Forêt d'Antinéor
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Dans cette grande forêt obscure et inquiétante vivent de nombreux de peuples (humains, nains, elfes, orques, gnomes, hobbits...) Certains ont fondé des villes, d'autres se sont enterrés sous terre, et les derniers sont allés vivre dans les arbres.
 
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 Le Temple de la Lune

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Tedjal Djanna

Tedjal Djanna


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MessageSujet: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune Icon_minitime14/12/08, 03:31 pm

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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2008-01-07 20:22
Chacun des aventuriers franchissant le portail a d'abord l'impression que l'air s'est enduit brusquement de ses poumons. Ensuite, un tourbillon de lumières aux couleurs aveuglantes dansent autour d'eux. Enfin ils atterrissent tour à tour, dans l'ordre qu'ils ont quitté le Val. La traversée ne prend en réalité que quelques secondes. C'est un froid sibérien qui les accueille. L'air est plus rare comme au sommet des hautes montagnes et ils ont les pieds bien enfoncés dans la neige d'une blancheur immaculée. Lorsque leur vue s'ajuste, un spectacle étrange s'étale devant eux. Il fait nuit noire, sans lune. Une neige lourde tombe lentement sur une dizaine de cadavres épars sur le sol, des traces de sang carmin teignant la neige par endroits. Les victimes ne sont pas identifiables au premier regard car tous sont vêtus d'armures de métal et de heaumes masquant leurs visages. Ces armures sont d'une confection exceptionnelle et porte clairement la touche d'un artisan elfique. Les morts sont tombés sur le parvis d'un impressionnant bâtiment et la neige remuée récemment indique un violent et mouvementé combat. Derrière cette scène morbide, un haut édifice fait de pierres blanches, vitrifiée et quasi translucides s'élève vers le ciel, semblable à des pointes de glace cherchant à rejoindre les cieux. Au sommet de la plus haute pointe, un croissant de lune doré domine la place. Les portes de métal de l'édifice sont entrouvertes et non loin, deux silhouettes sont en retrait, à quelques mètres de là. L'une est une petite elfe, blanche de peau et de chevelure, emmitouflée dans un manteau à chaperonne gris. L'autre, une elfe également mais de constitution plus grande et plus forte, se tient face au groupe, une épée incurvée dans chaque main. Sa peau est d'un bleu profond et est marquée de symboles blancs sur ses joues et son front, à la semblance d'Astrid et sa longue chevelure neigeuse s'étale jusqu'au sol. Elle porte une cape bleue marquée de maints symboles argentés qui laisse deviner en dessous une armure métallique la protégeant telle une seconde peau. Pour le moment, elle se contente d'observer mais elle semble prête à attaquer à tout instant. (Je vous laisse la chance de répondre avant de vous faire tabasser. Exceptionnellement, votre premier message devra être fait dans l'ordre où vos personnages sont entrés dans le portail, peuvent faire une action et parler (pas de long monologue svp) uniquement et ne pouvez rajouter d'actions avant que le dernier du groupe soit arrivé. Swâan tu as le privilège de pouvoir placer ta réponse quand tu le jugeras bon. Après la réponse du md, vous pourrez faire votre free-for-all sans ordre de réponse)


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-01-07 21:09
Après le malaise qui ne dura que quelques seconde et qui nous permit de traverser le portail, une bise glacée s'est engouffrée dans chaque interstice de mes vêtements, me faisant réaliser tout à coup que la longue cape que j'ai dans mon sac me serait fort utile. Heureusement, mes vêtements neufs n'ont pas le même temps d'usure que ceux que je portais avant. Ma vue s'ajuste avec peine à cette soudaine noirceur, aveuglante après l'éblouissante lueur de magie de Sorcière. Sensation de froid...blancheur de la neige comme seul point de lumière... je connais des paysages similaires, bien que cet endroit m'est tout à fait inconnu. La main sur mon bâton, je me penche vers les ombres noires éparses sur le sol. Du sang macule la neige. Un peu plus loin, des cadavres jonchent le sol, une bataille a eu lieu, ne laissant aucun survivant... Je me relève, fixant au loin le temple surmonté d'une lune.... notre destination. Il semble que d'autres ont eu la même idée que nous. On distingue même deux elfes, dont l'une appartient sans aucun doute à la race des elfes de glace... Elle me regarde en silence. J'attend sans bouger davantage que mes compagnons soient arrivés. Mon elfique est limité, mais mon bâton est prêt... puisque je n'ai pas eu vraiment le loisir d'étudier mes sorts. J'aurais retardé davantage notre départ et je ne veux plus jamais être un point pour le groupe auquel j'appartient. Le petit grimoire à proximité, je compte bien l'utiliser comme parchemin magique au besoin.


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-01-07 21:50
Tout me sembla subitement tellement étrange. Le monde sembla chavirer autour de moi alors que je franchissait l'espace ondoyant du portail, sans même que j'aie choisit de faire un pas en avant. Ce manque d'air, cet étourdissement... Malgré que je devrais ressentir un malaise, je me sens au contraire débarassé de quelque chose qui obscurcisait mes pensées. Subitement, mes pieds touchèrent à une surface différente, loin d'être la dure pierre ou la terre auxquelles j'étais maintenant habitué. Une roulade me permit de m'éloigner davantage, au cas où je serais suivit de trop près. Ma main se glissa sur la garde de mon épée et dès que je me rétablit, un genoux en terre et l'autre mi fléchit, prêt à me relever d'un bond, elle sorti de son fourreau. Les deux mains posées sur la garde, en position défensive, j'attend. Un étourdissement me prend et pendant un instant je me sens vaciller, sans doute l'effet néfaste d'avoir franchit cette porte menant vers un autre endroit. Je ferme les yeux un instant, pour focaliser plus vite, s'il fallait qu'un de des prédateurs attendent de l'autre côté et en profitent... je fais là une bien belle proie. Pour l'instant, rien ne semble venir et je rouvre les yeux. Tout est sombre autour de moi, comme si ce monde était plongé également dans la longue nuit. Ce qui m'entoure me semble tellement différent et à la fois terriblement famillier. Sans baisser pour autant ma garde, j'observe lentement les environs, mon regard bleu pâle passant rapidement des morts jonchant le sol aux deux figures en mouvement plus loin, et j'en échappe pratiquement mon arme de surprise, tant je ne m'attendais pas à ce que je vois. - (elfe des glaces) Afae?


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De : J-Konari Envoyé : 2008-01-08 12:39
Ma résolution s'effriterait à peine si mes poumons pris dans un étau invisible provoqué par le déplacement magique n'ajoutaient pas un grain à mon angoisse. Cependant, ce trajet n'est que d'une très courte durée et sortie du portail, mon pied s'enfonce dans la neige. Étonnée, je penche la tête vers la neige, mais la relève pour visualiser le paysage qui m'attend. Afin de ne pas bloquer le passage, j'avance de quelques pas, jetant un regard aux cadavres ensaignantant la pureté de la neige. Ma respiration crée un petit nuage à chaque expiration et je me blottie un peu plus au fond de la cape de Sidhe, contente qu'il ne l'ait pas réclamée pour l'instant. D'ailleurs, il va bientôt suivre... et le Tout-Nu aussi... Alors la, si j'ai froid, je ne veux pas imaginer ce qu'il va ressentir en sortant du portail. Dois-je en rire? Mon regard, suivant le cours d'un flocon de neige, se pose sur les deux silhouettes. Sans moyen de savoir si ces 2 elfes sont responsables du carnage sous nos yeux, je me dois d'être prudente. Je m'écarte un peu, ma main sur la garde de mon épée, surveillant les gestes de celle qui nous semble hostile. L'autre main étrenne You, à la fois pour la protéger du froid et pour l'empêcher d'attaquer l'elfe sans raison. Sans détourner le regard de l'elfe, je m'adresse à Astrid: -(elfique) Vous la connaissez?


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De : Meldril Envoyé : 2008-01-08 16:37
Il avait toujorus détesté les téléportations. Ça étourdissait et ça donnait envie de vomir. Celle-ci était particulièrement pénible; manquer d,air, être étourdit et la nausée par-dessus tout. Il n'aurait pu penser à un meilleur moyen de lui donner l'impression que Sorcière voulait sa mort. La bouffée d'air frais, non froid, qui suit le revigore et il s'en remplit les poumons. Il ne tarde pas à sentir la morsure du froid sur ses pieds nus et à travers les pantalons de peau usée qu'il porte. Malgré la température qui deviendra vite insoutenable pour lui, le druide a un grand sourire: Libre! Il ouvre les yeux et voit les cadavres, le temple puis les deux femelles elfes disparates. Il s'en moque présentement. Les morts étaient morts et les deux étranges... bah les quatre autres braves héros s'en chargeront, ils étaient assez nombreux! Pour le moment, il avait envie de sentir la morsure du froid. Ça faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas vu de neige qu'il avait pratiquement oublié à quoi ça ressemblait. Comme un enfant, Meldril se jette dans la neige molle avec un cri de joie.


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De : Swâan Envoyé : 2008-01-08 21:53
Swâan sursauta instantanément à la vue de cet arrivage. La réaction de la sorcière fut tout aussi prompte. Celle-ci avait sortit ses armes et était prêt à tout massacrer sur son passage. Cependant, la surprise était qu’il n’y avait pas qu’une personne qui apparut mais plusieurs un après l’autre. Tous la dévisagea ou plutôt les dévisagea, et Swâan vit leur inquiétude à la vue des nombreux cadavres. Mais tout ce beau monde avait apparut ici par quel miracle ? Une femme à la sombre chevelure, un autre être semblable à la sorcière furent les premiers a passer cette forte lumière, puis les autres s’en suivirent.Swâan baissa son regard sur les cadavres qui s’étalait sur le sol, elle eu un soudain pincement de cœur. Son regard devint triste et vitreux, le regard porter sur la scène par ces inconnues lui fit comprendre la gravité du geste qui avait été posé lors du combat précédent. Pourquoi n’avait-elle rien fait à ce moment, puis l’image de son cher aimer lui revint a nouveau. Ce n’était pas le moment de faillir. Étonnamment, Swâan passa presque inaperçus devant ces étrangers, leurs attentions ce dirigea surtout sur la sorcière qui était en position d’attaque ou de défense. L’un d’eux reconnu la sorcière. Il fallait dire que Swâan n’avait rien de très menaçant, elle n’avait même pas montré de signe d’agressivité.Pourtant ce hasard fut une véritable bénédiction, Vy’Chriel était une fois de plus retarder dans son élan pour aller au village, Swâan était pour ainsi dire heureuse de cette nouvelle action dans le moment présent et elle avait bien hâte de connaître la raison de leurs venu inattendu. La dame elfe resta silencieuse jusqu'à ce que tous ait passé le portail de lumière et que l’on s’adresse a elle.


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De : Urylë Envoyé : 2008-01-09 14:32
La traversée fut pénible. Le manque d'air, les lumières aveuglantes lui avaient donné la migraine et un mal au coeur. Quand il sortit du portail, à sa grande surprise, il se retrouva les deux pieds dans la neige. Le froid siébrien finit par le dégourdir. Le paysage était impresionnant. Son regard s'arrêta sur les morts étendus sur le sol. Il fit quelques pas et s'agenouilla devant un. L'armure et le casque semblaient elfiques, se dit le demi-elfe. Il retira le casque de un afin de voir mieux son visage. Au loin, il vit le temple. Il était facilement identifiable par la lune en haut d'une tour de glace. Lirendel se releva. Les elfes devaient protéger le temple. Il y avait devant celui-ci en ce moment d'ailleurs deux silouettes. Une jeune elfe toute petite aux cheveux blancs comme la neige faisait face à une elfe bleu?? Celle-ci semblait en colère et sur le point de faire un carnage. Elle devait être la responsable de ce masacre sanglant. Lirendel se dirigea vers Astrid en mettant la main sur son épée. Puis il lui dit : -(elfique)Est-ce que tu l'as connais, elle doit être la responsable de tous ces morts...


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De : Sidhe_Lelorian Envoyé : 2008-01-09 19:11
Dernier entré, dernier arrivé. Il avait gardé les yeux clos au moment d'entrer dans le portail. Sa dernière expérience de ce genre avec la dame lui avait apprit que s'il conservait les yeux fermés, il serait moins aveuglé et moins désorienté en arrivant à destination et il se devait d'avoir tous ses réflexes prêts pour... De la neige? Sidhe cligne des yeux, médusé. Où étaient-ils? Inquiet qu'ils aient pu aboutir à Ardven-Eil, l'archer fait un rapide tour d'horizon. En localisant Astrid, ses doigts se resserrent un moment autour de la tige de sa flèche mais il relâche rapidement alors que son regard suit celui des autres jusqu'à... - (elfique) Afae? L'elfe des glaces fait un pas de reculon, tenté d'en faire un second et de fuir. S'il y avait une Afae ici, elle devait être accompagnée d'une patrouille, une petite escorte au minimum. Les cadavres sur le sol ne pouvaient être que l'oeuvre d'une seule personne et si elle était aussi prompte à tuer, lui, le déserteur, n'était pas mieux que mort dès qu'elle se rendrait compte de sa présence et son identité. Au lieu de rester figé sur place, l'archer pivote sur lui-même, scrutant la neige environnante à la recherche d'indices pouvant trahir la présence d'autres elfes embusqués.
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune Icon_minitime14/12/08, 03:32 pm

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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2008-01-09 19:46
Lirendel a quelques difficultés à retirer le casque du cadavre le plus proche. Non seulement il est bien ajusté mais le froid et la mort ont rendu le corps plus rigide et moins flexible à un tel mouvement. Il y arrive tout de même et découvre un individu, appartenant bel et bien à la race elfique mais à la peau noire comme l'ébène et à la chevelure blanche. Les yeux révulsés vers l'arrière, ne laissant que des orbites blancs à regarder, une coulée de sang lui a giclé par la bouche au moment de sa mort et ses joues et l'intérieur de son heaume en sont barbouillés. Sur son front, un étrange objet de métal est incrusté directement dans sa chair, représentant une araignée dont les huit fines pattes semblent même se prolonger sous la peau de l'individu. Le portail s'est refermé et la grande elfe s'est détendue en constatant que ces étrangers étaient si peu nombreux. Elle a l'air subitement très en confiance et sûre d'elle-même et range même ses armes au fourreau. Elle tourne la tête vers Swâan et fait un mouvement en direction du groupe venant d'être téléporté devant elles. - (elfique) Accompagnes-moi pour parler avec eux, comme ça je te garderai à l'oeil en même temps. Sans hésiter, elle avance vers le groupe. Si un cadavre lui barre le chemin, elle pile dessus sans se soucier de l'enjamber. Elle s'arrête à mi-chemin et regarde le groupe d'aventuriers plus en détails, semblant noter chacun de leurs gester et les évaluer. Bien entendu, la présence des deux elfes des glaces ne passe pas inaperçue à ses yeux et les premières paroles qu'elle prononce d'une voix, pas très forte mais autoritaire leurs sont destinées: - (elfe des glaces) Caïsor! Vilauryn! Tula sinome! Maintenant qu'elle est plus près, le groupe peut mieux la détailler également. Grande et costaude pour une elfe elle en conserve malgré tout la grâce et la fluidité dans ses mouvements typiques à la race elfique. Sa peau par contre, qui peut paraître noire dès que l'obscurité s'approche, est en fait d'un bleu nuit et son visage est marqué de fins traits blancs au front et des lignes plus gracieuses et courbes près de ses yeux qui eux sont complètement blancs, hormis la pupille noire et un fin halo bleu autour. Ses cheveux, bien que retenus en queue de cheval, touchent le sol derrière elle en une longue cascade blanche comme la neige. Les traits de son visage sont harmonieux, quoique un peu droits et stricts, elle ne doit pas sourire très souvent. Ses oreilles sont parées de plusieurs boucles d'oreilles, de métal ou de cristal qui émettent un léger tintement lorsqu'elle bouge la tête. Hormis sa grande cape bleue foncée marquée de symboles argents, elle porte une armure (armure seulement, pas de bouclier comme dans l'illustration) de métal blanchi qui ne laisse à découvert aucun millimètre de peau du cou jusqu'aux orteils. Sobre, le métal n'est pas ouvragé ni décoré comme les elfes aiment le faire, hormis un étrange symbole, qui pourrait s'apparenter à une étoile à huit branches... ou encore une araignée. Deux épées exotiques aux lames incurvées battent ses flancs, soigneusement rangées pour l'instant. - (elfique) Qui êtes-vous et que venez-vous faire ici? Entre les mains de Galil, You a tout sauf l'envie de sauter au visage de ces deux inconnues. Au contraire, elle se blottit dans le cou de la barde et si elle y parvient, sous ses vêtements en faisant de petits couinements comme lorsque Galil la gronde.


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-01-10 21:19
J'entends les questions qui me sont adressées, questions incontournables et prévisibles à vrai dire mais je suis incapable de prononcer un mot en ce moment. Je regarde Afae approcher et chacun de ses pas à notre rencontre est semblable à un coup à l'intérieur de moi. Ce visage... Mon épée fait un son mat alors qu'elle tombe sur le sol, s'enfonçant un peu dans la neige. J'arrive enfin à baisser les yeux, je tend la main pour reprendre mon arme et je constate que ma main tremble. Je dois me reprendre. Je ferme les yeux un moment, le temps se souffler un peu puis je les rouvre lentement. Tout en ouvrant mon sac, je répond aux interrogations de Faern Galil et de Lirendel. - (elfique) Je ne la connais pas mais une Afae est assez forte pour avoir fait ces morts... et y rajouter les nôtres. Rangez vos armes et ne faites pas l'erreur de l'attaquer. Je jette un coup d'oeil à Sidhe. Lui aussi a comprit ce qu'une telle présence impliquait et je suis persuadé que ses yeux scannent le terrain dans les moindres détails en ce moment. Je reviens à ma propre recherche, alors que je mets la main sur ma vieille tunique. Je tire sur la manche puis récupère ma lame pour couper la longueur du tissu. Rapidement, je fais passer la bande de tissus gris sous une partie de mes cheveux, mon front pour en cacher les symboles blancs qui s'y trouvent, puis la noue à l'arrière en un sommaire bandeau. Mon épée va ensuite promptement au fourreau et je me relève lentement. Je sais ce qui va se passer mais si au moins j'arrive à négocier la vie des autres... - (elfique) Sidhe et moi allons être tués. Ne faites rien car il y a sans doute au moins une vingtaine de guerriers cachés dans les alentours, vous serez morts avant même d'avoir fait trois pas vers elle. Je vais essayer de lui faire voir les avantages de collaborer avec vous... si elle m'en laisse le temps. Je ne les regarde pas et j'approche de Afae, tel qu'ordonné. Je m'arrête à trois pas d'elle, la tête baissée et je ferme les yeux en réalisant que je vais briser les paroles que j'avais dites à Cécilia... je plie les genoux et ils vont bientôt rejoindre la neige et le sol dur et glacé. Dos droit, tête inclinée, j'attend qu'elle m'accorde la parole... ou qu'elle sorte ses lames.


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De : Sidhe_Lelorian Envoyé : 2008-01-11 21:55
Il a beau étudier la moindre butte de neige, la moindre zone rocheuse et les ombres qui s'allongent sur le sol, rien ne révèle la présence d'une patrouille dissimulée. Il n'y en aurait donc pas? Impossible... À moins que cette Afae se soit retrouvée ici de la même manière qu'Astrid et lui? Il avait un peu de difficulté à le croire, mais ça lui semblait la réponse la plus logique. Il entend l'ordre qui leur est intimé et par habitude, l'archer baisse la tête. Ce n'était pas lui hier qui se croyait bêtement libre? Ça n'aurait jamais de fin, peu importe où il irait, n'est-ce pas? Il tourne la tête pour écouter et regarder Astrid, qui semble être un peu plus celui qu'il a toujours connu par la manière dont il parle et agit. ... Sidhe incline un peu la tête sur le côté de le voir faire et lorsque le sorcier dissimule les marques blanche sur son front, son regard ne peut s'empêcher d'aller en direction d'Afae et il comprend très vite la raison d'un tel geste. Ça allait être ironique que ça se termine comme ça. Non, ça allait être affreux mais il n'y pouvait plus rien. Tout en avançant lentement à la suite d'Astrid, Sidhe se dit qu'au moins le but de sa mission allait être atteint, avec le même résultat pour lui, à quelques détails près. À exactement six pas d'Afae, il s'agenouille à son tour, complètement incliné comparativement au Caïsor. Le visage à quelques pouces du sol, le regard ne pouvant observer que la neige et le sol, Sidhe attend. Il n'aura pas droit de parole, ni ne pourra faire quoi que ce soit pour au moins essayer de préserver la vie des autres du groupe qui eux sont étrangers aux coutumes des elfes des glaces et qui pourraient malheureusement être considérés comme des ennemis à abattre.


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De : Meldril Envoyé : 2008-01-12 00:31
Pas question qu'il s'habille davantage. Bon il allait peut-être mettre des bottes, se ramasser avec un morceau de glace coupant dans le pied n'allait pas être très brillant. Ah mais ce froid intense, ça fouettait les sens et revigorait comme jamais! Couché de tout son long sur le dos, Meldril s'amuse à tracer un ange dans la neige, puis ramasse de la neige et en fait une boule. Ses doigts commencent à être engourdis et les aiguilles du froid lui piquent les pieds et le dos. La neige entre les doigts, il ferme les yeux et se recueille un moment. - (elfique) Par la fureur de tes éléments, l'harmonie du cycle de tes saisons qui amène le repos à la terre, Grande Mère, accorde à ton serviteur la capacité de contrôler la température ambiante afin de la rendre plus viable pour l'heureux fou qu'il est. Ses paroles ont un effet instantanné et autour de Meldril dans un rayon d'environs trois mètres, la température grimpe rapidement jusqu'à en arriver à un degré très tolérable pour quelqu'un se promenant pieds nus dans la neige. Ce qui se passe plus loin ne semble pas l'intéresser. En fait, il s'intéresse plutôt au ciel. De gros nuages cachent complètement les étoiles et même la lune, créant une nuit particulièrement sombre. Des nuages, c'était parfait. Le mieux serait qu'il commence à se concentrer tout de suite. Toujours sur le dos, le druide ne bouge pas. Se faire oublier pour le moment est dans ses cordes. Les citadins allaient être un parfait écran et diversion pour lui, aussi bien en profiter. (Sort lancé: contrôle de la température, il peut la faire monter de 1 à 45 degrés à sa guise. Sort en préparation: appel de la foudre) (il a l'air crétin comme ça mais il prépare déjà son sale tour)


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-01-12 08:17
Astrid est apparu, suivit du reste du groupe. Pour le moment, les deux femmes qui nous observent ne semble pas agressives. Mais, à voir le tas de cadavres jonchant le sol, rien n'est moins sûr. En silence, je note les questions de mes compagnons envers le mage qui agit en serviteur devant la femme en armure. Je sens les deux elfes des glaces nerveux. Je sais que dans leur monde, les femmes agissent en reines et maîtres, mais je ne croyais pas que c'était à ce point là! Afae...est-ce son nom? Ou un des titres qu'ils se donnent? Je serais tentée de m'interposer et de réclamer ces mâles comme m'appartenant, mais j'hésite à agir contre une puissance que je ne connais pas. Après tout, ma connaissance de la magie est limitée. Si elle avait l'idée de m'attaquer, je pourrais dire adieu à tout ce qui me retient ici... Mais... à bien y penser...qu'est-ce qui me retient ici? N'ai-je plus rien à perdre? Astrid nous prévient de ne rien tenter, prétendant que cette inconnue est assez forte pour nous tuer sans trop d'effort. La raison me dit de suivre ses conseils. Mais une autre voix gronde en moi... que j'essaie faire taire. Puisque les deux elfes se sont approchés, ma position st un peu plus en retrait que tout à l'heure. Je remarque Galil et Lirendel qui hésitent eux aussi, et Meldril.... mais que fait-il? Cet imbécile heureux s'amuse dans la neige? La voix gronde encore plus en moi, me demandant à quoi j'ai bien pu penser lorsque j'ai jeté mon dévolu sur ce druide... L'heure est grave. Mais je ne sais quoi faire. Astrid et Sidhe sont résignés à mourir. Je ne peux pas les laisser faire! Pourtant, je dois leur laisser le temps d'essayer leur stratégie. Ma main cherche et trouve le petit carnet noir. Tout doucement, tandis que l'attention est tournée vers les elfes de glaces, je tombe sur la page du sort- projectile magique- que je connais déjà et que je m'apprête a lancer si les choses se corsent.


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-01-12 10:51
(hihi Clo, la page du projectile magique est déjà déchirée, Any l'avait utilisée contre Loïk au début de l'attaque des Trois Chutes par Athuld )


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De : J-Konari Envoyé : 2008-01-12 13:02
Ne rien tenter? Et je suis supposée faire quoi exactement, de toute façon? Je reste méfiante, malgré tout et ma main reste sur la garde de mon épée. Astrid s'est avancé, suivi de son compagnon, ils se sont agenouillés, signe de soumission. Un grondement intérieur me prend à voir ce geste, parce que je ne vois vraiment pas pourquoi ils s'inclinent si bas. Leurs manières m'ont toujours surprise. En effet, ils m'ont porté un peu de respect, ce qui est déjà énormément pour des elfes purs envers une métisse. Les voir ainsi m'indispose. De plus, l'autre elfe me semble arrogante et un peu trop confiante. Pourquoi voudrait-elle les tuer? Je ne connais pas le passé des deux elfes bleus, mais nous sommes dans une situation délicate et on a besoin de leur aide, alors j'ai pas l'intention de les laisser se faire tuer. Avec ma colère d'hier, j'ai oublié de réviser mon cahier et je ne peux décement pas le prendre pour une urgence. Du coin de l'oeil, j'ai bien remarqué qu'Anylu le fait discrètement et ma tension monte. Non seulement elle dévoile ainsi qu'elle connait des arcanes, mais son geste peut paraître une agression à la Dame Bleue.... ... Et... quelqu'un peut m'expliquer ce que fait le Tout-Nu, couché dans la neige, batifolant comme un gamin? Personne ne semble vouloir réellement prendre les devants. Astrid nous a mis en garde, mais le ton de l'elfe bleu et le fait qu'elle s'adresse en elfique "normal" m'indique qu'elle n'attend pas réellement de réponses de la part de ses compatriotes à genoux... Je pourrais répondre: Nous sommes des lutins et on vient faire un bonhomme de neige, mais j'imagine que cette réponse entrainerait un autre massacre.... -(elfique) Nous sommes des voyageurs et nous ne sommes pas là pour créer des ennuis. Si vous tenez à des présentations plus poussées, il serait bien, Madame, de nous indiquer à qui nous avons affaire...... Bon alors, ça reste vague et j'ai tenté de dire diplomatiquement qu'en fait je lui retournais la question... discrètement... Non, mais c'est vrai, si on veut connaître les autres, faut d'abord se présenter soi-même.... Et comme elle m'intimide un brin, j'ai tendance à répliquer.... Hum... voila, j'ai trouvé.... elle me fait penser aux Capitaines à Athuld.... Nom d'une manticore, c'est pas gagné.... (hj: Z'avez le droit de me poignarder dans le dos si jamais elle nous a pas massacré avant.... J'vous adore pareil....)

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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-01-12 17:49
( HJ: Oups! Je prend alors vapeur colorée.... Je suis désolée )
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune Icon_minitime14/12/08, 03:33 pm

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De : Swâan Envoyé : 2008-01-13 00:32
C’est alors que la patience de Swâan atteignit ses limites, habituellement suave et délicate la petite dame elfe s’interposa devant les deux elfes de glaces et Vy’Chriel. Il était peut être temps qu’elle fasse quelque chose dans l’éland de conquête de cet sorcière au redoutable pouvoir. Ce fut surtout l’impulsion du moment qui projeta Swâan devant Vy’Chriel plongeant un regard soutenu dans le sien.- (elfique) '' Cela suffit Vy’Chriel ! Nous ne sommes pas des chiens à ton service ! Tu n’es pas chez toi ici et malgré que ces gens soient des inconnues tout comme toi d’ailleurs, nous avons tous droit à un minimum de respect un envers l’autre. Je dirais même que les morts qui jonchent le sol, ces prêtres que tu as froidement tué mérite eux aussi du respect. Ce même respect que tu leur à donner en les avertissant de ton intention de pénétré leur défense en leur laissant le choix de la vie ou de la mort. Cela me dégoûte de te voir marcher sur eux comme si c’était de la vulgaire poussière. Nous somme de la même race, des frères et des sœurs de race, nous nous devons d’avoir de la reconnaissance à chacune de nos rencontres, sinon que nous soyons damné à devenir des orques et à mourir lâchement en nous entre tuant.''Swâan n’avait pas détourné son regard noir de celui de l’elfe des glaces. Chaque mot était accentué d’une force autoritaire, la femme aux cheveux de neige n’avait pas le droit d’agir contre les principes moral de Swâan, surtout si celle-ci n’était pas dans son propre pays. Swâan avait peut être été trop loin, elle avait peut être déclenché la colère de Vy’Chriel, mais cette colère tomberait sur elle avant tout et ainsi laisser les nouveaux arrivant une chance d’établir une défense ou du moins de survivre. Swâan n’avait fait aucun mouvement trop brusque, elle avait prit soin de ne pas toucher la femme devant elle afin que celle-ci ne ce sente menacer d’une quelconque façon physique et décide d’attaquer. Après un petit moment, Swâan retourna son regard vers ces inconnues et d’une voix tout a fait convenable, elle leur dit :- (elfique) '' Mes chers frères, mes chères sœurs, auriez vous l’amabilité de vous présentez et de nous expliquez la raison de votre venu. Vous pouvez constater que le moment de votre arrivé est plutôt drôlement choisi. Je ne connais pas le but de votre visite, mais le lieu est quelque peu chaotique depuis la nuit dernière et cette ''charmante'' dame voulait justement que je l’accompagne vers mon village non loin d’ici pour une raison qui m’est tout a fait obscure. Et comme c’est si bien demander de votre par chère dame à la mèche au reflet de lune, je me présente, mon nom est Swâan Anwarünya. Je suis une magicienne qui vie dans ce lieu depuis un bon moment parmi les villageois humain. '' Swâan n’avait pas oublié de mentionner la présence de son demi-frère, cependant il n’était pas nécessaire de le mentionner à Vy’Chriel. Swâan resta entre la sorcière des glaces et le groupe de voyageur.(( HJ : Sans rancune cher Maitre du jeu si la réponse de mon personnage est quelque peu rude . J'espere aussi ne pas avoir trop dit dans mon message.. je ne voudrait surtout pas prendre toute la place bien que j'ai laisser mon tour dans le premier round. ))


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-01-13 13:01
Ce que j'entend me révolte et je serre les poings à mesure que cette peau blanche fait sa crise. Pour qui se prend-elle de sermonner Afae de la sorte, de la tutoyer et de critiquer ses manières d'agir? C'est mon peuple qu'elle se permet d'insulter. Du coup, j'en ai plus qu'assez des manières des gens de ce monde. Ils se croient tous tellement plus instruits sur les notions de respect et de morale qu'ils se permettent sans cesse ce critiquer tout ce qui est différent d'eux, de le crieret de les forcer à agir comme eux. Quel magnifique respect! Ne comprennent-ils pas que lorsque je m'agenouille devant quelqu'un, c'est pour lui témoigner le respect que je lui porte? Je sais ce qu'il en coûte d'appartenir à une caste supérieure et rare et je ne peux qu'imaginer tous les sacrifices qu'une Afae peut avoir à faire pour faire passer son peuple avant toute chose. Pas de place pour la pitié ni la compassion quand la survie de milliers était en jeu, même si ça devait amener la mort d'une personne chère afin que beaucoup d'autres survivent. Je ne crois pas qu'aucun ici ne soit capable de prendre la responsabilité de telles décisions et encore moins cette prétentieuse elfe blanche. Elle se place entre eux et Afae puis entame un autre discours pompeux à l'adresse du groupe. Je ne peux tolérer son arrogance. Chez moi, j'aurais intervenu bien avant... mais par... respect... je lui laisse fermer la bouche avant de me lever. Rapidement, je réduis la distance entre cette Swâan Anwarünya et moi, sors ma lame de son fourreau d'un geste fluide et sa pointe va se poser sur l'abdomen de l'elfe blanche. Il ne me suffirait qu'un geste pour lui enfoncer mon épée dans le ventre et endommager sérieusement ses organes internes. Contrairement à tout à l'heure, ma main ne tremble pas. Je ne ressent aucune hésitation car je sais que c'est la chose à faire et il apparaît clairement dans mon regard que je n'aurai aucun scrupule à mettre un terme à la vie de cette arrogante. - (elfique) Je me présente: Sorcier de Guerre Astrid, de la caste des Caïsors et ce que je fais ici est vous apprendre les manières. Ne tutoyez plus JAMAIS Afae ni ne l'appelez par son nom de caste si elle ne vous en a pas donné la permission. Les morts n'on aucun droit et si vous ne voulez pas en devenir une par ma main, changez de ton. En insultant Afae de la sorte, c'est ma reine que vous insultez car Afae est sa Volonté. Vous insultez mon peuple mais plus encore c'est mon sang que vous insultez en vous en prenant à elle et je ne peux accepter ça. Du bout de la lame, je lui indique le sol. - (elfique) À genoux, mains sur la tête. Considérez-vous chanceuse du respect qui vous est montré en ce moment car vous êtes la première prisonnière faite par les elfes des glaces depuis des siècles, au lieu de tout simplement vous tuer. Je m'attend déjà à des protestations, surtout de la part des autres et de ma main libre je leur fait signe de ne pas s'énerver, main ouverte et paume tournée vers eux, en espérant qu'ils comprennent ce silencieux message. Attentif aux gestes de l'elfe blanche, surtout à ses mouvements des mains puisqu'elle s'est présentée magicienne, j'attend qu'elle obtempère àmes ordres et que Afae me donne des consignes.


