2003- LE CONTRAT

De : Maître du jeu (Message d'origine) Envoyé : 2003-11-05 05:42

Le magicien quitte l’auberge et se remet en planque devant chez l’homme à abattre. Il constate que le matin, les allées et venues dans la maison close sont bien moins fréquentes que la veille dans l’après midi et début de soirée.

Au bout d’un moment, le nécromant remarque un étrange balai. Plusieurs hommes et femmes, plutôt jeunes, vêtus de robe bleu se dirigent vers une grand bâtiment et y pénètrent. Shalandar constate qu’il doit s’agit de l’école de magie de la ville, une grande enseigne de métal bleuté ornant le mur et indiquant « Académie de Salnium, Personnes autorisées seulement ».


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Conseiller Message 2 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-05 14:04

[ça va pas être aisé de te tuer salo…, de nuit ton bordel est très fréquenté et de jour tout le monde peu nous repérer, je vais demander à l’autre folasse de faire le guet, pendant ce temps je pourrais penser à d’autre options]

Shalandar observe le manège qui se déroule dans le grand bâtiment voisin.

[un bon moment pour me renseigner et revoir ma mystérieuse dame de compagnie rapprochée].

Le mage se dirige vers l’académie et tente d’y entrer…

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Conseiller Message 3 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-06 05:02

Shalandar approche de la grande bâtisse. Il ne voit personne en extérieur, ni fenêtres au rez-de-chaussée. Les portes sont fermées. Au moment, où le mage va pour poser la main sur la poignée pour tenter de pénétrer dans l’académie, une voix féminine se fait entendre derrière lui :
- Je peux vous renseigner ?
Cette voix, est aiguë. La jeune femme (pour consulter la fiche complète c'est ici) qui en est propriétaire a parlé comme si elle avait eu une patate chaude dans la bouche. Elle est richement vêtue, portant une robe des dames de cour. Ses cheveux châtains sont relevés en une longue natte placée en guise de couronne. Elle est assez jolie (autrement dit 15 de charisme) et porte la tête haute.
Elle détaille Shalandar de la tête aux pieds et un petit sourire se peint sur son visage. Saisissant les pans de sa robe dans ses mains, elle effectue une petite courbette et se présente :
- Hermangarde d’Angecourt, à qui ai-je l’honneur ?

(hors jeu : tu viens de rencontrer une de mes personnages sur table… pleine de surprises ! )

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Conseiller Message 4 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-06 06:12

« je vous salue gente dame, je me nomme Shalandar et je viens chercher des renseignements sur cette académie ; on m’a, en effet , rapporté que pour pratiquer les arts il faut l’aval de celle-ci ». Magnifique sourire du mage, un rien séducteur ! (non mais !!!).



(HJ/ça veut dire quoi un personnage sur table, un joueur ? un pnj récurrent ?)

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Conseiller Message 5 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-06 09:53

(hors jeu : Ca veut dire que c’est un de mes personnages à moi que je joue sur table dans le monde d’Armagalor, lorsque je ne maîtrise pas.)

Hermangarde sourit au jeune homme fort charmant qu’elle a en face d’elle. Il est assez joli garçon et rare sont les hommes qui sont aussi polis avec une damoiselle de son rang.
A sa présentation, la damoiselle lui répond :
- Et bien, messire, il semble que vous soyez sur la bonne voie. Vous vous trouvez devant l’académie de magie et si vous l’acceptez, je vais ma faire le plaisir de vous servir de guide pour vous conduire jusque devant la Princesse Paletia qui tient cette école…
Toujours cette patate chaude dans la bouche. Si cette jeune femme voulait se donner un air de bonne famille cela aurait été plutôt déplacé, trop exagéré, malheureusement pour elle cela semblait être sa vraie façon de parler.

Dans un geste mesuré, la jeune femme gravit les trois marches pour se mettre à la hauteur du jeune homme et lui tend sa main parfaitement manucurée et soignée, attendant son bras. Maintenant qu’elle est aux cotés de Shalandar, il peut constater que la demoiselle n’est vraiment pas grande, mais qu’elle dégage une douce odeur parfumée de chèvre feuille.

Puis, elle pousse la porte et entre dans le bâtiment, Shalandar à ses cotés. Les deux mages sont dans un grand couloir. La jeune fille guide Shalandar jusqu’au bout du couloir et frappe à la porte du bout. En attendant l’autorisation d’entrer, elle adresse un nouveau sourire à Shalandar et détaille un peu son visage, les yeux traversés par une grande satisfaction coquine.
Soudain la question qui lui brûle les lèvres s’échappe :
- Pardonnez ma curiosité messire, mais vous venez de loin ?

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Conseiller Message 6 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-06 12:29

[…] Avant de lui présenter son bras, Shalandar lui fait un baise main (un vrai, comme pour Tickie, pas un truc de gros baveux). Puis il la suit .

[…] « je viens effectivement de loin ,je suis originaire d’un petit village du *** qui se nomme ****, c’est dans le royaume de **** ! – ne voulant pas paraître trop curieux, Shalandar s’abstient de retourner la question- quel est votre poste dans cette académie ? »



(HJ/ donc c’est on perso et il est invulnerable ! )



HJ/ **** remplacer par des terme de ce monde

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Conseiller Message 7 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-06 14:59

La jeune femme réagit au baise main par un léger rosissement des pommettes. Elle ne semble pas s’être trompée, elle a vraiment affaire à un gentleman.
(j’ai oublié de préciser qu’elle porte autour du cou un magnifique médaillon fait dans ce qui pourrait ressembler à une écaille de dragon d’argent sur lequel quelques mots sont gravés
« Hermangarde et Myn, 4102 » et vous êtes en l'année 4105)<o:p></o:p>

Hermangarde écoute attentivement ce que lui dit Shalandar sur ses origines puis ajoute :
- Je suis apprenante ici, mais mon titre est « chevalière des arcanes ».
Elle observe un moment de silence et poursuit :
- Et bien messire, je sais que cela n’est pas très correct pour une Dame de lancer une invitation, mais je serai ravie de partager le déjeuner avec vous, une fois que vous aurez rempli les formalités.<o:p></o:p>

La jeune femme ponctue sa phrase avec un grand sourire chaleureux juste au moment où une voix féminine retenti de derrière la porte :
- Oui ! Entrez !<o:p></o:p>

Hermangarde tourne la poignée et ouvre la porte, entrant au bras de Shalandar. Ils entrent dans un grand bureau richement meublé. Derrière le bureau une femme, jeune est assise. Blonde, les yeux clairs, son visage reste impassible en regardant les deux mages entrer. Pourtant Shalandar reconnaît traits pour traits la prostituée blonde qui l’avait interpellé la veille.
Hermangarde fait une légère révérence puis s’éclipse laissant Shalandar seul face à celle qui se nomme la Princesse Palieta. La jeune femme blonde détaille le nouveau venu sans sourciller et lui demande froidement :
- C’est pourquoi ? Faites vite, je suis pressée !<o:p></o:p>

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Conseiller Message 8 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-07 03:35

[…] « ainsi donc, Chevalière des arcanes, il existe des titre ici ?!? pour ce qui est de votre proposition , vous me trouvez positivement ravi, vous avez anticipé ma demande ». [Shalandar est positivement heureux, il est fier de sa chance et, maintenant, il est sûr que les dieux l’ont béni, il ne rencontre que de superbe femme, toutes intéressantes pour ses projets et douées de capacités particulières, en plus, et cela rajoute du piment, il va devoir jouer fin pour manipuler toute ces dames]. Son sourire s’élargit.

[…] Shalandar s’incline respectueusement devant la princesse, « votre altesse je me nomme Shalandar et je souhaiterai rejoindre les rangs de votre académie, je vous prie de m’excuser de gaspiller votre temps ». (HJ/ Shalandar est sincère et sauf précision contraire, il ne ment pas)

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Conseiller Message 9 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-09 13:36
(hors jeu : héhé… aurais-je réussi à t’impressionner que tu précises maintenant si ton personnage ment ou non ? Plus sérieusement, c’est OK de préciser cela, c’est mieux ;-))

Hermangarde s’est donc retirée avec un petit sourire poli à l’attention de Shalandar, lui signifiant qu’elle l’attendrait au dehors.

Maintenant face à la princesse, Shalandar se présente rapidement et s’incline. Il remarque que la jeune femme joue nerveusement avec un petit anneau d’or ciselé passé à son auriculaire. Son visage est toujours inexpressif. Elle se redresse légèrement sur son fauteuil et pose les deux mains devant elle avant de lui répondre :
- Pour rentrer dans cette académie, messire, il y a plusieurs conditions à remplir. Tout d’abord pécuniaires. Une inscription de 100 pièces en or ainsi qu’une participation aux frais de 50 pièces en or par mois est requise. Le tout payable d’avance, bien entendu. Ensuite, si vous possédez une lettre de recommandations d’un mentor, cela n’est que mieux. En revanche, sans lettre de recommandations, quelques exercices vous seront demandés afin de pouvoir juger de vos capacités d’analyse. Le tout sera ponctué d’un entretien à l’issu duquel votre admission sera acceptée ou non. Si vous êtes toujours intéressé, je vous propose un rendez-vous afin de régler ces formalités administratives. Demain matin, cela vous convient-il ?

Toujours aussi nerveuse, sa bague tournant sous l’action des doigts de l’autre main, la jeune femme blonde ouvre un registre. Et s’apprête à prendre en note le rendez-vous. Elle lève la tête et demande une dernière précision :
- Avez-vous une sphère de prédilection ? Un courant arcanique avec lequel vous ressentez une certaine empathie ?

