


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De : Cassiopée
Envoyé : 2004-06-04 15:29
Cassiopée s’avance tranquillement près de la fenêtre. Elle dépose délicatement ses mains sur le rebord de celle-ci et regarde à l’extérieur. Ses yeux s’agrandirent de surprise en voyant l’ampleur du feu qui s’est attaqué aux maisons du village. Les insectes semblent affolés par les flammes. L’elfe est hypnotisée par le sinistre spectacle que lui envoie le couché de soleil.
-Il faut que l'on sorte, nous n'avons pas vraiment le choix! Je... je vais ouvrir la porte, Elrael passera en premier, ensuite Cassiopée, je vous couvrirai avec mes flèches si un suceur de sang s'approche trop, ensuite ce sera à moi. Courrez jusqu'au couvert des arbres. J'espère que ce feu ne deviendra pas hors de contrôle et ira enflammer les bois également.
La voix de l’elfe de glace sortit la jeune elfe de sa transe qui secoua la tête. Elle n’avait pas dût tout envie de quitter cette petite maison où elle se sentait en sécurité. Un crépitement familier lui fit levé la tête vers le plafond. Quel horreur, songea Cassiopée, le feu s’en donnait à cœur joie maintenant sur le toit de leur cachette. Sidhe se porta volontaire pour ouvrir la porte. Une sueur froide parcourut le corps de la jeune elfe que la panique risquait d’envahir. Afin de se calmer, elle se mit à chanter tout bas une chanson elfique que sa mère lui avait prit. Il ne fallait pas, mais surtout pas qu’une seconde crise vienne perturber leur fuite.
Son ami de glace ne semblait pas du tout rassuré également, mais malgré sa peur du feu il restait calme. Puis elle se tourna vers Elrael, celui-ci aussi calme que son compagnon, était entrain de fabriquer des bâtons inflammables. Tout en chantonnant intérieurement, elle se dirigea vers son sac. Elle regarda ses mains discrètement. Elles semblait stable. Elle soupira de soulagement. Quelle misère, cette maladie, elle ne deviendrait jamais une héroïne comme sa mère ou son père.
Elle mit son sac sur son dos et prit une grande respiration en se dirigeant vers la porte. Elle regarda Elrael et Sidhe et leur dit :
-Je…je suis prête. Je…j’ai peur.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-06-08 05:31
Elrael se hâte de terminer ses préparatifs lorsque Sidhe donne le signal du départ. Le drow se dirige alors vers l’âtre en enflamme deux de ses torches artisanales avant de s’approcher de l’issue. L’aveu de la jeune elfe, lui fait prendre conscience qu’elle a besoin d’être un peu rassurée, tout comme Sidhe et lui même probablement. Etant le plus âgé des trois, c’est à lui qu’incombe ce rôle. Le guerrier prend donc sur lui pour déclarer :
- Tout va bien se passer demoiselle… suivez moi de près, nous ne risquons rien avec Sidhe qui nous couvrira de ses flèches.
« En revanche, lui… personne ne pourra le couvrir » songe Elrael plutôt inquiet et regardant le jeune archer.
– Prenez cette torche et si un suceur de sang s’approche trop près utilisez là pour le faire fuir.
Le guerrier drow se prépare ensuite à ouvrir la porte et à courir de toutes ses forces jusqu’à la forêt. Il adresse un regard déterminé à Sidhe avant d’ouvrir la porte et d’empoigner la main libre de Cassiopée. La tenant ainsi, il s’élance dans un sprint fou jusqu’au couvert des arbres.
Les striges volent dans tous les sens, pris de panique et ne semblent pas trop porter attention aux fuyards. Une ou deux créatures seulement semblent encore inconscientes du danger et s’approchent des deux elfes courant.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-06-08 16:05
Sidhe prend une flèche de cristal de son carquois qui ne tarit jamais de munitions. Normalement, un Vilauryn ne possédait pas une telle merveille mais Astrid lui en avait fait cadeau. Où le sorcier de guerre avait trouvé ou comment il avait obtenu cet objet particulier il l'ignorait mais l'important c'était que ce présent était grandement utile et apprécié. L'archer secoue la tête et encoche sa flèche, s'il n'arrêtait pas à penser à n'importe quoi il allait rater ses tirs et ne serait pas d'une grande utilité à Elrael et Cassiopée.

Le regard de l'elfe noir semble lourd d'inquiétude, on dirait qu'il a réalisé que personne ne couvrirait Sidhe lorsqu'il sortirait à son tour. L'elfe des glaces ne se formalise pas de si peu et ne comprend pas vraiment pourquoi Elrael est inquiet, il est habitué à être en danger et une simple course pour se mettre à couvert n'est pas vraiment un haut risque selon lui. Pour le rassurer, Sidhe adresse un sourire à l'elfe noir.
- Je cours vite tu n'as pas à t'en faire.

Puis les deux elfes s'élancent dehors aussi vite qu'ils le peuvent. Comme prévu, les insectes sont trop confus de ce qui se passe pour porter une réelle attention sur les deux vivants qui s'échappent de leur petite prison. Les deux qui osent trop s'approcher d'Elrael et Cassiopée reçoivent sans attendre des flèches de la part de Sidhe.

La chaleur dans la maisonnette devient insupportable pour l'elfe des glaces resté en arrière et il délaisse les deux elfes du regard pour regarder le toît de son abri. Les flammes sont visibles à travers la paille et l'odeur de brûlé est partout, l'air est étouffant. Sidhe n'a pas envie de rester là une minute de plus et il sort à la course de l'habitation pour rejoindre les deux autres sans doute déjà sous le couvert des arbres.

(utilisation de la compétence course et c'est pas le temps de le faire trébucher )



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Message 149 sur 237 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-06-14 05:21
(Hors jeu : Je prends sur moi de faire agir un peu Cassiopée pour ne pas trop ralentir le rythme pour Sidhe. Si cela ne va pas, Cassie, dis le moi, j’arrêterais ce genre d’initiatives )
La course folle couverte par l’archer émérite qu’est Sidhe se déroule sans accrocs particuliers, les quelques striges qui s’y tentent terminant sur le sol piqués dans leur vol par les flèches de Sidhe. Une fois au couvert des branches, Elrael conseille à Cassiopée de rester dos à un tronc d’arbre pendant qu’il retourne torche à la main au devant de Sidhe qui court et qui voit déjà trois créatures volantes qui tournent autour de lui.
Derrière l’archer qui fuit, la masure est à présent un grand brasier crépitant irradiant sa puissante chaleur dans son dos. Les fumées sont suffoquantes, fumées chargée d’une odeur de chair grillée, celle des larves qui attendaient leur heure tranquillement installées au creux de l’arbre.
Le guerrier drow arrive donc au devant de Sidhe, secouant sa torche dans tous les sens et brandissant sa lame courbe pour effrayer les striges tenaces. Bientôt, les deux elfes rejoignent Cassiopée sous les branches qui commencent à roussir avec la chaleur. Elrael ouvre alors la course pour quitter ce village maudit et au moment où tous les trois passent la palissade, la maisonnette où ils avaient trouvé refuge s’écroule dans un fracas de flammèches virevoltantes, propulsant des brindilles et des cendres rougeoyantes dans les airs.
Le vent qui souffle au nord pousse le feu dévorant perpendiculairement aux elfes qui longent le torrent en direction de l’Est. Après avoir couru de longues minutes, le village et les suceurs de sang ne sont plus qu’un mauvais souvenir dont le reliquat est une large colonne de fumée noire qui monte dans le ciel.
Elrael ralenti peu à peu le rythme et lorsque qu’il est certain qu’ils ne risquent plus rien, propose une halte pour reprendre leur souffle. Ils ont bien parcouru le chemin et déjà derrière les arbres se dessine au clair de lune, le haut des falaises dans lesquelles la ville d’Athuld est creusée.
Le guerrier drow demande alors en posant un oeil inquiet et plutôt protecteur sur Cassiopée :
- Souhaitez-vous que l’on prenne un peu de repos cette nuit, où poursuivre la route après une courte halte ?

De : Cassiopée
Envoyé : 2004-06-14 14:15
((Hrj Je comprends Talie, c'est compréhensible. Nous avons discuter de ce petit problème moi et lui d'ailleurs et nous avons conclu un attente. Toutefois, si le cas venait qu'à se répéter, je t'autorise à continuer d'accord ))
L’elfe noir sentit sûrement la nervosité de la petite elfe, car ses yeux mauve rencontrèrent ceux de l’elfe blanche. Il lui sourit et lui dit d’une voix calme :
- Tout va bien se passer demoiselle… suivez moi de près, nous ne risquons rien avec Sidhe qui nous couvrira de ses flèches.
– Prenez cette torche et si un suceur de sang s’approche trop près utilisez là pour le faire fuir.
Cassie lui répondit en souriant et hocha la tête. Elle essuya ses mains moites sur sa robe en lambeaux et prit la torche que le drow lui tendait. Finalement, Elrael regarda Sidhe. Son regard lui parut inquiet. La jeune femme ne montra rien, mais elle était également inquiète pour l’archer.
L’elfe de glace sourit à Elrael et lui dit :
- Je cours vite tu n'as pas à t'en faire.
Ensuite, pour Cassie, ce fut une course vers l’enfer. Tenant d’une main la torche et de l’autre la main d’Elrael ferme et sécurisante, elle courait. Néanmoins, elle ne pouvait détacher ses yeux du spectacle que le feu lui rendait. Grâce à Sidhe, aucun suceur de sang vint les déranger ou les agresser. Juste une fois, elle risqua un regard à l’arrière. L’archer courait également comme un fou, lançant toujours des flèches sur les suceurs de sang s’approchant trop de ses compagnons.
Finalement, Elrael et Cassie arrive dans la forêt couvert par les branches. Celui-ci conseille à Cassiopée de rester dos à un tronc d’arbre. Toussotant et à bout de souffle, elle hocha la tête. Le drow la quitta et partie aider Sidhe. Cassie était épuisée. Les yeux lui brûlaient, elle avait la gorge en feu et l’odeur de cadavre grillé lui donnait la nausée. Les branches qui lui servait d’abri se mirent à rougir sous la chaleur. Cassie s’éloigna rapidement pour ne pas être brûler.
Bientôt, Sidhe et Elrael vinrent la rejoindre. Sans attendre, le drow reprit la main de la jeune femme et tous les trois reprirent leur course pour quitter le village. Quand ils franchirent la palissade, un bruit assourdissant fit tourner la tête de Cassiopée à l’arrière. La maison ou elle s’était cachée, ou elle avait connu Elrael et Sidhe venait de s’écrouler. Une petite boule de tristesse s’empara de la jeune femme.
Soudain, l’elfe noir s’arrête en proposant une halte. Cassie s’écroule sur le sol : les jambes douloureuses et le souffle coupée. En soupirant, elle se couche sur le sol, les jambes écartées et les bras en forme de croix, les yeux rivés sur le firmament. Essayant de ne pas trop pensé au villageois morts et aux désastres fumants de leur village…
"Je suis trop émotive. Ce ne sont que des humains, me diraient mes parents. Certes, ce sont des humains, mais ils ont été accueillant et chaleureux avec moi. La famille de cette petite maison lui ont ouvert la porte avec un grand sourire, leur parlant de l’agriculture et de leur village. Ils sont tous morts maintenant en la protégeant."
Quelques larmes coulèrent sur les joues de la sensible demoiselle. Puis la voix chaude de l’elfe noir lui parvint :
- Souhaitez-vous que l’on prenne un peu de repos cette nuit, où poursuivre la route après une courte halte ?
Elle secoua la tête et s’assois. Cassie efface du revers de sa manche les larmes sur ses joues et regarde son ami. Son regard est inquiet et protecteur. En effet, la lune avait prit la place du soleil. Elle regarda au loin. Le haut des falaises se dessinaient sous la lumière de la lune. La petite elfe savait que ses deux amis avaient hâte de retrouver Astrid qui se trouvait probablement la haut, prisonnier.
Elle reporta son attention sur Elrael en disant :
-Prenons une courte halte et poursuivons notre route. À une cadence plus légère si vous voulez bien, je sais vous avez hâte tout les deux de retrouver votre ami, mais je serai pas capable de vous suivre sinon. Elle attira ses genoux près de sa poitrine et les encercla et ajouta :
-J’ai peur d’être fardeau pour vous. Vous agissez avec moi comme le ferait un grand frère. Je vous remercie.

De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-06-14 15:44
( vos efforts et gentillesses à toutes deux sont très appréciés, merci encore pour notre petite entente Cassie)

Sidhe freine presque sa course en apercevant Elrael courir au-devant de lui avec sa torche enflammée qu'il secoue dans tous les sens dans sa main. Si la situation n'était pas aussi pressante, il rappellerait à l'elfe noir qu'il a peur du feu et de braquer ça sous son nez ne le met pas du tout en confiance. Même s'il fait cela pour éloigner les insectes, Sidhe a quelques difficultés à reprendre sa course pour continuer à s'éloigner du village en flammes. Une odeur écoeurante, prenante, flottait dans l'air et avec horreur, l'archer conclut que c'était l'odeur de la chair brûlée, les cadavres et les insectes sans aucun doute. C'était loin d'être une odeur qui lui était famillière et il serra les dents pour réprimer un haut-le-coeur. Plus vite ils seraient éloignés de cet endroit mieux il se porterait.

Elrael finit par ralentir la foulée pour finir par s'immobiliser avec Cassiopée. Sidhe lui, habitué de courir, fait encore quelques pas de long en large pour mieux ralentir son rythme cardiaque sans arrêt brusque, ça lui permettrait de récupérer plus vite et de pouvoir reprendre la course aisément si jamais un autre danger se pointait.

Lorsqu'il se retourne, c'est pour tomber sur Cassiopée, étalée de tout son long sur le sol, bras et jambes écartées. Sidhe aurait reçu un trait de flèche surgit de nulle part qu'il n'aurait pas été plus stupéfait. Il ne remarque pas qu'elle pleure et lui tourne vivement le dos, indigné, choqué, offensé... un peu de tout ça en même temps et c'est plus fort que lui, il exprime à voix normale ce qu'il pense. Heureusement, Cassiopée ne peut pas comprendre le dialecte qu'utilise Sidhe et qui lui vient tout naturellement puisqu'il le parlait tous les jours dans son monde. Elrael peut en comprendre le sens général, car il semblerait bien que la langue des elfes des glaces et le langage drow ne soient pas très éloignés l'un de l'autre, même si la prononciation générale des mots communs diffère.
- (elfe des glaces) Quelle sorte de femme est-ce là pour être aussi vulgaire? On dirait qu'elle a été élevée avec les bêtes!

Le jeune elfe ne dit rien non plus à l'échange qui se déroule entre Elrael et Cassiopée. Pour lui, il était hors de question de rester ici encore une nuit, c'était du temps précieux qu'ils perdaient à la recherche d'Astrid, mais il devrait bien entendu se plier à la décision de la femelle... puissent-elles toutes mourir dans les flammes et bon débarras.

Sidhe appuie son front dans sa main et ferme les yeux un moment. Il ne croyait pas vraiment ce qu'il venait de penser, la nervosité et les émotions des derniers jours influençaient sur ses réflexions. Il avait hâte de retrouver Astrid, son calme, sa tempérance, sa stabilité, tant de choses qui lui manquaient terriblement en ce moment. Il n'avait jamais été laissé seul sans un autre elfe pour le commander. Bien sûr il y avait Elrael mais c'était différent, trop différent pour être rassurant même.

Cassiopée décide de se reposer un peu avant de reprendre la route. Décidé à ignorer l'elfe blanche le temps que ses mauvais sentiments envers elle soient passés, Sidhe va s'asseoir plus loin, la jeune elfe hors de son champ de vision. La course a dû défaire sensiblement le déguisement qu'Anylu s'était appliquée à lui faire et, tant bien que mal, Sidhe essaie de replacer ses cheveux et ses vêtements pour qu'ils reprennent le pli davantage féminin qui leur avait été donné.


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Envoyé : 2004-06-15 12:47
L'animateur ou l'animateur adjoint a supprimé ce message.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-06-15 12:49

(Hors jeu : Ok, j'ai noté que vous vous étiez mis d'accord... je serais également plus patiente de mon coté )

Il est vrai que Elrael est un peu surpris par la façon dont Cassiopée se vautre sur le sol pour reprendre son souffle. Pourtant, il n'en fait pas cas, les jeunes ont parfois d'étranges comportements et lui aussi a du se conduire de la sorte... même s'il n'en a plus souvenir.
Il ne relève pas les jurons que Sidhe prononce pour lui même et se promet de discuter avec l'archer pour tenter de lui expliquer... mais lui expliquer quoi ?
A présent Cassiopée doute et craint de devenir un poids pour eux. Elrael se sent bien mal à l'aise dans ce role qu'il doit jouer. Avoir à tempérer, à rassurer à tour de bras n'est pas son fort, même s'il a toujours démontré une certaine aisance pour les négociations et pour tourver un juste milieu à presque tout.
Il sent pourtant qu'il faut qu'il dise quelque chose à la jeunette, et s'appoche d'elle alors que Sidhe s'éloigne. Se mettant accroupis devant Cassiopée, Elrale prend alors effectivement le ton d'un grand frère, mais aussi presque celui d'un père :
- N'ayez crainte, damoiselle. Une fois arrivés à Athuld, vous pourrez si vous le désirez y rester à moins que vous ne souhaitiez rentrer aux Trois Chutes avec nous... De toutes façons, nous sommes déjà presque arrivés et j'espère qu'il ne sera plus question de courir comme des voleurs.

La pause se prolonge pendant que Cassiopée reprend des forces et que Sidhe tente de se refaire une beauté. Le guerrier drow délaisse la jeune elfe après lui avoir annoncé, qu'elle serait celle qui donnerait le départ.
Il se rend près de Sidhe et vient s'asseoir à ses cotés sans dire un mot. Après un long moment de silence, les yeux rivés sur l'herbe, il tente de le rassurer également :
- Nous sommes bientôt arrivés... courage... tu vas bientôt le revoir.


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De : Cassiopée
Envoyé : 2004-06-15 14:34
Assise sur le sol, seule, la petite elfe méditait sur les paroles d’Elrael et surtout sur la réaction de Sidhe qui s’était éloigné d’elle et essayait de l’éviter depuis qu’ils avaient décidé de prendre une pause. Avait-elle fait une bêtise ? Elle jeta un regard discret en direction de ses deux amis qu’elle ne voyait pas d’ou elle était et soupira.
"Je crois que se serait mieux pour tout le monde que je reste à Athlud pour quelques temps, se dit la jeune femme. Je suis peut-être jeune, mais pas idiote. Sidhe ne m’aime pas et Elrael…eh bien, quoi qu’il dise, je suis persuadée que je suis un fardeau pour lui. Mes parents devaient me détester pour m’envoyer à l’aveuglette à l’aventure ainsi."
Soudain, Cassiopée se leva d’un bond et se mit à marcher. Les problèmes causés par la course passée disparaissaient peu à peu et son cœur avait reprit un rythme cardiaque normal. Cassie prend une grande respiration et sourit.
"Je vais leur montrer qui je suis. Je vais leur montrer qu’est-ce que je suis capable de faire. Ils vont s’en mordre les doigts cette bande de…. Je vais rester quelques temps à Athlud et j’irai au Village des Trois Chutes plus tard."
Elle soupira et se dirigea vers les deux elfes. Rendue à leur hauteur, elle leur sourit et dit :
-En route, je suis prête. Elle prit soin de ne pas regarder trop Sidhe. Elle comprenait que s’il s’était éloigné, c’est qu’il ne voulait pas l’avoir dans ses pattes. Puis sans attendre qu’Elrael lui prenne la main, elle prit les devants en sachant quelle direction prendre….

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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-06-15 15:41
Sidhe termine de refaire sa mise le temps qu'Elrael prenne place près de lui et lui dise quelques paroles encourageantes. Rebaissant ses mains qui jouaient dans ses cheveux, il tourne la tête vers l'elfe noir et lui fait un sourire en coin.
- Connaissant Astrid et si les femmes de cette ville sont comme celle de chez moi, elles doivent être en train de se disputer à savoir qui l'aura sous ses ordres. Le localiser ne devrait pas être difficile, c'est de nous le faire céder qui sera plus difficile et je ne connais pas les manières de votre monde...