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Envoyé : 2008-01-14 21:11
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Envoyé : 2008-01-14 21:13
L'animateur ou l'animateur adjoint a supprimé ce message.


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De : Stockage Envoyé : 2008-01-14 21:26
Peu de ceux attroupés ici portent attention à ce qui se passe au-dessus de leurs têtes, hormis peut-être un certain druide imbécile heureux qui batifole dans la neige. Le ciel se couvre rapidement de nuages noirs et le grondement du tonnerre se fait entendre au loin, condition inhabituelle pour ce coin de pays qui ne voyait pas souvent d'orages de ce genre. De plus, autour du druide, la neige de surface se mets à fondre, signe que la température est anormalement plus élevée dans une certaine zone autour de Meldril. Malheureusement, il est pour le moment trop écarté des autres aventuriers pour qu'ils en bénéficient. Un coup d'oeil en direction d'Anylu la renseigne assez vite que la femme à la peau bleue est consciente de son manège et de sa discrète fouille dans son recueil de sortilèges. Même si elle se doute qu'elle ne doit pas être en train de prendre des notes, Afae ne réagit pas davantage à ce geste et tourne plutôt son regard bleu pâle sur Galil qui s'avance sur une réponse... diplomatique malgré tout. Vy'Chriel prenait son air pour répondre cette question bien envoyée mais le mouvement subit de Swâan pour s'interposer entre elle et ces nouveaux arrivants l'en empêche. L'elfe braque aussitôt un regard froid et dur dans celui de la délicate petite elfe blanche et elle l'écoute, sans broncher ni afficher une émotion, sans même montrer de la désapprobation devant cette bravade inattendue. Elle ne réagit pas non plus lorsqu'Astrid s'avance et menace Swâan de son épée, comme si elle s'attendait à ce geste de sa part. L'intermède contrôlé, elle retourne lentement Galil et répond, toujours d'un ton de voix un peu plus bas que la normale. - (elfique) Comme vous avez dû le déduire, je suis une Afae, à la fois sorcière et guerrière de mon peuple et je suis émissaire et descendante directe de la reine du peuple des elfes des glaces d'Ardven-Eil, le joyau des glaces. Peut-être ais-je l'air cruelle à vos yeux mais l'opinion de gens ignorant les enjeux auxquels je fais face m'importe peu et j'abbatterai quiconque se mettra en travers de mon chemin. Je ne suis pas ici pour enlever des vies mais pour en sauver, mais si le sacrifice d'une minorité peut sauver mon peuple, je n'aurai aucune hésitation, tenez-vous le pour dit. Sa présentation faite, Afae reporte son attention sur Swâan, tenue en jeu par Astrid.- (elfique) Le respect, elfe blanche, se mérite; voilà pourquoi ce Caïsor agit ainsi, même si à tes yeux il peut sembler un... comment disais-tu? Un "chien à mon service." J'ai trop d'estime pour chacun des miens, même s'il n'est qu'un mâle de basse caste, pour le traiter de serviteur alors qu'il est un bon soldat qui accomplit son devoir. Caïsor, relâche-la, je crois qu'elle a eu sa leçon. Vilauryn relèves-toi et restez près de moi; si les autres tombaient sur un banni et un déserteur, vous savez ce qui arriverait. Je veux vous parler, tous les deux, quand nous aurons sécurisé cet endroit. Ses consignes données, Vy'Chriel se tourne à nouveau en direction de groupe.- (elfique) Maintenant, qui êtes-vous et que venez-vous faire ici?


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-01-15 20:32
Ainsi donc, ces morts étaient bel et bien l'oeuvre de cette femme. Preuve qu'elle est dangereuse et que les deux elfes ont démontré, une fois de plus, leur intelligence et leur dévouement pour notre groupe. Je m'immobilise lorsque Afae glisse son regard dans ma direction. Elle sans doute remarqué mon petit manège. Détournant sans le vouloir son attention, Galil prend la parole, et je scrute la réaction de l'elfe. Puis, je sens presque mes jambes se dérober sous moi, de surprise, aux multiples revirements que provoquent le discours de l'elfe à la peau blanche. D'abord, cette tirade sur le respect qui risque d'attirer plus d'ennuis qu'autre chose à cette petite. Ensuite, la réplique agressive d'Astrid qui me dresse carrément les poils sur les bras...Je ne voudrais pas être à sa place... Pendant un court instant, je me considère chanceuse qu'Astrid ne m'aie pas administré la même médecine lorsque je l'ai confronté dans le Val. Je ne suis pas dupe, par contre du signe de la main qui nous est adressé... mais que veut-il nous dire... Sûrement de ne pas réagir... À sa question, je ne veux pas répondre. Qui je suis et qu'est-ce nous venons faire dans cet endroit ne la concerne pas. De voir nos deux compagnons agir d'une autre manière m'incommode. Et de l'entendre nous donner des ordres comme si elle était notre supérieure me hérisse. Malgré le fait que la petite elfe blanche s'y est prit de façon trop directe pour la situation, je comprend ce qu'elle a voulu dire. Sauf que nous sommes en temps de crise.... et les discussions sont futiles en temps de crise... Je laisserai Galil qui a prit naturellement la tête du groupe, discuter avec elle. Pour le reste je saurai bien rester en retrait. Notre mission est claire, notre retour plus qu'incertain. J'attend de voir la suite... cette hésitation ne me ressemble pas. Est-ce l'absence d'Aloïs qui me rend ainsi?
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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune Icon_minitime14/12/08, 03:34 pm

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De : Urylë Envoyé : 2008-01-16 22:13
Lirendel n'arrivait pas comprendre la situation. Elle leur disait qu'elle était ici pour sauver son peuple. Le jeune homme avait vu le geste d'Astrid. Il avait comprit que l'élu désirait que ses compagons restent à l'arrière. Qu'il reste calme pendant que cette elfe bleu se pavanait comme une déesse et se croyait tout permis dans cette terre qui n'était pas la sienne. Il rageait intérieurement. Certe il la comprenait de vouloir sauver son peuple. Pourquoi détruire des vies inutiles quand elle pouvait le demander? Si c'était de l'aide qu'elle voulait, pourquoi ne l'avait t'elle pas dit aux elfes qui s'étaient mis devant sa route. Peut-être seraient-ils encore vivants? Peut-être que dans son monde le dialogue entre deux êtres étaient proibé, mais ici bon sang, pensa le demi elfe avec rage, c'était utile et nécessaire pour sauver des vies innocentes. Et de plus, il ne lui permettait pas de lui donner des ordres, surtout pas sur les terres d'Antinéor et nul part d'ailleurs. Il était libre de ses actes. Qu'est-ce qu'elle pensait qu'ils faisaient tous ici à part sauver leur peuple à eux? Ils venaient d'offrir leur vie en sacrifice à une vrai déesse à la beauté irréelle, à la chevelure flamboyante, auréolée d'une lumière blanche, flottant au dessus du sol. Un éclair se fit entendre au loin, un vent se leva faisant voler autour du visage de l'enfant du Corbeau ses cheveux noir. A le voir ainsi, le visage sérieux, bien droit, les pieds enfoncés dans la neige, le regard rivé sur la Afae, il avait l'air humain, mais ses yeux bridés, ses oreilles pointues dont sa chevelure laissait entrevoir et son visage légèrement en ovale montraient bien sa décendance elfique. Qu'elle soit une décendante d'une lignée royale, Lirendel il s'en foutait. Ce qu'il voulait en ce moment s'était d'aller au temple de la lune. C'était la première étape de sa mission, de leur mission en fait, s'il ne l'avait pas oublié. Ils avaient quitté tous le Val pour sauver Antinéor du Mal. Peut-être que le mal avait-il envahi le pleuple des elfes de glaces également, se dit Lirendel songeur. Sa rage s'était dissout peu à peu, heureusement pour lui, car il n'aurait eu aucun succès devant cette sorcière bleu. D'une voix calme, il se présenta à l'elfe bleu : -(elfique) Je m'appelle Lirendel Exéphir, fils unique de la Grande Prêtresse de Corellon Larethian et chef, Erise Exéphir et unique surviant de la grande Cité elfique Eldor. Je suis ici pour me rendre au Temple de la lune afin de récupérer quelque chose qui servira à sauver MON monde. Lirendel prit soin de bien prononcer le pronom pour que l'elfe comprenne bien qu'il n'acceptera aucune ordre de sa part. -(elfique)Il y a un mal qui est entrain de ronger Antinéor et nous avons été choisi pour le détruire. Pour cela nous avons besoin de trois objets dont l'une se trouve en ce moment au temple de la lune. Je ne sais pas si votre peuple est ravagé par le même fléau, si c'est le cas, au lieu de tuer tout le monde, il vous suffisait de le demander gentiment. Peut-être que les prêtres, je dis bien peut-être ils auraient accepter de vous aider, mais comme ils ont dû offrir leur vie eux aussi afin de préserver du mal le Coeur, alors, ils se sont battus. Il prit une pause. Afin que ses mots aient un écho dans l'esprit de l'Afae et de ses compagons et poursuivit : -(elfique) Vous êtes en ce moment dans mon monde et je n'ai aucun ordre à recevoir de vous, je vais où j'ai envi et comme je le veux. Toutefois, je ne suis pas idot et je me rends compte que vous êtes plus forte que moi et que vous n'êtes pas seule de votre race ici. Alors allez les avertir, que nous désirons seulement nous rendre au temple de la lune et que des morts de plus seraient inutiles pour le moment.


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De : Sidhe_Lelorian Envoyé : 2008-01-17 09:49
Bien qu’à genoux et fixant le sol du regard, l’archer ne ratait rien de ce qui se passait aux alentours. Il n’avait jamais eu le privilège de rencontrer une Afae mais celle-ci était loin des descriptions qu’on avait pu lui faire. Sa puissance était incontestable mais, comparativement aux violentes Shelpats, Afae ne démontrait pas le besoin de l’affirmer par tous les moyens; elle avait rangé ses armes, relâché la prisonnière et prenait même le temps de parlementer avec de potentiels ennemis. Il comprenait qu’elle pouvait sembler arrogante aux yeux des autres, peu habitués aux commandements et à la hiérarchie; c’était pourtant la première fois que Sidhe voyait une femme de son peuple aussi courtoise et patiente. Son peuple, souvent placé devant des questions de vie ou de mort, ne pouvait en général pas se permettre de tergiverser longtemps avant de prendre une décision. Plus encore, il y avait beaucoup d’informations dissimulées dans ses paroles. Son lien avec leur reine, qui impliquait qu’Astrid y était également lié. Sa manière d’avoir de l’estime pour ses troupes, à la semblance d’un Caïsor qu’il connaissait bien… Qu’elle annonce qu’elle était ici pour sauver leur peuple… les elfes des glaces viendraient-ils à l’origine d’ici? Et qu’il y ait des hautes placées parmi eux qui désiraient changer le cours des choses, renverser le destin qui amenait peu à peu leur peuple à sa perte. Astrid avait été banni parce qu’il avait osé émettre l’idée qu’il pourrait y avoir d’autres mondes plus cléments que le leur et qu’ils devraient orienter leurs recherches en ce sens. De voir aujourd’hui que d’autres avaient traversé la barrière entre les mondes, pour arriver précisément ici en plus, laissait le doute que le bannissement, au lieu de l’exécution, du Caïsor n’avait pas été décidé ainsi pour rien. Étonné et inquiet à la fois, Sidhe se redresse lentement. Normalement, il serait déjà mort. Il savait qu’elle savait parfaitement qui il était, et elle ne l’avait pas tué, elle tenait même à les maintenir en vie. Pour quelles raisons? Sans doute pour récupérer les informations qu’ils avaient amassés sur ce monde et il savait qu’elle les aurait sans avoir à trop insister. Pour le moment, il ne savait pas trop quoi penser, quel côté choisir et comment agir. Son regard se pose sur Astrid et c’est là que réside sa plus grande incompréhension. Hier il lui disait d’oublier Ardven-Eil et là, il s’était rallié aussitôt à Afae. Est-ce que le fait qu’elle soit de son sang avait tout changé? Sidhe savait, plus que n’importe qui, les reproches que le Caïsor s’était adressé de son échec avec Akaryn. Seulement, il n’y avait aucune ressemblance possible entre cette Afae et le jeune et timide Caïsor qui avait eu une fin tragique. Est-ce qu’Astrid allait suivre Afae uniquement pour la protéger et lui éviter le même sort? Celui nommé Lirendel prend la parole et Sidhe n’en réalise que davantage les différences fondamentales entre son peuple et les habitants de ce monde. On ne demandait pas à une Afae de « demander gentiment » ou encore « d’aller avertir » et encore moins qu’on n’avait aucun ordre à recevoir d’elle. Peut-être était-ce la trop grande confiance qu’affichait Afae qui hérissait tant les autres, ou encore d’être confronté à l’inconnu et à de nouvelles valeurs. Pourtant, bien qu’il fasse partie des plus bas de sa race, le Vilauryn se sentait davantage lié au sort des siens plutôt qu’au monde d’ici. Son idée faite, l’archer se range du côté d’Afae, un peu en retrait sur un côté et observe maintenant le groupe de manière à y déceler une potentielle menace envers la femme elfe des glaces.


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De : J-Konari Envoyé : 2008-01-17 20:47
(hj: Je peux?)Beaucoup d'informations me sont fournis lorsque l'Afae répond à la jeune elfe. Le ton n'a pas réellement changé, mais ses paroles contredisent la perception que j'ai eut au moment où nos compagnons bleus se sont agenouillés. Étrangement, je ne sais si c'est du respect ou autre chose, mais la demande, oui, une demande, qu'elle fait à Sidhe de se relever me convainc qu'elle n'est pas le penchant bleuet de certaines capitaines Athuldéennes.Je me relâche un peu, lâchant la garde de mon épée et m'apprête à donner les informations à l'Afae et de peut-être désamorcer une situation critique face à notre arrivée. Cependant, je ne peux articuler aucune parole avant que Lirendel prenne de l'avant.Stupéfiée, à la fois par certaines informations - Je sais maintenant qui est Érise- mais surtout par le ton utilisé, mes yeux s'agrandissent et mon coeur tambourine plus rapidement dans ma poitrine. Malgré son calme, il y a une pointe d'agressivité dans les paroles de Li et cela peut nous mener à mal. Son exposé est complet, et personnellement, j'aurais bien omis quelques détails...Une mini Galil se relève en moi, telle une voix intérieure qui n'amène que des catastrophes.. -Qui te dit que nous sommes toujours dans le monde que nous connaissons? On est peut-être dans un entremonde, qui sait?Je déglutis péniblement, ne sachant pas trop comment réagir, m'interrogeant sur le pourquoi de ma présence ici. Alors que mes pensées tourbillonnent vers de plus profondes ténèbres et je perçois un coup de tonnerre. Cette constatation n'est pas trop consciente et mini-Galil ne fait que relever les yeux en déclarant d'une voix atone: Va pleuvoir...Extérieurement à tout mon bla-bla intérieur, mon visage s'est un peu crispé et je passe une main de lassitude sur mon front. Rendu au point où nous en sommes, je vois mal ce qui pourrait nous arriver de pire.... et mentionner cette hypothèse m'effrait puisque plusieurs images surgissent à mon esprit pour me montrer ce qui pourrait ajouter de pire à notre situation...


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-01-17 21:19
Avec tout ce que vient de lancer Lirendel, notre couverture est à l'eau... Je lève les yeux au ciel...qui se noirçit à une vitesse incroyable, d'ailleurs... La tirade du métisse terminée, je m'attend à tout de la part de celle qui se nomme *Afae* Il en a trop dit, sur le pourquoi de notre venue pour ne pas qu'elle nous considère comme des obstacles à sa mission... Et bien que je sais pertinement que Meldril me haïra longtemps pour cela, je décide subitement de bouger. Avançant vers les elfes de glace, le grimoire remit dans mon sac, les mains bien en vue, je pose un genou à terre devant Afae. Fixant le sol en signe de soumission, je lui déclare: - (elfique) Il ...vaut mieux... unir nos forces que de se battre... inutilement. Afae, je mets mes... pouvoirs à votre.... service. Et si mes... compagnons ont un peu de... cervelle, ils feront.... de même. Pencher du côté du plus fort ne me semble pas une trahison. Pour le moment, S'allier avec cette femme me semble le meilleur moyen pour arriver à nos fins.


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De : Swâan Envoyé : 2008-01-17 23:57
Tout ce passa si vite, Swâan c’était fait captive et soudain elle ne l’était plus. Avait-elle été si offensante ou imbu d’elle-même? Elle avait cru protéger ces aventuriers du même carnage qu’avaient eu les prêtres. Mais cet elfe de glace c’était vu menacer par les paroles de Swâan, il l’avait donc menacé à son tour. Comme elle aurait voulu que son frère soi présent. Certain des autres aventuriers était aussi révolter du comportement des elfes de glaces, d’autre c’étaient rallié à ces derniers. Tout semblait tournée au désastre, comment faire pour ne pas craquer en ce moment. Ses propos ne voulaient pas viser seulement les elfes de glaces mais surtout ceux qui avaient massacré son village dans la nuit qui avait précédé. Peut être n’étaient-ils pas si différent de ceux-ci étant prompt à tuer aussi aisément qui conque donnerait son opinion.Swâan décida de rester à l’écart de tout cela, son opinion ne comptait pas et c’était peut-être mieux ainsi. Son jugement était basé par le choc qu’elle avait subit en perdant les gens qu’elle aimai le plus dans ce monde. Par chance, il en restait un, ou du moins, Swâan ne connaissait pas l’état dans lequel son frère était en ce moment même. Son inquiétude grandis en voyant le ciel aussi étrange que faire maintenant ? Cet homme à la chevelure noir avait aussi affirmé ce qu’il pensait de l’attitude de Afae, ce qui convaincu Swâan qu’elle n’avait peut être pas eu tors d’agir comme elle l’avait fait. Peut importait maintenant, les dieux avait tracé leurs chemins et eux seule connaissait la suite.


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De : Meldril Envoyé : 2008-01-18 13:01
Il y avait une chose d’intéressant à observer entre la loi de la nature et celle des humanoïdes doués de pensées indépendantes : la loi du plus fort. Les loups se battaient entre eux pour désigner le chef de la meute, le plus faible étant généralement assez sage pour s’avouer vaincu. Ici, c’était le monde à l’envers. La sagesse, forte chez certains, faible chez d’autres, se laissait facilement bousculer par l’orgueil. Ah ce doux orgueil qui pousse à nous dépasser mais aussi à agir en parfait demeuré parfois.Il ne plierait pas devant cette elfe. Pas parce qu’il se croyait plus fort, pas parce qu’il se sentait menacé mais… - (commun) Idiot fils d’Eldor, tu n’as encore compris que cette magnifique tueuse est ici pour les mêmes raisons que nous? Elle a prit le temple par la force, tu crois pouvoir le lui enlever? Si oui vas-y je te regarderai peut-être. Meldril ne bouge pas le regard du ciel qui s’orage tranquillement. Il reste étendu dans la neige, oscillant entre le froid mordant et la douce chaleur que son sortilège a créée. L’issue de cette rencontre est encore nébuleuse et il préfère continuer à préparer son sortilège, au cas où.
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune Icon_minitime14/12/08, 03:35 pm

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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-01-18 18:17
Tel qu'ordonné, je relâche l'elfe blanche et la laisse libre de ses mouvements en écartant mon épée d'elle. Bien que je n'oserais pas contester les décisions d'Afae, je crois plutôt qu'elle aurait dû faire un exemple de cette impertinente. Peut-être croit-elle que d'adopter une attitude plus pacifique serait la meilleure des choses. Seulement, elle n'a rien à craindre de cette bande, alors pourquoi prend-elle la peine de leur parler, pour récolter des mauvaises paroles en retour? Un seul se présente, Lirendel, le demi-elfe aux cheveux noirs. À l'écouter, j'aurais préféré qu'il se taise car il a autant de bravade dans ses paroles que la vermine blanche de tout à l'heure. Plus leur peau est blanche, plus il semblerait qu'ils soient dénués de jugement. C'est du moins observable chez moi, et il semblerait que la tare soit la même ici. La sagesse et le calme d'Elrael, en comparaison de l'émotivité dont font montre ces deux spécimens, me manquent en ce moment. À mesure que Lirendel parle, je resserre ma prise sur mon arme. Il dépasse les bornes, peut-être même plus que l'elfette de tout à l'heure. Du coin du regard, j'attend et espère un signe d'Afae mais elle semble pour le moment décidée à les laisser cracher leur venin partout. Je n'en ai rien à faire de TON monde, Lirendel Exéphir. C'est même le dernier de mes soucis. Crois-tu vraiment que ton peuple et ta race m'importe plus que la mienne? Nous peinons depuis tant d'années, uniquement pour survivre, alors que vous profitez de l'abondance de votre monde avec nonchalance et ingratitude, préférant toujours faire passer votre petite personne avant toute autre! Non, je n'ai aucune envie de sauver des gens tels que vous et si tu essaies de te mettre en barrière des actions d'Afae, tu devras m'affronter avant d'arriver à elle. Comme j'aimerais lui lancer ces paroles, avec le même mépris dans la voix qu'il le fait! Mais je me tais. Toutes les paroles ne sont pas sages à dire et un ennemi qui ne soupçonne pas le danger est un ennemi plus facile à abattre. D'un geste sec mais sans détacher mon regard du demi-elfe, je range mon épée. Sidhe a lui aussi choisi son camp et je ne doutais pas qu'il choisisse son peuple. Et qui sait? Si nous arrivons à améliorer le sort des elfes des glaces, sans doute que celui des Vilauryns s'améliorera également. Rien ne me ferait plus plaisir que de se débarasser de notre système hiérarchique, qui confine chacun de nous à un rôle de survie, sans plus. Son regard a changé, lui aussi évalue maintenant le groupe comme de potentiels ennemis. Faern Galil reste neutre pour l'instant, ne se déclarant ni avec ni contre. Se sent-elle concernée seulement par tout ceci? Elle me semble un peu plus posée que les autres, sans doute qu'elle réservera sa décision pour plus tard. C'est Anylu qui m'étonne le plus à dire vrai. La voilà qui se montre humble, et pose même un genou en terre, en signe de reddition. Ce geste n'était pas nécessaire mais je crois qu'Afae appréciera et sera incitée à rendre lui la pareille à son tour. Reste l'elfe sauvage, qui semble se désintéresser de tout... un peu trop peut-être. Si une attaque survient, je crains qu'elle ne vienne de lui, et j'ignore pour l'instant l'étendue de sa force.

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De : Stockage Envoyé : 2008-01-19 10:47
C'est Lirendel qui remporte l'attention de Vy'Chriel pendant un long moment. Elle l'écoute, avec attention, sans toutefois que son visage ne trahisse une quelconque expression, comme si elle n'était qu'une statue de glace. Il est clair dans le discours du métis qu'il ne s'accorde pas avec la manière d'agir de l'Afae, ni qu'il a l'envie de collaborer avec elle. Lorsqu'elle est certaine qu'il a terminé et dit tout ce qu'il avait à dire, elle ne laisse échapper qu'un soupir, un regard désolé à l'adresse de Lirendel pendant une brève seconde puis se désintéresse de lui complètement, comme s'il n'existait plus à ses yeux. Son attention passe sur Galil quelques instants, attendant une réponse à sa précédente question ou une formulation quelconque de son indignation comme les deux autres mais rien ne vient en ce sens et c'est ensuite sur Anylu que les yeux blancs, cerclés de bleu pâle autour des pupilles d'Afae, se posent. Elle lève un sourcil d'étonnement devant les gestes et paroles de la magicienne, a un mouvement de tête en direction d'Astrid, comme si elle voulait le consulter puis se ravise. D'aussi près, Anylu voit clairement que l'armure de Vy'chriel est endommagée par endroits et que si elle n'a pas encore bougé de sa position, c'est pour ne pas dévoiler les gouttes de sang bleu qui tombe lentement à ses pieds et en majeure partie dissimulées par sa cape foncée qui touche le sol. Elle se tient malgré tout droite et laisse présumer qu'elle est prête à la bataille, pour laisser les aventuriers croire qu'elle est encore en pleine forme après un dur combat. Baissant le regard vers la demi-elfe, elle s'adresse à elle à mi-voix: - (elfique) Votre offre m'honore et je l'accepte. Pour le moment restez avec moi, votre peau si blanche malgré que vous soyez une femme n'attirerait pas beaucoup de considération de certains éléments de mes troupes. Je trouverai un moyen de vous éviter des ennuis. Le tonnerre gronde de plus belle et quelques lointains éclairs strient le ciel, se rapprochant lentement de la position que les aventuriers occupent actuellement. Vy'Chriel lève le regard vers le ciel, intriguée puis revient à ses préoccupations actuelles et regarde Swâan. - (elfique) Mes troupes occupent déjà ton village. Tu ferais mieux d'y courir et d'avertir les tiens que "nous ne désirons que nous rendre au Temple de la Lune et que des morts de plus seraient inutiles pour le moment. Oh, et amène la tête d'un de vos si chéris "prêtres" pour qu'ils voient de quel fléau je viens de vous débarrasser! De l'index, l'elfe des glaces pointe l'un des cadavres au sol et regarde Swâan d'un air de défi. (se référer au début du message 10 de cette conversation si Swâan décide d'investiguer de plus près comme Vy'Chriel lui "propose")


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Envoyé : 2008-01-22 00:02
L'auteur a supprimé ce message.


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De : Swâan Envoyé : 2008-01-22 00:04
La petite dame elfe leva doucement son regard en direction de la Afae, puis leva légèrement le sourcil gauche lorsqu’elle remarqua l’air de défi de Vy’Chriel. Swâan comprit cependant le geste que la sorcière voulait qu’elle exécute. Puis déplaça a nouveau son regard sur le doigt de Vy’Chriel, pointé en direction des prêtres. Swâan prit une profonde inspiration et expira tout l’aire de ses poumons. Elle regarda Astrid et Sidhe, les éclaires qui commençaient à illuminer le ciel de plus en plus, leurs donnèrent une impression de plus en plus menaçante. Sans doute un mauvais souvenir du a l’attaque de ces sauvages d’elfe noir, plus ils avait la peau foncé, plus ils était farouche et semblerait dénué de moralité.Swâan marcha en direction des prêtres morts, prit l’une des têtes comme l’avait demandé la Afae et partit d’un pas lent utilisant le chemin sinueux qui suit le tracé de la montagne. Lorsqu’elle fut certaine de ne plus être à la vue du groupe derrière elle, la dame elfe ce laissa tomber sur ses genou, tel un film sans fin, l’image d’Astrid la menaçant ne cessa de passer dans sa tête. Swâan ne savait plus si à ce moment elle aurait voulu que l’elfe lui transperce vraiment la chaire et la tue de sang froid. Elle aurait sans doute regagné son cher époux de l’autre côté. Celle-ci remarqua une toute petite entaille dans sa robe, l’endroit exact où la lame l’avait touché. Un léger frémissement la parcoura, Swâan leva les yeux vers le ciel et laissa affaler quelques larmes, puis un torrent de larmes coula de ses yeux. Elle baissa la tête afin de lâcher son chagrin s’évacuer.


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De : Stockage Envoyé : 2008-01-22 12:38
(J'en déduis donc que Swâan ne porte pas attention à la nature des prêtres ni ne regarde en détails la tête enfermée dans un heaume qu'elle a prit entre ses mains. Sidhe ne lui a pas été présenté non plus et son nom n'a pas été nommé à voix haute. Si c'est plus aisé pour toi de l'identifier de la sorte en texte descriptif pas de problèmes mais note que le personnage Swâan ignore son nom pour le moment, de même que Galil, Anylu et Meldril, donc ne pourra s'adresser à eux en les interpellant de la sorte. )


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De : Swâan Envoyé : 2008-01-22 23:03
((hj : J'ai fait exipret pour que Swâan ne remarque pas la nature des prêtres effectivement. Auriez vous préféré que je vous en informe ?? Je tiendrais compte que Swâan ne connaisse pas le nom de Sidhe ainsi que Galil, Anylu et Meldril. Si vous préféré que je les interpelle non par leur prénom mais par leur aspect descriptif dans mon texte, cela ne me dérange pas du tout. Merci des info ))
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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune Icon_minitime14/12/08, 03:35 pm

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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2008-01-23 15:05
(((HJ: C'était une simple validation pour m'assurer que j'avais bien compris les actions de Swâan et m'assurer que la notion des noms était bien claire. Comme dit précédemment, je n'ai aucun problème à ce que textuellement les personnages soient référés par leurs prénoms au lieu des parfois difficiles descriptions même lorsque le personnage n'a pas encore été présenté, juste de faire attention lors de l'échange de paroles. Je constate heureusement que tout ceci est clair, ça compte bien entendu pour tous les joueurs, pas uniquement Swâan, merci.)))


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-01-23 19:57
Je me relève lentement, pour aller me placer à côté de Sidhe. Bien sûr, j'ai noté la faille de sa carapace: Le sang qui tombe lentement sur le sol et la cuirasse endommagée. Sa magie est toutefois mille fois plus grande que la mienne et je la respecte pour cela. J'incline la tête, signe que j'ai comprit et que je suivrai son conseil. Et j'assiste à la tirade envers la petite elfe sans dire un mot, mais intriguée tout de même de l'indice que l'Afae nous donne sur ces prêtres morts. Lorsque Swâan Anwarünya est hors de vue, je me rapproche d'un des corps et pose un genou à terre, examinant comme proposé le prêtre le plus proche. Celui vers qui mon regard se penche, est un elfe noir, semblable à ceux croisés au village des Trois-Chutes. Le casque de cet individu est légèrement déplacé sur sa tête, ce qui laisse entrevoir une espèce de bijou métalique qui attise ma curiosité. En prenant la tête entre mes mains et en faisant glisser avec difficulté un peu plus le casque vers l'arrière, je peux sans aucun doute reconnaitre la forme d'une araignée à 8 pattes. Cet objet est incrusté dans le front du prêtre. Signe que la Reine Araignée, cette divinité mauvaise qui hantait tant mes amis des Trois Chutes a étendu son pouvoir jusqu'ici? -(elfique) Ces elfes noirs ont combattu sous... l'emprise de la... Reine Araignée... Je le sais pour avoir vu, au village des... Trois Chutes son... symbole dans le temple... sacrifié lorsque Sandryma, la grande... prêtresse avait renié son peuple en se plaçant du coté du... mal. Un frisson me parcourt, en me remémorant ce souvenir cauchemardesque. - (elfique) ...La... malédiction de la... forêt s'est étendu jusqu'ici.... Et elle porte son visage... Que faisons-nous... maintenant?