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Conseiller Message 10 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-09 14:27

(HJ/ il faut pas rire, mon perso est pas fou, mentir dans le saint des saints de la magie d’une ville ??!!??, je te rassure, il recommencera à mentir dés qu’il sera dehors /HJ).



D’un signe de la tête, Shalandar fait comprendre à Hermangarde, qu’il la retrouvera dehors et ses yeux disent qu’il se débrouillera pour que ce soit rapide !.

La mage écoute attentivement la présentation de la princesse, il ne manque pas repérer son trouble et , comme, après tout, il n’est qu’un homme, tandis qu’elle se baisse pour saisir son registre et prendre le rendez vous, il ne peut s’empêcher de rêver en voyant ses épaules fines et sa chevelure d’or qui cascade sur celles-ci de manière si envoûtante : Il s’approche de la princesse Parieta, de l’index il soulève son menton si parfaitement dessiné « vous savez demoiselle que vous hantez mes rêves depuis que j’ai croisé votre regard , vous m’avez piégé dans l’océan de vos yeux » ; plus bouleversé encore, la princesse recule pétrifié par le regard non moins envoûtant du mage, prestement, Shalandar fait le tour du bureau se saisit du corps gracile « dame, laissez moi le droit de vous courtisez, d’être votre soupirant attentionné, de.. ».

« Avez-vous une sphère de prédilection ? Un courant arcanique avec lequel vous ressentez une certaine empathie ? ».

tel un miroir, le phantasme se brise et, impuissant, Shalandar en voit les morceaux s’éparpiller autour de lui, se ruinant encore et encore avec chaque rebond pour, qu’au final, il n’en reste rien. L’espace d’un instant, la princesse peut donc le voir avec un regard étrange à la fois lointain et proche, une jambe vers l’avant comme s’il allait se diriger vers elle. Il reprend rapidement son empire sur lui même.

« Hélas madame, je n’ai pas cette somme en ma possession , je ne dispose pas non plus d’un parrainage et, même si l’idée d’épreuve ne me traumatise pas outre mesure, je me vois contraint de repousser mon inscription à plus tard. Vous me trouvez, dés lors, doublement navré d’avoir pris une partie de votre temps en pure perte, gagez que je ne reproduirai pas cette gabegie dans le futur et que notre prochaine rencontre sera fructueuse. ».

La nécromant s’incline, « votre altesse, si vous n’avez pas d’autre question je prendrai congé, dans le cas contraire, je suis votre humble et dévoué serviteur ».

La tête toujours baissée, Shalandar attend la réaction de Dame Pariéta.<o:p></o:p>

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Conseiller Message 11 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-10 12:02
(hors jeu : jolie absence de la part de Shalandar J)

Palieta observe et écoute chaque parole du mage à l’affût du moindre indice qui pourrait lui indiquer si elle a fait ou non une erreur l’autre jour. Lentement elle ferme son registre et se lève. D’une démarche souple et altière elle contourne le bureau et s’approche du mage en le fixant toujours avec autant d’attention.
Elle porte sa main à sa bouche en signe de réflexion et fixe le jeune homme de son regard bleu azur droit dans ses pupille. Ne sourcillant pas, elle reprend la conversation :
- Il est fort dommage que vous ne puissiez point qui acquitter des droits d’inscription dès aujourd’hui, messire Shalandar. Comme vous le sous-entendez si bien, je n’ai pas de temps à perdre, mais… cependant, il me semble déceler chez vous quelque chose de … particulier. Si vous avez déjà une expérience de la manipulation des arcanes qui n’est pas encore connue chez nous, peut être y a-t-il un moyen de … s’arranger sur le tarif de votre inscription. Je suis prête à vous accorder quelques minutes supplémentaires pour que vous me montriez ce dont vous êtes capable si vous le souhaitez. Nous avons toujours besoin d’enseignants dans cette académie… si bien sûr vous ne vous sentez pas le talent nécessaire, je vous souhaite une bonne journée.
La princesse se tient à quelques centimètres seulement du nécromant et le toise, voyant comment il va réagir à sa proposition.


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Conseiller Message 12 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-10 15:52

Pour la première fois de sa vie, Shalandar est désarçonné, cela ne prend que quelques seconde mais ça n’aura pas échappé à la princesse. Même si elle l’ignore elle est un phantasme, un idéal pour le mage : belle et intelligente, forte et déterminée . Et surtout, elle est une marche vers le pouvoirs, magique et temporel. Le rêve de Shalandar incarné, toute les fibres de son corps se tendent vers elle, sa main commence à se lever pour toucher la sienne. Non hurle le conscient du nécromant et, comme d’habitude, son corps obéie, Shalandar en ressent une immense fierté, il se domine encore, il éprouve, tout de même une immense détresse intérieure, il a failli perdre cette bataille. Il bredouille, au début, tandis qu’il reprend le contrôle de ses gestes : « j’avoue madame être très honoré que vous pensiez que je dispose de dons particuliers mais hélas je ne pense pas être… » la voix du mage se meurt, la terrible embuscade a fonctionner ! occupé qu’il était à se préserver d’une action compromettante, il n’a pu se prémunir contre l’attaque de son inconscient, de la part de rêve qui existe en tout homme et se réveille parfois, comme aujourd’hui ! brisant toutes les barrières de l’éducation et de la volonté. Son regard se plante dans celui de la princesse, ne cille même pas alors qu’il déclare à mi-voix, un peu tremblotante aussi : « princesse, en votre présence je ne suis pas moi même » Ses mains s’ouvrent dans un aveu d’impuissance

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Conseiller Message 13 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-12 06:01

La princesse est surprise de la réaction du jeune homme et ne parvient pas à masquer sa décontenance dans son regard pendant quelques secondes. Elle a déjà vu de nombreuses personnes perdre toute prestance devant les rois et les princes, mais jamais devant elle. Cela lui rappelle amèrement que la condition dont elle jouit aujourd’hui n’était pas telle il y a si peu de temps.
Le regard bleu laisse transparaître une certaine compassion, voir passion, l’espace d’un éclair puis reprend une texture plus dense, impénétrable, froide. Elle fait quelques pas de retrait pour se mettre à bonne distance du jeune et choisi même de retourner derrière le bureau, comme s’il s’agissait de l’enceinte d’une forteresse pouvant la protéger de cet homme, mais surtout de ses propres pulsions. Le doute assaille un instant son esprit. Et si l'effet du sortilège utilisé la veille n'avait pas eu l'effet totalement escompté. L'espace d'un instant, la nervosité de la damoiselle transpire dans le geste de tourner frénétiquement son anneau.

Le silence qui se fait est pesant. Elle détaille Shalandar de la tête aux pieds profitant sans doute de sa condition, puis plisse les yeux en signe de réflexion.
Elle saisi la plume et rédige un mot, se penchant légèrement. Puis roule le parchemin et le ceint du sceau de cire royal. Elle lève les yeux à nouveau vers le magicien et d’un geste droit lui tend la missive se contentant de lui dire :
- Voici un laissez-passer pour lorsque vous aurez de quoi vous acquitter des droits d’inscription pour cette académie. Vous prendrez rendez-vous avec le scribe du premier bureau sur la droite. J’ai d’autres priorités à traiter aujourd’hui. Si vous voulez bien m’excuser…
D’un regard, elle indique à Shalandar la porte de sortie. Ses yeux sont toujours comme voilés, telle une protection. Aborder le malaise du jeune homme aurait été trop entrer dans le coté privé de sa personnalité et ici, le coté privé n’a pas sa place. Comme à chaque moment où elle doit jouer son rôle de princesse d’ailleurs…

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Conseiller Message 14 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-12 06:29

Shalandar subit ce revers avec philosophie, la même transformation s’opère de son côté, son regard devient lointain, appartenant désormais à la terre des complots ; il a repris sa posture droite et se saisit du parchemin avec un sourire qui dit « tout cela n’est pas terminé ». Dans un ample mouvement de robe, il se retourne et ouvre la porte ,la refermant derrière lui. Il dit a Hermangarde « j’ignorais que les frais d’entrée étaient si élevés, malgré tout j’ai l’autorisation officielle –il montre le parchemin –déjeunons pour fêter cette demi victoire »

et il présente son bras.

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Conseiller Message 15 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-13 04:36

La princesse ne bronche plus jusqu’à ce que le magicien soit sorti. Aussitôt seule, elle s’affale sur son siège, consternée par les coups du hasard.

Damoiselle Hermangarde attend Shalandar assise sur un banc. Dès qu’elle voit le jeune homme, elle lui adresse un large sourire et se lève, saisissant le bras qu’il lui tend. Une légère surprise transparaît sur son beau visage alors que Shalandar lui explique être en possession d’une autorisation officielle. Haussant les épaules, elle guide Shalandar dans les rues de la ville et lui propose :
- Si nous allions déjeuner à « l’Ambre Jaune » ? C’est le meilleur établissement de la ville. Je vous invite messire ! lance la jeune femme.

Il marchent dans les rues et changent de quartier. Bientôt les maisons ressemblent plus à des hôtels particuliers et à des manoirs. Les rues sont pavées et bien entretenues, fleuries. Hermangarde guide le mage jusque devant une auberge richement décorée à l’extérieure, bacs de fleurs odorantes, boiseries sculptées, cours intérieure…

Hermangarde attend que Shalandar lui ouvre la porte et pénètre dans l’établissement. Un mobile composé de pierre jaunes et ambrées s’entrechoquant indique la venue des nouveaux clients. Aussitôt un valet se présente et s’incline humblement en déclarant :
- C’est un réel plaisir de vous voir Damoiselle, d’Angecourt. Votre père, Messire le Baron d’Angecourt vient juste de terminer son repas et de quitter notre établissement, vous l’avez manqué de peu… Vous désirez une table pour deux ?