Il venait de s'ouvrir la porte à un autre niveau de discussion. Il avait bien des question et des explications à demander au sujet de Cassiopée, peut-être qu'Elrael voudrait lui répondre? Sidhe hésite un instant, se demandant si l'instant était bien choisit mais il finit par se dire que pour que le reste du voyage se déroule bien, qu'il seait peut-être préférable qu'il comprenne.
- À ce sujet, est-ce que le comportement des êtres varie selon leurs races? Cette elfe blanche est tellement... étrange. À Ardven-Eil, dans mon monde natal, on peut observer des différences selon notre lignée... Ceux qui ont la peau la plus bleue sont les plus... je crois que vous diriez nobles ici. Astrid m'a déjà dit que notre reine avait la peau très foncée, proche du noir. Ceux-là qui ont le sang plus pur sont beaucoup plus distants et réfléchis, pas étonnant que ce soit eux qui dirigent les autres. Les miens sont mal considérés, parce que nous n'agissons pas comme le reste des elfes des glaces. Nous nous faisons reprocher de sourire trop souvent et d'avoir la tare de parfois penser à nous amuser au lieu de remplir nos fonctions. Il y a aussi... mais ceux-là on n'en parle pas normalement, sous peine d'être réprimandé. Il y a des elfes à la peau pâle également chez moi. Je les ai vus parce que je suis un Vilauryn et que j'ai un peu de leur sang dans les veines, la majorité des autres ne doit même pas savoir qu'ils existent. Ils vivent sous la terre et ce sont eux qui fabriquent les armes et armures de métal. Ils ne sont pas autorisés à sortir, de peur que leur comportement malsain affecte la population. Je ne les ai vus qu'une fois et je les ai entendus rire et se parler de façon famillière. Je me demande si Cassiopée ne serait pas un peu comme eux?

Parlez d'une personne et il est évident qu'elle va se pointer à cet instant précis. Sidhe hausse les épaules lorsqu'il la remarque. Il se moque qu'elle ait entendu ou pas, il n'a rien à lui cacher. Si elle lui demandait comment il la trouvait il lui répondrait ce qu'il pensait franchement, même si ça risquait de ne pas lui plaire. L'archer se lèvre promptement lorsqu'elle annonce qu'elle est prête à reprendre la route et attend qu'Elrael emboîte le pas à son tour pour la suivre.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-06-17 05:21
(Hors jeu : ça y est… Cassie est vexée … on est dans de beaux draps ! )
Elrael écoute Sidhe et ses prémonitions sur Astrid et les femmes de la ville, en silence. Sidhe soulève un problème intéressant. S’ils devaient racheter le sorcier de guerre, Elrael ne disposait pas d’une grande richesse… Le guerrier reste pensif sur ce sujet, il n’écoute que d’une oreille les explications de l’archer. Pourtant lorsque Sidhe mentionne la couleur de la peau de leur reine, son attention lui revient toute entière. Le langage des elfes des glaces étant si proche de celui des elfes noirs, la description que fait l’archer de leur société, son organisation et sa mentalité, lui fait grandement penser à la société de drow qui est leur ennemie jurée : celle des elfes noirs d’Erdell. Elrael reste silencieux en écoutant Sidhe parler. Il va pour lui répondre que rire et plaisanter n’a rien de malsain tant que le travail qui leur est fait et que cela reste dans le respect des personnes, mais Cassiopée arrive interrompant la discussion. Elrael plisse sa bouche, frustré de ne pas avoir le temps de répondre à Sidhe et de ne pas pouvoir éclaircir la situation entre ses deux compagnons de route. Les deux jeunes semblent pressés de repartir et Elrael se dit intérieurement qu’il a sans doute passé l’âge de tout le temps faire l’intermédiaire et de tout le temps temporiser les élans des jeunes. Ne pouvant retenir un soupir de lassitude, il se lève en déclarant :
- Nous poursuivrons cette discussion plus tard si tu le veux bien… Tâchons d’arriver le plus vite à Athuld.
Il ramasse ses affaires et suit la jeune sans dire un mot de plus. Pendant les quelques minutes qui suivent, Elrael demande à Sidhe s’il se souvient des quelques ordres en commun que Sandoval lui avait appris la veille.
Trés rapidement les remparts de bois de la ville construite à flan de falaise apparaissent à l’horizon. Alors qu’ils approchent des murs de protection, ils se font interpeller par deux gardes humaines lourdement armées, postant à la porte éclairée par de grandes lanternes :
- (commun) Halte là ! Qui va là ! Qui êtes-vous qui voulez entre en pleine nuit dans la cité ? !
Le visage de l’une d’elles se déforme de dégoût lorsqu’elle constate que le petit groupe n’est formé que d’elfe dont un à la peau sombre.
Elrael traduit à Sidhe les paroles des humaines avant de leur répondre :
- (Commun) Sidhe ici présente est venue récupérer une personne qui lui appartient.
Le regard de l’une des sentinelles s’attarde sur le visage de Sidhe en un léger froncement de sourcils. Elle glisse quelques mots à sa collègue et disparaît derrière la palissade. La soldate restante demande sur un ton plutôt sec :
- (commun) Et elle ne peut pas répondre toute seule ?
Elrael semble prendre particulièrement bien sur lui et fait un pas en avant, plaçant une main sur son coeur et s’inclinant légèrement :
- (Commun) Ma maîtresse est une ambassadrice de haut rang venue d’une contrée lointaine pour récupérer son fugitif. Elle ne parle pas bien la langue commune de nos régions.
Le drow lance un regard en direction de Cassiopée, espérant que celle-ci ne réagisse pas au mensonges qu’ils allaient devoir faire. Il avait oublié de lui exposer leur plan d’approche et espérait sincèrement qu’elle n’allait pas tout mettre par terre.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-06-17 10:44
(t'en fais pas, j'ai l'impression que mon perso va le payer au centuple plus tard d'avoir été méchant avec la jolie Cassie... même que ça a déjà commencé )

Sidhe reste bien silencieux le long du trajet les séparant d'Athuld. Il ne répond qu'un petit signe de tête affirmatif quand Elrael lui demande s'il se souvient des quelques phrases et mots que Sandoval avait eu l'amabilité de lui apprendre. Il repasse ces ordres dans sa tête, en espérant avoir la bonne prononciation malgré son accent elfique. Une fois en ville, ça ne serait pas le temps de commettre une bévue, une erreur attirerait les soupçons immédiatement sur le groupe.

Sitôt que la cité est en vue, il modifie son attitude, redresse la tête et essaie de marcher de manière un peu plus gracieuse. Il n'a qu'à regarder Cassiopée pour avoir un bon exemple à suivre... et aussi bien commencer à jouer le jeu plus tôt, au cas où les sentinelles auraient d'excellent yeux.

Ils arrivent près des murs et de l'entrée. Sidhe s'applique à faire tout le contraire de ce qu'il ferait normalement: au lieu de baisser la tête et d'attendre, il se permet de regarder les environs d'un air détaché et hautain, même de passer les deux gardes en revue, comme elles le font avec lui d'ailleurs. À chaque fois que son regard doré se pose sur Elrael, ce n'est que pour afficher un profond mépris envers lui. Alors que la conversation semble se dérouler entre Elrael et la garde, Sidhe croise les bras et fronce les sourcils, comme si "elle" était offensée d'être mise à l'écart de la conversation.

Son apparent calme n'est vraiment que parure; qu'est-ce que l'autre garde est partie faire derrière cette palissade? Leur jeu n'a tout de même pas été aussi facile à percer, n'est-ce pas? Et soudain, le regard d'Elrael vers Cassiopée fait manquer de souffle un instant à Sidhe. Ils ont oublié de lui parler de leur plan! Elle serait bien capable de vendre la mèche, cette elfe blanche.

Se tournant vers Cassiopée, Sidhe lui fait un sourire mielleux et pose sa main sur l'épaule de la jeune elfe pendant quelques secondes avant de lui adresser la parole d'une voix beaucoup plus douce et plus mélodieuse que ce que Cassiopée lui a entendu jusqu'ici. Il aimerait bien lui expliquer leur plan mais, de crainte que la garde ou quelqu'un proche comprenne l'elfique, il ne peut que tenter de lui faire comprendre.
- (elfe) J'ai oublié de vous dire que je suis à la recherche d'un fugitif, un rebelle. Heureusement, il a échoué dans cette ville matriarcale, entre femmes, il y a toujours moyen de s'entendre.

Il espérait que ce serait suffisant pour que Cassiopée comprenne, ou du moins ne dise pas un mot au sujet de leur expédition. Revenant à Elrael et la garde, Sidhe se rapproche d'eux, décidé à jouer le jeu de la garce par excellence jusqu'au bout.
- (elfe) Elrael je suis fatiguée, pourquoi ne pouvons-nous pas entrer? Elles ne veulent pas laisser passer un esclave aussi minable que toi?

Sa voix est délibérément méchante envers l'elfe noir, s'adresser à Elrael comme il se faisait parler dans son monde faisait tout drôle à Sidhe qui se promis mentalement de présenter ses excuses à Elrael sitôt cette épreuve terminée et Athuld bien loin derrière.


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De : Cassiopée
Envoyé : 2004-06-22 00:04
Le trajet parut long à la jeune elfe qui ne désirait que faire taire ses pensées lugubres face à la situation présente qu’elle vivait avec son ami de peu de jour. Tout ce qu’elle voulait c’est d’avoir un peu de compréhension de sa part. Il ne voulait pas d’elle et elle s’en doutait depuis le début. Il ne la comprenait pas et ne voyait en elle qu’une jeune écervelée d’elfe blanche.
Décidément son aventure débutait mal pour la jeune elfe, elle voulait que tout le monde l’aime, mais la vie ne nous donne pas toujours ce que l’on désire. D’ailleurs, elle ne voulait plus partager la route avec un individu qui ne lui apporte que du mépris.
Bientôt les remparts de la ville sont en vue. Deux gardes humaines lourdement armées se tiennent devant les portes, Celles-ci s’adressent à eux en commun. Comme la jeune elfe comprend cette langue, elle écoute avec attention. Comme il se doit son ami à la peau sombre traduit les paroles des gardes à Sidhe. Les humaines semblent pas du tout aimer les elfes et surtout pas les elfes noirs. Elles regardent Elrael avec dégoût. Elle aime vraiment pas leur réaction. Elles les trouvent antipathiques.
Cassi leur jette un regard sévère, mais ne dit rien, car Elrael prend la parole. Toutefois, les paroles de son ami l’a surprennent.
"Sidhe, ici présente…présente…C’est quoi ce mensonge." Cassi regarde Sidhe. Celui-ci a changé tout à fait attitude. Ces yeux s’agrandissent encore plus. Il se trémousse maintenant comme une efle et la regarde dans les yeux. "Je comprends plus rien, à envie de crier Cassie." D’une voie douce, en posant sa main sur son épaule, qu’elle regarde indécise, il lui dit qu’il est à la recherche d’un fugitif. "Je crois que se doit être son chef qu’il parle, celui qu’elles gardent prisonnier."
Peu à peu, les paroles de Sidhe prirent un sens. C’est une cité matriarcale. Il n’y a que des femmes, alors les hommes doivent être considéré comme des esclaves ou des objets sexuels. Elle frissonna. Quelle horrible mentalité, songea la jeune femme. Le tout se confirma quand Sidhe s’adressa avec méchanceté et hargne à Elrael. Quelques heures plutôt, avec ses flèche, il le protégeait.
Afin de calmer l’interrogation qu’elle voyait sur le visage de la soldate restante, elle changea son attitude. Son visage se fit dure et elle lança à Sidhe quand celui-ci eut fini de s’adresser à l’elfe noir :
-(elfe) Je sais que tu as tes petits secrets, mais tu aurais pu me le dire que tu étais à la recherche d’un fugitif. Je passe pour qui devant cette dame, une idiote pour sûre. En plus, ton esclave est trop stupide. Il n’aboutit à rien. Le voyage a été long. Je suis fatiguée et j’en ai plus qu’assez.
"Mince…j’ai mal comme j’ai mal au cœur de dire ces mots qui me donnent envi de vomir. Est-ce ainsi que les hommes sont traités dans la cité de Sidhe? Je comprends alors pourquoi il est si distant en face de moi. Je l’admire, tandis que pour lui, c’est normal. Une femme dans son peuple ne se permettrait pas de lui dire, par exemple, qu’il est beau, gentil. Ni même le remercier. Non, devant ces femmes, les hommes doivent se pencher la tête, s’agenouiller devant elle et leur témoigner leur allégeance. Quelle horreur !
Est-ce qu’il s’adresse à Elrael comme les elfes de sa cité? Moi, c’est tout le contraire. J’aime dire ce que je ressens. Crier, si j’en ai envie, sauter si j’ai le désir, me coucher sur l’herbe bras et jambes ouvert, si je le veux…"

De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-06-29 11:33
Le manège mis en place par Sidhe, Cassiopée et Elrael semble captiver la garde qui reste qui tombe dans le piège. Le regard qu’elle pose sur Elrael tourne encore plus dédaigneux. Elle s’écarte alors pour leur ouvrir le passage et répond :
- (elfique) Vous êtes bien entendu les bienvenue en ville Mesdames. En revanche, votre … accompagnateur devra laisser ses armes au poste de garde. Veuillez me suivre, je vais prendre vos matronymes et les raisons qui vous amènent à Athuld.
La garde leur indique une petite bicoque située juste derrière la palissade. A l’intérieur, éclairé par seulement une lampe à huile, elle se saisi d’un registre, l’ouvre et prend la suite des lignes écrites en pattes de mouches. Relevant la tête, elle questionne Sidhe et Cassiopée :
- (elfique) D’où venez-vous mesdames ?
Il est clair que la question posée n’est pas à l’attention du guerrier drow. Pourtant, celui-ci prend les devant s’exposant volontairement à d’éventuelles représailles :
- (elfique) Ma maîtresse et sa compagne ont fait une halte par la contrée de Temen Kal avant d’arriver jusqu’ici.
Le regard noir que l’humaine pose sur Elrael en dit probablement moins long que son bras qui se lève pour faire taire. Elle arrête pourtant son geste avant que le coup ne parte, tournant son regard vers Sidhe. Frapper des esclaves qui ne sont pas sien sans l’accord de sa maîtresse, n’est pas quelque chose qui se fait par chez elle.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-06-29 14:36
Sidhe lève un regard en coin vers Cassiopée, un sourcil arqué légèrement pour lui signifier que ses reproches ne l'atteignent aucunement. L'elfe blanche était plus grande de quelques pouces que l'archer... chez lui, les femmes étaient un peu plus grandes que les hommes, il espérait que cette différence visible également en ce moment ne ferait pas lever des soupçons sur eux... déjà qu'ils devaient avoir l'air suspects! Par contre il se sent soulagé que la jeune elfe ait comprit leur plan en quelques mots et qu'elle veuille bien entrer dans le jeu. Sa participation les aidera sûrement à se faire accepter dans la cité.

Il ramène son attention sur la garde qui s'adresse à eux en elfique cette fois et il se félicite intérieurement de ne pas avoir tout déballé à Cassiopée tout à l'heure, ils se seraient faits prendre comme des enfants. Après un signe approbateur de la tête envers la soldate, Sidhe la suit vers le petit poste, en essayant d'avoir l'air le plus détendu possible même si au fond de lui il n'aurait qu'envie de se sauver d'ici à toutes jambes. Si elles les font entrer et prennent leurs noms, c'est qu'à date tout fonctionne à merveille et qu'elles croient vraiment qu'il est une femme et Elrael son esclave; c'était au moins ça de rassurant... si on pouvait trouver ce genre de situation rassurante.

Il allait pour répondre à la question lorsqu'Elrael l'interrompt et répond à sa place. Sidhe tourne vers lui un regard surpris, médusé de ce geste cadrant si peu avec le rôle qu'il est sensé jouer. Pourquoi faisait-il ça? Il courrait en avant du danger ou quoi? Chez lui, qu'un homme ose prendre la parole à la place d'une femme, surtout lorsque c'était une autre femme qui s'adressait à elle, était puni très sévèrement... du moins pour les Vilauryn, suffisamment pour que l'envie de recommencer ne leur effleure même pas l'esprit la fois suivante.

Malgré tout, parmi toute cette courte confusion, Sidhe remarque une chose: il allait répondre qu'ils arrivaient des Trois Chutes et Elrael a nommé un autre lieu. C'était peut-être pour l'avertir de ne pas nommer le village des elfes noirs. Sidhe se promit de faire très attention sur ce sujet, mais pour le moment, il se devait d'intervenir; la femme en armes semblait attendre une approbation de sa part pour corriger le pauvre Elrael. L'archer change d'attitude, devenant en apparence l'hôte d'une colère froide qui est en fait plus motivée par le stress qu'il vit en ce moment que par un réel sentiment haineux.

Ne voulant pas qu'une humaine à la main peut-être trop lourde blesse inutilement Elrael, Sidhe fait un pas en sa direction et frappe sèchement Elrael au visage du revers de la main. Il va devoir se faire pardonner ça également, une fois tout ce cauchemars terminé.
- (elfique) Depuis quand as-tu la permission de répondre lorsqu'on s'adresse à moi? Personne ici n'a envie de s'abaisser à ton niveau pour te faire la conversation! Arrête de me faire honte où je te donne en pâture aux animaux là-bas, s'ils ne lèvent pas le nez sur ta carcasse!

La scène terminée, l'elfe des glaces refait face à la garde et agit comme s'il ne s'était rien passé du tout et lui répond d'une voix qu'il essaie de garder la plus douce et la plus calme possible:
- (elfique) Pour ma part je viens d'Ardven-Eil, une cité très éloignée de vos contrées et ma dernière escale avant ici fut Temen Kal... je recherche un rebelle de mon peuple, un elfe d'une race toute aussi particulière que moi, savez-vous s'il est bel et bien dans votre ville comme on m'a renseignée?

Peut-être que c'était trop s'avancer, les femmes de chez lui avaient l'habitude de ne pas passer par quatre chemin lorsqu'elles voulaient quelque chose et à traiter tout problème le plus rapidement possible. De plus, le plus tôt ils sauraient où était Astrid, le mieux ce serait.


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De : Cassiopée
Envoyé : 2004-06-30 22:00
L’elfe de glace lui fit comprendre que sa tirade ne l’atteignait pas. Cassie jette un regard rapide à la garde. Celle-ci se tourne vers Elrael. La jeune femme sent que la haine que porte la dame à l’elfe noir à augmenter. Elle soupira. Elle n’avait pas détruit le scénario de ses amis. C’est alors, que la soldate se tourne vers Sidhe et elle et leur dit :
- (elfique) Vous êtes bien entendu les bienvenue en ville Mesdames. En revanche, votre … accompagnateur devra laisser ses armes au poste de garde. Veuillez me suivre, je vais prendre vos matronymes et les raisons qui vous amènent à Athuld.
Sidhe fit signe à la soldate qu’il acceptait et la suivit. Cassiopée en fit autant. Elle avait les mains moites et se sentait très nerveuse. La garde les conduisit à un petit poste. La pièce était éclairer que d’une lampe à l’huile. La femme prit place derrière son bureau, sortit un registre et leva les yeux vers Sidhe et Cassie.
- (elfique) D’où venez-vous mesdames ?
Elle s’apprêtait à le dire quand Elrael la devança.
- (elfique) Ma maîtresse et sa compagne ont fait une halte par la contrée de Temen Kal avant d’arriver jusqu’ici.
La femme folle de rage se leva et allait frapper l’elfe noir quand elle s’arrêta. Ses yeux se tournèrent vers Sidhe. Les grands yeux de Cassie s’agrandirent. Toutefois, elle n’était pas au bout de ses peines et de ses surprises. L’elfe bleu s’approche alors d’Elrael et du revers de la main le frappe. Son geste surprit la jeune femme qui sursauta. Elle dût faire un immense effort pour contrôler les battements de son cœur et la souffrance qu’elle devait endurer. Si ses parents lui avaient dit qu’elle aurait à mentir et frapper des gens innocents durant sa quête, c’est sûre qu’elle n’aurait jamais quitté sa forêt natale.
La petite elfe réussit à garder un visage impassible et calme. Pour ne pas trahir ses amis, elle cacha ses mains moites et tremblantes derrières son dos et jeta un regard noir à Elrael. Quand la scène fut terminé, l’elfe bleu se tourna vers la soldate et lui dit :
- (elfique) Pour ma part je viens d'Ardven-Eil, une cité très éloignée de vos contrées et ma dernière escale avant ici fut Temen Kal... je recherche un rebelle de mon peuple, un elfe d'une race toute aussi particulière que moi, savez-vous s'il est bel et bien dans votre ville comme on m'a renseignée?
"Est-ce que je peux dire où que je viens vraiment? Je crois que oui, car c’est une forêt sauvage connu de personne."
Cassie toussa afin que tous la regarde, surtout la soldate. Le visage de la jeune elfe était froid et sans impression. D’une voix calme, du moins elle l’espérait-elle lui dit :
- (elfique) Pour ma part, je viens d’une forêt sauvage du nom d’Amélia. J’ai dû faire halte dans la contrée de Temen Kal pour me remettre de mes émotions. Durant mon voyage, mon esclave…elle jeta un regard d’envie à Sidhe, mourut d’une manière assez tragique. Ce n’est pas sa mort en tant que telle qui me choqua, mais belle et bien l’argent que j’ai perdu.
L’elfe blanche se tait et soupira.
"J’espère que mon histoire est crédible. J’ai l’impression que cela sonne faux à mes oreilles. Faîtes que la soldate n’y voit que du feu…Elle regarda discrètement Sidhe. Elle voit en son amie, une elfe, une femme…Le mieux pour Elrael et Sidhe, c’est que la soldate porte plus attention à elle. Ah comme j’aimerais que cette histoire se termine bientôt…"


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-07-05 11:43
La claque sèche retenti laissant sur la joue d’Elrael une cuisante sensation de frustration. Le guerrier baisse les yeux, ne bronchant pas, comme s’il avait l’habitude des coups et balbutie :
- (elfique) Je vous présente toutes mes excuses maîtresse. Cela ne se reproduira plus.
Le nez comme attiré par le sol, Elrael garde la tête baissée, se félicitant de la réaction de Sidhe et de l’allusion faite aux manticores qui vivaient semble t-il à l’entrée de la ville.
La garde note soigneusement les informations données par les elfes avant de répondre à Sidhe :
- (elfique) Je ne sais pas si votre fugitif est dans nos murs. Ceux qui sont ramassés dans les alentours sont menés aux geôles et ne passent pas par cette porte. Peut être devriez-vous aller consulter leur registre… ma collègue va vous y conduire.
Elle montre du menton la femme qui était partie en courant quelques instants plus tôt et qui revient un peu plus sereinement et calmement. Elle porte son regard toujours aussi insistant sur Sidhe, ne cachant pas une certaine curiosité.
– (elfique) Mais avant de vous y rendre, je demanderais à ce que votre esclave nous laisse ses armes où que vous les conserviez avec vous.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-07-06 10:06
Sidhe reste silencieux le temps que Cassiopée réponde à son tour et que la garde note ces informations dans son épais volume. Les grattements de la plume sur le papier énervent l'archer qui fait tout son possible pour garder une attitude calme et détendue. Voilà qu'ils perdent leur temps en formalités, ce n'est pas ça qui va les aider à retrouver la trace d'Astrid au plus vite.