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De : J-Konari Envoyé : 2008-01-23 22:39
Toujours éberluée par les paroles de Lirendel, je mets un long moment à m'en remettre. Anylu s'est agenouillée, je la laisse faire, et sincèrement, j'attends de voir un peu la réaction des autres. L'indifférence de l'Afae envers Li est bonne à voir dans la mesure que cela ne mène pas directement à un massacre total. J'en suis navrée pour lui, mais sa fougue aurait pu nous jouer un mauvais tour. J'attends le départ de la petite elfe, la tête entre ses mains et écoutes les paroles d'Anylu. M'avançant un peu nonchalament, je jette un simple regard au symbole de l'araignée, l'imprimant dans mon subconscient, mais remettant à plus tard les informations que cela pourrait me fournir. -(Elfique) Nous faisons ce que nous devons faire. Aller au Temple de la Lune. Ensemble. On règlera les détails plus tard. Me tournant vers l'elfe bleue, j'incline simplement et rapidement la tête, en me présentant. -(elfique) Mon nom est Galil. Il n'y a rien d'autre à faire que de prendre le chemin vers le Temple de la Lune en compagnie de cette elfe. Li n'en sera peut-être pas content..... quoiqu'à y penser, probablement que le Tout-Nu non plus... D'ailleurs, qu'est-ce qu'il???? Mais c'est qu'il batifole toujours dans la neige, celui-la? -(Elfique).... Heu... Vous comptez faire un bonhomme de neige ou vous préférez nous suivre? Remarquez, vous pouvez bien faire ce que vous voulez...., m'adressant au Tout-Nu. Je jette un rapide regard à tous afin de voir s'ils sont disposés à faire route ou si je dois encore recroqueviller mes orteils dans mes courtes bottes en imitant une statuaire en attendant leur bonne volonté..... (hj: Désolée du retard. Et oui, il conserve son surnom de Tout-Nu... Il s'est jamais officiellement présenté à mon moi-même si ma mémoire est bonne.... non? Alors, il reste le Tout-Nu.... hihi)


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-01-24 11:23
Les gestes d’Afae me surprennent. La considération qu’elle offre à Anylu, voulant même la protéger, l’ignorance qu’elle accorde à Lirendel au lieu de s’en débarrasser et qu’elle renvois cette Swâan à son village, libre de se sauver si l’envie lui prend, ne sont pas très coutumiers d’une Afae. En même temps, est-ce que je dois vraiment m’étonner qu’elle soit différente? Si je me fie à ses paroles, le reste des troupes sont au village. Elle a été téméraire de se présenter seule ici; et ça me confirme que ce massacre est l’œuvre d’elle seule. Je regarde à mon tour ce que dévoile Anylu, à travers les ombres de la nuit. La peau noire du cadavre me le fait aussitôt relier aux elfes des Trois-Chutes et je crains un instant qu’Afae n’ait commis une erreur mais l’araignée métallique et les paroles d’Anylu m’amènent à y voir autre chose. Je me souviens maintenant… lorsque Cécilia et moi avions trouvé l’arrogant elfe blanc dans la grotte, de petites créatures à huit pattes nous avaient attaquées et leur nature m’avait rappelé quelque chose. Il y a un symbole semblable à Ardven-Eil, utilisé par… mon regard va sur Afae, sur cette étrange étoile à huit pattes, seule ornementation de son armure, une dérivation, de l’araignée. Je ne sais pas quoi penser et le mieux pour le moment serait d’éviter de tomber sur des conclusions hâtives, même si mon esprit ne peut s’empêcher de m’en soumettre plusieurs. Je tente de les chasser d’un mouvement de tête. Je n’ai pas suffisamment d’informations pour le moment, je dois réserver mon jugement et faire confiance à Afae. Faern Galil et Anylu veulent bouger. Avec le froid qu’il fait, véritable paradis pour moi après la chaleur de la forêt, elles doivent geler sur place et rester ici n’amènerait en effet rien de bon. Contrairement à ce que je pensais, les troupes accompagnant Afae sont plus loin, où un village serait situé. Qui les dirige? J’ose espérer que ce n’est pas une Shelpat, car les pauvres habitants auront des misères.Je m’avance d’un pas et me permets de prendre la parole.- (elfique) Il faudrait rejoindre les troupes stationnées plus bas, pour éviter des frictions avec les villageois et les faire monter au temple pour le garder. Par contre, puisqu’elles sont moins endurantes au froid, Faern Galil et Faern Anylu devraient chercher refuge à l’intérieur du temple où il fait sûrement plus chaud. Les laisser sans protection ne serait pas avisé par contre. Je laisse de côté le métis Lirendel. Afae a décidé de l’ignorer, je ferai donc de même pour ne pas empirer les choses. Quant à l’autre elfe, toujours dans la neige… mais que mijote-t-il? Il n’a pas l’air affecté par le froid, contrairement à ses compatriotes de ce monde, même s’il n’est pratiquement pas vêtu. Faern Galil doit se poser les mêmes questions puisqu’elle le questionne à ce sujet, attendons sa réponse…
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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune Icon_minitime14/12/08, 03:36 pm

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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-01-25 15:15
Swâan.Toute seule, dans la neige. Aucune trace des prêtres du temple. Auraient-ils refusé d’entendre sa requête et renvoyée au village? Ils ne se mêlaient jamais des affaires du village, hormis pour payer les villageois pour leur travail ou parfois donner quelques leçons d’armes, sans s’être mêlé des conflits avec les elfes noirs une seule fois… mais cette fois, c’est tout le village qui risquait d’y passer. Rhaemyr avait espéré qu’au moins, le besoin de biens et main-d’œuvre des prêtres motiverait une protection… Il aurait dû écouter sa sœur est partir d’ici aux premiers coups de cloche. Maintenant, qu’allait-il se passer? Diverses possibilités traversent les pensées de Rhaemyr et peu d’entre elles laissent entrevoir une chance de survie intéressante pour eux deux. Pour le moment, s’assurer qu’elle allait bien était le plus important, bien avant les elfes, les villageois, les prêtres et même lui. Il aimerait courir mais ça pourrait être interprété comme une fuite et il n’avait pas envie de tester les capacités de tir de l’archer près de lui. Le plus rapidement possible, il réduit la distance entre lui et Swâan, inquiet de voir sa sœur dans cet état. - Swâan! Il ne s’occupe pas de ce qu’elle transporte pour le moment. Essuyer les larmes qui roulent sur les joues blanches de sa sœur et s’assurer qu’elle va bien. Pas le temps pour discuter par contre car qui savait quand les villageois allaient frapper? - Ça va aller, viens, relève-toi. On ne peut pas s’attarder ici. Autant il aimerait prendre sa sœur entre ses bras et la consoler, autant ce n’est pas le moment. Pour éviter tout problème, Rhaemyr se tourne en direction de l’archer elfe et lui fait signe que tout va bien et qu’il n’y a pas de danger. - C’est ma sœur, il n’y a rien à craindre. Vous pouvez continuer à avancer… En essayant de ne pas brusquer Swâan, le jeune homme la relève et l’entraîne vers le temple. (j'ai essayé de nous rapprocher le plus possible des autres aventuriers, pour faciliter les choses, j'ai bien fait mj?)


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De : Meldril Envoyé : 2008-01-28 08:48
Bon, les choses n’avaient pas l’air de tourner au vinaigre, même s’il n’était pas fou à l’idée d’avoir une autre de ces abominations dans la figure. Il n’a pas non plus envie d’entrer dans ce temple, mais entre rester ici et regarder les morts geler ou aller s’enfermer dans un ennuyeux temple… Galil s’approche. Elle pense sûrement qu’il est le dernier des demeurés, étendu dans la neige comme si c’était un confortable matelas. En fait c’en serait un, si la neige n’était pas si froide, fondait pas à cause de son sortilège et le trempait en entier. Pour ce que ça dérangeait… Meldril se cale un peu plus confortablement dans son siège neigeux et remue les orteils pour en chasser l’eau et la neige fondue puis hausse un sourcil à l’adresse de la métisse, comme si elle venait de le déranger. En fait… il regarde le ciel qui s’assombrit, elle le dérange presque. Il allait garder son sortilège actif encore un moment, au cas où la femelle bleue se découvrirait d’autres instincts meurtriers. - (elfique) Je fais ce que je veux en effet. Vois ça d’un bon œil, si je reste ici, je n’incommoderai personne par ma déplaisante présence. Mais le bonhomme de neige est une brillante idée… Pris d’une impulsion gamine, Meldril ramasse de la neige et la compacte légèrement entre ses mains pour en faire une jolie boule et s’empresse de la lancer à Galil (au visage ou à l’arrière de la tête si elle est déjà partie, désespérée devant le QI d’imbécile dont fait montre Mel en ce moment.)


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De : Swâan Envoyé : 2008-01-28 19:16
Swâan lève doucement les yeux en prenant conscience que son frère était bien la.-‘’ Rhae...Rhaemyr ! Tu est vivant mon frère ! Ho si tu savait, je suis tel ment désoler, je ne suis pas venu avec les prêtres. Ces cette femme, cette femme Rhaemyr, elle a de si grand pouvoir, je ne pouvait pas...Elle...’’Swaan remarqua les elfes avec qui Rhaemyr était. Son regard était remplit de crainte, elle saisit que Vy’Chriel n’avait pas menti a propos des siens dans le village. La femme elfe murmura :- ‘’ Ce sont eux ! Elle est comme eux, la peau foncée, des dessins sur la peau et la chevelure de neige. Et ensuite, un groupe d’aventurier son apparut ! Oui Rhaemyr, ils sont apparut ! Avec deux elfes identiques à ceux-ci et d’autres elfes et demi elfes, je ne comprenais plus, j’ai cru les raisonner, mais l’un des deux elfes sauvages ma agressé pour tenter de me faire prisonnière ! Mais elle lui a ordonné de me relâcher Rhaemyr...‘’Swâan remarqua aussi que sont frère semblait guider les elfes de glaces ver le temple. Celui-ci la forçait a avancer, tout portait a croire qu’il ne voulait pas trop tarder leur avancer ver le temple.-‘’ Qu’est-ce que tu fait mon frère ? Tu les conduits au temple !? Ne me dit pas que tu tes rallié a eux ? ‘’Swâan perçut le regard de sont frère, il n’avait pas l’air d’être de leur coter, mais tout comme elle, peut être avait-il été forcer de faire cela contre son gré. Elle prit la main de Rhae et y posa un petit baisé sur le revers de celle-ci, simple signe qu’elle était contente de le voir vivant. Cependant, elle n’était pas empressé de re-voir les cadavres des prêtres, Swâan ne voulait pas que sont frère les vois. Peut-être que celui-ci s’attendait à ce qu’ils soient vivants afin que ceux-ci puissent les aider.


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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2008-01-29 11:23
Vy’Chriel observe Swâan réaliser lentement ce qu’elle veut puis s’exécuter en silence, sans protester ni brusquerie. De la contestataire au long discours, l’elfette blanche semble s’être adoucie sous les menaces plus que sérieuses d’Astrid. Sitôt qu’elle est hors de son champ de vision, Afae ne se préoccupe plus de Swâan pour se concentrer davantage sur les deux autres femmes restantes. Il est clair dans le regard qu’adresse la femme elfe des glaces que les paroles prononcées par Anylu sont entendues et prises en considération, même si Vy’Chriel ne répond rien ni ne leur fait part de ses réflexions à haute voix. Une alliance temporaire semble formée avec les paroles de Galil et l’Afae approuve d’un signe de tête. Elle a un mouvement pour se tourner en direction du temple auquel elle fait dos mais s’interrompt quand Astrid s’avance et prend la parole. Vy’Chriel l’écoute, lui aussi, avec autant d’attention qu’elle l’a fait pour Anylu et Galil. Son regard par contre reste posé sur le front du sorcier, qui est dissimulé par la bande de tissus qu’il s’est improvisé en bandeau tout à l’heure. Au su de ses explications, elle reporte son attention sur Anylu et Galil et constate qu’en effet, elles semblent incommodées par la température glaciale ambiante. - (elfique) J’ignorais que les espèces d’ici n’étaient pas adaptées à ce climat. J’y ferai attention… Elle lève une main dans les airs et subitement la froid sibérien qui règne dans les environs se fait un peu plus clément, moins mordant et glacial. Rebaissant la main, elle s’adresse à Galil et Anylu. - (elfique) Mes excuses, je ne croyais pas que mon sortilège pour rendre la température plus agréable pour nous serait un danger potentiel pour vous. Caïsor a raison et retirer mes troupes du village au plus vite serait avisé. Allez au Temple si vous le voulez, moi je dois descendre, je vous laisse Caïsor et Vilauryn si vous voulez de la protection mais si vous cr… Vy’Chriel s’interrompt et tourne la tête en direction du chemin qu’avait emprunté Swâan. Plus bas, le groupe de guerriers elfes des glaces ont reprit leur avancée, non sans jeter plus d’une fois des regards perplexes à Swâan, étonnés de voir une elfe aussi pâle et en larmes. Alors qu’ils sont presque rendus au sommet de la montée, une clameur monte derrière eux, les cris de dizaines de voix, celles des villageois qui surgissent d’un côté du chemin, solidement armés et prêts à tuer tout ce qui aura peau bleue et oreilles pointues. L’archer éclaireur à l’arrière a le temps de lancer une flèche avant d’être la première victime à tomber, le crâne ouvert par la hache d’un très grand homme qui semble diriger les autres vers cette tuerie qui s’annonce. Aussitôt, les elfes se placent en formation défensive, bien que leurs rangs aient quelques difficultés à se regrouper vu le flot qui charge sur eux sauvagement. Rhaemyr et Swâan sont à quelques mètres du plateau où est érigé le temple, encore hors de portée du combat. Près d’eux, l’archer qui les accompagnait à l’avant s’est placé entre eux et la menace ennemie et étudie un peu l’ennemi avant de décocher ses flèches avec précision.Sur le parvis du temple, les aventuriers entendent facilement les cris de guerre qui s’élèvent du chemin descendant la montagne. Sans hésiter, Vy’Chriel prend ses épées et se dirige vers la provenance de cette clameur, un sortilège au bout des lèvres. (désolé Mel et Li, je ne vous ai pas oubliés mais je n'avais soit pas de réponse soit rien pour interagir avec vous dans cette réponse, mais j'ai bien l'intention de vous faire écoper également dans les prochains messages )
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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune Icon_minitime14/12/08, 03:36 pm

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De : Meldril Envoyé : 2008-01-30 15:01
Les choses devenaient enfin intéressantes! Même s’il s’était appliqué à avoir l’air d’un parfait crétin inoffensif, le druide n’avait rien raté des échanges qui se passaient à portée d’oreille. Un village, une troupe complète d’abominations qui le tiendrait sous son joug, une évidente rébellion de ces villageois… son cours d’action n’était pas très difficile à choisir. Les autres n’approuveraient sûrement pas. Il s’en contrefichait; il avait vécu plusieurs siècles sans avoir besoin d’eux ou leur opinion, il pouvait continuer à s’en passer. Meldril oublie sa cible à boules de neiges et se lève subitement. À la semblance d’Afae tout à l’heure, il lève le bras dans les airs et l’abaisse, brusquement, l’index pointé en direction de la femelle elfe bleue. Le ciel noir et orageux se déchire et un éclair éblouissant fonce entre les nuages pour tomber directement sur sa cible (ou à côté si le md en juge autrement). Ça serait le temps de sortir une belle phrase bien tournée, du style héroïque mais ce n’est pas le genre de Meldril, il laisse le tonnerre prendre la place. Au lieu de parler, il se place en position de défense, épieu en mains et garde un œil sur les trois elfes bleus, notamment Astrid qu’il sait plus prompt à attaquer, rien qu’à voir comment il a réagit face à la pauvre petite elfe sans défense il y a quelques instants. Un autre éclair se prépare, pour une des trois abominations, tout dépendamment de laquelle osera l’attaquer en premier.


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-01-30 21:01
Je ravale mes paroles, lorsqu'Astrid semble dire que Galil et moi devrions chercher refuge dans la temple. Il est vrai que mes sorts sont plus que limités et que le froid commence à imprégner mes vêtements, mais pour rien au monde je ne voudrais qu'on me laisse en retrait. Tournée vers le temple, là où nous allons, je regarde dans la même direction que Vy'Chriel. En avançant de quelques pas, je peux voir le temple. Un peu plus en contrebas, j'y vois la petite elfe blanche qui est vite rejointe par un homme, suivit d'une petite troupe. Ils sont attaqués par d'autres hommes, plus costaud et grands- des humains, sans doute- qui font couler le sang dans une grande clameur. J'hésite à me lancer dans la bataille. Qu'est-ce que je pourrais apporter de plus dans cette mêlée sauvage? Le ciel s'obsurçit soudainement au dessus de nous. Un éclair sort de cette masse nuageuse pour frapper le sol. La tête dans les épaules, j'attend le choc qui viendra bien assez vite... Vers qui est-il destiné?


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De : Stockage Envoyé : 2008-01-30 21:18
(suite à la crise de suicide de Mel je vais ajouter une courte réponse pour vous offrir plus d'options de réaction) L'éclair tombe, tel une flèche divine et blanche qui est projetée des cieux par la main de la déesse répondant à l'injonction du druide. Ceux qui fixent Afae la voient se raidir, prise à l'intérieur du cercle de la foudre. Puis la lumière a disparue aussi rapidement qu'elle est venue, ne laissant qu'un empreinte lumineuse sur la rétine de ceux qui n'ont pas détournés le regard. Vy'Chriel reste debout une seconde, immobile, deux secondes, ses épées glissent de ses mains, trois secondes et elle tombe lourdement sur le sol sans émettre un cri ou un son. Son armure métallique a fondu par endroits et fume en entrant en contact avec la neige froide. Ses yeux sont révulsés, ne laissant que des orbites blanches. Pour l'instant, nul ne peut être certain si elle est encore vivante ou si l'éblouissante prestation de puissance de Meldril l'a achevée pour de bon.


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-01-31 09:54
(hj: pratique pour moi cette mini réponse, merci beaucoup) Tout ce que je peux penser, que ce soit la condescendance de Vy’Chriel envers les races inférieures, les pitreries de l’elfe tatoué ou les cris des humains annonçant que les miens sont en danger; tout ça n’a plus aucune importance lorsque je vois l’éclair frapper Afae. C’est… improbable… Je reste immobile durant ces trois ou quatre secondes, à demi aveuglé par l’éblouissant arc électrique et encore plus frappé par l’irréel de la situation. Je ne réfléchis pas à mes actions par la suite. Sans doute que je devrais chercher vengeance mais ça m’importe peu. Tout ce qui compte… Je cours en direction d’Afae. Mes gestes sont mécaniques et guidés par l’instinct de survie uniquement. Même si le métal me brûle les mains, je déleste le plus rapidement possible Afae de son armure. Vit-elle encore? Je sens la panique monter en moi alors qu’elle ne montre aucun signe de vie, raide et le regard complètement vide. - (elfique) Je t’en prie de meurs pas…pas toi aussi… Même si je sais très bien que ce n’est pas la meilleure chose à faire, je ne peux m’empêcher de la secouer, dans l’espoir qu’elle reprenne connaissance. Je ne sais pas quoi faire et tout ce que je peux savoir, mes sortilèges et autres connaissances se révèlent totalement inutiles. Je n’aurais jamais cru me sentir aussi démuni un jour et dans cette impuissance qui m’enrage et me fait perdre tous mes moyens, je sens des larmes envahir mes yeux, des larmes que je ne peux retenir. Désemparé, je la laisse retomber doucement sur le sol, là où la neige sera pratiquement plus utile que moi à la réanimer. À genoux, les poings dans la neige, tête baissée, je fouille à travers tout mon savoir afin de trouver un moyen de la sauver. Je ne peux pas la perdre, pas après avoir tout juste appris qu’elle existait. (Mel, you're sooooooo dead )


Réponse 0 recommandations Message 48 sur 207 dans la discussion

Envoyé : 2008-01-31 16:03
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De : Urylë Envoyé : 2008-01-31 16:09
(Hrj Mince Mel, c'est tout un coup d'éclair. Je suis sincèrement désolée pour mes absences longues et répétés, mais Louis est très bon avec moi et vous tous également. J'avais écris un texte hier, mais je l'ai perdu et je me suis découragée . Je n'ai pas eu le temps de le copier .) Finalement son discours, comme d'habitude , ne produit aucune réaction de la part de l'Afae. Lirendel n'avait pas le goût d'en ajouter d'avantages. La réaction des autres lui prouva qu'il en avait peut-être trop dit encore une fois. Par la suite, tout se passa si vite.... L'attaque des humains contre les elfes bleus, l'éclair qui jaillit du ciel et qui frappe Vy'Chriel de plein fouet. Le regard de Lirendel se dirigea vers Meldril. Il avait adopté une positon de combat. Puis il se tourna vers Astrid et l'Afae étendu sur le sol inerte. La bataille faisait rage contre les humains et les elfes bleus en bas de la montagne. Ils étaient vraiment différent d'eux, aussi différent que les elfes blancs de leur monde. Lirendel aurait cru qu'entre deux elfes il aurait une entente, malgré la différence de couleur. Le jeune guerrier ignora Astrid. De belles paroles lui venaient à la bouche, mais il préféra les chasser. En bas de la montagne, il y avait la petite elfe blanche et un autre homme qui était pris entre la bataille des humains furieux et les elfes bleus qui luttaient pour leur vie. Il fit quelque pas en direction du temple de la lune et se tourna vers ses compagnons : -Je vais au Temple de la lune. Faîtes-ce que vous voulez, mais moi c'est décidé. Il les laissa tous avec leur tracas. Cette situation ne saurait pas passé ainsi s'ils l'auraient écouté, mais ils ont voulu tous l'ignorer, alors qu'ils assument leur acte, comme il assumait la sienne. Il n'était pas mécontent de la tournure des événements. Toutefois, il n'avait pas voulu la mort de l'Afae. Lirendel aurait bien voulu que bien des choses se passent autrement ou se finissent autrement, mais il ne pouvait rien faire contre les dieux.


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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-01-31 21:01
Rhaemyr tourne son regard sur sa soeur, inquiet. Il ne comprenait pas de quoi elle parlait. Les paroles de Swâan ne lui parvenaient qu'en séquences saccadées, à travers ses propres pensées et craintes pour la sécurité de cette dernière. Pas étonnant qu'à travers son stress, ce que lui raconte sa soeur elfe fasse office de délire de folie. La perte de leur père et de son amour avait-elle affecté jusqu'à la raison de la fragile elfe? Sans répondre, Rhaemyr serre davantage la main de Swâan dans la sienne, pour ne pas la perdre. Il avait l'impresion que s'il lâchait les délicats doigts enlacés avec les siens, Swâan allait s'éloigner et l'abandonner pour chasses les chimères qu'elle lui aprlait. Les villageois frappent. Si haut dans la montagne, ils ont dû prendre le sentier caché, plus escarpé et plus direct pour se rendre au temple. Le temps qu'il guidait les elfes par le long chemin sinueux, ils ont monté et se sont embusqués, pour exercer une vengeance qui n'aurait pas lieu d'être. L'archer à l'arrière tombe sous les coups de la hache de Turid. La sauvagerie déployée coupe le souffle de Rhaemyr. Il avait vu des scènes semblables par le passé mais c'était pour défendre le village, protéger les plus jeunes et les plus âgés d'une mort certaine et injustifiée. D'être témoin de la violence de ses amis et connaisances, des gens autour desquels il avait grandit, contre des elfes qui n'avaient fait, somme toute, que se défendre, le répulsait. Il allait tirer Swâan d'ici, redescendre au village par le sentier, prendre leurs effets indispensables pour traverser les montagnes et s'en aller d'ici sans attendre. Un plan en tête, Rhaemyr entraîne sa soeur vers le temple, où il compte y trouver l'entrée dissimulée du chemin pour redescendre. Avec de la chance, ils ne croiseraient personne du village qui les empêcheraient de passer. Mais voilà qu'en haut, près du temple, d'autres gens sont postés et Rhae s'arrête brusquement, comprenant enfin la signification des paroles de Swâan. Il se souvient vaguement avoir entendu sa soeur lui raconter qu'elle avait été malmenée par un de ces inconnus, les plaçant donc comme dangereux aux yeux protecteurs de Rhaemyr. De toute manière, avec ce qui se passe en bas, il ne sait même plus de quel côté il est. D'un geste fluide, le demi-elfe sort la grande lame exotique attachée à son dos. Il la tient d'une main pour le moment, placée protectivement entre eux et les inconnus devant le temple. À Swâan, il chuchotte: - D'accord, maintenant je vais t'écouter...
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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune Icon_minitime14/12/08, 03:36 pm

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De : J-Konari Envoyé : 2008-02-01 14:08
J'aurais du me méfier. Le Tout-Nu en a réellement après moi. Je n'avais pas prévu cette réaction infantile, mais il n'y a pas de doute que la neige dégoulinante sur le capuchon de la cape de Sidhe venait de lui. Les yeux, petits, je me tourne vers lui et j'hésite presque à lui renvoyer la pareille. Cependant, les paroles d'Afae me ramènent à des éléments plus importants que l'immaturité d'un type foncièrement plus vieux que moi....L'interruption d'Afae attire mon regard vers le même point qu'elle et un juron s'échappe de mes lèvres. J'ignore ce qui s'est passé au village, mais c'est loin d'être une bonne nouvelle si nous sommes pris dans une bataille entre 2 protagonistes qui n'en ont absolument rien à foutre de nous...Il ne faut pas oublier non plus que notre objectif premier est le Temple de la Lune. Je souhaite prendre les paroles d'Afae à la lettre, même si c'est un peu lâche, mais avant de pouvoir dire quoique ce soit, un éclair éblouissant et la détonation qui s'en suit me cloue sur place. Lorsque ma rétine perçoit à nouveau les couleurs, je peux voir qu'Afae a glissée au sol. Je vois Astrid se précipiter vers elle. Nul doute qu'il sait ce qu'il fait. Par contre, je n'ai plus grand doute sur la responsabilité d'un certain nudiste dans ce coup... fumant.Mon regard se tourne à nouveau vers le nudiste, chargé de colère. Si j'avais pris la peine de réviser mon grimoire ce matin, sur que je ne me gênerais pas pour lui balancer ma rancune. Mais y'a plus urgent que les bêtises de cet immature.Je m'approche d'Astrid et d'Afae. Sans savoir si elle est vivante ou non. J'entends, derrière moi, les paroles de Li. Son détachement et son indifférence brisent quelque chose en moi. Lui, a décidé de nous abandonner. Colère. Déception. Reprise.(elfique) -Astrid, Sidhe. Prenez-la sous les bras et les jambes, on la transporte au temple. Pour vos compatriotes... Si vous voulez aider après, vous déciderez. Mais, on a une mission et vous tenez à elle je crois...-Anylu, si tu peux, surveilles nos arrières avec ta magie, stp. Et si tu peux en profiter pour raisonner le nudiste, voir l'assomer, libre à toi!Pour Li... aucune parole. Qu'aurais-je pu dire? Rei finitiae sunt. Tout est fini, cette fois. Je prends dans mes bras les affaires d'Afae, me relève et incite mes compagnons à me suivre. Pour l'instant, je ne me préoccupe pas de ce qui se déroule plus bas. Les elfes bleus ralentiront la progression des villageois. Cependant, je me méfie du Tout-Nu. Cette fois, il risque de ne pas m'attaquer avec seulement une boule de neige.....(Hj: Je pars dimanche pour la Riviera Maya pour 1 semaine. Donc, je ne prévois pas poster de messages avant lundi le 11 février. Mais, si Louis est d'accord, je lui envois des infos pour mon perso et ses actions et notre dm pourra répondre de Galil et You jusqu'à mon retour. Cela vous va?)


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Envoyé : 2008-02-01 21:42
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De : Meldril Envoyé : 2008-02-01 21:45
Il s'était attendu à une réaction agressive mais rien ne vient. Tant mieux pour lui, la foudre était longue à appeller. Les trois abominations dans son champ de vision sont pour el moment hors d'état de nuire, leur chère matrone hors de combat. Aile-de-Corbeau décide de ne pas se mêler de tout ça, sage décision. Il avait peut-être un peu de plomb dans la tête finalement ce gamin. Il faudrait qu'il prenne réellement le temps de lui parler une bonne fois. Parler de choses intéressantes, pas de beaux principes pleins de dentelle et de nobles et grandes intentions. Ça servait à rien de toute manière. Il va dans le temple, laissant les autres à leur sort. Un de moins qui ferait osciller la balance, très bien.La petite demi-elfe à la mèche blanche... ou serait-ce à la courte mèche? Bien colérique malgré son air d'ange. Peu importe, elle fait les gros yeux, mécontente de la tournure des événements. Elle refuse l'affrontement et préfère s'occuper de la femelle au sol. Si elle avait survécu aux foudres de la Mère, elle mériterait peut-être un peu de respect. Peut-être. Ou bien il lui règlerait définitivement son cas. Pour le moment par contre, il y a ces villageois et ces abominations qui s'entretuent. Les batailles ne devraient pas exister. Ça ne faisait que tout détruire, pour des principes idiots en plus. Aussi bien aller mettre leur chef au sol à son tour, ça devrait suffisamment les saisir pour qu'ils arrêtent cette idiotie.Fleur-de-Neige est de retour, accompagnée d'un grand gaillard, un métis, encore un autre. Mais qu'est-ce qui était arrivé aux elfes durant tout ce temps? Ils ne trouvaient plus les autres elfes à leur goût et ces brutes d'humains et d'humaines étaient plus intéressants? Même si la Mère approuvait les métissages, conserver la race un minimum pure restait une bonne chose. Ou bien Meldril était chanceux et était tombé sur l'ensemble de la communauté demi-elfe de toute la forêt. Bref. Ce métis est quand même d'une taille et constitution impressionnante; il pourrait facilement passer pour un humain à vrai dire. Il a l'air de protéger la petite, sa compagne? Peu importe, tant qu'ils ne font rien de d'insensé, même si Swâan avait l'air douée pour ça. Passant près d'eux, le druide les regarde, peu impressionné par l'arme que le jeune homme tient d'une seule main comme si ce n'était pas un grand effort; pourtant, elle était plus grande que Meldril. Il les regarde, les pointe du doigt et leur lance:- (elfique) Ne faites rien de stupide.Maintenant au début de la route, l'elfe a une belle vue d'ensemble sur ce qui se passe en bas. Quelle horreur, toute une troupe de ces abominations d'elfes dégénérés. Même s'il avait le goût de laisser tomber accidentellement la foudre dans le gros des troupes, ce n'était pas à lui de régler ce conflit. Juste arrêter cette tuerie... Du regard, le druide essaie de localiser l'humain qui puisse faire office de chef. Sans doute parmi les plus grands et plus forts... c'était le genre des humains. Sitôt sa cible localisée, il lève la main vers le ciel, pour appeler un autre éclair et, il l'espère, neutraliser la bataille.


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-02-01 22:14
Afae est tombée, sous l'éclair de foudre lancé par...Meldril? Abassourdie, je regarde le druide, essayant de comprendre... Sa haine pour les elfes de glace se sera soldée par la mort de cette femme qui, hormis la réaction intempestive d'Astrid, ne lui avait pas vraiment démontré d'agressivité... Alors quoi? Lui qui pronait la paix... je ne comprend plus rien. D'abord Astrid qui se revèle un redoutable défenseur des us et coutumes de son peuple..qui irait jusqu`'à... éventrer de sang froid une jeune elfe un peu linotte? Et ensuite Meldril... que je considérais comme le plus sage d'entre nous... Il n'est malheureusement pas le temps des bilans... mais je note en passant l'urgent besoin de me dissocier de ces deux là avant qu'ils ne commettent l'Irréparable... Justement... devant le temple, elfes bleus et humains se disputent, répandant le sang pour une cause qui m'échappe... Qu'est-ce que je fous dans cette galère? Sauver la forêt? Ceux qui y vivent? Mais à quoi bon? Je regarde ce qui se passe autour de moi, insensible aux pleurs pourtant innatendus d'Astrid pour cette femme qui doit signifier beaucoup pour lui. Les pieds cloués au sol, je n'ai pourtant que l'envie de quitter cet endroit démentiel. Je n'ai rien à faire ici...La voix de Galil me parvient, comme assourdie par mes propres pensées qui me crient de m'éloigner de cet endroit avant que tout le monde ne s'entretue. Vaguement, j'entend mon nom... l'ordre de surveiller les arrières du groupe. Pour aller où? Je n'y crois pas, je n'y crois plus. Je fais deux pas de retrait, écoeurée. - (Commun) C'est perdu d'avance...nous ne réussirons pas à atteindre le temple... et même si c'était le cas...
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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune Icon_minitime14/12/08, 03:37 pm

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De : Sidhe_Lelorian Envoyé : 2008-02-01 23:45
Voir Astrid comme ça, c'était même pire que les paroles qu'il lui avait dîtes hier lors de leur discussion. Sidhe devait bien être le seul ici à comprendre la réaction du sorcier, et à craindre énormément les conséquences, advenant la mort de l'Afae. Cette fois, il était persuadé qu'Astrid ne s'en remettrait pas. Qui savait ce qu'il pourrait bien faire? Être l'elfe tatoué, il craindrait pour sa vie. Mais il n'était Sidhe, et Sidhe craignait davantage pour la vie d'Astrid, malgré les paroles blessantes qu'il avait pu lui dire. Les autres se défilent, d'abord Lirendel, ensuite Anylu et cette satanée femme se mérite un regard meurtrier de la part de Sidhe. C'était la seconde fois qu'elle préférait s'en aller, penser à elle et sauver sa peau au lieu d'aider quelqu'un d'autre, Astrid en plus cette fois encore. D'abord à Athuld, il s'était mit à détester cette femme et maintenant, alors qu'elle pourrait se montrer utile, elle reculait encore. Finalement, il ne regrettait pas du tout cette flèche. Sidhe serre les poings puis les relâche. Il range le projectile qu'il tenait entre deux doigts et passe son arc en bandouillère sur son épaule. Faern est la seule qui démontre encore du bon sens et elle prend les commandes avec naturel. Il fallait juste tirer Astrid de sa torpeur maintenant. Puisqu'il n'y avait personne d'autre pour le faire... - (elfique) Caïsor! Ce sont les enfants et les faibles qui agissent comme ça, ÇA SUFFIT. Tu vas porter Afae en retrait du combat comme Faern l'ordonne. DEBOUT! Je vais chercher si parmi nos troupes il y a un Lafeyn. Quand je serai de retour, tu auras intérêt à t'être souvenu de ton rôle et ton devoir, sinon tu connais le sort réservé aux traîtres. Il n'avait jamais parlé sur un tel ton de sa vie et jamais élevé la voix contre un des siens non plus. Utiliser un ton aussi froid et dur, ce n'était pas lui et il se sentait trembler de tous ses membres. Il n'avait pas le choix, il savait qu'Astrid réagirait à ça... du moins il l'espérait. Avant de tourner les talons et d'aller se jeter de manière insensée mais désespérée dans la mêlée plus bas, où il serait probablement attaqué tant par les siens que par les humains, Sidhe lance un regard à Faern Galil, probablement la seule fois où il se permettrait de la regarder directement dans les yeux, comme s'il l'implorait de veiller sur Astrid. Poignard sorti pour tenter de dévier les coups qui arriveront vite, Sidhe cours en direction des siens, tentant de lire les symboles sur les visages de ses frères elfes des glaces, à la recherche du petit symbole, cette arabesque particulière sur les joues d'un d'entre eux qui l'identifiait comme étant Lafeyn, un guérisseur.


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De : Sidhe_Lelorian Envoyé : 2008-02-01 23:47
(Hj: Oublié de mentionner: C'est ok Julie tu m'enverras un aperçu des intentions de Galil, son plan de match et tous ses petits secrets de fille pour qu'elle continues à agir pendant ton absence )


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-02-02 08:27
Meldril est passé près de nous, puis nous a dépassé, se rapprochant du temple et de l'altercation dont on entend la clameur. Il est puissant, dangereux... mais je n'ai plus rien a lui dire. Il a choisit son camp et moi le mien. Les mots prononcés par Sidhe ne me sont pas adressés...pourtant, ils remuent en moi une volonté de résister que je ne me connaissais pas. Hormis le regard haineux qui s'est posé sur moi, plus encore, le dégoût que ma réaction négative lui inspire est comme une gifle inespérée qui réveille mon instinct de survie... Je me suis battue pour rester en vie depuis ma toute petite enfance, j'ai tenté de protéger Erwann et Aloïs des pires dangers... Quoi? Renoncer maintenant? La directive de l'archer est sans équivoque. Tout comme Galil, il prend les commandes, appuyant ses ordres habilement. Même si mes doutes demeurent quant à la réussite de cette mission suicide, je ne peux abandonner Astrid, qui m'a sauvé la vie au moins 2 fois. Je ne peux abandonner ceux qui marchent à mes côtés depuis le début de cette folle aventure. L'avenir dira qui avait raison... Toujours en retrait, j'attend que Sidhe se soit éloigné pour prononcer à mi-voix, à l'intention de Galil. - (elfique) Passez... devant, je vous... couvrirai... La main sur le parchemin qui me servira à invoquer (vapeur colorée) le sort que je réservais pour l'Afae, je sers les dents et les poings.