La damoiselle, hoche de la tête et suit le valet jusqu’à une petite alcôve. Les tables sont disposées de façon très intime, permettant des discussions et des conversations privées. Il est même possible de tirer un rideau de velours pourpre pour s’enfermer totalement. Les sièges sont en réalité de véritables fauteuils recouverts de tissu brodé, les tables sont recouvertes de nappes travaillées. La vaisselle est blanche, propre, cisaillée et les verres soufflés dans le cristal le plus pur. L’atmosphère est tamisée, la lumière du jour traversant des vitraux teints orangés.
Hermangarde s’assied et invite Shalandar à en faire autant. On leur apporte en guise d’amuses-bouche un verre de vin, exaltant un parfum subtil et quelques petites pâtisseries soufflées à base de fromage.

Elle regarde un instant le beau jeune homme et lui demande :
- Dites-moi… connaissiez-vous la princesse avant ? Je veux dire avant votre entretien de ce matin ? Je dois vous avouer que je suis assez surprise… Elle est… comment dire… d’une nature assez emportée et a coutume de chasser les postulants au premier entretien. Ceux qui ne reviennent pas… ne sont pas inscrits. Elle ne cesse de nous répéter que la persévérance est la clé du savoir… et je la crois sur ce sujet… Alors vous comprennez messires, que… vous voir sortir avec une autorisation est… plutôt surprenant…

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Conseiller Message 16 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-13 06:23

Shalandar accompagne la demoiselle, prenant note des informations qu’il obtient sur cette personne (ainsi donc elle est noble). Il s’assoit après elle et la regarde en souriant. (HJ/ le retour du menteur J ) « je ne connaissais pas la princesse avant mais il se trouve que je ne suis pas un étudiant, je connais déjà les arts, en fait je ne venais chercher qu’une autorisation de les pratiquer puisque c’est la loi ici !, figurez vous qu’elle m’a même proposez un poste de professeur mais j’ai du décliner son offre car je ne suis pas, encore , un maître et vous même vous me semblez bien la connaître ? »

De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-14 05:21

Shalandar dit :
- Je ne connaissais pas la princesse avant mais il se trouve que je ne suis pas un étudiant, je connais déjà les arts, en fait je ne venais chercher qu’une autorisation de les pratiquer puisque c’est la loi ici !, Figurez vous qu’elle m’a même proposez un poste de professeur mais j’ai du décliner son offre car je ne suis pas, encore, un maître et vous même vous me semblez bien la connaître ?
Hermangarde semble plus que surprise de la proposition d’un poste d’enseignant au sein de l’académie, elle ouvre de grands yeux et déclare :
- Vous m’en voyez encore plus surprise, messire ! La princesse est une personne assez… impulsive, mais jamais jusqu’à présent, elle n’avait proposé un tel poste à une personne inconnue !
La jeune femme prend une bouchée du plat que l’on vient de leur apporter, digne de la plus haute cuisine : un cuissot de sanglier arrosé d’une sauce au vin, accompagné d’une mousseline de cèpes, puis poursuit :
- Je connais la princesse Palieta depuis quelques années, oui. Nous avons partagé de bons moments, je participe pour une petite part à l’éducation de son fils, le petit prince et puis je l’ai un peu aidée à remettre en place l’académie de la ville après… le coup d’état manqué.
Elle semble assez mal à l’aise d’avoir abordé ce sujet et oriente la conversation à nouveau sur Shalandar :
- Mais, dites-moi… Vous m’avez dit ne plus être étudiant dans les arcanes, c’est que vous avez donc déjà pratiqué… dans quelle ville avez-vous appris le maniement de la magie ? Silivren peut être ? Ou bien l’Empire ? Peut être même Rubyl ?
(hors jeu : Shalandar se rend compte que soit la demoiselle baratine et qu’elle n’y connaît rien, soit elle lui tend un piège puisque la magie à Rubyl – ville hors de la forêt, bien au nord du continent - est bannie et interdite. Je vais bientôt mettre une carte du monde pour que vous puissiez situer Antinéor dans ce vaste continent)

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Conseiller Message 18 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-14 05:34

Shalandar prend un air niais et ravi (limite à taper des mains comme un enfant qui est content qu’on ai découvert la solution de son énigme)« comment avez vous deviné que j’ai appris les arts à Rubyl, dans mon école on m’a tout appris des petits sorts jusqu’au grand sorts », il reprend un aspect sérieux « dommage que l’on ai brûlé vif mon mentor après l’avoir passé à la question pendant 8 jours comme c’est la loi là-bas, figurez vous , en effet que la magie est prohibée dans cette ville, c’est ballot tout de même », il a, de nouveau, son sourire de charmeur « allons mademoiselle, le piège était tout de même un peu gros, seul un imbécile serait tombé dedans, vous ne trouvez pas ? ».

« Plus sérieusement, j’ai appris avec un professeur particulier donc je n’ai jamais fréquenté d’académie, peut être que votre princesse a détecté cet enseignement et s’est dit que ce pourrait être profitable à votre structure ? d’ailleurs si vous la connaissez depuis toutes ses années, vous pourriez me donner le nom de son époux qui doit être le régent de cette ville ?!? »

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Conseiller Message 19 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-14 08:26
Une moue de vexation apparaît sur le visage de la donzelle. Elle serre les dents et une légère coloration rosée apparaît sur ses pommettes sous l’effet de la colère. Ses yeux expriment également le fait qu’elle apprécie guère la moquerie. Elle n’a guère l’habitude que l’on se moque ainsi d’elle et aurait bien volontiers fait ravaler son arrogance à ce jeune homme avec quelques belles paroles. Les mots qui s’imposent à son esprit concernant Shalandar ne sont pas très polis et elle retrouve très rapidement son répertoire d’insultes préférées. Agacée, elle jette un coup d’œil aux alentours et en déduit que ce n’est pas l’endroit idéal pour laisser ses transports s’exprimer.
Aussi répond elle par un sourire crispé au sourire charmeur du jeune homme et lui répond d’une voix mielleuse et ironique :
- Je vous remercie messire de la délicatesse avec laquelle, vous prenez le soin de me faire remarquer l’erreur commise en citant une des villes de cette contrée…
Shalandar poursuit :
- Vous pourriez me donner le nom de son époux qui doit être le régent de cette ville ?
La fille du baron, semble souhaiter désormais se trouver ailleurs. La dernière question est plus que… dérangeante. Tout le monde ici à Salnium sait que le fils de Palieta et comment dire … un enfant sans père, un bâtard pour reprendre l’expression du peuple, mais l’affirmer à un étranger, serait souiller la famille royale qui n’a pas besoin de cela…
Hermangarde se rassied un peu plus au fond du fauteuil et tente désespérément de prendre un air détaché (elle très mauvaise comédienne). Elle s’éclaircit la voix et tente d’expliquer aussi clairement que possible :
- Comment vous expliquer, messire… heu… Dame Palieta n’a point d’époux. C’est son frère Ergalt, notre bon roi, qui règne. Hum… Comment réagiriez-vous si je vous disais qu’il y a quelques temps la population de la ville était sous l’emprise d’une terrible malédiction influençant les esprits en occultant le passé ? La princesse Palieta ainsi que la famille royale a été des plus affectée et elle n’a retrouvé son rang qui lui est dû qu’il n’y a que peu de temps… avec … déjà un enfant. Nul ne sait qui en est le père et … nul ne le saura probablement jamais. Cet enfant est issu de la malédiction et ne pourra jamais prétendre au trône du royaume…

Voilà, c’était dit. Ce qu’elle pouvait s’en vouloir ! La jeune femme se mord la lèvre inférieure, persuadée d’avoir fait une gaffe et plonge dans ses pensées. En dissimulant la vérité derrière la fameuse malédiction, l’honneur de la princesse pouvait être sauvé, même si la fille du baron savait qu’en réalité, il n’en n’était rien et que le problème était bien différent. La princesse aimait les soirée bien arrosées au contact du bas peuple et cela… avait sans doute dû dégénérer au delà de toute convenance… L’expression du visage d’Hermandarde est légèrement dégoûtée à l’idée que l’on puisse s’offrir ainsi au premier venu… et pourtant… ses yeux se posent sur Shalandar et son joli visage.
Ses yeux se radoucissent tandis qu’elle détaille les traits réguliers du visage du beau brun se trouvant juste devant elle. Un léger soupir s’échappe de ses lèvres et la légère coloration pourpre qui prend place sur ses joue ne doit plus rien à la colère. La jeune femme détourne les yeux et les fixe dans son assiette muette dans un sursaut de pudeur, un peu comme Tickie tout à l'heure gênée d'avoir vu Shalandar dans sa chemise de nuit.