Le jeune elfe déguisé fait signe sèchement à Elrael de lui donner ses armes, avec un ou deux regards furieux s'il ne va pas assez rapidement, et passe l'épée incurvée de l'elfe noir à sa ceinture. Ce poids inhabituel fait étrange à Sidhe qui n'est pas habitué aux lames longues, c'en est presque inconfortable, comment les guerriers faisaient-ils pour vivre avec ça pendu à leur taille? Il allait devoir faire de gros efforts pour ne pas s'empêtrer avec l'arme d'Elrael, au moins ils n'y aurait pas de combats à l'intérieur de la ville, espérons-le.

Cette opération terminée, l'archer dévisage la seconde garde qui est supposée les guider jusqu'aux geôles. Qu'est-ce qu'une geôle au fait? Ce n'est pas tout à fait le bon moment pour questionner et le regard emplit de curiosité que la femme lui porte rend Sidhe vraiment mal à l'aise. Il détourne la tête un instant pour porter ses yeux sur Cassiopée, à savoir si elle a envie de les suivre ou si elle prend son propre chemin à partir d'ici. Et puis, ça lui importait peu finalement, il était ici pour retrouver Astrid et rien d'autre. Déterminé, Sidhe revient à la femme en armes.
- (elfique) Arrêtez de me regarder comme ça et menez-nous à ces geôles. Il me tarde de mettre la main sur ce fugitif et le punir en conséquent.

S'il avait pensé un jour s'adresser à une femme sur ce ton et de lui donner des ordres, il ne l'aurait pas cru lui-même, cet épisode risquait de le laisser passablement secoué s'ils restaient trop longtemps dans la ville.

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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-07-08 10:00
(bon je crois que Cassie est dans l'impossibilité de répondre, si tu as le temps veux-tu répondre pour elle Talie?)


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-07-12 04:57
(Hors jeu : Je vais diriger Cassiopée vers une nouvelle discussion et ce dans la continuité de ce que son personnage avait pensé.)
La jeune elfe ne peut réprimer un léger sursaut lorsque la gifle retentit. Elle sait à présent qu’elle ne pourra pas endurer tout cela et qu’elle risque de mettre la mission d’Elrael et de Sidhe en péril si elle reste avec eux. De toutes façons, elle avait décidé d’aller de son coté en arrivant à la ville, chose qui est faite à présent. Lorsque Sidhe lui adresse un regard, elle lui fait un timide sourire et annonce :
- Pour ma part, je vais me retirer dans une auberge pour me reposer de ce long voyage qui m’a rendue lasse. Je vous remercie de votre agréable compagnie et vous souhaite de retrouver votre fugitif.
La jeune elfe se renseigne ensuite sur la localisation de l’auberge la plus proche et s’y rend non pas sans avoir lancé un regard lourd de sous entendus vers Sidhe et Elrael. (suite de l’aventure pour Cassiopée dans « L’auberge du chaudron percé »)
Elrael ne se fait pas prier et défait rapidement le baudrier qui maintient son sabre et sa dague à sa taille. Il tend le tout à Sidhe, en faisant un effort considérable pour ne pas le regarder dans les yeux et garder le regard rivé au sol.
La garde sursaute lorsque Sidhe lui demande froidement de cesser de le dévisager ainsi. Elle baisse le regard et acquiesce :
- (elfique) Je vous conduis, veuillez me suivre…
Les deux elfes entrent donc dans la ville par une grande porte qui a du être jadis l’ouverture d’une grotte. Un grand hall taillé à même la pierre mène jusqu’au coeur de la cité souterraine. Les rues ne sont pas beaucoup fréquentées à cette heure avancée de la nuit, mais elles sont néanmoins éclairées. Déambulant dans les grandes avenues, puis dans de plus petites ruelles, la garde mène Sidhe et Elrael jusque devant une lourde porte métallique. Elle y frappe trois coups suivis d’un seul coup. Une meurtrière s’ouvre dans la porte et la personne de l’autre coté regarde qui vient de frapper. Reconnaissant une des gardes, la petite trappe se referme et le bruit de verrous que l’on tourne se fait entendre. La lourde porte s’ouvre donc sur une pièce chaudement éclairée pour les laisser entrer. La garde fait une petite courbette et se retire laissant Sidhe et Elrael seuls face à la matonne qui les dévisage sans retenue :
- (commun) Vous cherchez qui ?

De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-07-12 22:24
Sidhe hoche simplement la tête à l'attention de Cassiopée, soulagé et en même temps anxieux de la voir s'éloigner. Même si elle n'a pas de manières, elle semble tellement sans défense qu'il ne peut s'empêcher de s'inquiéter un peu. Mais les femmes ne s'attaquaient pas entre elles, n'est-ce pas? L'elfe blanche allait sûrement être bien traitée ici, restait à espérer qu'elle ne souffle mot de leur contrefaçon à personne, ou du moins jusqu'à ce qu'ils soient sortis de cette ville.

L'archer a une hésitation à entrer dans la cité souterraine. Il n'aime pas les endroits couverts. Déjà qu'il avait dû rassembler tout son courage pour se rendre à la montagne d'ombres et suivre la trace d'Astrid jusqu'au coeur, là il avait l'impression de mettre les pieds dans un piège prêt à se refermer au moindre faux mouvement. Pourtant, il devait entrer, il devait se rendre à ces geôles et avoir encore l'air suffisamment sûr de lui pour continuer à jouer le rôle qu'il avait accepté de jouer. Ce n'était pas le moment de paniquer, il n'allait pas être prisonnier de cet endroit clos, le plafond n'allait pas leur tomber dessus et tout allait bien se passer. S'il gardait bien en tête son objectif et ne pensait à rien d'autre, ils seraient sortis de là en un rien de temps.

Sidhe arrive donc à suivre la garde jusqu'à la lourde porte de métal, note le nombre de fois qu'elle cogne à la porte sans savoir si ça pourrait être utile et entre lorsqu'invité. La femme qui s'adresse à eux semble les étudiers sans gêne et Sidhe se fait presque un plaisir de lui renvoyer un regard semblable. Ça avait peut-être un peu de bon finalement de jouer ce rôle, il pouvait faire l'effronté pour une fois sans recevoir les conséquences.

Ils se font adresser la parole dans la langue qu'utilisait les autres et Sidhe n'y comprend rien. Il fronce les sourcils puis se tourne vers Elrael et s'efforce de prendre une voix contrariée.
- (elfique) Qu'est-ce que tu attends pour me présenter? Je ne t'ai pas acquis pour que tu te tournes les pouces, fais la traduction et tâches d'être plus respectueux que tu l'as été à l'entrée, sinon...

Il n'avait même pas envie de compléter la fausse menace faite à Elrael. Déjà qu'il l'avait frappé, il n'avait pas envie de pousser trop loin non plus. Évidemment, si Elrael s'était précipité pour traduire et faire les présentations, il aurait dû également le punir. Chez lui, par moments, peu importe ce qu'il pouvait faire, il savait pertinemment qu'il allait récolter une quelconque punition.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-07-19 04:12
Elrael baisse encore plus la tête sous les réprimandes de Sidhe, et la garde esquisse un sourire carnassier en entendant le ton sec usé par l’archer, même si visiblement, elle ne comprend pas ce qui est dit. Le guerrier drow sursaute aux paroles de l’elfe des glaces puis détourne son regard pour le river au sol en hochant de la tête et présente Sidhe :
- (Commun) Dame Sidhe ici présente est à la recherche d’un fugitif de sa cité, Ardven-Eil. Un elfe à la peau bleutée et aux cheveux argentés, un dénommé Astrid, qui a disparu depuis plusieurs jours. Les gardes à l’entrée nous ont indiqué qu’il pourrait peut être se trouver en ces lieux.
La garde détourne son regard du guerrier drow pour le reporter sur le visage de Sidhe. Elle observe un moment de silence, comme si elle avait du mal à assimiler les informations et la question posée. Soudain, elle opine du chef et se dirige vers un épais registre qu’elle ouvre en grand sur la table. Tournant les pages une à une, elle prend le temps de parcourir l’ouvrage ligne par ligne, suivant du doigt les écrits irréguliers composés de plusieurs écritures différentes, tout en marmonnant pour elle même, comme lisant à voix haute. Arrivée sur la dernière page, à cinq lignes de la fin, elle stoppe son doigt et déclare :
- (commun) Ah voilà ! J’ai eu un elfe étrange enregistré il y a trois jours…
Le regard d’Elrael s’illumine malgré lui alors qu’il jette un coup d’œil sur Sidhe pour lui faire comprendre qu’Astrid est là, mais son visage se fige lorsque l’humaine poursuit :
- (commun) Mais il n’est plus dans mes murs… Il a été acheté juste après son arrivée.
Elrael sert les poings pour ne pas sauter à la gorge de l’humaine et lui faire cracher le morceau tout en évacuant la colère sourde qu’il sent monter en lui. Il se retourne vers Sidhe, la mine défaite et le regard emplit de déception et lui traduit ce que la femme vient de dire, attendant ses directives, la tête toujours baissée.
(Allez, courage... Le Astrid est une créature rare qui se cache au fond des bois et parvenir à le débusquer est tout comme un exploit. Heureusement, la chasse est bientôt terminée )



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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-07-19 11:58
( Le Astrid arctique a également le don de se sortir d'étranges situations avec rapidité, avant même que les secours arrivent. Son charisme naturel font également qu'il se retrouve toujours avec une femme ou deux collées à ses basques par contre, ralentissant sérieusement son avance )

Sidhe ronge son frein difficilement durant l'échange entre Erael et l'humaine. Ne rien comprendre à ce qui se dit, même s'il s'en doute, l'énerve encore plus. Il supporte les minutes d'observation sous l'oeil scrutateur de la femme sans broncher, en espérant que ça l'aide à se souvenir des particularités qui distinguent Astrid des autres elfes d'ici... même si, aux yeux de tout elfe des glaces, il n'y avait aucune ressemblance entre le Caïsor et le Vilauryn.

Enfin, un brin de souvenir semble se faire en elle et elle va consulter un épais registre. Le léger bruit que font les pages, les lignes qu'elle suit lentement du bout du doigt font serrer les poings à l'archer qui s'enfonce délibérément les ongles dans les paumes des mains pour retenir son calme à tout prix. Cette femme ne sait pas toute l'importance qu'a Astrid pour lui et à quel point il est crucial pour Sidhe de le retrouver au plus vite. Il a après tout supporté des représailles plutôt marquantes pour savoir ce qu'il était advenu du sorcier et n'avait pas hésité à abandonner tout ce qu'il connaissait pour se lancer vers l'inconnu... sans compter ce monde complètement déstabilisant et nouveau. On pouvait dire que sa patience commençait à atteindre ses limites.

Les mimiques que fait Elrael, d'un coup transporté de joie et aussitôt stoppé dans cet élan laissent présager une bonne et une mauvaise nouvelle à l'archer qui attend anxieusement la traduction des propos de l'humaine. Sitôt fait, Sidhe prend un certain moment à assimiler les informations et cligne des yeux en dévisageant Elrael. Acheté? Oui, il se souvient des explications que lui avait prodigué l'elfe noir à ce sujet. Ça voulait dire qu'il était dans la ville, c'était au moins ça, restait sans doute à savoir qui l'avait acheté et où il se trouvait maintenant.

Le jeune elfe des glaces redresse la tête et plante son regard doré dans celui de la femme. Il ne va pas se laisser arrêter par un aussi petit obstacle, pas aussi près du but.
- (elfique) Demande-lui qui l'a acheté et comment il est possible de prendre contact avec cette personne au plus tôt.

De : Astrid_ice
Envoyé : 2004-07-19 14:30
(méga à tous les deux, lol)



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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-07-23 05:13
Elrael admire Sidhe et son sang froid. Il hoche de la tête et se retourne vers la femme en lui traduisant la demande de l’archer :
- (commun) Ma maîtresse souhaite savoir qui a acheté cet elfe et comment elle peut prendre contact avec cette personne.
L’humaine soutient le regard de Sidhe avec une froideur et une impassibilité ferme. La question que pose le drow semble glisser sur elle alors qu’un petit sourire narquois et calculateur se dessine sur son visage. Elle lui répond avec une voix légèrement moqueuse :
- (commun) Dis à ta maîtresse que tous les renseignements ne sont pas gratuits ici.
Elrael reste perplexe un long moment, tentant de jauger à combien elle estime une telle information. Il détaille discrètement l’état de ses bottes, de ses vêtements, mais n’y adresse pas trop d’importance, car il est possible que ce soit un uniforme, non c’est à son allure globale qu’il doit se fier. Lentement ses yeux violine vont se poser sur le visage de la garde à la recherche d’un détail trahissant sa condition pécuniaire. Des dents gâtées, des cicatrices, des bijoux ou autres sont les signes qu’il recherche.
Ce long moment de silence agace l’humaine qui s’impatiente et qui le pousse un peu en durcissant le ton :
- (commun) Et bien ? Traduis ce que je viens de te dire ou dégagez les lieux, je n’ai pas que cela à faire !
Immédiatement, Elrael baisse les yeux et se retourne vers Sidhe, masquant l’archer aux yeux de la garde et lui explique à mi voix :
- (elfique) Cette femme veut de l’argent en contre partie des renseignements donnés. Nous avons omis le détail de la bourse. C’est la poche de peau qui pend à ma ceinture. Il faut que ce sois toi qui lui donne l’argent. Cinq pièces d’or devraient faire l’affaire, mais normalement c’est toi qui dois avoir l’argent… bouscule moi pour me prendre la bourse ce sera mieux…
Tout en parlant, il prend un air nerveux et penaud, comme s’il était vraiment navré d’annoncer à sa maîtresse qu’elle allait devoir payer de sa poche cette information en plus d’avoir probablement à payer pour récupérer son fugitif.


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De : Da-Ann
Envoyé : 2004-07-23 09:09
(HJ: On observe chez le Astrid arctique une mutation dûe à son implantation dans nos forêts tempérées... en effet, son caractère se ponctue de questionnements qui le rendent plus perméable à l'assimilation. Attention! Une certaine Cécilia pourrait dénaturer ce spécimen hors du commun. Il lui faut retrouver ses origines le plus tôt possible! Go Sidhe! Go! )



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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-07-23 22:22
Sidhe ne peut s'empêcher de dévisager la femme avec une stupéfaction non dissimulée lorsqu'Elrael lui annonce que la réponse qu'ils attendent avec tant d'impatience a un prix. Sa surprise se change ensuite en dégoût à mesure que ses pensées changent de direction. Combien de pièces dorées a-t-elle exigé à la personne qui a acheté Astrid? Peu importe la rareté d'un métal, il n'aurait jamais l'importance d'un être vivant. Les personnes qui plaçaient plus d'importance en biens matériels ne devaient avoir aucun respect pour la vie, la leur et celle des autres. À quoi devait ressembler la vie de cette femme? Attendre ici que des prisonniers lui soient menés et attendre que quelqu'un vienne faire son profit... pourquoi? C'était stupide. Qu'elle prenne ses ridicules pièces d'or et continue à passer à côté des bons moments que l'existence pouvait fournir, elle ne méritait que ça.

Détaché de cette situation, Sidhe se sent plus à l'aise de lancer un regard courroucé à Elrael, le bousculer un peu, lui prendre la bourse de pièces subtilement et s'avancer vers la femme tout en défaisant les lacets de la pochette. Ce genre de personne ne méritait aucune considération, même si c'était une femme, alors pourquoi s'en faire davantage? L'archer compte lentement cinq pièces faites de métal doré, les faisant glisser unes à unes entre ses longs doigts fins d'elfe et les pose sur la table où est posé le registre qui a été feuilleté quelques minutes plus tôt. L'elfe des glaces relève le regard vers l'humaine et hausse légèrement un sourcil, lui indiquant de parler maintenant qu'elle avait ce qu'elle voulait.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-07-29 03:39
L’humaine regarde avidement les pièces dorées déposées une à une sur la table lentement. Elle semble presque trépigner d’impatience de pouvoir les tenir entre ses mains. Dès qu’elles sont toutes alignées sur le bois usés, elle s’empresse de les ramasser d’un mouvement raflant les précieux disques d’or.
Ignorant le regard de l’archer comme elle le peut, elle lui affiche un sourire faux-cul et s’adressant à Elrael, l’humaine déclare alors :
- Dis à ta maîtresse que l’elfe qu’elle cherche a été racheté par Cécilia qui travaille aux arènes situées à l’opposé de l’entrée de la ville et que…je la remercie pour ses bonnes grâces… termine t-elle sur un ton mielleux.
Elrael s’exécute poliment et fait un pas de coté pour laisser Sidhe passer le premier, souhaitant lui indiquer par ce geste qu’il n’y a plus rien à faire ici. Le drow exécute les dernières directives et traductions de l’archer avant de prendre congés de la garde et d’ouvrir le chemin vers le fond de la ville et la direction indiquée par l’humaine pour rejoindre les Arènes.
Sur le chemin, Elrael ne dit pas un mot. Il semble particulièrement tendu par l’appréhension de la réaction qu’aura Astrid en le voyant et en voyant son ami venu le chercher jusqu’ici. Les deux elfes s’enfoncent encore plus profondément sous la roche, sous des tonnes de pierre pour parvenir devant les lourdes et hautes portes de bois fermant l’accès au cirque de combat.
A cette heure plus qu’avancée de la nuit, les portes sont fermées et les rues pratiquement désertes. Une patrouille de miliciennes passent et indiquent à Sidhe après traduction faite par Elrael que l’arène ouvre ses portes généralement aux aurores et qu’elle pourra y vendre son esclave à ce moment là. La patrouille indique ensuite le chemin d’une auberge avant de poursuivre leur ronde, sans prêtre plus attention aux deux elfes.
Elrael reste un court instant perplexe, cherchant du regard autour d’eux, puis propose à Sidhe :
- (elfique) J’ai bien peur que l’on doive attendre quelques heures… Que souhaites-tu faire ? Aller dans cette auberge ou attendre dans ce recoin sombre ?
A peine, Elrael a t-il terminé sa phrase qu’il se redresse, figeant l’expression de son visage. Il réalise en entendant les pas derrière lui qu’il aurait du prendre plus de précautions en s’adressant à Sidhe car si la personne qui s’approche d’eux comprend l’elfique, leur couverture risque fort d’être compromise.
Dans un geste défensif, le drow se retourne vivement, se plaçant devant Sidhe pour faire rempart de son corps au cas où la personne qui s’approche lui en veuille.