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De : Stockage Envoyé : 2008-02-02 15:46
Pour Meldril, seul observateur intéressé du combat se déroulant à une dizaine de mètres à peine du temple, la bataille devient rapidement un véritable bain de sang. Les humains sont animés d'une rage meurtrière, leurs coups sont puissants malgré leur manque de finesse mais leurs rangs sont un peu mal organisés, leur fougue compensant pour leur inexpérience en bataille rangée. De l'autre côté, les elfes tiennent des rangs serrés et bien organisés malgré leur nombre réduit. Ils n'hésitent pas à frapper aux points vitaux de leurs assaillants et à les achever sans aucune hésitation. Il est clair dans leur attitude que c'est tuer ou être tué. Si l'un d'entre eux tombe, les autres ne s'en occuppent même pas et poursuivent le combat, sans même tirer leur compagnon d'arme blessé hors de la bataille. Rapidement, le druide parvient à localiser deux autres figures dirigeantes. L'un parmi les humains, un homme pouvant être qualifié de géant, aux bras plus larges que la cuisse de l'elfe, une abondante barbe poivre et sel et maniant la hache ayant versé le premier sang de cette bataille. Il harangue les humains plus hésitants, allant même jusqu'à les pousser vers l'ennemi. L'autre est parmi les elfes des glaces, au centre de leur formation et ne porte étrangement aucune arme. Sa peau est plus foncée que les autres et par les gestes qu'il effectue de ses mains, il a tous les airs d'un magicien. C'est sur lui également que les recherches de Sidhe se dirigent. L'archer a tout d'abord l'élément de surprise car aucun des autres elfes ne s'attendait manifestement à voir surgir un des leurs derrière eux. L'interprète qui avait parlementé avec Rhaemyr et qui s'est placé en écran entre le demi-elfe et sa soeur pour la bataille laisse passer Sidhe sans réagir, hormis un regard appuyé vite redirigé vers le combat et la protection de la patrouille. Par contre, le premier guerrier qu'il rencontre n'est pas aussi indulgent et, sitôt identifié, Sidhe se récolte plusieurs coups de lame ou de lance, comme s'il était une ennemi au même titre que les hommes les attaquant. Anylu, qui a décidé de garder les arrières, ne voit aucune menace approcher. Par contre, il lui est aisé de constater la violence de la bataille plus bas et de voir que Sidhe se retrouvera bientôt pris au piège et entouré de ses propres confrères qui ne sont pas disposés à le laisser faire un pas de plus vivant. Elle voit également que Meldril, le bras levé vers le ciel orageux, prépare une autre tombée de la foudre, son regard cette fois posé sur un grand humain à la hache souillée de sang bleu. Plus près encore, la petite elfe qui avait fait la morale à Afae tout à l'heure est de retour, cette fois protégée par un métis qui tient une arme longue et qui doit nécessiter une grande force à manier comme si elle ne pesait qu'une plume. Pour Lirendel, (puis sans doute Galil et Astrid un peu plus tard), qui se dirige vers le temple, il en trouve les portes de métal noires entrouvertes, rien n'empêchant quiconque d'y pénétrer à son gré. Sitôt à l'intérieur, il sent une bouffée de chaleur le frapper au visage, contrastant avec le grand froid qui règne au-delà des portes. L'air est chaud et humide, trop même pour que ce soit agréable et bien vite Lirendel est en nage. Une telle chaleur n'est pas naturelle, c'est une certitude. Les portes donnent sur un long couloir, une volée de portes flanque la gauche et la droite du demi-elfe. Toutes ouvertes, elles donnent sur de petites chambres, sans doute appartenant aux occupants du temple. Simples et sans grand intérêt, elles sont toutes identiques et meublées au minimum. En face, une immense porte dorée attire le regard. Elle n'a aucune poignée mais sa surface est couverte d'inscriptions et de symboles. Parmi eux, Lirendel remarque une feuille de chêne, un flocon de neige, une épée, une araignée, un coeur, un croissant de lune et une rune de magie. En observant bien, il remarque que ces sept symboles peuvent être enfoncés en appuyant dessus et si il en approche la main, il sent une aura de magie les composant. Ne sachant par contre pas lire (pas de compétences lecture/écriture) les inscriptions ne lui révèlent aucun secret mais il remarque que leurs formes diffèrent, comme si plusieurs dialectes différents étaient utilisés. Dehors, Afae ne donne toujours aucun signe de vie, malgré les efforts précédents d'Astrid pour la réveiller. En prenant ses affaires, Galil a entendu un tintement, caractéristique de fioles de verre. Si elle ouvre le petit sac de cuir que Vy'Chriel portait à la taille, elle y découvre trois petite bouteilles faites du cristal bleuté et solide des flèches utilisées par Sidhe et renforcies de cercles métalliques. Elles ont chacune une couleur différente: une rouge dans laquelle flotte des petits flocons dorés, une bleue qui a l'air pétillante et une jaune qui semble très épaisse avec des tourbillons orangés. Hormis ces potions, elle peut voir également un petit tube métallique renfermant des rouleaux de parchemins, un petit cube cristallin et limpide ainsi qu'un anneau blanc en flocon de neige.


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De : J-Konari Envoyé : 2008-02-02 16:05
Je suis un peu inquiète de voir Sidhe quitter ainsi, mais je crois comprendre ce qu'il tente de faire. Je n'ose pas dire que son regard est suppliant, mais il y a bien un message dans ses yeux. Et ce message semble me redonner de la force, puisque c'est comme s'il me faisait confiance. J'entends le tintement dans les effets d'Afae, mais il est urgent de la mettre à l'abris, si elle peut encore être soignée. J'harange Astrid à se relever et à porter Afae, puisque je n'ai pas le temps de créer un disque. Anylu se désiste, mais elle change rapidement d'avis et j'entends ses paroles qui me disent de continuer notre route. De ce moment, je ne regarde plus vers l'arrière. Les portes du temps sont faites d'un métal noir... Étrange choix pour un temple, mais qui suis-je pour juger? Cependant, il y fait chaud ... surement trop chaud pour nos bleus amis, ainsi, j'indique à Astrid de ne pas trop dépasser les portes. J'en profites pour examiner les fioles et les tends à Astrid. -(elfique) Dis-moi que l'une de ces fioles peut lui être utiles, je ne connais pas leur contenu... Lui passant les fioles, je conserve l'anneau blanc dans ma main, curieuse comme toujours.


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Envoyé : 2008-02-02 20:07
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Envoyé : 2008-02-03 03:00
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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-02-03 08:55
(HJ: Désolée, je voulais trop bien faire... )(PRISE 2 ) Nous nous sommes avancés vers les portes du temple que Galil a franchit aisément, Astrid sur ses talons. Je ferme la marche, jetant un dernier regard en contrebas. Avant de traverser les lourdes portes de métal noir, j'hésite. Sidhe s'est lancé, opération suicide, dans la bataille. Le sort toujours entre mes doigts, j'évalue mes chances de lancer-vapeur colorée- sur les assaillants de l'elfe des glaces, qu'ils soient humains ou elfes.... Tant pis, j'agis... En faisant plusieurs pas vers le combat qui fait rage plus bas, je me concentre sur le bout de papier qui tremble dans ma main gauche. Évaluant la distance qui me sépare des bélligérants, je tente de me rapprocher le plus possible, pour que cela réussisse. Donner un répit à Sidhe...quoiqu'il ait en tête. Lorsque je me crois être assez près, je lis les inscriptions magiques à voix haute, jetant devant moi une pluie de fine poussière colorée...et traçant de la main droite, dans les airs, les gestes appropriés. Partant du bout de mes doigts, cette incantation irridescente se dirige vers ceux que je souhaite atteindre... Craignant une risposte, je me prépare à rebrousser chemin, pour me mettre à l'abri dans le temple lorsque l'effet se sera dissipé. (J'attend pour mes autres actions)
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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune Icon_minitime14/12/08, 03:38 pm

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De : Urylë Envoyé : 2008-02-03 13:13
Quand Galil et le reste de la petite troupe entre dans le Temple, Lirendel est déjà sur place. Il n'a fit que quelques pas dans le temple, mais il est déjà en sueur. La chaleur qui y reigne est suffoquante et le demi elfe à de la difficulté à trouver son souffle. La sueur qui perle sur son front d'ében coule dans ses yeux, l'aveuglant presque. Lirendel sent nettement derrière cette fournaise la magie. Il rangea son épée, conscient qu'il n'y aurait aucun monstre qui sortirait des chambres vides et sans intérêt des prêtres. La seule chose à craindre était la magie et la chaleur. Par conséquant la porte qui se dresse devant lui dans le fond du corridor et nettement plus intéressante. Il y avait sûrement un objet magique dissimulé derrière celle-ci. Le coeur, pensa le guerrier. Il s'approcha de la porte. Le jeune homme chercha du regar un levier, une poignée qui l'aiderait, mais il ne vit que des symboles différents. Beaucoup de magie avait été employé pour garder le coeur cacher. Il semblerait même qu'il est plusieurs dialectes, alors plusieurs races. Alors, c'était vrai, il y avait un héro dans chaque race, peu importe la profession, qui avait été choisi par un dieu ou une déesse afin de vaincre le fléau. Les symboles gravés sur cette porte d'or en était la preuve. Comme il ne savait pas lire, il ne voulait pas peser sur tous les signes. Il risquait de déclencher un piège ou quelque chose d'autre magique. Il avait bien vu la puissance du druide. Les magiciens qui avaient inscrit ces symboles sur la porte devait être puissant. Il essuya son frond du revers de sa manche et soupira. Il n'avait pas le choix d'aller retrouver Galil et les autres. Il n'arriverait à rien tout seul. Il risquait à subir leur mépris et leur regard venimeux, mais il n'avait pas le choix. D'un pas rapide, il rebroussa le chemin. Il les trouva bien vite aux portes du temple. L'Afae était étendu sur le sol. Elle n'avait pas encore retrouvé ses esprits et la chaleur qui reignait dans ce temple ne l'aiderait guère. Il aurait mieux fallu pour elle de rester dehors. Par contre, il garda pour lui ses réflexions et leur dit d'un ton neutre : -(elfique) Il y a des chambres de vide plus loin, si vous voulez l'étendre pour la soigner.


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-02-03 15:13
J’aimerais dire que les paroles de Sidhe ne m’atteignent pas, que je les ignore et qu’il a tort mais lui et moi savons très bien que ce qu’il dit a un fond de vérité. J’ai en effet un rôle et un devoir envers Afae; pour ce qu’elle est pour mon peuple et pour ce qu’elle est pour moi. Mon incompétence et mes manquements m’ont déjà coûté la vie d’Akaryn, je ne referai pas cette même erreur avec quelqu’un d’aussi précieux que Vy’Chriel.Sidhe lui, n’hésite pas à agir, même s’il connaît les risques qu’il prend en allant lui-même à la recherche d’un Lafeyn. Je sais que les nôtres n’auront aucune pitié envers lui, c’est moi qui aurais dû y aller; même banni, ils auraient hésité à attaquer un Caïsor. S’il ne revient pas rapidement, j’irai à mon tour. Pour le moment, amener Afae à l’abri et prendre ses signes vitaux est la seule chose à faire. Avec le plus de précautions possible, je glisse mes mains, puis mes bras sous les genoux et le dos d’Afae puis la soulève lentement. Elle est ce qui m’est le plus précieux et je m’assure que je la tiens bien avant d’approcher du temple à la suite de Faern.À quelques pas des portes de métal noir de l’entrée, je marque une pause et regarde l’édifice. C’est étrange, comme il ressemble aux structures que nous édifions à Ardven-Eil par sa forme… La voix de Faern Galil m’indique de ne pas trop dépasser les portes et sitôt que je mets le pied à l’intérieur, je comprend parfaitement pourquoi et je recule aussitôt, le souffle pratiquement coupé par cette chaleur insupportable. J’ai à peine le temps de me remettre de cette courte expérience que Faern s’approche avec trois fioles, sans aucun doute prises dans les effets d’Afae, et me demande de les identifier et de voir si elles peuvent être utiles… Un peu pris de court, je m’applique tout d’abord à déposer Afae sur le sol, hors de l’enceinte chaude et mortelle du temple, près des portes. Ma cape placée sous sa tête pour qu’elle soit un peu surélevée, je prend ensuite les fioles que Faern me tend mais ne les regarde pas tout de suite et me contente de les déposer à leur tour sur le sol. Je fais ensuite ce que j’aurais dû faire depuis le début, soit poser ma main sur le cou de Vy’Chriel, tâtonnant doucement à la recherche de cette grosse veine qui pulse selon les battements du cœur, en espérant y sentir ne serait-ce qu’une petite pulsation qui m’indiquerait que tout n’est pas encore perdu…


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De : Meldril Envoyé : 2008-02-03 22:04
Quelle bande d’abrutis. Pourquoi se battaient-ils au juste? Sûrement pour une raison tellement insipide qu’ils ne s’en souviendraient même plus dans une heure et que la seule chose qu’ils trouveraient mutuellement à faire serait de compter leurs morts et aller chercher vengeance, sans se questionner davantage. Bien qu’il avait ces elfes dégénérés en horreur, pour le moment, l’avantage était nettement aux humains, en surnombre et plus agressifs. La présence d’une autre figure dirigeante parmi les rangs des abominations n’est pas passée inaperçue aux yeux du druide mais pour le moment ce n’est pas sa principale préoccupation. Ce grand humain, qui a l’air d’aimer faire couler le sang. Il pousse même les autres au combat. Sûrement le chef à le voir aller. C’est lui qui va tomber en second et si ça ne calme pas un peu les ardeurs, ce sera au tour du magicien.Du coin de l’œil, Meldril voit Sidhe se jeter dans la mêlée, armé que d’un ridicule petit couteau, en comparaison des lames longues et des lances que les siens manient. L’elfe est encore plus étonné de voir qu’il se fait attaquer par ses semblables. C’était quoi cette race!?! Il va se faire massacrer, ça c’est sûr. Dommage, il aurait aimé lui régler personnellement son cas.Un fourmillement au bout de ses doigts lui indique que la foudre est prête à tomber. Le druide repose les yeux sur le grand humain. Il ne pourra pas atteindre que lui, dans une telle mêlée… alors espérons qu’il y aura autant d’hommes que d’elfes de pris dans le rayon de sa foudre.(appel de la foudre encore, sur le chef humain, Turid je crois)


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De : Sidhe_Lelorian Envoyé : 2008-02-04 15:08
Malgré le geste suicidaire qu’il fait en tentant de se frayer un chemin à travers des elfes de son peuple, Sidhe avance, les yeux rivés sur son objectif. Évidemment, les coups reçus font mal et plus d’une fois il sent la morsure du métal froid, pointe d’épée ou de lance. Son armure, pourtant faite de cuir et écailles de dragon blanc ne fait pas le poids contre les armes des autres elfes des glaces, conçues justement pour affronter de tels ennemis. S’il n’atteignait pas Lafeyn bientôt, il ne serait plus capable d’avancer et Afae… C’était son devoir. Il n’avait pas le choix. Il savait l’importance de la vie d’une Afae pour son peuple et devinait celle qu’elle avait pour Astrid. Même s’il n’était plus qu’un traitre aux yeux de son peuple, même s’il n’avait plus aucune importance aux yeux du sorcier, son devoir restait le même et il ne pouvait pas y échapper. L’idée de se défiler n’est même pas une option; s’il était sarcastique, il pourrait dire qu’il laissait ça à Anylu mais la pensée ne l’effleure même pas non plus. Avant d’être à bout de forces, Sidhe tente une dernière charge pour atteindre le guérisseur et pousse même l’audace jusqu’à lui crier : - (elfe des glaces) Afae est en danger! Vous devez battre en retraite jusqu’au temple et lui porter assistance.


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De : Swâan Envoyé : 2008-02-05 21:52
La petite elfe n’était pas certaine d’avoir bien vue ce qui c’était passer prêt du temple, mais Meldril le druide ce déplaçait a présent dans sa direction. Swâan vois son frère déployer sa lame, il avait enfin comprit ce que celle-ci tentait de lui dire. C’est alors que celui qui ce faisait aussi appeler ‘’le tout nue’’ s’avança vers elle et Rhae. Swâan posa sa main sur celle que son frère utilisai pour tenir son arme exotique et lui dit tout bas :- Celui-ci n’est pas menaçant mon frère...Swâan pouvait reconnaître cet elfe comme fessant partit de son propre peuple. Malgré qu’elle l’ait vue seulement ce rouler dans la neige, l’elfette avait un certain respect pour le druide. Meldril venait de les prévenir de ne rien faire de stupide. Elle baissa simplement la tête en signe de compréhension envers le druide et dit :- Mon frère et moi ne faisons que passer mon ami...La discutions avait été brève mais il était inutile d’en dire plus, Swâan et Rhae n’avaient plus vraiment affaire dans ce lieu. Les villageois avaient fait leur choix en allant au combat, le frère et la sœur avaient fait quand a eux le leur. Swâan tourna son regard vers le demi elfe, prit une profonde inspiration avant de dire :- Maintenant que tu m’écoute, me croit tu a présent lorsque je tes dit qu’il nous fallais quitter ce lieu ? Je sais mon frère, ce n’est pas facile de quitter un endroit ou tout tes souvenir y son née, cela m’arrache le cœur aussi, mais nous devons survivre; pour notre père, pour ta mère et pour mon époux... Lorsque je suis arrivé au temple, il y avait déjà une confrontation entre une femme et les prêtres du temple. J’ai alors utiliser mes pouvoirs pour me rendre invisible, cette femme était si forte. J’ai donc pénétrer dans le temple en douce, une vague de chaleur ma alors traversé, c’était si intense que je pouvait sentir une magie puissante sous cette chaleur. Je suis alors arriver devant une porte d’or avec divers inscription que j’ai pu lire, mais il en avait que j’était incapable de traduire. Ce que j’ai lu ma troublé. C’est alors que je me suis montré à cette femme, et celle-ci allait m’obliger à la conduire au village lorsque six aventuriers sont apparut dans la lumière. J’ai cru a ce moment que ces aventuriers était en danger face a la femme, j’ai voulu leur donner une chance de riposter contre elle, car je l’est voyait comme de l’aide venu des dieux pour nous. J’avait cru a ce moment a un espoir, j’ai cependant été idiote d’y croire, ceux-ci c’était rallier a elle, a l’exception de deux. Puis, elle me convainc d’aller porter la tête d’un des prêtres au village, elle savait qu’il y avait ses troupes de guerrier en marche. Tu sais maintenant ce qui c’est passé...Swâan se réserva un moment de dire a son frère une chose qui lui trottait dans la tête, ceci devait sur ment paraître dans son regard.- Rhaemyr, il y a cependant quelque chose qui m’inquiète avec la venu de ces étranger, croit tu que nous sommes obliger de nous en mêler ?Swâan fut certaine que son frère avait saisit le sens de sa question et malgré qu’il était dangereux de rester sur place elle n’osa faire un pas dans une direction ou un autre.
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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-02-06 10:12
Rhaemyr se demandait comment un elfe portant plus de tatouages sur le corps que de vêtements, qui se promenait avec une lance rustique quoique bien affutée et pieds nus dans cette neige froide comme si ça ne l’affectait pas pouvait ne pas avoir l’air menaçant. Prit de cours, il en baisse complètement son arme, laissant sa pointe reposer dans la neige pour mieux balancer son poids. Ne rien faire de stupide? Il était entièrement d’accord avec cet ordre, seulement, il ne comprenait rien à rien à ce qui se passait ici, c’était comme s’il venait de s’endormir paisiblement et qu’il était subitement la proie de cauchemars atroces et sans queue ni tête. Enfin, Swâan consent à lui brosser un rapide tableau de la situation et ce qu’elle avait observé. Pendant qu’elle parle, les yeux noirs de Rhaemyr se déplacent du sentier dissimulé près du temple, au temple, vont sur les corps sur le sol qu’il n’avait pas remarqué encore puis se posent sur sa soeur qui lui pose une question qui décidera sans doute de leur avenir à tous deux. Que pouvaient-ils faire? Pourquoi s’opposer à quelqu’un capable de terrasser même les prêtres? Pourquoi même l’envisager en fait? Et les six personnes dont lui avait parlé Swâan? Rhaemyr glisse un regard à l’étrange elfe tatoué qui est absorbé par la bataille plus bas. Le mot : « Danger » s’imposait à ses pensées en le regardant. N’avait-elle pas dit que l’un d’entre eux l’avait maltraitée? - Non, répond Rhaemyr, le regard à nouveau attiré par les cadavres jonchant le sol, il n’y a plus rien pour nous ici… ceux du village m’ont bien fait comprendre que ceux avec du sang elfique ne sont pas les bienvenus ici… La curiosité sans aucun doute, fait bouger le jeune homme, le fait s’éloigner de Swâan à pas lents pour se rapprocher du cadavre le plus proche. Il s’était toujours demandé à quoi pouvaient bien ressembler les prêtres du temple; ils étaient toujours à visage masqué, jusqu’à leurs mains qui étaient complètement dissimulées ou gantées en tout temps. Jamais on n’avait vu leur véritable nature, pas même son père qui pourtant leur forgeait des armures sur mesure… Des armures qui, même faites de main de maître, n’avaient pas pu les protéger d’un ennemi surpuissant. Maintenant proche, Rhaemyr range son arme au fourreau, inutile dans la situation actuelle puis s’agenoue pour mieux dégager le heaume qui est imbriqué dans l’armure et ainsi découvrir le visage de ces mystérieux prêtres. (pour éviter de faire répéter notre cher md, je vais me fier à la description donnée précédemment à ce sujet, si je suis dans l’erreur, corrigez-moi) Le froid et la raideur de la mort rendent l’opération délicate mais connaissant bien les armures de son père, Rhaemyr arrive à faire glisser le casque métallique sans trop de difficultés. Le heaume roule sur le sol, échappé d’entre ses mains et il se relève sur ses pieds rapidement, comme s’il venait de recevoir une décharge électrique. Cette peau d’ébène, chevelure blanche et ce symbole même de la Reine Araignée, la déesse maudite vénérée par les elfes noirs d’Erdell, leurs ennemis de toujours et la cause même de la mort de sa famille… Comme s’il cherchait à se convaincre qu’il fait erreur, le jeune homme va au cadavre le plus proche et retire le heaume, cette fois sans trop de ménagements, uniquement pour découvrir le même noir spectacle. Il n’était pas certain de comprendre, et pas certain non plus des liens qu’il faisait dans sa tête… Se raccrochant à la seule chose dont il était totalement certain, Rhaemyr revient vers Swâan, secoué par cette révélation inattendue. - Tu me dis qu’une femme a confronté ces… ces… … adorateurs de la Reine Araignée, seule et qu’elle les a terrassés? Si ce que je déduis est exact, nous lui devons peut-être la vie… et ceux du village combattent un ennemi qui n’en est pas un! Comment les arrêter?Prit d’une impulsion soudaine, Rhaemyr court vers l’archer avec qui il avait échangé quelques paroles en elfique, le déconcentrant de ses tirs en le prenant par le bras et lui lance : - (elfique) Dis aux tiens d’arrêter le combat, de prendre la fuite, n’importe quoi pour arrêter la bataille! Tout ceci est une erreur!


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De : Stockage Envoyé : 2008-02-06 18:08
À l’extérieur du templeLa vapeur colorée d’Anylu crée l’effet qu’elle avait espéré, ou presque. Les adversaires directs de Sidhe sont temporairement étourdis ou aveuglés mais le rayonnement chatoyant ne passe pas inaperçue aux yeux de ceux inaffectés par le sortilège, tous des elfes des glaces malheureusement pour Anylu. Néanmoins, elle avait prévu une riposte et c’est avec agilité qu’elle parvient à esquiver la pointe d’une lance et la lame d’une épée. Les elfes ne la poursuivent pas, pour la simple et bonne raison que sitôt qu’elle se croit hors d’atteinte des guerriers, elle ressent une vive douleur à la cheville gauche et tombe sur le sol bien malgré elle. Traversant son articulation de bord en bord, une flèche cristalline, identique à celles qu’utilise Sidhe, bloque toute fuite pour la magicienne, hormis si elle rampe.(que dire, hormis que la douleur doit être terrible, Any a le don de s’attirer la sympathie des archers)L’éclair de Meldril touche sa cible sans faillir encore cette fois. Le géant humain tombe à quatre pattes dans la neige, solidement secoué mais toujours vivant. Autour de lui, ceux ayant été pris dans le rayon de l’éclair, humains comme elfes, sont tombés pour ne plus jamais se relever. De voir leur chef ainsi au sol freine un peu les ardeurs des combattants humains, qui jettent quelques regards en arrière, à la recherche d’une fuite possible. Les elfes eux, ne relâchent pas leurs efforts, inébranlés par le déploiement magique venant de se produire.Sidhe pour sa part n’en mène pas large. La lance cristalline à pointe métallique d’un des combattants a réussit à percer son armure et s’est enfoncée dans son ventre avant de se casser, laissant la pointe fichée dans l’abdomen. Sa tentative désespérée a tout de même réussit à attirer l’attention de sa cible et le magicien et guérisseur lui lance un regard, comme s’il était incertain s’il devait croire ou non ses paroles.C’est alors qu’un grand cri fait cesser net les combattants. Les regards se tournent tous en direction de son origine, soit le chef des humains, cet homme gigantesque et imposant, peut-être même trop pour un être humain normal, est littéralement en train de se transformer sous les yeux de tous. Son cri devient un rugissement puissant, ses mains se transforment en griffes longues et larges, son corps se recouvre de poils drus de couleur terre et double facilement de volume. On entend le craquement sourd des os et articulations qui changent de forme pour finalement ressembler à un monstrueux ours, doté d’une gueule pouvant broyer un homme d’une seule bouchée. Les yeux de la bête sont d’un jaune foncé et elle se secoue pour se défaire des lambeaux de vêtements et armure que portait auparavant son côté humain. Trois longues cornes recourbées ornent sa tête, semblable à celles d’un bouquetin mais beaucoup plus redoutables. Le monstre se dresse sur ses pattes arrière et pousse un autre rugissement, comme s’il adressait un défi au druide placé en hauteur.Les humains sont stupéfaits, certains ont la présence d’esprit de prendre la fuite, d’autres sont tout simplement cloués sur place, incapables d’en croire leurs yeux. Quoique également impressionnés, les elfes des glaces ne se laissent pas démonter par une créature de cette taille et reforment leurs rangs pour offrir un front uni devant cette nouvelle menace. Du côté de Rhaemyr, l’archer qu’il a prit par le bras n’aime visiblement pas une telle approche mais le coup qu’il lui destinait pour lui faire lâcher prise est retenu alors qu’il écoute ses paroles puis est témoin du spectacle plus bas. D’un signe de tête il signifie qu’il a bien saisit le message et sélectionne dans son carquois une flèche taillée différemment, qui émets un sifflement strident lorsqu’il la lance vers le ciel, sans viser de cible en particulier. Un ordre de leur dirigeant fait en sorte que la petite troupe recule lentement, se repliant vers le temple, laissant les humains, leurs blessés, Sidhe et Anylu derrière.Au temple et à l’intérieurLirendel n’a pas trouvé de poignée ni de levier, ni aucun autre mécanisme du genre. La seule chose mobile qu’il a pu observer réside en chacun des symboles, qui peuvent être enfoncés dans l’épaisseur de la porte. S’étant rapproché de Galil, il voit qu’elle tient une délicate bague blanche en forme de flocon de neige dans sa main rendue moite par la chaleur étouffante qui règne. La barde se raidit sitôt en présence de Lirendel et après une brève hésitation, elle décide qu’elle préfère avoir trop chaud que de geler et emprunte à son tour le corridor menant à la porte, qu’elle regarde longuement avant de s’asseoir par terre le plus simplement du monde. Elle farfouille dans son sac pour en sortir un livre aux pages aux coins racornis, une plume et un petit encrier. Absorbée par cette tâche qui lui évitera de devoir parler à Lirendel sans doute, elle commence à coucher sur papier ce qu’elle arrive à déchiffrer parmi les nombreuses inscriptions de la porte.Hors de la zone de chaleur, Astrid parvient à sentir une toute légère pulsation, signe qu’Afae vit encore mais que ses forces l’abandonnent lentement si rien n’est fait. S’il observe les flacons que lui as remis Galil, il peut constater qu’ils ont chacun une couleur différente: une rouge dans laquelle flotte des petits flocons dorés, une bleue qui a l'air pétillante et une jaune qui semble très épaisse avec des tourbillons orangés. Le petit sac d’Afae est également laissé sur le sol par la barde et s’il regarde à l’intérieur, Astrid y trouve un petit tube métallique servant à conserver des parchemins et un petit cube cristallin et limpide, gros comme un œil. Bien qu’il n’ait aucune idée de quelle nature sont les trois potions, il sait par contre que le cube est normalement utilisé pour monter un avant-poste, si aucun renfort naturel n’existe comme dans les plaines de glaces de son monde. (bonne lecture, n'oubliez pas d'aller voter svp)
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De : Meldril Envoyé : 2008-02-07 14:34
Il fallait croire que Sorcière, Anylu et le reste de la bande d’abrutis avaient raison. L’ennemi d’antan était venu à bout de son confinement et était de retour… plus puissant que jamais. Voir cet humain se métamorphoser aussi rapidement et en une bête cauchemar aussi impressionnante était un indice flagrant. Il aurait dû se méfier davantage. En même temps, la présence des abominations l’avait dérangé et il n’avait pas été attentif au reste. Ah et peu importe, le résultat était le même. Le défi est lancé. S’il était sage, il se sauverait. Depuis quand l’était-il quand il s’agissait de défendre la Mère? Jamais il n’avait hésité. Il n’allait pas commencer aujourd’hui, il était rendu trop vieux et gâteux pour ça. La foudre ne lui servirait plus à rien. Contre ces monstres, la magie ne servait pas à grand-chose. La bonne vieille méthode de frappe et tape restait encore le meilleur moyen d’en venir à bout. Meldril plante sa lance dans la neige. Il allait abattre cette perversion de la nature, ou y rester pour ne pas voir la suite. Rendu là, ce n’était même pas une question de devoir envers sa déesse ou de précepte druidique; c’était sa propre morale qui était attaquée et il allait se battre pour. L’elfe ferme les yeux et tend les mains devant lui. C’est à son tour de se transformer mais en une bête beaucoup plus naturelle : des poils blancs, des membres robustes, une tête fuselée, c’est un ours blanc de quatre mètres de long et de 800 kilos dont Meldril prend l’apparence. Dressé sur ses pattes arrière, il rugit à son tour mais ne s’élance pas tout de suite devant son adversaire. Au contraire, il attend que la majorité des combattants et blessés aient le temps de vider les lieux. Retombant sur ses quatre pattes il remarque Anylu, au sol et incapable de courir à l’abri. Il s’en veut vaguement de ne pas l’avoir vue avant, sans doute trop obnubilé par son ennemi pour voir autour de lui. Il fallait qu’elle se pousse de là! De quelques bonds rapides, Meldril-l’ours approche de la magicienne et lui donne quelques coups pressants du bout de son museau pour l’inciter à se déplacer au plus vite.


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-02-08 07:38
(HJ: Merde, merde merde.....Pourquoi Anylu se met toujours les pieds dans les plats? ) Quelle folie, cette tentative désespérée! Je jubilais presque de voir que mon sort avait réussit à éblouir certains d'entres eux. Je fut désenchantée aussitôt, lorsqu'ils se mirent à m'attaquer, moi aussi... Évitant les coups par je ne sais quel miracle, je commence à m'éloigner assez pour croire que je suis hors du danger jusqu'à ce que...Tombant sur le sol enneigé, je ne réalise pas tout de suite ce qui m'arrive. C'est alors que la douleur m'atteint: vive, froide, violente. Je ne peux retenir un cri de douleur, tandis que des larmes jaillissent de mes yeux, brouillant ma vision. Une flèche! J'avais oublié qu'il y avait des archers! Je regarde en arrière, alors qu'une bruyante commotion retentit. Un éclair a frappé un des hommes, oeuvre de Meldril, sans doute. Plusieurs sont tombés, trouant la mêlée, libérant un espace vide. Pourtant, un grand humain se relève. Incrédule, je le regarde se transformer en une chose ignoble, moitié ours moitié monstre. Cette transformation me fait immédiatement penser à Erwann... Et je réalise tout à coup que notre cauchemar ne fait que commencer. La malédiction de la forêt est partout! Cette fois-ci, ce sont des larmes de rage qui envahissent mes yeux. Je dois quitter cette place, me mettre à l'abri! Les doigts enfoncés dans la neige, je relève la tête, évaluant la distance qui me reste avant d'atteindre le temple. Un peu plus loin, j'entend des craquements d'os et de chair qui se métamorphose. Tournant mon regard vers le bruit, je vois Meldril, le druide, prenant la forme d'un gigantesque ours blanc. Ses rugissements font frémir. Je sais qu'il s'apprête à combattre le monstre. Il avance lourdement vers moi et me donne des coups de museau pour m'inciter à fuir...comme si j'avais l'intention de rester ici! Je lui siffle entre mes dents serrées: -(commun) Fais ce que tu as à faire... Meldril. Ne t'occupes pas de moi... En rampant sur les coudes, m'aidant de ma jambe intacte, je fais de mon mieux pour m'éloigner le plus possible du champ de bataille et regagner la sécurité toute relative du temple, un peu plus haut. Mes chances sont plus que minces de me tirer d'ici...j'en appelle silencieusement à l'esprit de ma mère pour qu'elle m'en donne la force...