(hors jeu : prends ton temps pour répondre, car comme je te l’ai dit tout à l’heure, tu as presque 4 jours avant la mienne )

Réponse

Conseiller Message 20 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-17 18:13
Shalandar observe avec beaucoup d’attention les changements d’humeur de Hermangarde, il note mentalement toutes ses modification tandis qu’il soumet son cerveau à son exercice favoris, la division . Une part de son intelligence tente de coordonnées les dernières données qu’il a reçue et de mettre de l’ordre dans tout ce chaos ; ces deux jours sont trop riches pour qu’il puisse faire un bon résumé, les belles femmes toutes intéressantes et toutes utiles à ses projets se côtoient et se bousculent autour de lui, alors son esprit vole vers Illuin, il se demande si elle dort encore ou bien si elle commet une autre bévue, il la maudit d’avoir opter pour l’option couple, surtout qu’elle a fait ça par caprice plus que par envie réelle, il place judicieusement les provocations dont il est la victime, le fait qu’elle le considère encore comme un animal savant qu’un bout de sein rend docile et une cheville servile. L’éventail de ses possibilités en ait très amoindri, impossible de séduire ces dames… la colère gronde en lui, la prochaine fois qu’il croisera l’elfe il faudra qu’elle se plie au rôle qu’elle a choisi…. La princesse aussi occupe une part de cette analyse, il faudra qu’il la courtise et qu’il obtienne ce qu’il veut sans le vouloir sa tutrice l’a bien renseigner, elle n’est pas insensible à son charme puisqu’elle lui accorde des dérogations spéciales, à méditer et puis, enfin, il y a Tickie, en elle même ce n’est qu’une pucelle effarouchée mais son collier lui , est fort intéressant, à suivre.

L’autre partie de son génie (Hj/ dsl mais il est fort mon perso ; le retour de l’attaque des pastèques géantes et tueuses /HJ) est consacrée à Hermangarde, il se demande où la placer sur son échiquier, pièce maîtresse, pièce royale ou pion, à sacrifier ou non ?. il la voit rougir et se demande s’il doit la choquer ou pas qu’elle type d’approche choisir, décidément cette demoiselle est pleine de ressource, bien sûr elle ment très mal et il pourrait jouer dessus ce défaut mais ce ne serait pas sportif alors il se décide. « je suis désolé que mon arrogance et ma curiosité mal placée vous ait choqué, telle n’était pas mon intention, parfois je parle et j’oublis le sens de la mesure, je vous propose de changer de sujet et d’en prendre un beaucoup plus intéressant : vous ! –sourire- je m’aperçois que je sais peu de chose sur vous, c’est en arrivant ici que j’ai appris que votre père était baron , pourriez vous m’en dire plus pour que je ne commette pas d’impairs » .

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Conseiller Message 21 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-18 05:55

Hermangarde accepte les excuses du mage avec grand plaisir, d’autant plus qu’elle devient maintenant le centre de la conversation et qu’elle adore cela. Elle lui adresse un petit sourire et pose sa main sur celle du jeune homme en lui répondant :
- Ne vous inquiétez pas, vous êtes tout pardonné, j’ai moi même un peu tendance à me laisser emporter par les paroles parfois…
Ses yeux se posent sur sa main et elle la retire vivement, rougissant d’avoir osé porter un tel geste sans s’en rendre compte. Décidément, le sourire charmeur de ce beau brun lui ôte tout bon sens et tout raisonnement !

C’est en balbutiant qu’elle répond donc aux interrogations du jeune homme à son sujet :
- Je… et bien, je suis née ici à Salnium. Mon père, le Baron d’Angecourt a décidé de m’envoyer faire mes études à Silivren car les temps étaient loin d’être calmes et il n’appréciait pas du tout Orty-le-riche qui était à la tête de la Guilde de magie de la ville. Les événements lui ont donné raison d’ailleurs puisque quelques mois plus tard, ce malotru à tenté de renverser la famille royale. Fort heureusement, sa tentative fut vaine. J’ai donc fait mes études de la magie dans la ville de Silivren, puis je suis partie en aventure dans le nord du continent, près d’une Ville nommée Athaényl.(située en dehors de la forêt) .Ce que j’ai vécu là-bas furent les pires moments de ma vie et je ne souhaite pas m’épandre sur le sujet. Malgré tout, pour avoir participé à la libération de la cité, je me suis vue attribuer une petite baronnie. N’ayant aucun goût pour la gestion de terres, j’ai laissé là-bas un intendant qui gère le tout et me fait ses rapports réguliers. Je pense laisser ces terres à ma protégée lorsqu’elle sera prête, Morsure, rencontrée dans la fange de la ville et qui possède bien des qualités. Je suis effectivement fille du baron le plus connu et influent de la cour de Salnium. J’ai un frère, Guillaume, paladin au service de la ville…. Mais, ne vous en faites pas pour les maladresses, messires, nous en commettons tous un jour… et je ne suis pas de celles qui ont la rancune qui leur empoisonne le coeur. Ce que j’ai à dire, je le dis sur l’instant et j’apprécie les personnes qui en font autant.

Elle lui sourit aimablement, plantant son regard dans les yeux ténébreux du jeune homme et poursuit en lui montrant son pendentif taillé dans une écaille de dragon d’argent :
- Ma franchise de parole ne m’a pas apporté beaucoup de connaissances avec lesquelles j’ai noué de puissants liens. Le seul jusqu’à présent à avoir su me comprendre est une personne extraordinaire. Myn est son nom. Il est paladin. Le destin a voulu que nos routes se séparent, mais en souvenir de notre grande amitié, nous avons échangé chacun un bien précieux. Ce pendentif est ce qu’il m’a laissé. Je ne désespère pas le voir arriver en ville un jour… peut être accompagné d’une famille qui sait…
Une vague mélancolie traverse le regard de la jeune femme. Elle se reprend rapidement et adresse à Shalandar un grand sourire charmeur (hé oui, elle aussi sait le faire ) et lui propose :
- Si vous le voulez, je pourrais vous faire visiter la ville, enfin si cela n’est pas déjà fait. Je serai enchantée de pouvoir vous faire découvrir les charmes de notre belle cité…

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Conseiller Message 22 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-18 10:28

« aventureuse en plus d’être charmante et ravissante, que vous manque-t-il serait ma question suivante ». Shalandar esquisse un sourire « je serai très honoré de vous avoir pour guide, mais je ne voudrais point abuser de votre temps ! quand êtes vous libre ? ». Tu seras une tour dans mon échiquier, petite demoiselle, fille d’un des plus grand baron de cette ville.



[…] « C’est une marque de grande valeur personnelle que d’honorée le souvenir d’un ami, je gage que vous le reverrez bientôt, moi qui vous connais seulement depuis quelques heures, je traverserai le grand est pour vous retrouver alors j’imagine que cet ami fera bien plus ! être paladin c’est ne pas bénéficier de la liberté de son temps ! »



HJ/ la prochaine fois que Hermangarde posera/saisira la main du mage, note qu'elle en sera prisonnière

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Conseiller Message 23 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-18 16:53
- Aventureuse en plus d’être charmante et ravissante, que vous manque-t-il serait ma question suivante.
Hermangarde rougit sous la flatterie de Shalandar. Le regard qu'elle lui adresse indique au jeune homme qu'elle ne désire pas répondre à sa question, enfin, pas tout de suite...
Shalandar esquisse un sourire et poursuit :
- Je serai très honoré de vous avoir pour guide, mais je ne voudrais point abuser de votre temps ! Quand êtes vous libre ?
La jeune femme fait mine de réfléchir un instant et déclare :
- Et bien... j'ai deux ou trois choses à faire cet après midi à l'académie notamment, mais à partir de la fin d'après midi, je n'ai rien de prévu dans mon emploi du temps... si vous n'avez rien de prévu et si vous le souhaitez bien entendu, nous pourrions nous revoir tout à l'heure ? Ou alors demain... c'est vous qui décidez !

Shalandar poursuit ses flatteries et cela semble prendre :
-C’est une marque de grande valeur personnelle que d’honorer le souvenir d’un ami, je gage que vous le reverrez bientôt, moi qui vous connais seulement depuis quelques heures, je traverserai le grand est pour vous retrouver alors j’imagine que cet ami fera bien plus ! être paladin c’est ne pas bénéficier de la liberté de son temps !
Une fois de plus la jeune femme rougit sous le compliment. Elle prend alors un petit air malicieux et rajoute :
- C'est parce que Messire vous ne m'avez jamais vue en colère ( HJ / / HJ) Il m'arrive de dire des choses horribles que je ne pense pas toujours... nous verrons si une fois que la tempète Hermangarde est passée si vous souhaitez toujours traverser le grand est pour moi !
Elle éclate de rire. Un joli rire aigu et régulier.

Les deux mages terminent leur repas en parlant de tout et de rien, puis la fille du baron se lève et s'excuse :
- Je suis navrée mais j'ai un rendez-vous dans quelques minutes... J'ai été ravie de partager mon repas en votre agréable compagnie. J'espère que nous aurons l'occasion de renouveller cette intéressante expérience. Au fait, Messire, où puis-je vous contacter en cas de besoin ?

De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-18 18:07

« Aujourd’hui je risque être occupé, disons demain si cela vous convient » […] Lorsque Hermangarde mentionne ses colères, l’esprit de Shalandar imagine Illuin ou même la sorcière qui lui a enseigné les arts sombres, il ne peut s’empêcher de sourire, non mademoiselle vous ne pouvez pas être à l’image de ces folles, c’est un genre que vous vous donnez, je suis sur que vous êtes bonne en fait, pense-t-il. […] « Soyez assuré que nous nous reverrons, je viendrais vous chercher demain à l’académie, pour ce qui est de mon adresse, je préfère ne point vous la donner car je loge dans les quartiers difficiles et point ne voudrais vous y voir ! un dame de votre classe ! »

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Conseiller Message 25 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-19 04:02

A la proposition d’Hermangarde de faire visiter sa ville natale à Shalandar, celui-ci répond :
- Aujourd’hui je risque être occupé, disons demain si cela vous convient.
Une légère moue de déception se peint sur le visage de la jeune femme aux longs cheveux. Elle pousse un petit soupir et répond :
- Soit, je vous attendrai donc demain messire… disons à l’académie ?
Elle se lève et va régler le repas. Puis, elle se retourne vers le jeune homme et lui tend sa main avec un petit sourire charmeur :
- J’ai été ravie de votre compagnie. Le temps va me sembler long jusqu’à demain… Je vous souhaite une bonne journée messire Shalandar.
Elle prend congé et se dirige vers l’académie. Shalandar a l’après midi devant lui.