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De : Lenzu
Envoyé : 2004-07-29 03:42
A peine plus vieux qu’une vingtaine de printemps, les cheveux châtains raides coupés en bol avec une large zone tondue sur le sommet du crâne, vêtu d’une simple toge de lin épais brun, un jeune homme s’approche le nez en l’air.
Voilà presque une semaine qu’il était arrivé avec la caravane du nain Joseph. Voilà pratiquement deux jours qu’il n’avait rien pu manger enfin qu’il n’avait rien voulu dépenser de tout l’argent amassé au cours du voyage pour pouvoir en faire donation à un monastère. Il n’y avait donc pas de monastère dans cette fichue ville de bonnes femmes ? ! Se promener avec une telle somme d’argent le mettait vraiment mal à l’aise.
Lenzü avance, le nez en l’air à la recherche d’une illumination comme seul lui peut en avoir, car avoir une illumination dans cette ville sombre et fermée cela lui serait bien utile… Le jeune moinillon se sent un peu perdu loin de son monastère et c’est vraiment bête à dire, mais les virées entre copains au lupanar d’à coté lui manquent aussi. Ici pas question de les toucher les femmes sans quoi on finit au mitard…
Pour passer le temps, il avait songé à s’engager comme combattant dans l’arène, mais lorsque la veille il a vu le cadavre immense d’un monstre sorti de là, le jeune homme s’était dit qu’il n’était pas fait pour ça. Le voilà donc errant sans but, n’osant se résoudre à reprendre la route seul pour Salnium. Le voilà, le nez en l’air qui s’approche de deux elfes que bien sûr il ne voit pas et qu’il percute de plein fouet.
Confus le moine fait un pas de recul en bougonnant dans sa barbe qui ne pousse pas encore :
- (commun) Peste ! Chui désolé…
Il lève les yeux et découvre que ses deux interlocuteurs ont des oreilles pointues et corrige dans une mauvaise langue avec un accent prononcé :
- (elfique) Heu… Désolé... je rêvassais... vous êtes pas d'ici, non ?


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-08-05 12:38
Sidhe garde également le silence après avoir écouté les traductions d'Elrael très attentivement. Même s'il n'étaient pas très avancés dans leurs recherches, ils avaient au moins un nom, Cécilia, et un emplacement plus précis où chercher.

L'archer est sensible à la tension qui habite Elrael et la partage également. Comment allaient-ils réussir à convaincre cette femme de leur céder Astrid? Un peu dépourvu pour argumenter, encore plus contre une femme, Sidhe ne pouvait pas non plus se fier à Elrael qui devait jouer le rôle d'esclave soumis dans cette ville.

Pour que les choses aillent encore plus mal, l'endroit où ils désiraient se rendre est fermé jusqu'à l'aurore. L'elfe des glaces a un soupir de découragement suite à cette annonce. Il fixe la porte, comme si sa simple volonté pouvait la faire ouvrir ou faire avancer le temps... mais il est impuissant devant l'ordre des choses, ils devront se résigner à attendre. Il n'est pas question de s'éloigner et de gagner une auberge, avec la chance qu'ils ont depuis le début, cette Cécilia serait absente à leur retour. Il s'apprêtait à répondre à Elrael lorsque des bruits de pas le font également s'interrompre. Aussitôt, il sent la même angoisse que l'elfe sombre, à savoir s'ils ont été découverts et sa mains se resserre sur son arc... même s'il lui serait inutile de tenter de combattre dans cet endroit clos aussi bien gardé.

Ce qui se présente devant eux laisse Sidhe surpris et perplexe. L'étrange mise de l'humain et cet air désinvolte, la chevelure en partie rasée... et le nez en l'air sans regarder où il va...

Le jeune elfe des glaces n'a pas le temps de céder le chemin que l'humain les bouscule, lui et Elrael. Il est trop saisit pour avoir la réaction qu'il se devrait d'avoir dans le rôle qu'il joue présentement et se contente de se relever en dévisageant l'étranger de ses yeux d'or. Il fronce les sourcils en l'entendant présenter de vagues excuses en un elfique malhabile et possédant un accent si prononcé que Sidhe en a de la misère à le comprendre du premier coup. Ne sachant que trop quoi répondre, l'archer fait un regard en coin à Elrael puis réalise que ce serait à lui de parler, non à l'elfe noir.

En tentant de reprendre son attitude première qu'il avait montré en entrant dans la ville, Sidhe fait un pas en avant, la tête relevée pour mieux dévisager de haut l'humain. La langue elfique qu'il utilise possède également des accents, mais gardent tout de même une note elfique qui coule bien et reste mélodieux.
- (elfique) Non nous ne venons pas d'ici, et vous non plus à vous voir aller. Qui êtes-vous, qui vous permettez de me bousculer de la sorte?


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Envoyé : 2004-08-31 10:02
L'auteur a supprimé ce message.


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De : Lenzu
Envoyé : 2004-08-31 10:03
En tentant de reprendre son attitude première qu'il avait montré en entrant dans la ville, Sidhe fait un pas en avant, la tête relevée pour mieux dévisager de haut l'humain. La langue elfique qu'il utilise possède également des accents, mais gardent tout de même une note elfique qui coule bien et reste mélodieux.
- (elfique) Non nous ne venons pas d'ici, et vous non plus à vous voir aller. Qui êtes-vous, qui vous permettez de me bousculer de la sorte?
Le regard du jeune homme va de Sidhe à Elrael pour revenir sur Sidhe et terminer sur Elrael marquant sa surprise et son incompréhension. Le moinillon fronce les sourcils et se met à marmonner quelques mots pour lui-même :
- (commun) Comment, elle me parle, elle ?! Elle est bien hautaine pour une donzelle !
Lenzù secoue la tête de droite à gauche pour rassembler ses esprits et faire appel à tout le contrôle et la sagesse, aussi infirme soient-ils, qu’il a appris au monastère sous les cours de Maître Chimatre. Il regarde ensuite Sidhe et cherche longuement ses mots dans cette langue qu’il ne maîtrise pas bien :
- (elfique) Je suis Lenzù, disciple de Maître Chimatre, Maître du vent d’Est. Et pis… heu… j’me suis déjà excusé pas la peine d’en faire tout un plat !

Et voilà, une fois de plus, il vient de faire honneur à sa grande sagesse. Le jeune homme se rend compte un peu tard que sa langue est allée un peu trop vite…


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-08-31 10:10
Elrael fronce les sourcils en entendant les paroles du jeune humain, néanmoins, il n’a pas envie de lever la main sur lui, sauf, bien entendu si Sidhe le lui ordonne. Non, au lieu de le rabrouer, le drow passe en revue les alentours, pour vérifier si personne ne les observe… avant de reporter son regard violine chargé d’interrogation sur Sidhe.

De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-09-01 13:44
Sidhe fronce les sourcils aux paroles murmurées en langue commune par l'humain venant tout juste de les bousculer. Qu'est-ce que c'était que ce grossier personnage, qui non seulement se promenait sans regarder où il allait mais qui en plus grognait des mots pour lui-même, visiblement un peu vexé mais qui en plus dévisageait les autres sans retenue. Décidément, ce monde semblait rempli de rustres et de sans manières, la retenue et la discrétion des gens de son peuple des glaces semblait apparament n'appartenir qu'à eux et faire grandement défaut à ceux de ce monde.

Est-ce que tous les hommes du coin étaient aussi... aussi... Sidhe ne trouvait pas un mot pour qualifier l'impression que venait de lui faire le moinillon après avoir réussit à déchiffrer ses phrases en elfique lamentable... pire que celui d'Anylu ( ) même. Mais s'ils étaient tous comme ça, l'archer commençait à comprendre pourquoi les humaines avaient réduit leurs mâles en esclavage... trop stupides sans doute. Pas la peine d'en faire tout un plat? Bousculer quelqu'un n'était déjà pas très brillant à Arven-Eil, bousculer une femme encore moins. Ce devait être relativement pareil ici.

Et puis, Sidhe en a assez de cette ville et de cet humain qui veut jouer au guignol. Il est ici pour retrouver Astrid et il ne se laissera pas déranger par le premier venu. Il jouait le rôle d'une femme? Aussi bien en profiter pour bien se faire comprendre... à la manière elfe des glaces. Lenzû se fait donc saisir par le col de sa robe de bure brune, une poigne bien masculine, habituée aux batailles rudes, rien à voir avec l'apparente féminité de l'elfe. Les traits de Sidhe restent froids, si ce n'était de ses yeux qui laissent entrevoir le profond agacement et peut-être un peu aussi la nervosité qui le hantent depuis son entrée dans la ville. Sa voix est un murmure, presque sifflante aux oreilles alors qu'il prend malgré lui les accents utilisés dans son monde.
- (elfique) Écoutes bien l'humain, je ne suis pas ici pour entendre tes piètes excuses. Je cherche un elfe dénommé Astrid, alors si tu as entendu parler de lui dis-le tout de suite, sinon vide les lieux avant que je sois réellement en colère contre toi.


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De : Lenzu
Envoyé : 2004-09-07 11:50
Le visage de Lenzù marque la surprise en ressentant la poigne qui le saisi par le col de sa soutane. Il ne peut s'empêcher de laisser échapper un "wow" de surprise et recule son visage lorsque l'archer vient lui parler tout près.

Le regard du jeune homme ne traduit pas de respect loin de là, il gesticule, tentant de se défaire de la prise, puis s'arrête pour réfléchir et mûrir sa réponse, comme s'il ne pouvait pas faire les deux choses en même temps.

Plissant les yeux, il prend une large inspiration ce qui semble le calmer presque instantanément et répond :
- (elfique) Oui, j'ai entendu parler de cet... Astrid, mais tu ne sauras rien tant que tu n'auras pas ôté tes pâtes de greluche de sur moi... On ne touche pas un moine, et encore moins lorsqu'on est une... femme.

De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-09-16 13:21
Il y a plusieurs mots que Sidhe ne comprend pas dans la réplique de l'humain. Une certaine incompréhension passe dans le regard doré de l'elfe des glaces et il relâche sa prise du col de la robe de bure brune du moine en face de lui. Il repasse lentement les paroles prononcées, essayant de comprendre le sens de mots tels que: greluche, moine... peu importe, il a dit qu'il avait entendu parler d'Astrid, c'est réellement la chose chose importante pour le moment.

Sidhe s'éloigne d'un pas, délaissant complètement le jeune homme libre de ses mouvements. Il penche la tête quelques secondes, pour prendre une grande inspiration et conserver son calme. Cette cité lui jouait sur les nerfs, ce déguisement lui jouait sur les nerfs, ce rôle lui jouait sur les nerf et devoir attendre pour avoir des nouvelles de l'état du sorcier de guerre était une vraie torture. Maîtrisant un peu plus ses émotions, l'elfe à la peau bleue pâle ramène son regard vers l'humain.
- (elfique) Alors si vous avez des informations sur lui, je vous prierais de me les dire s'il vous plaît.

L'archer a le réflexe de se mordre les lèvres sitôt ses paroles prononcées. C'est beaucoup trop courtois et respectueux pour cadrer avec le jeu qu'il est supposé jouer. Il espère ne pas avoir commis un impair et que son interlocuteur ne s'en rendra pas compte. Nerveux, il jette un regard à Elrael, à la recherche d'un soutient avenant une réaction démesurée de la part de l'humain.


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De : Lenzu
Envoyé : 2004-09-22 12:06
Voilà la donzelle qui semble retrouver toute sa lucidité et la place qui est destinée aux femmes. Lenzü fait deux pas de recul, et replace sa toge correctement, marquant bien les plis comme il se doit, prenant bien son temps.

Une fois que chose est faite, le jeune humain redresse la tête et toise Sidhe de la tête aux pieds en déclarant :
- (elfique) Vous y ressemblez d'ailleurs... à ce super héros dont tout le monde parle. J'vois pas ce qu'il y a d'exceptionnel à tuer un ogre dans un lieu fermé !
Soudain, la langue du moinillon semble se dénouer à une vitesse impressionnante :
- (elfique) Y parait qu'en plus que d'être un guerrier, c'est aussi un magicien ? Parce qu'il a descendu un semi homme sans le toucher... Enfin, moi j'vous dis ça comme ça, hein, j'y étais pas bien entendu parce que sinon... Enfin, c'est pas grave, le tout c'est qu'il est plus en ville, le héros...



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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-09-27 09:51
Sidhe joue nerveusement du bout des doigts sur les décorations sculptées de son arc tenu en bandouillère sur son épaule. Cet humain prend délibérément son temps avant de répondre... était-ce simplement une impression ou cette race était des plus déplaisantes? Erwann ne lui avait pas laissé une impression très fameuse, de même que Sandoval, bien qu'il l'ait aidé à apprendre quelques mots de leur langue commune, et Anylu qui était apparemment un mélange de la race elfique et humaine avait des concepts tordus. Les humaines de cette ville étaient rustres également... il n'y avait qu'avec Elrael avec qui il s'était bien entendu et senti à l'aise pour l'instant... et Cassipoée... elle ne comptait pas en fait, c'était une femme.

L'archer reste un peu surpris de la manière dont l'information lui est emmenée, c'est à dire, par des questions sur Astrid, questions lui confirmant qu'il doit bel et bien s'agir du sorcier de guerre par contre.
- (elfique) Plus en ville?

Ce point trouble visiblement le jeune elfe des glaces; ils ont fait tout ça pour strictement rien? Comment allaient-ils faire pour le retrouver s'il était parti? Et parti avec qui et comment et dans quelle direction? Pourquoi était-ce si difficile de retrouver celui pour qui il avait tout abandonné?

Sentant sa gorge se serrer en même temps que le découragement l'envahit, Sidhe a d'abord l'envie de quitter les lieux, sortir de cette ville puisque son supérieur ne s'y trouve pas et.... et quoi? Retourner aux Trois-Chutes dans l'espoir qu'Astrid y retournes également un jour? Un soupir triste lui échappe et il baisse la tête une fois de plus, ne pouvant s'empêcher de glisser de son rôle actuel.
- (elfique) Peut-être à vos yeux avons-nous des ressemblances mais pour les miens nous sommes aussi différents que le jour et la nuit... oui c'est un mage et un guerrier exceptionnel... merci de ces quelques informations.

Se tournant vers Elrael et oublaint le moine, Sidhe essaie de garder la tristesse qu'il ressent actuellement à l'intérieur, même s'il se doute que ses yeux doivent le trahir.
- (elfique) Partons d'ici, je ne supporte plus cette cité!


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-10-02 11:35
Elrael est resté en retrait, restant dans son rôle de "mâle", attendant un signe de Sidhe pour intervenir. Il sourcille lorsque l'archer emploie un ton plus condescendant envers le jeune moine et craint un instant que leur couverture va tomber. Apparemment, le jeune humain n'a pas relevé ce léger écart... mais les nouvelles qu'il leur annonce ne sont pas des plus réjouissantes et Sidhe semble en être des plus affecté...

Elrael en a aussi assez de cette ville, cette ville de femmes qui est à l'origine des morts et des blessés de son village, cette ville d'humaines qui sont venues rompre la quiétude et la tranquilité de leurs vies. Il hoche de la tête, renvoyant à l'archer un regard empli de lassitude et déclare à mi voix :
- (elfique) Oui, partons...


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De : Lenzu
Envoyé : 2004-10-02 11:36
Lenzù est tout content du scoop qu'il vient d'annoncer et ne se fait pas de cas du comportement affligé des deux elfes. Il ne sait pas pourquoi, ils le cherchent et n'en a que faire, en revanche, quitter cette ville de malheur ne lui déplairait pas, en fait, il en meurt d'envie.
Le moinillon laisse échapper alors que les elfes tournent les talons :
- (Elfique) Attendez ! Je pars avec vous ! J'ai moi aussi plus qu'assez de ces femmes qui ne restent pas à leur place ! Et puis la forêt est dangeureuse, vous aurez besoin de mes talents de combattant !
Terminant sur ces quelques mots, le jeune homme bombe le torse, visiblement fier de ses paroles.
En réalité, Lenzù n'a qu'une envie c'est quitter cette ville, quitter la ville, oui. Mais pas seul. Il voit en ces deux elfes, l'opportunité qu'il attend depuis des jours, l'opportunité de fuir ce lieu matriarcal et de ne pas finir en roti chez les orcs.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-10-04 13:14
Sidhe est soulagé qu'Elrael soit de son avis et désire partir au plus vite d'ici également. Il avait craint que, pour une quelconque raison, l'elfe noir émette le désir d'investiguer davantage le pourquoi du départ d'Astrid ou veuilles s'entretenir avec cette Cécilia.

L'humain qui les interpelle fait figer l'archer sur place, sa nervosité revenant de plus belle. Il ne saisit à prime abord pas tout ce que le moine leur dit, puis, après une minute il se retourne, se souvenant du rôle qu'il doit jouer... et en même temps choqué dans ses concepts d'avoir entendu un mâle dire que les femmes ne restaient pas à leur place.. chez lui, quiconque aurait osé dire ça serait mort sur place. C'est étonnant de constater à quel point cet humain des plus étranges n'a pas froid aux yeux. De plus, l'elfe des glaces est consterné d'entendre qu'il veut les accompagner.... comment doit-il réagir à cela? Qu'est-ce qu'Astrid ferait dans une situation similaire?

- (elfique) Venez avec nous si vous le désirez... mais surveillez vos paroles. De là où je viens, ça aurait été mon devoir de vous tuer pour les paroles profanes que vous venez de prononcer. C'est la condition pour nous suivre.

Après un regard pour Elrael, Sidhe reprend la direction de l'entrée principale de la cité, trop heureux d'échapper à cette ville souterraine, même si leurs recherches avaient déçues tous ses espoirs.


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De : Lenzu
Envoyé : 2004-10-08 04:32
Lenzù laisse glisser les menaces sur lui sans broncher un seul instant. Cette femme est bien étrange, trop étrange, il y a quelque chose qui le chiffone dans son comportement. Un coup, elle est menaçante, un coup elle est à la limite du lèche bottisme... le moine plisse les yeux, enfournant ses deux mains dans les poches de sa soutane, et suivant les deux elfes sans un seul mot de plus.

Il en aura le coeur net, on ne se comporte pas de la sorte sans être dérangé et la connaissance de l'âme est un des enseignements prôné par maitre Chimatre alors cela doit surement être son destin de suivre cette détraquée.

Le jeune homme se contente de marcher à deux pas derrière eux, d'une démarche plutôt souple et peu discrète avec ses tongs qui râclent le sol à chaque pas. Il est pensif, et songe à l'air libre retrouvé, loin de toute cette pierre et loin de ces bestioles à ailes membraneuses qui bouffent les hommes...


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-10-08 04:50
Elreal soutient le regard de Sidhe un instant hochant de la tête signifiant qu'il est prêt pour le suivre. La présence du moine ne le dérange pas, bien au contraire, il sera toujours temps de l'interroger tranquillement une fois sortis de cette ville, car nul doute qu'il semble en savoir bien plus qu'il ne veut le laisser entendre.

Sur le chemin vers la sortie et le plein air, le drow lance quelques regards sur le jeune humain, l'observant pour pouvoir le comprendre un peu mieux. Comment un humain vêtu d'une simple robe, sans arme et sans aucun ingrédient de magie pourrait il survivre en forêt ? C'est en se posant une multitude de questions, que le chemin inverse est vite tracé.

Bientôt les voilà tous les trois en plein air, dans la cour extérieure de la ville, par là où ils étaient entrés. Non loin de là, de l'autre coté d'une petite palissade, des grognements et des cris monstrueux se font entendre. Un chariot plein de gobelin enfermés dans une cage de bois leur coupe le passage pour se rendre de l'autre coté de cette palissade. C'est l'heure où l'on nourrit les manticores.

Elrael réprime avec difficulté un frisson de dégout et reporte son attention sur la femme qui garde la sortie de la ville. Elle se met en barrage arrêtant Sidhe et lui demandant si elle a trouvé ce qu'elle cherchait tout en jettant un coup d'oeil inquisiteur sur le moinillon :
- (elfique) Un nouvel esclave ?

