Forêt d'Antinéor
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Dans cette grande forêt obscure et inquiétante vivent de nombreux de peuples (humains, nains, elfes, orques, gnomes, hobbits...) Certains ont fondé des villes, d'autres se sont enterrés sous terre, et les derniers sont allés vivre dans les arbres.
 
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 Le Temple de la Lune

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Tedjal Djanna

Tedjal Djanna


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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune - Page 2 Icon_minitime14/12/08, 03:44 pm

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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-03-03 21:55
En tentant le plus possible de ne pas regarder ce que faisait Swâan, je ressens néanmoins le moindre de ses mouvements, de ses tentatives pour essayer de retirer la flèche de ma cheville endolorie. Le fait que la circulation a du mal à se faire depuis déjà quelques temps et la neige que je piétine depuis tout à l'heure ont rendu mon pied presque insensible à la douleur. Mais en remontant vers le genou, là où les fluides vitaux circulent librement, la douleur élance de plus en plus. Je serre les dents, autant que les poings sur le tissus de ma jupe. Le mal s'insinue partout. Je pousse un cri de stupeur et de douleur alors que la petite elfe parvient à force de vouloir plier la tige de la flèche, à la casser tout près de la tête. En hoquetant, j'essaie de reprendre l'air qui s'est subitement échappé de mes poumons, tous mes muscles crispés par la douleur. J'ose jeter un coup d'oeil sur ce qui se passe, pour évaluer ce qui reste à faire, et surtout pour diriger Swâan qui prend soin de ne pas trop me faire souffrir. Néanmoins, quand elle tord la tige pour l'extirper de mes chairs, je ressens à nouveau une grand douleur que j'essaie de camoufler comme je peux en serrant les dents et les poings. Mon sac à portée de main, je donne d'une main tremblante de froid et de spasmes le tissus de lin et la pommade, en lui signifiant de l'utiliser seulement si cela saigne beaucoup. Heureusement, le flot sangin n'est pas aussi abondant que prévu et je donne à Swâan la directive de ne pas l'utiliser tout de suite. La couleur de mes orteils m'inquiète presque autant que la façon dont il faudra refermer la plaie. -(commun) Il faudrait vérifier si toute la flèche a été retirée, s'il ne reste aucune parcelle dans la plaie. Et, malgré que cela risque de faire mal, s'il vous plaît, pouvez-vous essayer de réchauffer un peu le bout de mon pied, et les orteils? J'ai peur de perdre toute sensibilité à l'avenir, sinon... Je ferme à nouveau les yeux, me disant que le pire est passé. La plaie maintenant à l'air libre laisse s'engouffrer l'air froid ambiant, ce qui donne l'effet d'une brûlure interne. Lorsque j'étais dans les montagnes, je n'ai jamais connue que cette méthode de guérison à froid, mais à mon souvenir, jamais je n'avais été aussi salement touchée, même lorsque la flèche de Sidhe avait écorché mon épaule.


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Envoyé : 2008-03-04 09:40
L'auteur a supprimé ce message.


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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-03-05 11:34
Rhaemyr n'est pas dupe, il voit bien que malgré ses dire, l'elfe ressent la douleur. Peut-être moins que normal mais il sent qu'il est crispé. Pour sa part, il a les mains gelées. Garder ses gants pour quelque chose d'aussi délicat n'aurait été qu'une gêne mais le froid avait maintenant engourdi ses doigts. Tout en écoutant l'elfe, Rhaemyr frotte ses mains ensemble, soufflant entre elles pour les réchauffer. Ne ressentait-il pas le froid cet elfe à la peau bleue? Il était étendu dans la neige depuis un long moment mais rien ne laissait croire que la basse température l'incommodait. Les elfes avaient une plus grande endurance aux écarts de température que les humains mais par un tel froid... un frisson traverse le demi elfe à genoux dans la neige près du blessé. S'il ne se dépêchait pas, il allait finir avec des engelures. D'une main tremblante à moitié de nervosité à moitié de froid, il prend une aiguille et du fil et prépare ces instruments, coupant une bonne longueur du fin lien destiné à recoudre la plaie. Intérieurement, il tentait de se persuader que c'était comme lorsqu'il cousait deux morceaux de cuir ensemble pour en faire des armures ou des bottes... hormis que c'était de la peau et un être vivant. Par les dieux! Il n'y arriverait pas! Il n'était pas très à l'aise avec la vue du sang dès le départ mais toutefois capable d'en faire abstraction, là c'était trop. Il avait peur de faire une erreur, d'empirer les choses... Rhaemyr regarde le blessé un moment. Cet inconnu lui avait fait confiance, il avait refusé l'aide de sa soeur et de l'autre femme mais avait accepté la sienne. La nécessité de recevoir des soins ou mourir l'avait sans aucun doute fait changer d'idée. Face à cet acte de confiance, il ne pouvait pas le laisser tomber, il devait surmonter ses craintes et faire de son mieux. Ses parents lui avaient toujours dit qu'il devait faire face à l'adversité au lieu de toujours chercher à fuir ou à reculer comme il avait tendance à faire sans cesse; aujourd'hui, s'il fuyait, il se sentirait lâche toute sa vie parce qu'il aurait laissé ses peurs gagner. Cet elfe en avait vu d'autres, à en juger par les nombreuses cicatrices qu'il porte, il l'assurait que tout irait bien, il n'avait plus qu'à faire ce qu'on attendait de lui. Avec un peu plus de confiance, Rhaemyr se penche vers sa tâche et procède comme le lui a conseillé l'elfe, d'abord en rapprochant lentement la peau déchirée d'une main, en essayant de ne pas mettre trop de pression pour ne pas faire céder la fragile cicatrisation des vaisseaux sanguins qui avait fait cesser l'écoulement du sang. Après une grande inspiration, il pique l'aiguille dans la peau bleue pâle pour la faire ressortir de l'autre côté et tire doucement pour rapprocher les deux tissus meurtris. À peine a-t-il finit ce premier point que le sol se met à trembler. Rhaemyr marque une pause, hésitant entre regarder l'origine de cette secousse ou continuer. Si c'était un danger qui approchait, il ferait mieux de ne pas se laisser distraire tout de suite et de terminer au plus vite, il pourrait ensuite amener le blessé à l'abri sans avoir à tout recommencer. Même si la curiosité et l'inquiétude lui ordonnent de se lever et de regarder, Rhaemyr tente de les ignorer et procède aux autres points.


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-03-05 13:35
Je vois facilement son hésitation du début, son début d'obéissance qui me laisse croire que ce Faern n'est pas aussi sûr de lui qu'il veut le laisser croire et qu'il n'est pas habileté à diriger un groupe. Ces magiciens ne voyaient et pensaient qu'à leurs arcanes, peu aptes à faire autre chose, à la limite de bien fonctionner dans un groupe et plus souvent qu'autrement incapables d'être la personne en charge. Ça me laisse une éventuelle porte de sortie, s'il advenait qu'Afae...Je ne me résigne pas à voir cette éventualité. Même si ce sont des pratiques interdites que mon propre code moral répugne, une partie de moi serait prête à tout pour la sauver et mettre tous mes espoirs dans un acte désespéré. J'aurais offert ma vie pour la sienne, sans hésiter, mais je sais que le Faern aurait vu comme un insulte envers Afae qu'un banni, un mort comme il a dit, croit sa vie assez honorable pour préserver celle d'une Afae.Je me rend rapidement compte que la présence de Lirendel ne plaît vraiment pas à Faern. J'en suis moi-même à moitié irrité et je ne comprend pas sa manie de chercher à me protéger. Il ne me connaît pas, je ne le connais pas et il ferait bien mieux de se soucier davantage de sa propre vie plutôt que de la mienne. Je lui ai expliqué de toute manière... je connais bien les réactions des miens et je peux les prévoir... par contre, je n'avais pas prévu qu'ils l'emmèneraient avec eux. Dans quel dessin? Catalyseur de secours? Je n'aime pas ce que j'entend car je sais que la vie de ce demi-elfe vaut moins que rien à leurs yeux. Mon premier réflexe pour empêcher cet ordre me ramène aussitôt à l'ordre alors que mes entraves font entendre un tintement métallique, me rappellant cruellement que je suis privé de moyens et de droits parmi mon peuple. Si je proteste, pire pourraient être les choses pour Lirendel. Sans dire un mot, je me résigne et rebaisse les mains.Je ne peux qu'attendre.Les tremblements du sol me font dresser la tête. Je regarde d'abord les autres elfes pour juger de leur réaction, si cela leur semble normal ou non. Lorsqu'une autre secousse, puis une troisième se fait sentir, je sais que ce n'est pas l'effet d'un sortilège mais plutôt le déplacement de quelque chose de très gros. Je me tourne, à la recherche de la source de ces vibrations, craignant une nouvelle menace qui compromettrait encore plus l'état précaire de Vy'chriel. Mon étonnement est à son comble alors que j'aperçois le sommet d'un arbre gigantesque, qui semble animé d'une vie qui lui est propre. Trop abasourdi pour réagir et de toute manière privé de moyens pour l'instant, je ne peux qu'observer... mais je me doute que l'elfe pâle, la peau marquée de symboles indéchiffrables, n'est pas étranger à cette manifestation.
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Tedjal Djanna

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De : Sharel Envoyé : 2008-03-05 22:36
Il n'y avait présentement aucune pensée cohérente qui tenait dans son esprit. C'était un brouillard intense qui l'entourait constamment, depuis des jours qui semblaient être des années. Ce qu'elle portait en elle la brûlait, la dévorait avec une telle force et une telle tourmente qu'elle ne sentait plus son corps. Où ses mains arrêtaient-elles? Tout était à portée, elle n'avait qu'a`le désirer mais à chaque fois qu'elle utilisait cette force indomptable, elle était consumée un peu plus. Elle avait marché, couru, volé durant des lunes, franchissant des obstacles autrefois insurmontables et elle avait retrouvé sa trace. Elle n'espérait plus... prostrée dans une caverne, la tête appuyée contre ses genoux, à attendre dans un état second que le corps ait refait ses forces suffisamment pour se remettre en route. Son hébéhétude avait été brisée et elle s'était relevée, ses yeux d'argent avaient regardé à travers la pierre comme si elle n'existait pas et avait accourru. Elle avait perdu son arc en chemin, puis son arme, ne laissant que sa dague car elle était attachée à sa ceinture. Son sac était depuis longtemps égaré également, Elle n'en avait pas besoin. Son armure était déchirée, arrachée par endroits et imbibée de sang des amazones tuées. Ses pantalons étaient déchirés, particulièrement aux genoux car le corps était tombé à nombreuses reprises, sans être capable de se relever parfois. Ses bottes de cuir tenaient encore bon mais plus pour très longtemps. Depuis combien de temps n'avait-elle pas mangé ou bu? Elle avait perdu le compte, peu intéressée par toutes ces petites choses de la vie quotidienne. Des détails, aux yeux de l'occupante mais des détails qui minaient les maigres forces de son hôte. Est-ce que c'était encore Sharel? Ça en avait l'apparence, les longs cheveux argents, maintenant en bataille, la petit taille, le visage jeune mais ses yeux sans pupille et iris, d'un argent lumineux trahissaient la possession à la quelle elle était soumise. À quelque part, dans un racoin de sa tête, Sharel observait dans le plus complet silence alors que celle en qui elle croyait la détruisait petit à petit, sans s'en rendre compte. Elle n'osait rien faire, non plus protester, à quelque part, elle comprenait qu'elle n'avait pas le choix. Le combat ne l'intéresse pour le moment pas. Ce n'est pas lui qu'elle cherche et combattre cet ennemi serait consumer son enveloppe charnelle. Laisser le druide s'en charger, Mydria avait confiance en lui, elle devait faire de même. Lentement, la drow se relève de sa cachette et longe un peu l'ombre des arbres pour remonter la pente et émerger devant le temple. Faux temple, prison, hommage à une méprisable qui s'accaparait son symbole pour commettre ses méfaits. L'ennemie d'hier allait être l'allié de demain, même si c'était une tache à son orgueil. Les deux avaient les mains jointes et devaient s'allier ou disparaître toutes les deux, au profit de ce parasite noir. Mais si elle pouvait couper l'herbe sous le pied de sa rivale en prenant sous son aile le peuple exilé... Nishikanta serait une servante de choix... Une petite elfe noire émerge à pas lents du couvert des arbres. Son apparence est négligée, ses vêtements en lambeaux, ses mains écorchées et son regard complètement vide est accroché vers le ciel vide d'étoiles. Sharel, pour ceux et celles qui l'ont déjà croisée, fait quelques pas, avant de tomber face contre neige puis se relève lentement, indifférente. Elle regarde les gens regroupés en retrait sans vraiment les voir, sans réellement les reconnaître: la demi-elfe blessée et l'elfe de lune qui la soigne, l'elfe à la peau bleue et le métis. Elle tourne son regard vers le temple, passant sur la barde, à travers elle quasiment et étudie les elfes s'y trouvant, à la recherche de celui pour qui elle était venue jusqu'ici. (et une freak de plus à rajouter au groupe, une!)


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-03-06 20:23
La terre est secouée plusieurs fois, comme si un grand ours marchait sur nous. Je lève la tête en direction de ce bruit, sidérée d'apercevoir, là d'où je me trouve, la cime d'un arbre qui...bouge? Par quelle magie... Cet arbre centenaire qui a une parodie de visage avance à l'endroit où se tient Meldril comme s'il était appellé par lui... Je n'ai jamais vu pareille chose et mes yeux ébahis observent avec attention cet être étrange comme pour en graver l'image à jamais dans mon esprit. Cela retient pour un moment mon attention loin de ma cheville blessée que Swâan essaie tant bien que mal de soigner. Le froid commence à me gagner, assise dans la neige, je recommence à trembler, de froid cette fois. Alors que j'allais demander à la jeune elfe ce qu'elle pourrait faire pour nous réchauffer toutes les deux, autre chose attire mon attention. Une silhouette menue et frêle approche, passant près de nous comme si nous n'étions pas là. Cette fluette jeune elfe me rappelle quelqu'un... La petite prêtresse du Village des Trois Chutes! Ainsi donc, elle a survécu? Moi qui l'avait laissé pour morte alors qu'elle tentait avec Viconia d'arrêter le massacre dans le temple... Mais elle a quelque chose de changé... comme si elle n'était que l'ombre d'elle-même. Ses cheveux en bataille, ses vêtements en lambeaux... revient-elle de l'enfer?


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De : Urylë Envoyé : 2008-03-07 14:32
Son entêtement eut pour effet d'augmenter l'agressivité des elfes bleu à son égard. Astrid ne semble pas comprendre ses actions non plus. En vérité, c'était normal pour le sorcier. Personne ne lui avait expliqué comme il était précieux pour l'avenir d'Antinéor. En fait, personne ne lui avait expliqué son destin. Il ne semblait pas savoir qu'il était l'élu. Est-ce que ses compagnons comprenaient que sans Astrid, ils échoueraient? Lirendel comprenait l'agacement du sorcier à son égard. Il ne le connaissait pas et lui non plus. Il avait pu, pour la première fois, depuis qu'il l'a rencontré lui parler dans le temple. Il voulait mieux le connaître afin de comprendre pourquoi il avait été choisi pour être l'élu de l'Épée de vérité. Il ne venait pas d'Antinéor, ne connaissait rien de leur coutume et encore moins du peuple qui l'avait créé. Li croyait en la sagesse de la dame de son coeur. Toutefois, il voulait le découvrir par lui-même, comme il voulait découvrir son ancienne vie. Pendant qu'il se faisait traîner de force dans le temple. Il fit une petite prière à sa dame pour qu'elle prenne soin d'Astrid et ses compagnons. Il avait fait son possible pour l'instant. Mort, il ne pourrait plus être utile, alors c'était inutile de protester contre ses regards aquisiteurs. Le demi elfe suivit docilement les guerriers bleu. Il assista en silence à la sérémonie du prêtre en serrant les points. Ces rituels surnaturels l'effrayaient. L'Afae semblait dormir d'un sommeil paisible. Aucune ride de douleur se voyait sur son visage bleuté. Le guerrier trouvait qu'elle avait perdu sa dureté. Le Faern demande aux volontaires de se placer autour de la blesser. Lirendel send ses ongles s'enfoncer dans la paume de ses mains. Il ne doit pas paniquer même si ce phénomène magique est immoral. De plus, ses paupières sont tellement lourdes. Durant un court instant, il ferme les yeux et voit des images. Un paysage d'une grande beauté et il attend rire une femme. Serais-ce le rire de sa dame? Il sait qu'il doit résister, il le doit. Par contre, ses amis se débrouilleraient bien sans lui. Astrid ne voulait pas de sa protection. Galil ne lui parlait plus. Il avait tout de même une mission. Par contre, il avait le désire de connaître cet endroit. Fermez les yeux, juste un instant, il en demandait pas plus. Se laisser aller, rien que pour un moment, oublier tout... Lirendel se laissa envahir par le sommeil qui le gagnait...


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De : J-Konari Envoyé : 2008-03-07 18:19
(hj: Sorry for the delay, I think that was my worst week on the new year....) Sans cesser de m'avancer - pour le futur plus grand malheur de mon discret garde-du-corps- vers un second banni, je tourne légèrement la tête et lui répond: -(elfique) Dans ce cas... je suis soulagée.. pour l'instant. Au fait, quel est ton nom? Les pieds dans la neige, je jette un regard vers les cadavres, buttant parfois contre un bras ou une arme, dissimulés sous la neige. Maugréant plus pour moi-même que pour celui qui m'accompagne, j'accable de reproches ceux qui ne peuvent plus m'entendre. -(elfique) Auriez pas pu vous rendre plus utiles? Et maintenant, vous jonchez le chemin... Bon, mes paroles ne sont pas celles de quelqu'un qui éprouve du respect pour les morts, mais depuis que je suis atterrie à Athuld, il semblerait que mon coeur se soit cadenassé et que je me permette davantage que prévu. HAAA! J'aurais donc aimé avoir avec moi la présence du génie! Ou du moins, j'ai celle de You, toujours blottie dans le creu du capuchon. Mes pas s'arrêtent, en équilibre, alors qu'au sortir d'une autre buttable, il me semble que le sol lui-même se dérobe. Mon sentiment se confirme avec les vrombrissements que je ressens. Lentement, je lève la tête... pour voir un arbre courir vers nous. Un arbre court vers nous. Silence. Y'a un arbre qui court vers nous. Non, mais c'est qu'y'a un putain d'arbre qui court vers nous. Ha... C'est la faute du Tout-Nu. Du coup, y'a plus rien qui m'étonne. Je grave cette image dans ma tête et reprend mon périlleux chemin jonché de cadavres vers Sidhe, Anylu, Blanche-Tête et inconnu. Non, je n'ai pas retenu son nom. De suffisament près, je me rends compte à quel point la situation est critique. Anylu s'est encore prise une flèche, que Blanche-Tête tente de retirer et de garroter sa cheville. De son coté, Sidhe et Inconnu semblent jouer à une version plutôt sanglante du docteur. Et je confirme, y'a pas que la peau qui est bleue... Personnellement, je blanchis un peu. Prenant une grande inspiration, je m'accroupie près de Sidhe et propose un peu mon aide. Je jette un regard vers Inconnu.... il devrait comprendre ce que je dis. -(Elfique) .... Je sais pas si je dois te hurler dessus ou te soutenir. Comme hurler ne t'aidera pas.... Astrid va.... bien. Et Afae est.......... vivante. Beaucoup d'hésitation, mais que dire d'autre? M'adressant à Inconnu: -(elfique) Je peux donner un coup de main? Bon, je sais que mon garde-du-corps ne sera vraiment, mais vraiment pas d'accord, mais je connais Sidhe depuis plus longtemps que je le connais et il m'a prêter sa cape, ce qui m'empêche de me les geler. Alors, tandis que je vois en quoi je peux aider l'elfe bleu et Inconnu qui aide elfe bleu, je garde un oeil sur mon garde-du-corps, d'un coup qu'il souhaiterait officialiser l'état de "mort"ambulant de Sidhe. Par contre, je me doute qu'il n'en fera pas cas. Mais dans quel joli merdier blanc s'est-on mis les pieds???
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Tedjal Djanna

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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2008-03-08 12:23
Les paupières de Lirendel se closent et il se sent transporté ailleurs, en un autre lieu, à une époque ancienne, assailli par des sentiments et des pensées qui lui sont à la fois étrangères et famillières. Il est revêtu d'une rutilante armure de métal, d'un travail et d'une finesse réservée à l'élite des guerriers, monté sur un fier cheval de guerre, il mène une troupe de chevaliers vers un grand château de pierres dressé sur une colline verdoyante, tout autour, des champs de blé dorés s'étirent au soleil. L'atmosphère est à la fête car les guerres sont terminées et le roi s'apprête à prendre épouse. C'est avec le plus grand des honneurs que "Lirendel" a accepté d'escorter la jeune fiancée jusqu'à son roi, qui est également le meilleur ami qu'il n'a jamais eu. Encore un tournant de chemin et il arrivera à destination, curieux tout de même de voir à quoi ressemble la promise, qui paraît-il est la plus belle fleur de tous les royaumes. Arrivé dans la cour, il est accueilli par un vieux compagnon d'armes et père de la mariée, il aurait négocié la main de sa fille à haut prix, gagnant nombre terres, bétail et titres dans cet échange, faisant de lui un des barons les plus influents. Un rire cristallin se fait entendre du haut des remparts alors qu'une jeune fille se sauve de sa nourrice qui lui ordonne de venir se chausser. Dans sa fuite, la jeune femme dévale les escaliers à la trombe, dévoilant de petits pieds blancs à travers les tissus soyeux qu'elle porte mais s'arrête net en constatant que son escorte est déjà arrivée. Son regard est d'un vert profond, sa chevelure savament coiffée est d'un roux flamboyant, une peau laiteuse illuminée par un sourire radieux qui se fige un bref instant alors que ses yeux se posent dans ceux de "Lirendel" et qu'il sent un grand trouble l'envahir, un désir qu'il n'avait jusqu'alors jamais connu envers une femme, un amour qui vient de s'embraser dans un regard partagé. Au moment où il s'agenoue pour saluer sa future reine, Lirendel se réveille, couché sur la pierre du temple, le corps couvert de sueur malgré le froid et l'impression qu'il revient de très loin. La première chose qu'il voit est le dos d'Afae alors qu'elle sort du temple, apparemment vivante et en pleine possession de ses moyens, suivie des trois guerriers elfes qui montaient la garde près d'elle et du Faern, qui lui avance lentement, replié sur lui-même et tenant l'un de ses bras contre lui. Là où le rituel a eu lieu, Lirendel aperçoit ce qui était avant les trois s'étant portés volontaires: des restes presque entièrement consumés, quelques bouts d'os noircis, des cendres avec les quelques objets métalliques qu'ils possédaient à travers. Personne ne se préoccupe du demi-elfe, laissé pour compte sur le sol. À l'extérieur, la dizaine d'elfes des glaces restants saluent à l'unisson le retour de leur commandante. Afae, vivante et sur pieds prend un moment pour refaire contact avec la situation, passant le reste de ses troupes en revue rapide, s'arrête sur Astrid et s'y attarde un moment puis sur ceux rassemblés plus loin autour des blessés et son regard va inévitablement vers le déchaînement de la nature en contrebas. Rapidement, Afae s'avance, franchissant ses troupes d'un pas décidé et donnant ses ordres. - (elfe des glaces) Libérer-le et appelez-le Caïsor car il est mon second. Je veux un rapport sur ce qui se passe plus bas. Restez en poste jusqu'à nouvel ordre. Continuant son avancée, elle se dirige vers le groupe d'aventuriers avec qui elle a eu quelques difficultés et qui sont sans doute la cause de son récent état. De leur côté d'ailleurs, l'archer suivant Galil comme une ombre reste surpris qu'elle s'enquisse de son nom et il lui murmure une hâtive réponse: - (elfique) Vous n'avez qu'à m'appeler Vilauryn. Maintenant près de Sidhe, à qui elle offre son aide, la barde ne remarque pas de réaction agressive de la part de son garde du corps envers le blessé, l'ignorance complète est davantage l'attitude qu'il adopte envers son confrère archer. Peu de temps après qu'elle ait fait ses révélations à Sidhe et offert son aide à Rhaemyr, Galil sent que son "ombre" lui donne un tout léger coup du bout de son arc, pour attirer son attention. - (elfique) Afae, elle approche de vous. Plus bas, le monstre se jette avec fureur sur le Sylvanien. Ses griffes lacèrent l'écorce du vieil arbre avec une facilité déconcertante et un liquide jaunâtre se met à suinter de l'écorce brisée. D'un coup de branche, l'Ent envoie son adversaire valser plus loin mais la blessure qu'il vient de subir semble l'avoir endommagé plus que l'on pourrait le croire. La colère de l'arbre est trop grande par contre pour qu'il s'arrête à ce poison qui se mets à courir sous son écorce et en deux grandes enjambées il est à nouveau sur son adversaire et repasse à l'attaque, en tentant de l'écraser avec l'un des larges trncs lui servant de pieds. L'horizon de Meldril est subitement coupé par un sabot argent et le renâclement d'un cheval. Celle qu'il nommait Dame Vynwen a également répondu à son appel et baisse la tête pour poser la longue corne torsadée qui orne son front sur son épaule. Aussitôt, le druide sent une nouvelle vitalité affluer dans ses veines alors que la licorne d'un blanc immaculé soigne ses blesures puis le gratifie d'un affectueux coup de museau avant de lui adresser la parole: - (sylvestre) Meldril a-t-il apprit le secret de la vie éternelle? Il se cache pendant des siècles et aujourd'hui il réclame l'aide d'une vieille amie? Terran ne tiendra pas longtemps contre cette abomination, monte sur mon dos et allons combattre comme dans le bon vieux temps!