La pluie s'est soudainement arrêtée de tomber et les lourds nuages semblent se dissiper, laissant apparaître le soleil bienfaiteur.

(hors jeu : que va faire ce beau mage ténébreux de son après midi ?)

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Conseiller Message 26 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-19 12:22

Shalandar , après avoir quitté la demoiselle à l'entrée de l'académie, file donner sa mission à Illuin, ainsi , il est sûr qu'elle ne fera pas de bêtises.

Malheureusement, lorsque le mage rentre à l’auberge, l’elfe est partie depuis un bon moment selon l’aubergiste. Elle lui a laissé un pli lui indiquant qu’elle se rendait auprès d’un puits et lui indiquant le chemin pour s’y rendre. (cf la conversation « Dans l’ombre de la ville »)
Si Shalandar s’y rend, il aura la désagréable impression qu’elle s’est moquée de lui. Oui, il y a un puits, oui, il y a une belle pierre, mais non, il ne trouve pas de mécanisme à déclencher (et celui-ci est refermé)

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Conseiller Message 27 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-19 17:05

Seul devant le puit, Shalandar ne peut s’empêcher de maudire cette c… d’elfe, il est profondément lassé qu’elle fasse n’importe quoi, après le meurtre, il la laissera seul mourir, à force de faire n’importe quoi !! madame la blessée se permet une escapade sur invitation, ses pas le mènent devant l’académie, il se souvient du visage de la belle Hermangarde et rentre.

« Bien le bonjour, je voudrais voir la Chevalière des arcannes Hermangarde, je vous prie . »

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Conseiller Message 28 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-20 05:55

Shalandar est accueilli par un demi elfe qui lui demande de patienter quelques instants dans un petit salon. Quelques minutes plus tard, Hermangarde apparaît dans l’embrasure de la porte, une expression de surprise peinte sur le visage.
Un petit sourire se dessine sur ses lèvres alors qu’elle lui demande :
- Que se passe t-il messire ? Nous ne devions nous revoir que demain… Rien de grave j’espère …

Elle fait quelques pas en direction du mage et le regarde avec une légère inquiétude dans ses yeux noisette.

Réponse

Conseiller Message 29 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-20 06:49
Shalandar sourit pour la rassurer

"point du tout, je trouvais simplement que demain c'était trop long à attendre pour profiter de votre compagnie et de votrre bone humeur contagieuse alors si vous êtes toujouts disponible je serais ravi de me faire guider dés cet aprés midi "

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Conseiller Message 30 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-20 11:36

La magicienne rougit sous le compliment. Ses pommettes rosissent et elle baisse les yeux, non habituée au compliment. La jeune femme se reprend soudain et lève les yeux vers Shalandar ; un sourire lui illumine le visage découvrant une dentition parfaitement entretenue. Elle lui annonce :
- Très bien, je vais annoncer à mes élèves que la leçon est terminée pour aujourd’hui et je vous rejoins dans l’instant !
Elle fait volte face et disparaît pour réapparaître quelques minutes plus tard, les épaules couvertes d’un foulard de soie beige et annonce avec un grand sourire à Shalandar en lui tendant le bras :
- Et bien, Messire Shalandar, en route pour une petite visite de notre belle ville !

Les deux magiciens sortent de l’école de magie, plusieurs adolescents sont en grande discussion à l’extérieur et saluent Hermangarde à son passage :
- A demain, Damoiselle d’Angecourt !
Hermangarde se contente de leur adresser un petit sourire poli et d’expliquer à Shalandar :
- Ce sont mes élèves… certains plus méritants que d’autres d’ailleurs… Bon, par où allons-nous commencer notre visite ? Que diriez-vous du quartier marchand ?

Elle guide le mage dans les dédales des rues du quartier Médium jusqu’au quartier Mercator. Ici les édifices sont grands, blancs, propres. Elle indique à Shalandar la bibliothèque, précisant que les ouvrages qu’elle regroupe sont parfois moins intéressants que ceux appartenant à l’académie. Puis, elle lui montre plusieurs échoppes de joailliers où sont exposées de nombreuses pierres d’Ambre taillées, polies sous différentes formes :
- Ces pierres sont extraites des mines situées à l’Ouest de la ville. Elle appartenaient à Orty Le Riche avant qu’il ne soit banni. De ce fait, elle appartiennent maintenant dans leur plus grande partie à la ville. Mon père en a acheté une, mais ne lui dites pas que je le sais, car il la réserve pour ma dote ! termine –t-elle avec un petit clin d’œil.
Elle guide maintenant le jeune homme devant un étal où sont entreposées de lentilles de verres (note que dans ce monde, ceci est totalement nouveau). La jeune femme lui explique :
- Voici une autre des spécialités de Salnium ! Les lentilles de verres que nous nommons : Lorgnons. Elle sont soufflées, tournées, polies et permettent des choses incroyables, comme par exemple décupler la vision de loin ou encore concentrer les rayons du soleil. La ville en a d’ailleurs fait une arme.

Shalandar constate pendant la visite de ce quartier que la ville est spécialisée dans tout ce qui est verrerie, pierres d’ambres et joaillerie, et les champignons sous toutes leurs formes. Les ateliers de tissage et tailleurs sont rares, tout comme les forgerons et tailleurs de pierres.

Après une longue marche, Hermangarde propose à Shalandar en passant devant une échoppe vendant des fruits :
- J’ai soif. Vous prendrez bien un jus de fruits ? Ceux-ci sont excellents. Et tout en le sirotant, nous pourrions nous asseoir à l’ombre de ce charme pour que je puisse répondre à vos éventuelles questions, qu’en dites-vous ?
C'est vrai que depuis que la pluie s'est subitement arrêtée, la température a fait un bon vers le haut et le soleil a retrouvé toute la puissance d'un astre de plein été.

Réponse

Conseiller Message 31 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-21 03:06
Autant que faire ce peu, Shalandar ce montre un compagnon gaie ,courtois et agréable. Ilm note les informations qu’il obtient sur la ville, les lieux intéressant pour le futur et les options qui en découlent.[…] « C ‘est avec plaisir que je prendrais un jus de fruit avec vous, mais vous savez, je ne voulez pas vous soumettre à un interrogatoire, juste passer une après midi en votre charmante compagnie ! »

HJ/ ceci dit il posera tout de même des questions sur le ville et la famille royale (comme ça on justifiera ce que j'ai lu avec les liens ) sur elle (sauf le sujet qu'elle ne voulait pas aborder ) et sur l'académie. Bien sûr, en retour, il repondra à ses questions (mentant tout de même la pluspart du temps : il peut pas lui dire que c'est un necromant quand même ?!?)

De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-21 09:41

Hermangarde sirote son jus de fruit tout en se montrant également d’agréable compagnie, souriante et même parfois boute-en-train. Elle renseigne Shalandar sur la famille royale, lui énumérant un à un les princes et les princesses selon leur âge :
- Il y a tout d’abord, Dame Emelia. Elle est la grande prêtresse du temple de Mydria. Etant l’aînée, c’est elle qui aurait dû monter sur le trône, mais, elle y a publiquement renoncé, justifiant son geste par la dévotion qu’elle porte à la déesse. Ensuite est né le prince Woda. Personne ne sait pourquoi il porte des traits elfiques alors que toute la famille est humaine… une malédiction paraîtrait-il… Il aurait du être couronné Roi il y a de cela maintenant cinq ans. Mais, les événements ont fait qu’il a disparu pendant presque trois ans, victime d’un enlèvement. Son mariage avec Dame Alinor a même été annulé. Vous vous rendez compte ? Le jour même de ses fiançailles, le drame est arrivé ! On raconte partout qu’une femme de chambre, envoyée par Erdell Montagne était à l’origine de cela. Désespérée de le revoir un jour, Dame Alinor a quitté la ville. C’est Ergalt le paladin qui est donc monté sur le trône, à contre coeur d’après ce qu’il se dit à la cour. Son couronnement fut des plus merveilleux et inoubliables. Tous attendons qu’il trouve une épouse pour lui donner une descendance. Il a tant fait pour cette ville. Les impôts se sont allégés, il a abrogé l’édit qui interdisait les mariages entre les humains et les elfes, il a fait bâtir la nouvelle commanderie, ouvert plusieurs orphelinats et proposé une prime de naissance pour relancer la natalité. Car il faut que je vous dise, que Salnium est restée pendant plus d’un siècle sous le joug de la Montagne Erdell qui emmenait les jeune gens en âge de se marier, pour les faire travailler dans leurs souterrains. Tous ceux qui sont partis là-bas, ne sont jamais rentrés. Cela a cessé avec l’intervention de Woda il y a presque huit ans maintenant et depuis, les naissances se multiplient dans la ville. Et enfin, mais vous l’avez déjà croisée, il y a la princesse Palieta, la plus jeune de la famille royale.