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De : Meldril Envoyé : 2008-02-08 15:57
L'ours blanc grogne. Elle ne va pas assez vite à son goût. Si elle croit qu'il aura le temps de se soucier d'elle pendant la bataille, se soucier de s'en sortir en pas trop de morceaux allait déjà être difficile. Dommage qu'il ne puisse pas prier la Mère sous ses formes animales. En même temps, s'il survivait, il aurait besoin de tous ses sortilèges de soins disponibles. Un autre grognement. Non, ça le contrariait qu'elle soit là, blessée. Il lui donne un autre petit coup de tête puis fait demi-tour. S'il arrivait à tenir la bête cauchemar à distance assez longtemps, elle parviendrait sans doute à se mettre à l'abri. Non mais c'était pas sérieux! Il avait l'air d'un ourson en comparaison de cette montagne de poils, griffes et crocs. Pourquoi les ennemis avaient tout le temps plus de... de tout ce qui faisait mal? Il allait leur montrer, qu'il n'avait pas besoin d'être corrompu pour abattre un ennemi. Meldril gratte le sol d'une large patte puis s'élance, charge, même si c'est complètement inconsidéré vu les trois cornes avec lesquelles son adversaire allait sans doute le recevoir. Tenir le combat loin d'Anylu, le temps qu'elle soit à l'abri.


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De : Sidhe_Lelorian Envoyé : 2008-02-08 16:38
Attaqué de toutes parts, il était difficile de bloquer tous les coups. Jusqu’ici il s’en était tiré avec aucune blessure majeure mais cette lance; il ne l’avait pas vue venir et c’était la douleur aigüe qui l’avait prévenu, quoique bien trop tard, du danger. Ses efforts n’avaient pas été entièrement en vain car la patrouille retraitait vers les hauteurs du temple. Là ils y trouveraient Afae… et Astrid également, qu’ils n’hésiteraient pas à attaquer à son tour. Même s’il voulait s’interposer, l’élancement qu’il ressent dans l’abdomen coupe les jambes de Sidhe, qui tombe lourdement sur le sol. Les autres elfes s’éloignent et laissent leurs blessés sur le champ de bataille et l’archer n’espère même pas être relevé par l’un d’entre eux. S’occuper des vivants en premier et de ceux encore capable de marcher, le reste dépendait du temps et des ressources disponibles. Ceux d'ici trouveraient ça barbare et sans cœur sans aucun doute! Il n’avait pas l’intention de rester là, à attendre qu’on vienne l’achever ou que la mort vienne le chercher. Il avait survécut à pire, il allait survivre à ça également. Tant que la pointe de la lance resterait en place, la douleur n’allait qu’empirer. Le plus rapidement qu’il le peut avant de changer d’avis, Sidhe glisse ses doigts sur la hampe cassée de la lance, déjà poisseuse de sang et tire, à deux mains s’il le faut, afin d’extirper la pointe de sa chair. Définitivement, les armes utilisées par son peuple étaient faites pour percer et déchirer la peau, pas pour être retirées facilement lorsqu’en place. Une main pour faire pression sur le trou béant laissé par la lance, Sidhe se relève péniblement. La bête cornue qui est apparue, puis l’autre toute blanche laissent présager une autre menace, un autre combat auquel il serait sage de ne pas être mêlé. Regagner le temple, c’était pour l’instant son seul objectif. Titubant, le goût de son sang sur le bord des lèvres, il parvient à faire quelques pas et tombe à genoux, près d’Anylu. Il devrait peut-être être content de la voir dans cet état mais si c’est le cas, il n’en laisse rien paraître et lui tend le bras, pour qu’elle puisse se lever et s’appuyer sur lui. Il sent un filet de sang glisser entre ses doigts qui compriment le flot de sang de sa blessure alors qu’il se penche un peu pour l’aider. - (elfique) Je ne sais… pas si… je vais… pouvoir… me relever… mais je vais essayer. Appuyez-vous …sur… moi.
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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune Icon_minitime14/12/08, 03:39 pm

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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-02-08 19:06
Dans le brouillard qui voile ma vision, je sens l'ours blanc-Meldril grogner, puis me pousser à nouveau de sa grosse tête juste avant de repartir vers son adversaire. Je ferme les yeux, implorant cette fois-ci ma sorcière de mère pour qu'il soit épargné... Puis, comme si un malheur n'arrivait jamais seul, une ombre s'abat sur le sol gelé, à mes côtés. Je reconnais Sidhe, l'archer impulsif... une odeur tenace de sang me lève le coeur. Il est salement blessé. Son sang bleu imbibe sa tunique, il en perd beaucoup. Plus grièvement blessé que moi, il s'offre à m'aider. J'aurais envie de lui rire au nez. Nous ne ferons pas un mètre à nous deux. Pourtant, l'instinct de survie étant le plus fort... et je soupçonne celui des elfes de glace d'être démesuré... Je m'appuie du mieux que je peux sur lui. Nous nous aidons mutuellement à nous mettre debout. Une fois à sa hauteur, je peux mieux évaluer l'étendue de sa blessure. Une arme tranchante lui a sans doute transpercé l'abdomen à voir tout le sang qu'il continue de perdre... Des herbes dans mon sac pourront peut-être aider à arrêter l'hémmoragie. Il faudra d'abord réussir à se mettre à l'abri. Le moindre mouvement me fait souffrir le martyr... damnées soient les fllèches de ces archers! Mais on ne meurt pas d'une blessure à la cheville...en revanche, Sidhe... En choisissant le mieux possible les intonations pour qu'il comprenne mon elfique bâtard, je lui murmure: -(elfique) Un pas à la ...fois...Restez près de moi, Sidhe. Nous..soignerons votre...blessure une fois rendus au... temple...


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De : Swâan Envoyé : 2008-02-08 23:08
La scène qui ce déroulait devant Swâan alla si vite, qu’elle avait a peine le temps de réagir. A sa plus grande surprise, elle fut aussi témoin de l’abominable transformation de l’humain lycanthrope. Un frisson la parcoura voyant cet erreur de la nature devenir autre chose que ce qu’il était censé être. La plupart avait quitter le champs de bataille, cependant, d’autre y était rester, soit blessé ou par choix de combattre. La dame elfe voyait son frère prêt d’un des elfes de glace, elle ne comprenait pas pourquoi qu’il était aller aussi proche de la mêlée. C’est alors que le grand Meldril se transforma à son tour en une bête magnifique. Celui-ci était prêt d’une de ses compagnes d’aventure et celle-ci ce fit rejoindre par l’autre elfe de glace. Tout deux blessé, ils s’aidaient mutuellement, c’est alors que la magicienne au cheveux de claire de lune s’élança vers les deux blessé, arriver a leur coter, Swâan ce plaça entre eux afin que tout deux s’appuis chacune des épaules de la dame elfe, s’il le voulait bien entendu.(elfique) – Tenez bon, nous y sommes presque, il faudra remercier cet homme nu d’avoir couvert votre fuite.Étrangement, Swâan eu un petit sourire en coin. Mais celui-ci disparut et ce re-concentra sur l’objectif a atteindre, c’est-à-dire, arriver le plus vite possible au temple et soigner ces deux blesser avant que l’un deux ne ce vide de son sang. Si Rhae pouvait la voir et venir les aider, alors peut être avait-ils une chance d’y arriver.


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De : Stockage Envoyé : 2008-02-09 12:10
(Hj: Meldril n'est pas nu en ce moment, on l'a forcé à être un minimum pudique et à porter au moins un pantalon)


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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-02-10 02:36
Comment ne pas se sentir dépassé par les événements? Il avait perdu sa famille, hormis sa demi sœur, une troupe d’elfes d’une race inconnue était apparue, les gens de son village lui avaient montré une facette insoupçonnée d’eux, Turid leur chef venait de se transformer en un monstre dont il n’aurait même pas pu voir dans ses pires cauchemars et maintenant un autre elfe venait de prendre l’apparence d’un ours blanc. Dépourvu, Rhaemyr baisse les bras et regarde lentement autour de lui. Tous semblent avoir un but, savoir quoi faire, comment réagir et lui il reste là, planté debout. L’archer de tout à l’heure a retraité avec les siens. Fait étrange, ils n’ont pas emmené leurs blessés avec eux, même s’ils bougent et sont encore en vie…Que faire? Il l’ignorait à vrai dire. Il n’osait plus prendre pour un parti ou l’autre, tant les réactions des villageois l’avaient surpris et il les désapprouvait également et ces elfes, ils semblaient n’avoir aucune compassion, que ce soit pour les leurs ou pour les autres. Qu’aurait fait son père dans une telle situation? Aucune idée à ce sujet ne lui venait en tête non plus. Ce n’était pas vraiment à vrai dire le genre de circonstances dans lesquelles il aurait cru pouvoir se retrouver un jour, c’était si fou…Swâan… Le regard noir et argent de Rhaemyr finit par se raccrocher à un visage connu, qui lui a toujours inspiré confiance et attachement. Parmi tout ce flot de gens et d’événements, sa sœur était son seul point d’ancrage dans la stabilité qu’il avait perdue et sans laquelle il se sentait démuni. De la voir courir au devant du danger lui glace le sang… plus loin, deux personnes, une femme à la longue chevelure brune et un de ces elfes à la peau bleue… ou serait-ce une elfe? Les traits de son visage sont si fins et ses cheveux longs portent à confusion, difficile de juger également avec cette armure et la position penchée dans laquelle il ou elle se trouve… une femme sans doute car elle essaie d’aider celle à ses côtés, et Swâan qui s’impose entre les deux, pour offrir l’aide de ses frêles épaules. S’il ne savait pas quoi faire, sa place au moins était près de sa sœur, à veiller sur elle et à lui porter assistance. Elle ne sera pas assez forte pour les mener toutes les deux en sécurité rapidement, c’était à lui d’intervenir.Rhae s’empresse donc d’aller prêter main forte à sa sœur elfe. La flèche traversant la cheville de la première des deux blessées arrache un frisson horrifié au jeune homme. C’est lorsqu’il constate que la substance bleue qui tache les mains de l’elfe inconnue est en fait son sang, et qu’elle saigne abondamment d’une sévère entaille à l’abdomen qu’il se décide à parler. Il utilise l’elfique, au cas où l’elfe bleue parviendrait à le comprendre, comme l’archer de tout à l’heure.- (elfique) Swâan, prend la dame blessée à la cheville par la taille et passes son bras sur tes épaules, tu pourras mieux la soutenir et elle pourra s’appuyer sur sa jambe valide pour marcher. Je vais porter l’autre en sécurité puis revenir vous aider, le mieux sera de lui éviter les efforts, pour ne pas empirer son état.Sans plus attendre, Rhaemyr soulève l’elfe à la peau bleue dans ses bras et après s’être assuré qu’il la tient bien et que Swâan a la situation sous contrôle avec l’autre blessée, il remonte le chemin menant jusqu’au temple, le plus rapidement possible tout en essayant de ne pas trop ballotter sa passagère.(Désolé, je n’ai pas pu résister à jouer sur l’ambiguïté que l’apparence un peu androgyne de Sidhe procure. Rhaemyr ne s’y connaît pas vraiment en elfes… et puis à se fier sur le portrait de la fiche du personnage, Sidhe ferait une bien jolie elfe malgré tout Razz )


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-02-10 10:38
Tout se passe tellement vite... Une forme blanche et grise se glisse entre nous deux. La petite elfe de tout à l'heure semble déterminée à nous porter main forte...sa constitution que je croyais fragile est peut-être un leurre? Je n'ai pas le temps d'y réfléchir, alors qu'une autre ombre arrive à notre hauteur. En elfique, une voix masculine conseille à la petite Swâan de faire en sorte que je m'appuie sur elle. Je fais comme il suggère, ma jambe blessée devenant de plus en plus lourde. Avant que Sidhe ne lui interdise-d'ailleurs a-t-il le choix?- le voici qui soulève l'elfe des glaces pour l'emporter au loin... L'orgueil de l'archer risque d'en prendre un coup... Avançant le plus vite possible, portée à moitié par la frèle elfe à mes côtés, je prend la peine de lui murmurer un *merci* en elfique. Les forces me manquent pour commencer un long discours. Je glisse néanmoins un regard vers Meldril pendant notre périple... Est-il blessé? A-t-il l'avantage? Comment s'en sort-il?
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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-02-10 12:22
Faern Galil s’est éloignée pour s’enfoncer davantage à l’intérieur du temple. Il y fait trop chaud, beaucoup trop pour que ce soit viable pour ceux de mon espèce; une autre différence fondamentale entre les races d’ici et la mienne, celle-ci indépendante de la manière de penser et de percevoir les choses. Le demi-elfe par contre s’est rapproché et a suggéré que j’amène Afae à l’intérieur, là où il y aurait des chambres où la déposer. Un lit est un luxe que rares parmi nous peuvent se permettre et uniquement à l’intérieur de notre cité. En missions, nous dormons sur le sol, même les femmes aussi importantes que les Afae. Je ne crois pas que son état critique fasse la différence entre le sol et une surface plus douillette, même que la déplacer encore pourrait être une erreur, sans compter cette chaleur… ceci au moins vaut une explication, pour éviter une mort atroce s’il advenait que ce métisse, voulant bien faire, fasse entrer un des miens à l’intérieur de cet édifice.- (elfique) La température est trop élevée pour les elfes des glaces à l’intérieur de ce temple. Nous vivons dans des climats froids depuis des siècles; une telle chaleur nous est intolérable et nous conduirait sans aucun doute à notre mort.Et je ne veux pour rien au monde la mort de Vy’Chriel. Elle vit encore, par je ne sais quel miracle… je ne peux retenir ma main, qui va écarter une mèche de ses cheveux blancs tombée sur son front, mon pouce effleurant ce petit symbole ressemblant à une étoile, imbriqué dans sa peau, cette petite étoile, à la suite des autres ornant son front qui fait que d’un seul regard elle est devenue l’être le plus cher à mes yeux. Je sais que je ne devrais pas réagir de la sorte, que je ne devrais même pas penser à elle autrement qu’en tant que ma supérieure mais… c’est plus fort que moi… Est-ce que c’était de ce sentiment que Roland et Cécilia me parlaient? C’était ça qu’ils voulaient me faire comprendre?Mais si je ne fais rien, le pire arrivera. Je ne connais rien aux potions et je suis même étonné d’en voir en possession d’une Afae. En fait, est-ce que ce sont réellement des potions comme Faern Galil le prétend ou ces fioles ne renfermeraient que des liquides sans aucune vertu curative? Incertain, j’ouvre la première et tente d’en analyser son contenu. D’abord la rouge aux paillettes dorées dont je hume le contenu, puis en verse une goutte sur le bout de mon doigt pour tenter d’en connaître la nature et finalement y goûter en portant mon doigt à ma bouche, dernier recours pour tenter d’identifier si ces liquides colorés ont de quelconques vertus pouvant aider Afae.


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De : Meldril Envoyé : 2008-02-10 16:49
L'avantage de se promener à poil ou à moitié à poil c'est que personne ne se demande si on est un mec ou une nana Razz Désolé pour le commentaire, j'ai pas pu résister!!!


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De : Urylë Envoyé : 2008-02-10 20:16
Dans le temple, la chaleur devenait insuportable. Lirendel s'essuya le front, la sueur coulait à grosse goûte sur son visage. Galil passa près de lui sans le regarder, en colère sûrement, et se dirgiea vers la porte d'or dans le fond du temple. Il soupira. Elle aurait plus de chance que lui de déchifrer les signes. Il ne voulait pas commencer à toucher à tout et déclencher un piège. Les prêtres en avait sûrement innondée la porte. Le demi-elfe regarda la danseuse s'éloigner. Il allait devoir lui parler et cette fois avec sincérité et honnêteté. Il avait été idiot. Il avait eu la chance de discuter avec elle et il avait tout gâché. En fait, comment allait-il bien lui dire? Je suis désolée Galil, de t'avoir fait souffrir, mais je tenais à t'avouer que je suis amoureux de la dame de la forêt. Elle allait lui donner une giffle. Toutefois, c'était mieux que cette ignorance. Finalement, le guerrier reporta son attention sur Astrid et l'Afae qui était toujours entre la vie et la mort. L'elfe bleu lui expliqua que sa race ne supportait pas la chaleur et qu'il pouvait en mourrir. Lirendel s'agenouilla à son tour près de l'Afae. Il eut un pincement au coeur de voir Astrid caresser le visage de Vy'Criel avec tendresse. C'était la première fois qu'il se trouvait devant l'élu seul à seul et qu'il lui adressait la parole. En fait, il était beau comme tous les elfes. Lirendel n'avait jamais eu l'occasion de le regarder ainsi et encore moins la femme elfe étendu sur le sol. Astrid avait des signes argentés sur le visage qui le rendait encore plus mystérieux. Lirendel déposa sur le sol son sac à dos et fouilla à l'intérieur. Il sortit une couverture qu'il déposa près de la blessée. Il la plia en plusieurs plis, leva la tête de la dame avec douceur, glissa la couverture en dessous et reposa la tête de la dame. Malgré la manière qu'elle l'avait traité sur la montagne, Lirendel ne désirait pas sa mort. Personne ne méritait de mourrir. Il avait agit avec orgueuil et mépris. L'Afae agissait selon ces coutumes. Puis il s'adressa au sorcier : -(elfique) Astrid...je...je suis désolé. Je suis désolé d'avoir agi avec autant d'imprudence sur la montagne devant l'Afae. J'ai tendance à agir avec impulsivité et orgueuil. Je ne désire pas qu'elle meure tout comme vous. J'ai appris les premiers soins, peut-être que je pourrais vous être utile ou si vous voulez je pourrais aller chercher de la neige et l'étendre sur ces brûlûres. Le froid de celle-ci pourrait diminuer les plaies.


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De : Stockage Envoyé : 2008-02-11 18:52
Le combat entre l’ours blanc et le monstre fait rage à l’arrière. Blessé dans sa charge par l’une des cornes du monstre qui lui a donné un coup de tête sitôt qu’il a été à portée, Meldril a tout de même eu l’occasion de lui assener un coup de patte sur le museau, le lacérant de ses griffes robustes et lui crevant un œil. Un liquide épais et du sang coule le long du nez de la bête et l’effet combiné de l’odeur et la douleur semble rendre la bête folle. Gros et large, le monstre par contre n’est pas très rapide, mince avantage pour Meldril. Le puissant coup de patte qu’il reçoit par contre parvient à l’immobiliser et c’est ensuite par une morsure, droit dans son épaule que la bête contre-attaque.Pour l’instant, le druide atteint son objectif soit de tenir le combat loin de la magicienne Anylu. Mais il est évident qu’à moins d’une brillante tactique ou de l’aide, il va se faire mettre en pièces.Sur le champ de bataille, les blessés encore conscients tentent de tant bien que mal de se soutirer au combat des titans qui risquent de les piétiner d’un moment à l’autre. Les humains se permettent des cris et des appels à l’aide, tout en rampant de leur mieux et s’entraidant alors que les elfes à la peau bleue restent silencieux et ne se fient que sur eux-mêmes pour se tirer d’affaire, subitement individualistes en comparaison de leur organisation groupée lors du combat.Anylu et Swâan à une dizaines de mètres de là entendent très clairement les grondements et rugissements des deux bêtes qui s’affrontent. Ces deux là sont prêts à s’affronter jusqu’à la mort de leur adversaire, ça ne fait aucun doute.Rhaemyr lui remonte la pente pour déboucher sur le large parvis du temple. Déjà, les elfes des glaces se sont réorganisés et ont créé un demi-cercle armé autour de l’entrée. Leurs effectifs ont réduit de moitié durant la bataille les ayant opposés aux humains mais leur moral n’en semble pas affecté; ils se tiennent toujours aussi vigilants et prêts à une riposte. Hors de la zone de protection, les deux derniers archers encore vivants font le guet et tendent leurs arcs, flèches pointées sur lui sitôt qu’il se rapproche un peu.(Astrid je t’ai envoyé un e-mail au sujet des potions)Près de l’entrée Lirendel et Astrid sont interrompus par l’arrivée d’elfes de la même race que le sorcier. Ils sont trois, dont deux armés d’épées qu’Astrid identifie facilement comme étant des Sarghtlin, des guerriers, et le dernier, non armé est un Faern, un magicien et également Lafeyn, un guérisseur. À la vue d’Astrid, les deux guerriers tirent leurs armes et sont prêts à passer à l’attaque mais un mot de troisième elfe les fait retenir leurs coups. Ce dernier, qui a une autorité certaine sur les autres, a la peau d’un bleu moyen, plus pâle que celle d’Astrid mais beaucoup plus foncée que celle de Sidhe, avec des lignes et traits blancs sur les joues et le front. Ses cheveux sont blancs et arrêtent sur ses épaules, contrastant avec les autres qui les ont très longs. Bien qu’il porte les mêmes vêtements que ses compatriotes, il ne porte aucune armure, qu’elle soit métallique ou de cuir et ne porte aucune arme visible non plus. Même aux yeux de Lirendel, cet elfe a l’air jeune, moins de cent ans, pas encore un adulte. Pourtant, il semble avoir la situation bien en main et donne quelques instructions à ses compatriotes dans la langue des elfes des glaces. Pendant que l’un d’entre eux s’éloigne, le jeune elfe trace rapidement quelques symboles dans les airs, laissant un tracé magique derrière et alors qu’il reprend la parole, Lirendel le comprend parfaitement cette fois.- Éloignez vous d’Afae, immédiatement. Toi le traître tu poses tes armes au sol et tu sais quoi faire si tu veux vivre encore quelques minutes. Toi, l’elfe blanc, raconte-moi ce qui s’est passé; je fais davantage confiance à un être comme toi qu’à ce… drowhiir.Plus loin à l’intérieur du temple, Galil s’applique à déchiffrer les symboles et inscriptions parant les portes dorées. Son savoir bardique, qu’elle a étoffé depuis de bonnes années à se promener de ville en ville lui est fort utile. Elle arrive à déchiffrer une bonne partie des lettres, associant certains symboles avec des lettres similaires dans des alphabets qu’elle connaît ou parvient à former des phrases sur un coup de chance. Au total, il semble y avoir plus de trente dialectes différents, racontant tous la même histoire qui semble prendre racine dans des temps anciens. Certains symboles sont en fait des boutons pouvant s'enfoncer dans l'épaisseur de la porte, dans son analyse, Galil remarque: une feuille de chêne, un flocon de neige, une épée, une araignée, un coeur, un croissant de lune, un ank (croix égyptienne), une rune de magie et une spirale. Ce qu’elle arrive à recopier du texte sur les pages de son livre : Dans le sang de la guerre, les sceaux furent formés.Le sang de notre ennemie ferma sa prison.Par le sang les sceaux peuvent être brisés.Le sang de notre ennemie brisera le dernier. La Tempête est la favorite de la Reine Araignée et les autres Reines complotent contre elle.Le peuple souterrain craint celle qui est plus forte que sa Reine.Peur que sa force remplace la déesse elle-même. Ceux du clan des Tempêtes qui se sont rebellés contre la Reine d’Erdell furent bannis à jamais dans les enfers glacésUn endroit où nulle divinité ne pourra l’entendreUn endroit où ses pouvoirs n’existeront plus.Un endroit où la mort sera inévitable. Le Cœur de Nishi’kanta sera gardé, empêchant son clan maudit de venir se venger.Ces portes doivent rester closesEt tout en bas, rajouté sur le coup de pied de la porte, gravé après le reste des écritures et en un elfique un peu confus :Un jour viendra d’on ne sait où le sauveur du peuple souterrain bafoué et rejeté par ses pairs, Il entrera dans nos vies et apportera l’espoir et la paixEn ces temps troubles ou l’équilibre sera rompuPar des forces impies et corrompues
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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-02-11 19:49
En regardant par dessus l'épaule de la petite elfe, je ne peux m'empêcher de frissonner de peur pour Meldril qui fait face à une abomination mille fois pire que ces elfes des glaces... Malgré son fort gabarit, je crains qu'il ne fasse pas le poids contre cette bête monstrueuse. - (elfique) Tu es magicienne, n'est-ce pas? Si tu pouvais... aider mon ami le druide....l'ours blanc... Tu peux faire quelque chose dis-moi? Ou sinon...demander à ton ami... Honteuse d'avoir à quémander quelque chose, je baisse les yeux. Je ne sais même pas ce que je pourrais faire moi-même, si j'étais en pleine possession de mes moyens. Comme j'aurais dû étudier mes sorts au lieu de tenter de régler ma vie sentimentale... Tout ceci ne me mène nulle part...


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De : Swâan Envoyé : 2008-02-13 00:20
Le jeune frère de Swâan avait saisit ses attentes, elle savait bien que seule, elle ne pouvait transporter les deux blessé. Il lui donna même un très bon conseille qui aida non seulement Swâan, mais aussi la dame à la chevelure brune et à l’aspect quelque peu rustique. Pendant que Rhae prit de l’avance vers le temple, la femme au regard glauque demanda à Swâan de venir en aide à l’homme ourson, c’est alors que l’elfette comprit la gravité de la situation. Cette femme connaissais les limites de la robuste bêtes a l’épais manteau de poile blanc et s’il y avait a craindre pour celui-ci, alors Swâan devenait a son tour inquiète. La magicienne pouvait déduire que la dame blessée était une demie elfe puisque son frère l’était aussi. Les traits ce ressemblait beaucoup, et Swâan les enviait quelque peut du fait qu’ils pouvaient facilement rougir avec leur jolie pommettes, l’elfe a la peau satiné trouvait cela adorable, son frère la faisait craquer lorsque celui-ci rougissait. Le regard de la demie elfe plongea Swâan dans une profonde réflexion. Elle ne pouvait dire à cette dame que ses moyens était maintenant limité après avoir utiliser deux sorts qui l’avait quelque peut affaiblit. Que dire sans trop inquiéter la dame estropier ?(commun) - Je vais tout d’abords vous conduire au temple ma chère amie, je verrai par la suite ce que je peu faire avec l’aide de mon jeune frère. Est-ce que vous pensez que votre compagnon velu pourra retenir la créature longtemps ? Il ne sera malheureusement pas simple de mettre le monstre a terre.La petite elfe regretta aussitôt ses paroles. Il ne fallait pas être aussi négative et il est évident que la dame avait eu assez d’émotion forte pour la journée et cette blessure lui demandait sans doute beaucoup de son énergie. Il fallait accélérer le pas et ne pas regarder en arrière. Swâan pensa qu’il valait peut être mieux de distraire les pensées de la femme demie elfe.(commun ) - Je ne crois pas avoir eu la chance de connaître votre nom chère amie, vous avez connu le mien dans un ambiance quelque peu hostile, mais ne penser pas que jugeai cette Afae comme l’à indiquer votre compagnon, mon but était tout simplement de vous protégez après avoir été témoin de ses actes violent.La grande sœur avait hâte que sont frêro reviennent car elle commençait a avoir de moins en moins de force pour déplacer la demie elfe.


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De : Meldril Envoyé : 2008-02-13 20:34
Il avait été impulsif et insouciant. Maintenant, le sang qui dégoulinait sur son poitrail n’était qu’un aperçu de la douleur qu’il ressentait. Au moins, il avait porté un bon coup à l’ennemi, lui arrachant un œil. Mais un œil n’était pas assez pour se réjouir et baisser sa garde. Alors qu’il tentait de contourner la bête cauchemar, un violent coup de patte le cloue au sol puis c’est la morsure, dans son épaule qui lui arrache un rugissement. Il allait se faire mettre en pièces, et des petites en plus!Pas question d’abandonner! Il s’était engagé dans le combat, il ne pouvait plus faire marche arrière. Ça ne ferait que retarder l’inévitable, ou amener le danger plus près des autres. Alors qu’il est maintenu au sol, le druide jette un coup d’œil plus loin, là où deux formes, indistinctes à travers ses yeux emplis de neige et de sang, remontent lentement la côte qui les amèneraient à la sécurité temporaire du temple. Résister encore un peu, ne serait-ce que pour elle.Avec un autre grognement, celui-ci de rage, Meldril laboure le monstre de ses pattes arrière, courtes et robustes. Toutes griffes dehors, il essaie de lacérer tout ce qui se trouve à portée, dans l’espoir de faire reculer son adversaire.


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De : Sidhe_Lelorian Envoyé : 2008-02-13 21:23
(Pas grave Rhae, je trouverai un moyen de me venger, une flèche est si vite perdue, parles-en à Anylu ) D'abord l'elfette blanche de tout à l'heure, qui semblait revenue à de meilleurs dispositions, qui s'était glissée entre eux pour les aider. De son aide, il n'en voulait pas. Elle avait insulté Afae, elle avait dit que la manière de penser de tout son peuple était mauvaise... même s'il n'était pas le plus favorisé parmi sa race, Sidhe avait un certain orgueil qui lui refusait de croire que les principes qu'on lui avait inculqués toute sa vie pourraient être la mauvaise voie. Il s'était écarté sensiblement d'elle, prêt à dire à Anylu d'accepter cette aide et de le laisser en arrière. Il n'avait pas grand chances de s'en sortir de toute manière. Et même s'il arrivait à se rendre au temple, les autres elfes se feraient un plaisir de l'achever. Au moment où il allait ouvrir la bouche, un autre être approche. Sidhe a à peine le temps de se figurer ce qui est dit qu'il se retrouve à une distance anormale du sol, retenu par des bras puissants. Il reste tout d'abord surprit. Trop surprit pour réagir et il regarde, les yeux ronds, cet individu, aux traits étrangements elfiques et grand comme il n'avait jamais vu. Ce n'est qu'après plusieurs pas que l'archer se décide enfin à remuer les jambes, vain effort pour toucher le sol et qu'il repousse son bienfaiteur de ses mains, bien que les forces commencent à lui faire défaut. - (elfique) Laissez-moi! Ça ne sert à rien, laissez-moi ici et sauvez Anylu. Si vous m'amenez trop loin, ils vont me tuer.


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-02-13 21:43
Le petite elfe qui m'accompagne m'étourdit par ses paroles... Et pourtant...elle me parle en commun? Moi qui croyait que les elfes purs ne s'abaissaient pas à apprendre cette langue? La surprise passée, je constate que le guerrier qui l'accompagne est en réalité son frère. Son *jeune* frère comme elle me laisse entendre. Il me semble pourtant plus grand et costaud qu'elle, pour ce que j'en ai vu... Qu'importe. Plus de temps pour les balivernes... Meldril est en danger...je doute qu'il réussisse sans aide à terrasser le monstre. Et cette Swâan partage mon avis. Stoppant notre avancée vers le temple, je lui glisse doucement: - (commun) Mon nom est Anylu. Mais nous nous arrêtons un moment, si je peux me permettre. Je me retourne vers le champ de bataille, juste à temps pour entrevoir le gros ours blanc, le pelage maculé de son propre sang résister comme il peut aux griffes acérées de la bête. Je sais qu'il se bat avec toute son énergie. Je dois lui porter secours mais quoi? La main passée dans mon sac, je tombe sur le petit carnet noir et le sort à la lumière fouillant frénétiquement dans ses pages noirçies d'écritures cabalistiques... Pas celui-ci, non ni celui-là...cette magicienne avait des sorts inutiles pour une bataille en règle... Enfin, je met la main sur quelque chose qui pourrait servir. Évaluant la distance entre notre position et celle du druide, je choisis le sort hâte comme palliatif à la lourdeur de l'ours blanc. Je souhaite de tout mon être que cet enchantement fasse l'effet escompté. (HJ:Étant donné que le druide et le monstre sont en mêlée, Anylu attendra qu'ils soient séparés d'une bonne distance pour jeter son sort. Une fois la distance obtenue: ) C'est en choisissant méthodiquement l'emplacement du sort que je m'affaire à en réciter les mots, tout en mimant les gestes... (Hâte affecte une créature par niveau du mage. (4) Ceux qui sont dans la zone d'effet voient leur vitesse augmenter, et leur attaque doubler. Anylu choisit l'emplacement du centre de son sort, pour que la zone d'effet touche Meldril, sans doute les humains et les elfes autour de lui, mais aucunement le monstre...)
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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-02-14 06:34
(HJ: Il va de soi que lorsqu'Anylu invoque le sort *hâte*, elle a d'abord arraché la page du grimoire pour s'en servir comme d'un parchemin magique. Cette page se désintègre aussitôt le sort complété, pour se perdre à jamais... adieux jolis sorts qu'elle aurait pu apprendre!! )


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De : J-Konari Envoyé : 2008-02-15 12:41
Penchée sur mes parchemins, je déchiffre lentement les écritures, y allant parfois dans ma logique pour combler les trous. Pendant ce temps, je sens la sueur couler sur mon visage, due à la grande chaleur qui règne dans la pièce. Cependant, je ne veux pas me départir de la cape de Sidhe, dans le cas où nous devions nous diriger d'urgence vers la sortie. Je prends une petite pause, avant de relire le texte une deuxième fois. Une certaine peur me tient le ventre, mais d'un autre coté, c'est l'excitation de l'interdit qui me déchire. Ce que je pense de ce message?Tout d'abord, j'aimerais bien savoir quel genre de bardes ou de poètes se sont occupés de concocter ces vers. Est-ce en prose ou en vers? Bon, il est vrai que j'en ai fait une traduction, donc les phrases originales ont un tout autre son.... Pourtant, mais quelle cacophonie.... Qui est Tempête?et... Ces portes doivent rester closes.... Non mais, quand on veut être sur que les gens dans le futur n'ouvriront pas quelque chose, on ne met pas de portes!!!!!!! C'était quoi cette logique? Dans le fond, s'ils ont mis des portes, c'est qu'ils voulaient qu'elles soient ouvertes... mais à quoi ils pensaient????? Au moins, il y a une mention du coeur... de Nishi'Kanta.... Ca doit avoir rapport avec Tempête... Tient cela me donne une idée... Je grave dans ma mémoire le récit de la porte, range soigneusement mes papiers hors de la portée de n'importe qui, et reprenant mes affaires, me redirige vers l'entrée du temple. Ainsi, il me reste toujours quelque chose à monnayer... sans compter la bague, mais cela, j'évite de trop la montrer... J'ai grande surprise de retrouver d'autres elfes bleus près d'Astrid et Li. De loin, j'ai entendu les paroles que le plus jeune adressait à Astrid et Lirendel. Je ne comprends pas le dernier terme, mais je sais qu'il n'est guère flatteur. Le fait que ses deux compagnons soient armés me décourage à vouloir vérifier immédiatement ma théorie auprès d'Astrid. Je m'approche prudemment, me décalant un peu vers Astrid pendant que Li est occupé. S'ils ne veulent rien avoir à faire avec l'elfe bleu, je pourrais peut-être tenter discrètement ma chance avec mes questions. Cependant, je doute que mon arrivée ne se fasse dans la discrétion et j'attends d'abord la réaction des autres membres bleutés... Et dire que nos autres compagnons n'ont toujours pas rejoint le temple.....