Derrière elle, dans la cabane de bois, deux guerrière lourdement armées sont penchées sur une table sur laquelle une carte est étalée. Elle discutent tranquillement montrant du doigts certains lieux visiblement stratégiques. Certaines bribes de conversations parviennent aux oreillles d'Elrael et de Lenzù, attirant leur attention :
- (Commun) La dernière fois, c'est ici qu'ils se sont postés pour nous décimer. C'est donc là qu'il faudra frapper en premier, tout près de la chute. Le second point est ici, entre ces arbres avec une attaque bien placée, leurs défenses n'auront pas le temps de s'organiser...

De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-10-21 03:51
(hors-jeu: je me suis jamais autant bidonné à lire un texe, définitivement, j'adore ce Lenzù )

Sidhe a retenu un soupir de soulagement devant le silence qu'avait appliqué l'humain suite à son avertissement. Au moins il n'aurait pas à subir un affrontement, il détestait cela et il avait l'impression qu'il serait vite venu à court d'arguments et de vocabulaire pour imposer son point de vue.

C'est avec la même nervosité que Sidhe repend la direction du poste des gardes à l'entrée de la ville. S'ils ont réussis à entrer, sortir sera tout aussi difficile, il ne fallait pas prendre cette étape pour acquis, c'était le meilleur moyen de faire une bêtise.

Le passage du chariot empli de petites créatures intrigue Sidhe qui détache difficilement son regard médusé de ce spectacle. Elles... allaient nourir ces monstres avec d'autres monstres? À bien y réfléchir, il n'y avait pas de quoi s'émouvoir... après tout, les elfes des glaces nourissaient bien leurs Taum-Taums avec ce qu'ils chassaient sur les landes, gardant le meilleur pour leurs propres besoins et le reste aux montures et bêtes de somme.

Les questions de la garde lui font reporter son attention, déjà trop distraite pour la gravité de la situation. Repenant son rôle et plus de contenance, l'archer se contente de lancer un regard vers le moine avant de revenir vers la garde.
- (elfique) Je ne perdrais pas mon temps à acheter... "ça"... Il m'accompagne, pour retrouver mon fugitif qui n'est plus entre vos murs apparemment. Encore du temps perdu, j'aurais préféré le savoir avant au lieu de tourner en ronds dans votre ville. Nous quittons sur l'heure, pouvons-nous procéder?


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-11-09 15:29
(hors jeu : Je suis bien ravie que la personnalité de Lenzù te plaise. J'essaie de ne pas trop dénaturer le personnage normalement joué par mon mari... )

La sentinelle pose un instant son regard sur le moinillon qui évolue toujours les mains dans les poches et le nez en l'air. Une légère mimique indique qu'effectivement, la valeur d'un gringalet, à moitié chauve de surcroit ne doit pas être bien élevée et elle préfère ne pas faire de cas sur sa présence, notant tout de même sa sortie.

L'allusion sur l'incompétence des services de la ville, en revanche fait mouche. La garde se confond en excuses :
- (elfique)Je suis navrée pour ce contre temps, Dame et je veillerais à ce que votre mécontentement soit remonté à mes supérieures dès demain matin...
La plume encrée qu'elle tient à la main vient rayer les deux dernières lignes inscrites sur le registres :
- (elfique) Vous pouvez passer à présent. Nous espérons malgré ce malencontreux malentendu, avoir le plaisir de vous revoir dans notre cité. Bon voyage.

La forêt sombre s'ouvre à présent devant les deux elfes et le jeune humain, éclairée par un pâle clair de lune et meublée par les "grigris" des insectes. L'air est bien plus frais qu'à leur arrivée tout à l'heure. Elrael presse le pas pour se mettre le plus loin possible hors de la vue des gardes. Après quelques centaines de mètres, il se retourne vers Sidhe, l'interroge un moment du regard et lui annonce :
- Hâtons nous de rentrer au village, les érudits de mon clan sauront je l'espère, localiser Astrid.



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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-11-10 14:16
Sidhe respire déjà mieux dès qu'ils ont franchit la frontière de la cité souterraine. Il se retient pour ne pas marcher trop vite, question de ne pas avoir l'air de fuir la ville, même si c'est son plus grand désir en ce moment. L'air frais lui fait du bien et il sent sa nervosité s'en aller d'un seul coup.

Il suit Elrael qui presse le pas, sans doute aussi désireux que lui de mettre le plus de distance possible entre eux et Athuld. Une fois hors de vue, une brève halte pour décider de leur prochaine destination. Sidhe hoche la tête en silence, dépité de retourner aux Trois Chutes sans Astrid après tous ces efforts. Il fallait se fier aux conseils d'Elrael, sans doute qu'un mage là-bas saurait trouver magiquement où pouvait bien être le sorcier de guerre.

Mais avant...

L'archer pose son sac et son arc d'os et de métal sur le sol et s'empresse de défaire le déguisement qu'Anylu s'était tant appliquée à parfaire. Il n'a pas envie de rester une minutes de plus dans la peau d'une femme, hors de question.
- (elfique) Donne-moi quelques instants...

Après un moment, Sidhe est enfin revenu à son apparence normale et semble beaucoup plus à l'aise d'ailleurs. Il jette un regard au moine qui les accompagne, espérant qu'il ne lui prendra pas l'envie de passer un quelconque commentaire et qu'il saura tenir sa langue également. Avant de dire à Elrael qu'il est prêt, il fait quelques pas vers l'elfe noir, s'agenouille devant lui et baisse la tête, son regard rivé sur le sol.
- (elfique) Je tiens à me faire pardonner pour tout ce qui s'est passé dans cette ville... punis-moi du manque de respect que j'ai eu à ton égard...


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De : Lenzu
Envoyé : 2004-11-18 12:27
Toujours le nez en l'air, donnant l'impression de flâner, Lenzù suit les deux elfes. Il fait mine de ne pas entendre ce qui se raconte dans la guérite des gardes à l'entrée de la ville, mais note toutes les informations possiblement exploitables pour la suite. Ce que lui réserve la suite, il n'en a aucune idée, mais parfois la hasard aide à sauver sa peau alors...

Le moine presse également le pas dans l'obscurité pour ne pas perdre les deux elfes des yeux. Comment ces oreilles pointues faisaient pour pouvoir voir dans le noir, il l'ignore, mais en cet instant, il aimerait bien bénéficier des mêmes dons de la nature. Enfin c'est ce qu'il se dit jusqu'au moment où Sidhe choisi de reprendre son allure normale. Lenzù n'en croit pas ses yeux...

L'espace d'un moment, il pense que la fille est en train de se déshabiller derrière un buisson et il sent son coeur bondir dans sa poitrine. Il avait beaucoup entendu des filles de joies que certains frères allaient voir et n'avait jamais eu assez d'argent pour pouvoir profiter du spectacle... peut être que la providence allait lui permettre de dormir moins idiot aujourd'hui ?

Curieux, intrigué, voyeur, Lenzù s'approche lentement, ouvrant en grand ses yeux et c'est à cet instant que Sidhe sort métamorphosé.
Qu'est ce que c'était que cette embrouille ? Elle était vraiment malade cette fille pour vouloir se faire passer pour un homme ! Jamais une femme ne sera assez intelligente pour réussir à faire illusion !

Le jeune homme sent une étrange colère monter de ses entrailles. Il va la remettre à sa place cette pimbêche qui ose se comparer à un homme ! Oh oui ! Il va lui faire comprendre qu'elle n'est pas faite pour...
Mais qu'est-ce qu'elle fabrique encore ?

Voyant Sidhe se mettre à genoux devant Elrael, Lenzù a une sorte de sourire goguenard qui se dessine sur son visage. Enfin, elle semble retrouver un peu de bon sens, ce qui est bien connu pour être rare chez elle, et demande à être punie.
- (commun) Pas trop tôt, marmonne alors Lenzù.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-11-18 13:18
Elrael patiente difficilement pendant que Sidhe file se changer. Ce qu'il a entendu aux portes de la ville ne le rassure guère. Il ne souhaite pas inquiéter Sidhe outre mesure et pourtant...
L'elfe noir marque sa surprise voyant l'archer se proterner devant lui et demander une punition. Il marque un pas de recul, hésitant, ne sachant comment réagir à cette situation et tournant la tête vers le moine, ne comprennant pas ce qu'il raconte.

Le guerrier elfe s'accroupi au niveau de Sidhe et pose sa main sur son épaule, l'invitant à se relever :
- (Elfique) Mon ami... relève toi. Rien de ce que tu as fait ne mérite mon courroux... Au contraire, je t'admire pour le sang froid dont tu as fait preuve, je n'aurais pas pu faire mieux. L'humiliation n'a jamais tué personne... Allez, redresse toi, le temps presse. Nous devons regagner les Trois Chutes rapidement et rassembler toutes les forces guerrières... j'ai bien peur que ces femmes ne préparent une nouvelle attaque du village...

La seconde main d'Elrael vient gagner l'autre épaule de Sidhe et la serrer chaleureusement et amicalement. Son regard est loin d'être porteur de colère et de rancoeur, au contraire c'est une grande amitié qu'il porte.
Le guerrier drow se retourne alors vers Lenzù et lui annonce :
- (Elfique) Si vous voulez vous joindre à nous ce sera pour combattre, ces mêmes femmes qui tiennent la ville d'Athuld... Sinon, la forêt est à vous !

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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-11-22 00:24
Sidhe ne comprend pas la brève remarque faite par Lenzû, fort heureusement ses connaissances du commun parlé sur ces terres sont trop maigres pour saisir quoi que ce soit. Il entend le moine marmonner par contre et fronce les sourcils, sa nature curieuse le faisant se questionner sur ce qu'il a bien pu dire.

La réaction de surprise d'Elrael fait relever craintivement les yeux de Sidhe, c'est à son tour de ne pas comprendre la manière d'agir de l'elfe noir face à ce qu'il juge comme sa légitime demande d'un châtiement pour ses actes. La main qu'il pose sur son épaule le fait sursauter et son regard doré comme de l'ambre s'accroche à celui violine d'Elrael, emplis d'un tout nouveau et encore plus grand respect à son égard. Cette manière de le traiter en égal, lui faisait cruellement penser à Astrid. Le désir de revoir le sorcier de guerre ravivé, le jeune elfe des glaces hoche la tête sans hésiter.
- (elfique) Si tu veux, je peux courir tout le chemin jusqu'au village et leur porter le message de cette attaque, je suis habitué de faire de longues distances sans m'arrêter...

Ensuite Sidhe tourne la tête vers l'humain qui ls accopagne, question de savoir sa réponse face à l'offre d'Elrael. Il aimerait bien savoir si cet homme aurait d'autres informations à leur fournir sur Astrid mais il n'ose pas questionner, trop timide pour parler.


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De : Lenzu
Envoyé : 2004-12-01 12:58
Le moinillon fronce les sourcils. Des cinglés. Il ne voyait aucune autre explication pour ces oreilles pointues. Son maître Chimatre lui avait déjà parlé des étrangetés des elfes, mais il n'y avait jamais vraiment cru. Cette nuit était la plus déstabilisante qu'il avait jamais vécue, si on pouvait excepter ces jours de torture et de souffrance phsychique passés dans cette ville gourvernée abominablement par des ... femmes.

Lenzù secoue la tête de droite à gauche en soupirant. Désespérant, leur cas était vraiment désespérant. Il se demande un instant s'il n'est pas sans risque pour sa santé mentale de rester en leur compagnie. Qui sait si leur comportement désopilant n'est pas contagieux ? Le jeune homme hésite à les suivre à présent... Mais lorsqu'Elrael lui parle de combat, une toute nouvelle lueur nait dans ses yeux.

Moine de combat. Voilà ce qu'il est, un moine de combat, un moine d'élite de la garde personnelle du Grand Maître. Jamais il ne reculerait devant l'opportunité de démontrer ses capacités et de répandre les notions de justesse et de sagesse. Et ces deux elfes semblent en avoir besoin. Il est temps de leur apprendre à se rééquilibrer.

Lenzù hoche silencieusement la tête tout en gardant ses des mains rangées dans les larges manches de sa robe de bure. Il les suivra.
Lorsque Sidhe propose de partir devant au pas de course pour se faire messager, Lenzù fronce une nouvelle fois les sourcils. Il est hors de question qu'il laisse une femme accomplir cette tâche seule !
Il fait un pas et déclare :
- (elfique) Je vous accompagnerais... pour vous protéger, faible comme vous êtes.

Sans écouter, ni faire attention à la réaction de Sidhe, Lenzù fait quelques mouvements d'assouplissement, laissant découvrir une coupe bien particulière dans le lourd tissu, une coupe étudiée pour les déplacements amples et rapides. Son pied droit glisse loin sur le coté, découvrant un pied uniquement chaussé d'une sandale faite d'une semelle de bois et d'une lanière de cuir. En position de fente, Lenzù joint ensuite les deux mains devant lui tout en fermant les yeux et en poussant un son grave.

Il ouvre alors les yeux, se tourne dans la direction qu'ils avaient commencé à prendre et part au pas de course, se déplaçant avec une aisance impressionnante pour un humain.

(note : Les moines ont des capacités de déplacement qui leur sont propres. Lenzù est encore loin d'avoir un grand niveau, mais sa souplesse et son endurance sont tout de même présentes)

De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-12-02 13:59
Sidhe ne peut retenir un petit soupir d'agacement au signe de tête approbateur de la part de l'humain... ça veut dire qu'il vont avoir cet.... étranger au caractère tout aussi étranger avec eux. Déjà qu'il trouvait les manières de Cassiopée déconcertantes... l'archer a l'impression que la jeune elfe blanche va lui manquer en comparaison à cet individu.

La remarque de Lenzû passe inaperçu, Sidhe est habitué à ce genre de tirades et n'en fait plus vraiment de cas depuis le temps. Il savait ses capacités bien insignifiantes comparées à celles d'un guerrier... même si le moine n'avait vraiment pas l'air d'un guerrier lui-même. Il le laisse faire ses étirements tout en consultant Elrael du regard. C'est à vrai dire davantage l'avis de l'elfe noir qui lui importe que celui d'un humain dont il ne connaît rien et qui se montre sous un jour méprisable jusqu'à maintenant.

Il ne peut s'empêcher de froncer les sourcils en apercevant l'étrange chose qui chausse le pied du moine... comment va-t-il réussir à courir avec...ça? Et c'est quoi ce genre de simagrées qu'il fait? De la magie? Sidhe est tout de même impressionné de l'aisance avec laquelle il détale mais ne le suit pas, il questionne Elrael du regard, avec un léger sourire.
- Il part dans la bonne direction au moins? Tu es d'accord pour courir un peu? Si ton village est en péril, il faut arriver au plus vite là-bas...

(et si Elrael est d'accord, Sidhe prend son radio, mets de cd des Deux Tours et fait jouer la toune durant la loooongue course à travers le Rohan.... )



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Envoyé : 2004-12-07 12:14
L'animateur ou l'animateur adjoint a supprimé ce message.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-12-07 12:16

Elrael lève les yeux vers le ciel devant le numéro effectué par le moine. Il hausse les épaules à la question de Sidhe et lui déclare :
- (elfique) Le pire c'est qu'il part bien dans la bonne direction... J'espère que nous n'avons pas fait de bétise en le prenant avec nous... Allons-y ! Il serait capable de se perdre...

Le drow empoigne son sac et le charge sur son dos, se lançant à la poursuite du moine. (musique des Deux Tours ON)
Les trois aventuriers courent ainsi dans la nuit de longues heures, Lenzù buttant parfois contre une racine, handicapé par sa vision de nuit qui n'est pas la même que celle des elfes. Ils dépassent en faisant un léger détour la zone du village incendié la veille.

Le lever du soleil les cueille tous les trois essouflés et arrassés par plusieurs heures de courses. C'est Elrael qui faiblit le premier et qui, essoufflé propose de faire une halte pour se désaltérer avant de reprendre la route. Il fouille dans son sac et en sort une gourde qu'il tend à Sidhe tout en regardant les arbres autour d'eux.
- (elfique) Si nous continuons à ce rythme là, je pense que nous arriverons au milieu de la nuit... cependant... je ne serais pas contre une halte de temps à autre pour se ravitailler, je l'avoue...

De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-12-07 20:50
Elrael ne semble pas plus enthousiaste que Sidhe à la perspective d'avoir cet humain avec eux. Il semble arrogant, irrespectueux et sans doute trop prompt à réagir... finalement est-ce une bonne chose de lui avoir offert de les accompagner jusqu'au paisible village des elfes noirs?

Aussi bien ne pas y penser pour le moment, se dit Sidhe en même temps qu'il emboîte le pas à l'elfe. Il part d'abord plus lentement, le temps de réchauffer ses muscles puis finit par ratrapper Elrael et calquer sa foulée à la sienne, trouvant son rythme de course acceptable à maintenir pendant une longue durée. De plus, il ne voudrait pas risquer de s'éloigner de ce précieux guide... et qui sait quel genre d'animaux pouvaient bien encore surgir... après des orques, des insectes suceurs de sang, on pouvait s'attendre à bien des choses.

Même si Elrael est le premier à demander un répit, Sidhe n'est pas mécontent de s'arrêter un peu. L'air est plus lourd, plus riche que dans son monde, donc plus difficile à respirer pour lui et cette chaleur n'aide pas non plus! L'archer n'arrête pas immédiatement de courir, il passe encore quelques bonnes minutes à marcher pour ralentir plus facilement les battements de son coeur puis accepte la gourde tendue par Elrael pour se désaltérer à son tour. Redonnant la gourde à l'elfe noir, Sidhe lève la tête vers le ciel étoilé pour essayer d'évaluer quelle heure il pourrait être.

- (elfique) J'espère que ça donnera assez de temps aux tiens pour préparer leurs défenses... ou mettre les plus faibles à l'abri.

Sidhe tourne le dos aux deux autres et s'éloigne un peu, troublé par la pensée que cette attaque imminente allait encore repousser ses chances de retrouver Astrid. Et si le mage qui pouvait les aider se faisait tuer durant cette offensive? Le jeune elfe des glaces secoue la tête pour lui-même, non, il devait rester confiant de revoir bientôt son compagnon. Si le hasard avait fait en sorte de l'envoyer dans le même monde où le sorcier avait échoué, il ferait sûrement en sorte qu'ils se retrouvent très bientôt également.

- (elfique) Je suis prêt à repartir quand tu le voudras Elrael.


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De : Lenzu
Envoyé : 2004-12-12 12:58
Avec le lever du soleil qui s'approche et la lumière naissante du jour, le jeune moine, comment à mieux y voir et parvient à bien mieux éviter les racines et les branches basses. Lorsque Elrael demande la halte, il se retourne visiblement étonné, puis fait demi tour pour venir rejoindre les deux elfes. Lui aurait pu continuer à courir de la sorte encore un bon moment. Cela n'était rien comparé aux entrainements hardus et longs du monastère... la seule difficulté relevait du manque de lumière, mais maintenant cela allait aller de mieux en mieux pour lui.

Il cesse son pas de course et fait lui aussi quelques pas en marchant pour reprendre son souffle et réguler son rythme cardiaque. Il ne prend pas d'eau, ni de nourriture et se met à assis sur la mousse en croisant les jambes repliées devant lui. Puis, il ferme les yeux et pose ses mains sur ses genoux.

Ainsi, replié sur lui même, il fait abstraction de son corps, de ses muscles qui se plaignent et des douleurs qui peuvent le tanailler. La faim et la soif ne sont que des appels qui restent non écoutés. On lui a enseigné de ne pas remplir son estomac juste avant de faire un effort prolongé, et visiblement, ils vont devoir se remettre à courir, donc le jeûn est ce qui s'impose. Lenzù reste ainsi concentré durant tout le long de la pause, ne faisant aucun bruit, et donnant même l'impression de s'être endormi. Dès que le signal de reprendre la route est donné, il ouvre les yeux et se remet debout, refait quelques étirements et reprend la route au pas de course.

Pas un mot superflu, pas de gestes non nécessaires... courir et leur but à atteindre sont les seules choses qui occupent son esprit à présent. Il ne s'arrêtera qu'en cas de nouvelle pause, ou à l'arrivée...


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-12-13 22:31
Le moment de répit passé, les trois repartent au pas de course. Sidhe a observé l'humain faire encore ses simagrées étranges et refuser de boire un peu. Quel étrange personnage, qui semblait vivre dans sa propre bulle, avec ses propres manies incompréhensibles... Si de tels hurluberlus éaient acceptés dans ce monde, l'archer n'aurait pas l'air si étrange que cela finalement, avec ses manières du monde de glaces.

Tout le monde semblait si individualiste ici. Des villes qui faisaient la guerre à des villages, des personnes qui extorquaient des pièces de métal contre des informations au lieu de simplement rendre service, des gens qui insistaient pour aller sauver Astrid et qui abandonnaient en chemin, davantage préoccupés par eux-même que par les autres. À date, si ce n'était pas de Viconia et Elrael, le jeune elfe aurait été grandement déçu, pour ne pas dire déprimé de ce monde.