Hermangarde reste un instant pensive et poursuit :
- Il semble pourtant que le destin s’acharne sur notre famille royale, car nous sommes sans nouvelles du roi depuis maintenant presque une semaine. Devant cet état de crise, la princesse Emelia a accepté, de façon temporaire d’assurer l’intendance de la ville pendant son absence et a provoqué des élections pour constituer un conseil. Sept membres élus par les habitants du royaume pour gérer, et légiférer sur Salnium. Aux dernières nouvelles, peu de personnes se seraient portées volontaires sur les listes bien que les élections soient prévues le mois prochain… A ma connaissance, Maître Chimatre, Damoiselle Happlo, Dame Kamylle, et mon père, mais cela a déjà failli coûter la vie de mon frère Nicolas… les autres ne sont que d’illustres inconnus…

Hermangarde parle ensuite de sa famille : deux frères, un grand, devenu paladin et un plus petit d’environ sept ans né d’un regain d’amour entre ses parents. Elle lui précise qu’elle est la seule fille et que cela lui a pesé étant plus jeune, que c’est en partie pour cela qu’elle a le coeur à tendance solitaire…

La magicienne s’était au fur et à mesure de leur conversation laissée aller sur le banc de pierre. Elle reste silencieuse un moment à regarder Shalandar, les yeux sans expression particulière, l’air absente comme s’il n’était pas là. Puis, elle refait le point sur le visage du jeune homme et lui sourit en lui disant :
- Il y a très longtemps que je n’ai passé un aussi bon moment. Vous êtes d’agréable compagnie, mon ami, et je ne suis pas prête de vous laisser me quitter ! Mais je crains de me montrer trop hardie si je vous propose une activité pour demain soir… je crains que vous ne vous lassiez de ma présence… et que vous me preniez pour une femme que je ne suis point…

Elle scrute le regard ténébreux du mage, pour tenter de déceler un signe d’encouragement avant qu’elle ne continue après une grande inspiration :
- Demain soir, nous fêtons le troisième anniversaire du couronnement du roi Ergalt. Il y a aura sur la place du marché un grand banquet organisé pour les habitants de la ville, ainsi qu’une grande farandole… et je me demandais si…
Le jeune femme rougit soudain et baisse les yeux laissant sa phrase en suspend.

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Conseiller Message 33 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-23 05:12
Shalandar profite de cette après midi en agréable compagnie, discutant et répondant à des questions sur sa vie. Il écoute et tente d’absorber le flot d’informations qu’il reçoit de la magicienne. Il voit arrivée avec une pointe de regret sincère, la fin de cette journée. Par chance, Hermangarde lui fait cette proposition, il n’en croit pas ses oreilles, pendant un instant, il reste là, interdit ! Puis il prend conscience que ce moment peut être mal interprété par la baronne. Il se reprend, son visage s’illumine:
« mademoiselle, je serai honoré d’être votre cavalier pour cette farandole, c’est avec un grand plaisir que je profiterai de votre présence demain soir ». Intérieurement Shalandar bénit son dieu, en plus il gagne un alibi, cette femme est un rêve. Il prend sa main « je tiens à vous rassurer, je ne me fait pas d’idée sur vous, au moins dans le sens de vos craintes, vous êtes une belle femme fort spirituelle et votre compagnie m’est un ravissement, je ne prétendrais pas être insensible à votre charme mais je ne suis pas une personne qui juge les dame de votre classe sur une invitation ! »

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Conseiller Message 34 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-25 03:52

Lorsque le magicien accepte son invitation hardie, Hermangarde lève les yeux et son visage s’illumine d’un sourire découvrant ses dents soignées. Touchant sa main, Shalandar constate qu’elle rougit de plus belle, mais elle ne l’ôte pas.
Ne sachant que dire, les secondes qui suivent sont faites d’un silence qui n’est pas pesant et pendant lequel, la mage se tente à détailler le visage de l’homme qui lui tient la main. Ses yeux parcourent les courbes du visage de Shalandar et finissent par s’arrêter dans son regard ténébreux et envoûtant. Elle lui sourit à nouveau et se lance tout de même à lui répondre :
- Je… vous me flattez, messire Shalandar. Je…
L’embarras de la situation revient une fois de plus au galop et ses yeux rejoignent rapidement ses genoux. Elle termine sa phrase en balbutiant :
- Si… si poursuivions notre visite ?
Elle attend que le jeune homme se lève, sa main est toujours dans la sienne.

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Conseiller Message 35 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-25 04:06

Shalandar voudrais garder sa main où elle est mais il sent que ce n’est pas possible, cette ville est toute petite et la rumeur va bon train

« Ma dame, je suis navré mais je pense que l’étiquette ne m’autorise pas à conserver votre main dans la mienne » avec une réticence évidente, il retire donc sa main et lui présente son bras. « voilà qui doit être plus conforme au convenance, je pense, continuons cette visite, je vous prie, cette ville prend un autre dimension quand vous en parlez . »

(Shalandar sent sa rage contre Illuin croître de seconde en seconde, visiblement la baronne est un cœur à prendre et …, il noie cette fureur dans le regard d’hermangarde)

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Conseiller Message 36 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-25 12:13

C’est avec une réticente toute aussi grande que la jeune femme retire sa main de celle du jeune homme tout en rougissant encore plus. Elle pose délicatement sa main sur le bras du magicien et reprend la marche, la distance entre leur deux corps réduite par rapport à tout à l’heure. Elle se sent bien et pourtant elle ne connaît cet homme que du matin même. Le simple fait qu’il se soucie des qu’en dira t-on à son sujet est signe qu’il est de bonne éducation. La jeune femme commence même à envisager de le fréquenter plus sérieusement.

Elle le guide devant le château et le temple de Mydria, précisant qu’ici c’est le culte dominant, mais que nombreux autres divinités sont représentées un peu plus humblement, comme Isis, Setos, Equitus, Musabel, Fiestos, ainsi que certains dieux des éléments et de l’amour. Elle explique au jeune homme que le dôme surmontant le temple principal cache en fait l’arme de la ville : un immense lorgnon utilisé pour aveugler les ennemis en cas d’attaque.

Elle le guide ensuite dans le quartier riche, le quartier Perditis. Ici les demeures sont somptueuses, immenses, blanches et toutes pourvues de jardins privatifs. La lumière du jour commence à décroître lorsque la jeune femme s’arrête dos à une grille immense arborant de grande armoiries constituée de deux anges. Hermangarde plante ses yeux brillants dans ceux du magicien et annonce dans un petit soupir :
- Et bien messire, votre visite touche à sa fin, j’en ai crainte… Le temps a si vite passé que l’on doit m’attendre chez moi.
Elle fait un petit signe de tête indiquant la propriété située derrière elle et poursuit :
- Je n’ai nullement envie de vous laisser, mais la convenance… J’ai passé un après midi de ravissement en votre compagnie et je serais ravie de vous revoir demain pour la grande farandole.
Doucement, imperceptiblement, elle se rapproche de Shalandar posant ses deux mains sur celles du magicien et ajoute :
- Ce sont les dieux qui vous ont placé sur ma route, messire. Comptez-vous rester longtemps à Salnium ?
Une réelle inquiétude se peint dans son regard, inquiétude que cet homme ne soit que de passage et qu'elle se retrouve seule, une fois de plus.

Réponse

Conseiller Message 37 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-26 04:13
« Aussi longtemps qu’il vous plaira, ma dame, et surtout, que ma présence ne vous pèsera pas » Petit baise main, Shalandar maudit les convenances, « a vous revoir belle ange » dit-il en souriant et en coulant un regard vers le blason. A regret, il s’éloigne en la regardant un long moment . De nouveau seul, Shalandar exulte , voir avec Illuin pour régler la situation, rupture, déjà le plan se forme, conserver l’association si elle se décide à comprendre qu’il est plus fort qu’elle, la tuer à court terme sinon. Son « second esprit » vagabonde vers la douce Hermangarde, un volcan de son propre aveux ! Le mage s’en moque, comme les tribus primitives il lui offrira des sacrifices d’apaisement !. Il se demande si l’elfe sera là lorsqu’il arrivera ou bien si elle sera morte ; étrange….[…] L’auberge est devant lui, il salue l’aubergiste, commande un repas et dîne ensuite il montera potasser ses sorts et prier son dieu pour qu’un homme meurt demain, premier pion de la partie pense Shalandar en mangeant

Réponse

Conseiller Message 38 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-26 05:33

Hermangarde se laisse baiser la main avec un petit sourire flatté. La convenance… encore cette fichue convenance… « Belle ange » ses mots assortis au charmeur sourire de Shalandar la font une fois de plus rougir. C’est avec un pas d’hésitation qu’elle pousse la grille de sa propriété, non pas sans avoir jeté un dernier coup d’œil à l’homme qui s’éloigne.

L’aubergiste accueille Shalandar à bras ouverts et lui apporte son repas. Il semble se montrer légèrement curieux :
- Avez-vous passé une bonne journée messire ? Vous êtes-vous totalement remis de votre malaise de la nuit ? Damoiselle Tickie est venu s’enquérir de votre santé dans l’après midi… Votre Dame elfe est sortie en fin de matinée et n’est pas encore rentrée…

Alors qu’il mange, le mage constate que la petite de l’aubergiste se cache derrière le comptoir pour l’observer nerveusement. Aussitôt qu’elle s’aperçoit qu’elle est repérée, elle disparaît derrière le bar pour recommencer quelques instants plus tard.
L’aubergiste revient pour servir le dessert du mage et lui propose :
- Demain soir, c’est la fête du couronnement de notre Roi. Je risque d’être fort occupé demain toute la journée. Je vous laisserait donc des repas froids pour le midi dans la cuisine, vous pourrez aller vous y servir. Je vous fais monter un petit digestif pour la soirée ?