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-02-15 16:40
Je retire ma main du front d'Afae sitôt que je remarque que Lirendel me regarde. Embarrassé, je détourne la tête en faisant semblant de vérifier que les bouteilles que j'ai tenté d'identifier sont bien rebouchées. Il n'y a rien qui puisse aider Afae là-dedans, du moins de ce que j'en déduis. Je ne peux pas prendre le risque d'aggraver son était déjà précaire, en faisant un choix peu avisé. Faire quelque chose qui risque de précipiter sa mort serait pire à mes yeux que ne rien faire. Le demi-elfe sort quelque chose de son sac à dos et je rapproche ma main de la garde de mon épée, connaissant ses prédispositions vis-à-vis Afae. Je suis soulagé de ses meilleures intentions mais je reste un peu méfiant malgré tout. Puis, il se met à m'exprimer ses regrets... comme si ça pouvait changer quelque chose à la situation actuelle, ou que ça me ferait le considérer autrement. Je lui réponds froidement: - (elfique) Les émotions et sentiments obscurcissent le jugement. Être désolé et regretter ne changera pas ce qui est fait. Mais une certaine vermine blanche allait regretter ce geste, malgré ce que je viens tout juste de dire. J'avais bien raison de me méfier de ce Meldril... Le bruit des pas de Faern Galil me font dresser la tête; elle revient des profondeurs du temple à son tour, peut-être a-t-elle trouvé quelque chose? Je n'ai pas le temps de demander que l'approche de trois personnes ramène ma vigilance et mon arme est tirée en même temps que les lames des deuz Sarghtlin. Je me rend compte que mon geste est futile si je veux préserver la vie d'Afae car ils ne lui feront aucun mal... c'est pour ma propre vie que je suis prêt à me défendre en fait. Bien que de la même espèce, ils sont mes ennemis la journée où ils m'ont jugé et condamné, hérétique, pour avoir exprimé l'idée qu'il pourrait exister d'autres mondes plus cléments pour notre race. Aujourd'hui, l'hérétique avait raison mais le jugement tombé alors ne changerait jamais, même s'il était erroné. Ce qui me fait baisser mon arme est la présence du Faern. Sa qualité de guérisseur peut sauver Afae et sa vie est plus importante que la mienne. Sidhe aurait réussit, comme il l'avait dit, mais à quel prix? Peut-être ne respire-t-il même plus en ce moment... Je baisse la tête. Je suis prêt à accepter toutes les insultes et conditions de leur part, si c'est pour Vy'Chriel. Sans dire un mot, protester ou tenter quoi que ce soit d'impulsif, je dépose lentement mon épée sur le sol puis fait glisser mon arc de mon épaule et finalement pose mon carquois de flèches à son tour par terre. Je sais en effet ce qu'il faut faire... je m'éloigne à regrets d'Afae, je ne peux rien pour elle de toute manière, puis m'agenoue sur le sol, les mains croisées sur la nuque. Je regarde le sol devant moi mais je reste alerte à ce qui se passe autour, surtout aux gestes des guerriers. Il ne restait qu'à espérer que Lirendel choisirait bien ses mots...


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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-02-16 10:40
Il va sans dire que la réaction de l'elfe laisse Rhaemyr surpris. Il a bien vu son regard stupéfait également mais avait attribué ça à sa manière un peu brusque de la soulever. La... en fait sa voix avait des consonnances un peu trop masculines pour appartenir à une femme. Le jeune métis se sent embarassé de sa mérpise mais en même temps vu sa blessure, il n'aurait pu le transporter autrement. Ce qu'il lui dit également, comme quoi il serait en danger s'il l'emmenait trop près du temple; Rhae ne saisit pas trop. Peut-être encore gêné d'avoir prit le blessé pour une elfe ou surpris du ton employé, il obtempère à sa demande sans questionner et il dépose l'elfe à la peau bleue sur ses pieds, pour qu'au moins il n'ait pas à forcer pour se remettre debout. L'idée de présenter des excses l'effleure mais les grognements provenant du bas de la pente le ramènent à Swâan et au danger qui la guette. Le blessé ne voulait pas d'aide, alors aussi bien se montrer utile ailleurs. Avant de retourner près de sa soeur, Rhaemyr regarde comment les elfes se sont déployés autour du temple. Toujours en position de défense il semblerait. Qu'est-ce qui pouvait bien y avoir de si important à cet endroit? Il a un frisson d'horreur, en baissant les yeux vers les cadavres jonchant le sol, les prêtres qu'il avait toujours cru bien intentionnés envers le village, des elfes noirs de la même souche que ceux semant régulièrement la mort parmi les siens. Il voulait comprendre le fin mot de l'histoire, tout en ayant le pressentiment que ce serait mieux de rester dans l'ignorance. Il s'arrache à ses pensées qui n'aideront en rien sa soeur aînée en ce moment. D'un pas rapide, il s'empresse de retourner auprès des deux femmes qu'il a laissé derrière. Elles sont arrêtées, la blessée tenant un petit livre dans une main et une feuille de parchemin qui s'effrite dans l'autre. Elles regardent le combat entre les deux créatures et Rhaemyr tente de ne pas suivre leur regard. Depuis hier, il avait l'impression que son univers au complet avait basculé, lui faisant perdre des proches et déployant des événements dignes des contes et légendes de son enfance. Bien qu'il avait toujours apprécié ces histoires étant jeune, il n'avait jamais eu le désir d'en faire partie; le calme et la tranquilité était davantage dans ses choix de vie que toutes ces choses insensées et illogiques qui se passaient actuellement et le déstabilisaient. Au lieu de ça, il se concentre sur la jeune femme blessée, dont la cheville a été traversée par la flèche d'un de ces étranges elfes. La première pensée qui lui vient est qu'elle ne pourra plus jamais marcher et qu'une tige de cette taille doit être bien encombrante et souffrante pour ses moindres mouvements. Il faudrait sans doute lui retirer sa botte, son pied doit être enflé... mais Rhaemyr ne se sent pas apte à jouer les guérisseurs improvisés. Pour ramener les deux femmes au moment présent et non à la bataille plus loin, Rhaemyr pose la main sur l'épaule de sa soeur, pour la rassurer en même temps de sa présence... ou pour se rassurer lui qu'elle n'a rien? Qu'importe, elles ne devaient pas rester ici.- Il faut vous éloigner du combat... Swâan tu peux avancer seule? Ma dame, est-ce qu'il y aurait un soigneur parmi votre groupe? Votre état est urgent...
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De : Stockage Envoyé : 2008-02-19 21:51
Le mouvement désespéré de Meldril a pour premier effet de faire resserrer l'emprise des puissantes mâchoires sur lui, en même temps que le monstre gronde de douleur. Heureusement, les griffes de l'ours blanc atteignent le ventre plus vulnérable de son opposant qui finit par lâcher prise et s'éloigner, la gueule dégoulinant de bave et du sang du druide. La créature a l'air un peu moins certaine de sa victoire facile sur ce petit adversaire de la nature subitement et elle piétine le sol un moment, lâchant quelques rugissements destinés à harceler son rival afin qu'il commette d'autres erreurs comme sa charge en début d'affrontement. C'est à ce moment propice qu'Anylu décide d'utiliser son sortilège. La page s'arrache difficilement du grimoire qui proteste de tous ces mauvais traitements que lui inflige cette nouvelle propriétaire et menace de laisser le reste des pages choir par terre. Le sortilège fonctionne par contre, et Meldril peut ressentir une force magique accélérer ses mouvements, lui conférant une célérité anormale. Les quelques blessés également touchés par les effets des arcanes sont surpris mais font tourner cette situation à leur avantage pour s'éloigner plus rapidement du champ de bataille. Un peu plus loin, quelques elfes des glaces blessés se sont regroupés et se concertent rapidement à voix basse. Leurs blesures sont graves, l'un d'entre eux a même le bras ballant le long du corps, inutilisable à cause de son épaule fendue en deux par un coup de hache humaine. Malgré tout, il se tient debout, sa lance fermement tenue dans son autre main et semble donner des consignes aux autres, tous aussi salement amochés que lui. Ils se préparent à attaquer la bête à trois cornes, malgré leur état. À l'intérieur du temple, Galil n'a pas dépassé la vigilance de l'elfe armé. Bien qu'il est clair qu'il a détecté sa présence, il ne lui accorde pas un regard. Celui qui s'était éloigné un moment revient, donne un coup de pied sur les armes d'Astrid, pour les faire valser plus loin et hors de portée ou d'une roulade désespérée et le contourne pour venir appuyer la pointe de sa lame incurvée sur la base du crâne du sorcier. Un faux mouvement de l'un ou de l'autre signifierait une mort certaine et rapide pour l'elfe banni par ses pairs. Le second guerrier par contre fait un pas vers l'avant et frappe Lirendel au visage, du revers de sa lame, un coup qui ne blesse pas mais assez raide pour tirer de son sommeil tout être vivant. D'un ton de voix que les Antinéoriens qualifieraient de basse, il lui lance: - (elfique) On répond quand un Faern te fait l'honneur de te questionner, peau blanche! Le jeune Faern en question ne bronche pas de ce geste mais fait un léger signe de la main pour que son guerrier reprenne sa position défensive à ses côtés. Lui par contre ne se gêne pas pour dévisager Galil depuis son arrivée puis a un soupir avant de s'adresser à ses confrères.- (elfique) Nous n'avons pas le temps, mettez-les tous en surveillance, je dois stabiliser Afae et voir si des renforts seront nécessaires selon son état. Sans plus dire, il s'agenoue près de Vy'Chriel, ferme les yeux et se mets à psalmodier une incantation, les mains tendues au-dessus du corps de la blessée qui ne donne toujours aucun signe de vie. (Galil et Li vous avez l'occasion d'une action avant de vous faire placer de gré ou de force dans une position similaire à celle d'Astrid. Pour les autres que je n'ai pa cités dans la réponse, vous êtes spectateurs des événements qui se passent dans votre coin, sans y être impliqués directement pour cette fois, à vous de voir comment vous réagirez à ça)


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-02-19 22:17
J'ai lancé le sort de hâte aussitôt les deux opposants séparés, priant la déesse de Meldril que cela réussisse à lui sauver la vie. Le monstre semble moi combattif... il reprend son souffle un moment avant de se jeter à nouveau sur le druide. Je comprend que les effets escomptés se font sentir lorsque je vois les blessés déguerpir de là plus rapidement que normal. Impossible de faire la danse de la joie avec ce pied blessé... Et la bataille n'est pas encore gagnée... Toute concentrée par les suites de la bataille, je sursaute lorsque le-dit frère de la petite elfe arrive à notre hauteur, me posant une question que je décode à peine... Déchiffrer ce parchemin et lancer ce sortilège a prit plus de mes réserves d'énergie que je n'aurais cru. Le calepin qui est en train de se défaire lentement de ses feuillets me glisse presque des mains tandis que je tourne de l'oeil, me retenant après Swâan pour ne pas tomber. La cheville transpercée par une flèche cristalline recommence à me faire atrocement mal. Et c'est un murmure qui répond à l'homme: - (commun) Je ne crois pas... Pointant Meldril transformé en ours, je poursuis:- (commun) Cet ours est druide...sans doute pourra-t-il quelque chose pour nous si le monstre ne le tue pas avant... Les forces commencent à me manquer...si Swâan ne me rattrappe pas, je risque de choir sur le sol, prise d'une faiblesse insurmontable.


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Envoyé : 2008-02-20 14:16
L'animateur ou l'animateur adjoint a supprimé ce message.


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De : Meldril Envoyé : 2008-02-20 14:18
Sa vision se brouille en même temps que l’adrénaline du combat retombe lentement. Maintenu au sol par une force supérieure à al sienne, Meldril doute pour la première fois de ses capacités et de son choix. La seule chose qu’il ressent en ce moment est la douleur et il ne réagit plus qu’à une urgence de faire cesser le mal qu’il ressent. Quand la bête cauchemar lâche prise et s’éloigne enfin, il reste au sol, à reprendre souffle et courage pour continuer la bataille.Chacun des trous laissés par les crocs et dents pointues dans sa chair sont des petits centres de douleur et l’air vif et froid de la montagne ne fait qu’accentuer ce mal qui se propage bientôt de son épaule au reste de son bras… en fait, sa patte pour le moment. S’il reprenait sa forme elfique, il allait être en partie guéri de ses blessures, comme il lui était arrivé sous sa forme lupine lors de sa rencontre avec Anylu. Mais s’il abandonnait cette enveloppe plus massive et robuste, il allait être déchiqueté par les griffes et crocs de son adversaire.Prendre la fuite était une autre option, peu envisageable par contre; il allait soit être poursuivit soit amener la fureur de la bête vers les blessés et Anylu. Il n’avait jamais été le genre à laisser ses problèmes aux autres, encore moins quand ils étaient de cette taille.D’ailleurs… l’ours bouge enfin et effectue une roulade sur le côté pour se remettre debout. Elle était encore là!?! Il se battait, ce n’était pas un spectacle de gladiateurs pour amuser le publique! Le druide gronde à l’adresse des imprudents qui restent sur place, grognement reprit par la bête cauchemar, pour le narguer. Subitement, la légèreté de ses membres et l’impression qu’il peut se déplacer avec aisance et vitesse malgré son poids l’étourdit un peu. D’où ça pouvait bien venir, il n’avait pas le temps de se le demander, plutôt tirer avantage de la situation pendant qu’elle durait. L’ours blanc repart donc à la charge, animé d’une nouvelle vigueur, bien que temporaire. Il essaie de tirer avantage de sa vitesse pour esquiver les attaques de son adversaire, déjouer sa réception de charge peut-être et lui assener plusieurs coups rapides, le plus possible avant qu’il ne tombe d’épuisement ou par les coups fulgurants de la bête. Il ne gagnerait pas cette bataille, il en avait malheureusement la certitude.


Réponse Conseiller Message 96 sur 207 dans la discussion

De : Urylë Envoyé : 2008-02-20 14:46
Apparemment son silence fut mal interprété, il ne voulait pas aggraver la situation. Déjà qu'Astrid était dans une condition pas très aventageuse. Il ne voulait donner aucun nom et mettre Meldril dans une situation encore pire. En parlant de Meldril où était-il ? Est-ce que la bataille en bas de la colinne faisait toujours rage? Est-ce qu'Anylou, Sidhe et la petite elfe ainsi que le grand homme étaient toujours en vie? Un coup sur le crâne le sortit de ses pensées et s'est avec un effort surhumain qu'il dût se retenir afin de ne pas sauter au coup du garde du corps du guérisseur. Il ne put toutefois retenir le regard furieux qu'il lui lança. Afin de ne pas agraver son cas, il articula avec précision, il l'espérait d'une voix qu'il espérait aussi calme que possible, même si tout son être réclamait justice. -(elfique)Oui pardon, excusez-moi, il se trouve qu'il y est eu un malentendu assez grave lorsque nous l'avons rencontré due à notre différence de culture. Puis il se tait. Il allait en ajouter si le Faerm désirait d'autres précisions. Pour le moment, il s'en contenta, car il alla immédiatement s'occuper de Vy'Criel toujours sans réaction.


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De : J-Konari Envoyé : 2008-02-21 10:27
Bon, il semble que des secours se soient déplacés pour Afae. Tant mieux. Par contre, les têtes bleus sont d'une humeur vraiment massacrante. Je ne peux pas vraiment m'opposer au traitement que subit Astrid sans me ramasser avec une lame au travers de la gorge. Les gardes ne semblent pas s'occuper de ma présence, mais l'autre type n'arrête pas de me dévisager. Je vous ai déjà parlé de mon problème de provocation? Non, bah, alors voyez par vous même puisque je lui retourne la pareil. Suicidaire. Afin d'être plus à l'aise, je m'appuie contre un mur, ainsi, je n'aurai pas à surveiller mes arrières s'il venait quelque chose. De plus, je tente de conserver un visage neutre lorsque Li se fait frapper, mais inconsciemment, un sourcil se relève. Et il faut que je saches ce qu'il entend par: mettez-les sous surveillance..... Mes pensées se bousculent lors de la réponse prompte de Li. C'est joliment tourné, mais j'ai encore des relents d'analyse qui embrouille mon esprit et sérieusement, je vois plusieurs sens possibles à ses paroles. Mais pourquoi intervenir? Ce n'est pas moi qui est interrogée et... il faut bien avouer que ça panse un peu mon coeur blessé de le voir se démener dans l'eau chaude. Revenons au Mettez-les sous surveillance... Le fait d'être appuyer sur le mur me permettra surement un peu de résister s'ils tentent de poser leur pattes sur moi... Voyons voir...
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Réponse Conseiller Message 98 sur 207 dans la discussion

De : Astrid_ice Envoyé : 2008-02-21 19:32
La réaction était à prévoir mais malgré tout j'ai un léger sursaut lorsque Lirendel se fait frapper. Le peu que je connais de lui m'a fait voir une personne au caractère enflammé, prompt à réagir sitôt qu'il se considère lésé, peu réfléchit car il s'insurge d'abord et fait face aux conséquences ensuite. La franchise n'était pas toujours bonne pour la survie personnelle de quelqu'un. Malgré ma mise aux arrêts, je fais mon possible pour être détendu. Je sais qu'ils ne feront rien tant qu'Afae ne sera pas soit consciente soit déclarée morte. Si la dernière option gagnait, je crains que tout ce qui ne sera pas elfe des glaces fera face à une élimination pure et simple. Ce Faern, de la toute dernière génération il semblerait, se montrerait sans aucun doute égal à tous ceux de sa caste: implacable, cruel et sans aucune considération pour les autres. Lirendel répond, une phrase qui ne voudra pas dire grand chose pour les miens, à moins qu'ils ne retiennent que le bout du malentendu et en déduisent que Lirendel et ses semblables sont responsables de l'état d'Afae. Bien que ça pouvait être en partie vrai, le courroux auquel il allait faire face serait démesuré comparé à la réelle implication de ce demi-elfe à peau blanche vis-à-vis Afae. Je me doute bien que ces deux métis, habitués aux moeurs d'ici, doivent se retenir pour ne pas dire le fond de leur pensée a`mes congénères. Bien que leur attitude m'indiffère, je sais qu'aux yeux des habitants d'ici, nos manières doivent être trop différentes pour être comprises facilement. La pointe de l'arme sur ma nuque ne m'incommode pas, je n'en fais pas de cas en fait, parce que j'en comprend le sens, eux verront cela comme une menace et voudront peut-être réagir? En espérant éviter des frictions inutiles, j'ose prendre la parole, à l'adresse de Faern Galil et de Lirendel, pour tenter de les calmer un peu: - (elfique) Galil, Lirendel, écoutez-moi et écoutez bien. La vie d'un seul individu n'est rien pour mon peuple, votre vie puisque votre peau est pâle, la mienne, la leur; rien de tout cela n'a d'importance. Le Bien et le Mal ne sont pas des concepts qui existent dans mon monde natal également. La nécessité et la survie de l'ensemble de notre race est la seule chose qui compte, nous n'avons pas de temps à perdre en individualisme ou sentiments et la majorité d'entre nous meurent avant même d'avoir atteint l'âge adulte. Ils vont sembler froids à vos yeux, vous allez interpréter leurs actes sans doute comme mauvais et offensants mais ils ne vous traiteront pas différemment qu'ils sont eux-mêmes traités. S'agenouiller est du respect pour les sacrifices de l'autre, non de la soumission comme vous le pensez. Obéissez à leurs ordres et ils ne vous feront aucun mal, même qu'en retour, vous aurez droit à leur respect également. Moi j'ai été banni pour avoir transgressé leurs lois, il n'ont donc pas à avoir de respect pour moi et ça m'est égal; n'intervenez pas à mon sujet je vous prie, il n'y a que Afae qui puisse faire quelque chose. Suite à cela je me tais, conscient que j'ai outrepassé mes droits déjà en parlant autant et aussi librement. Il ne me reste qu'à attendre le verdict au sujet de Vy'Chriel...


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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-02-22 11:02
La dame devient pâle et tremble et un oscillement de son corps vers l'arrière indique qu'elle va chanceler et perdre connaissance si rien n'est fait. D'un geste rapide, Rhaemyr passe une main dans le dos de la demi-elfe, pour lui éviter de tomber. Elle lui répond, la voix lointaine. Druide? Il n'était pas certain de bien comprendre. De toute manière, il ne comprenait rien de ce qui se passait! Comme précédemment avec l'elfe, le métis glisse un bras sous les genoux de la blessée et déplace l'autre au niveau de sa taille, pour la soulever sans grands efforts, légère comme elle est. Maintenant debout, il tourne son regard vers le combat. C'était autre chose maintenant qu'une vague vengeance des villageois contre des présumés envahisseurs, des enjeux qui lui étaient inconnus et une cause tout aussi inconnue. Qu'est-ce que lui, Rhaemyr, un sang mêlé, avec des moyens limités, pouvait bien faire? Il n'avait pas peur pour lui, davantage pour les autres, pour sa soeur, pour ceux de son village malgré leur attitude haineuse, pour ces elfes à la peau bleue qui, bien que blessés, s'apprêtaient à affronter le monstre qu'était devenu Turid. C'était la mort qui les guettait tous et la question de Rhaemyr était à savoir s'il avait la folie d'aller l'affronter également, pour des raisons et une cause qu'il ne connaissait même pas? Ses yeux se baissent sur Swâan, fleur blanche dans la neige, son souffle créant une petite buée à chacune de ses respirations. Elle avait perdu autant que lui, sinon plus. Il devait la protéger et la tenir loin du danger.- (elfique) Seler' .... soeur, on ne peut rien pour le moment, sinon rajouter nos vies dans la mort. Éloignons-nous. Peut-être que les elfes plus haut viendront aider les leurs qui sont blessés et qui se battent ici. Nous ne devons pas rester à proximité d'un tel combat longtemps, viens. Il ne se sentait pas fier de laisser d'autres se faire tuer, tourner le dos et s'éloigner mais qu'est-ce qu'il pouvait faire? D'abord mettre Swâan et la blessée en sécurité, trouver quelqu'un qui pourrait apporter quelques soulagements à l'état critique de cette cheville. Ensuite... - Je ne sais pas quoi faire...


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De : Sidhe_Lelorian Envoyé : 2008-02-22 13:33
Le grand humain l'avait laissé sur ses pieds et était reparti sans dire un mot. Il ne voulait que l'aider, l'amener à l'abri et Sidhe l'avait remercié en paroles dures. Si typiquement elfe des glaces... L'archer essaie de faire un pas mais ses jambes le laissent tomber. Il n'avait plus de forces après tout ça... et il irait où de toute manière? Astrid? Il n'était plus rien aux yeux du sorcier, qu'une présence inutile et indésirée. Se raprocher des siens serait une mort assurée. Les autres? Il ignorait où ils se trouvaient, hormis Anylu et Meldril et il préférait rester seul qu'être avec ces deux déplaisants individus. Mais ce n'était pas des raisons pour mourir, n'est-ce pas? Sidhe se laisse tomber lourdement sur le dos. La fraîcheur de la neige faisait le plus grand bien. La nuit était tellement noire, en regardant le ciel, il avait l'impression de ne regarder qu'un tissus sans aucune couleur, hormis de petits points blancs qui tombaient lentement vers lui. Il se sent fatigué, ses yeux se ferment lentement pour se rouvrir aussitôt. Il avait eu une pointe de lance dans le corps et ça faisait atrocement mal. Comment s'assoupir avec une telle douleur? D'un mouvement rapide, l'archer referme ses doigts sur de la neige à portée et en dépose sur sa blessure, encore et encore. Les bons vieux remèdes pour engourdir le mal étaient toujours les meilleurs après tout. Pendant qu'il aurait les esprits un peu plus à froid, il pourrait mieux s'occupper de lui-même... En serrant les dents, il fouille dans son sac, pour en sortir la trousse de guérisseur qu'il traîne toujours avec lui. Bien que les réserves de son sac seraient bientôt à refaire, ses doigts tachés de son propre sang trouvent la fiole rougeâtre qu'il cherchait. Normalement, il conservait cet anesthésiant pour ceux de plus haute caste mais présentement, il s'en moquait bien, c'était sa vie qui menaçait de s'en aller. Sans hésiter il fait sauter le bouchon et en verse, à l'aveuglette, sur sa plaie où la neige a déjà pas mal fondu. Dilué à l'eau et la neige, le liquide ne causera pas un trop grand choc et remplira son office, même s'il en verse une trop grande quantité. Le problème était qu'il ne voyait pas ce qu'il faisait, ni la gravité ou la profondeur de la blessure bien mal située. Il repose la tête un moment sur le sol, étourdit. Quand bien même il devrait se faire lui-même des points de suture, il n'allait pas mourir ici! Quand le ciel a cessé de tourner tout seul, Sidhe reprend ses recherches et sort lentement un rouleau de tisus blanc, qu'il se dépâche de dérouler et d'utiliser pour épancher un peu le sang et comprimer légèrement sur son abdomen pour stopper le saignement. Tranquille et immobile, les yeux rivés sur le ciel vide d'étoiles, il se questionne intérieurement sur sa prochaine action.


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De : Stockage Envoyé : 2008-02-22 19:49
L'oeillade furieuse de Lirendel ne rencontre aucune réaction de la part du guerrier l'ayant frappé. En fait, il ne le regarde même pas, comme s'il n'avait aucune importance. Astrid par contre se fait indiquer de se taire par une légère pression de la pointe de l'arme contre sa tête, qui se relâche aussitôt que le sorcier fait silence. Galil pour sa part, adossée au mur n'est pour le moment pas embêtée par aucun de ceux les tenant en respect. Des bruits de pas qui se rapprochent révèlent que le guerrier s'étant absenté tout à l'heure avait en fait été appeler d'autres troupes en renfort, pour mieux maîtriser les trois individus il faut croire. Quatre d'entre eux sont des épéistes tous vêtus et équippés semblables, différents uniquement de couleur et longueur de cheveux et par les symboles sur leurs visages dont la peau a une teinte bleu moyen avec des traits blancs présentant de nombreuses similarités et le dernier est un archer, vêtu comme Sidhe d'une armure d'écailles blanches et également d'une cape bleue foncée comme tous les autres elfes. Sa peau est la plus pâle du groupe, ses yeux sont foncés, d’une couleur jouant entre le bleu et le vert, ses cheveux sont d’un blond très pâle ne lui arrivant pas plus bas que la moitié du dos. Son visage, comparativement à ses confrères, ne porte que deux lignes bleues foncées sur les joues et aucune sur le front. L'un des guerriers se place devant Astrid, un objet étrange entre les mains, ressemblant à des menottes pourvues chacunes d'une longue tige métallique au bout de laquelle quatre anneaux sont disposés en rangée. Ce n'est que lorsqu'il ordonne au sorcier de tendre les mains que le but de ces étranges restreintes apparaît comme un moyen de tenir les doigts d'un lanceur de sorts immobiles, neutralisant par le fait même sa capacité à utiliser sa magie sans toutefois endommager ses mains. Le guerrier attend que le Caïsor obtempère, sans même douter qu'il pourrait refuser d'obéir. Lirendel et Galil sont pour le moment un peu mieux traités alors que l'archer s'approche, arme et flèches rangées et que les elfes armés s'écartent un peu pour leur laisser de la place pour se mouvoir. Il leur parle sans lever les yeux du sol, en un elfique encore meilleur que ce que Astrid, Lirendel ou Galil peuvent arriver à prononcer. - (elfique) Suivez-moi à l'extérieur sans résister; nous ne vous voulons aucun mal. Sans Afae, les choses pourraient mal tourner et ce serait mieux pour vous d'être à l'écart. S'ils décident de collaborer sans faire d'histoires, ils se retrouvent vite dans l'air glacial de l'extérieur, où ce qui reste des troupes elfiques a formé un demi-cercle autour de la façade du temple. L'archer les emmène hors du périmètre protégé. Les guerriers ne les suivent pas hors de cette zone mais ils gardent Astrid avec eux sous bonne garde. (Si Galil et Lirendel ont suivit sans faire histoires, ce qui pourrait m'étonner, ils peuvent être témoin de ce qui se passe à partir de ce point, sinon je poursuivrai à la suite de vos frasques de la résistance à l'intérieur du temple ) Anylu et Rhaemyr (et sans doute Swâan) ont remonté le reste de la pente pour découvrir que les elfes des glaces ont sécurisé le périmètre du temple et n'ont pas l'air de vouloir bouger ni laisser passer quiconque. Plus loin, sur le sol, Sidhe, les yeux mi-clos est immobile, les mains posées sur une compresse qui s'imbibe lentement de son sang bleuté, un sac contenant du matériel de soin ouvert près de lui. De cette hauteur, ils peuvent clairement voir le déroulement de la bataille et l'avenir s'annonce incertain pour le druide. Quoique plus rapide que son adversaire grâce au sortilège d'Anylu, ses mouvements empreints de célérité n'aident pas ses blessures qui saignent abondamment. Il sent que ses touches commencent à manquer de précision et de force. Le monstre finit par conprendre rapidement son petit jeu et se laisse houspiller un moment, attendant une ouverture pour frapper. Le coup ne tarde pas à faucher Meldril qui, sous la force de l'impact, est projeté quelques mètres plus loin malgré son poids d'ours. La bête se prépare à foncer sur lui pour l'achever lorsque une douleur aïgue à la cuisse le fait rugir. La lance d'un des blessés elfe s'est profondément enfoncée dans sa peau et son propriétaire la tord d'une main de maître pour arracher plus de mal et faire plus de dégâts encore au monstre. Il est vite balayé d'un coup de patte qui cette fois l'achève pour sûr mais cette manoeuvre ayant servi à distraire la créature en laissant son autre flanc à découvert est suffisante pour permettre aux autres elfes blessés d'attaquer avec le peu de forces qui leur reste, donnant un bref répit à Meldril. (si vous avez des idées géniales pour vous sortir de votre merde, c'est le moment de les avoir )
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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune Icon_minitime14/12/08, 03:42 pm

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De : Swâan Envoyé : 2008-02-22 22:30
Il était claire que personne ne pouvait leur venir en aide, aucune aide du village, tout les hommes disponible était en train de ce faire massacrer par le soi disant chef du village transformer en bête immonde. Swâan ne connaissais pas beaucoup c’est lieu, surtout ceux de la montagne, elle ne pouvait savoir si d’autre clan était a proximité pour leur prêter main forte. C’était une situation ou les idées et solution étaient presque inexistantes. Son jeune frère avait raison, il était inutile d’aller se suicider au combat avec si peu de moyen, si l’homme ours c’était mesurer à la créature, c’était peut être parce qu’il en possédait les moyens. La dame au trait d’humain était mal en point, il fallait s’occuper d’elle d’abords. Puis Rhaemyr laissa ses penser s’échapper tout haut, Swâan comprit qu’il fallait régler un problème a la fois. La dame elfe vit l’elfe a la peau bleuté de tout a leur, celle-ci saisit que son frère avait du le laisser, sur ment avait-il protester a son aide. Et bien cette fois ci, il n’aurait pas le choix de ce taire et d’accepter l’aide.- Rhae, j’ai une idée, nous n’avons aucun moyen d’aider ceux d’en bas, mais nous en possédons pour ceux qui sont proche de nous. Regarde cet elfe que tu a porter, il tente de ce soigner avec une trousse, nous allons l’aider a prodiguer ses soins et nous pourrons le faire pour notre amie ici présente. Ensuite, notre devoir sera de les transporter en lieu sur, je sais bien qu’il n’y aura peut être plus de lieux très sur, mais il faut croire que ce petit groupe d’elfe inconnue que tu a mener tout à leur possède plus de moyen que nous, il faut être le plus proche de ceux-ci pour conter sur un minimum de défense...La petite dame au teint pâle fit quelques grand pas en direction de l’archer éclopé, avant de s’agenouiller, elle regarda la petite défense des elfes tatoués. Elle posa sa main sur la compresse et dit :- (elfique) Peut importe ce que j’ai pu dire tout a l’heure, le passé est le passé, et le présent ainsi que le future est bien plus important, si vous voulez faire partit du futur mon ami, il va falloir que vous nous faisiez confiance et je vous en conjure, ne prenez pas sa pour une insulte ultime. Vous avez besoin d’aide, laisser moi vous aider a soigner cette blessure s’il vous plait. Dite moi ce que je doit faire et ensuite dite a mon frère ce qu’il doit faire pour soigner Anylu !Swâan n’avait pas utilisé le même ton qu’avec Vy’criel plutôt, il n’y avait aucune menace dans ses paroles, l’archer avait besoin d’une seconde paire de main, elle s’offrait pour l’aider et ensuite aider la magicienne a la cheville éclopé. ((hors jeu : juste une petite question, c'est a propos de la monture magique, je voudrait seulement si celle-ci est encor en fonction et si oui est-ce que Swâan peut l'appeler d'une quelconque façon ? Merci d'avance ))


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-02-22 22:53
Qu'est-ce qui les inquiète tant? Ce n'est pas normal de ramener cinq autres soldats contre trois personnes, deux en fait car je n'ai pas l'intention de causer de troubles et de perturber la guérison d'Afae et j'espère que Faern Galil et Lirendel partagent cette même opinion. Je sens malgré tout ma volonté et mon obéissance me quitter lorsque je vois le Sarghtlin s'approcher avec ces menottes qui font la phobie des Faern et des Caïsors de ma race. Sans notre magie, nous étions diminués, incapables de nous coordonner à notre habitude. Il était rare que l'on pouvait poser les yeux sur ces entraves; elles étaient utilisées pour punir et maîtriser les lanceurs de sorts encore récupérables... mais c'était rare que l'un d'entre nous avait même l'envie de désobéir, après nous avoir fait subir cette épreuve durant plusieurs jours durant notre formation. Je n'ai vraiment pas envie de mettre mes mains là dedans. Je serai vulnérable, incapable de me défendre et de riposter. Je ne veux pas... À contrecoeur et en fermant les yeux je tend une main et glisse mes doigts dans les anneaux de métal qui arrêtent au milieu des articulations principales, ne laissant que mon pouce libre et la tige qui vient s'appuyer contre le dos de ma main m'oblige à la conserver ouverte, incapable de plier les doigts et de fermer ma main. De ma main encore libre je viens refermer le bracelet métallique sur mon poignet. Je préfère le faire moi-même, ça me donne vaguement l'impression que c'est mon choix, que j'accepte cette injure. Alors que le cliquetis du verrou se fait entendre, je glisse mon regard vers Afae, toujours immobile. Et si elle mourrait? Que je suis idiot; si elle mourrait, mon sort ne serait plus important, alors ils pourraient bien m'attacher autant qu'ils voudront de crainte que j'utilise mes sortilèges, ca n'aurait plus aucune importance. Si elle vit, les choses seront différentes, je l'espère du moins, car ses paroles m'ont laissées croire qu'elle pouvait voir les choses autrement que les autres. Même si ça m'horrifie, ma seconde main se faifile docilement dans l'entrave et sitôt en place, je tend mon poignet vers le Sarghtlin pour qu'il le verrouille. Comme un animal bien dressé j'ai obéis aux ordres... et intérieurement je ressens... comme... une envie de révolte. Moi qui avait toujours été celui qui donne les ordres, de me contraindre à obéir à quelque chose qui me répugnait et qui me faisait sentir vulnérable était un dur coup à mon orgueil. Je comprend mieux ce qu'essayait de m'expliquer Sidhe maintenant, quand il tentait de m'expliquer son point de vue de Vilauryn qui doit se plier à toutes les exigeances de chacun. J'aurais dû porter davantage d'attention à ce qu'il me disait... d'ailleurs, un de ses confrères s'approche et essaie de convaincre Faern Galil et Lirendel de le suivre à l'extérieur. La couleur riche de ses yeux, le doré de ses cheveux et l'absence complète de marques sur son front indiquent qu'il fait partie de la première génération de sa lignée. Comme c'était rare d'en rencontrer, surtout chez un Vilauryn. À bien regarder, il ressemble beaucoup plus aux elfes d'ici qu'aux elfes des glaces, si ce n'était du bleu pâle de sa peau. Je n'ai pas le temps de réfléchir ou faire davantage de liens qu'on m'indique de me lever, ce que je fais et me dirige à l'extérieur. Je sais qu'ils vont me garder à vue, même si je ne peux plus tenter grand chose ainsi entravé. D'ici, je vois Anylu, portée par un grand individu, l'elfe blanche suivant à quelques pas d'eux. Étendu sur le sol, Sidhe, qui ne bouge pas... je sens ma gorge se serrer et je tourne le dos à cette scène que je me refuse à voir. Tourné vers les portes du temple, j'attends que le Faern donne son verdict sur l'état de Vy'Chriel, en essayant de faire abstraction du reste.