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De : Swâan Envoyé : 2008-03-08 21:50
(( hj : désoler pour le message d'avant, ce que j'espérait c'était de ne pas trop avoir de détail sur le bobo de dame Anylu ... je suis disont quelque peu sencible à ce genre de chose. Le sang et les petit bobos... Je ne serait sans doute pas douer pour devenir medecin .. Désoler mais pour les tortures, j'ai le coeur trop sencible. J'ai fait mon possible lol. J'ai reprit quelques peux du message pour que cela semble plus long pour le processus d'extraction du corps étrangé. Merci ))La femme elfe paraît inspirer à chaque mouvement qu’elle réalise, après que la flèche est cassée, il nécessitait de retirer le tout. L’affliction allait être terrible pour la métisse, néanmoins la vue de tout ceci devenait de plus en plus pénible. Son cœur trépidait, l’émotion était si colossale à cet instant. Swâan s’arrêta, elle devait tourner le regard quelques secondes, la neige paraissait avoir des taches noires. L’elfe posa une main sur le sol avant de tomber dans les pommes. Qu’advenait-il de l’elfette tout d’un coup ? Elle ne comprenait pas cette réaction de sa par. C’était bien la première fois qu’elle devait retirer un corps étranger de la cheville d’une personne. Swâan se redressa pour remettre son attention sur la blessure. Une autre inspiration et tout allaient rentrer dans l’ordre. La jeune femme cris de douleur et Swâan sursaute. Totalement paniquer d’avoir pu faire mal à celle-ci, l’elfe blanche s’arrête de nouveau. Puis, Anylu ce prépare pour un dernier coup de souffrance. La magicienne ce prépare à son tour, elle est incapable de regarder, sinon tout ceci allait être trop pour elle. La demoiselle blessée lui tend son sac avec le lin et la pommade mais il n’est pas nécessaire de l’appliquer. Celle-ci lui demande de regarder a nouveau la plaie ouverte afin qu’il n’y est aucun résidus. Swâan à un aire inquiet, si elle avait autant de difficulté à examiner lorsqu’il fallait simplement retirer la flèche, que serait-il pour chercher des bouts de parcelle. La haute elfe penche la tête pour examiner la plaie, c’est alors que des chaleurs lui vient subitement. Un voile d’ombre couvre sa vue suivie de petite étoile, la dame relève la tête. Swâan pose une main sur son front, d’une voie tremblante elle dit :- (commun) Je ne croit pas qu’il y est d’autres résidus, et je ne croit pas pouvoir continuer...L’elfe blanche sent une légère panique monter en elle. La soeurette tente de ce relever pour reprendre le contrôle, mais son corps paraît vider de ses forces, surtout ses jambes. Quelqu’un passe prêt d’elle, mais elle ne la remarque a peine. Ce sentiment était si fort qu’elle lui faisait perdre tout contrôle. Swâan se sent dégoûter, elle ne peut faire partir cette vision de la blessure et de la chaire lacérée. Mais plus l’image lui revient, plus elle se sent partir dans l’inconscience. Plus rien autour n’a d’importance, pas même ce grand arbre qu’elle connaît peut être. C’est plutôt dommage car ce sera peut être la seule fois qui lui serait donner d’en voir un.


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Envoyé : 2008-03-09 16:34
L'auteur a supprimé ce message.


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-03-09 21:57
La petite elfe semble manquer de force... son visage blêmi un peu plus à chaque fois qu'elle tente de regarder ma cheville. Peu habituée à la vie rude, sans doute, emmaillottée dans la ouate elfique... Au moins elle a prit le temps de regarder si quelque éclisse de cette matière cristaline ne soit pas restée dans la blessure. Malgré que la douleur soit intense, je n'ai d'autre choix que de serrer les dents et poursuivre moi-même ce qui a été commencé, implorant encore une fois l'esprit de ma mère pour que j'en ai la force. J'aurais envie de dire à la jeune elfe de dégager et de me laisser faire, mais ce serait gaspiller mon énergie pour rien. Il faut croire que l'instinct de survie est plus fort que tout le reste. Entre mes mains qui tremblent encore un peu, je reprend le tissus de lin imprégné de la pommade, seul bandage disponible pour le moment. Si j'ai bien compris le guerrier qui s'occupe de Sidhe, le sac qu'a jeté l'archer contient des potions et des bandages. Mais il est hors de questions que j'utilise quelque chose venant de lui, après la façon dont il m'a traité. Je préfèrerais crever! Chose qu'il risque de faire lui-même d'ailleurs, après la blessure qui lui scie l'abdomen en deux. Me concentrer sur ce que j'ai à faire... et oublier la bataille qui fait rage plus bas... Oublier tout ce qui m'entoure... Je prend une grande inspiration, puis une autre. Me pliant en deux, je sens ma tête tourner et je ferme les yeux un court instant. Quand je les ouvre à nouveau, les choses ont reprit leur place. Avec précaution, j'applique le long tissus sur la plaie du dessus, puis je fais le tour de ma cheville, pour passer en-dessous, ignorant la pâte jaunâtre dont le tissus est imprégné. J'ai réussi à faire deux fois le tour de ma mince cheville avant que le tournis me reprenne. Je ferme encore les yeux, respirant très lentement et avec régularité. L'effet ne semble pas vouloir disparaître... D'une main, je ramasse de la neige, pour me masser la nuque. Quel frisson! Cela me fouette assez les sangs pour que j'ouvre les yeux et que le ciel et le sol se soient replacés. Ai-je réussi? La douleur ne veux pas partir, mais je garde espoir qu'à la longue, les chairs se referment... Le yeux rivés sur le combat qui occupe Meldril et la bête infernale, j'essaie de penser à moi pour un moment... Swâan mérite ma gratitude. -(elfique) Merci... Sans vous je n'y serais jamais arrivé seule...
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De : Urylë Envoyé : 2008-03-09 22:11
Lirendel se réveille en sueur. Il se secoua la tête afin de reprendre ses sens. Il avait vraiment l'impression qu'il revenait de loin. Il avait vu des images, des images tellement merveilleuses à comparer de sa misérable vie qui était la sienne aujourd'hui. Toutefois, d'une certainne façon, ce Lirendel dans cette vie avait dû vivre un calvaire en sachant que celle qu'il aimait par dessus tout était la promise de son roi. Il l'aimait cette femme. Il ressentait le même amour que ce Lirendel pour la dame rousse. Lui et moi aimons la même femme et pour tous les deux, elle appartient à quelqu'un d'autre. L'Afae semblait en pleine forme, pensa Lirendel en la voyant sortir du temple. Astrid serait heureux. Lirendel apperçoit les trois victimes en cendre. Il n'approuvait pas du tout leur méthode, mais il n'est pas sûre au fond de lui même, s'il ne l'aurait pas fait pour une personne chère à son coeur. Les elfes bleu s'étaient-ils sacrifier parce qu'ils aimaient l'Afae. Le demi elfe resta assis un moment. Il se sentait encore épuiser de ce voyage. Il allait se lever quand il vit entrée dans le temple une elfe noir. Il lui semblait l'avoir déjà vu, mais la pauvre semblait en transe et recouverte de blessures. Lirendel qui avait repris ses esprits, se dirigea vers elle. -(elfique) Madame...est-ce que ça va? Est-ce que je peux vous aider? (Hrj Je crois que Sharel se dirigeait vers le temple. J'ai jugé bon de lui parler, si j'ai mal agi, dîtes le moi, et je referai mon message )


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De : J-Konari Envoyé : 2008-03-10 09:44
Finalement, je n'ai pas réellement le temps de venir en aide à Sidhe et à Inconnu. Le Vilauryn attire mon attention. Immédiatement, en levant la tête vers lui, j'aperçois Afae qui s'approche.Et mon coeur balance. C'est une excellente chose qu'elle soit rétablie. Mais je ne doute pas une seconde qu'elle soit furieuse contre nos petites peaux blanches. Et probablement encore plus lorsqu'elle s'apercevra que j'ai sa bague. Je n'ai qu'à prier pour qu'elle avale mes explications lorsque ce sera le temps. Pour l'instant... Je me lève, regarde franchement Afae et hoche la tête dans sa direction. Je recule d'un pas, pour lui permettre de rejoindre les blessés si tel est son but, ou du moins de ne pas être directement dans son chemin. Lorsqu'elle est suffisemment près pour m'entendre sans que j'élève la voix, je lui dis: -(elfique) Contente de vous voir rétablie. Ne rien ajouter. Si elle a quelque chose à dire, elle le fera. Pour l'instant, le mieux que je puisse faire est de jouer de prudence. (hj: Je n'arrive pas à déterminer si Galil expérimente le monstre d'égoiste, si elle est trop prudente ou insensible.... elle a peut-être une sacrée peur.... faudra que je lui demande... un jour...)


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-03-10 18:22
Mes craintes sont chassées et oubliées dès que la silhouette d'Afae se dessine hors de la pénombre du temple. J'en oublie de m'incliner mais elle ne semble pas en faire de cas et reprend aussitôt les rênes du commandement. Elle semble bien... j'ignore en quoi consistait la magie à laquelle Faern a fait appel mais ça semble avoir été efficace. D'ailleurs, ce maudit sorcier la suit mais lui n'a pas l'air en pleine forme. Son sortilège lui aurait-il rebondit en partie à la figure? Qu'Afae efface mon passé en quelques mots me surprend mais en même temps, n'avait-elle pas dit qu'elle aurait besoin des informations que j'avais pu amasser sur ce monde? Qu'elle décide de me rendre ce que notre reine m'avait enlevé me laisse croire qu'elle attend plus que des informations de ma part. Je n'ai pas nécessairement envie de reprendre mon ancien rôle... j'ai autre chose à faire... pour le moment par contre, aussi bien profiter de la situation à mon avantage. Avec un sourire intérieur que je me garde bien de montrer, je fais signe à celui qui m'avait menotté de me débarasser de ces entraves et sitôt les mains libres, elles volent à mon épée et mon épée saisit l'occasion qui passe pour s'enfoncer dans le coeur du Faern. Je le laisse agoniser, lentement ou rapidement je m'en moque, mais je conserve ma lame maintenant dégoulinante de sang bleu sortie, par prudence, même si je sais que les Sarghtlin ne vont rien faire, je suis leur supérieur après tout et j'ai maintenant ironiquement le droit de disposer de qui je veux s'il s'avère blessé et inutile. Se débarasser de ce maudit sorcier était en fait une priorité car il était, hormis Afae, la seule vraie menace pour moi et le groupe hétéroclite que j'accompagne. Afae au moins pourrait être raisonnée s'il advenait un conflit, je n'accepterais pas qu'on lui fasse du mal de toute manière... d'ailleurs... - (elfe des glaces) Deux pour faire un rapport. Un pour compter nos blessés et voir s'ils sont récupérables, l'autre sur l'avancée du combat. Il y a un elfe à la peau blanche portant d'étranges marques sur lui, ennemi mais ne le tuez pas, sauf s'il approche d'Afae. Ma seconde préoccupation va ensuite à Lirendel et je me retourne pour aller vers le temple et constater ce qui lui est arrivé mais il sort à son tour en même temps. Hormis qu'il a l'air encore plus pâle que d'habitude, il semble aller bien, lui aussi. (Je suis embêtée pour la suite de ma réponse vu la position indéfinie de Sharel. Est-elle arrivée au temple si rapidement? Est-elle encore près de nos compagnons blessés? MJ ou Sharel, éclairez nous)


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De : Sharel Envoyé : 2008-03-11 07:27
(oups, désolée si je n'ai pas été très claire quant aux actions concrètes de mon personnage. Pour le moment, Sharel est plus proche des deux blessés que du temple, désolé Lirendel on va devoir se rencontrer un peu plus tard )


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De : Meldril Envoyé : 2008-03-11 18:59
Il allait se faire mettre en pièces. Il avait donc appelé de l'aide. Maintenant, c'était encore pire: ils allaient se faire emttre en pièces. Terran ne devrait normalement pas avoir de misères à vaincre un monstre cauchemar... Meldril ferme les yeux en voyant les griffes de la créature entailler la peau d'écorce de son ami comme si c'était un couteau chaud dans du beurre. Il avait pourtant lui aussi été touché par une attaque semblable et offert plus de résistance... Le monstre serait-il plus fort contre les enfants les plus purs de la Mère? Ou bien son ami gardien était malade, comme il arrivait malheureusement aux très vieux arbres. Dans un ou l'autre des cas, le druide a la nette impression que sa demande désespérée d'aide allait conduire ses plus précieux alliés à leur perte. Mais son observation s'arrête là car sa seconde alliée, une grande dame, aux grands yeux de velours où se reflétaient les secrets des sagesses anciennes venait d'arriver. Vynwen, la licorne qui protégeait ce vaste territoire et amie de longue date... elle avait fait beaucoup pour lui par le passé, notamment pour qu'il soit accepté dans le cercle druidique peu fréquenté par les elfes et voilà qu'elle venait encore une fois à son secours. Les blessures qui lui restaient sont soignées avec la délicatesse qu'il lui connaît et Meldril ne peut résister à la subite envie de caresser la tête équine et la crinière de neige qui s'est approchée de lui. - (sylvestre) Ma belle dame, l'idiot que je suis s'était enfermé dans une prison et en avait jeté la clef, croyant ne jamais en avoir le remors. J'aurais tant à te raconter mais tu as raison, Terran mérite notre soutient. Si tu me fais l'honneur d'être ton cavalier, il me fera plaisir de mener ce qui pourrait être mon dernier combat avec toi. Sans plus hésiter, le druide se hisse sur le dos de ce "cheval" merveilleux. Aucune selle ni bride ne lui seront nécessaires: tant que la licorne veut bien le porter, il restera sur son dos. D'un léger serrement des talons, l'elfe indique à Vynwen de gravir la route montant vers le temple. En quelques élégantes enjambées de la licorne, Meldril peut voir ce qui se trame là-haut tout en récupérant sa lance qu'il avait laissée plantée dans le sol. De voir autant de gens, si près du combat, et cette étourdie d'Anylu qui croit avoir trouvé l'endroit idéal pour faire une pause... - (commun) Mais fichez le camp d'ici par tous les dieux! Alors qu'il imbrique un tour à sa monture, prêt à redescendre maintenant qu'il a son arme bien en main, le druide aperçoit Afae l'abomination qui avance, comme si elle avait été intouchée par son attaque de tantôt et il lui lance un regard noir, se promettant de ne pas rater la prochaine fois. Mais pour l'instant, il y avait abomination plus grosse à chasser.


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De : Sidhe_Lelorian Envoyé : 2008-03-11 20:10
Son aide s'applique à recoudre sa blessure et Sidhe s'applique à rester immobile. Il prendrait une grande inspiration, si seulement ce tout léger mouvement ne risquait pas de déstabiliser l'appui de celui qui le soigne en ce moment. Il va devoir se contenter de serrer les poings tout au mieux... Lorsque l'aiguille perce sa peau, il ne peut se retenir de fermer les yeux, tout en constatant qu'il a sans doute dilué un peu trop le liquide engourdissant... en espérant que ça ne serait pas trop long, même s'il en doutait vu la lenteur et la minutie déployée jusqu'à date. Le crissement de pas dans la neige près de lui fait rouvrir lentement les yeux à l'archer. Il met un moment à reconnaître qui est maintenant accroupie aussi près, il reconnaît sa cape en premier à vrai dire, puis se souvient qu'il l'avait laissée à Faern Galil, puis reconnaît le visage pâle, les yeux verts et la chevelure brune caractérisée par une mèche aussi blanche que la neige. Il ne comprend qu'à moitié ce qu'elle lui raconte, ne saisissant pas le pourquoi de lui hurler après, incertain des nouvelles qu'elle lui donne concernant Astrid et Afae. Par contre, il a un stress évident lorsqu'elle s'offre à aider à le soigner et un autre lorsqu'il constate qu'elle est suivie par un frère archer... venu pour l'achever? Le regard de Sidhe ne quitte pas l'arme de l'autre elfe des glaces un moment, quitte à tenter une roulade en dépit de l'aiguille et du fil qui n'ont pas encore fini leur travail. Et voilà Afae qui est rétablie et approche. Cette fois, si elle décidait que sa vie devait s'arrêter là, ce n'était pas une roulade qui pourrait l'aider. Résigné, Sidhe tourne son regard vers le ciel noir de la nuit et attend, attentif à la voix d'Afae, préférant laisser Galil saluer et faire la conversation.
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De : Sharel Envoyé : 2008-03-11 21:03
(ne bougez pas ni Li ni Astrid, je vais tâcher de calfeutrer le trou pour que vos réponses marchent sans que vous ayez à les refaire) L'élue de sa rivale approche. Nul doute qu'elle a choisit la meilleure, la plus forte, la plus fière pour la représenter et se battre en son nom. Un sourire glisse sur les lèvres de l'elfe noire. Mais que serait la fille, sans le père? C'était par les hommes soumis au joug de la Reine Araignée qu'elle était parvenue à soutirer tout un groupe à cette néfaste adoration et que les elfes des Trois-Chutes avaient prospérés. C'était encore par un mâle qu'elle comptait bien faire avancer ses plans. Ils étaient moins entêtés et plus prompts au changement, simplement parce qu'ils n'étaient pas ceux au pouvoir. Remettre la confrontation un peu plus tard contre celle-ci. Il y avait quelque chose au sujet de son élu. Quelque chose de préoccupant. Que s'était-il passé? Alarmée, elle court vers lui, laissant blessés, combat et regards derrière elle. Les corps dans la neige devraient la préoccuper, lui donner des indices par le symbole d'airaignée qu'ils portent mais elle ne s'y attarde pas suffisamment, se contente de les enjamber de bonds graciles. Elle arrive près des elfes exilés en même temps qu'Astrid passe l'un d'entre eux au fil de sa lame et l'elfe noire freine net, le regard braqué sur l'épée au reflet argenté qui est maintenant souillée de sang. Sans se préoccuper de les bousculer, elle écarte les guerriers se trouvant sur son chemin, pour se rapprocher du sorcier de guerre à qui elle lance un regard incrédule. À ce moment, celui à qui elle l'avait confié fait son entrée et va vers elle, attirant sans aucun doute l'attention de son élu, dont elle doute maintenant, sur elle. Le demi-elfe la questionne et elle met un temps à répondre, pour finalement enfin poser son regard sur lui. - (elfique) Que s'est-il passé? Que lui est-il arrivé? Sa voix est rauque de ne pas avoir parlée, qu'un souffle qui peine à se rendre jusqu'aux oreilles de Lirendel. Subitement, les jambes de la jeune elfe noire se dérobent sous elle et elle tombe par terre, parvenant à se retenir de tomber face sur le sol grâce à ses mains. Interdite de cette manifestation de faiblesse extrême de son corps hôte, elle regarde ses jambes, comme si les regarder pourrait les faire fonctionner à nouveau.


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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-03-12 22:33
Une fort jolie dame approche et se penche vers eux, une venue suffisamment intriguante pour que Rhaemyr lève la tête un moment, le temps de voir qui elle est. Une métisse, comme la femme que Swâan secourait de son côté, comme lui. Ils étaient peut-être un peu plus dans le monde à être de sang-mêlé qu'il le croyait et c'était un peu... comment dire... rassurant de savoir qu'il n'était pas le seul ainsi, contrairement à ce que ceux du village lui avaient toujours laissé croire. Il remarque aussi qu'elle porte une cape semblable à celle des elfes bleus et elle parle à celui qu'elle soigne sur le ton de la connaissance. Un monologue un peu étrange mais il ne fallait pas chercher à comprendre pour l'instant, que faire ce qu'il devait et plus tard seraient les questions. Elle lui offre son aide, sans attendre une réponse et focusse son attention ailleurs. Il avait pratiquement terminé de toute manière, plus qu'un point, en espérant que ça tienne, et ce serait terminé, enfin. Avec le plus de soin que peuvent lui prodiguer ses doigts engourdis par le froid, Rhaemyr fait trois noeuds dans le fil puis le coupe avec sa dague le plus près possible de la blessure pour éviter que ce soit une gêne. - (elfique) J'ai terminé... il faudrait mettre un bandage, mais pour ça il faudrait vous relever, vous voulez que je vous aide pour ne pas trop forcer? Le métis a un geste pour chasser les mèches noires qui tombent dans ses yeux mais en voyant ses mains tachées de... hum sang bleu... il tente de les éloigner avec le revers de sa main puis prend une poignée de neige et s'en frotte les mains malgré le froid pour tenter de les nettoyer le mieux possible. Maintenant libéré de sa tâche, il se rend compte qu'il se passe beaucoup de choses autour de lui. Il se retourne tout d'abord vers la provenance d'une voix qui lui rappelle celle de son père par son fort accent elfique à travers les mots prononcés en commun. L'elfe par contre ne ressemble en rien à son père et Rhaemyr regarde un moment médusé cette étrange apparition, ne pouvant décider de ce qui est le plus impressionnant entre cet elfe ou la licorne mythique qui lui fait office de monture. S'il ne ressentait pas aussi précisément la morsure du froid dans ses mains qu'il s'empresse de cacher dans ses gants, il se croirait en plein rêve... ou délire compte tenu de la situation sanglante du moment. Ensuite c'est l'arrivée d'une autre femme, celle-ci appartenant indéniablement à la même espèce que les elfes bleus. Elle aussi, elle était impressionnante, plus grande que ses congénères et à la peau si foncée... ce devait être à elle que la jolie métisse parlait tout à l'heure... Swâan. Les pensées du jeune homme se rabattent aussitôt sur sa soeur aînée, constatant que, pendant qu'il s'était absorbé à sa tâche de soigneur, il l'avait complètement oubliée. Elle ne va pas bien, encore plus pâle que d'habitude, elle chancelle et risque de tomber. Elle qui n'avait jamais été très brave non plus face à des blessures dépassant les petites coupures mineures, elle avait accompli là un vrai exploit personnel en aidant la demi-elfe aux prises avec une flèche très mal située. Maintenant que l'elfe bleu était hors de danger, il pouvait le laisser quelques instants... - (elfique) Je reviens... En quelques pas rapides, Rhaemyr essaie de ratrapper Swâan avant qu'elle ne tombe sur le sol pour de bon.


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-03-13 20:19
Alors que je remerciais sincèrement la petite elfe, je la vois qui décline lentement. Dans l'incapacité de lui être d'aucun secours, je me replie sur moi-même, en observant toujours de loin, la scène du combat. Le froid me transperce les os, mais je serais bien sotte d'essayer de me lever toute seule. Je me drape dans ma cape, tentant de me réchauffer comme je peux, mais les tremblements me reprennent. Alors qu'un simple mouvement darde une douleur intense de ma cheville à mon bassin, engourdit par la neige, je me rend compte que Meldril, chevauchant le plus beau cheval que je n'ai jamais vu, arrive à toute hâte à notre hauteur. En y regardant deux fois, ce cheval est en fait une magnifique licorne, plus belle encore que dans les légendes. Il nous crie quelque chose en langue commune, comme un avertissement de quitter les lieux... mais à qui est-ce adressé? Je l'ai vu poser son regard sur moi, mais a-t-il réalisé dans quelle situation je me trouve? Qu'importe, sa monture l'emporte plus bas, vers la monstrueuse bête, une fois sa lance récupérée. De ma position assise, j'aperçois mal Galil qui s'est approchée de Sidhe et du jeune guerrier dont Swâan semble si fière. Une autre ombre se joint au tableau, et mes yeux s'aggrandissent de surprise. Afae se tient debout à côté d'eux, plus pâle, certes, mais bien vivante! C'est le moment que prend Swâan pour tomber en faiblesse, dans les bras inespérés de son frère... Portant mes mains à ma cheviulle, j'essaie de la protéger si un des deux tombait sur moi... ce que je ne voudrait pas...