Sidhe reprend sa vitesse de course après avoir ralenti légèrement, trop perdu qu'il était dans ses pensées un peu noires. Dans les landes blanches, la foulée semblait si légère, si facile. Ici, la chaleur définitivement plus élevée était incommodante, la surface sur laquelle ils courraient différente de celle à laquelle il était habitué. Bref, même s'il soutenait le rythme d'Elrael, Sidhe aurait de la difficulté à maintenir le même rythme auquel il était habitué par le passé. Ce n'était pas une mauvaise chose d'en faire l'expérience alors qu'aucun monstre sanguinaire n'était à leurs trousses, il le saurait pour l'éventualité d'une telle situation.

De plus, Sidhe était curieux de voir les moyens de défense des elfes noirs des Trois Chutes. Comment les êtres d'ici combattaient-ils? L'arc semblait plus intéressant à manier, sans les carapaces et épaisses peaux des monstres, du moins ceux qu'il avait vus. Peut-être lui permettrait-on d'aider à la défense du village?

Ce n'était pas le moment de penser à cela, mettre un pied devant l'autre sans se casser la figure était plus important. Le soleil se lève et Sidhe rabats prestement le capuchon de sa cape sur sa tête, pour éviter d'être trop incommodé par les rayons du soleil. Heureusement la clarté n'est pas encore trop forte, sinon il aurait de la difficulté à ne pas imiter l'humain quelques heures plus tôt et se prendre les pieds dans les moindres racines.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-12-16 15:25
Elrael semble avoir besoin de temps pour récupérer. Il en profite pour vérifier les lanières de cuir maintenant son armure, car bien qu'elle soit de manufacture des Trois Chutes, cette dernière représente malgré tout un poids non négligeable et se doit de bien porter sur ses épaules. Une petite demi heure plus tard, le guerrier drow donne le signal pour reprendre la route. Le soleil est bien levé à présent et la rosée matinale commence à s'évaporer lentement. Les trois aventuriers repartent alors au pas de course en direction du village d'Elrael.

Après une petite heure de course, des cris leur parviennent aux oreilles. Ce sont les cris d'une femme affolée qui semble vraissemblablement se diriger dans leur direction. Elrael marque l'arrêt, ralentissant son pas pour aller se placer dans un buisson et voir quelle est l'origine de tout ce raffût, invitant Sidhe et le moine à le rejoindre. Des malfrats auraient-ils encore attaqué une caravane de marchands ? Ou bien pillé un village de bucherons ou de paysans ?

Là, tapis dans les buissons, le drow reprend lentement son souffle, sa main placée sur la garde de son cimetère, prête à lui faire voir la lumière du jour en cas de besoin. Les cris se rapprochent de plus en plus et à ceux ci se mêlent les pleurs d'un enfant. Rapidement, parmi les buissons qui remuent en tous sens, une silhouette se dessine, une silhouette plutôt gracile, portant un fardeau dans les bras et courant un peu à l'aveuglette. Elle a la peau aussi sombre qu'Elrael et ses longs cheveux argentés virvolent au vent, se prenant parfois dans les branches basses. Elle court pour échapper à un ou des assaillants encore non visibles, mais dès l'instant où Elrael l'aperçoit son visage change pour se charger d'une stupeur non masquée suivie d'une colère et d'une hargne impressionnante. Derrière elle, des glapissements et des grognements d'une orginine incontestablement gobloïnoïde se font à présent entendre.

Le guerrier Drow bondit hors de buissons en sortant sa lame et en faisant signe à l'elfe sombre de venir dans sa direction. C'est alors qu'une nuée de projectiles destinés à la fuyarde file droit surgissant d'entre les feuillages. Beaucoup se figent dans les troncs des arbres ou dans le sol, d'autres se perdent dans les buissons et les fougères, certains viennent même s'échouer aux pieds de Sidhe et de Lenzù dévoilant une manufacture qui malgré son aspect grossier, est trés redoutable. L'un des carreaux perdus, atteint Elrael en plein dans le flan, écartant les anneaux de son armure et venant l'épingler dans la chair de sa taille.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2004-12-18 17:19
Les cris font dresser la têt à l'archer qui sonde du regard les alentours, sa main décrochant son arc de son épaule par habitude et l'autre se tenant prête à aller jusqu'à son carquois de flèches. En deux bonds, il va rejoindre Elrael sous la couverture que leur offre les buissons et reprend son observation attentive des lieux.

Sidhe est un peu surpris de voir que c'est une femme en fuite qui est la cause de tout ce chahut et qu'elle semble se sauver aussi vite qu'elle le peut. Un regard de côté à Elrael lui montre les émotions diverses que suscite cette vision chez lui... et Sidhe se dit que cette elfe noire ne doit pas lui être inconnue.

La volée de projectiles laisse l'elfe des glaces étonné. C'est bien la première fois qu'il est pris sous les projectiles au lieu d'en être l'instigateur. Les divers grognements lui rappellent vaguement les bruits qu'avaient faits les orques qui avaient attaqués leur groupe alors qu'ils se rendaient à Athuld; cette fois il n'hésitera pas à tuer l'ennemi...

Elrael qui s'était redressé pour faire signe à la femme de les rejoindre est touché par un des missiles. D'un coup d'oeil, Sidhe se dit que vu l'emplacement de la blessure, les domamges doivent être mineurs et ne requièrent pas de soins immédiats. Elrael est un guerrier accompli, d'après ce qu'il a peu observer du moins, il devrait être capable de poursuivre le combat sans trop de difficultés. Tout en essayant de localiser l'endroit d'où pouvait provenir les projectiles, et de compter à peu près le nombre de missiles, donc le nombre d'ennemis, Sidhe encoche une de ses flèches de cristal et, s'il en a l'occasion, lancera ses trois flèches aux ennemis.


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De : Lenzu
Envoyé : 2004-12-29 09:24
Lenzù a bien couru durant cette matinée, jugeant la route et le chemin bien moins ardus que durant la nuit où il n’y voyait pas à trois pas devant lui. Après la halte, il a repris la course au rythme des deux elfes, ne disant pas un seul mot. Le souffle et le silence aidaient à la maîtrise du corps et de la douleur…

Les cris féminins le stoppent net et c’est en levant les yeux au ciel, semblant implorer une divinité dans laquelle il ne croit pas que le jeune humain rejoint ses deux compagnons de route dans les buissons.

Pourquoi fallait-il toujours que les femmes, ces faibles créatures, amènent avec elles leur lot d’ennuis et de problèmes à s’en arracher les cheveux ? Alors que l’elfe émerge des buissons en courant, Lenzù passe une main sur le sommet de son crâne rasé, comprenant soudain pourquoi Maître Chimatre leur a toujours demandé de maintenir leur tonsure propre et lisse…

La rafale de projectiles, sort le moine de ses pensées… cet imbécile de guerrier drow va se faire trouer une vulgaire passoire ! Le moine se redresse alors soudain ; partant au pas de course, virant sur la droite dans l’espoir de contourner et de prendre à revers ou à défaut de flan les assaillants…

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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-12-29 09:25
L’elfe noire qui fuit emportant un paquet dans ses bras, court en direction d’Elrael dès qu’elle l’aperçoit en lui criant :
- Elrael ! Ce sont des gobelins ! Une dizaine au moins !
En comptant rapidement le nombre de projectiles, Sidhe estime qu’ils sont au moins huit à être posséder des armes de jet.

A cet instant émergent des buissons, à quelques pas derrière elle cinq créatures humanoïdes à la peau jaunâtre, à la mâchoire et au nez proéminents, la bave au coin des lèvres. Certains brandissent des lames de métal de piètre qualité, alors que deux d’entre eux pointent dans la direction d’Elrael une arbalète à double étage. Les assaillants ne sont pas très grands, ni gros et mesurent en moyenne quatre pieds, guère plus et portent des protections faites principalement de cuir.

Les deux portant les armes de jet marquent un arrêt pour ajuster leur tir et sont frappés à peu d’intervalle, chacun par un projectile de cristal. L’un en pleine poitrine qui lâche son arme, comme foudroyé sur place et l’autre en pleine cuisse déclenchant chez lui le début d’une importante hémorragie.

La dernière flèche ne touche que le bois d’un tronc d’arbre situé derrière la cible de Sidhe. Elrael se charge de placer la femme derrière lui pour se mettre sur le chemin des gobelins qui arrivent sur lui lame tirée au clair. Son cimeterre est brandit comme une barrière qu’il souhaite infranchissable. Il est près à en découdre au péril de sa vie.

En contournant un peu les buissons, Lenzù découvre à quelques pieds de là dix autres gobelins, dont quatre ne vont plus tarder à être visibles pour Elrael et Sidhe, mais surtout six en train de recharger leurs armes de jet.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2005-01-04 21:49
Sidhe tire, concentré sur ses cibles, se forçant à rester concentré malgré le mouvement de l'humain qui file à la course. Les créatures qui se révèlent à ses yeux sont grotesques, une caricature des orques de l'autre jour on dirait, quoique plus petit. Cette fois, interdit d'hésiter; Elrael semblait prêt à s'investir de toutes ses forces dans cette bataille, ce n'était pas le temps de lui faire faux bond... et c'était pour protéger une femme, Sidhe ne pouvait pas se défiler.

L'archer change sa position, fait deux pas de côté, pour avoir un plus grand angle de tir tout en gardant sa couverture partielle, pour couvrir les buissons d'où émergent les créatures ainsi que le flanc d'Elrael advenant le cas que le guerrier serait en mauvaise posture, chose qui risque d'arriver puisqu'il est déjà blessé.

Éliminer les tireurs en premier semble le plus logique. Les projectiles semblent avoir réellement un impact important durant les affrontements dans ce monde... car si les flèches de cristal de Sidhe peuvent abattre ces êtres d'un seul coup comme il vient de le faire, l'inverse est sans doute possible avec les armes de l'ennemi. Visant soigneusement, l'elfe des glaces essaie d'atteindre les autres tireurs embusqués, essayant de les blesser pour les empêcher de lâcher leurs projectiles sur l'elfe noir.


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De : Lenzu
Envoyé : 2005-01-10 14:41
Le moine marque un temps d’arrêt tapis dans les buissons au moment où il découvre le nombre d’assaillants se préparant à lancer de nouveaux projectiles probablement meurtriers cette fois ci. Pas le temps de se poser trop de questions où ces créatures maléfiques prendront le dessus sur leur petit groupe déjà affaibli par la présence de deux femmes.

Bien que le maître Chimatre lui ait dit que les gobelins n’étaient que de piètres adversaires, il vaut mieux être méfiants et ne pas leur laisser le temps de réagir.

Lenzù bondit en dehors des buissons, plaçant ses mains devant lui, prêt à tenter de dévier les éventuels projectiles et file droit sur le premier des gobelins tireur avec la ferme intention de l’assommer et de le coller au tapis. Il pousse alors un cri de guerre, le cri sensé rassembler toute l’énergie nécessaire à ce combat. Le moine guerrier sait pertinemment qu’au corps à corps, un tireur ne vaut plus grand-chose…


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2005-01-10 14:47
Couvert par les flèches de Sidhe, Elrael s’acharne sur les premiers gobelins qui arrivent à son contact. L’elfe noir semble se déchaîner particulièrement contre ces créatures qui ont martyrisé la femme de son clan.

Le premier gobelin qui le rencontre finit en plusieurs morceaux éparpillés sur le sol, le second ne tarde pas à le suivre et ceux que l’archer vise n’opposent pas plus de résistance que les premiers gisant déjà face dans les feuilles. Leurs adversaires visibles sont vite mis hors d’état de nuire.

Hors de la vue d’Elrael et de Sidhe, un étrange cri provient de derrière les buissons, au moment où le moine passe à l’attaque plongeant au cœur des arbalétriers gobloïnoïdes. Le premier se trouve rapidement mis KO, assommé par l’attaque fulgurante de Lenzù. Les autres, surpris dans leur rechargement, laissent tomber leurs armes pour se saisir chacun d’une sorte de dague à la lame émoussée.
Lames certes rouillées, mais lames qui restent tout de même dangereuses. La première ne parvient pas à toucher le moine, la seconde non plus, mais la troisième accroche le lourd tissu de la toge de Lenzù et y pratique un large accroc, tout en éraflant la peau située juste en dessous, au niveau de son avant bras gauche. L’agilité du moine agace les gobelins qui émettent des glapissements de rage et de colère.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2005-01-10 15:41
Sidhe reste déconcerté de la facilité avec laquelle Elrael et lui-même disposent de leurs assaillants. Tout semblait tellement plus facile et aisé dans ce monde, il n'aurait jamais pu rêver de terrasser un opposant d'une seule flèche dans son monde, ici, ça semblait être possible. Il allait devoir passer de sérieuses heures à questionner Elrael, ou une autre personne possédant la connaisance des créaturer peuplant cet endroit afin de mieux connaître leurs forces et faiblesses... et à pratiquer également pour améliorer sa précision de tirs... l'épisode du village et de l'arbre où il devait mettre le feu avait relevé cette lacune...

Mais pour l'instant, il devait rester concentré sur le présent et la bataille se déroulant. Leurs cinq ennemis sont rapidement hors d'état de nuire, mais il semble que l'humain soit en mauvaise posture, à se fier au cri qui est venu juqu'à eux... bien que ce cri ne semblait pas être celui de quelqu'un en détresse. À quoi peut-il bien penser, cet étrange humain, de se jeter au-devant un ennemi en supériorité numérique sans armes?

Bien qu'il ne doute pas que le moine ait besoin d'aide, Sidhe vérifie d'abord si la femme est en sécurité et si elle n'a pas de blessures nécessitant des soins imédiats. Son regard doré étudie rapidement l'inconnue, à la recherche d'une tache de sang bleu, puis Sidhe se traite d'idiot et refait un rapide examen visuel; les créatures d'ici semblent avoir le sang de couleur rouge, non bleu.

Ne voyant à prime abord rien de grave, Sidhe délaisse sa couverture pour approcher du coeur du combat. (je crois que ce déplacement complète mon action pour le round... sinon et bien il tirera des flèches sur ce qui s'appelle gobelin à portée )

De : Lenzu
Envoyé : 2005-01-14 14:06
Ces créatures sont plus qu’hostiles et plus efficaces qu’il ne l’aurait tout d’abord cru. Les paroles de son maître lui reviennent en tête, juste au moment où la lame lui érafle la peau :
« Ne sous estime, jamais tes adversaire, moins forts ils sont, plus nombreux ils sont… »

Bien que ces gobelins ne soient physiquement pas aussi résistant que lui, ils sont tout de même plus nombreux, la prudence est donc de mise et les éloigner un peu ne serait pas un mal. Lenzù effectue une pirouette dont seuls les moines de son monastère en ont le secret et en deux pas faisant tournoyer les pans de sa soutane autour de lui, il se sort de la mêlée, franchissant les gobelins pour les contourner.

Ainsi, il se retrouve face à face avec un seul de ses adversaires, lui laissant le temps et l’occasion de le mettre hors d’état de nuire avant que les autres ne reviennent au contact. Campant bien sur ses deux pieds, il place ses mains devant lui, un bras replié et l’autre tendu et tente d’asséner dans un mouvement de va et vient deux coups en pleine mâchoire du gobelin qu’il a en face de lui tout en lançant un « Tseu ! »

(Je poursuis, car le pauvre gobelin se retrouve au sol avec la mâchoire cassée, crachant du sang partout, la MD a dit. )

A présent ce sont les autres qui arrivent à son contact et la prise du scarabée est celle qui s’impose d’elle-même. Les deux ennemis arrivent de front, cette configuration est optimale. Au moment opportun, Lenzù se cambre en arrière, levant les deux mains pour aller leur faire chercher le contact de la terre ferme un peu plus bas et relève un à un ses deux pieds, souhaitant frapper ses deux adversaires au passage et les mettre hors d’état de nuire grâce à la vitesse prise par ses deux pieds dans le mouvement..

Sa pirouette terminée, le moine reprend sa fente de combat pour étudier la situation selon le résultat de son action précédente et agir en conséquence.

De : Maître du jeu
Envoyé : 2005-01-20 09:05
La femme elfe noire tente de rassurer Sidhe d’un signe de tête pour lui indiquer que tout va bien. Bien cachée dans les buissons à l’abri d’un tronc d’arbre, elle berce lentement le paquet qu’elle tient dans les bras.

Les adversaires visibles étant décimés, Elrael emboîte le pas de l’archer pour bondir dans les buissons et aller porter secours au moine qui pousse d’étranges cris. Il reste saisi et impressionné par l’agilité dont fait preuve cet humain au contact de ses adversaires.

La dernière galipette faite par le moine ne touche cependant aucun des gobelins (ça ne touche pas à tous les coups) et c’est à leur tour de porter leurs coups qui ne rencontrent que le tissu de la toge de Lenzù.

Après un bref coup d’œil sur Sidhe, Elrael s’engage lame au clair pour porter assistance au jeune homme car bien qu’il ne reste que trois gobelins encore en vie, cela peut être suffisant pour faire des dégâts parmi leur groupe.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2005-01-21 23:08
L'elfe des glaces fronce les sourcils en voyant la femme bercer ce qui semble être un paquet de linges entre ses bras. Est-elle atteinte de folie, comme certains de compatriotes Vilauryns lorsqu'ils échappent trop longtemps à la rêverie et qu'ils en viennent à ne plus distinguer le réel de l'irréel? Non, les gestes et mouvements qu'il lui a vu faire tout à l'heure n'avaient rien à voir avec ceux d'une personne à la mentalité instable, c'était ceux d'une personne tout à fait saine d'esprit qui craignait pour sa vie.

Alors qu'il arrive à vue de l'humain étrange, la surprise de le voir aux prises avec seulement trois adversaires, alors que les autres sont avachés sur le sol, hors d'état de nuire laisse Sidhe sans voix. Il a fait cela uniquement avec ses pieds et ses mains? C'était insensé! Il devait sûrement avoir recourt à la magie, c'était la seule explication possible... mais d'imaginer cet humain arrogant sur le même pied d'égalité que le sévère et humble Astrid était trop demander pour l'elfe des glaces qui conclut que dans ce monde étrange, il devait y avoir plus de possibilités que dans le leur.

Avec Elrael qui s'approche au corps-à-corps et l'humain déjà en place, Sidhe n'ose pas décocher de flèches. Il n'a pas envie d'en planter une dans la jambe, ou pire, dans le dos de quelqu'un... et qui dit qu'il n'y aurait pas d'autres de ces monstres cachés ailleurs? Après tout, quand les elfes des glaces attaquaient les prédateurs plus gros et plus forts qu'eux dans leur monde, ils étaient souvent dissimulés en plusieurs petits groupes qui se coordonnaient...

Au lieu de tirer ses flèches, Sidhe recule donc en direction de la femme elfe noire laissée seule, tout en ouvrant l'oeil à la recherche de tout autre danger pouvant émerger des buissons. Ils ne seraient pas très avancés que celle qu'ils essaient de sauver de ces agresseurs soit attaquée par d'autres.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2005-02-08 09:56
Le femme elfe noire est toujours tapie dans les buissons à bercer son paquet de chiffons et à lui chantonner quelques paroles que Sidhe ne comprend pas. Elle lève un regard violine chargé de reconnaissance vers l'archer et l'assorti d'un pâle sourire de remerciements tout en se redressant pour se mettre à sa hauteur et faire quelques pas pour se rapprocher de Sidhe.

Arrivé à sa hauteur, l'elfe noire plie un genou dans une révérance des plus respectueuses et le remercie sans quitter son regard des yeux :
- (elfique) Merci messire d'avoir sauvé notre vie. Je vous en serez reconnaissante à vie à vous, Elrael ainsi qu'à cet humain. C'est la Vierge Noire qui par sa grande clémence vous a envoyés pour mettre fin à notre calvaire... Merci. Je me nomme Palim et je suis la soeur d'Elrael des Trois Chutes.

Une petite main émerge alors des linges poussiéreux et sales et vient saisir une mèche des longs cheveux blancs de la drow. Un gazouillement ne tarde pas non plus à monter de l'amas d'étoffe et la bouille d'une enfant agée de quelques années à peine apparait. Une bouille toute ronde et bien que sale, possédant une expression des plus attendrissantes.

Pendant ce temps, Elrael et Lenzù ne tardent pas trop à venir à bout de leurs assaillants et ceux-ci en pleine débâcle prennent la fuite. S’attaquer à une femme seule et à un enfant est autre chose que d’affronter trois hommes en état de combattre et les quelques gobelins encore vivants ne redemandent pas leurs restes.