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-02-23 09:25
J'ai résisté à l'envie de déposer ma tête sur l'épaule du guerrier, tandis qu'il me prend dans ses bras. Cette initiative a ceci de bon: Moins de pression sur ma jambe blessée. Je ne ressens que la lourdeur de mon pied qui n'a plus d'appui matériel. Sortant lentement du brouillard qui menaçait de m'emporter, je me laisse porter plus loin du combat entre les deux bêtes, et je ramène ma main sur ma poitrine, le calepin magique serré entre mes doigts. -(commun) Merci. Vous avez fait ce qui se devait d'être fait. Arrivés à la hauteur de Sidhe, je le vois étendu sur le sol, immobile et je m'inquiète pour lui. La faiblesse de tout à l'heure se dissipe comme par magie, alors que j'entrevois le sac de soin posé à côté de lui, prêt à l'emploi. (HJ: Anylu reconnait-elle certains objets dont elle pourrait se servir?-compétence:premiers soins (2) -(common) Posez-moi à côté de lui, je vous prie... La petite elfe Swâan m'a précédé, déjà agenouillée auprès de lui. Si Rhaemyr obtempère à ma demande, je m'asseois comme je peux, préservant ma cheville blessée et j'essaie d'évaluer l'état de la blessure de l'archer, ainsi que l'efficacité des soins qu'il semble s'être prodigué lui-même. J'essaierai de compléter ces soins, si possible (Et si le MJ m'en donne la chance ) (HJ2: Meldril... je ne t'ai pas oublié... j'ai d'autres actions en réserve pour toi... )


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De : J-Konari Envoyé : 2008-02-23 11:31
(hj: Je crois que Galil va être à moitié dans la merde.) Appuyée contre la pierre, les bras croisés, c'est avec une fausse indifférence que je regarde les renforts entrer dans le temple. Fausse indifférence, parce qu'intérieurement je n'en perds pas miette, fascinées par toutes les teintes de bleus qui viennent à ma vue et par les étranges tatouages peints sur leur visage. À voir ces marques, je me sens presque nue d'avoir la peau si pâle et sans traits peints. Presque, puisque j'ai quand même ma mèche blanche pour sortir de l'ordinaire... Il faudrait vraiment que je découvre le comment et pourquoi elle est là, d'ailleurs.... L'archer s'adresse à nous, et j'envie la fluidité de son elfique alors que ce n'est surement guère sa vraie langue natale. J'ai beau étudié et la pratiqué, mes paroles ne prendront jamais cet air mélodique lorsque je parlerai dans la langue de ma mère. Surveillant ce qui arrive à Astrid, je contaste avec horreur l'engin qui emprisonne ses doigts. Un frisson me traverse le dos et c'est avec grands efforts que je m'empêche d'intervenir. À la fois parce qu'il me l'a lui-même demandé, mais aussi parce que ça affaiblierait ma position... Après tout, je crois qu'il sait ce qu'il fait. L'envie de résister me prend, mais je vois que le sorcier ne semble pas de cet avis et si je veux pouvoir le questionner discrètement, ce n'est pas en me mettant ces gens à dos que j'y arriverai. Je me redresse donc, délaissant le mur, signe de mon obtempérance, mais attendant qu'Astrid et les guerriers me précèdent. Un peu ma façon d'avoir l'oeil sur ce qui se passe. Comparé au fourneau que je viens de quitter, l'air froid de l'extérieur me saisit. Prenant un pan de la cape de Sidhe, je resserre cette dernière autour de moi pour mieux me protéger du froid. La vision des troupes armées m'indique la futilité d'un aussi petit groupe que le notre. Mais, je conserve quand même une petite longueur d'avance.... Pour l'instant. Les guerriers bleus semblent vouloir nous emmener hors du périmètre, mais je comprends rapidement que cela ne concerne pas Astrid. Mon coeur bat la chamaille en sachant ce que je suis sur le point de faire et je penche un peu la tête pour rassurer You d'une petite caresse de la joue. À quelques pieds du périmètre, je m'arrête, jetant un regard vers Astrid, entravé, tourné vers le temple dans l'attente. Croisant les bras, je jette également un regard vers le temple, faisant mine d'ignorer que l'on préférerait vraiment me voir de l'autre coté des remparts bipèdes. Je m'attends à une rebuffade de l'archer ou d'un guerrier, mais je modulerai mes actions et mes paroles en fonction des leurs. Puissent-ils ne pas trop prendre la flèche de mon entêtement. J'en suis presque navrée pour Astrid qui a tenté par plusieurs moyens de nous sauvegarder en nous demandant d'obéir, mais je dois savoir et je ne fais vraiment pas confiance aux autres bleuets pour cela, et Sidhe est bien plus bas......Était-ce lui que j'ai rapidement aperçu, sur la neige, blessé?Ne pas bouger, et attendre pour l'instant. Quelle folie.
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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune Icon_minitime14/12/08, 03:42 pm

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Envoyé : 2008-02-23 18:58
L'animateur ou l'animateur adjoint a supprimé ce message.


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De : Sidhe_Lelorian Envoyé : 2008-02-23 19:24
(Hj: Swâan, ta monture magique a une durée de 5 heures et tu peux tenter de l'appeler si tu veux. Anylu, oui tu as une bonne idée de l'utilité de la majorité des petits instruments et divers pansements que tes yeux découvrent) Il avait quasiment trouvé le calme et la détermination nécessaire pour continuer de se soigner. L'engourdissement de sa blessure était en place et pour le moment, hormis le manque complet de sensations dans cette région, il ne sentait au moins plus aucun mal. Il allait tout d'abord devoir vérifier que la plaie était libre de corps étrangers, un éclat de la lance, des fibres de tissus ou des bouts de son armure qui avait flanché sous l'impact. Ensuite il... Des pas tout près, une petite voix féminine et une main qui se pose sur la sienne qui fait pression doucement sur son ventre; Sidhe ouvre grand les yeux, prit par surprise. Il n'écoute qu'à moitié ce que raconte la femme elfe blanche, sa principale préoccupation étant de se redresser un peu et d'échapper à cette main féminine qui pour lui est une menace. Passé de la position allongée à assis et un peu moins à portée, il ne met pas longtemps à voir Anylu, portée l'homme de tout à l'heure, la cheville dans un état inchangé. Elle ordonne d'être posée à proximité et Sidhe a un soupir ennuyé. Il n'y avait pas moyen d'avoir la paix avec cette satanée femme dans les environs? Fatigué, excédé, les sens irrités par sa blessure et l'impression que son existence n'avait plus aucun sens peu importe ce qu'il tentait de faire, Sidhe se permet, pour une des rares fois de dire ce qu'il pense, au diable les conséquences. - (elfique) Il n'est pas question qu'une femme pose la main sur moi, je préfère mourir que d'être soigné par l'une d'entre vous. D'un geste brusque Sidhe ramasse le sac de soins d'une main tachée de sang bleu et le lance un peu plus loin, entre les pieds de l'homme et l'endroit où s'est agenouillée Swâan. - (elfique) Prenez ce que vous voulez, comme d'habitude, mais laissez-moi tranquille. Je n'ai plus ni la force ni la volonté d'obéir à vos caprices de karaar en manque d'attention! C'est en regardant directement Anylu dans les yeux qu'il dit cette dernière phrase. S'il en retire de la satisfaction ou pas n'a aucune importance, ça faisait juste trop longtemps déjà qu'il aurait dû avoir cette audace. Non seulement le comportement d'Anylu avait su le choquer depuis leur première rencontre, mais en plus il n'arrivait plus à compter le nombre de mâles qu'elle tentait de soumettre à ses humeurs... d'abord ce Sandoval ensuite Erwann cet étrange humain, Astrid qu'elle prétendait être son "ami" puis l'elfe blanc Meldril et maintenant elle avait trouvé le moyen de se faire obéir par celui-ci. Vraiment, s'il y avait un nom dans sa langue pour dire: traînée, c'est celui-là qui serait venu aux lèvres de Sidhe. Ne désirant pas en entendre ou en voir davantage, l'archer essaie de se relever, tant bien que mal, pour s'éloigner de ces trois-là, même si ses forces menacent de défaillir à tout moment. (Ah désolé, il en a juste raz le bol d'à peu près tout ce qui s'appelle être vivant en ce moment )


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-02-23 22:16
Je me suis penchée sur lui, de peine et de misère, pour l'entendre clairement refuser notre aide, à moi et à Swâan. Moi qui m'inquiétait pour lui... et qui voulais soulager ses souffrances... D'abord Astrid et maintenant... Damnés elfes des glaces... Qu'ils aillent au diable! Ravalant mes paroles, je regarde Sidhe ramasser brusquement son sac contenant de précieux objets de premiers soins, précieux autant que nécessaires vu la gravité des blessures de plusieurs d'entres nous. Puis, estomaquée par son audace, je devine plus que je ne comprend l'espèce d'insulte elfique qui accompagne sa fuite claudiquante. Karaar? Qu'est-ce que ça voulait bien dire? Je reste assise sur le sol, assommée par son attitude, par son égoisme, son refus d'accepter la moindre aide extérieure... Ces mots s'adressaient à moi...qu'avais-je fait pour mériter tant de hargne? Simplement voulu...aider? Reprenant sur moi, après cette *claque* inattendue, je fouille dans mon sac pour essayer de trouver les herbes et aromates que j'avais emporté des montagnes lors de ma descente vers la civilisation. Malheureusement, presque tout ce qui aurait pu m'aider à cicatriser ma blessure avait été tripoté par les petites menottes innocentes de mon fils, le jour où il s'était amusé à vider mon sac. De tout ce qu'il contenait, je ne retrouve que quelques herbes séchées qui auraient besoin d'être utilisées en décoction pour être efficace, et une pommade anti-hémorragie, plus ou moins bien conservée dans un linge de lin. Irritée de plus en plus par mon étourderie, j'examine la flèche qui passe au travers de ma botte et de mes chairs et qui ne semble pas avoir touché de tendons...à moins que ce ne soit du à l'effet de compression exercée par le cuir serré autour de mon pied blessé. Je n'ai même pas de canif pour couper ma botte et en extirper plus facilement mon pied. Et Meldril... en situation d'extrème urgence. J'ose regarder dans sa direction, maintenant que je me trouve à plusieurs mètres plus loin, plus ou moins à l'abri... Un coup d'oeil au cahier de sorts encore en ma possession me donne envie d'y fouiller encore pour apporter mon aide, si c'est toujours possible. La plupart des pages s'en détachent, mais je me fous de son apparence, puisque je les utilisent comme parchemins désormais. Un petit sort apparament innofensif retient mon attention. (HJ: Anylu est à combien de mètres de Meldril et/ou de la bête cauchemardesque?)


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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-02-24 13:02
Le groupe d'elfes? Alors que Swâan lui explique son plan d'action, Rhaemyr voit déjà les failles dans ce que propose sa soeur mais comment pourrait-elle savoir? Ces elfes étrangers ne leur donneraient probablement aucune aide. Ils n'avaient même pas emmené leurs blessés avec eux lors de leur retraite alors comment espérer qu'ils seraient disposés à aider des êtres d'une autre race? De plus, celui ici avait affirmé qu'il serait tué s'il approchait trop des troupes restantes. Est-ce que c'était parce qu'ils achevaient leurs blessés ou une autre raison qu'il ignorait? Rhae ne se souvenait pas avoir vu cet elfe parmi les troupes, en même temps, à ses yeux, ils se ressemblaient tous. La voix de la jeune femme qu'il transporte le tire de ses pensées et il la dépose doucement sur le sol, comme demandé, en prenant grand soin à ce que son pied blessé soit posé en dernier sur le sol. Sa soeur offre son aide à l'elfe à la peau bleue, puis cette jolie inconnue qui s'approche également tant bien que mal afin d'apporter son assistance à son tour. La réaction qu'elles récoltent est saisissante et tout autant incompréhensible et Rhaemyr reste muet des paroles prononcées avec autant de dédain et de hargne. Ces mots ont l'air dirigés vers la demi-elfe, à se fier au regard doré qu'il a braqué sur elle et cette dernière en semble tout autant estomaquée. L'elfe blessé leur abandonne son matériel et essaie de s'éloigner, même s'il a l'air à bout de forces et que ses mouvements ne feront qu'empirer son état. Sans trop réfléchir, Rhaemyr pose une main sur la délicate épaule de sa soeur tout en passant près d'elle et il va rattrapper l'étranger avant qu'il ne tombe et aggrave sa blessure. - (elfique) Laissez-moi vous aider. Si vous ne voulez pas de l'aide de ma soeur ou cette femme au moins acceptez la mienne. Je ne peux pas laisser quelqu'un souffrir sans rien faire. Si l'elfe à la peau bleue se laisse faire, Rhaemyr le rallonge sur le sol puis défait le plus rapidement possible les attaches de l'armure d'écailles blanches, quitte à les couper avec sa dague si elles sont trop difficiles ou refusent de se dénouer rapidement. Il ne cache pas qu'il est intrigué par la substance bleue qui s'échappe de la plaie de l'elfe, qu'il devine être le sang de cette espèce vraiment particulière mais l'heure n'est pas aux questions ou à la curiosité. Même s'il n'a pas de notions très approfondies en premiers soins, il devine que libérer l'espace entourant la blessure est la première chose à faire, ce qu'il s'empresse de faire ensuite en écartant la tunique du blessé. - (elfique) S'il vous plaît, dîtes-moi ce que je dois faire ensuite...


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De : Meldril Envoyé : 2008-02-24 22:26
(Que dire... Any, fais en pas trop quand même, je sais que tu tiens full à revoir les fesses de l'elfe antipatique mais tu ne peux pas être sur deux fronts en même temps ) Meldril se réveille, étendu de tout son long dans la neige, encore étourdi du dernier coup reçu. Fulgurant serait le mot pour qualifier la puissance de la patte qui l'avait ramassé et projeté plus loin. Sa respiration était sifflante, il devait s'être fracturé quelques côtes ou quelque chose du genre. Peu importe, il ne pouvait pas tenir plus longtemps sous cette forme. L'ours redevient elfe, et la forme qui le quitte emmène avec elle une partie de ses blessures les plus graves. Face contre terre, le druide jette un oeil à son adversaire, un peu étonné de ne pas être déjà en train de se faire déchiqueter. Les abominations l'aidaient? Il aurait pourtant cru qu'ils étaient ligués entre eux contre l'ordre naturel des choses. Ce mal et le leur n'étaient donc pas reliés et cette aide inespérée allait lui permettre d'appeller des secours. Rapidement, il creuse tant bien que mal le sol enneigé pour trouver un coin de terre sur laquelle il pose la main puis ferme les yeux. Ses sens druidiques fouillent les environs à la recherche d'alliés, d'autres enfants de la Mère. N'y avait-il pas par le passé la belle Vynwen qui protégeait les grandes montagnes? Ou peut-être le vieux Terran? Leur aide serait un atout inespéré! - (elfique) Grande Mère, je fais appel à ta bonté afin de réveiller tes enfants qui dorment au coeur des montagnes. Le serviteur indigne que je suis requiert ton aide encore une fois, pour vaincre la maladie qui se répant et corrompt tes enfants et à laquelle je ne puis faire face seul malgré tout l'amour que j'ai pour toi. Vynwen sabots d'argent, Terran racines des montagnes, au nom de l'amitié qui nous a jadis liés, si vous pouvez entendre mon appel venez et combattons les oeuvres du Noir encore une fois. (Appel des créatures des bois, 4e niveau de sort, Louis je t'envoie les détails des créatures qu'il tente d'invoquer)
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune Icon_minitime14/12/08, 03:42 pm

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De : Swâan Envoyé : 2008-02-24 23:50
Il y a parfois des limites qu’il ne faut pas franchir et en ce moment même, Swâan commence quelque peut a ce sentir insulté. Ses mains n’était pourtant pas du poison et qu’est-ce que c’était cette race d’elfe qui porte autant de haine dans leur cœur, sont-ils si égoïste ? Et cette façon de nous rejeter et de rejeter un certain blâme, comme si nous étions des voleur et profiteur de situation. Par chance, Rhaemyr s’interpose juste avant que l’étique moral de Swâan ne décide de ce charger elle-même de l’état d’âme de cet individu. Celle-ci préfère ce taire, sans doute que tout le monde s’en portera mieux ainsi. La dame elfe, s’approche de la dame demi-elfe, elle essaie de ne pas dévoiler qu’une petite tempête de colère débute dans son cœur. Swâan prend une grande respiration et sourit à Any.- Puis-je vous offrir mon aide ma chère amie ?Plutôt, la petite elfe blanche avait laissé croire qu’elle espérait de l’aide des envahisseurs. Mais, ce qu’elle voulait dire était que ceux-ci allaient tout simplement devoir ce défendre à un certain moment et qu’ils allaient pouvoir profiter a leur tour de cette défense. Cependant, ce n’était qu’une idée qui lui était passé tout bonnement dans la tête sans plus avoir de résultat concret. Toutes l’attention de Swâan était sur la jeune métisse :- Voulez vous que je retire cette flèche ? Indiquer moi ce que je devrait faire, pour éviter que vous ne vous fatiguer trop. Je ne connais rien en guérison, mais je peux certainement me rendre utile.


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De : Urylë Envoyé : 2008-02-26 15:35
Astrid est sérieusement mal mené par les siens et le tienne en respect comme pariat. Est-ce qu'ils sont abrutis où tout simplement ignorant, pensa le demi elfe. C'est l'élu bon sang, celui qui va sûrement tous les sauvés. Doucement, il sent la colère l'envahir. Peu importe qu'on l'ignore, mais ils n'ont pas le droit de traiter Astrid de cette façon. La voix calme du sorcier réussit à se glisser à travers le brouillar de fièvre rouge qui s'est emparé de son corps. Li se tourne vers l'elfe bleu. Avec un effort, il essait de rester calme et de l'écouter. Il lui parle de son peuple, du concept du Bien et du Mal. Qu'un seul individu pour eux n'est rien, mais que l'ensemble est encore plus important. S'agenouiller devant eux signifiait le respect... Le pauvre guerrier avait de la difficulté à assimiler toutes ces coutumes qui étaient contraires à son code de conduite. Pour lui la vie était hors de prix. Chaque vie sur terre avait sa raison d'être. Astrid ne voulait pas que Galil ou lui interviennent. A sa grande surprise, Lirendel vit entrer d'autres elfes bleu dans le temple, des renforts..., mais pourquoi, se demanda le guerrier. Ils n'étaient que trois. Le jeune homme suit avec attention les gestes des guerriers dont la couleur de peau différaient l'un et l'autre. L'un des guerriers se place devant Astrid tenant un objet étrange entre les mains. Le demi-elfe regarde avec horreur. Sa respiration s'accéléra. Il le menottait. Lirendel n'arrivait pas à comprendre. La personne la plus docile ici était bien lui. Pas une seule fois, il avait haussé le ton, riposté sur leur agissement, déclarer à haute voix sa pensée et ils le menotaient. L'archer s'approche finalement de lui et lui parle dans un elfique parfait. Il lui demande de le suivre à l'extérieur. Lirendel resta de marbre et lui répond : -(elfique) Je veux bien vous suivre, mais avant je veux savoir la raison de tout se remue ménage. Nous sommes que trois dans le temple. Nous ne sommes pas des monstres. Nous sommes ici parce que nous avons une mission à accomplir d'une extrême importance pour Antinéor. C'est la vie dont je vous parle. Il y a un objet derrière les portes dans le fond du couloir dont nous avons besoin afin de détruire le Noir. Et vous pour quelle raison êtes-vous ici, loin de chez vous?


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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2008-02-26 20:50
Les elfes des glaces restent surpris que la demande de sortir à l'extérieur rencontre une résistance et même des questions de la part de Lirendel. Après un silence un peu long, l'archer qui leur avait adressé la parole pour les escorter hors du temple murmure quelques phrases rapidement, avant de leur faire signe de le suivre. - (elfique) Il y a des choses qu'un Vilauryn comme moi ignore. Afae ou Faern pourraient vous répondre... mais je sais que ce que nous venons chercher ici signifie la survie de mon peuple et que rien ni personne ne pourra nous en empêcher. Lirendel, Galil et Astrid sont donc accompagnés à l'extérieur, quitte à ce que ce soit à la pointe des armes pour Lirendel s'il montre de l'opposition. (et puisque Galil et Astrid ont déjà suivit à l'extérieur, je présume que tu vas suivre également Li) Ils se retrouvent vite dans l'air glacial de l'extérieur, où ce qui reste des troupes elfiques a formé un demi-cercle autour de la façade du temple. L'archer les emmène hors du périmètre protégé puis revient sur ses pas en constatant rapidement que Galil s'est immobilisée. Contrairement à ce que la barde s'attend, aucune violence ne lui est faite pour qu'elle avance, contrairement à Lirendel qui écoppe de quelques coups destinés à le faire avancer s'il décide de résister à son tour, aucun elfe ne la touche non plus, pas même la tirer par le bras pour la contraindre à faire quelques pas de plus. Au contraire, l'archer s'agenoue devant elle, comme l'on fait Astrid et Sidhe par le passé avec respect, et il tente plutôt de la convaincre d'avancer. - (elfique) Pardonnez-moi Ilharess mais il vaudrait mieux que vous sortiez du périmètre; nous ne pouvons laisser une éventuelle menace près d'Afae dans son état actuel et il se pourrait que certaines des magies utilisées par Faern vous soient dommageables, puisqu'elles le sont même pour nous parfois. Nous répugnons à utiliser la force contre vous mais si cela s'avère nécessaire pour votre sauvegarde, nous... Il est interrompu par le retour de l'elfe qu'ils désignent comme Faern et qui avait lancé un sortilège permettant à ceux présents de parler et comprendre les différentes langues. Galil et Lirendel son encore sous les effets de ce sort et ils peuvent comprendre clairement ce que le magicien annonce, même s'il parle dans la langue des elfes des glaces. Sa voix est posée même si une fatigue certaine y perce par moments: - (elfe des glaces) Notre Afae ne vit plus que par sa volonté et s'éteindra bientôt si rien n'est fait. Trois vies pour la sienne, pour réparer les dommages critiques qui ont été faits à son corps et son esprit et lui réinsuffler la force vitale nécessaire. Qui se porte volontaire? Il n'y a aucune hésitation dans les rangs et tous les elfes présents lèvent un poing devant eux, signe qu'ils sont prêts à faire le sacrifice nécessaire. C'est là une opportunité parfaite pour Galil, Lirendel ou Astrid de s'enfuir, ou poser toute action qu'ils penvent avoir en tête, puisqu'en ce moment la vigilance des elfes est au plus bas. Au combat, le monstre rencontre un peu plus de résistance qu'il ne l'aurait cru face à ces minuscules elfes. La taille impressionnante de la créature ne semble pas les décourager ou les intimider et ils poursuivent leur assaut mais leur petit nombre réduit de un à chaque attaque que la bête porte. Ils ne sont bientôt plus que trois, quatre si l'on compte le druide encore sur le sol, absorbé par sa requête et ses prières. Sa conscience voyage à travers la terre et les racines des montagnes, à la recherche d'une étincelle connue ou amie, qui sommeillerait encore dans les environs, malgré les siècles. Il trouve ceux qu'il cherchait, Terran est tout proche, Vynwen un peu loin mais il sent qu'elle accourt pour lui prêter main forte, pressée par l'urgence de l'appel du druide. Il sent également une autre présence, plus brillante et vive que les autres qui a été éveillée par cet appel et qui y répond même si elle n'était pas ciblée. Terran et cette présence seront là bientôt, si Meldril parvient à maintenir le contact avec eux assez longtemps pour qu'ils trouvent sa piste. Anylu, toute à son désir d'aider Meldril, a présumé de ses forces et ses membres se mettent à trembler de manière incontrôlable. Swâan qui pratique également la magie voit là les premiers signe identifiant un lanceur de sort qui a atteint ses limites et qui risque sa vie s'il ne met pas un terme à sa pratique arcanique avant un long cycle de repos. La botte de cuir d'Anylu sert pour le moment de garrot à sa blessure, lui empêchant de perdre trop de sang mais en même temps, elle ne sent plus le bout de ses orteils, qui eux sont privés d'irrigation sanguine, en plus du froid qui règne. Si elle veut retirer la botte, elle devra d'abord retirer la flèche qui la traverse puis tout simplement couper l'épais matériel pour en extraire le membre, chose qui ne se fera pas sens peine. De son côté Rhaemyr peut voir que le saignement de l'elfe qu'il a décidé d'aider a diminué mais ne pourra cesser complètement que si la plaie est refermée. Son offre se voit tout d'abord recevoir par un regard glacial de la part de l'elfe dont les jambes fléchissent bien malgré lui et qui est ratrappé de justesse par le demi-elfe. Contraint d'accepter l'aide de cet inconnu, Sidhe se laisse faire, n'ayant plus la force d'opposer une quelconque résistance. La dague affutée du métisse coupe avec aisance les attaches de cuir de l'armure blanche, la rendant par contre inutilisable pour son propriétaire à moins qu'elle ne soit réparée avec soins. En découvrant la blessure, Rhaemyr croit voir un éclat bleuté et légèrement transparent à travers le sang, la chair meurtrie et la compresse imbibée; sans doute un éclat de l'arme cristalline ayant causé un tel dégât. La voix affaiblie du blessé répond à sa demande d'instructions: - (elfique) Vérifiez s'il ne reste pas de corps étrangers, tissus, cuir, écailles... il faudra tout enlever. Il y a des pinces dans le sac là-bas... je ne bougerai pas, je suis engourdit pour le moment. Ensuite il faut nettoyer, fiole verte. En dernier recoudre, du fil et des aiguilles dans l'étui de cuir noir... Vous n'avez pas à faire ça... mais si vous le faites, n'ayez pas peur de me faire mal, j'y suis habitué... (Hj: j'ai fait la réponse de Sidhe en même temps, pour que Rhaemyr ait quelque chose pour intéragir)


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-02-27 18:49
J'ai vaguement entendu le demi-elfe nommé Lirendel recommencer à fire des histoires. Les gens d'ici questionnaient beaucoup trop et agissaient trop peu. Est-ce que c'était un manque de confiance envers les autres que de questionner sans cesse les moindres gestes? Il est vrai que je connais les miens et que je sais que si l'un d'eux, par exemple, était en charge de ma sécurité, je lui ferais aveuglément confiance car je sais qu'il mettrait sa vie en danger avant la mienne. Ici, apparemment, la confiance ne venait pas avant de longues, ennuyeuses et inutiles discussions... Pas étonnant que ce monde soit toujours en guerres et conflits s'ils n'arrivaient pas à accorder leur confiance. Je n'entend ni les questions ni les réponses échangées, ça n'a aucune importance à mes yeux pour le moment. De loin, je perçois les bruits du combat qui dure toujours, quoiqu'il semble y avoir beaucoup moins de combattants qu'au départ et que les étranges grognements me laissent perplexe sur la nature même des participants. Ça aussi, n'a aucune importance en fin de compte. Il n'y a qu'une chose dont tout le reste dépend et c'est la vie de Vy'Chriel. Quand Faern Galil décide à son tour de démontrer une résistance aux ordres, je sens ma patience en venir légèrement à bout de toutes les futilités et enfantillages des gens de ce groupe. Ne pouvaient-ils pas collaborer une fois de temps en temps, travailler en groupe, au lieu d'être aussi égoïstes, individualistes et n'en faire qu'à leur tête? J'ai pourtant tenté de leur expliquer... des paroles gaspillées pour rien! J'écoute avec un sentiment de colère grandissante les paroles respectueuses du pauvre Vilauryn chargé de surveiller les deux peaux blanches et honnêtement je le plains. Ils auraient dû confier cette tâche à une caste qui ne se serait pas gêné pour imposer ses ordres, au lieu de quelqu'un qui avait des moyens limités et qui n'oserait élever ni la voix ni les armes. Mon irritation est mise de côté dès l'apparition du Faern. Il annonce ce que je redoutais le plus et mes épaules s'affaissent en même temps que mes espoirs. Ce qu'il rajoute par contre me fait redresser la tête, intrigué. Trois vies pour la sienne? De quoi parlait-il? J'analyse rapidement ses paroles, les passant et les repassant dans ma tête... foorce vitale, trois vies, volontaires... - (elfe des glaces) Depuis quand la pratique des arts interdits est-elle devenue permise, même pour sauver une Afae? C'est le Caïsor en moi qui parle tout haut, d'une voix assez forte pour qu'il m'entende, comme si je n'étais pas entravé ou désigné comme un proscrit. Nos lois étaient les mêmes pour tous et toutes, peu importe leur caste ou la couleur de leur peau, tant pour les mâles que les femmes. Si ce Faern a oublié son devoir, il est le mien de le lui rappeler. Je n'ai pas besoin d'avoir les mains libres pour le remettre à sa place et lui faire comprendre qui serait plus apte à commander et à prendre les bonnes décisions ici. Ce qu'il s'apprête à faire est innacceptable. Les risques en valaient-ils la peine? Autant je tiens à Afae plus qu'à n'importe qui d'autre, autant je redoute ce qui pourrait lui arriver si les choses tournaient mal... et à mon souvenir, à moins que ce Faern soit un grand maître ou un réel génie, les choses allaient tourner mal. Je risque de ne même pas être répondu, ou de me faire indiquer que quelqu'un comme moi n'a pas le droit de parole. Et admettons que le sortilège fonctionne et qu'Afae reprenne conscience, cet audacieux Faern ne vivra pas longtemps après qu'elle ait réalisé par quelle magie elle a été sauvée.
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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune Icon_minitime14/12/08, 03:43 pm

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De : Meldril Envoyé : 2008-02-27 20:40
Le druide enrage en silence de devoir laisser des abominations mener SON combat alors qu'il doit presque se cacher et attirer le moins possible l'attention de l'ennemi sur lui. Il n'était pas un couard mais en ce moment, tapi dans la neige à ne pas bouger, il avait l'air du dernier des peureux. Les dents serrées, il se concentre. "Vous pouvez pas aller plus vite?" Même s'ils avait qu'il était inutile de les presser, il ne pouvait pas s'en empêcher. Qui était cette autre présence qu'il avait senti et qui avait répondu à son appel sans hésiter? Quelque chose plus puissant que Vynwen et Terran? Meldril s'énumère quelques possibilités, sans arriver à quelque chose de concret. C'était ami, déjà un bon départ compte tenu de la situation actuelle. Résigné à faire le presque mort, l'elfe ne bouge pas, se concentrant à son appel. Il jette un oeil ou deux sur el combat régulièrement, pour éviter d'être prit par surprise.