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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2008-03-14 13:26
Le temple : Parmi les elfes des glaces, deux d’entre eux rompent les rangs et se dirigent au pas de course vers le combat. Ils se postent rapidement de manière à avoir une vue appréciable sur ce qui se déroule sur le chemin tout en restant à bonne distance et hors de vue des combattants. Comme Astrid l’avait prédit, personne ne se préoccupe du Faern qui a glissé sur le sol suite à l’attaque surprise du sorcier de guerre. Il agonise lentement, en silence et son existence est déjà oubliée de ses pairs qui attendent les ordres de leur nouveau chef. (je laisse la place aux interactions entre Sharel, Lirendel et Astrid) La zone neutre : À l’écart du combat mais assez proches pour entendre et voir ce qui s’y déroule, jusqu’à être potentiellement en danger si les adversaires venaient à mener la bataille sur un terrain plus en hauteur, les deux blessés et ceux qui ont décidé de ne pas aller se frotter à plus fort qu’eux reçoivent la visite d’Afae. Il est difficile de savoir si l’elfe est furieuse de ce qui lui est arrivée ou non ou encore si elle en a eu conscience car son visage est aussi neutre, froid et imperturbable qu’avant. Les seules traces témoignant de la réalité de la foudroyante attaque de Meldril consistent en l’armure de Vy’Chriel dont le métal est moins lisse par endroits, fondu à cause de la chaleur de l’éclair. Son regard bleu pâle fait le tour de ceux attroupés devant elle, prenant note de l’état de chacun, s’arrêtant un moment de plus sur le nouveau visage qu’est celui de Rhaemyr puis elle se tourne vers Galil, la seule à lui avoir adressé la parole. - (elfique) J’attends un rapport sur la situation plus bas mais il ne fait pas de doute que nous devrons joindre nos forces pour vaincre la menace. Mes guerriers sont fatigués et vous comptez des blessés, le plus sage serait d’éliminer le danger puis de prendre chacun du repos avant de s’attaquer au temple, demain. Je monterai un avant-poste ici pour mes troupes, vous irez au village au chaud, à mois que vous vouliez rester sous notre protection. Après ce qui est arrivé, vous verrez certainement l’intérêt de collaborer avec moi… Bien qu’elle attende la réponse de Galil ou toute autre personne pouvant être concernée par ses paroles, Afae fait un pas de côté, pour descendre les yeux sur Sidhe, toujours au sol. - (elfique) Debout si tu veux vivre. Sitôt la phrase lancée, l’archer qui suit Galil comme une ombre depuis le début range son arme pour se rapprocher de Sidhe et il l’aide à se lever, le conservant appuyé sur lui alors qu’il incline la tête et s’adresse à Afae humblement : - (elfique) Mon frère vivra, Afae. Nous attendons vos ordres de combat. Vy’Chriel retourne son regard sur Galil. Au combat : Des morceaux d’écorce jonchent le sol. Bien que gravement touché, Terran a infligé quelques blessures à son adversaire, la toute dernière était une griffe arrachée, restée prise dans la carapace naturelle du Sylvanien et arrachée par un brusque mouvement de ce dernier. Sur la neige, le monstre laisse des traînées sanglantes mais ne s’avoue pas vaincu. Déterminé à éliminer les défenseurs de la nature, il se dresse sur ses pattes postérieures et attaque directement les branches servant de bras à l’arbre gardien. Un craquement sinistre se fait entendre et une large branche noueuse vole dans les airs, pour atterrir dans la neige souillée de sangs divers. L’Ent reste immobile suite à ce choc, a un mouvement pour reculer, interrompu par la morsure des puissantes mâchoires de son adversaire qui s’affaire à lui broyer l’autre bras. Lance en main, corne pointée, Meldril et Vynwen chargent la bête cauchemardesque. La hampe de l’arme du druide frappe le flanc et reste coincée, la corne de sa monture déchire la fourrure et les chairs, laissant une écœurante odeur de terre en décomposition envahir leurs narines. Vynwen se cambre ensuite, pour assener deux coups de ses sabots fourchus au monstre, deux bruits mats qui font rugir la bête et lâcher sa prise sur Terran qui vacille puis s’effondre sur le sol en faisant trembler la terre dans un grand fracas d’arbre abattu. La licorne décrit un demi-cercle autour de son ennemi et tente de l’attaquer à revers, pour ensuite revenir au premier lieu d’attaque pour rapprocher Meldril de sa lance coincée.
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De : Sidhe_Lelorian Envoyé : 2008-03-14 15:26
Se reveler? Ce n’était pas ses projets pour le moment. Il avait juste envie de rester là, à profiter de la fraîcheur de la neige et à essayer d’oublier la douleur qui le sciait en deux. Et puis il y avait Astrid, il devait réfléchir à ce qu’il allait faire avec le sorcier de guerre devenu dangereux. S’il en parlait à quelqu’un du groupe, il n’avait aucun doute que ça parviendrait aux oreilles de son compatriote et c’en serait fini de lui ou, pour le mieux, Astrid se tiendrait sur ses gardes par la suite. Est-ce qu’il serait vraiment capable de faire ce que la dame de la forêt lui avait ordonné? Il en doutait, surtout dans cet état.Son soigneur s’éloigne, Afae se rapproche et il sait bien ce qui approche. Lorsque Sidhe la voit se tourner à demi vers lui, il est déjà en train de ramasser son courage pour se remettre sur pieds, pas question d’être tué sur place, pas maintenant. À peine a-t-il esquissé un mouvement que la douleur qui semblait s’être adoucie revient à la charge et l’archer se demande comment il va réussir l’exploit de se tenir droit sans rouvrir la blessure qui vient tout juste d’être recousue. La tête lui tourne alors qu’il est à peine appuyé sur ses coudes et ça tourne encore davantage pendant qu’un frère Vilauryn le remets sur ses pieds. C’était bien le seul avantage d’appartenir à cette caste : ils s’aidaient entre eux. Alors que les Sarghtlin, les Faern et même les Caïsors avaient plutôt tendance à mettre leur pied à la figure d’un semblable blessé, les archers eux tentaient de se sauver mutuellement la vie. Peut-être par pure bravade envers le système en place, ou parce qu’ils n’étaient pas aussi froids et détachés que les autres elfes des glaces.Peu importe la raison, Afae n’en dit rien et poursuit ses négociations avec le groupe hétéroclite d’aventuriers. Sidhe lui, s’agrippe à celui qui lui est venu aussi spontanément en aide, ses pensées concentrées davantage à rester en équilibre plutôt qu’à la discussion en cours.


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-03-14 16:53
Vy'Chriel s'est approchée de nous, droite, inflexible. Son visage indéchiffrable ne me permet pas de deviner ce qu'elle a derrière la tête. Elle ne semble pas hostile, à tout le moins, c'est une bonne nouvelle. Mais, de la position d'où je suis, je ne peux suivre la conversation aisément. De plus, la proximité du combat commence à me faire craindre qu'il pourrait s'étendre jusqu'à nous, et , malgré que la sécurité de Sidhe m'importe de moins en moins, la mienne est devenue tout à coup primordiale. D'autant plus qu'Afae rétablie, nous pouvons compter sur des forces supplémentaires... Ceci dit, jusqu'à ce que Meldril ne soit traversé par quelque autre lubie... Je compte bien essayer de le ramener à la raison dès que j'en aurai l'occasion et surtout... s'il survit à son affrontement contre cette monstruosité qui tient encore debout. Balayant cette sombre pensée, je me rend bien compte que je ne peux me relever toute seule. Et je veux pouvoir dialoguer avec l'ennemie d'égale à égale... À l'instar de l'archer qui peut compter sur l'aide d'un de ses semblables pour se mettre debout, j'attire l'attention de quelqu'un à proximité: - (elfique) J'ai besoin d'aide pour me... relever... quelqu'un?


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De : Urylë Envoyé : 2008-03-15 15:16
Quand Lirendel sortit du temple, il se rendit compte que c'était la nuit. Il faisait encore plus froid qu'il y a quelques heures. Un frisson le parcoura. Il avait l'impression de s'être réveillé d'un long sommeil. La différence s'est qu'il ne se sentait pas du tout reposé, mais épuisé. A bout de souffle, comme s'il avait couru pendant des mois. Avait-il bien fait de se laisser aller, de laisser cette magie elfique l'endormir? Oui, pensa-t-il. Afin que j'arrive à comprendre l'autre personne qui se cache en moi, afin que le Lirendel de maintenant puisse faire son travail sans se plaindre d'être torturé ou troublé. Le jeune homme comprenait pourquoi il aimait la dame de la forêt. Il voulait plus que tout se souvenir de cette autre vie. Il voulait encore plus protèger Astrid, même s'il devait y laisser la vie, car en cet elfe bleu la dame de la forêt, son amour, avait plaçé toute sa confiance. Serait-il digne de brandir l'épée de vérité et d'affronter le mal? Li se posait des questions à ce sujet. Il le surveillerait afin que le mal ne tranforme pas la seule personne qui peut tous les sauvés. Le combat faisait toujours rage en bas de la colline, car Lirendel entendait encore des grognements, des cris de douleur. Est-ce que Meldril était encore vivant?, se demanda le demi elfe. Lirendel se tourna finalement vers son protégé. En quelques pas, il fut près de lui. Personne ne l'arrêta. Rendu près de l'elfe bleu, le guerrier vit la lame du sorcier recouvert de sang. Le Faerm était entrain de se vider de son sang sur le sol neigeux. L'élu avait tué le magicien... Astrid avait repris le contrôle. Toutefois, Li n'était pas sûre que l'acte qu'il venait d'accomplir était juste. Certe le faerm l'avait ligoté, avait utilisé une magie contre nature, mais l'Afae était vivante. Personne même pas ces semblables ne tenait compte du pauvre elfe agonissant. Li s'agenouilla près de la tête du Faerm mourant et lui dit, comme un murmure, en le regardant dans les yeux : -(elfique) Je ne sais pas si tu me comprends, mais je vais appaiser tes souffrances. Quoi que tu es fait, que se soit bien ou mal, tu l'as fait pour celle que tu aimes, alors tu ne mérites pas de mourrir ainsi. Le demi elfe prend la tête du magicien et d'un geste brusque lui casse le cou. (Hrj Si tu dois faire un jet de force lui, n'hésite pas ) Puis doucement, il se relève. Une petite elfe noir se précipite alors vers eux en poussant tout le monde. Elle s'arrête devant Astrid, le regarde à la dérober. Lirendel lui demande alors, si elle va bien, mais celle-ci se contente de regarder l'elfe bleu avec surprise et inquiétude en lui demandant qu'est-ce qu'il lui était arrivé? Le jeune guerrier surprit regarda Astrid et l'elfette. C'est à ce moment que les jambes de l'elfe noir cédèrent. Lirendel la ratrappa avant qu'elle ne touche le sol. Il lui dit : -(elfique) Je crois que je vais vous porter, car vous ne semblez plus tenir sur vos jambes.


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De : Swâan Envoyé : 2008-03-17 09:21
Swâan n’a plus aucun contrôle sur elle-même. Cette plaie avait été de trop, après toutes ces émotions passées, elle en avait trop vue. Son mari, son père, la mère de son jeune frère, la femme qui avait tuer tout ces prêtres, le chef du village devenue une bête sauvage, et maintenant le trou immonde de cette plaie. Swâan aurait aimer ce contenter de vomir, mais l’émotion était trop forte. L’elfe blanc sombra dans l’inconscience sans pouvoir ce retenir. Elle avait réussi a ce déplacer pour ne pas tomber sur la jeune femme qu’elle soignait. C’était comme si toute l’énergie dans son corps ce dissipait tel la vapeur d’une eau en ébullition. Swâan ferma les yeux n’ayant plus aucune force pour les maintenir ouvert, puis ce laissa tomber comme pomme qui ce décroche a un arbre. Plus rien autour n’avait d’importance, ni même le froid qui s’empressait de prendre la place de la chaleur dans son corps. Sa peau déjà pâle était devenu blanche, son cœur qui battait a toute vitesse il y a à peine quelques minutes, ralentissait. Il n’y avait plus aucune volonté de la pars de ses membres du corps, aucune volonté à supporter comme avant.Après être tomber dans les pommes, Swâan fit un rêve étrange. Tout était comme avant, son époux et toute sa famille était bien présent. C’était comme s’ils avaient un dernier message à lui faire. Son père la regardait avec beaucoup de fierté, son chéri avait un regard remplit d’un amour éternel et sa belle mère semblait dévouer une confiance absolue envers Swâan. La femme elfe était terriblement émue, aucun ne disait de mot, simplement leur présence apaisait toute inquiétude chez elle. Ils sont heureux là ou ils sont maintenant. C’était le plus beau rêve qui lui avait été donné de faire. Le rêve ce dissipât, laissant Swâan dans l’inconscience.


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-03-18 09:31
Je le regarde et il me fait pitié ce demi-elfe. Il est tellement esclave de ses émotions et sentiments qu’il agit de manière inconsidérée et commets des impairs qui risquent de lui coûter la vie aux yeux de mon peuple. Est-il tellement submergé par tout ce qu’il vit, tellement soumis à ce qu’il peut ressentir qu’il croit que nous vivons tous de la même manière que lui?… quelle candeur… mais en même temps, quelle folie! Il risque d’être bousculé et choqué par la glace de mon peuple. Je le regarde, surpris, aller donner de l’importance à la mort de Faern et je sens mes doigts se resserrer sur la poignée de mon épée. Je devrais le punir pour ce qu’il fait, en plus que ce pourrait être perçu comme une tentative de miner ma position et ma crédibilité auprès de mes semblables. S’il était des miens, j’aurais agit mais, puisque c’est la ligne de conduite qu’Afae a décidée d’adopter, d’être condescendante envers les sous-races d’ici, je me dois de faire de même. Je le suis du regard, prêt à arrêter tout autre geste inconsidéré de sa part ou toute menace pouvant provenir des Sarghtlin qui pourraient très bien décider de régler le cas de cet impertinent dans une démonstration de zèle qui est normalement attendue d’eux.En même temps que je me retourne pour suivre ses actes, je vois une petite elfe sombre approcher, bousculer les guerriers qui forment la défensive… ils se laissent écarter bien entendu, ils doivent être surpris d’être touchés et par une femelle à la peau aussi noire. Je vais devoir utiliser ce moment de surprise de leur part pour remettre les choses à l’ordre, sinon…Et voilà que Lirendel commet un autre impair et je me demande cette fois si j’ai envie de lui épargner une autre ruade de coups. … Je fais un léger signe de tête à l’adresse des guerriers. Une partie de moi a vraiment envie de le voir se faire donner une bonne correction, surtout depuis qu’il a élevé la voix et insulté Afae.
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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-03-18 23:30
Le poids plume qu’est Swâan tombe de justesse entre ses bras et Rhaemyr parvient à amortir la chute de sa sœur. Quelqu’un sans connaissance est un peu moins facile à manipuler qu’une personne consciente qui se tient un peu plus raide mais, en faisant usage à la fois de force et de délicatesse pour ne pas faire mal à la petite elfe, le métis parvient à la soulever entre ses bras pour lui éviter d’être en contact avec la neige froide du sol. Son précieux fardeau sécurisé, il fait un pas de côté, pour laisser de l’espace à la jeune femme blessée et éviter un faux pas. Il laisse les autres discuter entre eux, rien ne lui servirait de rajouter son grain de sel sur une situation qu'il ne comprend pas de toute manière, son opinion n'amènerait rien de très constructif à la situation actuelle. Il note par contre que l'elfe bleu est aidé d'un de ses semblables, son frère à se fier aux paroles prononcées. Ça lui laisse davantage de liberté pour s'occuper de sa propre soeur. Doucement, Rhaemyr tapotte le visage angélique de Swâan, la soutenant de son autre bras. - Petite fée, réveille-toi, je suis là, ça va aller. J'ai besoin que tu te réveilles... Le demi-elfe referme sa main sur une poignée de neige avec laquelle il effleure les tempes de son elfe de soeur, pour l'aider à reprendre ses esprits plus rapidement. Il devait la ramener à la maison, pour qu'elle puisse se reposer et être loin du danger. Seulement, elle évanouie, redescendre la montagne ne serait pas de tout repos, même s'il utilisait le sentier pour contourner la bataille barrant la route. Tout près, la jeune femme blessée réclame de l'aide pour se relever. Elle doit geler assise dans cette neige et craindre pour sa sécurité également, ne pouvant pas se déplacer à sa guise. Seulement... - (elfique) J'aimerais pouvoir vous aider ma dame mais je ne pourrais pas vous apporter une grande aide présentement. Par contre si la situation actuelle se... règle, vous pourrez prendre du repos dans notre maison, plus bas au village, le temps que vous guérissiez, je vous y porterai s'il le faut. Il s'étonnait un peu lui-même d'ouvrir ainsi les portes de la maison paternelle à une inconnue si tôt après la perte de sa famille... mais en même temps, ses parents n'auraient jamais délaissé quelqu'un dans le besoin. Du regard, Rhaemyr fait le tour des personnes présentes pour voir si l'un ou l'une d'entre eux pourrait venir en aide à la métisse blessée.


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De : Sharel Envoyé : 2008-03-19 09:25
Le visage de l’elfe noire passe de la stupeur, à l’inquiétude de son état puis c’est le retour à la surprise alors qu’elle voit un mortel tendre les bras vers elle puis la peur devant l’incompréhension de ce qu’il a l’intention de faire de son enveloppe charnelle en la prenant ainsi dans ses bras. Être confinée au monde terrestre était une dure épreuve et elle ne comprenait pas les usages ou quelque chose de tout simple comme cette offre d’aide. Courroucée qu’un mortel ose poser la main sur elle, le visage de la jeune elfe se fait sévère et elle ouvre la main, qu’elle charge d’énergie magique, prête à l’envoyer à la tête du demi elfe qui fait pourtant montre d’une grande gentillesse à son égard. À l’intérieur d’elle, la voix de la petite prêtresse se décide enfin à s’élever en protestation « Non ne le tue pas! Il ne te fait rien de mal! Arrêtes! » et pendant un court laps de temps, les yeux de l’elfe noire s’éclaircissent, se vident du brouillard argent qui les envahit pour dévoiler son réel regard, aux pupilles rubis qui dévisagent Lirendel avec surprise, surprise d’avoir réussit à reprendre le dessus sur une volonté aussi puissante. Sa main retombe, départie de la magie qui s’y accumulait. - Elle ne sait pas ce qu’elle fait! Je m’excuse!C’est tout ce que Sharel arrive à prononcer avant qu’elle se fasse renvoyer violemment dans un recoin de son esprit. Ses yeux redeviennent d’un argenté uniforme, sans pupilles ou iris distincts, que deux mers métalliques qui scrutent avec une surprise renouvelée le demi-elfe qui lui a évité une chute.


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De : Meldril Envoyé : 2008-03-20 11:06
Il allait se faire mettre en pièces. Il avait donc appelé de l'aide. Maintenant, c'était encore pire: ils se faisaient mettre en pièces! Terran tombe. Par sa faute! Il avait cru que ses alliés feraient sa fête au monstre, que ce serait un combat tout de même facile avec des enfants de la Mère d’une telle force. …Beaucoup de temps avait passé, n’est-ce pas?…Il était le roi des imbéciles de ne pas y avoir songé, n’est-ce pas?…Sorcière l’avait pourtant averti. Il n’avait pas écouté, trop imbu de lui-même, trop centré sur sa misère et son malheur pour prêter l’oreille à tous ceux qui lui parlaient de ce qui se passait au-delà de sa petite bulle protectrice du Val. « Un vrai con, plus ça change, plus c’est pareil! T’es moins couvert d’or mais toujours aussi con. » Et ça faisait mal de se dire ça, de le réaliser et de se dire qu’il méritait ses propres reproches.Son bras était gourd suite au choc de la lance contre la résistance de la bête. Le coup avait porté mais il l’avait senti vibrer, comme s’il venait de frapper un mur de pierre. Si cette abomination était résistance à la fois à la magie et aux armes, quel était le truc pour l’abattre? On avait tous un faiblesse, peu importe la puissance… alors quoi?Vynwen lui causait des dégâts, lui tout à l’heure, sous sa forme d’ours, y avait réussit également. Sa lance y avait réussit mais avec la force de l’impact, son bras ne résisterait par très longtemps à ce rythme. Les… elfes… tout à l’heure avaient offert une assez bonne résistance et infligé de bons coups avec leurs armes étranges. Est-ce que ce serait un indice?La dame licorne essaie de se rapprocher mais le druide lui donne de petits coups des talons pour qu’elle aille hors de la portée de leur ennemi. Sitôt qu’il le peut, il glisse au sol et se mets à la recherche d’une arme des elfes bleus, lance ou épée, pour tester l’efficacité de cet étrange matériau contre la protection surnaturelle de monstre cauchemar.


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De : J-Konari Envoyé : 2008-03-22 12:11
Que répondre à ça? Au moins, elle utilise le terme collaborer... Alors, je crois qu'on est pas si mal. Je prends une grande inspiration, puis lui répond: -(elfique) Allons-y comme ça. Des paroles veulent franchir ma gorge, mais je les ravalent toutes. Elles ne sont d'aucune utilité pour le cas présent. De toute façon, que pourrais-je rajouter de plus? Pour ma part, j'aimerais rester pas trop loin du temple afin de surveiller l'avancement des découvertes et ainsi, peut-être conserver un peu mon avantage. Ce qui me porterait à lui répondre que j'accepte l'invitation. Cependant, il reste les autres membres du groupe trop hétéroclite qui m'accompagnent. Qui sont à peu près tous blessés.... D'abord éliminer la menace. Je croise le regard d'Afae, le mien emplie de détermination. Ma main rejoint la garde de l'épée sous la cape et l'autre fournit une caresse à You, toujours enfouie dans mes cheveux et la capuche. Allons "Éliminer le danger" comme elle dit. Ensuite repos. Intrigues. Chicane. Portes. Hourra. C'est simple la vie quand on y réfléchit. Ça reste qu'un pas devant l'autre....
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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2008-03-22 22:35
La licorne s'écarte de la créature en quelques bonds gracieux et s'arrête, le temps de permettre à Meldril de descendre sans se rompre le cou. Habituée aux manières du druide, Vynwen ne fait pas de cas de ce changement de décision et repart à l'assault sans hésiter et sans attendre un quelconque signe de la part de l'elfe. Ce dernier tombe bien vite sur les armes des elfes des glaces et il a le choix entre une lance dont le manche est cassé mais encore d'une longueur appréciable ou l'une de leurs lourdes épées, qui ressemble au cimeterre par son maniement, quoique la grande force physique de Meldril sera tout de même mise à l'épreuve devant ce poids inhabituel pour une arme. Alors qu'il vient de faire son choix, un hennissement de Vynwen, puis le bruit de quelque chose de lourd tombant au sol se fait entendre. Pendant que le druide faisait ses recherches, la licorne a chargé le monstre et l'a gravement touché de sa corne d'ivoire. La réplique de la bête n'a pas contre pas attendu et a fauché les pattes avant de la bête mythique pour ensuite abbattre ses longues griffes dans son flanc, la projetant au sol. La seule chose qui a empêché la créature corrompue d'achever la licorne est l'intervention de l'Ent qui a rampé autant que ses membres atrophiés ont pu et son bras noueux restant, à demi arraché par les dents du monstre, a attrappé la bête par une patte et le tire lentement vers lui, pour l'écarter de la licorne. Avec un rugissement, le monstre se retourne et entreprend d'achever le Sylvannien en premier. Du côté des aventuriers, il est difficile de savoir si Afae est satisfaite ou non de la décision de Galil car son visage ne trahit aucune émotion. Elle fait signe aux deux archers d'aller rejoindre le reste des troupes, ce que celui soutenant Sidhe s'applique à faire aussitôt, tout en allant le plus rapidement possible compte tenu de la blessure de son confrère. C'est toujours sans dire un mot qu'elle fait deux pas et s'accroupit pour être à la hauteur d'Anylu dont elle inspecte le pied bandé à deux mains, fermement mais sans lui faire mal plus que nécessaire. Rapidement, elle semble davantage évaluer l'état des ligaments et nerfs de la demi-elfe que de la manière qu'a été traitée la blessure. D'aussi près, la magicienne remarque des similarités entre Vy'Chriel et un autre elfe des glaces qu'elle connaît bien, que ce soitla couleur bleue très pâle des yeux ou les symboles blancs sur son front, à une variance près. Après de précieuses secondes, Afae se redresse, en soulevant Anylu avec aisance puis fait le chemin en sens inverse pour retourner près de ses guerriers. - (elfique) Regroupons-nous sans tarder. Vos blessés resterons en sécurité et nous feront un seul front coordonné contre la créature en bas. Il me tarde d'en finir. Lirendel a vu, l'espace d'une seconde, une incompréhension totale dans le regard du Faern, juste avant qu'il ne lui rompe le cou dans un craquement sonore. Suite à ce geste, il se fait regarder de travers par deux des elfes des glaces tout près de lui, l'un d'eux a même l'air outré de ce qu'il vient de faire et le demi-elfe est suffisamment alerte pour sentir que ces deux là se retiennent pour ne pas sortir leurs armes contre lui. Un peu plus loin, le cercle des gardes est brisé par l'elfe noire, surpris les soldats regardent Sharel avec stupeur, comme s'il n'avaient jamais vu une elfe comme elle, mais lorsque Lirendel rattrappe sa chute, pose une main sur elle, il a l'impression que l'enfer vient de se déchaîner sur lui. Il n'a fallu qu'un léger signe de tête d'Astrid pour qu'à l'unisson les elfes protégeant le temple sortent leurs armes et fondent sur le métis pour lui faire lâcher prise, non pas en le blessant de leurs lames ou lances comme s'ils voulaient le tuer mais en le frappant des pommeaux de leurs épées ou avec le manche métallique de leurs lances, pour lui assener la correction de sa vie. Le demi-elfe a le temps d'entendre la petite voix de Sharel s'excuser avant d'être frappé violemment au visage et d'entendre un craquement au niveau de son nez, avant que son champ de vision s'embrouille de son propre sang écarlate. Il peut se défendre s'il le veut, il est présentement entouré de onze adversaires qui dans leur élan l'ont éloigné de l'elfe noire qu'il a tenté d'aider. S'ils ont décidé de suivre Afae portant Anylu, Rhaemyr, Swâan plus ou moins consciente, Sidhe et son aide, Galil et You arrivent sur ces entrefaits, en même temps que les deux éclaireurs mandatés par Astrid reviennent à la course. Ces derniers s'empressent de faire un compte rendu de la situation de combat plus bas au Caïsor, sans se préoccuper du tumulte causé par Lirendel. Aucun de leurs blessés n'a survécut, un elfe blanc affronte le monstre ressemblant à un coural, aidé de deux autres créatures non identifiables par des regards elfes des glaces. Leur rapport est interrompu par un mot prononcé d'une voix normale par Afae mais qui est suffisant pour que le calme règne à nouveau devant le temple. D'un regard, elle prend note de la situation et des détails puis prend la parole, d'abord en elfique puis dans la langue des elfes des glaces, afin que tous puissent comprendre. - (elfique) Amenez-moi ce peau blanche et dîtes-moi ce qu'il a fait. Caïsor, occupes-toi de Yallathar (en indiquant Sharel) et veilles à tous ses besoins. Je veux les cinq Sarghtlin les plus en forme pour aller mener combat et la cape de l'un d'entre eux au sol. Une cape des étendue sur le sol, où Anylu y est déposée quelques instants après par Afae qui ensuite regarde Galil en lui indiquant Lirendel qu'on approche. - (elfique) Ce serait mieux que tu décides de son sort à ma place, cette... chose... n'est rien à mes yeux et serait plus pratique morte.