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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2005-02-08 13:16
Le jeune elfe des glaces est médusé par le regard chargé de reconnaissance que lève cette femme à la peau noire vers lui, ainsi que par le sourire libre de toute méchanceté qui éclaire son visage d'une manière spontanée et naturelle. La surprise et le désarroi de Sidhe se font encore plus grands alors que l'elfe noire effectue une révérence emplie de respect et qu'elle témoigne sa gratitude en paroles. Troublé, Sidhe fait un pas incertain vers l'arrière, son regard doré chargé d'incompréhension à l'égard de cette femme qui affirme être la soeur d'Elrael.

Pour rajouter à l'irréel de la situation, une petite main potelée, une main d'enfant se libère de l'amas de tissus que tient Palim et des petits doigts délicats s'entremêlent à une mèche de cheveux blancs. Le visage adorable d'une enfant se dessine peu après, terminant de rendre Sidhe à bout de sa surprise. Les pensées de l'archer qui jusque là s'étaient arrêtées pour ne faire qu'observer l'étrange comportement de cette femme qu'ils venaient de sauver, reprennent enfin leur cours, mais pour indiquer à l'elfe à la peau bleutée qu'il est présentement en faute et de remédier à la situation, ses questions seront pour plus tard.

Sans qu'il ait réellement à penser à ses mouvements, les genoux de Sidhe se plient pour rejoindre le sol, inclinant le reste de son corps afin que sa tête se retrouve plus basse que celle de la femme. Il se hait à chaque fois qu'il doit ainsi courber l'échine devant une femme, ou un homme plus haut placé que lui, peut-être parce que tout le monde à Ardven-Eil est mieux considéré que sa caste... et que les Vilauryns sont reconnus pour leur esprit rebelle à cette forme de servitude? Peu importe, même s'il détestait s'agenouiller, il devait le faire tout de même, heureusement son regard tourné vers le sol cachait bien l'humiliation qu'il ressentait à chaque fois.

- (elfique) Ilharess Palim, c'était notre devoir de préserver votre vie et de vous défendre, vous n'avez pas à nous remercier, surtout pas moi... Aucune déesse ne m'a envoyé ici non plus, je ne suis qu'à la recherche de mon compagnon. On m'a nommé archer Sidhe, de la caste des Vilauryn, sous la gouverne des Caïsors... je suis à votre service Ilharess.

Les présentations d'usage faites, Sidhe attend, immobile, que la femme lui ordonne de se relever, ou n'importe quel ordre auquel il devra obéir même si ça ne lui plairait pas.

(encore une fois pour qui parle elfe noir, Ilharess est un mot drow signifiant: matrone ou un titre de respect utilisé envers les femmes que Sidhe a utilisé avec une prononciation différente du reste de l'elfique générique qu'il utilise)


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2005-03-01 11:19
Un archer à ses pieds ? Voilà qui est une situation à laquelle Palim n’est plus habituée depuis qu’elle a été chassée du temple par Sandryma. Elle ne comprend, ni ne mérite ce salut empli de respect aussi marqué et cela la met mal à l’aise. A en juger l’accent avec lequel s’est exprimé cet elfe, il n’est pas de la région. Par ailleurs, un mot intrigue profondément la drow, un mot à sonorité étrange, lui rappelant vaguement quelque chose sans pour autant réussir à trouver quoi. Elle n’a pas le temps de se rendre compte qu’il ne s’agit pas d’un simple salut et que Sidhe compte rester dans cette posture tant qu’il n’aura pas de contre ordre. Elrael arrive en courant, la main posée sur son flan et interrompt leur discussion.

Laissant Sidhe agenouillé sur le sol, Palim et Elrael s’étreignent, visiblement heureux de se retrouver. Le guerrier laisse a replacé son arme au fourreau et pose ses deux mains sur les joues de sa sœur pour mieux la regarder et la questionner :
- (elfique) Oh Palim ! Comme je suis heureux de te revoir ! Vas-tu bien ? Ces gobelins, ne t’ont pas fait de mal au moins… Dis moi que tu n’es pas blessée !?! Comment t’es-tu retrouvée dans cette situation ? Raconte moi…
- (Elfique) Mon frère… Je vais bien et ta petite nièce également… C’est une longue histoire… Xavier est… mort, assassiné par ces créatures en tentant de défendre nos vies… Je… Je suis contente que tu sois là, toi et tes amis, sans vous… nous y aurions probablement laissé nos vies.

Les deux elfes se donnent une nouvelle accolade et à cet instant, Elrael remarque Sidhe agenouillé. Le guerrier marque son étonnement et lui lance ; tout en le montrant à sa sœur avec un brin d’amusement :
- (Elfique) Et bien Sidhe ? Que cherches- tu donc ainsi par terre ?

Palim, elle trouve la situation moins amusante et après avoir confié sa petite à son frère vient s’accroupir au niveau de Sidhe tout en lui posant une main sur son épaule. Elle lui annonce d’une voix douce :
- (Elfique) Messire, je suis touchée par votre dévotion et l’accepte de bon gré, mais de grâce, relevez vous, cette situation devient gênante pour vous et pour moi qui ne suis pas habituée à tant d’égards…


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2005-03-01 15:19
Même à genoux, Sidhe ne rate pas une seconde de l'échange entre Elrael et la dénommée Palim. Il est étonné, voire même troublé par l'attitude qu'ils ont l'un envers l'autre. Tant de familliarité dans leurs gestes et paroles, cette manière qui leur semble tout à fait naturelle de se tutoyer et même Elrael qui touche cette femme sans répulsion et sans recevoir de réprimande non plus... c'est le monde à l'envers pour l'elfe des glaces qui ne sait plus quoi penser ni sur quoi se fier. Il n'y a donc rien dans ce monde étrange qui ressemble, de près ou de loin à la rassurante routine de son monde?

Les railleries d'Elrael est quelque chose à quoi Sidhe ne s'attendait pas. Lui qui lui avait toujours semblé sage et logique comme Astrid, voilà qu'à la première occasion, parce qu'une femelle est présente, il lui fait se souvenir de sa basse condition en se moquant. Il avait eu tort d'estimer autant cet elfe noir finalement, il n'était pas mieux que les autres dans son monde. Sidhe serre les dents mais ne dit rien ni ne bouge; il se sent tout simplement incapable de se relever et d'agir d'une manière aussi libertine qu'Elrael face à cette femme à la peau noire. C'était différent avec Cassiopée pourtant... sans doute à cause de sa peau si blanche... ou de tous ses gestes libertins.

Par contre, l'elfe des glaces a la même réaction qu'avec la jeune elfe blanche lorsque Palim se baisse à son niveau et pose sa main sur son épaule. Sidhe a malgré lui un léger mouvement de répulsion et concentre tous ses efforts à ne pas bouger et se dérober. Il s'attend inconsciemment qu'à tout instant les doigts se resserrent et s'enfoncent impitoyablement dans les muscles de son épaule, provoquant une douleur instantannée.

Et voilà qu'on lui reproche de se montrer docile et dévoué? Sidhe baisse davantage la tête; il ne comprend pas et on ne lui explique pas vraiment non plus... il se sent incapable de se faire à ce monde, surtout sans Astrid. Depuis sa première rencontre, avec Sandoval et Anylu, il n'aime pas le comportement des gens d'ici, qui semblent se plairent à cacher ce qu'ils pensent, préférer se moquer de ce qu'ils ne connaissent pas et ne penser qu'à eux-mêmes! Dans son monde de glace, on ne cessait d'exiger des membres de sa caste toujours davantage de soumission et de dévouement... alors qu'ici sa docilité le rendait fautif.
- (elfique) Je suis désolé Ilharess d'être un embarras pour vous, je vais faire en sorte que ça ne se reproduise plus. Acceptez mes excuses.

Sidhe s'étonne lui-même du ton glacial qu'il a utilisé, a un bref instant de regret qu'il écarte bien vite. Après tout, il se moque bien de ce que cette femme peut penser. Tout ce qu'il veut, c'est de retrouver Astrid au plus vite, rien de plus, quitte à remuer ciel et terre pour le revoir à nouveau. Tout le reste, les possibles reproches, les railleries et tout le reste ne devaient pas l'affecter dans l'atteinte de son but. Résolu, l'archer se relève comme Palim lui a demandé et il s'éloigne d'elle et Elrael pour ne plus les gêner ni les déranger. Déjà dans sa tête il cherche quoi faire sitôt revenu au village des elfes noirs... prendre connaissance des ressources te des personnes de l'endroit et ensuite consulter ceux qui pourraient peut-être lui fournir quelques indices ou conseils pour ses recherches. Du regard, il cherche quelques repères visuels, pour se rappeller la direction qu'ils suivaient avant cette escarmouche. Il a hâte de rentrer au village pour faire avancer ses recherches.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2005-05-09 05:01
Elrael tout à la joie des retrouvailles avec sa soeur, ne voit pas qu'il a froissé le jeune archer. Il serre sa petite nièce dans ses bras et la couvre de calins et de petits baisers au grand plaisir de l'enfant qui sourit gaiment.
La prêtresse regarde s'éloigner l'elfe des glaces avec comme un goût amer dans la bouche. Elle a senti qu'il se crispait à son contact et qu'il était plus que glacial à son encontre. Faisait-il parti de ces elfes qui ont souffert de la vilainie des elfes sombres d'Erdell ? Peut être avait-il eu à départir avec des membres des adorateurs du culte de la Reine Araignée ? Mais dans ce cas, pourquoi faisait-il route avec son frère ? Elle en saurait plus en le questionnant directement, elle n'a pas pour habitude de tourner autour du pot et préfère parler franchement pour éclaicir les mystères et éviter les malentendus.

De son coté, le moine Lenzù a terminé de fouiller les quelques carcasses de gobelins et revient avec un morceau de parchemin grossièrement préparé. Il se rend tout naturellement vers Elrael qu'il considère comme le chef de leur petit groupe (faut pas pousser, deux femmes, une gamine et deux hommes, le chef ne peut être qu'un homme ) pour lui montrer sa découverte. L'elfe noir confie sa nièce au moine qui en échange lui tend le bout de cuir rapé.
Lenzù se sent bien moins habile avec l'enfant et marmonne pour lui même :
- (commun) C'est un boulot de femme ça, de s'occuper de mioches !

Pendant ce temps, Palim se rapproche de Sidhe. Elle semble hésitante et cherche à ne pas le faire se refermer sur lui même, en avançant avec précautions. Elle s'arrête à une distance qu'elle estime respectable et rive ses yeux sur les feuilles mortes, tout en tordant ses mains en prennant la parole :
- (elfique) Pardonnez moi, messire Sidhe... au risque de vous paraître déplacée, puis-je vous poser une question ? J'ai cru comprendre que vous n'étiez point de la région pr votre accent et par votre titre, cependant je n'ai pu m'empêcher de noter un mot que vous avez utilisé pour vous adresser à moi et...
La prêtresse hésite à nouveau, puis redresse la tête pour chercher le regard de Sidhe. Pas question pour elle de continuer à jouer les intimidées, elle espère seulement ne pas le vexer en continuant de la sorte et en allant droit au but :
- (elfique) Et... je souhaiterais savoir si vous ou vos proches aviez eu à souffrir des exactions de la communauté drow d'Erdell Montagne ?


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2005-05-09 22:16
Abosrbé par son étude du terrain et à la recherche d'éventuels points de repaires pour rentrer aux Trois Chutes, Sidhe n'avait tout d'abord pas vu Palim approcher. Ce n'est que lorsque les légers pas de la prêtresse font craquer quelques feuilles mortes que l'archer se retourne. Pensant tout d'abord avoir affaire à Elrael venu continuer ses railleries ou cet espèce d'humain étrange, l'elfe à la peau bleutée est surpris de se retrouver face à la femme elfe. Son regard surpris est immédiatement ramené vers le sol et il incline la tête avec respect, en faisant soigneusement attention de ne pas s'agenouiller comme il en avait coutume pour ne pas embarasser une fois de plus la femelle.

Sidhe est perplexe malgré lui; le ton de cette Ilharess est empli d'hésitations, peut-être même un peu d'anxiété à en juger par sa manière de serrer ses mains entre elles. Que peut-il bien y avoir d'énervant à venir lui commander quelque chose? L'archer fronce les sourcils... encore des paroles respectueuses? Depuis quand une femme vouvoyait-elle un Vilauryn? Qu'était-ce qu'Erdell Montagne?

Désorienté, il fait un pas de recul et redresse la tête, cherchant dans les yeux de Palim un indice qui pourrait l'aider à comprendre le sens de ses propos. Le regard doré de Sidhe retourne très vite au sol, inquiet d'avoir pu manquer d'égards envers l'autorité de cette femme. Il ne sait pas trop quoi répondre, il ignore à quoi elle peut bien faire allusion, malgré les efforts qu'il fait pour chercher sa mémoire. Rien ici ni à Ardven-Eil ne lui rappellait quoi que ce soit en rapport avec ces noms et termes inconnus, mais là encore, les Vilauryns n'étaient ni réputés pour leur intelligence supérieure ni pour avoir une mémoire aussi phénoménale que leurs confrères à la peau plus foncée. Intimidé ne n'avoir aucune réponse claire à fournir, Sidhe se risque à une réponse, en espérant qu'elle conviendra. Pourquoi était-ce lui qu'elle venait quesitonner au lieu d'Elrael ou l'humain?

- (elfique) Avec tout mon respect Ilharess Palim, j'ignore de quoi vous voulez parler. Je ne connais pas le terme "drow" ni ne connaît de montagne nommée Erdell. Je ne suis dans votre monde que depuis trois ou quatre jours, alors je vous supplie de me pardonner si mon manque de manières peut vous offenser. Comme je vous ai dit, je vais faire en sorte que ça ne se reproduise plus.

Que pouvait-il bien rajouter de plus? Sidhe ignorait comment les gens d'ici s'adressaient l'un à l'autre, et calquer le comportement d'Elrael à l'égard de cette femme nommée Palim était hors de question pour l'elfe des glaces. Osant jeter un regard en direction de l'elfe noir et de Lenzû, dans l'espoir tout à fait impossible que l'un d'entre eux vienne le sortir de ce mauvais pas, il secoue la tête en constatant que le moine tient mal l'enfant entre ses bras, surtout que c'est une fille, il devrait faire plus attention. Retournant ses pensées vers Palim, l'archer attend avec inquiétude une réponse, sans doute des railleries ou des injures de toute manière, de la part de cette femme.

De : Maître du jeu
Envoyé : 2005-08-12 10:14
Palim reste perplexe en compilant les informations contenues dans la réponse de l'archer. Elle cligne plusieurs fois des yeux en dévisageant le jeune elfe des glace, chose qui n'est plutôt pas dans ses habitudes et pourtant... A t-il dit qu'il n'était pas de ce monde ? Serait-il possible que... ?

Une étrange lueur se met soudainement à briller dans le fond du regard de la prêtresse alors qu'elle répond à l'archer :
- Vos manières ne sont nullement offensantes, soyez rassuré sur ce point, la plupart des hommes de ces terres pourraient passer pour les pires goujats possibles à coté de vous... mais... si je puis me permettre cette indiscretion... de quel monde venez vous ? Et surtout... surtout... comment... par quel moyen vous êtes vous retrouvé dans notre forêt ? Seriez-vous l'élu dont parle notre prophétie ? Celui qui ramènera l'équilibre dans ces bois ?

Palim semble attendre la réponse de Sidhe avec une certaine appréhension et continue se tordre les mains nerveusement, jouant avec un morceau de sa toge sale et déchirée. S'il s'avère que Sidhe est le messie dont parle la légende, elle s'est montrée plus que trop entreprennante à son égard et devra réparer cela immédiatement. Elle est déjà paria dans sa communauté, sur décision de la grande prêtresse, alors il n'est pas question d'aggraver encore son cas.

Pendant ce temps là, Elrael est plongé dans l'étude du bout de cuir que lui a rapporté le moine et ce dernier continue de se débattre avec l'enfant dans ses bras qui lui touche le visage avec ses doigts baveux à peine sortis de sa bouche.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2005-08-16 14:48
Sidhe n'y comprenait plus rien à cette femme. Tout d'abord elle le réprimande sur le fait qu'il lui porte respect en lui faisant comprendre de ne pas recommencer, ensuite tente de lui faire croire que ses manières n'ont rien d'offensant. Il faudrait peut-être qu'elle se décide! Un peu ennuyé de cette conversation qui semble tourner en ronds, l'archer retient un soupir alors que cette femme qui n'agit pas comme une femme se le devrait pousse ses questionnements plus loin. Elle parle d'indiscrétion, mais il se demande bien qu'est-ce qu'elle peut bien juger indiscret dans ce qu'elle demande. Il n'y a de toute manière aucune question indiscrète lorsqu'on s'adresse à un Vilauryn...

- Je ne connais pas le nom exact du monde auquel j'appartiens, ce n'est pas très important pour mon peuple. Je ne connais que le nom de notre cité, Ardven-Eil, et de nos avant-postes principaux. Je suis ici parce que... je... je suis à la recherche de la personne la plus importante à mes yeux... qui a été emmené ici par un rituel ou quelque chose du genre si je me souviens bien ce que m'a raconté Elrael. Pour ma part, c'est une femme étrange qui m'a fait traverser un portail et je me suis retrouvé ici. Je ne sais pas de quelle prophétie vous voulez parler.

Tout en prononçant ses raisons d'être ici, Sidhe a senti une grande tristesse l'envahir. Il tenait à Astrid plus qu'à tout le reste du monde, et il se tenait là, à répondre aux question d'une femme à la peau d'ébène alors qu'il devrait être en train de couvrir les dernières lieues le séparant du village des Trois Chutes pour tenter de retrouver le sorcier. L'inaction lui pesait subitement, la crainte de ne pas revoir son compagnon encore plus. Mais à qui pourrait-il confier cette anxiété? Cette impression qu'il ne retrouverait peut-être jamais Astrid? À personne. Il était seul dans un monde qu'il ne comprenait pas, aussi bien en faire son deuil tout de suite. Sans relever la tête, et avec une effronterie qui lui mériterait une solide correction dans son monde, Sidhe s'adresse à Palim d'un ton froid:
- Est-ce que vous avez d'autres questions, Ilharess, ou nous pouvons reprendre la direction des Trois Chutes?


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2005-08-30 15:59
(Hors jeu : essai de réponse avec un nouveau navigateur, la fenêtre de rédaction que j'ai pour le moment n'est pas pratique et ne permet pas la mise en forme... si la présentation est froireuse, je la referai avec mon navigateur habituel)

La prêtresse reste vraiment perplexe et indécise quant à la réaction à adopter face à cet elfe venu d'un autre monde. Ses explications tendraient à affirmer la rumeur comme quoi le rituel d'ouverture de porte dirigé par Sandryma a enfin abouti, elle qui le pratiquait depuis des lunes et des lunes, sans succès jusqu'à présent. A moins que... à moins que cette fois ci elle ne soit pas parvenue à le préparer.. à sa manière...

Palim reste songeuse un long moment, visiblement partagée entre l'envie de reprendre le chemin pour rentre chez elle, parmi les siens, mais aussi anxieuse quant à l'accueil qu'on lui réserve, elle qui avait été chassée par la grande prêtresse pour avoir "fauté" avec un humain, celui là même qu'elle convoitait en secret. Elle ne perçoit pas la tristesse qui envahit Sidhe, en revanche, elle ressent parfaitement le ton froid et distant, limite agacé de ce dernier et cela la désarçonne au point de lui faire faire un pas de recul. Elle se demande s'il lui non plus ne l'a pas déjà jugée en voyant sa fille au sang mêlée.

Palim baisse la tête et rétorque après avoir ravalé sa salive pour refouler sa vexation et sa sensibilité sur le sujet :
- Je n'ai plus de questions... non...