Réponse

Conseiller Message 39 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-26 05:52
Shalandar rend son accueil chaleureux à l’aubergiste et ne fait même pas mine de s’inquiéter lorsqu’il mentionne l’absence d’Illuin. « J’i passé une journée merveilleuse, j’ai visité votre belle ville avec le meilleur des guides, je suis passé à la guilde où l’on m’a proposé un poste de mage bref une journée parfaite, mon seule regret et qu’elle se termine, sinon pour vous ? »
[…] « Ne vous inquiéter pas trop pour moi, je vais très bien, je suis robuste malgré mon aspect chetif » dit-il dans un sourire.
[…] « vous pourriez demander à votre fille de venir, je pense qu’elle veut me parler mais je l’intimide »

De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-27 08:10

L’aubergiste répond au magicien que sa journée a été assez bonne. Surtout si l’on considère que le déluge qui s’abattait sur la ville depuis presque une quinzaine maintenant est terminé. Il s’étonne tout de même de ce retour brutal du beau temps, les météorologues n’y comprenant rien d’après leurs dires.

Lorsque le mage demande à voir Laurelyne celle-ci se cache de plus belle derrière le comptoir. Le tenancier sourit dans sa barbe et se dirige vers sa fille en usant de sa grosse voix :
- Veux-tu sortir de là ! Notre client veut te parler, allez, ouste !

La petite métisse sort sous la contrainte et s’expose aux regards de Shalandar tout en s’approchant visiblement avec réticence. Elle s’arrête à une distance qu’elle juge encore trop courte par rapport au mage et le regarde en baissant la tête avec un air mauvais dans les yeux. Elle semble en position d'attente...

(hors jeu : je me suis permise d'effacer les trois messages que tu as envoyé à 00:44, 02:03 et 02:58 car je pense qu'il s'agissait d'une mauvaise manipulation.)

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Conseiller Message 44 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-27 17:38
"et bien qu'est ce qui t'arrive, qu'est ce que j'ai fait de mal pour que tu m'aimes plus comme ça?" demande le mage réellement surpris de l'attitude de la demoiselle alors qu'il n'a rien fait et qu'il est, pour une fois, vraiment heureux

HJ: je plaide non coupable, j'ai rien posté à ses heures et si c'était marqué tzarwolf, ça me fait un peu peur, tu as les copies???? HJ

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Conseiller Message 45 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-28 05:11

(hors jeu : non, je n’ai pas les copies, mais il semblait que ce soit des réponses au message n°33 de cette discussion. Peut être le coup de petits lutins malicieux ?)

Laurelyne ne change pas son regard noir avec lequel elle regarde le magicien. Elle serre les dents à en voir la crispation de sa mâchoire.
- Et bien qu'est ce qui t'arrive, qu'est ce que j'ai fait de mal pour que tu m'aimes plus comme ça?

Elle va pour ouvrir la bouche et la referme. Son papa lui a dit plus de cent fois de réfléchir avant de parler. Après quelques secondes de réflexion elle répond à Shalandar :
- D’abord j’ai jamais dit que je t’aimais toi ! Moi j’aime pas les gens qui …. Qui….
Elle se mord la lèvre inférieure. Ca y est elle en a trop dit, cela lui apprendra à dire la vérité comme son père lui dit toujours de faire ! Elle laisse aller ses yeux sur le mage, pour trouver rapidement une excuse.
Ne trouvant pas, cet homme ne semble visiblement pas avoir de défauts que l’on puisse lui reprocher, elle termine sa phrase en disant :
- Qui… qui me prennent pour sa bonniche ! Ton ménage, tu le feras toi même !
Une langue toute rose sort d’entre ses lèvres, la fillette fait un volte face et se dirige d’un pas décidé exagéré vers les cuisines.

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Conseiller Message 46 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-11-28 05:18
Sahalandar la rattrape, la prend par les épaules en souriant , riant presque, il a les yeux qui pétillent "mais de quoi tu parles, jeune fille, dis m'en plus, tu veux qu'on aille t'acheter une sucrerie, ce sera plus sympa pour parler de tout ça", demande-t-il en cherchant l'approbation du père du regard

De : Maître du jeu Envoyé : 2003-11-28 09:09

Lorsque Shalandar rattrape la gamine, elle s’arrête faisant un large mouvement de l’épaule pour se dégager.
- Mais de quoi tu parles, jeune fille, dis m'en plus, tu veux qu'on aille t'acheter une sucrerie, ce sera plus sympa pour parler de tout ça, demande le magicien en cherchant l'approbation du père du regard

Georges allait pour hocher positivement de la tête lorsque l’enfant profitant du manque d’attention du magicien se retourne et assène un violent coup de pied dans le tibia du jeune homme. Elle s’éclipse aussitôt en courant, empruntant les escaliers qui mènent à l’étage.
Ce geste ne reçoit pas l’approbation de son père dont le visage se ferme alors qu’il crie de sa grosse voix :
- Laurelyne ! Mais ? ! Ce ne sont pas des manières ! Reviens ici !

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Conseiller Message 48 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-01 05:41

Shalandar fait un signe d'apaisement et se lance à la poursuite de la demoiselle


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Conseiller Message 49 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-01 10:23
La petite métisse est agile. Elle galope comme une gazelle et gravit les escaliers avec une grande rapidité. Alors que le magicien qui lui emboîte le pas et commence lui aussi à monter les marches, elle tourne en haut de l’escalier et disparaît de sa vue. Shalandar l’a clairement vue tourner en direction de sa chambre.
Une fois arrivé au premier étage, le couloir semble désert, la gamine doit se cacher dans une des chambres. Le magicien progresse dans le couloir jusqu’à ce qu’il aperçoive la porte de sa chambre entrouverte

Poussant la porte, Shalandar découvre la chambre qu’il partage avec Illuin sans dessus dessous. Le lit est défait, les draps sont jetés au sol, les oreilles sont éventrés, le paravent masquant la baignoire est dans le même état. Les tiroirs vides du bureau gisent au sol, les chaises et les fauteuils sont renversés.

Shalandar et Illuin ont visiblement été victime d’un cambriolage.

L’aubergiste ne tarde pas à arriver sur les pas du magicien et découvre la scène avec consternation :
- Par tous les dieux ! Que s’est-il passé ici ?
Il semble réaliser que cela s’est produit dans son établissement et s’en excuse immédiatement :
- Je suis confus, messire… Je ne comprends pas comment cela a pu se produire. Je… je paierai pour tous les dégâts et le préjudice que vous aurez subis… Je…
Le pauvre homme semble totalement désarmé. De derrière le lit sort la tête de Laurelyne. Elle tire une grande langue à Shalandar et lui crie :
- Tu vois bien que je suis pas une menteuse !

De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-02 06:27
Rien ne semble pouvoir entamer la bonne humeur de Shalandar, il observe la chambre en souriant, prend l’aubergiste par l’épaule « ne vous en faites pas mon ami, vous n’y êtes pour rien ! et puis ce ne sont que des affaires sans importances, je verrai avec Illuin si elle a perdu quelque chose ! » .
Il s’approche de la petite peste « c’est vrai tu avais raison, alors tu la veux cette sucrerie ? »

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Conseiller Message 51 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-02 08:34

La petite métisse ouvre de grands yeux et sa bouche en grand, surprise de la réaction du magicien. La perspective des sucreries l’attire cela se voit dans ses yeux et pourtant, elle semble rester méfiante.
Avant qu’elle ne réponde, Georges prend la parole :
- Je vais faire nettoyer tout cela messire et vous donner une autre chambre… Tu peux y aller Laurelyne, mais à la seule condition que tu te tiennes bien !
Le bonhomme remet debout quelques parties du mobilier non brisé et commence à s’atteler au rangement du désordre.

L’appât et la gourmandise ont raison de la fillette. Elle se relève et passe devant Shalandar la tête haute, comme une princesse, comme si elle l’ignorait et pourtant annonce :
- D’accord, mais c’est moi qui choisit le magasin !

Au moment de sortir, la porte de l’extérieur s’ouvre et entre Illuin.

Réponse

Conseiller Message 52 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-02 08:56

Avant que l’aubergiste ne commence à toucher à tout, Shalandar l’arrête

« ne fait pas ça, nous changerons de chambre ce soir, pour ce qui est des affaires, il y a dans le lot les vêtements de ma douce et tendre, tu connais les femmes, elle t’en voudrais beaucoup ! dés qu’elle rentrera tu lui décriras le capharnaüm et elle avisera, moi j’emmène ta fille choisir ses sucreries »

[…] Lorsque la petite métis passe, hautaine, Le mage la saisi et lui colle deux bisous sonore sur les joues, il la regarde en riant « maintenant on peut y aller et je te laisserai choisir ».

En arrivant en bas, il voit Illuin et ne tique même pas . Il se dirige vers elle, l’embrasse et d’une voix enjoué déclare, en sortant avec l’elfe sur le perron

« figure toi, ma chère, que nous avons été cambriolé, n’est-ce pas cocasse, j‘ai interdit à notre aubergiste de ranger tes affaires, je lui ai dit que tu choisirais une nouvelle chambre avec son concours, je te laisse , je reviens, je vais acheté des friandises à notre petite amie, à tout de suite », il l’embrasse à nouveau et lui glisse à l’oreille d’un ton impérieux « sois là ».

Et il rejoint Laurelyne.

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Conseiller Message 53 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-02 09:34

(Illuin, nous continuons tout de même ici, Shalandar ne devrait pas en avoir pour très longtemps.)

Shalandar et Laurelyne sortent donc de l’auberge. La gamine guide la magicien jusqu’au bout de la rue où une échoppe est encore ouverte. Une bonne odeur de sucre, de caramel, de miel, de pâte de fruits, de gâteaux aux épices flotte dans les airs.
L’attitude amicale du mage semble rassurer la jeune fille qui se détend un peu. Elle montre à Shalandar les bonbons qu’elle souhaite des sucres d’orges. (cela coûte au magicien la modique somme d’une pièce de cuivre pour les dix).