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De : J-Konari Envoyé : 2008-03-23 14:22
(Je vais me faire lincher....) Je suis Afae qui porte Anylu avec une aisance que j'envie. Difficile à croire que la dame a gravement été blessée quelques temps avant. C'est avec un certain soulagement mais aussi une certaine stupeur que j'aperçois Astrid, relevé et qui semble avoir retrouvé son statut. Ce n'est pas plus mal. Par contre, plus loin un groupe compact met à mal mon ancien aimé. Je tressaute, parce que je n'ai jamais vraiment aimé la violence, mais la partie de moi qui a été brisée par son indécision et sa trahison me murmure de ne pas m'en mêler, qu'il l'a bien cherché. Je serre les poings sous ma cape, afin de ne pas trop montré le tumulte d'émotions contradictoires que je ressens à l'instant. Les guerriers l'approchent de nous. Il est en très mauvaise posture, mais il leur aurait été très facile pour eux de l'abattre. Il reste en vie. Je prends quelques secondes de silence afin d'affermir ma voix, qu'elle ne tremble pas et qu'elle reste neutre. -(elfique) Peut-être serait-il plus pratique mort... Mais il va nous être nécessaire, demain, au temple. Soupirant, j'ajoute: -Vous allez devoir soigner ses plus importantes blessures. Voilà. Je tache de le garder en vie malgré sa traitise et la peine de mon coeur. D'un coté mon intervention peut être interprétée comme si cela m'était indifférent ou comme mal nécessaire. Je me fous un peu de ces détails. Cependant, j'ai par le fait même annoncer une partie de mes cartes et dévoilé un peu ce que je considère comme une légère avance. Un pas devant l'autre, je disais?


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-03-23 19:32
Le changement de personnalité de l'elfe sombre n'a pas passé inaperçue, malgré le chaos qui s'installe autour de Lirendel quelques secondes après. Du coup, la satisfaction de voir cet impoli personnage recevoir que ce qu'il mérite m'indiffère maintenant, alors que je porte attention à un murmure au fond de moi-même. Chuchottement qui devient rapidement une douleur lancinante dans ma tête. J'écoute les deux éclaireurs d'une oreille peu attentive, davantage préoccupé à ne pas laisser paraître mon malaise puis je les renvois assister leurs confrères promptement. Assailli par ce mal aussi soudain qu'innatendu, je porte une main à mon front, tout en me retournant pour éviter d'attirer les regards des troupes. Il n'y avait pas de place à un moment de faiblesse, surtout pas présentement. Je cherche un repli loin des autres, derrière l'une des colonnades de pierre du temple ou à l'ombre d'une des lourdes portes de métal entrouvertes. Afae Vy'Chriel est de retour avec les autres et Astrid sort de sa retraite d'un pas lent et prend les ordres de la femme sans attendre. D'un mot, il indique aux guerriers de reprendre leur défense et à l'un d'entre eux de traîner le fautif devant leur commandante. Il écoute, les yeux rivés au sol, ce que la bâtarde répond, une réponse tout à fait à point pour sauver la vie de cette vermine sans s'impliquer davantage. - (elfique) Il a contesté ma décision envers Faern et a avancé sa mort en lui rompant le cou et ensuite il s'est cru suffisamment important pour porter la main sur Yallathar, croyant que quelqu'un comme lui pourrait prétendre à l'aider. Un tel comportement déviant ne peut être toléré sous les yeux de notre peuple et je suggère qu'il reste prudemment avec ceux de son espèce, puisque son caractère insolent et irrespectueux lui auraient déjà valu la mort plusieurs fois parmi nous. Aucun elfe des glaces ne s'abaissera à soigner ses blessures, qu'il prenne cette leçon comme un avertissement. Suite à son verdict, le sorcier s'incline promptement devant Afae et va près de l'elfe noire, devant laquelle il s'agenouille, le regard toujours tourné vers le sol.- (elfique) Pardonnez cette faute à votre égard Yallathar, une telle grossièreté ne se reproduira plus. Si vous m'en donnez la permission, je prendrai soin de vous et vous garderai jusqu'à ce que vos forces soient rétablies. Si vous me permettez de vous transporter près des portes du temple, la chaleur qui s'échappe de ses portes devrait vous convenir davantage que la neige froide sur laquelle vous êtes. (Hors-jeu: J'espère que tu sais Lirendel que je t'adore et que j'aime la manière dont tu joues ton personnage. C'est vraiment rien de personnel cette "volée" gratuite qu'Astrid lui a fait servir, ni toutes les insultes qu'il peut penser/dire. Et ça tient pour tous et toutes, je préfère le dire plus souvent qu'autrement, surtout qu'Astrid ne sera pas nécessairement gentil dans l'avenir avec vous )


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De : Sharel Envoyé : 2008-03-24 00:37
De retour au sol après ce bref instant quasiment suspendu entre les deux. Cette enveloppe était faible et ne tiendrait pas encore très longtemps. Que faire? Prendre du repos pour la regénérer ou tout simplement changer? Des gens approchent et le regard argenté de l'elfe noire se braque sur chacun d'entre eux, tour à tour, les scrutant pour voir si l'une d'entre elles serait une hôtesse agréable pour sa volonté. La grande elfe bleue était trop liée à sa rivale pour être habitée et son esprit était trop strict pour se laisser dominer facilement. Celle qu'elle portait, peut-être mais elle était blessée, ça ne l'avancerait pas vraiment de changer pour une situation guère mieux. L'autre à la mèche blanche? Non, elle non plus ne serait pas très chaude à l'idée de se faire envahir et il y aurait sûrement combat entre les deux volontés. La dernière, l'elfe de lune, elle faisait présentement la cible parfaite car sans défense mais en même temps, son esprit endormi, c'était impossible de savoir la force qu'elle pouvait avoir. L'elfe noire soupire. Elle allait devoir faire attention à cette fragile enveloppe encore un moment, sinon elle risquait de voir son énergie s'évanouir dans les airs, faute d'avoir un réceptacle pour la contenir. L'élue de sa rivale cherche à la protéger? Quel était le piège? Mais elle comprend très vite lorsqu'elle voit qui est attitré à sa garde. L'elfe noire a un regard entendu vers le sorcier de guerre qui lui adresse des paroles respectueuses. Ce serait l'occasion parfaite... - (elfique) L'offense est pardonnée et j'accepte votre aide. Emmenez-moi je vous prie à l'endroit dont vous me parlez, où il fera plus chaud et où nous pourrons être... seuls. D'un coup d'oeil rapide, elle regarde si sa dague est encore accrochée à sa ceinture. Une arme si petite ferait-elle l'affaire? Pour le moment, jouer le jeu car tenter quelque chose devant tous ces gens serait de la folie. Par contre, ses jambes refusent de la mener plus loin et elle tend les mains en direction d'Astrid. - (elfique) Portez-moi; elles ne m'obéissent plus.
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Tedjal Djanna

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De : Meldril Envoyé : 2008-03-24 10:47
(Bah Suzie t'en fais pas, y'aura toujours des fêlés comme moi qui vont attendre avec impatience le moment où nos deux elfes vont prendre le thé ensemble t'as l'air d'être une personne au coeur d'or et très sensible des autres, comparativement à l'aberration que tu joues Et pour Lirendel, ouais, moi aussi je l'aurais tabassé (c'est pas vrai mais c'est plus comique de dire ça)). La peste soit de ces elfes, de cette odieuse contagion et du reste! Meldril ramasse une épée, même si ce geste le dégoûte. Voilà qu'il allait se battre avec les armes de ces parodies d'elfes. C'était honteux, une chance au moins que les autres avaient foutu le camp, son orgueil serait sauf et ce pieux secret resterait entre lui et lui-même. Vynwen est touchée et quelque chose craque à l'intérieur du druide. La colère qui l'envahit est si grande, sa haine si prenante envers cette malédiction! Il ne réfléchit plus, ni ne cherche une logique à son comportement. Plus fort que tout, l'instinct protecteur qui l'avait mené vers les voies de la Mère lui ordonne de mettre à terre ce monstre qui fauche les enfants de la déesse comme des gerbes de blé. Sa vie ne pèse rien dans la grande Balance, s'il ne peut éradiquer ce mal meurtrier. La lourde épée tenue fermement à deux mains, Meldril fonce et frappe, en dépit de la douleur, en dépit des répliques qu'il pourrait essuyer, en dépit du sang, le sien ou celui de son ennemi, qui rend bientôt sa prise glissante. Sans un mot, sans un cri, il frappe et taillade tout ce qui est à sa portée. Vengeance, c'est la seule chose qui traverse son esprit, idée fixe insatiable. Vengeance pour ceux qui sont tombés par le passé, pour ses frères et soeurs druides qui ont périt. Vengeance pour ces vaines années d'emprisonnement, à priver Jhalna et Lillie de leur liberté. Vengeance pour ce village qui ne fut qu'une victime des manigances du Noir. Vengeance pour Terran et Vynwen, alliés comme plus jamais il n'en croiserait, qui venaient de mener leur dernier combat.


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-03-24 19:09
La petite elfe blanche a sombré dans l'inconscience, le gerrier métisse la ratrappant in-extremis. Il tente sans succès de la ranimer, frottant ses tempes avec de la neige. Ce n'est qu'après qu'il entend ma demande et m'offre généreusement son propre toit pour que j'y reprenne des forces. Je n'en demande pas tant. simplement me relever et me faire éloigner du combat serait amplement suffisant... mais je lui fait un signe entendu, le remerçiant en elfique de sa proposition. À mon grand étonnement, c'est l'Afae qui se penche vers moi, examinant ma cheville comme si elle s'y connaissait. Je ne dis rien, malgré le fait que le moindre mouvement me ferait hurler de douleur... si je ne me mordait pas la lèvre au sang pour ne pas laisser échapper un cri. Voilà qu'elle me soulève aisément, me rapprochant de ses guerriers et de l'entrée du temple. Je remarque de grandes similitudes entre les dessins qu'Astrid arbore dans son visage et la pigmentation de sa peau. Si je pouvais déchiffrer ces signes, à voir combien ils sont semblables, me ferait penser que ces deux là sont proches parents...sans doute de la même famille? Mais comme je ne connais pas leur civilisation, je ne peux que présumer de telles conclusions. J'avais presque oublié que Galil et son guerrier faisaient encore partie de la troupe. À voir la façon dont on le traite, il m'est fort à parié qu'il a encore délié sa langue trop vite au goût des lefes des glaces... peut-être a-t-il encore insulté quelqu'un... On me dépose encore sur le sol, mais cette fois-ci sur une des capes bleues des elfes des glaces. Il était temps, les ondulations produites par les pas de Vy'Chriel tiraient sur ma cheville et me faisait souffrir le martyre. Comment allait-je faire pour poursuivre cette mission sans soins magiques? L'inaction me rend maussade. Je me sens inutile et je broie du noir. muette, j'observe ce qui se passe autour, tentant de tirer des conclusions de tout ceci. Cette Galil me semble de glace tout à coup, à l'image de Vy'Chriel... Ils parlent du métisse aux cheveux noirs comme si c'était un moins que rien...j'ai raté quelque chose? D'ailleurs la petite elfe noire est toujours là, mais elle est différente, comme ... possédée? Et Astrid qui a reprit le commandement, s'agenouille devant elle, lui offrant sa protection. qu'est-ce qui se passe ici? Trop de questions et pas assez de réponses. Plutôt désespéré par tout ce que je ne comprend pas, je souhaite de toute mon âme que Meldril revienne me chercher... Une dernière chose attire ma curiosité... et réveille en moi ce que je sais déjà... Deux élus de déesses opposées doivent s'affronter sous peu, ici peut-être... Si la dame du lac a eu raison et m'a avertie qu'Astrid était un des deux...qui sera l'autre? La jeune prêtresse du village des Trois Chutes? Du coup, tout s'éclaire, mais je ne peux en être certaine encore...


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De : Swâan Envoyé : 2008-03-24 23:28
La sœur aînée est rattrapée dans sa descente, son frère déploie ses grand bras pour lui éviter un dur atterrissage. Celui-ci tente de la faire revenir dans le monde des conscients. Cela prend un certain temps car elle ne pensait jamais être tomber aussi profondément dans les pommes. C’est qu’il lui manque quelque peut de ses forces, après avoir fait appel à une monture et devenir invisible. La froideur de la neige la ramène peut a peut. Swâan cligne des yeux et reconnaît le visage de son jeune frère ainsi que sa voix. L’elfette ce rappelle se qui c’est passé précédemment sa chute et tente de ce relever un peu trop rapidement. Elle est quelques peut embêtée par sa réaction vis-à-vis la blessure de la demie elfe. Inquiète de l’avoir brusqué, Swâan la cherche des yeux, mais remarque que celle-ci est bien traitée. La magicienne prend une profonde inspiration afin de recouvrer tout ses sens. Elle regarde son frère et lui caresse doucement la joue :- Je vais bien maintenant, je suis un peu fatigué c’est tout. Que faire maintenant ? Rhae, je n’est aucune confiance en c’est elfe à la peau bleu. Le moindre mouvement de notre part est mal vue ou un sacrilège. Cela commence sérieusement à m’irriter. J’ai peut être dit a haute voie mes propre principe, mais nous sommes chez nous ici ou pas ?Swâan s’approche de Rhaemyr et lui parle d’une voie très basse, afin que seule lui puisse comprendre :- J’ai peur qu’ils ne s’empennent a l’homme ours qui tente désespérément de mettre ce monstre a terre.L’elfe blanc voie alors au loin l’un des membres de ce qu’était ‘’le groupe’’ a l’arriver des aventurier, sur le sol. Swâan avait elle aussi manqué beaucoup des événements produit devant le temple. Les elfes autour semblaient agités et agressif envers lui. La dame elfe fut choquée, comment les membres du groupe pouvait-il laisser faire cela ? Étaient-ils vraiment un groupe ou tous des égoïstes pour avoir autant d’indifférence ? C’était tout simplement troublant de voir cette scène.- Dès que ces êtres coloré ce désintéresseront de l’homme sur le sol un peu plus loin, nous devrions le mener dans un coin a l’écart du troupeau d’elfe. Lui éviter un châtiment plus pénible encor. Me suivra tu mon frère ?Swâan posa son regard sur celui de Rhae afin qu’il comprenne que le moment était grave. Ce rêve qu’elle avait fait plutôt lui avait donner de la confiance en elle et en leur principe moral. Personne ne méritait d’être traité comme c’est être venu de nulle part aimai traiter les gens exclut de leurs races.


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De : Valas_55 Envoyé : 2008-03-25 15:05
Valas saisi rapidement les ordres du Caïsor. Il se demandait comment un mâle avait pu avoir l'audace de toucher une Yallathar. Les autres Sarghtlin, d'un même mouvement, se ruèrent sur l'étranger à la peau si pâle, tentant de l'éloigner le plus possible. Valas, désireux comme toujours de prouver qu'il est le meilleur, n'hésita pas une seconde à fracasser le nez du fautif d'un coup de manche de kopesh bien mérité. Satisfait, il recula d'un pas, se contentant de le surveiller et attendant de nouveaux ordres. Les éclaireurs reviennent et il écoute d'une oreille attentive leur rapport. Sans laisser paraître aucune émotion et surtout, en gardant pour lui les réflexions qui pourraient lui venir, le guerrier attrappe le collet de celui que Vy'Chriel lui réclame et le traîne sans aucun ménagement à ses pieds. Le Caïssor a déclamé ses fautes et il attend patiemment qu'Afae lui dicte une autre mission. Cinq autres guerriers se sont empressés de se porter volontaires, mais Valas préfère pour le moment suivre Vy'Chriel. Il a faillit la perdre, cela ne se reproduira plus.


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Envoyé : 2008-03-26 12:29
L'animateur ou l'animateur adjoint a supprimé ce message.


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De : J-Konari Envoyé : 2008-03-26 16:42
(Vous permettez? La "bâtarde" se doit de se défendre. Si cela est trop, annulez le message P.S. Mi, je n'ai rien contre toi... tout contre Li ^^ ) Non, mais c'est quoi cette histoire? Que Lirendel me trahisse ainsi peut encore passer, mais de là à porter la main sur une femme... correction, sur une femme qui ne vient pas d'Athuld, alors ça, je trouve dur à avaler. Et... porter la main et prétendre à l'aider? Mon elfique est rouillé ou il vient d'exprimer un paradoxe? Il faudrait savoir: Il l'a tapé ou il l'a aidé? Inconsciemment, mon sourcil se relève, habitude prise lors des situations qui me semblent généralement illogiques. Néanmoins, je comprends que les bleuets... dirigés par Astrid qui a vraiment changé en quelques minutes, laisseraient volontier mourir celui qui m'a rompu le coeur. Mais dans quelle situation je me suis encore fourrée moi??? Laissant échapper un grondement de colère refoulée, je balance ma satanée mèche blanche derrière mon oreille d'un geste trop sec. Toujours sous la colère refoulée, les dents serrés, je rajoute: -(Elfique) Haarg! puis Zut! Ça devient impossible..... Vous me remercierez peut-être demain! La dernière phrase n'est pas réellement perceptible, à moins de bien écouter, puisque je me suis mise en mouvement, approchant de Lirendel d'un pas vif, l'empoignant pas très délicatement et le traînant de gré ou de force vers la source de température plus viable pour nous: l'entrée du temple. Qu'Astrid ait eut la même idée me laisse indifférente. Le dos droit, gardant ma dignité, je marche difficilement vers le temple, dans le but de soigner les blessures de mon traître comme je peux. Je devrai éventuellement tenter de regrouper les compagnons de traversée près du temple, l'idée de retourner au village ne me dit rien qui vaille....
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De : Sidhe_Lelorian Envoyé : 2008-03-27 17:42
Sans dire un mot et en essayant de faire oublier sa présence, Sidhe, aidé de l’autre archer, a suivit Afae en direction du temple. Qu’un frère Vilauryn ne tienne pas compte de son statut actuel de traître n’était pas une nouveauté mais il ne pouvait pas en espérer autant de la part des autres, pas tant que leur dirigeante n’aurait pas dit le contraire en tout cas. Pour le moment, rester en arrière avec Afae entre lui et la patrouille était sa meilleure chance de survie. Faire une halte ne lui fera pas de tort non plus, il avait l’impression que sa blessure s’était rouverte, malgré les soins attentifs du demi-elfe. Peut-être n’était-ce aussi que du sang qui s’en échappait encore légèrement, à cause de la marche qu’il venait d’effectuer.Peu importe, il se passait des choses plus importantes que sa condition actuelle. Astrid, sans doute appuyé par Afae, avait reprit sa place et avait maintenant sous son commandement plus d’une dizaine de guerriers fanatiques et prêts à obéir à tous ses ordres. Si c’était le Astrid qu’il connaissait, ça ne serait pas un problème mais en ce moment, une crainte vis-à-vis les intentions du sorcier s’était profondément installée en Sidhe. Près du temple, son regard devine le cadavre de Faern, gisant dans une petite mare de sang… éliminé sans aucun doute par le Caïsor… hormis Rionn, Astrid ne pouvait pas supporter les Faern en général et vu ses nouvelles dispositions, ce ne serait pas étonnant qu’il ait décidé d’empêcher celui-ci de nuire. Plus près encore, les Sarghtlin mettent quelqu’un à mal. Qui cette fois? Un autre malheureux qui représentait une menace aux yeux d’Astrid? Tout ce qui faisait de lui un elfe différent de ses semblables avait apparemment disparu… où était ce souci des autres qu’il aimait tant? Avec regrets, Sidhe devait s’avouer qu’il n’y avait plus rien de celui qu’il avait connu dans ce Astrid qu’il était venu retrouver dans ce monde.Lirendel se révèle être le malheureux aux prises avec la désapprobation d’Astrid et sans s’en rendre compte, Sidhe serre les poings. Qu’ils agissent comme ça entre semblables étaient une chose mais de croire que ceux d’ici subissent les conséquences de gestes qu’ils ne pouvaient même pas soupçonner être contraires à leurs règles était révoltant. Certes il paraissait émotif et parlait beaucoup mais depuis le court laps de temps qu’il l’avait côtoyé, Sidhe n’avait senti aucune malice provenant du demi-elfe, alors pourquoi?Le sorcier de guerre énumère les charges retenues contre Lirendel et Sidhe ne peut s’empêcher de trouver que tout sonne creux. Protester ne ferait qu’aggraver les choses et il se contente de jeter un regard dégoûté à celui qui a traîné le pauvre Lirendel, qui ne doit rien y comprendre, devant Afae.Détournant la tête de ce triste spectacle, l’archer tend l’oreille à ce qui se passe tout près maintenant. L’elfe blanche a reprit ses esprits et confie à mi-voix à ce grand humain qui se dévoue à son service des paroles que Sidhe ne comprend qu'à demi, faute de mieux comprendre la langue commune qu'elle utilise en ce moment. Il comprend vaguement qu’elle ne porte aucune confiance aux elfes des glaces, le reste de ses confidences se perdent dans des murmures qu’elle réserve pour eux seuls. À agir comme elle l’avait fait précédemment, elle n’inspirait pas davantage confiance à vrai dire et qu’elle soit chez elle ou non ne comptait pas si elle était en force et nombre inférieur. Enfin, c’était difficile pour les elfes comme lui de comprendre un autre point de vue quand on s’en était fait imposer qu’un seul et unique toute sa vie. Le principe de base même de leurs espèces était différent, alors comment l’un pourrait-il en arriver à vivre avec l’autre sans heurts? Impossible sans doute…