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-02-28 09:29
Toute secouée de tremblements, je ferme les yeux, entourant de mes bras mon corps qui semble vouloir me lâcher. Que m'arrive-t-il? J'entend vaguement la jeune femme m'offrir son aide, incapable de me concentrer sur autre chose que cette faiblesse qui m'envahit encore. J'ai presque sombré dans l'inconscience alors que je venais de lancer mon dernier sort. Il faut que je me repose! Mais...Meldril? M'obligeant à ne pas regarder le combat des deux bêtes, j'entends les bruits de la bataille qui continue à faire rage. Il semble que les elfes des glaces ont reprit leur place. Mes forces arcaniques évanouies, je ne peux plus rien pour aider Meldril. Et malgré le fait que cette constatation me déchire, j'y peux rien. J'ouvre alors les yeux pour regarder celle qui s'offre si gentiment à m'aider. Et je hoche la tête pour lui donner mon accord. La sensiblité de mes orteils se perd lentement. Mauvais signe pour moi. Si je retarde trop le temps d'intervention, des dommages irréversibles pourraient en résulter. Je me force à mettre de l'ordre dans mes idées. D'abord les étapes à suivre que je dicte à Swâan d'une voix tremblotante. - (commun) Retirer la flèche... et mettre mon pied à l'air libre avant d'appliquer un pansement...la pommade ensuite... J'ai ceci dans mon sac... Il vous faudra d'abord casser la flèche en deux pour la retirer de ma cheville. Je n'ai pas la force...Il y aura du sang Je ferme à nouveau les yeux, ménageant mes forces. Je n'entend plus loin, que les grognements d'une seule bête... comment se porte Meldril?


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De : J-Konari Envoyé : 2008-02-28 15:34
Je plonge mon regard vers l'elfe qui s'est agenouillé et qui me supplie de sortir du périmètre. D'un côté, je me sens vraiment ingrate de lui imposer ma désobéissance, mais de l'autre, je dois jeter un oeil sur l'elfe bleu. Interrompu par le Faern, il ne peut continuer ses propos. Astrid ne perd pas de temps à répliquer... chose que je trouve intéressant pour un type aussi soumis depuis le début... Alors, tant pis. Je m'adresse à l'elfe toujours agenouillé, d'un ton pesé et neutre: -(elfique... ou elfique de glace, si le sort fonctionne toujours) Loin de moi l'idée de résister à votre demande. Je souhaitais le garder à l'oeil. S'il vous plait, que son sort ne soit pas juger avant des propos d'Afae, sa survie peut nous être utile davantage que vous croyez. ... Jetant un oeil un peu découragé vers Astrid, j'inspire profondément et sors du périmètre. La magie qu'ils s'apprêtent à utiliser ne me dit rien qui vaille et tombe dans des sphères que je suis loin de comprendre. Dommage qu'ils aient massacrés tous les prêtres... il y en aurait bien un qui aurait pu être utile... quoique même avec une araignée sur la poitrine... Quoique... lorsqu'on vous met une lame acérée sous la gorge, vous n'avez que 2 options... reste à savoir laquelle ils auraient choisi...Et s'ils avaient eut des potions de soin sur eux??? Hum... leurs cadavres sont vraiment trop loin de moi et vraiment trop près des boules de poils qui se battent là-bas. Cette fois, je remarque vraiment Sidhe à terre.Diverses pensées me traversent l'esprit. Lui indiqué qu'Astrid est vivant... après tout il a du répondant, mais qu'il est menotté... hum... s'il est blessé, vaut peut-être mieux éviter de l'inquiéter. Peut-être subvenir en aide pour les soins... mais je n'ai plus rien dans ma besace qui pourrait m'aider. Ho... et ce type a un arc, non? Je pourrais peut-être en profiter pour tenter de m'exercer à l'arc contre la Méchante boule de poils...Mais si j'atteins le Tout-Nu? d'un coté, ca serait une vengeance pour le coup fourré qu'il nous a fait.. et au pire, je peux faire l'innocente et lui dire que je ne voulais que l'aider....Si j'atteins la boule de poil et que le Tout-Nu n'apprécie pas? Hum... voir réponse no 1...Si j'atteins la boule de poil et que le Tout-Nu en est satisfait? Y'a de la joie dans l'air et j'essais de rétrécir le trou qui existe entre les bleuets et le Tout-Nu en affirmant que c'est Sidhe qui a tiré et en menaçant les témoins de ma lame pour qu'ils acquiescent...Bonne idée!! Première des choses, il faut encore pouvoir les rejoindre. Je m'avance vers le petit groupe. (hj: Pour ceux qui se posent la question: OUI, j'ai vraiment le temps de penser tout ca en si peu de temps. Après tout, je suis une femme.)


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De : Swâan Envoyé : 2008-02-28 22:49
L’elfe à la blanche chevelure écoute la magicienne lui dicté la marche a suivre. Il est claire qu’elle n’a jamais fait ce genre de chose avant et une crainte lui vient soudainement, c'est-à-dire, crainte de faire une gaffe et d’aggraver la situation. Swâan prend une profonde inspiration et ce concentre. Une idée lui vient alors, afin que la sensation soi moins pénible lorsqu’elle brisera la flèche, elle pourrait ce placer de face afin de étendre le pied sur ses genoux. Le choc serait en partit absorbé ?! Il fallait bénéficier du moment où Anylu est concentré ailleurs. Swâan regarde le bout de la pointe de la flèche, se serait cette partit qu’elle briserait. Mais avant, Swâan sorti de son propre sac, une couverture qu’elle posa sur ses genoux avant de mettre le pied de la demie-elfe. La dame blanche vérifie que sa nouvelle amie regarde ailleurs et puis ‘’ Crac ‘’ !! Fallait-il retirer le reste de la flèche délicatement ou d’un coup sec ? L’elfe est quelque peut embêté par rapport a cet question. Ce n’était sur ment pas comme un petit pansement que l’on pouvait arracher d’un coup sec. Swâan prit une seconde inspiration. Doucement, elle retira le reste de la flèche du pied de la demi elfe. Celle-ci l’avait aussi prévenue pour une hémorragie causer par cet action. Il fallait retirer le plus vite possible la botte et faire une pression. Ce qu’elle ne tarda a faire en prenant soin de ne pas trop brusquer Anylu. Celle-ci devait sur ment souffrir et c’est pour cette raison que Swâan ne perdait pas de temps. La botte retirée, l’elfe au teint de claire de lune apposa ses mains et fit pression sur la plaie. Après un moment, le sang allait sans doute diminuer l’effusion. Puis, terminer tout cela avec un beau bandage et une pommade que la magicienne s’avère avoir dans son sac. La grande sœur du demi elfe couvre le pied estropier de sa couverture afin de décongeler les orteils et ainsi aider a la circulation du sang.- (commun) Dois-je vous remettre votre botte ?


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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-03-01 10:58
Il n'avait pas aimé la manière avec laquelle cet elfe s'était adressé à sa soeur et à l'autre femme c'était vrai mais en même temps, est-ce qu'il pouvait laisser quelqu'un qui souffrait dans un tel état pour de simples paroles? De plus, il ne connaissait rien d'eux. Bien sûr, Swâan ne méritait en rien de se faire parler sur ce ton mais qu'en savait-il pour l'autre? Les paroles de l'elfe avaient l'air surtout dirigées vers cette demi-elfe que sa soeur aidait... Rhaemyr secoue la tête pour chasser ses pensées. Il en saurait peut-être le fin mot de l'histoire en temps et lieux. Pour l'instant, il écoute avec grande attention les consignes qui lui sont données puis se lève et s'éloigne pour aller fouiller dans le sac abandonné par l'elfe dans son éclat de colère. Cette action le rapproche de Swâan et celle qu'elle aide et Rhaemyr en profite pour transmettre à sa soeur elfe les quelques informations qu'il possède. - Il m'a dit qu'il y avait des aiguilles et du fil dans un étui de cuir, même si je ne crois pas que tu en auras besoin. Les fioles avec un liquide vert servent à nettoyer les plaies et il doit y en avoir qui servent à engourdir la douleur, il m'a dit qu'il en avait utilisé pour lui... Bonne chance... Tout en parlant le métis a fouillé dans le sac et en a sorti les instruments indiqués, prenant un rouleau de bandages en même temps. Il sentait la nervosité toute proche de l'envahir malgré ses efforts pour rester le plus calme possible. Rhaemyr retourne près de l'elfe et applique ses instructions à la lettre, commençant par s'assurer qu'aucun corps étranger n'est encore dans la plaie et il vérifie, avec les pinces si cet éclat cristallin était le fruit de son imagination ou si c'est un morceau de cristal solide. La pensée que l'elfe est engourdi et ressent moins le mal le rassure car il se sent gauche et brusque dans ses gestes. Une fois qu'il est certain qu'il ne reste rien dans la plaie, il coupe un bon morceau de bandage et l'imbibe de la solution verte contenue dans la fiole et entreprend lentement de nettoyer les contours de la blessure. Il ne peut s'empêcher de jeter un regard vers son "patient" pour s'enquérir de son état. - (elfique) Est-ce que ça va? J'espère que je ne vous ai pas trop fait mal... Est-ce que vous avez d'autres indications avant que je tente de coudre les côtés de votre blessure ensemble? Lui qui croyait que le pire était passé...
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De : Urylë Envoyé : 2008-03-01 22:44
La réponse qu'il attend tarde un peu, mais bientôt l'archer s'adresse à lui. Il reste vague, mais au moins il lui avait répondu et c'est tout ce que voulait le demi elfe pour l'instant. Lirendel suivit donc ses compagnons à l'extérieur. Le froid mordant lui frappa le visage engourdissant immédiatement ses articulations misent à vif. Il s'enveloppa de sa cape tout en réflissant à la situation. C'est à ce moment que le Faern sorti du temple et s'adressa à eux. Curieusement, Lirendel comprit immédiatement les paroles du prêtre, malgré le fait qu'il lui parlait en elfe des glaces. Il soupira. La magie était à l'oeuvre. L'elfe des glaces leur dit que l'Afae était sur le point de mourrir et qu'il demandait trois volontaires pour offrir leur vie en échange de la sienne. Lirendel n'apprécia pas du tout l'idée même Astrid jugea cette pratique de sorcellerie interdite. Qu'allait-il réveillé en utisant un sort de résurection ou quelque chose du genre, se dit le guerrier mécontent. Il parcoura son entourage du regard. Le combat faisait toujours rage en bas de la colline, mais Li ne voyait pas Meldril. Il y avait la petite elfe au côté d'Anylou, Sidhe couché sur le sol avec comme aide soignant le grand homme que Li n'avait vu que très peu. Le jeune guerrier essaya d'annalyser tout ce qui se passait. Premièrement, le peuple des elfes des glaces étaient menaçé. L'Afae était leur chef et était proche de leur reine. Elle représentait pour eux une déesse ou un dieu. Elle possédait une grande force magique. Aucun elfe ne semblait s'intéresser au Coeur, sinon il l'aurait mentionné ou en aurait fait allusion. Peut-être ne savait-il pas qu'il avait besoin de cet artefacte pour détruire la menace, pensa Li. Ensuite. la bête poilu en bas, cherchait à leur nuire. Elle était pour l'instant une grande menace pour tout le monde. Malgré l'attaque des elfes des glaces, elle tenait le coup. Inutile d'aller aider Anylou ou Sidhe, il ne ferait que nuire. Pour l'Afae, et bien, il ne désirait pas s'en mêler et encore moins offrir sa vie, même s'il voulait qu'elle vive. Il espérait que Meldril soit en sécurité. Il ne l'avait pas vue sur le champs de bataille. Pour le moment, Li décida de ne pas s'éloigner des elfes et de garder un oeil sur Astrid. Il avait besoin du coeur, mais encore plus d'Astrid qui était l'élu. Lui mort, alors tous leur efforts auraient été inutile et ils auraient échoués. Le guerrier se doutait bien, d'être incompris et mal jugé par sa spontanéité, par ses gestes que tout le monde semblait irréfléchis. Il s'en foutait. Il agissait selon sa conscience, selon son mode de pensées et son code de conduite personnel. Le demi elfe s'approcha discrètement du sorcier sans rien dire, sans geste brusque afin de le protèger. Il était attaché et n'avait aucun moyen de se défendre. Enveloppé dans sa cape, d'un oeil attentif il regarda chaque elfe, près à intervenir si l'un deux pointait son arme trop prêt d'Astrid. Il restait tout de même discret afin de ne pas agraver la situtation du Sorcier qui lui avait demandé de ne pas intervenir. Il l'écouterait, mais à la seule condition que les soldats n'abusent pas de leur pouvoir, se dit Lirendel aux aguets.


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De : Stockage Envoyé : 2008-03-02 21:29
Devant le temple, le jeune Faern semble un bref instant intimité par la subite prestance d'Astrid, qui normalement commanderait les troupes en l'absence d'Afae ou toute autre femelle dirigeante. On voit clairement son hésitation, son réflexe premier de baisser le regard et la tête et de répondre avec plus d'humilité qu'il a pu démontrer depuis el début puis un regard sur les entraves empêchant le sorcier de guerre de lancer un quelconque sortilège ou encore se défendre lui fait reprendre confiance. Ce Caïsor était déchu et ne devait plus être écouté ou considéré, laissé au jugement de leurs supérieures. Il avait été banni et de le retrouver ici avait été une surprise pour tous. Peu souvent confronté à ce genre de situation, le Faern a hésité puis reprit sa contenance, du moins suffisament pour répliquer. - (elfe des glaces) Depuis quand un mort parle-t-il? Les anciennes traditions et les vieilles générations comme la tienne n'existent plus à Ardven-Eil. Les sacrilèges d'antan sont maintenant l'espoir d'un peuple qui se meurt. Mais qu'est-ce qu'un vieillard comme toi, qui a enfreint nos lois et jugé dangereux peut y comprendre? Tais-toi ou mes sortilèges le feront pour toi. Après sa tirade, le regard du Faern se pose sur Lirendel qui a décidé de rester près d'Astrid. Visiblement mécontent d'un tel entêtement, il fait signe à trois elfes parmi les volontaires, les trois désignés pour sauver Afae, d'approcher et d'emmener Lirendel avec eux. - (elfe des glaces) Emmenez ce peau blanche avec nous, il servira de catalyseur de secours si besoin, puisqu'il n'est pas doué pour l'obéissance. (désolé Li mais à moins de vouloir mourir, ton personnage devra suivre) Sitôt les ordres donnés Lirendel sent trois armes pointées dans son dos, ainsi que le cercle d'elfes qui porte son attention sur lui, tous armés et prêts à l'attaquer de concert s'il tentait de résister. Il est ramené de force près de l'entrée du Temple, près d'Afae toujours inerte sur le sol. Le visage de la femme est paisible et serein, une beauté froide adoucie par le printemps, comme si elle faisait le plus beau des rêves. Seule sa poitrine qui se soulève très lentement à un rythme régulier est signe qu'elle vit toujours mais pour combien de temps? Trois autres guerriers montent la garde à son chevet et prennent en charge la surveillance de Lirendel pendant que le Faern prépare son sortilège en déposant quelques ingrédents de manière précise sur le sol et indique aux elfes volontaires où se placer puis il débute une longue incantation dans un langage magique, incompréhensible même grâce au sortilège affectant temporairement Lirendel. Le rituel est à peine commencé que le demi-elfe se sent assailli d'une irrésistible envie de fermer les yeux et lorsqu'il ferme les paupières le temps d'un lent clignement d'oeil, il croit voir des images, d'autres lieux qu'ici, verdoyants et riches et croit vaguement entendre le rire d'une jeune femme. Résistera-t-il à la tentation de s'endormir? Entre temps, l'archer ayant prit en charge la protection de Galil la suit avec un certain soulagement alors qu'elle sort du périmètre. Il semble décidé à coller à ses pas mais sa présence est plutôt effacée, davantage comme un discret garde du corps. Il se permet par contre de répondre aux exigeances qu'elle a dites à haute voix: - (elfique) Il n'est pas en notre pouvoir de juger l'un de nos pairs, même un banni comme lui. Nos dirigeantes seules ont cette lourde tâche; nous ne pouvons qu'exécuter leurs ordres. Pour se rendre à Anylu, Swâan, Rhaemyr et Sidhe la barde doit traverser l'esplanade jonchée des cadavres des prêtres qui se recouvrent déjà d'une couche de neige. Les fouiller mettra un certain temps et un coup d'oeil rapide ne lui indique pas de sacs ou de bourses de ceinture, peutêtre dissimulé sous leurs armures elle trouverait quelque chose? (Swâan, ta réponse est courte et trop expéditive. Tes actions sont bonnes mais retirer quelque chose coincé dans une articulation prend un bon moment si tu ne veux pas handicaper Anylu à vie, en plus qu'elle doit hurler à mort, avoir envie de retirer son pied, souffrir, etc Bref, fais tout pour être sadique envers Any ) Du côté des blessés, Swâan a quelques difficultées à casser la flèche. Bien que faite apparemment de cristal, qui normalement est un matériel fragile, celui-ci résiste d'abord à ses tentatives, jusqu'à ce qu'elle y ailles de toutes ses forces et parvienne enfin à séparer la tête de la flèche du reste de la tige. Le choc de la cassure subite vibre et vrille les nerfs jusque dans la hanche de la métisse qui trouve subitement la naissance d'Aloïs comparable à une magnifique promenade sur la plage en comparaison à la douleur qu'elle ressent présentement. Extraire la flèche n'est pas de tout repos non plus et elle doit tourner et faire jouer un peu la hampe de la flèche pour arriver à la sortir complètement, aussitôt suivie de sang mais pas l'hémorragie qu'elle avait prévue, heureusement. Par contre, les orteils d'Anylu sont blancs, privés de flux sanguin et gelés par l'air froid qui les caresse. Pour Rhaemyr les choses vont un peu mieux. Malgré son stress, le demi-elfe procède avec minutie, quoique très lentement. Il retire en effet une petite pointe de cristal bleu, une des dents de la lance qui avait touché Sidhe. L'elfe reste silencieux et essaie de rester immobile, serrant la neige entre ses mains par moments, particulièrement lorsque le liquide désinfectant entre en jeu et lui donne l'impression de se faire brûler la chair. Il faut croire que ce que l'archer a utilisé pour engourdir sa blessure avait vite perdu de son effet ou qu'il l'avait trop dilué avec de la neige. En même temps que Rhaemyr pose sa question, Sidhe fait un geste en levant la main pour demander à son soigneur improvisé de faire une pause, la question du demi-elfe tombe donc plus qu'à pic pour Sidhe qui prend le temps de lui répondre, rassurer et faire reprendre confiance à ce dernier serait une bonne chose, même s'il devait mentir un peu pour éviter de le rendre encore plus nerveux. - (elfique) Ça va... aller. Ne vous inquiétez pas, je ne sens rien comme je vous ai dit... juste un peu... étoudit. Pour la suture, rapprochez les côtés de la peau d'une main et faites des points de l'autre, faites des X... ça vous sera plus facile... ça ne servira à rien de les faire trop rapprochés non plus... je vous laisse juger de combien, vous êtes... mieux placé que moi. Et la terre trembla quelques secondes après. Tous purent le sentir, elfes comme aventuriers, bien portants comme blessés. Un autre tremblement, puis un autre, un rythme particulier, ressemblant à des pas, lourds, imposants. Les arbres se font écarter brusquement, pliés par deux appendices noueux, ressemblant étrangement à de longues branches. Un arbre, vieux, tordu et sinueux, dépourvu de feuilles mais couvert de mousses et lichens, à l'écorce grise et craquelée, un vague visage vieux et torturé apparaissant aux yeux de qui observe bien. Un Sylvanien, Ent, arbre gardien a répondu à l'appel du petit druide elfe. Loin d'être un être lent à réagir, empleint d'une certaine sérénité et calme comme les légendes le racontent, celui-ci dégage une aura de colère et de vengeance, une agressivité qui émerge aussitôt que le vénérable aperçoit le monstre qui vient de démembrer le dernier elfe des glaces et qui lance un grondement de défi à cette nouvelle apparition. Une autre présence rôde, Meldril peut le sentir mais ne la voit pas encore. Bien plus puissante que Terran, elle reste pourtant en retrait, ne se dévoilant pas encore au regard du druide, changeant d'endroit fréquemment et semblant pour le moment suivre le combat de près. (Tous ceux à l'extérieur du temple, hormis ceux à terre, peuvent apercevoir assez facilement le Sylvannien qui vient de faire son apparition, prenenz des photos car ce genre de manifestation n'arrive pas régulièrement)


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-03-03 21:55
En tentant le plus possible de ne pas regarder ce que faisait Swâan, je ressens néanmoins le moindre de ses mouvements, de ses tentatives pour essayer de retirer la flèche de ma cheville endolorie. Le fait que la circulation a du mal à se faire depuis déjà quelques temps et la neige que je piétine depuis tout à l'heure ont rendu mon pied presque insensible à la douleur. Mais en remontant vers le genou, là où les fluides vitaux circulent librement, la douleur élance de plus en plus. Je serre les dents, autant que les poings sur le tissus de ma jupe. Le mal s'insinue partout. Je pousse un cri de stupeur et de douleur alors que la petite elfe parvient à force de vouloir plier la tige de la flèche, à la casser tout près de la tête. En hoquetant, j'essaie de reprendre l'air qui s'est subitement échappé de mes poumons, tous mes muscles crispés par la douleur. J'ose jeter un coup d'oeil sur ce qui se passe, pour évaluer ce qui reste à faire, et surtout pour diriger Swâan qui prend soin de ne pas trop me faire souffrir. Néanmoins, quand elle tord la tige pour l'extirper de mes chairs, je ressens à nouveau une grand douleur que j'essaie de camoufler comme je peux en serrant les dents et les poings. Mon sac à portée de main, je donne d'une main tremblante de froid et de spasmes le tissus de lin et la pommade, en lui signifiant de l'utiliser seulement si cela saigne beaucoup. Heureusement, le flot sangin n'est pas aussi abondant que prévu et je donne à Swâan la directive de ne pas l'utiliser tout de suite. La couleur de mes orteils m'inquiète presque autant que la façon dont il faudra refermer la plaie. -(commun) Il faudrait vérifier si toute la flèche a été retirée, s'il ne reste aucune parcelle dans la plaie. Et, malgré que cela risque de faire mal, s'il vous plaît, pouvez-vous essayer de réchauffer un peu le bout de mon pied, et les orteils? J'ai peur de perdre toute sensibilité à l'avenir, sinon... Je ferme à nouveau les yeux, me disant que le pire est passé. La plaie maintenant à l'air libre laisse s'engouffrer l'air froid ambiant, ce qui donne l'effet d'une brûlure interne. Lorsque j'étais dans les montagnes, je n'ai jamais connue que cette méthode de guérison à froid, mais à mon souvenir, jamais je n'avais été aussi salement touchée, même lorsque la flèche de Sidhe avait écorché mon épaule.
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune Icon_minitime14/12/08, 03:44 pm

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De : Urylë Envoyé : 2008-03-01 22:44
La réponse qu'il attend tarde un peu, mais bientôt l'archer s'adresse à lui. Il reste vague, mais au moins il lui avait répondu et c'est tout ce que voulait le demi elfe pour l'instant. Lirendel suivit donc ses compagnons à l'extérieur. Le froid mordant lui frappa le visage engourdissant immédiatement ses articulations misent à vif. Il s'enveloppa de sa cape tout en réflissant à la situation. C'est à ce moment que le Faern sorti du temple et s'adressa à eux. Curieusement, Lirendel comprit immédiatement les paroles du prêtre, malgré le fait qu'il lui parlait en elfe des glaces. Il soupira. La magie était à l'oeuvre. L'elfe des glaces leur dit que l'Afae était sur le point de mourrir et qu'il demandait trois volontaires pour offrir leur vie en échange de la sienne. Lirendel n'apprécia pas du tout l'idée même Astrid jugea cette pratique de sorcellerie interdite. Qu'allait-il réveillé en utisant un sort de résurection ou quelque chose du genre, se dit le guerrier mécontent. Il parcoura son entourage du regard. Le combat faisait toujours rage en bas de la colline, mais Li ne voyait pas Meldril. Il y avait la petite elfe au côté d'Anylou, Sidhe couché sur le sol avec comme aide soignant le grand homme que Li n'avait vu que très peu. Le jeune guerrier essaya d'annalyser tout ce qui se passait. Premièrement, le peuple des elfes des glaces étaient menaçé. L'Afae était leur chef et était proche de leur reine. Elle représentait pour eux une déesse ou un dieu. Elle possédait une grande force magique. Aucun elfe ne semblait s'intéresser au Coeur, sinon il l'aurait mentionné ou en aurait fait allusion. Peut-être ne savait-il pas qu'il avait besoin de cet artefacte pour détruire la menace, pensa Li. Ensuite. la bête poilu en bas, cherchait à leur nuire. Elle était pour l'instant une grande menace pour tout le monde. Malgré l'attaque des elfes des glaces, elle tenait le coup. Inutile d'aller aider Anylou ou Sidhe, il ne ferait que nuire. Pour l'Afae, et bien, il ne désirait pas s'en mêler et encore moins offrir sa vie, même s'il voulait qu'elle vive. Il espérait que Meldril soit en sécurité. Il ne l'avait pas vue sur le champs de bataille. Pour le moment, Li décida de ne pas s'éloigner des elfes et de garder un oeil sur Astrid. Il avait besoin du coeur, mais encore plus d'Astrid qui était l'élu. Lui mort, alors tous leur efforts auraient été inutile et ils auraient échoués. Le guerrier se doutait bien, d'être incompris et mal jugé par sa spontanéité, par ses gestes que tout le monde semblait irréfléchis. Il s'en foutait. Il agissait selon sa conscience, selon son mode de pensées et son code de conduite personnel. Le demi elfe s'approcha discrètement du sorcier sans rien dire, sans geste brusque afin de le protèger. Il était attaché et n'avait aucun moyen de se défendre. Enveloppé dans sa cape, d'un oeil attentif il regarda chaque elfe, près à intervenir si l'un deux pointait son arme trop prêt d'Astrid. Il restait tout de même discret afin de ne pas agraver la situtation du Sorcier qui lui avait demandé de ne pas intervenir. Il l'écouterait, mais à la seule condition que les soldats n'abusent pas de leur pouvoir, se dit Lirendel aux aguets.


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De : Stockage Envoyé : 2008-03-02 21:29
Devant le temple, le jeune Faern semble un bref instant intimité par la subite prestance d'Astrid, qui normalement commanderait les troupes en l'absence d'Afae ou toute autre femelle dirigeante. On voit clairement son hésitation, son réflexe premier de baisser le regard et la tête et de répondre avec plus d'humilité qu'il a pu démontrer depuis el début puis un regard sur les entraves empêchant le sorcier de guerre de lancer un quelconque sortilège ou encore se défendre lui fait reprendre confiance. Ce Caïsor était déchu et ne devait plus être écouté ou considéré, laissé au jugement de leurs supérieures. Il avait été banni et de le retrouver ici avait été une surprise pour tous. Peu souvent confronté à ce genre de situation, le Faern a hésité puis reprit sa contenance, du moins suffisament pour répliquer. - (elfe des glaces) Depuis quand un mort parle-t-il? Les anciennes traditions et les vieilles générations comme la tienne n'existent plus à Ardven-Eil. Les sacrilèges d'antan sont maintenant l'espoir d'un peuple qui se meurt. Mais qu'est-ce qu'un vieillard comme toi, qui a enfreint nos lois et jugé dangereux peut y comprendre? Tais-toi ou mes sortilèges le feront pour toi. Après sa tirade, le regard du Faern se pose sur Lirendel qui a décidé de rester près d'Astrid. Visiblement mécontent d'un tel entêtement, il fait signe à trois elfes parmi les volontaires, les trois désignés pour sauver Afae, d'approcher et d'emmener Lirendel avec eux. - (elfe des glaces) Emmenez ce peau blanche avec nous, il servira de catalyseur de secours si besoin, puisqu'il n'est pas doué pour l'obéissance. (désolé Li mais à moins de vouloir mourir, ton personnage devra suivre) Sitôt les ordres donnés Lirendel sent trois armes pointées dans son dos, ainsi que le cercle d'elfes qui porte son attention sur lui, tous armés et prêts à l'attaquer de concert s'il tentait de résister. Il est ramené de force près de l'entrée du Temple, près d'Afae toujours inerte sur le sol. Le visage de la femme est paisible et serein, une beauté froide adoucie par le printemps, comme si elle faisait le plus beau des rêves. Seule sa poitrine qui se soulève très lentement à un rythme régulier est signe qu'elle vit toujours mais pour combien de temps? Trois autres guerriers montent la garde à son chevet et prennent en charge la surveillance de Lirendel pendant que le Faern prépare son sortilège en déposant quelques ingrédents de manière précise sur le sol et indique aux elfes volontaires où se placer puis il débute une longue incantation dans un langage magique, incompréhensible même grâce au sortilège affectant temporairement Lirendel. Le rituel est à peine commencé que le demi-elfe se sent assailli d'une irrésistible envie de fermer les yeux et lorsqu'il ferme les paupières le temps d'un lent clignement d'oeil, il croit voir des images, d'autres lieux qu'ici, verdoyants et riches et croit vaguement entendre le rire d'une jeune femme. Résistera-t-il à la tentation de s'endormir? Entre temps, l'archer ayant prit en charge la protection de Galil la suit avec un certain soulagement alors qu'elle sort du périmètre. Il semble décidé à coller à ses pas mais sa présence est plutôt effacée, davantage comme un discret garde du corps. Il se permet par contre de répondre aux exigeances qu'elle a dites à haute voix: - (elfique) Il n'est pas en notre pouvoir de juger l'un de nos pairs, même un banni comme lui. Nos dirigeantes seules ont cette lourde tâche; nous ne pouvons qu'exécuter leurs ordres. Pour se rendre à Anylu, Swâan, Rhaemyr et Sidhe la barde doit traverser l'esplanade jonchée des cadavres des prêtres qui se recouvrent déjà d'une couche de neige. Les fouiller mettra un certain temps et un coup d'oeil rapide ne lui indique pas de sacs ou de bourses de ceinture, peutêtre dissimulé sous leurs armures elle trouverait quelque chose? (Swâan, ta réponse est courte et trop expéditive. Tes actions sont bonnes mais retirer quelque chose coincé dans une articulation prend un bon moment si tu ne veux pas handicaper Anylu à vie, en plus qu'elle doit hurler à mort, avoir envie de retirer son pied, souffrir, etc Bref, fais tout pour être sadique envers Any ) Du côté des blessés, Swâan a quelques difficultées à casser la flèche. Bien que faite apparemment de cristal, qui normalement est un matériel fragile, celui-ci résiste d'abord à ses tentatives, jusqu'à ce qu'elle y ailles de toutes ses forces et parvienne enfin à séparer la tête de la flèche du reste de la tige. Le choc de la cassure subite vibre et vrille les nerfs jusque dans la hanche de la métisse qui trouve subitement la naissance d'Aloïs comparable à une magnifique promenade sur la plage en comparaison à la douleur qu'elle ressent présentement. Extraire la flèche n'est pas de tout repos non plus et elle doit tourner et faire jouer un peu la hampe de la flèche pour arriver à la sortir complètement, aussitôt suivie de sang mais pas l'hémorragie qu'elle avait prévue, heureusement. Par contre, les orteils d'Anylu sont blancs, privés de flux sanguin et gelés par l'air froid qui les caresse. Pour Rhaemyr les choses vont un peu mieux. Malgré son stress, le demi-elfe procède avec minutie, quoique très lentement. Il retire en effet une petite pointe de cristal bleu, une des dents de la lance qui avait touché Sidhe. L'elfe reste silencieux et essaie de rester immobile, serrant la neige entre ses mains par moments, particulièrement lorsque le liquide désinfectant entre en jeu et lui donne l'impression de se faire brûler la chair. Il faut croire que ce que l'archer a utilisé pour engourdir sa blessure avait vite perdu de son effet ou qu'il l'avait trop dilué avec de la neige. En même temps que Rhaemyr pose sa question, Sidhe fait un geste en levant la main pour demander à son soigneur improvisé de faire une pause, la question du demi-elfe tombe donc plus qu'à pic pour Sidhe qui prend le temps de lui répondre, rassurer et faire reprendre confiance à ce dernier serait une bonne chose, même s'il devait mentir un peu pour éviter de le rendre encore plus nerveux. - (elfique) Ça va... aller. Ne vous inquiétez pas, je ne sens rien comme je vous ai dit... juste un peu... étoudit. Pour la suture, rapprochez les côtés de la peau d'une main et faites des points de l'autre, faites des X... ça vous sera plus facile... ça ne servira à rien de les faire trop rapprochés non plus... je vous laisse juger de combien, vous êtes... mieux placé que moi. Et la terre trembla quelques secondes après. Tous purent le sentir, elfes comme aventuriers, bien portants comme blessés. Un autre tremblement, puis un autre, un rythme particulier, ressemblant à des pas, lourds, imposants. Les arbres se font écarter brusquement, pliés par deux appendices noueux, ressemblant étrangement à de longues branches. Un arbre, vieux, tordu et sinueux, dépourvu de feuilles mais couvert de mousses et lichens, à l'écorce grise et craquelée, un vague visage vieux et torturé apparaissant aux yeux de qui observe bien. Un Sylvanien, Ent, arbre gardien a répondu à l'appel du petit druide elfe. Loin d'être un être lent à réagir, empleint d'une certaine sérénité et calme comme les légendes le racontent, celui-ci dégage une aura de colère et de vengeance, une agressivité qui émerge aussitôt que le vénérable aperçoit le monstre qui vient de démembrer le dernier elfe des glaces et qui lance un grondement de défi à cette nouvelle apparition. Une autre présence rôde, Meldril peut le sentir mais ne la voit pas encore. Bien plus puissante que Terran, elle reste pourtant en retrait, ne se dévoilant pas encore au regard du druide, changeant d'endroit fréquemment et semblant pour le moment suivre le combat de près. (Tous ceux à l'extérieur du temple, hormis ceux à terre, peuvent apercevoir assez facilement le Sylvannien qui vient de faire son apparition, prenenz des photos car ce genre de manifestation n'arrive pas régulièrement)
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