Elle tourne les talons et va récupérer sa petite au grand soulagement du moinillon. Elrael, visiblement soucieux, questionne tout le monde du regard pour savoir s'ils peuvent reprendre leur route. Il ne perd pas de l'esprit la possibilité d'une nouvelle attaque imminente sur son clan.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2005-10-23 16:39
Sidhe se sent honteux d'avoir agit de la sorte. C'était égoïste de sa part, de ne penser qu'à retrouver Astrid alors que les gens autour de lui qui l'avaient accueillis, même si Elrael avait pu se montrer rustre, avaient des préoccupations tout aussi importantes à leurs yeux. Un simple mouvement de ses yeux d'or vers le visage de la femme lui avait révélé qu'il l'avait blessée. Comment, il se le demandait, mais... Pourquoi n'était-elle pas en colère, ou ne lui criait-elle pas après? Au lieu de tout ça, elle avait tourné les talons et s'était éloignée. Peut-être que les femmes de ce monde n'étaient-elles pas tout à fait comme les femelles du sien. Celles d'Athuld étaient très semblables, mais Anylu, Cassiopée et maintenant Viconia, avaient toutes une sensibilité qui leur était propre, une manière de penser et d'agir différentes... Et si il leur donnait une petite chance? Il agissait exactement comme ses congénères à peau foncée en ce moment... et c'était leur étroitesse d'esprit qu'il trouvait si désagréable dans son monde. Il appréciait Astrid parce qu'il prenait toujours le temps d'analyser et de connaître avant de juger... il devrait faire de même.

Il devrait commencer par présenter ses excuses à cette femme... mais pas devant Elrael et cet humain; il y avait toujours une limite à l'humiliation tout de même. Non, il chercherait un instant plus propice. En attendant, il se montrerait plus respectueux et attentif envers Viconia.

Ramenant ses pas vers le groupe, l'archer croise le regard de l'elfe noir. Il semble avoir hâte de rentrer aux Trois Chutes également. C'était au moins ça de gagné, ils cesseraient de s'arrêter à tout instant. Prenant place derrière les autres, habitué à fermer la marche et protéger les arrières, Sidhe attend le signal du départ. Il garde un oeil attentif sur la femme à la peau d'ébène, veillant à ce qu'elle ne chute pas ou se blesse. Sidhe se demande pourquoi elle s'entête à tenir l'enfant mais s'abstient de tout commentaire, mais compte bien de lui offrir de s'en occupper si elle démontre un signe de fatigue. Elle semblait si fluette que ce poids supplémentaire devait finir par lui peser à la longue.


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De : Da-Ann
Envoyé : 2006-06-15 20:39
( Histoire de faire reprendre le fil à ce cher Sidhe et pour simplifier la tâche à notre cher Louis, je me suis proposée comme son MD personnel, le temps de quelques répliques de mon crû. (Ce n'est pas drôle d'être à la fois joueur et MD ) Clo.

La marche reprend lentement en direction du village. Chacun semble perdu dans ses pensées.
Elrael, soucieux de l'accueil que leur réserve les siens, alors qu'il ramène au village sa soeur bien-aimée. Sandryma verrait sûrement d'un mauvais oeil le retour de la "brebis galeuse" et un affrontement serait à prévoir. Il devait trouver des arguments de poids pour défendre Palim et la garder auprès de lui. Mais plus important encore, il devait avertir les siens que le village allait sûrement subir une autre attaque sous peu.

Palim, serrant sa petite dans les bras, marche aux côtés de son frère, inquiète elle aussi, des réactions que risquent de susciter son retour aux Trois Chutes. Le silence qui accompagne leurs pas n'est troublée que par le sifflement du moinillon, qui, d'un pas léger, les précède de quelques mètres. Pas question de courir pour le moment, la femme et son enfant ne pourrait pas les suivre et sa sécurité reste entre leurs mains à tous les trois.

Glissant sa main dans son vêtement, Elrael en retire le bout de cuir que Lenzù a trouvé sur les gobelins. Malgré qu'il ait tenté de déchiffrer les gribouillage qui s'y trouvait, l'elfe noir ne parvient pas à donner un sens à ce qu'il tient dans la main. Peut-être que Viconia saura... Selon ses calculs, et surtout à ce rythme plus lent, ils arriveront le lendemain aux abords du village des Trois-Chutes. À condition, bien sûr, de ne pas se trouver sur le chemin de quelques gobelins affamés.

Jetant un furtif regard vers Sidhe, Elrael lui fait signe de le rejoindre.

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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2006-06-26 11:40
Sidhe avait préféré rester à l'arrière du groupe, par habitude mais aussi pour ne pas avoir à interagir avec eux. Où était passé son enthousiasme de découvrir un nouveau monde, beaucoup plus clément et viable que le sien? L'environnement d'ici était merveilleux, la végétaion abondante et luxuriante, rien à voir avec les paysages désolés des plaines blanches... mais... même si les êtres de son monde pouvaient être cruels, au moins, on savait toujous à quoi s'en tenir selon chaque caste. Ici... on pensait avoir cerné une personne et elle se révélait sous un autre jour. L'instinct de survie de la collectivité était inexistant, c'était l'individu qui prédominait... Lui qui venait d'un monde où il n'y avait pas réellement de différence entre un Vilauryn ou un autre, voir que chaque personne ici avait sa propre identité était... troublant. Et plus les choses se développaient, moins Sidhe était certain d'aimer ce qu'il découvrait.

Du coin de l'oeil, l'archer aperçoit le mouvement d'Elrael. Un peu à contrecoeur, l'elfe des glaces franchit au pas de course la distance les séparant, afin d'écouter ce que l'elfe noir peut bien avoir à lui dire, même s'il s'attend à récolter une quelconque raillerie.


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De : Da-Ann
Envoyé : 2006-07-01 20:36
Elrael ne semble pas avoir le coeur à rire, son air, plus sérieux que jamais laisse entrevoir que la conversation qu'il aura avec l'elfe des glaces sera autre chose que de la moquerie.

- Sidhe, je ne sais pas quel accueil nous réservera les gens de mon village. Les avertir du danger est ma priorité, car une nouvelle attaque des amazones d'Athuld signifierait sans doute la fin de mon peuple. Mais je veux aussi protéger Palim. Son exil dicté par Sandryma fut sans appel. Je pressens un grand bouleversement au sein du conseil. Est-ce que tu seras avec moi si ça tourne mal?

Cette demande faite à contre-coeur rend le guerrier mal à l'aise. Il prend soin de parler à voix basse alors que la jeune femme et son béb sont à quelques mêtres de distance des deux hommes.

- Tu as le droit de rester neutre... car ceci ne concerne que ma famille. Mais, s'il le faut, je me battrai pour qu'elle reste avec moi, au village. N'en soit pas étonné.

De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2006-07-10 20:29
Sidhe écoute avec attention ce que lui raconte Elrael. Avertir les elfes noirs était une priorité, il n'en doutait même pas, et si ce n'était que de lui, il aurait accéléré le pas pour prévenir tout le monde le plus rapidement possible. Le pas plus lent de la femme... de la "soeur" d'Elrael comme il l'avait présentée. Au fait, que signifiait ce terme, soeur?

Ce n'était manifestement pas le moment de questionner... et l'archer préférait questionner n'importe qui sauf l'elfe noir qui lui faisait part en ce moment de ses positions vis-à-vis un futur affrontement. Qu'est-ce qu'il pouvait bien en avoir à faire, que cette femme cause un trouble? C'était une affaire que les femelles devaient régler entre elles, non? En quoi sa maigre influence de Vilauryn pourrait-elle changer quelque chose? Se battre?

Sidhe secoue la tête, un coin de sourire amer aux lèvres, qu'il dissimule bien vite.
- Je ne lèverai jamais mon arme contre un autre être vivant, encore moins contre d'autres elfes, encore moins contre des femmes. Bien que je les détestent, on m'a dressé à leur obéir et les protéger. Dans mon monde... Astrid a été exilé, puisqu'elles n'arrivaient pas à le faire mourir selon leurs méthodes et j'ai transgressé plusieurs loies et interdits pour le retrouver; parce que je tiens à lui plus qu'à tout le reste. Tu as le droit de ressentir un tel attachement pour cette femelle que tu appelles "soeur" et être prêt à la défendre, moi je n'y vois aucun intérêt. Je suis ici pour retrouver Astrid et je ne laisserai rien d'autre me distraire.


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De : Da-Ann
Envoyé : 2006-07-12 19:41
La réponse de Sidhe surprend un peu l'elfe noir, qui soulève un sourcil, mais ne réplique pas sur le moment. Il est vrai que les réalités du monde de Sidhe semblaient à des lieux de celles de ce monde-ci. Comment ne pas essayer de comprendre sa désorientation face à tout ce qu'il ne comprennait pas?

- Je respecte ta décision, mon frère. Mais sache qu'à partir du moment où les êtres qui me sont chers sont mis en danger, je ferai tout pour les protéger. Je crois que ton attachement pour Astrid te fera, si jamais sa vie est menacée, réduire en cendres tous les principes qui t'ont été imposés. Nos deux chemins se ressemblent, Sidhe.

Une ombre passe au-dessus d'eux, et Elrael lève la tête, surpris. Des formes sombres et silencieuses se dirigent du haut des airs dans même direction que les trois elfes.

- Vite! Il faut faire vite! L'attaque est peut-être déjà commencée!

Palim serre un peu plus l'enfant qu'elle tient dans ses bras, la peur inscrite sur son visage. Malgré la terreur qui l'habite, elle dicte à son frère:

- Va! Elrael, cours vers le village. Je ne vous ralentirai pas davantage. Je saurai protéger ma vie et celle de ta nièce, ne t'inquiète pas. Je vous rejoindrai dès que je le pourrai. La vie des nôtres est plus importante... Va!

Le guerrier hésite, déchiré entre deux désirs. Finalement, il glisse une dague dans la main de sa soeur, et, un regard et une accolade plus tard, file en direction du village des Trois Chutes, sans plus attendre.



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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2006-07-25 20:53
Sidhe a un regard froid envers Elrael. L'elfe noir ne devait pas comprendre, tout simplement. Après les années d'absence loin d'Ardven-Eil en patrouille, l'archer n'avait retrouvé personne dans l'habitation réservée au Caïsor. Les effets de quelqu'un d'autre s'y trouvait, mais aucun occupant. Rionn avait eu un malin plaisir à lui répondre par demi-réponses et là encore, il avait dû aller soutirer l'information aux Shelpats. Jamais un Vilauryn de sa condition n'aurait songé à être aussi effronté mais il avait balayé les lois de son peuple pour le retrouver. Ce n'était peut-être pas grand chose aux yeux de ceux ici, mais dans un monde où tout accroc à la ligne de conduite rigide était puni de mort, Sidhe s'était donné l'impression d'être suicidaire.

Mais tuer un semblable, jamais. Il retournerait son arme contre lui s'il le devait. Il était, comme la plupart des elfes à la peau pâle de son peuple, incapable d'un tel acte. C'est sans doute pour ça qu'il avait agit de la sorte envers Astrid peu de temps après la mort d'Akaryn. Il aurait été incapable de le supprimer, malgré les ordres. La sale besogne, il préférait de loin la laisser aux plus hauts gradés, et souvent plus obéissants.

Qu'Elrael court avertir les siens, que le moine le suive également, il ne les suivra pas. Ont-ils déjà oublié qu'à peine quelques instants auparavant ils avaient sauvé cette femelle d'une mort certaine? Elle ne semblait vraiment pas en mesure de se défendre, du moins pas tout en préservant l'enfant dans ses bras. Sans dire un mot, Sidhe ralentit le pas, afin de marcher derrière Palim et la suit, une flèche encochée à son arc, prêt à toute éventualité et jetant un regard aux alentours et vers le ciel.

De : Da-Ann
Envoyé : 2006-08-06 21:18
Palim regarde s'éloigner au pas de course, son frère. Accompagné du moine Lenzu qui, hésitant pourtant un court instant, s'enfuit vers le village des Trois Chutes, à longues enjambées. Ils sont bientôt trop loin pour qu'elle puisse distinguer l'un de l'autre et bifurquent vers la droite le long du sentier. Avec un serrement au coeur, elle murmure entre ses lèvres une prière pour qu'il ne lui arrive rien. <o:p></o:p>

Le manche de la dague qu'il lui a laissée bien ancrée au creux de la paume de la main gauche, elle soutient fermement son enfant de la main droite. Puisque qu'aucune menace ne semble fondre sur eux pour le moment, elle remercie la déesse d'avoir mit sur sa route cet ange gardien, ce Sidhe venu d'un autre monde.

Mais la menace du haut des airs devient tangible lorsque deux manticores et leurs cavalières atterrissent à quelques mètres devant Palim et Sidhe. Quelques buissons les camouflent aux deux guerrières armées d'arcs et de flèches. Une épée courte au flanc, elles regardent autour d'elles avant de descendre de leur monture, rassurées que leur arrivée ne soit pas détectée.

Au loin, on entend des cris affolés, qui viennent du village. Des bruits sourds retentissent, comme si des balles de foins tombaient sur le sol en s'embrasant. Les deux femmes ricanent, marmonnant entre leurs dents des mots que le deux elfes ne comprennent pas.

Palim s'est arrêtée immédiatement, se baissant pour rester hors de vue des deux humaines. Elle tourne la tête vers Sidhe, en retrait, lui faisant signe, malgré qu'il les ait vues lui aussi, de ne pas émettre un son. Elles ne les ont pas vus.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2006-08-27 10:47
Devenu silencieux au premier geste d'alerte fait par Palim, l'archer se place en retrait promptement, sous le mince couvert des buissons. Les yeux légèrement plissés pour mieux voir malgré cette lumière qui le blesse, Sidhe reconnaît les créatures ailées ainsi que l'armure des femmes d'Athuld. Elles étaient déjà ici? Il fallait croire que, même de petite taille, ces montures avaient une surprenante capacité de déplacement.

Un coup d'oeil vers l'enfante le rassure; la petite est tranquille, éveillée mais silencieuse, occupée à scruter la nature et les oiseaux allant de branche en branche. Leur couverture tiendra sans doute tant que la petite restera silencieuse... Les cris qui parviennent du village font, un bref instant, fermer les yeux de Sidhe, qui tente de prendre sur lui pour ne pas foncer porter secours à ces malheureux. Ce ne sont pour l'instant que des cris de panique, doit-il se répéter, sortir de sa cachette et risquer la vie de la soeur d'Elrael ne serait pas une idée très inspirée. Même s'il ne comprend pas tout à fait le lien qui lie Elrael à cette femme, le Vilauryn a au moins saisit l'idée que l'elfe noir doit tenir normément à elle, donc qu'il se doit de la protéger sous peine de représailles.

Mais pour l'instant, hormis rester à couvert et attendre semble leur seule option valable. Il n'est tout de même pas pour attaquer ces deux femmes; non seulement ce serait contre ses principes mais elles étaient sans aucun doute bien plus habiles combattantes que lui, du simple fait qu'elles sont des femmes. Peut-être y aurait-il un moyen de les contourner tout en restant inaperçue? Du regard, Sidhe essaie de trouver un sentier ouune petite piste qu'ils pourraient emprunter...




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De : Da-Ann
Envoyé : 2006-09-05 20:32
Avec un examen minutieux, et ce, malgré le soleil éclatant, Sidhe découvre effectivement un petit sentier entre des buissons de haute taille à quelques mêtres des deux guerrières qui leur tournent maintenant le dos.

Les deux manticores semblent nerveuses, elles piétinent l'herbe longue où leurs maîtresses les ont fait atterir, fouettant l'air de leurs queues, leurs grosses têtes poilues scrutant les environs à la recherche d'une proie à dévorer, sans doute. Les deux femmes semblent prendre du repos avant de poursuivre leur route, pas très pressées de voler vers leur destination.

Sidhe peut se faufiler aisément derrière ces ennemies, procédant avec l'agilité des archers. Palim a moins de facilité, chargée qu'elle est de la petite qui, miraculeusement, se tient toujours silencieuse. Pourtant, alors qu'ils s'éloignaient, une des deux énormes bêtes ailées renifle l'air et se mets à gronder en leur direction. Aussitôt, les deux amazones se retournent en même temps et sortent leurs épées, marchant sur eux à grandes enjambées. Elles les ont repérés!

- Peste soit des elfes! s'écrie l'une d'elle en commun. Vous serez tous exterminés!

Elles fondent sur leurs victimes, l'arme levée, une lueur meurtrière dans le regard. Palim a la rapidité d'esprit de pointer le poignard de son frère en direction d'une des deux femmes, mais le fardeau qu'elle porte l'incomode. Elle choisit donc de projeter l'arme tranchante vers elle, atteignant par chance un interstice dans son armure de cuir riveté. Du sang s'échappe de la blessure et l'amazone semble étonnée d'avoir été touchée aussi facilement. À court de couteau, la jeune elfe ramasse un bâton sur le sol, pour protéger sa vie.

La compagne de la guerrière, avance vers Sidhe, L'air menaçant.


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De : Sidhe_Lelorian
Envoyé : 2006-10-05 21:13
Soulagé d’avoir trouvé un sentier leur permettant de contourner les deux femmes d’Athuld, Sidhe adresse des signes discrets à Viconia, afin qu’elle repère à son tour leur échappatoire. D’un pas habitué à se faire discret près de créatures ennemies, l’archer se faufile dans le dos des deux montures hideuses et leurs maîtresses. Retenant son souffle tout le long du trajet qu’effectue à son tour Palim, il lâche un soupir soulagé mais silencieux sitôt qu’elle et son fardeau se retrouvent à l’abri.

Mais à peine ont-ils fait un pas dans ce sentier que l’une de ces hideuses créatures lève sa truffe en l’air et sent leur présence. Le grondement d’avertissement qu’elle lâche fait faire volte-face aux deux cavalières qui tirent leurs lames au clair sans hésiter. Le Vilauryn ne saisit pas tout à fait ce que l’une d’entre elle crie, mais peu importe la langue, il est aisé de comprendre que ce ne sont pas des paroles avenantes pour eux deux.

L’archer sent une certaine panique l’envahir alors que les deux matrones fondent dans leur direction, armes levées. Il n’a même pas le réflexe de se défendre en bloquant les coups avec son arc d’os renforcé de métal. Il ne s’est jamais battu contre un de ses semblables elfes, encore moins contre une femme et il ne sait visiblement pas comment réagir. Les entraînements aux armes des Vilauryns, qui n’ont le droit de manier que leurs arcs et de simples poignards, n’implique jamais qu’ils peuvent se servir de leurs armes contre d’autres créatures hormis les monstres des glaces. On lui avait bien ordonné, une seule fois, de tuer un certain Caïsor, mais ce qu’on lui avait alors fournit n’était pas une arme… et Sidhe ne s’y serait jamais résigné de toute manière.

La réaction de Palim fait sursauter l’elfe des glaces. L’elfe noire semble bien décidée à se défendre et combattre… mais ne voit-elle pas que leurs chances sont limitées? Elle a réussit à ficher son couteau entre deux faiblesses de l’armure de son adversaire, mais maintenant, avec un simple bâton, elle n’a pas vraiment de chances de survie. Que faire?

Ce qu’il a retenu d’Athuld, les déplaisantes heures qu’il y est resté, c’est qu’il était possible d’impressionner ces femmes, et pas seulement par la force. Comme il est impensable pour Sidhe d’engager le combat, tenter de dissuader les deux guerrières pourrait être une compensation acceptable. Tout en faisant signe à Viconia de reculer le long du sentier, l’archer encoche une flèche cristalline, se concentrant sur ses prochains mouvements qui vont lui demander rapidité et précision. D’un geste rapide et précis, il décoche une flèche à quelques centimètres des pieds de la femme fondant sur lui, puis une seconde à quelques cheveux de distance et enfin une troisième, celle-ci aux pieds de l’adversaire de Viconia.

Reculant sans perdre les femmes et leurs montures des yeux, Sidhe reprend une autre flèche et l’encoche sur son arc, apparemment prêt à réitérer son triple tir advenant que les deux guerrières aient envie de poursuivre.


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De : Da-Ann
Envoyé : 2006-10-25 20:43
La blessure causée par le projectile de Palim ne semble pas avoir effrayé plus que de raison l'humaine guerrière qui, arrachant sans plus de manière, le couteau planté dans sa chair, continue d'avancer vers les deux elfes à la suite de sa compagne. Les flèches de Sidhe ont un plus sérieux effet sur leur moral, et la première victime de ces projectiles fait un pas vers l'arrière, indécise sur la suite des évènements.

L'autre a bifurqué vers la jeune femme, qui, armée de son bâton, n'en mène pas large pour le moment. Proie plus facile que l'elfe des glaces, qu'elle laisse à sa partenaire, Elle avance vers Palim, sans se soucier de Sidhe, projetant sa lourde épée vers elle. Le bâton vient miraculeusement bloquer le coup de l'amazone qui se reprend aussitôt de l'autre côté. Cette fois-ci, son adversaire joue de malchance, et pose un genou à terre, blessée profondément à l'épaule droite.

Considérant qu'elle a gagné la bataille, l'humaine prend son élan pour asséner le coup de grâce à la jeune femme de qui monte une fervente prière à la déesse. Un ange passe, l'espace de quelques secondes, où la guerrière suspend son geste, comme si le temps s'était arrêté subitement.