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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-03-27 18:56
Peu à peu, il voit quelques couleurs revenir sur les joues de sa sœur. La pâle peau satinée reprend une douce teinte rosée et il la voit battre de ses longs cils, signe qu’elle ouvrira les yeux bientôt. Rhaemyr n’essaie pas de freiner son élan pour se relever, prêt à la rattraper si un autre malaise venait à lui prendre. Une fois qu’il est rassuré de son aplomb, il relâche un peu sa vigilance. Depuis qu’il avait dépassé Swâan d’une bonne tête à l’âge de quatorze ans, il avait développé une tendance à la surprotéger, comme si le fait qu’elle soit plus petite et délicate la rendait en même temps plus fragile.La jeune femme que sa sœur avait tentée d’aider reçoit l’aide demandée, par contre, la dame elfe à la peau bleue ne semble pas y aller de main morte lorsqu’elle inspecte sa blessure. Rhaemyr ne dit rien car ses gestes révèlent d’une certaine habitude et elle l’emmène rapidement plus près du temple. Ceux qui restent décident de la suivre également; c’est sans doute une meilleure idée de rester groupés pour le moment, tant que la menace plus bas est encore bien présente. Avant d’emboîter le pas sur les autres, il ramasse le petit sac appartenant à l’archer elfe bleu contenant plusieurs objets utiles pour soigner des blessures, ça pourrait toujours être utile. Il ramasse également la superbe armure de cuir que ce dernier portait; Rhaemyr avait dû en couper les sangles mais l’armurier en lui ne pouvait se résoudre à abandonner quelque chose d’une aussi bonne confection qui pouvait être réparé facilement. Alors qu’ils traversent à nouveau la place, enjambant les cadavres des prêtres auxquels Rhaemyr tente de porter le moins possible d’attention, Swâan se rapproche et lui fait part de ses réflexions sur la situation actuelle. Puisqu’elle semble vouloir se confier à lui seul, le demi-elfe ralentit le pas, se laissant lentement dépasser par les autres et attentif aux paroles de sa sœur. Elle avait toujours eu une sensibilité dont il était dépourvu et bien souvent un sens du danger mais il devait admettre qu’elle avait, du moins à ses yeux, parfois tendance à amplifier les choses. C’est comme ça du moins qu’il accueille sa vision des choses en ce moment. Ces elfes avaient été perçus comme des ennemis dès le départ par les villageois et leur aveuglement les avaient conduits à une catastrophe. Pour sa part, il préférait réserver son jugement et attendre avant d’étiqueter ces elfes de bons ou de mauvais. - Peut-être que tes principes les choquent tout autant que les leurs te choquent également? Notre père n’aimait pas quand ma mère allait fêter avec les gens du village et revenait complètement ivre, pourtant, elle tenait à continuer d’agir selon ses principes en disant que c’était ça qui la définissait… et elle trouvait à redire sur les manières des elfes de temps en temps également si tu te souviens bien. Je serais plus curieux de savoir pourquoi ils agissent de la sorte plutôt que d’en être fâché. Je crois que ces étranges elfes ne voient pas du tout les choses de la même manière que nous, tout simplement. Il cherche ensuite un lien entre l’elfe-ours aperçu tout à l’heure, puis sur le dos d’une licorne et les elfes à peau bleue. Après avoir regardé les uns, tenté d’apercevoir l’autre, le métis n’en vient à aucune conclusion et secoue la tête. - Je ne vois pas de quoi tu veux parler ni ne voit de raisons pourquoi ils feraient ça… Sa phrase est interrompue par ce qui se passe plus loin et avec une certaine incrédulité, Rhaemyr regarde et écoute les paroles échangées d’un ton banal qui pourtant décident du sort de quelqu’un. Il ne sait pas trop quoi penser de tout ça et essaie de relativiser… Les elfes estiment que le demi-elfe qu’ils viennent de malmener est fautif, quelque chose de grave s’il devine bien, assez pour mériter la mort. Par contre, ils n’en font rien et la grande elfe bleue, qui est sans aucun doute leur dirigeante par la manière dont tous agissent envers elle, prend même conseil auprès de la jolie demi-elfe à la mèche blanche.Ses réflexions sont distraites par sa sœur qui lui souffle ses intentions de venir en aide au métis et il approuve lentement de la tête. De l’aide était toujours appréciée; s’il était dans cette situation du moins il aimerait en avoir. En revanche, la dame bleue avait demandé leur aide également pour vaincre la monstruosité qu’était devenue Turid… qui restait-il d’apte pour lui prêter main forte? Un rapide coup d’œil à ceux restants et à la demi-elfe qui s’éloigne vers le temple avec son fardeau le fait changer d’avis et il attrape doucement la main de Swâan avant qu’elle ne s’éloigne. - Non finalement, je vais aller les aider contre… contre le monstre. C’est moi qui les ai amenés ici tout en sachant l’embuscade que Turid voulait leur tendre avec les autres du village, sans savoir que ça tournerait ainsi… Ce n’est que normal que je les aide maintenant. Sois prudente durant mon absence. Laissant sa sœur aller à son gré, le demi-elfe regarde les cinq volontaires elfes qui se sont avancés sans hésiter et qui sont prêts au combat. Hésitant, il approche de leur commandante et s’incline légèrement, pour être courtois et parce qu’il ignore leurs usages. En se redressant, il a un regard en coin un peu nerveux à celui qui a traîné le métis malmené pour son « jugement » puis ose adresser la parole à leur intimidante chef :- Je désire vous aider, contre la bête.
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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2008-03-30 12:38
Vy'Chriel écoute Galil, ne disant rien sur son verdict et se contentant de la regarder fixement dans les yeux puis elle tourne légèrement la tête pour écouter ce qu'a à dire Astrid à son tour et se contente de faire un léger signe d'assentiement suite aux paroles du Caïsor interdisant aux sien de soigner le demi-elfe. Revenant à Galil, elle dit d'une voix basse mais sans s'adresser spécialement à elle: - (elfique) Je me plie à la décision de mon Sorcier de Guerre et la vôtre. Qu'il reste en vie mais il n'aura aucun soutient de notre part ni ne devra chercher à nous nuire. Quant à son utilité, je préfère me mordre les doigts et devoir chercher une solution plus compliquée plutôt que de conserver un élément pouvant causer du tort au reste du groupe... mais sans doute que vous ne comprendrez pas ce principe, puisque vous avez tous l'air si individualistes... votre monde doit être tellement clément pour que vous soyez ainsi... Puis Galil se fâche et traîne Lirendel jusqu'à l'intérieur du temple. À peine a-t-elle dépassé les portes d'un pas que l'écrasante chaleur les assaille et des petites gouttes de sueur ne tardent pas à perler sur leurs fronts. Les blessures de Lirendel sont majoritairement des contusions, hormis son nez qui a été cassé par un coup de la part de l'un des elfes des glaces, un ayant d'étranges yeux lavande. Le temple est toujours aussi calme et silencieux, avec la mystérieuse porte dorée au bout du corridor, qui nargue quiconque de venir percer son secret. Subitement, un coup violent, porté contre l'intérieur de cette lourde porte, puis des grattements, ongles ou griffes grattant désespérément contre métal, se font entendre puis plus rien, le silence reprenant toute la place. À l'extérieur, Afae lève la tête pour mieux voir celui qui vient lui offrir son épée pour combattre le monstre, le seul de ce groupe de peaux blanches en fait. Après l'avoir longuement observé, elle fait signe à l'elfe lui ayant emmené Lirendel précédemment (Valas) de s'approcher puis leur montre une fiole emplie d'un liquide rouge dans laquelle flotte des petits flocons dorés. - (elfique) Sarghtlin et toi allez contourner l'ennemi, pendant que les cinq autres feront diversion. Ma Reine m'avait prévenue au sujet de ces monstres. Enduisez vos armes de ceci et portez le plus de blessures possibles, le sang fera le reste. Le liquide que contient la fiole ressemble en effet à du sang, d'une riche couleur rouge et qui semble avoir fraîchement coulé. Les petites paillettes dorées qui y sont mêlées aident la mixture à adhérer facilement aux armes de Rhaemyr et Valas. Afae laisse les guerrier élaborer leur stratégie, pour se diriger vers Anylu, délaissée depuis un moment. Vy'Chriel s'installe près d'elle et dépose sur la cape une fiole contenant un liquide jaune très épais traversé de tourbillons orangés. Sans rien demander, l'Afae défait le bandage que la demi-elfe avait mit tant d'efforts à nouer puis ouvre la potion pour en verser directement dans le trou causé par la flèche. Aussitôt, une sensation d'apaisement envahit le membre blessé, une fraîcheur revigorante avec un léger picottement là où muscles, nerfs, tendons et chair se reforment lentement pendant qu'Afae masse doucement le pied de la magicienne. - (elfique) Sayadina Ashnar, ma mère, a elle-même fait cette potion, au prix de plusieurs mois de travail. Ton pied sera complètement regénéré dans quelques minutes... en échange, je veux que tu me parles des deux elfes des glaces qui vous accompagnent... le Caïsor surtout... a-t-il un nom? Vy'Chriel a posé cette question à mi-voix, pour ne pas être entendue des autres autour. Elle ne regarde pas non plus Anylu durant tout ce temps, se concentrant à masser le pied meurtri avec beaucoup d'habileté et de douceur. Sidhe et son confrère sont bien vite rejoints par le dernier archer vivant qui n'hésite pas à son tour à aider le blessé à se déplacer. Ils font arrêt un peu en retrait des quelques guerriers restant pour garder le temple et essaient de se faire oublier des Sarghtlin un moment, le temps de terminer de soigner la blessure de Sidhe. Une mixture cicatrisante puis un bandage est rapidement appliqué sur la plaie puis, décrétant silencieusement une pause, les archers s'asseoient dans la neige, de chaque côté de Sidhe et regardent ce qui se passent, discutant entre eux de ce qui se passe, questionnant le nouveau venu sur ce monde, tout en gardant un oeil sur les autres elfes, au cas où on requérerait leurs services. (Swâan que fais-tu?) Imitant le berserker avec justesse, Meldril repart à l'assaut de la bête, armé d'une des lourdes épées des elfes des glaces. À travers sa folie meurtrière, il peut constater qu'en effet cette arme arriver à percer plus facilement la protection naturelle de son ennemi par le fil aiguisé de sa lame et que son poids supérieur à la normal lui permet de causer des dégâts plus importants. Par contre, ses bras se fatiguent plus vite et il porte ses attaques de manière moins rapide, en plus de ne pas être famillier avec ce genre d'épée; sans doute que plusieurs années de pratique sauraient corriger ce défaut mais il n'a pas ce luxe. Le Sylvannien ne bouge bientôt plus, hormis à travers les coups que continu à lui assener le monstre, comme s'il voulait s'assurer qu'il était bel et bien mort. La licorne elle, bien qu'encore vivante, reste étendue sur le côté, ses flancs se soulevant lentement mais elle n'a plus la force ni la possibilité d'attaquer puisque ses pattes avant forment désormais des angles impossibles, brisées en plusieurs endroits. Un ennemi terrassé, le monstre se retourne brusquement vers Meldril, lui assenant en même temps un coup du revers de la patte, ne lui causant pas vraiment de dégâts mais le faisant reculer de plusieurs pas par la force déployée. La créature gratte le sol et regarde le druide de son regard jaune miroitant puis relève un peu la tête et ouvre sa mâchoire dégoulinante de bave et de sang pour laisser entendre une voix, sinistre, semblant venir des profondeurs même des enfers: - Inutile de combattre! Ce n'est qu'une question de temps avant que tu ne cèdes toi aussi. Soumets-toi tout de suite, évites la souffrance et celle de tes alliés!

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De : Swâan Envoyé : 2008-03-30 23:24
Depuis déjà de longues heures que Swâan ce bat contre des sentiments qui lui font vivre des hauts et des bas. Ne sachant pas comment faire face, elle s’y laisse entraîner comme une feuille sur le dos d’une rivière, tentant de s’accrocher à la rive pour retrouver la terre ferme. Ce qu’elle avait dit a son frère n’était pas vraiment ce qu’elle pensait, c’était son cœur et non sa tête qui avait été plus prompt à répondre. Quand à son frère, il était claire que celui-ci avait toute sa tête et savait s’en servir. L’elfe regretta aussitôt ses dires punissant son cœur d’un sentiment de culpabilité. Comment retrouver la vie qu’elle avait avant, tout était fini. Des épreuves nouvelles l’attendaient, n’avait-elle pas espéré ce genre d’événement pour oublier la douleur de la perte de son mari et son père ? Cela allait certainement prendre un bon moment avant que ce sentiment ne s’envole. Elle avait cru à un message dans ce songe, son frère qui avait prit la décision d’aller combattre le vrai mal, Swâan ce sentait à nouveau seule prise avec ses cauchemars. Elle n’arrivait même pas à soigner les blessés.La dame elfe regarde autour d’elle, aurait-elle du le faire bien avant. À ses pieds se trouvent les corps des prêtres mort au combat contre la Afae. Swâan ce penche et regarde de plus prêt pour y reconnaître la race des elfes noirs. Ses yeux ce remplit de larme, comment avait-elle pu être aussi aveugle et centré sur elle-même. N’avait-elle pas été témoin de cette batail !? Quelques larmes cristalline coule sur ses joues, sans ce laisser trop mouvoir par cet découverte, du revers de sa main droit elle chasse les gouttes salée qui ont vite fait rougir quelque peu le contour de ses yeux. Jolie cadeau héréditaire que cet orgueil des nobles elfes. Que faire a présent ? Swâan n’avait pas autant de force que son frère pour aller combattre et les elfes tatoué n’était pas dupe, après avoir fait sa petite crise d’elfe centré sur elle-même, ils étaient fou de lui accorder une chance d’être mise en confiance. Ne les avait-elle pas attaqué de ses principes royaux !? Swâan secoua la tête découragée. La demi elfe était maintenant pris en charge par la Afae, celui qui était allongé sur le sol avait été traîné à l’intérieur du temple par la petite brunette au visage angélique. Quand aux elfes décorés de symboles, tous semblent avoir une tâche à accomplir. L’on aurait dit de vraies petites fourmis travaillante. La magicienne ressent le froid commencer a lui mordre les quelques bouts de peau nue tel que les mains, le cou, les joues, les oreilles etc. Peut être devait-elle trouver un chemin à son village, afin d’y conduire les blessé et ceux en quêtes de sommeil ? Swâan ce déplaça pour y étudier cette possibilité. Après tout, elle était utile nulle par et avec raison. (( Hj : Dsl, petit soucis d'impression. Word avait mis une ponctuation qui modifiait mon texte... -__- Je croyait l'avoir enlever la première fois, et elle est réapparut la seconde fois. Encor désoler cela ne ce reproduira plus. ))


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De : Urylë Envoyé : 2008-03-31 16:47
Lirendel se retrouvait de nouveau dans le temple où la chaleur était toride. Galil l'avait traîné. Disons qu'il était quelque peu dans les lymbes, mais il était très conscient, surtout de la douleur qui venait de son nez cassé. Il devait avoir une couple d'équimoses un peu partout sur le corps, après avoir reçu des nombreux coups de poignée d'épée. Il se redressa et s'appuya le dos contre la pierre chaude du temple. Il dût s'arrêter un moment le souffle coupé. Puis, il reprit sa manoeuvre et soupira quand il sentit le mur. Le jeune demi-elfe retira les mèches de cheveux humides qui collaient sur son visage. Afin que ces cheveux longs ne viennent pas tout gluant de sang, il déchira une bande tissu de sa veste noir et les attacha. Il regarda la porte dorée qui le narguait dans le fond de la pièce. Galil se tenait à ses côtés, silencieuce essayant du mieux qu'elle le pouvait de le soigner, vu que personne d'autre ne désirait l'aider. Il sentait dans ses gestes un manque de motivation. Toutefois, comme elle avait un grand coeur ou encore qu'elle pensait qu'il pouvait être encore utile pour leur groupe, alors elle s'activait à la tâche. Lirendel lui prit la main avec fermeté, plongeant son regard dans le sein, il lui dit : -(commun) Arrête...arrête Galil, va plutôt aider le reste du groupe. Ils en ont plus besoin que moi. Sois sans crainte, je suis étroitement surveillé, je ne risque pas de fuir, ni de m'attirer leur foudre encore. Puis il lâcha sa main et laisa tomber son bras lourdement à côté de lui. Il appuya sa tête sur la pierre du temple et la regarda de nouveau : -(commun) Si je te dis, que je suis désolé de t'avoir blessé et je regrette amèrement tout ce que tu endures par ma faute, est-ce que tu vas pouvoir me pardonner un jour. Il fit un petit sourire ironique : -(commun) Inutile de me répondre, je connais déjà la réponse. Soudain, un bruit derrière la porte attira son attention. Ses sourcils se rapprochèrent. C'était un signe chez lui d'incompréhension. Li se retrouva immédiatement debout, ignorant ses muscles douloureux qui protestèrent. Il se tourna vers Galil et ensuite vers la porte dorée. Sa curiosité était piquée au vif. Il n'y avait pas que le coeur derrière cette porte ou bien le coeur appartenait à un être vivant. D'un pas hésitant, il s'approcha de cette dernière. Le demi-elfe s'essuya le visage qui déjà était recouvert de sueur. Rendu près de celle-ci, il la toucha. Il avait dicerné des griffes. Un annimal peut-être, songea le guerrier. Toutefois, il n'était pas très bon en dévination et il n'y connaissait rien en animalerie. Pour vérifier, le guerrier déposa son oreille gauche sur la porte...


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De : J-Konari Envoyé : 2008-03-31 18:25
De nature, je n'aime pas trop voir les gens blessés. Malgré tout, je me rends compte qu'il s'en est tiré à bon compte. Sauf pour le nez. Qu'il faut lui remettre droit. Ça allait lui faire mal. À mon premier mouvement, il me prend la main avec ce qui lui reste de fermeté. Ce qu'il dit n'est que la vérité. Je n'ai pas à m'occuper plus de lui que des autres. Une voix dans ma tête, celle de la petite Galil (qui est assise sur l'autre Galil ligotée et gigottant sur le sol) me formule une réponse. Elle me dit qu'en fait, être là avec lui, malgré le mal qu'il m'a fait me rassure davantage qu'aller rejoindre les autres. Ces inconnus d'hier qui sont mes compagnons d'aujourd'hui. Que je dois m'occuper d'eux. Qu'en fait, c'est ma propre peur qui me fait choisir la facilité en m'éloignant ainsi. Et bla bla bla. Devrais-je fournir un couteau à l'autre Galil pour se libérer et ainsi former une arène où les deux compères vont se battre à mort dans ma tête? Désolé de m'avoir blessé. Je suis désolée à mon tour. De ne pas avoir la force de le comprendre et de le pardonner.On dit que le temps arrange bien les choses... pour les nez cassés, c'est une autre histoire. Son petit sourire ironique me donne la pêche. Il a baissé la garde. Parfait... D'un mouvement rapide, je lui pince les narines et lui replace le nez droit, provoquant un nouveau saignement. Je m'attends à un hurlement, mais ce hurlement ne vient pas d'où je l'avais initialement prévu... Et voila que l'idiot se lève, se traine et s'approche de la porte. Il peut s'intéresser à la porte s'il le souhaite... je doute que ce truc à l'intérieur puisse s'en libérer facilement. Je vais donc aller m'occuper des autres. -(commun) Si t'es en mesure de te lever, alors ça va. Je vais aller voir les autres. Sans rien rajouter, je me lève et va en direction de la porte. Je vais rejoindre Afae. Ils semblent ne pas être encore venu à bout du gros truc poilu. Peut-être je pourrais faire quelque chose... qui sait.Afae est en discussion avec Anylu, je reste un peu en retrait. Prise d'une intuition, je sors You de force de sous la capuche. La tenant à deux mains, je lui montre le champ de bataille, les blessés et les petits groupes. D'une voix douce, je lui demande: -Alors, que fait-on? Et inutile de me mentionner dormir ou manger.... Elle m'indiquera la priorité pour l'instant, que cela soit pour se battre ou s'occuper des blessés.... (Hj: Mi, je t'adore, mais l'occasion était parfaite... gomen ^^ )
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De : Meldril Envoyé : 2008-04-01 20:36
(Swâan, je te conseille d'écrire et de corriger ton texte avec microsoft word (pas juste la correction automatique qui est de la merde, utilises la fonction Outils, Grammaire et orthographe, ça vaut plus la peine) mais d'ensuite faire copier/coller dans Notepad puis de le copier/coller de notepad à la fenêtre de réponse. Ça devrait enlever les drôles de caractères que word insère dans les textes. C'est plus de manipulations mais ça en vaut la peine) Le souffle déjà court s'était échappé des poumons, en même temps que la patte du mosntre cauchemars semblait vouloir y entrer. La force de l'impact lui fait faire des pas chancelants vers l'arrière et, l'équilibre se mets à faire des siennes. Assis maladroitement dans la neige, les orteils qui pointent à travers une petite montagne blanche, Meldril a la vision rouge. Respiration haletante, il s'essuie les yeux grâce à un avant-bras, poisseux de sang également, ce qui ne change pas grand chose en bout de ligne. Chacun des muscles de ses bras le brûlait. Ces maudits elfes, il fallait leur donner ça, ils étaient bien entraînés pour se ballader avec ces kilos de métal comme armes. Une bête regarde l'autre, se demandant quand le coup décisif viendra, qui le portera et qui pourra festoyer sur les restes de son adversaire. Bien malgré lui, l'elfe se sent trembler. Nervosité, stress, ce mouvement incontrôlable que l'on sent parfois, quand quelque chose d'important se produit. À travers l'envie de tuerie qui l'assaille, Meldril entend des paroles, une proposition, une menace, une promesse de perdition. Au lieu de considérer, de réfléchir, Meldril éclate de rire et se relève lentement, l'épée d'une main pendante, le poids la tirant vers le sol. Il est épuisé mais pas encore vaincu. - Hahaha! Non mais tu me prend pas au sérieux ou quoi? JAMAIS tu entends JAMAIS je n'abandonnerai ma cause. Que le monde entier soit baigné de sang s'il le faut, que des innocents meurent mais JAMAIS je n'abandonnerai une cause qui est juste! Je ne cèderai pas. J'ai résisté à Sorcière toutes ces années, ce n'est pas un dégénéré comme toi qui va me faire plier! Bravade. Il n'allait pas plier mais se faire charcuter. Peu importe. Aidé de ses deux mains dont il n'arrive toujours pas à contrôler le tremblement, il relève son épée, pointée vers son ennemi et attend, trop épuisé pour retourner à l'assaut cette fois.


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De : Valas_55 Envoyé : 2008-04-01 20:46
Obéissant aux ordres de Vy'Chriel, Valas retire son arme d'un de ses fourreaux, pour l'enduire de cette étrange mixture rouge. Il répète l'opération avec sa seconde arme, laissant le guerrier à demi-humain faire de même. Tout se passe en silence, le Sarghtlin concentré sur cette tâche comme si sa vie en dépendait. Puis, il fait signe à Rhaemyr de venir avec lui, un peu à l'écart, s'assurant de voir le combat qui se déroule plus bas. -(elfique) Contourner le monstre pour le prendre à revers est notre mission, étranger. Notre chef souhaite que ce combat cesse le plus rapidement possible. Suis-moi et que la force nous accompagne. Sans vérifier si le guerrier lui a emboité le pas, Valas avance rapidement, réduisant l'écart entre eux et le combat, tout en prenant garde à suivre le plan établi par l'Afae.


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-04-02 18:47
Le regard entendu de l’elfe noire lui est rendu. La mascarade ne tenait que pour le regard des autres car tous les deux savaient ce que l’autre avait l’intention de faire. Néanmoins, il sait qu’il a une longueur d’avance sur la petite déesse, il n’est pas aussi aveugle qu’elle, il sait ce qu'il en coûte... même si, il ne savait pas pourquoi, il avait de la difficulté à conserver sa prise sur sa cible. Non pas que c'était un esprit exceptionnellement fort comparé à la normale mais... il y avait quelque chose, inexplicable pour l'instant, qui lui bloquait sa libre action. Même malgré ce détail, il restait plus fort qu'elle, c'était l'important pour le moment.Pour continuer de jeter de la poudre aux yeux, il détache sa cape pour la placer sur les épaules de la fillette puis la soulève, sans avoir à la toucher directement. Des coutumes ridicules que celles-ci, et pour quelles raisons au juste? Une autre chose inexplicable, Elle devait sûrement avoir des raisons, Elle n'avait pas l'habitude de laisser quelque chose au hasard... mais quoi?Il n’entre pas dans le temple, il y fait trop chaud pour son lui, même pour un habitant de ce monde de toute manière. Il dépose l’elfe noire sur le sol, dans le courrant d’air chaud. Les deux bâtards eux, entrent à l’intérieur, comme deux idiots. S'ils aimaient le contraste entre le chaud et le froid, c'était leur affaire après tout mais ils étaient encore trop près pour agir tout de suite, ça attirerait trop leur attention. Sans même chercher à gagner du temps, il regarde l'elfe noire, en silence, s'attendant presque à ce qu'elle agisse en premier...


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-04-02 19:46
Assise sur le sol, j'assiste impuissante à la déconfiture de Lirendel, le visage ensanglanté qui est traîné comme un sac de toile à l'intérieur du temple. La métisse Galil s'en charge. La petite elfette, dans les bras de son frère, a reprit du mieux, mais voilà que celui-ci s'offre à aider Meldril à combattre le monstre. Tout mon coeur les accompagne... Quelle n'est pas ma surprise de voir s'agenouiller à mes pieds, l'Afae Vy'Chriel. Je n'ai pas le loisir de m'interposer lorsqu'elle défait le pansement qui entoure ma cheville pour verser un peu de ce liquide jaunâtre sur la plaie. Elle me parle doucement en elfique, évoquant le souvenir de sa mère. qui aurait concocté cette potion. Des larmes me montent aux yeux, la fatigue sans doute? Puis cette question étrange... Lui parler d'Astrid et de Sidhe? Dois-je faire confiance à une compatriote de mes compagnons de route? Elle ne m'a rien fait, elle a même été plutôt magnanime face aux êtres étranges que nous sommes, au groupe disparate que nous formons. Mais... des questions se forment aussi sur mes lèvres. -(elfique) Pourquoi...vouloir nous aider? Vos soldats sont forts, bien plus... disciplinés que nous. Vous pourrez prendre le coeur aisément sans notre aide et votre monde sera sauvé au... détriment du nôtre. Tandis qu'elle masse mon pied, une grande sensation de chaleur et d'apaisement m'envahit. La douleur cesse. Cette potion fait grandement effet, c'est comme si... les chairs et les muscles qui avaient été déchiquetés par la flèche de crystal était en train de se réparer, tout comme Vy'Chriel me l'a dit. Je lui parle à voix basse, adoptant le même ton de voix qu'elle. - (elfique) Le Caïsor est venu dans notre monde par un portail magique, c'est ce que m'ont raconté les elfes noirs du village des Trois Chutes, pas très loin d'ici. Il est apparu pendant un rituel qui avait pour but de faire venir `l'élu`, celui qui les sauverait d'une maladie qui s'est répandue dans toute la forêt maintenant. Certains parlent du NOIR, une entité maléfique qui corromp tout être vivant. Le monstre que vos guerriers combattent en est la preuve. Peu de temps après, l'autre elfe des glaces, l'archer a traversé aussi le portail, sur les traces du Caïsor. Depuis qu'ils se sont retrouvés, ils ne se sont plus quittés. Les dessins sur votre visage et ceux du Caïsor se ressemblent... cela ne vous suffit pas pour le reconnaître?. Laissant à Vy'Chriel le temps de répondre, je poursuis néanmoins: - (elfique) Mais, dernièrement, les agissements d'Astrid, car c'est son nom, me laisse penser qu'il n'est pas tout à fait lui-même. Il est...différent, croyez-moi, comme si un autre possédait son corps. je suis inquiète pour lui. Et cette jeune elfe noire, que vous lui avez assignée à protéger, ne les laisser pas seul à seul. Ils sont sous l'emprise de deux forces opposées. J'ai peur qu'ils n'essaient de se détruire par personne interposées... Je ne sais si mes paroles vont porter, ou si elles seront pour elle des divagations sans fondements. J'attend sa réaction.


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De : Sidhe_Lelorian Envoyé : 2008-04-02 21:59
Ça faisait... étrangement du bien de se retrouver en "terrain de connaissance." Bien qu'il n'avait jamais voulu se l'avouer, il s'était senti terriblement seul. Astrid avait été son seul objectif depuis qu'il avait décidé de se rebeller et de quitter Ardven-Eil. Une fois dans ce monde, même entouré de gens, il ne s'était jamais senti lié à eux, pas avec leur attitude en général désobligeante. De se retrouver enfin, avec d'autres de sa race, encore mieux de la même caste que lui, faisait un grand bien. Il pourrait parler et agir sans apercevoir dans le regard des autres une incompréhension qu'il ne pouvait que leur rendre à son tour. Et aussi, ça il voulait encore moins se l'avouer, c'était réconfortant d'être avec des frères après s'être fait rejeter par Astrid. Assis également, bien droit et une main sur sa blessure maintenant sur la voie de la guérison, Sidhe observe ce qui se passe autour. Un groupe se prépare à la bataille, l'autre reste en défensive, Afae ne prend même pas la peine de superviser, signe qu'elle fait confiance en ses troupes... étrange pour une femme. Elle discute avec Anylu, trop bas pour être entendues, de toute manière, ce que cette femelle pouvait laisser sortir de sa bouche n'était rien de constructif. L'elfe blanche sembler errer un moment, en quête de quelque chose à faire peut-être, ou d'une personne sur qui crier. Désintéressé, l'archer tourne le regard vers Astrid qui disparaît bientôt derrière une colonne du temple et de là hors de sa vue, avec l'elfe noire à sa charge. Les autres ne comprendraient sûrement pas pourquoi Lirendel à la peau si blanche ne pouvait toucher cette jeune elfe mais que le Caïsor le puisse. Tout était dans les manières il fallait croire... Voilà Faern Galil qui ressort, hésite elle aussi avant de sortir une boule de poils de sous ses vêtements. Décidément, trop étranges pour qu'il se donne la peine de les comprendre, du moins en ce moment. Tour à tour, Sidhe regarde les deux archers l'encadrant. Faire connaissance et récupérer quelques informations serait une bonne idée, ensuite il pourrait décider de ce qu'il allait faire... si jamais il avait la chance inespérée de pouvoir décider... - (elfique) Frères, faites attention en parlant notre langue, plusieurs des habitants d'ici la comprennent et la parlent, contrairement à la langue des maîtres qu'ils ne saisissent pas du tout. On m'appelle Sidhe, ma spécialité est la célérité... et je suis curieux de savoir pourquoi vous êtes ici, avec une Afae.
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De : Sharel Envoyé : 2008-04-03 19:22
Elle est contrariée dès qu’elle se rend compte que deux métis cherchent une protection sous le faux temple également. Elle ne rechignait pas à agir, au contraire mais c’était surtout la réaction de ces deux-là qui la laissait hésitante. N’avait-elle pas confié la protection de son Élu au demi-elfe à la chevelure de nuit? Comment douter qu’il s’acquittait de sa tâche? Il s’interposerait sûrement, elle aurait l’air de l’agresseur si elle agissait en premier. Que faire? Elle se laisse porter par les bras forts de son ennemi et pendant un instant, elle a une hésitation à se départir de son Élu. N’avait-elle pas choisit le meilleur? Celui qui avait le plus de volonté mais qui également avait un grand soucis des autres? Que faire? Maintenant sur le sol froid et dur, sa détermination revient. Il fallait l’éliminer, coûte que coûte, le danger était trop grand. Qu’il possède des bêtes ou des suivants de Mydria était une chose, un arcaniste de Nishikanta c’en était une autre. Elle avait eu l’idée de le sceller mais tout sceau était fait pour être brisé un jour. C’est clair dans son regard, ces odieux yeux jaunes ne trompaient pas, il attend qu’elle agisse en premier. Alors soit! Le plus rapidement qu’elle le peut, l’elfe noire tend une main devant elle, pour lancer un sortilège qui saurait immobiliser son ennemi, l’autre main allant chercher la petite dague à sa ceinture pour en frapper celui devant elle. La gorge et le coeur sont ses cibles principales, pour faire rapidement. Dans son aveugle assurance de ses pouvoirs et de sa supériorité divine, elle ne se rend pas compte que la délicate main qui tient son arme tremble et que sa prise n’est pas ferme.


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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-04-03 22:10
Rhaemyr a l'impression d'être passé en revue et évalué puis accepté par le regard étrangement pâle de la femme elfe. Qu'est-ce qui était le plus étonnant chez elle, sa peau bleue ornée de signes étranges ou cette impression de supériorité passive qu'elle dégageait? Il ne serait pas étonné qu'elle puisse à elle seule venir à bout du monstre qu'était devenu Turid mais qu'elle ne le faisait pas, parce que ce n'était pas un combat suffisament important pour qu'elle se déplace. Il y en avait quelques uns comme ça au village, son père entre autres. Lors des attaques des elfes noirs, ils restaient en arrière, laissant les plus jeunes et plus fougueux se lancer maladroitement dans la bataille. Non pas par crainte mais parce qu'ils n'avait pas à se prouver quelque chose. Leur calme présence était toujours là pour tirer un blessé en arrière ou venir interposer leur épée à un coup qui aurait pu être fatal à un autre... mais parfois, même cette sagesse ne pouvait écarter la mort... Le métis ferme les yeux. Ne pas penser. Ça ne lui servirait à rien pour le moment. Il rouvre les yeux pour voir l'elfe bleu avec qui il est censé effectuer la manoeuvre appliquer le liquide de couleur rouge avec un grand soin sur ses deux lames. À son tour, sans dire mot, Rhae tire sa grande épée du fourreau attaché à son dos et en enduit le fil de la mixture. Il n'avait pas complètement saisit le comment ou le pourquoi mais il déduisait qu'il devait s'agir d'une sorte de poison. Allait-il avoir une retenue à frapper son ancien chef? Non, cette chose n'avait plus rien d'humain et avait fait déjà trop de victimes, tant parmi les elfes que les hommes. Puis, son coéquipier lui donne des instructions, sur ce ton froid et légèrement commandeur que semblent avoir tous ces elfes. Bien que d'autres pourraient s'en sentir offensé, le demi-elfe n'en fait pas de cas et se contente de suivre le plsu rapidement et discrètement possible cet elfe, qui a le pied plus léger et plus sûr que lui dans la neige. La scène plus bas fait stopper net les pas de Rhaemyr. Là encore, il lui semble que ses yeux ne sont pas assez grands pour tout voir, ce mélange de merveilleux et d'horrifiant. La licorne et l'Ent, deux créatures de légendes, dans un état terrifiant que les histoires ne décrivent jamais, la bête cauchemardesque et énorme qui fait face à un elfe barbouillé de sang, si petit en comparaison, et qui semble défier le monde entier de sa simple prestance. Reprenant sa course et ses esprits, le métis tente de ratrapper la distance qu'il a perdu avec l'elfe bleu, pour contourner et attaquer le monstre, pour tenter de sauver au moins l'elfe si courageux.


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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2008-04-05 11:51
(Note du jour: orthographe, faites attention. Alors que des coquilles, erreurs de frappe et inversions de lettres sont tolérées, il reste qu'un texte allégé de fautes est toujours plus plaisant à lire pour le md et les autres joueurs. Comme l'a expliqué Meldril, utilisez le bon vieux correcteur de Microsoft Word avant de publier votre message, il va régler la majorité de vos fautes et en plus vous allez apprendre comment le mot s'écrit correctement, tout le monde sera gagnant. Je rappelle qu'il est possible d'être éjecté de la communauté si votre orthographe est trop déplorable (exemple de Xenmas) même si je ne suis pas un fanatique de l'orthographe ni de jeter du monde dehors. J'y vais en fonction des plaintes que je reçois des autres joueurs et de la migraine que peut me donner la lecture de vos textes. ) À travers cette décharge émotive, Swâan se souvient de sa monture magique, avec laquelle elle avait pu gravir le sentier menant au temple aussi rapidement. Ce petit sentier, plus abrupt mais plus court pour se rendre du village au temple, évite le chemin principal, où une bataille se déroule actuellement. C'est également par là que les villageois ont pu rattraper les elfes des glaces pour leur tendre une embuscade. En ce moment, le sentier doit être libre, peut-être que quelques humains, rescapés de l'escarmouche passée étaient encore là mais il ne devrait pas y avoir de danger, en principe. Le nez replacé sans grande délicatesse par Galil, Lirendel s'est ensuite approché de la porte dorée. L'oreille collée contre le métal chaud et paré de multiples symboles, il n'entend tout d'abord rien d'autre que le silence. Puis, alors que la barde sort à l'extérieur et qu'un silence encore plus lourd s'installe, il croit faiblement entendre un son régulier, un battement, une vibration qui fait vibrer légèrement l'ensemble du temple. À peine perceptible que Lirendel pourrait croire que c'est là les battements de son propre coeur qu'il ressent. Placé où il est, aussi près de la porte dorée et avec une vue vers l'extérieur, son oeil est attiré par un chatoiement rougeâtre, une petite lueur à peine plus grosse qu'une tête d'épingle, qui apparaît dans une des pierres du plafond s'il se place d'une certaine manière. Il ne peut par contre atteindre le plafond sans devoir grimper sur quelque chose, s'il a envie de regarder cette lueur furtive de plus près. Près des portes de métal noir du temple, la main tendue de Sharel ne produit aucunement la magie escomptée. À la place, une fulgurante douleur parcourt son bras, un élancement brûlant est le seul résultat qu'arrive à fournir le corps épuisé à l'extrême de l'elfe noire, en dépit de la volonté divine qui l'habite. La dague qu'elle tient de son autre main tombe sur le sol, suivant le mouvement rapide mais maladroit qu'elle a tenté de faire, faisant rouler l'arme à quelques pieds de là et laissant Astrid indemne. Sitôt cette première hostilité déclenchée, le sorcier plaque la paume de sa main sur le front de la jeune drow et prononce des paroles arcaniques dans une langue qu'Astrid ne comprend pas lui-même. Actes et paroles sont dictés par une force puissante, qui cherche à sceller l'entité qui habite en ce moment Sharel. La lutte est difficile et les deux protagonistes sentent leurs énergies diminuer à une vitesse alarmante. Le regard de Sharel redevient normal, yeux aux pupilles rubis et elle a l'impression d'être à nouveau seule et maître de ses pensées et de son corps, grandement affaibli. Sur son front, une courte ligne argentée est apparue entre ses sourcils, entourée de deux demi cerles argentés également. Elle sent ce sceau incrusté dans sa peau et dégageant une forte aura magique comme ce qui protège son esprit d'être envahit à nouveau par ce qui la possédait, en enfermant cette autre volonté dans ces dessins d'argent. À l'extérieur, Galil entend un petit couinement lorsqu'elle force You à sortir de sa chaude et confortable cachette. La petite bête gigote un peu et siffle, protestant contre cette sortie forcée. Entre ses mains, la demi-elfe sent que son familier tremble de tous ses petits membres et You lui envoie son plus adorable regard larmoyant et démuni avant de tourner sa petite tête et de consentir à regarder ce que Galil lui montre. Subitement, ses oreilles se dressent et elle se remet à se débattre. Grondant, sifflant, crachant, le poil hérissé, les griffes sorties, elle pointe le combat plus bas de son petit nez, n'attendant que sa libération des mains de sa maîtresse pour se ruer dans la mêlée. Plus loin, un peu en retrait, les archers font connaissance. Celui qui lui est venu en aide tout à l'heure est le premier à prendre la parole, sa peau est la plus pâle du groupe, ses yeux sont foncés, d’une couleur jouant entre le bleu et le vert, ses cheveux sont d’un blond très pâle ne lui arrivant pas plus bas que la moitié du dos. Son visage, comparativement à ses confrères, ne porte que deux lignes bleues foncées sur les joues et aucune sur le front. - (elfique) Mon nom est Selith et je me spécialise dans la précision, je touche toujours ma cible, peu importe où elle est et à quelle vitesse elle va. Merci de nous avertir, nous feront attention encore plus à nos paroles dans ce cas. Je sais que Afae a reçu ses ordres de notre Reine elle-même et que cette mission est très importante. Elle a sélectionné les meilleurs d'entre nous et nous avons avancé jusqu'à ma Montagne des Ombres. Nous étions une centaine au départ et il ne reste que nous maintenant. La montagne était infestée de Yuan-ti, des serpents intelligents et dotés de bras, c'est là que la majorité d'entre nous a péri mais il ne reste aucun de ces monstres vivant. Afae avait l'air de suivre une piste... - (elfique) En premier nous pensions que c'était une simple chasse, puis pour agrandir notre territoire mais... la Montagne d'Ombres, là où avait été banni le Caïsor... on a presque cru qu'elle retournait le chercher, qu'il avait été gracié. Nous avons ensuite trouvé un immense portal et Afae l'a réactivé et nous sommes arrivés ici il y a quelques heures. Te retrouver ici frère, alors que l'on te pensait tous mort et de voir que Caïsor est ici également m'amène à penser que bien peu de choses sont laissées au hasard, même les bannissements. Il y a dans cet édifice un objet que notre Reine convoite et qu'Afae serait prête à tout sacrifier pour l'obtenir, Malgré tout elle nous traite bien et si ce n'avait pas été de sa vigilance, nous ne serions sûrement pas aussi nombreux à avoir survécut jusqu'ici. En passant on m'appelle Sarnel, je n'ai aucun don particulier comparativement à vous deux et je m'étonne même d'être encore vivant. Le second archer ayant parlé a la peau de la même couleur que Sidhe, ses yeux sont d'un bleu vif et ses cheveux sont blancs, striés de rares mèches argentées. Il adresse un petit sourire en coin à Sidhe avant de reporter son attention sur le groupe des gardes pour être prêt à bouger s'ils venaient à leur donner un ordre. - (elfique) Dis-moi Sidhe, c'est quoi au juste ces être à peau blanche qui n'arrêtent pas de vouloir notre mort depuis qu'on a posé le pied ici? Du côté d'Anylu, Afae n'a pas arrêté de masser le pied blessé, visage penché vers sa tâche, sans laisser voir si les paroles et questionnements de la demi-elfe l'affectaient ou non. Les derniers mots d'Anylu restent un moment en suspens, sans rencontrer d'écho chez l'elfe. Après une longue minute, Vy'Chriel marque une pause et regarde enfin la jeune femme de ses yeux blancs cerclés de bleu autour de la pupille. - (elfique) J'ai été élevée et entraînée dans le seul et unique but d'accomplir cette mission. Je ne laisserai pas les efforts de toute une vie être réduits à néant pour une erreur de jugement comme celle de dédaigner l'aide de ceux pouvant croiser ma route. Je ne peux par contre demander à quelqu'un de m'aider si je ne fais que prendre et jamais rien donner en retour. Mes soldats sont forts et croient en moi mais nous ne sommes même plus le quart de notre nombre initial, ma volonté seule ne peut tout faire. Quant au Coeur... vous n'en voudrez pas... mais nous reparlerons de tout ça une fois devant. Je vais t'aider à te lever, teste si ton pied est rétabli ensuite, si ce que tu me dis est vrai, nous allons devoir faire quelque chose pour Caïsor... et ne redis jamais devant aucun de mes guerriers ce que tu m'as dit au sujet de nos marques, c'est irrespectueux et tu te ferais attaquer, comme l'autre tantôt. Se relevant, Afae tend ses mains à Anylu. Un grondement de colère accueille la tirade de Meldril et il voit le monstre se ramasser sur lui-même pour bondir et le charger. Au même moment, l'elfe entend des bruits de pas qui s'approchent à la course et voit trois lances de cristal bleu et deux épées identiques à celle qu'il tient venir se ranger sur chacun de ses flancs. Cinq guerriers elfes des glaces sont venus lui prêter main forte et sont prêts à recevoir la charge de l'ennemi qui tente de stopper son élan pour ne pas s'empaler sur les piques et les lames tendues. Placé où il est, le druide peut également voir un autre elfe bleu, suivit d'un grand humain qui tentent de contourner la zone de combat actuelle pour arriver derrière la bête. Pour le moment, Meldril semble être le seul à avoir vu la manoeuvre Valas et Rhaemyr. Les cinq confrères de Valas ont pour leur part bien comprit leur fonction et ils s'appliquent à harceler le monstre de leurs armes pour le faire enrager et conserver son attention vers l'avant, pour ne pas qu'il regarde en arrière. L'ouverture est parfaite pour Valas et Rhaemyr.
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Tedjal Djanna

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De : Sharel Envoyé : 2008-04-05 20:15
Comme si elle émergeait à la surface après avoir manqué se noyer, Sharel prend une grande bouffée d'air. Haletante, tremblante, son premier réflexe est de porter la main à son front douloureux, sentant les lignes d'argent qui sont désormais dans sa peau. Son regard hébété se relève ensuite pour tomber sur Astrid et elle sourit. Le Sauveur! Il était à nouveau là et il l'avait protégée encore une fois. Elle n'avait pas souvenir exactement de ce qui s'était accaparé son corps d'une telle manière mais sa seule certitude était qu'elle venait d'échapper à la mort. Comment ne pas sentir la plus grande reconnaissance envers cet elfe? Et voilà qu'elle pleurait encore, des larmes de gratitude et, incapable de trouver les bons mots pour s'exprimer, elle saute au cou du Sauveur pour l'étreindre de toutes ses faibles forces. - (elfique) Merci! Merci! Je ne pourrais jamais vous remercier suffisamment! Réalisant tout à coup qu'elle vient de se comporter comme une gamine avec l'être le plus important de toute la forêt, la petite prêtresse sent son ses pommettes et ses oreilles devenir brûlantes et elle retire ses bras promptement. Se sentant en défaut, elle baisse la tête, honteuse de ses gestes. - (elfique) Pardonnez-moi Sauveur... je... j-je suis tellement heureuse que vous m'ayez libérée que je n'ai pas réfléchit à ce que je faisais. Inquiète, Sharel glisse un oeil vers l'elfe à la peau bleue et affiche un timide sourire. C'est à ce moment qu'elle réalise qu'elle n'a aucune idée de l'endroit où elle est et son regard incertain fait place à la panique alors qu'elle tourne la tête d'un côté et de l'autre, à la recherche de quelque chose de connu, pour ne voir que la noirceur de la nuit et la blancheur de la neige. - (elfique) Mais où sommes-nous?


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De : Meldril Envoyé : 2008-04-05 22:58
Par les dieux, cette fois, sa grande gueule allait lui coûter cher. Pas le temps d'esquiver, encore moins pour lancer un sortilège de protection, il allait être le dessert cette fois. S'attendant à être jeté au sol par un poids plus de dix fois supérieur au sien avant d'être lacéré de griffes plus longues que son avant-bras puis égorgé par cette mâchoire infernale, Meldril ferme à demi les yeux, prêt à vivre la plus grande souffrance de toute sa trop longue existence. Ça serait sûrement beau et héroïque d'avoir une petite pensée pour Jhalna et Lillie ou pour le groupe de gamins sans cervelle qu'il accompagnait... mais non. Il a la tête étrangement vide de toute pensée, pas même une émotion comme la peur, seulement la froide réalisation que cette fois, c'était la bonne... Des pas? Étonné, le druide rouvre les yeux et baisse sa garde, pour voir qui est le fou qui vient l'aider, alors qu'il n'espérait plus aucune aide de cette... bande de lâches qui avait préféré laisser des créatures de la nature se battre et mourir à leur place! Étonné est un grand mot alors que l'elfe réalise la nature de ceux venant l'assiter au combat. Ceux dont Sorcière avait tant venté les mérites, les élus des autres divinités combattant le Mal, ils n'avaient même pas daignés venir sur le champ de bataille... bon d'accord, Anylu avait tenté deux ou trois choses elle au moins... et c'était les abominations qui venaient au combat? C'était quoi le pire entre la frustration d'alliés inactifs ou la honte d'être secouru par son ennemi? La question était trop longue à trancher, aussi bien vivre avec les deux pour le moment, au moins la colère lui donnait de l'énergie à dépenser et la honte allait l'obliger à ne pas être en reste pour la suite de la bataille. Du coin de l'oeil, il a vu deux silhouettes se déplacer furtivement derrière buttes enneigées et rochers et leur plan n'a pas été difficile à comprendre. Les regarder et détailler par contre allait attirer une attention non désirée sur eux, que la Mère guide leurs lames et que cette boucherie en finisse! Loin d'avoir la même efficacité que les elfes des glaces, le druide fait de son mieux pour essayer de coordonner ses coups avec les autres. Cette lame était trop lourde, ses bras fatigués et sa vision, encore teintée de rouge ne laissait rien présager de bon quant à sa condition physique actuelle. Encore plus préoccupant, Vynwen et Terran étaient-ils encore en vie? Serait-il capable de les aider? Maintenant sous le coup d'un surcis, sa tête se remets à le bombarder de pensées et questions, qui ne font qu'engourdir ses mouvements et brouiller son jugement. Malgré son orgueil, Meldril finit par reculer, pour laisser aux vrais guerriers plus de place pour manoeuvrer et faire ce dont ils semblent experts à faire. Tentant de reprendre un souffle qui ne veut que s'enfuir, le druide jette son arme sur le sol, penché sur lui-même, les mains appuyées sur les genoux. Sa gorge lui brûle tant il peine à reprendre une respiration normale. Peu importe l'issue, le combat était fini pour lui.


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-04-06 11:52
Sous le choc de ce qui vient de se produire, je n'ai tout d'abord aucune réaction. Mais qu'est-ce qui m'avait pris? Qu'est-ce que je venais de faire? Il y a tellement de pourquoi subitement, je ne comprend plus rien et pire, je ne me comprend plus moi-même. J'ai l'impression d'avoir que de brefs moments de conscience dernièrement et lorsque je me réveille, je ne peux me souvenir d'aucun de mes gestes précédents. Cette fois j'en suis certain, je suis en train de devenir fou et je suis un danger pour mon entourage. Je sursaute alors que je me fais carrément sauter dessus. Mon premier réflexe est de repousser violemment cette agression mais la peau noire de la jeune elfe me fait arrêter net mon élan. Je me souviens l'avoir vue auparavant... où déjà? Au village des Trois-Chutes, avant le second raid des Athuldiennes. Elle est toujours dans un aussi triste état et elle me remercie... j'ignore pourquoi! Interdit, je ne sais que dire ou faire pour être libéré de cette étreinte qui me rend extrêmement mal à l'aise et face à cette gratitude que je ne m'explique pas. Je reste immobile, inconfortable et j'attend qu'elle ait la décence de bientôt me relâcher... même Sidhe savait faire preuve de plus de retenue que cela avec moi.... Elle s'éloigne et je respire enfin. Elle se confond en excuses et m'appelle encore par ce terme de "Sauveur" ce que je ne suis aucunement. J'en grincerais des dents si je n'étais pas aussi préoccupé par le danger potentiel que je représente pour elle. Maintenant qu'elle a prit du recul, je ne peux que remarquer ces lignes argentées qui barrent désormais son front. C'est moi qui ai fait ça? Une panique m'envahit à mon tour, la situation m'échappe, je perds le contrôle et ça n'a rien pour me rassurer. Il ne me reste qu'une chose à faire, si je veux que cette folie cesse. Je vais devoir me résigner cette fois... - (elfique) Vous êtes à un endroit nommé le Temple de la Lune, en sécurité maintenant... restez ici, j'ai une dernière chose à accomplir. Je vous envoie quelqu'un qui veillera sur vous, ne bougez pas. Je me doute qu'elle n'est de toute manière pas en moyens de marcher. Lentement je me relève puis m'éloigne pour me diriger lentement vers Afae. Je ne peux pas m'empêcher de jeter un regard de côté, vers ces trois elfes assis nonchalamment sur le côté, sûrement des Vilauryn... et Sidhe est avec eux, vivant. Mes yeux s'attardent un moment sur lui, je suis heureux qu'il ait réussit à s'en tirer et qu'il ait retrouvé ses semblables; il ne sera pas tout seul. Détournant la tête, j'arrive près d'Afae qui est en train d'aider Anylu à se lever et moi je m'incline, les deux genoux au sol, la tête inclinée comme si j'étais le plus bas de notre hiérarchie. - (elfique) Afae, j'ai une faveur à vous demander... ... Tuez-moi... Je ne sais ce qu'il m'arrive dernièrement mais je suis un danger pour tous ceux qui m'entourent, ma raison m'abandonne et je pose des gestes dont je n'ai plus le souvenir. J'ai vécu déjà le double d'un elfe des glaces normal, permettez-moi de me retirer avant que la folie qui me guette soit nuisible à mon peuple. Je sens ma gorge se serrer, je serre inconsciemment les poings. Je ne veux pas mourir mais ais-je d'autres choix? Je sais qu'il n'y a rien à faire, que je ne ferai que m'enfoncer davantage dans cette démence. Bien que je voudrais rester pour veiller sur Afae... sur Vy'Chriel et être près de Sidhe... Cécilia... je m'en voudrais encore plus si j'en venais à leur faire du mal. Moi qui ai vu trop de batailles pour pouvoir les compter, qui ait fait s'écrouler des dragons et des géants, je m'avoue vaincu face à un ennemi qui réside à l'intérieur de moi-même.


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-04-06 13:11
-(elfique) NON! Tu ne peux pas demander ça, Astrid! À peine sur mes pieds, alors que nous parlions justement de lui, voici qu'Astrid s'agenouille devant nous, faisant son impossible demande... Je suis sidérée... ces paroles sont sorties de ma bouche sans réfléchir à l'impact. Je tourne la tête vers Vy'Chriel, impatiente de voir sa réaction... - (elfique) Je ne te laisserai pas faire... Nous avons besoin de toi, Astrid, qu'importe quelle magie s'est emparée de ton corps! Je tremble maintenant autant que j'en tremblais lorsque nous nous sommes retrouvés seul à seul dans le Val, et que j'avais comprit qu'il n'était plus lui-même. - (elfique) Il y a certainement quelque chose à faire... Vy'Chriel? Du coup, je me sens déchirée entre la crainte de perdre cet être exceptionnel à cause d' une force que je ne connais pas, et la nécessité de réussir la mission qu'on nous a donnée, la sentence impérative que sorcière avait prononcé: Tue-le! -(elfique) Des entités s'affrontent ici et nous sommes leur jouet... Chacun notre partie, chacun notre camp. Ne pouvons-nous pas unir nos forces afin de ramener la balance? Et j'ai peur aussi pour Meldril, combattant la bête monstrueuse dont nous entendons les échos... Comment se porte-t-il? Est-ce que les elfes des glaces, volant à sa rescousse sauront abattre cette chose? Est-ce qu'il survivra... et surtout, comment réagira-t-il lorsqu'il verra que, selon toute évidence, je me suis rangée du camp des...*abominations* ? Préoccupation terre à terre, mon pied semble guérit, au moins une chose de positive...mais je reste avec une botte en moins. À marcher dans la neige, je suis bien avancée... Astrid attend le verdict, je me prépare à intervenir si Vy'Chriel acquiesce à sa demande...
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Tedjal Djanna

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De : Valas_55 Envoyé : 2008-04-06 22:02
Coordonnant ses mouvements avec ceux des autres Sarghtlin, Valas met toute sa force et son expertise dans son premier coup. Il essaie de toucher à grand coup de kopesh, sa première offensive taillade la peau épaisse de *l'abomination* le plus possible, pour que le poison qui humecte ses lames fasse son effet. Du coin de l'oeil, il voit l'immense arbre-vivant à moitié mutilé sur le sol, et la gracieuse bête au pelage blanc, maintenant maculé de sang- un sang rouge- aussi mal en point. Il s'étonne de constater que ces espèces n'ont aucun lien avec celles des animaux féroces de son monde. Ces pensées risquent de compromettre la mission qu'Afae lui a donnée et il se recentre immédiatement sur ses deux armes et sur l'efficacité avec laquelle il les manipule. L'humain (bien que valas ne sache pas encore ce qu'est un humain) à côté de lui a bien comprit son rôle et sans le formuler directement, il lui souhaite que chacun de ses coups portent pour faire cesser le plus rapidement le combat. Les 5 autres guerriers s'acharnent sur l'avant et les flancs de la bête monstrueuse, laissant Valas et son coéquipier faire des ravages à l'arrière.


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De : Urylë Envoyé : 2008-04-07 15:57
Lirendel est maintenant seul. Il fit une grimace de douleur. Galil lui avait bien arrangé le nez, mais avec un traitement choc. Finalement, il avait eu sa réponse. Avant qu'elle lui pardonne, les poules auraient des dents, pensa le demi-elfe avec un sourire ironique. S'il n'avait pas fait de bêtises, elle aurait été la seule personne dans le groupe à lui accorder son attention. Il haussa les épaules. Comme il ne pouvait retourner en arrière, c'était inutile de se traiter de bon à rien. Il l'avait déjà fait de nombreuses fois. De plus, les autres finissaient par le croire. Depuis, qu'il était petit qu'il agissait sous le coup des émotions, impulsivement. Ensuite, il en subissait les conséquences. Il les assumait qu'elles soient bonnes ou mauvaises.Maintenant l'oreille collée à la porte dorée, il n'entendait que le silence. Je dois avoir rêvé, se dit Lirendel. Puis soudain, un battement... ou s'était son cœur qu'il entendait. Il y avait un être vivant derrière cette porte, avec des griffes. Il avait été bête de penser que le cœur lui serait donné avec facilité. Ils allaient devoir tuer un être vivant, à moins que ce soit encore pire. Les mages pouvaient créer n'importe quoi. Il n'avait plus trop envi, à présent, de découvrir l'être qui était dans cette pièce. Si c'était un être aussi fort et dégoûtant que le monstre que Meldril combattait à ce moment, pensa Lirendel inquiet. Il était trempé de la tête au pied. Le groupe aurait une bonne raison de l'éviter maintenant, se dit le guerrier pensivement. Il avait bien fait d'attacher ses cheveux, car ils l'auraient gêné.Le demi-elfe retira son oreille de la porte et parcoura du regard le temple. Une petite lueur au plafond attira son attention. Qu'est-ce que faisait cette lumière à cet endroit? Il s'approcha de celle-ci, mais pour la voir de plus près, il lui faudrait grimper sur un objet. Lirendel jeta un coup d’œil à l'extérieur. Personne ne semblait faire attention à lui, comme s'il n'avait jamais existé, une abomination de moins en fait. Il regarda autour de lui afin de trouver un objet assez haut et plat pour qu'il puisse grimper et regarder la lumière de plus près.


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De : Sidhe_Lelorian Envoyé : 2008-04-09 20:47
À entendre ses confrères, Sidhe commençait en effet à croire que rien n’était laissé au hasard et que "l’hérésie" d’Astrid n’avait été qu’un prétexte à… à quoi? Parce qu’elles se doutaient qu’il y avait un portail caché dans la montage d’Ombres? Parce que si quelqu’un avait des chances de trouver quelque chose de pratiquement impossible à dénicher, ce serait Astrid? Parce que, de toute manière, s’il avait échoué, ce n’aurait pas été une trop grande perte vu son âge avancé? Il y avait tant d’explications qui se bousculaient subitement dans la tête de Sidhe, comme s’il arrivait enfin à voir, ne serait-ce que brièvement, à travers les plans des dirigeantes. Et lui? Il n’avait pas la présomption de croire que même sa décision de suivre Astrid n’avait pas été planifiée également… en fait, il avait servi à garder la piste, le temps qu’Afae rassemble ses troupes. Ses épaules s’affaissent. Ils n’avaient jamais eu de choix et ce depuis le début. Ce qu’il avait cru être une liberté, une rébellion, n’était en fait qu’un peu de lest sur ses chaînes et c’était pour ça sans doute qu’Afae les avait réintégrés aussi facilement parmi ses troupes. En fait, chacun des elfes formant la patrouille avait dû être choisit avec minutie et dans un but précis, même Sélith et Sarnel… - (elfique) Il y a plusieurs races ici… celle là-bas aux cheveux blancs et la peau tout aussi blanche est une elfe. Les autres aux oreilles pointues ont la peau un peu plus foncée et semblent moins fragiles un peu, eux je ne sais pas encore ce qu’ils sont, peut-être une autre sorte d’elfe. Yallathar est une elfe noire et il y en aurait deux espèce; une plus pacifiste et l’autre plus agressive. Ceux qui vous ont attaqué sont des humains, grands, lourds et pas très rapides d’esprit il semblerait… Ils n’agissent pas… Sidhe allait les avertir des manières barbares des êtres peuplant ce monde, de leur spontanéité à dire tout ce qui leur passait par la tête et de leur manière d’agir les uns envers les autres mais c’est à ce moment qu’Astrid sort du temple et lui lance un regard qui lui fait oublier toutes les récriminations qu’il allait partager avec ses frères archers. Il connaissait assez bien Astrid pour être inquiété… ce regard qu’il avait après la mort de… L’archer tente de se lever mais la douleur, ravivée par son geste brusque, le garde cloué au sol. Astrid s’est agenouillé devant Afae, d’une manière qui ne lui est pas coutumière… il lui demande quelque chose c'est certain… et l’exclamation d’Anylu lui laisse deviner les paroles qu’il n’a pas entendues. Astrid qui n’est plus le même, qui est déstabilisé par tout ce qui se passe autour de lui… non. C’était trop facile d’imaginer plein de raisons et le sorcier en aurait beaucoup pour préférer la mort à la vie. Malgré tout, Sidhe savait que son ancien compagnon n’envisagerait jamais ce choix de son plein gré, peu importe à quel point les choses pourraient mal aller pour lui. Par contre Astrid ne pensait jamais uniquement à lui, s'il agissait comme ça, c'était pour les autres. Mais qu'est-ce qu'il pourrait faire? Autant Sidhe aimerait être en mesure de raisonner Astrid ou de tenter de convaincre Afae de ne pas écouter le sorcier, autant ses paroles pèseraient encore moins que du vent... Malgré tout, l'archer essaie une seconde fois de se lever, une main pressant sa blessure qui proteste contre ce mouvement, le regard ne pouvant plus se décrocher du sorcier.


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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-04-10 11:32
Ce n’était pas la première fois qu’il combattait mais c’était la première fois qu’il affrontait un vrai monstre. Combattre des elfes noirs, des raids éclair qui ne duraient que quelques minutes, où il n’y avait pas réellement de tactique hormis se défendre ou tenir un point défensif ou aller à la chasse avec sa mère n’avait rien à voir avec aujourd’hui. L’elfe en avant de lui n’a aucune hésitation à se mêler à la bataille, il ne semble avoir aucune crainte ni même se demander comment il va approcher de ce monstre. Il a le pas sûr d’un combattant d’expérience… et Rhaemyr envie cette assurance.À son tour il frappe, d’un coup qu’il essaie d’être bien balancé entre la force et la précision. S’il mettait trop de puissance et que son arme restait coincée, il ne serait pas bien avancé. La guerrière elfe bleue avait conseillé d’infliger le plus de blessures possibles, que la mixture… qu’elle avait nommée sang, ferait le reste. Son épée tenue à deux mains pour conserver son balan avec une si longue lame, Rhae fait un pas de recul et en profite pour jeter un œil aux autres, à l’avant. L’elfe qui tenait tête au monstre s’est écarté et il a l’air à bout de forces, rien d’étonnant depuis le temps qu’il mène la bataille. Les cinq volontaires elfes bleus pour leur part accomplissent leur tâche avec zèle. Il se sentait étranger à leurs techniques de combat et un peu inutile également en regardant leur coordination, il avait l’impression d’être de trop parmi ce petit groupe bien organisé. Il avait prit l’engagement d’aider à mettre ce monstre à terre, se désister serait encore plus humiliant que de se sentir maladroit comparé à ces guerriers expérimentés. Déterminé à faire de son mieux, le métis tente de faire tel qu’indiqué et de porter le plus de coups de lame possible à la créature.


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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2008-04-13 15:25
En regardant autour de lui, Lirendel aperçoit les minuscules chambres alignées de chaque côté du couloir menant à la porte dorée. Spartiate, l’ameublement de chacune est composé d’un caisson de bois pour le lit et une chaise qui, bien que d’une grande simplicité, sera suffisante pour que le demi-elfe atteigne le plafond et la lueur qui l’intrigue. C’est une autre bouffée de chaleur qui l’accueille alors qu’il grimpe d’une hauteur de plus. Sur le coup, il n’aperçoit plus le scintillement qui avait tout d’abord attiré son attention puis, en bougeant la tête un peu, il revoit le rougeoiement qui avait attiré son regard. L’une des pierres du plafond semble renfermer quelque chose, un objet brillant, visible uniquement par ce minuscule orifice qui trahit sa présence. Par contre, sitôt que Lirendel pose la main sur cette pierre, il se voit contraint de la retirer car la surface est aussi chaude qu’un fer chauffé à rouge. S’il veut s’approprier ce qui est caché à l’intérieur, il devra briser la pierre, à moins que toute cette chaleur finisse par le contraindre à aller se rafraîchir à l’extérieur? La porte dorée pour sa part, continue de le narguer, soigneusement refermée sur son secret et plus aucun son ne s’en échappe. Sharel, délaissée par celui qui devait veiller sur elle et le protéger n’a vue ni sur ce qui se passe à l’extérieur du temple ni à l’intérieur. Ses forces sont toujours aussi chancelantes par contre mais maintenant que son esprit est libre de ce qui l’assaillait, elle sent qu’elle possède suffisamment d’énergies spirituelles pour lancer ses trois sortilèges divins quotidiens. Étrangement, elle sent une connexion très proche avec sa divinité, comme elle n’en avait jamais senti auparavant et elle sait avec une inexplicable certitude que ses prières seront exaucées. Hors du temple, les deux archers flanquant Sidhe sont surpris par son interruption puis par ses tentatives pour se mettre debout. Soucieux de son état, ils le maintiennent au sol, quitte à l’immobiliser afin d’éviter qu’il ne bouge. Après l’avoir plaqué au sol pour de bon, Sélith jette un regard en arrière, vers Afae, Caïsor et cette femme à la peau blanche et quand il regarde à nouveau Sidhe, il y a une certaine compréhension dans ses yeux bleu-verts. - (elfique) Tu ne peux rien faire pour lui, sinon lui nuire. Arrêtes, tu te fais du mal. Devant Astrid qui s’est agenouillé, Afae reste de marbre suite à ce qu’il lui révèle et demande et ne bouge que lorsqu’Anylu l’appelle VyChriel. Elle jette un regard courroucé à la demi-elfe puis n’écoute plus la suite. Elle fait par contre un pas de reculons pour se distancer du sorcier puis baisse la tête, perdue dans ses réflexions. Après un long silence, elle redresse la tête et regarde Anylu. Après avoir hésité, elle se rapproche de la métisse et lui murmure ses possibilités. - (elfique) Normalement je me devrais d’accéder à sa demande, car c’est ce qui comporte le moins de risques pour le reste du groupe. Néanmoins, ce Caïsor n’est pas comme les autres et je sais que si sa mort vient de ma main, j’aurai des comptes à rendre aux Sayadinas. Je suis dans une impasse : est-ce que je le tue et je verrai pour la suite, je demande des renforts qui seraient peut-être aptes à le guérir, ce qui placerait les peaux-blanches comme toi dans une situation précaire et dangereuse… ou encore vous lui dîtes adieu et je le ramène à Ardven-Eil, où il pourra être soigné adéquatement. Notre Reine et ses Sayadinas connaissent ce mal qui pour nous est très ancien et je sais qu’elles ont le moyen de l’éradiquer lorsqu’il s’empare d’un être… mais le trajet d’ici à Ardven-Eil sera long et je ne peux garantir que Caïsor sera capable de faire tout ce chemin avec ce qui l’afflige. Reprenant son silence, Afae dévisage Anylu, en attente d’un conseil de sa part. Au combat, Meldril s’est retiré, ce qui est une sage décision car, malgré son bon vouloir, il était plus une gêne pour les elfes des glaces venus en renfort qu’une réelle aide. Sitôt écarté, ils se coordonnent et mènent un front soutenu contre la bête et parviennent à maintenir son attention vers eux. Sitôt que Valas et Rhaemyr frappent, là où leurs lames ont tranché la chair, ils voient des centaines de filaments noirs surgir des chairs ouvertes dans tout autant de petits sifflements et commencer à dévorer le monstre, comme des petits lombrics affamés. Chacune de leurs touches crée cet effet et bientôt la créature en est recouverte et s’écroule, dans un ultime cri d’agonie. Il ne reste bientôt qu’un paquet de chairs putrides là où l’immense bête était et les petits tentacules noirs s’évanouissent dans les airs. Aucun des elfes des glaces n’est sérieusement blessé et Valas et Rhaemyr s’en sortent indemnes. Meldril par contre peut compter plusieurs écorchures et entailles, dont une au front qui saigne abondamment et il sent qu’il a quelque chose de démis au niveau de l’épaule droite. Ses compagnons sylvestres n’ont pas autant de chance que lui par contre; la mort est venue les cueillir en silence, après une longue existence à protéger et défendre la nature.
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: Le Temple de la Lune   Le Temple de la Lune - Page 2 Icon_minitime14/12/08, 03:51 pm

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De : Urylë Envoyé : 2008-04-13 22:05
Le jeune demi-elfe voit quelque chose à l'endroit où il avait aperçu la lueur, toutefois, il devait casser la pierre pour prendre l'objet qu'il convoite. La chaleur est trop démentielle pour qu'il fasse cet effort. La sueur coule dans ses yeux l'empêchant de voir comme il faut. Finalement, il descend de la chaise, la repousse et se dirige vers l'extérieur du temple où une douce fraîcheur l'accueille avec joie. Li se penche, prend une poignée de neige, forme une boule entre ses mains et se la passe sur le visage afin de nettoyer la crasse de la sueur.Quand le travail fut fait, il jeta la neige qui lui restait dans les mains et parcourra les alentours du regard afin de pouvoir analyser sa situation. Il savait qu'il ne pouvait s'éloigner du temple au risque de recevoir à nouveau des coups par les peaux bleus. Peut-être, par contre, l'avait-ils catalogué comme insignifiant ou invisible... Pour le moment, il se contenta de rester proche des portes du temple, de s'y assoir et regarder chacun de ses supposés compagnons. A vrai dire, il ne savait plus quoi penser d'eux. Le jeune homme ne savait pas combien de temps il était resté dans le temple, mais assez longtemps selon lui pour qu'une personne qui se disait compagnon vienne lui rendre visite. En ce qui le concernait, il savait qu'il aurait été voir ou aurait envoyé quelqu'un. Je suis un pauvre crétin, se dit Lirendel. Devrait-il le dire à quelqu'un qu'est-ce qu'il avait vu ou trouvé? Le croirait-il d'ailleurs, lui qui est un sang mêlé à la peau blanche? Il avait envi de savoir si tout le monde allait bien... Si le monstre était mort? Si Meldril était toujours vivant? Qu'est-ce qu'ils voulaient faire maintenant? Lirendel n'osait pas bouger afin d'attirer encore une fois la foudre des guerriers bleus. Tout le monde semblait obéir au doigt et l'œil à l'Afae à cette abomination, comme l'appelait souvent le druide. Est-ce que leur mission tournait autour de ces elfes? Tant de question, qu'il aurait aimé discuter avec eux.


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De : J-Konari Envoyé : 2008-04-14 10:18
(Hj: Veuillez m'excuser, ma fin de session se termine mercredi, avec ce que ca comporte comme lot de conséquences...Texte cousu de fils blancs, je suis en retard et Galil est toute mêlée...) You gigotte toujours dans mes bras et je tente d'abord de la calmer. Aller là-bas pourrait certes aider Meldril, mais je suis certaine que les bleuets n'apprécieraient pas la forme que prendrait ma boule de poils. Après quelques minutes de murmures, d'égratignures et de prises de bec, je dépose finalement la boule de poil au sol. De toute façon, je vois que là-bas, il semble y avoir un revirement de situation... Mon attention revient à ce qui se déroule plus près de moi, à Astrid qui est à genoux, Anylu qui dit quelque chose, Afae qui se rembleuit. Décidément, ce n'est pas ma soirée. J'ai l'impression de m'éparpiller et de rater l'essentiel. Je fais quelques pas, curieuse de connaître la situation, mais me garde de glisser un mot. Les deux femmes semblent savoir de quoi il en retourne et malgré ses blessures, Anylu est celle qui semble le plus connaître Astrid... du moins, dans les peaux-clairs, comme ils doivent nous appeler. Mon attention se tourne vers cette dernière. Cette fois, c'est à elle de prendre une décision grave. Sans bouger, sans parole, je lui envois cependant des bonnes ondes pour l'aider à prendre sa décision. Regardant ma boule de poils dans la neige, je me sens tout à coup plutôt inutile. Du moins, inutile pour ces compagnons de quelques heures.


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-04-14 18:53
J'ai réagit avec beaucoup d'émotion, sans doute trop pour ce peuple de glace... Je ne suis pas elfe totalement autant que je ne suis qu'à demi-humaine. Pourtant, bien que je me doute que quelqu'un ou quelque chose s'empare de son esprit par moment, je ne peux absolument pas me résigner à ce qu'Astrid demande. Mon esprit essaie de trouver la solution qui ferait l'affaire dans ce cas précis, mais comme toute possibilité à sa contre-partie négative, j'ai bien peur que, peut importe ce que je décide, de lourdes conséquences nous attendent. Alors j'essaie d'évacuer l'émotion qui m'étreint et qui obscurçit mes pensées. La prophétie parle de héros... qu'il en manque un et tout pourrait s'écrouler. Il faut conserver Astrdi quoiqu'il arrive, mais son état risquerait de toutes façons de faire échouer cette mission... Alors? Alors? Je choisis la vie... Quitte à compromettre notre sécurité? Qui suis-je, d'ailleurs pour prendre une telle décision? Simplement parce qu'Astrid m'a sauvé la vie plusieurs fois, malgré que j'étais une pure inconnue... À voix basse: - Afae... Je crois que nous n'avons pas le choix de garder Caïsor ici. Il fait partie de la prophétie... Je prend sur ma responsabilité les conséquences d'avoir affaire avec d'autres représentants de votre communauté. J'expliquerai à mes compagnons qu'il faudra rester prudent... Faites venir des renforts... Il me faut une botte... Je fais signe à Galil qui regarde de notre côté. *J'ai à te parler...*


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De : Sharel Envoyé : 2008-04-14 20:17
Temple de la Lune?Ça ne lui disait vraiment rien. Encore moins perdu au milieu d'une étendue blanche. Sharel ouvre la bouche pour protester, n'ayant pas envie de rester toute seule ici mais le Sauveur s'éloigne déjà, comme s'il fuyait sa présence. Mais qu'est-ce que j'ai fait? Encore une fois, elle se sentait comme un poids, une petite chose sans défenses à protéger, sur qui quelqu'un devait "veiller." Sur le coup, la petite prêtresse est prise entre deux sentiments: s'appitoyer sur son sort ou être frustrée de cette situation qui lui colle à la peau comme une mauvaise chance. En même temps, elle a tellement mal partout que mieux valait laisser toute émotion de côté. Joignant les mains devant elle, Sharel incline la tête et ferme les yeux. Une prière, toute simple dédiée à sa déesse, lui demandant de lui redonner quelques forces. Assise ici par terre, elle ne serait d'aide pour personne et une nuisance pour plusieurs... même si elle ignorait qui et combien d'autres gens il pouvait y avoir dans les parages. Alors qu'une énergie revigorante se diffuse en elle, des pas tout près lui font redresser doucement la tête et ouvrir les yeux. D'abord sans faire le moindre bruit, l'elfe noire observe le jeune homme qui vient d'arriver, elle le regarde utiliser la neige glacée pour se rafraîchir un peu, non sans remarquer une certaine enflure anormale au niveau du nez et plusieurs contusions. Pour ça au moins, elle pouvait faire quelque chose... mais comment allait-elle être perçue? Elle savait que les elfes noirs, même s'ils étaient pacifiques comme les sien des Trois Chutes, n'étaient les bienvenus nulle part. Mais si elle restait là, il finirait bien par la voir, alors aussi bien se montrer amicale tout de suite? Prenant une grande inspiration, elle se lance. - M-Monsieur? Avec une hésitation, elle se lève, lentement, sentant encore tous les muscles de son corps protester mais cette fois-ci le mal est moindre. D'un pas un peu chancelant, Sharel risque un pas vers celui qu'elle découvre être un demi-elfe, avec de longs cheveux noirs et de jolis yeux semblables à des émeraudes. Timide, elle lui adresse un timide sourire si il lui accorde un regard et fait un autre pas. - Je... je suis prêtresse... est-ce que je pourrais vous soigner? Vous semblez souffrant et... enfin... j'aimerais beaucoup que vous me permettiez de vous aider.


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De : Meldril Envoyé : 2008-04-14 21:27
Si ce qu'il venait de voir n'était pas à vomir, il aurait eu presque... vraiment presque un peu de considération pour ces abominations. Mais qu'est-ce que c'était que cettte... ce... ça? Les mains toujours appuyées sur les genoux, Meldril regarde la neige à ses pieds en se demandant sincèrement si son petit déjeuner n'allait pas faire une sortie à l'extérieur. Finalement non et il se redresse en passant son avant bras au-dessus de ses yeux pour tenter d'en chasser le sang gluant qui s'y amasse. Il sait qu'il est blessé. Il sait qu'il devrait se soigner. Il s'en moque. Il venait de perdre bien plus cher que des litres de sang. Pour une cause qu'il savait perdue d'avance. Pour une cause que d'autres, qui devraient supposément se sentir concernés, avaient ignorée. S'il n'était pas si épuisé, il serait dans une sainte colère... Ceux qui sont autour, ces abominations, il les ignore. Il se sent trop vide pour aller leur chercher querelle en ce moment. Vide. Avec les miettes de force qu'il lui reste, le druide se traîne jusqu'aux dépouilles de ses vieux amis. Terran, le grand Ent à la rage plus grande encore que sa taille quand il s'agissait de défendre la Mère et ses créations. Difficile à prendre mais ils s'étaient toujours bien entendus malgré tout. Peut-être pas aussi sage que ses semblables mais beaucoup moins lent à réagir. Ils en avaient tués des orques et des profanateurs! Vynwen, dame de beauté et de sagesse, farouche combattante elle avait toujours incarné tout le raffinement et la magnificence de la nature. Elle n'avait jamais hésité à répondre à tous ses appels, lui permettant même de grimper sur son dos, contrairement aux autres licornes qui n'acceptaient que des cavalières. Elle lui avait permis de voir que l'on pouvait tous décider de changer, et y réussir. Elle lui avait demandé une seule et unique faveur, depuis qu'ils se connaissaient.. Un peu dégoûté de ce qu'il s'apprêtait à faire mais tenu par sa promesse, Meldril s'agenoue près de la tête de la licorne. Il caresse un moment le doux pelage encore plus blanc que la neige puis pose ses deux mains sur la corne ivoirine ornant le front de l'animal puis tire d'un coup sec. Il connaissait par coeur les vertus d'un tel trésor et c'était le voeu de Vynwen, que si malheur devait lui arriver, qu'elle puisse continuer de l'aider par-delà la mort, grâce à sa corne. Pour quelle espèce de profanateur et vil il allait être perçu, de se ballader avec une corne de licorne... il n'était pas digne de l'honneur que lui faisait la dame équine. Puis, corne en main, sans un mot il se relève et recule. Avec un dernier regard sur les dépouilles de ses amis, Meldril tend son autre main vers eux. - (elfique) Que par la Terre et les Eaux, l'Air et le Feu qui vous ont vu naître dans le sein de notre Mère, votre mort n'ait pas été en vain. Vous qui êtes déjà retournés près d'Elle, apportez-lui mot qu'il me tarde depuis longtemps de la rejoindre. Transmettez-lui mon amour qui est aussi grand que celui qui fut pour vous. Vynwen Sabots d'Argents, Terran Racine des Montagnes, je vous offre un dernier salut. Que les flammes purificatrices de la Mère brûlent haut et lontemps en votre honneur. Suite à son sortilège incendiaire, Meldril regarde un moment les flammes se répandre sur les corps de ses deux camarades puis s'éloigne, serrant la corne dans sa main. Lentement, la mort dans l'âme, il remonte vers les hauteurs du temple. (J'aurais aimé faire Production de feu mais je n'ai plus de sorts de 4e sphère, alors je me rabats sur le plus sobre Flammes, de 2e niveau. Pour valider: reste 3 sorts niv 1, 2 sorts niv 2 et 2 sorts niveau 3... au fait mj, les prêtres ont pas de sorts en bonus dûs à une sagesse élevée?)
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De : Rhaemyr Envoyé : 2008-04-16 20:28
Par les dieux, qu'est-ce que c'était que cette chose? Voir Turid se transformer en un monstre pour ensuite le voir faire des ravage tant chez ses anciens amis que ses ennemis avait fait un choc à Rhaemyr. Maintenant de voir par quel moyen affreux une horreur allait en remplacer une autre, c'était à en glacer le sang. Sitôt qu'il avait constaté l'effet de la potion que l'elfe bleue leur avait ordonné d'étendre sur leurs armes, le demi-elfe avait lâché la sienne, la laissant choir dans la neige. Il sentait son coeur battre, très fort mais n'arrivait pas à détacher ses yeux du spectacle révulsant qui se produisant sur cette triste scène. Il n'avait jamais entendu parler et encore moins vu une chose pareille!Lorsque tout est fini et que tout redevient calme, comme si tout cela n'était qu'un mauvais rêve, Rhaemyr ne peut s'empêcher de regarder l'elfe à la peau bleue qui l'accompagnait. Il est curieux de sa réaction mais plus encore, il craint désormais cette race d'elfes inconnus qui utilisent des méthodes tout autant inconnues que... maléfiques?Sa première idée est de débarrasser son épée de cette mixture. Sa seconde est d'éviter tout contact avec cette même mixture, de crainte qu'il ne lui arrive le même sort. Se penchant, Rhae prend une poignée de neige et s'applique à en frotter sa lame, le temps qu'il faudra, pour la nettoyer de cette horreur. Lorsqu'il entend des paroles dites à haute voix, en elfique, il relève la tête en direction de la source. L'elfe de tout à l'heure a survécut, malgré le sang dont il est recouvert, ses pieds nus dans la neige et son courage devant un ennemi beaucoup plus grand que lui. Les mots qu'ils prononcent semblent choisit avec son coeur, des paroles portées par une grande foi. Bien que ni très croyant ou encore pratiquant d'une religion, Rhaemyr s'interrompt quelques instants, afin d'adresser une prière muette aux dieux, pour l'âme de ceux qui sont tombés aujourd'hui, peu importe leur cause et leurs motivations.


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-04-17 21:34
Les émois d'Anylu m'irritent. En fait, d'une manière générale, les gens d'ici m'irritent. Elrael savait rester discret et laisser de l'espace aux autres. Cécilia avait la discipline et le sens du respect. Hormis ces deux personnes, je ne peux pas dire que j'apprécie réellement les habitants de ce monde. Leur point de vue est le seul qui compte et ils viennent l'imposer aux autres, discartant toute autre vision que la leur. Je n'aime pas non plus ce que j'ai demandé à Afae mais comment être aveugle au point d'ignorer que c'est la meilleure solution? Que je n'ai pas envie d'être à la merci de quelque chose ni n'ai envie de souffrir pour en être débarassé? Je sens mon sang bouillir lorsqu'elle se permet d'utiliser le prénom de Vy'Chriel; c'est rajouter l'insulte à l'injure. L'elfette blanche de tout à l'heure en a eu pour son compte lorsqu'elle s'est aventurée un peu trop sur les plattes-bandes de mon Afae, je n'aurai aucun scrupule à faire de même avec Anylu. Un autre accro et elle saura à qui va ma loyauté. Elles discutent et le temps file. Mon agressivité actuelle ne m'est pas coutumière et si je reste en place je sens que je serai à nouveau assaillit par des pensées qui ne sont pas les miennes. Le calme soudain me fait me relever et diriger mes pas vers le lieu du combat que je déduis terminé. Alors que j'arrive enfin assez près pour avoir vue en contrebas, je me retrouve face à face avec Meldril, cet elfe détestable qui a faillit enlever la vie à Afae. D'abord surpris, je me ressaissit rapidement, serre les poings et lui en balance un au visage, pour le forcer à reculer dans cette pente qui n'est pas à son avantage. Sitôt ce premier coup donné, ma main vole à mon épée. Je vais lui faire regretter ce qu'il a osé faire. (Hj: Ne vous inquiétez pas, Mel et moi on s'est mit d'accord et il accepte avec joie ce coup en pleine gueule, il pourra confirmer lui-même. )


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De : Meldril Envoyé : 2008-04-18 10:19
(Je confirme, je prends tout ) Il était resté aussi surpris que l’abomination. Seulement, l’autre avait été plus rapide à réagir et sa lenteur de réflexes lui valait actuellement la douleur d’un coup bien placé et mal reçu. Il avait prédit une confrontation avec cette parodie d’elfe, seulement, il n’avait pas pensé que ce serait si tôt. Le terrain est à son désavantage, sa fatigue également, sans compter que son adversaire était un guerrier et lui non. Il ne s’était pas attendu à un duel à la loyale, il n’y croyait pas de toute manière. S’il avait eu à chercher querelle à Astrid, il aurait profité d’une situation le désavantageant également et non pas lorsqu’il aurait été alerte et prêt à une attaque. Il savait pourquoi; il ne fallait pas chercher bien loin. Parfait! Qu’on en finisse! Il va prendre son arme, le druide n’en a pas. La corne de Vynwen va suffire pour parer les coups, le temps de préparer un sortilège. Ces elfes préféraient le froid et la neige? Meldril se met en garde, une main tenant la corne de sa défunte amie, l’autre levée derrière lui dans les airs, comme lorsqu’il faisait de l’escrime avec ses maîtres d’armes elfiques. Par orgueil, il est déterminé à ne pas céder trop de terrain à son rival, même si la pente dans son dos est parfaite pour lui faire perdre l’équilibre. Il n’est plus habitué à combattre à « l’épée » et même si certains réflexes lui reviennent rapidement, Meldril sait qu’il n’offre pas une défense très élevée. Par contre, il prépare déjà un sortilège tout spécialement pour cette abomination bleue. - Né des racines des montagnes, courrant dans les entrailles de la Terre, élément du Feu vient combattre à mes côtés. Chasse le froid et la glace! Il avait délibérément adressé sa prière en langue commune, pour éviter qu’Astrid comprenne quel sortilège il s’apprêtait à faire. (sort niveau 2 flammes, prêt à être utilisé au prochain round, à moins d’une intervention divine )


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De : Valas_55 Envoyé : 2008-04-18 18:25
La fin du combat se termine et laisse le guerrier songeur. Il savait qu'Afae maîtrisait de très grandes magies, mais il ne s'attendait pas à ce que des parasites s'attaquent au monstre pour le liquéfier sur place. Il prend grand soin d'éloigner le tranchant de ses Kopeshs loin de lui, sans pour autant les laisser tomber sur le sol. L'autre guerrier prend le temps d'essuyer ses lames avec de la neige et Valas fait de même, en évitant soigneusement qu'aucun bout de sa peau bleutée ne touche au métal. Impassible, Rhaemyr ne peut distinguer aucune réaction de sa part, hormis qu'il est toujours concentré sur la tâche qu'il entreprend, qu'importe ce qu'elle comporte. Il relève à peine les yeux lorsque l'elfe blanc entame son incantation, nettoyant avec minutie ses armes. Puis, il s'adresse à Rhaemyr: -(elfique) Retournons au temple. Vous vous êtes bien battu, Afae sera satisfaite.


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De : Swâan Envoyé : 2008-04-18 21:58
L’elfe au teint pâle comme la neige avait retrouvé non seulement sa monture, mais aussi la petite route qui l’avait menée jusqu’au temple. Swâan déduit alors que certain de ceux qui avait pu se sauver du massacre du monstre avait du monter jusqu’ici pour trouver refuge. Les elfes au teint de peau indigo étaient bien entraînés pour ce qui était du combat et du recrutement des blessés, mais après la lourde défaite contre les elfes noirs, les humains étaient sans doute perturbés. Et maintenant, la transformation du grand chef du regroupement avait du les déstabiliser et les mettre dans un état d’angoisse total. C’était des gens qu’elle avait côtoyé, il fallait les aider.Swâan s’engage sur le chemin, elle a cependant des craintes, allait-elle rencontrer d’autre demi monstre sur le chemin ? Comment pouvait-elle faire confiance aux humains de son village après avoir vue Turid devenir une créature en quête de chaire fraîche ? Elle s’arrête, regarde autour s’assurant qu’il n’y a aucun danger, puis d’un pas lent, reprend son chemin. Cependant, la dame elfe n’avait pas trop entamé sa quête sur la petite route, il était encor temps de rebrousser chemin. Que penserait son frère si elle revenait en courant de peur comme une vieille dinde qui glougloute ? Celui la même qui c’est donner pour aller affronter la bête. La magicienne prit une grande respiration et continua d’un pas plus rassuré et confiant dans sa quête de retrouver des survivant humain.((hj : dsl pour ce long silence, ce fut deux semaine très difficile, mais voilà je suis de retour ))


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De : Urylë Envoyé : 2008-04-19 23:00
Lirendel attend des pas non loin de lui. Il se tourne vers leur direction. C'est la jeune elfe noire qu'il vient vers lui. Elle semblait aller mieux, mais elle était encore faible. Ses pas étaient chancelants. Il allait se lever pour l'aider, mais il se souvenait de la réaction des elfes bleus et resta assis. Il la regarda s'approcher. Elle lui dit qu'elle était une prêtresse et qu'elle voulait l'aider, absolument l'aider. Li comprit qu'elle se sentait seule, tout comme lui et que le soigner lui enlèverait le poids de la solitude qui lui pèse sur les épaules. Astrid l'avait laissé seul. Il se demandait bien pourquoi.La guerrier lui sourit, l'invita d'un geste à venir s'assoir près de lui et lui dit :-Je vous remercie de votre sollicitude à mon égard. Pour mes blessures ce n'est rien, j'en ai eu des plus coriaces. Toutefois, j'avoue que mon nez me fait souffrir.Il ébaucha un grand sourire et poursuivit :-C'est plutôt la solitude qu'il me fait encore plus souffrir, alors si vous voulez j'aimerais bien que vous me teniez compagnie. Je crois que vous devriez vous occuper de vous mademoiselle. J'ai l'impression que votre corps a subi beaucoup de dommage.Lirendel attendit qu'elle le rejoigne et se présenta :-Je m'appelle Lirendel Elairel. Je suis guerrier. Vous m'avez dit que vous étiez une prêtresse. Est-ce que vous appartenez à la communauté des elfes des trois chutes?
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De : Sharel Envoyé : 2008-04-22 19:53
Le demi-elfe lui sourit et lui fait signe d'un geste de la main qu'elle peut s'approcher sans craintes. Un peu naïve peut-être, il n'en faut pas plus pour que Sharel complète les quelques pas restant pour combler la distance entre eux. Le regard grave, elle observe le visage tuméfié du métisse alors qu'il en parle comme si de rien n'était. Elle le peut s'empêcher de se dire qu'elle pleurerait sûrement si elle avait le nez cassé de cette manière, ça devait être atrocement douloureux. Au second sourire qu'il lui adresse, Sharel lui en rend un semblable, un sourire spontané qui ne cache aucune malice puis ce sourire se fane lentement alors qu'elle baisse le regard sur elle, ses mains écorchées, ses vêtements en lambeaux et ses jambes qu'elle sent encore tremblante. Oui, elle était dans le pire était qu'elle avait jamais vu. Et elle ne savait pas pourquoi non plus, ses souvenirs étaient flous... d'un geste relevant déjà du tic, elle glisse ses doigts sur le symbole argent qui marque désormais son front puis décide de ne pas s'en faire, qu'elle aura bien ses réponses en temps voulu. - Enchantée, monsieur Lirendel, mon nom est Sharel, je suis née de la troisième génération d'elfes libres des Trois Chutes, comme vous avez deviné. Elle ne sait pas trop si elle devrait lui tendre la main ou pas puis décide de s'asseoir face à lui, en indien, puis tend ses mains délicates en direction du visage. Elle a un petit regard hésitant pour Lirendel puis pose ses doigts doucement sur les joues du métisse où elle inspecte sommairement sa mâchoire, les os de ses joues puis palpe avec infinies précautions les arrêtes de son nez pour estimer l'étendue des dégâts. - Je ne me sens jamais seule, car je sais que ma déesse est dans mon coeur et qu'elle veillera sur moi. Ce qui me fait le plus souffrir, c'est de me sentir inutile, d'être un poids pour les autres. Je sais que je n'ai rien d'une aventurière comme vous... mais tout le monde autour de moi est tellement fort, déterminé et sûr de lui... comme Le Sauveur... je me sens tellement petite et faible comparé à lui... Sharel se sent subitement rougir de se confier de la sorte à un parfait inconnu. Il allait la trouver bête et ennuyante de jacasser ainsi de ses sentiments de petite fille. Gênée, elle cesse son examen pour cacher son visage entre ses mains un moment puis elle tente de se reprendre en adressant un petit sourire à Lirendel. - Pardonnez-moi, je n'ai pas à vous raconter tout ça. Si vous me le permettez, j'invoquerais un sortilège de soin pour votre nez... il est bien replacé mais sa guérison serait longue et douloureuse. Vous seriez moins incommodé également. En espérant qu'il n'allait pas être fâché de son petit égarement, Sharel attend le consentement de Lirendel pour procéder.


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-04-22 21:28
Je plisse les yeux à le voir prendre cette position. Même s'il n'en a pas l'air, je soupçonne cet elfe de ne pas être inconnu au maniement des armes autres que son ridicule épieu de bois. Je crois qu'en fait, il y a beaucoup de choses dissimulées sous cette peau blanche parée de symboles étranges. La prudence sera mon alliée, même si je crois avoir l'avantage pour l'instant. Mon arme au clair, j'entend les premiers mots qu'il prononce, dans la langue commune de ceux d'ici dont je ne comprend que quelques bribes. Il est certain qu'il ne s'adresse pas à moi; il a le même ton de voix que lorsqu'il lance ses sortilèges. Alors soit il incante, soit il interpelle d'éventuels alliés. Peu importe, j'ai quelque chose pour le faire taire! Ma main libre va d'abord pour esquisser les runes arcanes d'une poigne électrique, pour charger mon épée d'énergie et lui assener un coup dont il se souviendra longtemps, une de mes tactiques préférées en fait. Mais avant même de tracer le signe de mes doigts, je change d'idée. J'ai beaucoup mieux en réserve! Inconsciemment, je sens cette froide présence qui tente de se glisser entre mes pensées. Je sais que c'est elle qui me conseille ce nouveau sortilège, je sais également que je ne devrais pas céder à ses impulsions mais pour le moment, elle sert ma vengeance et mon devoir... si elle peut m'être utile en ce moment... Après de complexes signes cabalistiques et des paroles prononcées à voix basse dans ma langue, ma main gauche se nimbe d'une aura verte et je m'élance vers mon ennemi, lame se dirigeant sur son flanc d'un côté, main cherchant à toucher une parcelle de sa peau de l'autre. À moins d'être un virtuose, il ne pourra esquiver deux attaques en même temps et devra choisir.


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De : Meldril Envoyé : 2008-04-23 20:17
Arcanes!Il aurait dû s'en douter! Çaurait été trop intelligent pour un simple guerrier. Comment il fait pour lancer des sortilèges tout en étant afflubé d'une armure métallique, le diable seul le savait mais cet ennemi n'était pas à prendre à la légère. Le druide a de brefs regrets, vite balayés par la nécessité d'assurer sa survie. Il n'avait pas le temps de penser à ça maintenant! Presque au ralenti, il voit l'attaque arriver, sur deux fronts. Ses chances de parer sont pratiquement nulles... il va devoir abandonner son envie de confronter le feu et la glace, sa seule chance d'éviter cette attaque serait de se lancer en arrière. Une flamme naît puis s'éteint aussitôt dans la main gauche de Meldril et il se jette sur le dos, dans cette pente descendante. Pas suffisamment rapide, son avant-bras reste, l'espace de trois secondes, à portée de l'elfe qui ne rate pas cette ouverture tant attendue. La main bleue ne fait que l'effleurer mais c'est comme si le druide venait de recevoir un coup en plein ventre. L'air lui est pratiquement soufflé des poumons, en même temps qu'une bonne partie de ses énergies vitales et, sous le choc, il tombe sur le sol et roule jusqu'au bas de la pente enneigée. Il reste de longues minutes immobile avant que le froid inhumain de la neige ne le réveille. Son premier sortilège, celui destiné à modifier la température ambiante autour de lui a prit fin également, le rendant encore plus vulnérable. Ses orteils, le bout de ses doigts et de son nez sont déjà froids, bientôt, ce froid se répandra dans son thorax, son dos et son abdomen ensuite des frissons réguliers et intenses... Alors soit! Furieux, Meldril se relève sur ses pieds, malgré la morsure de la neige sur ses pieds nus. Réprimant difficilement un frisson, il observe son ennemi, Astrid, avec le regard d'une bête sauvage acculée dans ses derniers retranchements. Demander grâce ne servirait à rien; il n'aurait pas plus droit à la pitié qu'il en donnerait lui-même... et contre des abominations, il n'en avait aucune! - Que la forêt se réveille et se lève et ainsi déchaîne sa colère. Que les plantes et les arbres que je défend deviennent mon bouclier, qu'ils maintiennent mon ennemi loin de moi et entravent son approche! Arbres, lichens, sapins, maigre arbustes proches de druide se mettent à pousser à une vitesse vertigineuse, augmentant de taille, se tordant et s'entortillant, s'entremêlant branches et racines pour former un obstacle naturel entre les deux adversaires. Le premier réflexe de Meldril est de grimper sur les branches les plus près de lui, pour s'enlever les pieds de la neige. Les tremblements de ses membres n'aident pas et il manque perdre pied. Il serait bien tenté de narguer son ennemi, si ses dents de claquaient pas autant ensemble.


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-04-23 21:38
Astrid passe à côté de nous comme si de rien n'était, comme si plus rien ne pouvait faire de différence à ses yeux... Pourquoi m'évertuer à vouloir le conserver en vie? La colère que je ressens creuse dans mon coeur un sillon amer... Je suis des yeux cet être froid et distant que j'ai eu le malheur de croire amical... D'ailleurs, lorsqu'il croise la route de mon cher Meldril, qui remonte vers nous-Je peux le voir en m'étirant le cou vers le combat qui semble avoir prit fin- j'ai peur qu'entre les deux le courant passe...et pas de la bonne manière. Au diable Afae, Galil et la morsure du froid lorsque j'avance vers eux, un peu à cloche pied, subitement inquiète. Mes inquiétudes sont fondées, tandis que l'elfe des glaces fait chanceler le druide d'un bon coup de poing. Il est certain qu'ils n'en resteront pas là... J'entend et je vois la magie arcanique et druidique virvolter autour d'eux, à qui frapperait l'autre le plus durement... Il va sans dire qu'Astrid a bien des choses à reprocher à Meldril, sinon d'avoir tenté de tuer -et d'avoir presque réussi- Vy'Chriel. Mais le combat qui se déroule sous mes yeux est aussi intense que la haine qui meut ces deux compères... Et je m'apporche encore pour mieux voir et, si possible réagir... Mais la fatigue ayant épuisé mes forces, j'assiste, impuissante à cet affrontement insensé. Le coeur meurtri de part et d'autres. Essayer d'imposer ma voix? Ils ne m'entendront pas! Prier...quand il ne reste plus rien... Mais prier quoi? Lorsque tous les dieux nous abandonnent? Ai-je un seul allié dans ce groupe disparate? Qui pourrait bien les arrêter de se battre? Le grand guerrier... en bas? Galil? Lirendel? J'hésite à descendre plus bas, vers celui qui m'a aidé plus tôt. La distance est trop grande pour moi...


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-04-27 10:37
Je ne vais pas tomber dans un piège aussi grossier. Depuis que nous avons été pris dans un enchevêtrement de plantes lors de notre première rencontre avec cet elfe, je me doute qu'il possède une grande affinité avec la nature. Qu'il fasse pousser les rares végétaux environnants afin qu'ils atteignent une telle taille et créent littéralement un obstacle est impressionnant mais s'il croit que je vais me risquer à traverser ou couper ces plantes pour l'atteindre, il fait fausse route. Je m'imagine que trop bien les tiges, racines et troncs se refermer sur moi avec un mouvement de constriction. Je suis tenté un moment de prendre mon arc puis me ravise. Les flèches peuvent être esquivées et je ne suis pas aussi doué que Sidhe à cette arme. Je préfère éviter de rater ma cible... rapidement, mes doigts esquissent les runes d'un sort de base mais ayant toujours prouvé son efficacité au fil des années; rapide, infaillible ou presque, consommant peu d'énergies magiques, parfait pour arrêter un ennemi à la course ou en achever un à distance. Je remarque en même temps un changement dans le comportement de mon ennemi. Légers spasmes et tremblements, une tendance à se recroqueviller sur lui-même et sa hâte de s'éloigner du sol blanc et froid sitôt qu'il le peut, même si son équilibre est précaire. Il arrive parfois que la température devienne insupportable, même pour nous les elfes des glaces et ces signes qui ne trompent pas, je les ai moi-même déjà ressentis lors de mon entraînement, lorsque je n'étais qu'un gamin et qu'on nous forçait à traverser les glaces mouvantes, où il était impossible de ne pas tomber dans l'eau glaciale au moins deux fois. Mon ennemi en est rendu là et à son regard meurtrier et déterminé, je lui renvoit un léger sourire, en même temps que l'énergie arcanique de mon projectile magique se libère de ma main pour aller le frapper. Je n'ai même pas à l'achever, que gagner du temps, pendant que le froid le rendra lentement inapte au jugement et au combat. Il a tenté de tuer Vy'Chriel, il ne mérite qu'une mort lente et douloureuse.
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De : Meldril Envoyé : 2008-04-27 22:47
Il devait avouer, pour une abomination, il n'était pas dépourvu d'intelligence et de tactique. Il n'a pas marché dans son piège et l'attaque à distance. Bien qu'il tente de les esquiver, Meldril ne peut rien contre les trois projectiles de magie qui filent sur lui à toute vitesse et il tombe lourdement sur le sol. Pas de pitié, pas de retenue, simplement la vengeance froide. La même qu'il ne se gênait pas pour servir à tous ceux qui profanaient la nature, la même froide implacabilité que lui-même démontrait. Cet Astrid n'aurait pas de répit tant que sa cible ne serait pas éliminée... comme lui le faisait... d'avoir trouvé son égal le mettait en colère et était terrifiant en même temps. Mais bientôt, la nécessité de se réchauffer est la plus grande. De retour dans la neige, le druide ne sent pratiquement plus ses mains et ses pieds. À quelques mètres, terriblement loin, brûle pourtant un grand feu... l'hymne funéraire de Vynwen et Terran... va-t-il oser? - (sylvestre) Amis, pardon, même dans la mort... Sa mâchoire se crispe. Il a froid, il est gelé. Comme il le peut; un moment debout puis s'effondrant à quatre pattes, en rampant, Meldril se rapproche des flammes, de la chaleur qui obnubile présentement toutes ses pensées, son seul et unique but. Un dernier sortilège... - (elfique) Grande Mère entend ma prière. Je ferai amende auprès de toi s'il le faut et j'implore ton pardon à l'avance pour ce que je vais faire... Accorde-moi ta protection encore une fois, fait en sorte que les flammes ne m'affectent pas mais plutôt m'offrent la défense nécessaire contre mon ennemi des neiges. (protection contre le feu, 3e niveau) Il aurait pu craindre que sa déesse allait lui refuser une telle demande mais, confiant en sa foi, Meldril n'avait pas douté de la réponse de la Mère. Il sent rapidement une onde de fraîcheur le parcourir et il n'hésite pas à tendre la main vers les flammes qui consument le sylvanien en crépitant. Une douce chaleur l'accueille, sans le brûler ou ronger sa peau et le plus rapidement que ses membres frigorifiés le peuvent, le druide s'empresse d'entrer complètement dans le feu. Pour le moment, il ne fait rien d'autre. Ramassé sur lui-même, le regard fixe sur son ennemi à la peau bleue, se réchauffer est sa seule et unique priorité. Il se dit vaguement que le rideau de flammes est sa meilleure protection pour tenir cet Astrid à distance mais son sort et le bûcher ne tiendront pas éternellement... Il n'a pas de plan d'action pour la suite, ni est capable d'en élaborer un, les frissons sont encore trop nombreux et violents pour lui permettre de réfléchir clairement.


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De : Astrid_ice Envoyé : 2008-04-29 21:11
Mon sortilège a touché, comme je l'avais prévu et, plus durement touché que j'aurais pu le croire, l'elfe blanc a chuté de son perchoir. Malheureusement, j'ai encore du travail à faire si je veux l'achever, car il ne tarde pas à ramper pour tenter de s'éloigner. Il faut admettre qu'il a quand même de la combativité mais ça ne lui servira à rien. J'ai l'avantage de la force et du terrain cette fois, de même que la confiance que mes compatriotes n'hésiteraient pas à venir à ma défense s'il advenait qu'il parvienne à faire tourner le combat en sa faveur. Je reste sur mes gardes alors qu'il psalmodie des paroles elfiques qui n'ont pour moi aucun sens au préalable mais qui dévoilent leur intention vers la fin de sa récitation. Astucieux. Je le regarde entrer dans les flammes et je relâche ma garde, reprenant une stance normale. Ce n'est que partie remise, voilà ce que l'échange de nos regards se promet. Il ne peut continuer dans le froid et moi je ne m'approcherai pas de ce brasier. Il faut croire que notre affrontement devra se terminer de la sorte. La prochaine fois ne sera sûrement pas aussi facile et je devrai le garder à l'oeil d'ici là. N'ayant plus rien à faire là, je fais signe aux Sarghtlins ayant participé au combat de retourner vers le temple, de ne pas se préoccuper plus longuement de Meldril. Je ne crois pas de toute manière que l'un d'entre eux serait de taille contre lui; pour un elfe à la peau blanche, il s'est révélé plein de surprises et de ressources et s'il a pu faire tomber Afae, il serait sans doute capable de faire beaucoup de ravages parmi ce qui reste de la patrouille. Je retourne moi-même vers le temple, là où j'ai laissé Afae décider de mon sort. Pourquoi est-ce si long? Ce n'est qu'une vie, ça ne devrait être rien du tout à ses yeux... et pour ce que je suis vis-à-vis elle, elle devrait même désirer que je disparaisse, ma seule présence étant une honte pour elle. Au moins, j'ai pu cacher les symboles sur mon front avant que le reste des troupes ne les voient, ce qui aurait été irrespectueux envers elle. Sur mon chemin, je croise Anylu, échevelée, paniquée... et un pied chaussé et l'autre enfoncé dans la neige. L'instinct de survie semble être une lacune chez elle, pour se placer aussi souvent dans des situations potentiellement dangereuses pour elle. Je ne peux que m'arrêter à sa hauteur, la dévisager quelques secondes dans l'espoir de cerner son état mental actuel puis la questionner à mi-voix:- (elfique) My-Fel, vous êtes pied nu... avez-vous besoin de mon assistance?


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De : Anylu MyFel Envoyé : 2008-05-04 11:28
Un court combat a eu lieu en contre bas, auquel j'assistais, sans pouvoir y faire grand chose. J'ai eu peur pour un et l'autre et les deux à la fois, insensible au froid qui mordait mon pied... déposé dans la neige pour me rapprocher de l'action. Me tordant les mains d'appréhension, j'ai pesté contre cette ironie du sort qui me fait m'inquiéter pour ces deux personnes ennemies dans des factions opposées. Biensûr, Astrid est en train de changer, possédé par une entité mauvaise, à mon sens... Il reste que mon attachement pour lui ne peux s'évanouir simplement parce qu'en ai décidé ainsi... Meldril...dont je perd la trace, s'est enfoncé dans le brasier qui a embrasé la dépouille de son ami... Bien qu'il est clair que sa puissance lui permet d'éviter les dégats dans pareil cas, je me demande si sa protection durera longtemps... Mais... Astrid avance vers moi, tandis que mon regard est porté plus en avant...Quoi? Il s'inquiète pour moi maintenant? Je suis encore en colère contre lui. -(elfique) Non. À moins que tu n'aies un paire de bottes à me donner...


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De : Gardien-de-la-forêt Envoyé : 2008-05-06 13:57
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