Tout en marchant sur le chemin du retour, elle suce et lèche sa sucrerie.
La petite métisse observe le mage du coin de l’œil. Une question semble lui brûler les lèvres. Au bout d’un petit moment la curiosité est plus forte que tout :
- Dis… qu’est-ce que tu fais avec cette elfe ? Tu l’aimes ?

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Conseiller Message 54 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-02 09:41
"non petite fille, je ne l'aime pas mais elle est belle et les hommes adorent être avec de belles femmes, parfois il y a de l'amour et parfois non!"
"je peux, à mon tour, te poser une question: pourquoi tu ne m'aimes pas Laurelyn?"
Shalandar semble vraiment ému par la haine et la crainte qu'éprouve la petite file à son egard

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Conseiller Message 55 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-02 14:42
HJ/ si tu veux quon joue ce soir ensemble, illuin, je te propose de créer la discussion d'homme à elfe vers21h !/HJ

Réponse

Conseiller Message 56 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-03 05:31

Laurelyne s’arrête tout net lorsque le mage l’appelle petite fille. Elle écoute Shalandar lui expliquer la raison nébuleuse pour laquelle il est en compagnie d’Illuin. Cela semble la laisser perplexe. Lorsque l’homme lui demande pourquoi elle ne l’aime pas, elle cesse de lécher son sucre d’orge et lui répond très sérieusement :
- D’abord parce que tu me prends pour une petite fille et que j’en suis plus une gamine moi ! J’ai déjà 18 ans ! (pour une demi elfe cela équivaut à environ 12-13 ans humain). Je veux qu’on arrête de me voir comme un bébé, je suis une femme maintenant !
Elle garde un moment de silence, passe sa sucrerie entre ses dents, croque un coup dedans et la mastique avant de poursuivre :
- Mais… en fait… heu… toi, j’t’aime bien… ce que j’aime pas c’est…
Elle lève ses yeux noirs vers le magicien, une étincelle de malice passant dedans son regard :
- Pourquoi tu l’embrasses alors si tu l’aimes pas ?

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Conseiller Message 57 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-03 14:21
Shalandar observe Laurelyn avec un œil nouveau, il prend un ton différent, plus serieux, plus adulte
« Ok je vais répondre à ta question mais, en retour, tu finiras de répondre à la mienne et tu répondras à une autre question, je vais te parler comme à une femme car tu as raison , c’est ce que tu es !
Bien , en devenant adulte, les garçons doivent, pour des raisons d’homme, renoncer aux sucreries, ils trouvent alors un palliatif ! il faut que tu saches que pour nous, les hommes, la bouche d’une femme est la meilleure des friandises, aucun gâteau n’égal, ni en douceur ni en goût, les lèvres d’une femme ! en conservant cette idée, il faut aussi que tu comprenne que nous avons chacun nos confiseries favorites car elles ont une chose particulière qui nous attire. Pour Illuin , ses lèvres ont le goût de l’interdit et du danger et ça, c’est un arôme qui fait courir les hommes amis ils savent ne pas en abuser, voilà tu sais pourquoi j’embrasse la dame elfe maintenant à ton tour »
La petite métis peut sentir qu’il ne lâchera pas l’affaire et qu’elle en a tiré le maximum.

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Conseiller Message 58 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNGlaurung_le_rouge Envoyé : 2003-12-03 14:23
Illuin lève les yeux au ciel en entendant que leur chambre a été cambriolée. Evidemment...A chaque fois elle se fait avoir....Les represailles. Dommage qu'elle n'ait pas été là. Pensive, elle monte l'escalier et inspecte la chambre : si Georges n'est pas présent, elle fouille pour voir si son objet a disparu. Ca serait vraiment dommage, elle n'a même pas eu le temps de l'utiliser. Elle fouine ensuite dans ses vêtements, puis ses ressources, et enfin ses armes.
Elle redesend ensuite voir Georges :
"Je pense qu'il est possible que l'on ait une autre chambre....Oh, pas la peine de vous miner, je pense que rien d'important n'a été dérobé."
Shalandar la rejoint ensuite dans sa nouvelle chambre.

(HJ : la suite dans "D'Homme à Elfe" )


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Conseiller Message 59 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-04 05:35
Illuin regarde les affaires qui lui manquent. Elle ne trouve plus aucune des substances dangereuses qu’elle aura pu accumuler jusqu’alors, ni la pierre d’obscurité. En soulevant un de ses habits, elle découvre peint sur le plancher un étrange symbole. Le pictogramme n’est pas plus grand que son pouce, et représente une main avec deux doigts brandit en signe de victoire..

[…]

La discussion entre Shalandar et Laurelyn :

La gamin semble flattée que Shalandar lui parle comme à une femme. Ses yeux pétillent d’orgueil tandis que le mage lui explique pourquoi il est avec Illuin. Elle écoute attentivement et fronce les sourcils. Elle ne comprend pas tout. Elle a bien compris qu’il ne mange plus de bonbons et que maintenant son plaisir est de goûter les lèvres des femmes. Par contre la notion du danger, lui reste encore floue. Elle plisse les yeux légèrement en signe de réflexion et tente d’éclaircir tout haut le concept qui lui pose problème :
- Alors… heu… si je comprends bien… tu l’embrasses parce que c’est interdit ? C’est ça ? C’est un peu comme quand je fais une bêtise que j’ai pas le droit de faire mais que je fais quand même parce que je ne peux pas m’en empêcher ?
Elle reste pensive un court instant les yeux perdus dans le vague puis lève un peu la tête et regarde le jeune homme droit dans les yeux. Elle poursuit d’une façon très sérieuse :
- N’empêche que, quand je fais une bêtise, je mesure que j’ai pas trop de risque, moi ! Et puis, je cherche par à faire du mal aux gens comme vous deux vous avez fait… Même si toi, … je ne sais pas trop si c’est toi qui a fait ça …

La gamine semble soudain gênée et fait quelques pas de recul, son regard redevient soudain craintif et elle se prépare à détaler. Elle lui dit :
- Je sais qui c’est qui l’a tué ! Je l’ai entendu le dire hier soir ! Et t’as pas intérêt à me faire du mal, ou je raconte tout à la milice !


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Conseiller Message 60 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-04 07:10

« Exactement ! , tu as très bien compris, mais c’est normale, tes yeux brillent d’intelligence », répond le mage à Laurelyn.

« par contre tu sais bien que j’ai tué personne alors tu peux me dire ce qu’Illuin à fait comme bêtise qui te fasse si peur, ce sera notre secret à tout les deux et tu peux me faire confiance, je te ferai pas de mal, je t’aime bien moi ! »



HJ/le mage ne ment pas, il aime bien la gamine et son père!/HJ

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Conseiller Message 61 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-04 13:06
Laurelyn ne semble pas totalement convaincue de ce que lui dit Shalandar. Elle répond, toujours en reculant lentement :
- Et cette histoire de maquereau à tuer pour 100 pièces d’or ? Et puis j’ai bien entendu ta copine dire hier qu’elle n’aimait pas l’herboriste… Tout le monde raconte en ville qu’il a été retrouvé égorgé ce matin ! C’est toi-même qui as dit que vous lui feriez la peau ! Et en plus, elle m’a posé plein de questions sur ce monsieur … j’suis pas bête, c’est toi qui l’a dit alors j’ai tout de suite fait le rapprochement !
A force de reculer, elle se retrouve acculée à un mur au coin d’une maison. Soudain dans ses yeux, une grande crainte se lit. Et si elle avait vraiment raison et que cet homme en face, d’elle, aussi charmant et gentil qu’il semble être était vraiment un meurtrier ? Elle blêmit, et déglutit avec difficultés, sentant ses jambes devenir comme du coton.

De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-04 16:22
Shalandar se recule un peu pour laisser du champ à la miss, il la regarde avec ses yeux doux « ne dis donc pas n’importe quoi, ça ne t’ai jamais arrivé qu’un chariot éclabousse une robe neuve et que tu dises « j’espère que tu vas casser ta roue ! » mais tu le penses pas vraiment, ben là c’est pareil, cet herboriste nous a floué d’une petite fortune à cause de la bêtise d’Illuin, j’étais très en colère alors j’ai dit que j’allais le tuer mais tu sais que ce n’est pas moi car j’étais malade alors cesse de me regarder comme un assassin ! ». Il ne fait aucun geste dans sa direction, par contre il reprend le chemin de l’auberge, visiblement abattu et triste.

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Conseiller Message 63 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-05 05:34

Laurelyn reste immobile pendant quelques instants. Ses gestes sont suspendus, sa main portant à mi chemin son sucre d’orge en direction de sa bouche, ses lèvres entrouvertes. Sa peur disparaît lorsque le mage commence à se détourner. Ses paroles ne sont pas dénuées de bon sens, même si elle ne porte jamais de robes, car elle trouve que ce n’est pas pratique pour courir, sauter, grimper…
Elle fait quelques pas derrière Shalandar et tend la main vers lui, comme pour le rattraper et lui dit :
- Attends… J’ai pas dit que c’était toi, mais … ta copine, elle me fait peur. Toi, je sais que tu n’es pas méchant.
Comme preuve, elle montre ses sucreries bourrées dans ses poches et poursuit :
- C’est juste que… heu… j’voulais en être sûre car je… heu…
Elle semble chercher ses mots, se mord la lèvres inférieure, de crainte de dire une bêtise et puis finalement se lance :
- C’est juste que je voudrais pas qu’il t’arrive malheur…
Soudain, elle s’empourpre et ses yeux se fixent au sol. La gamine a beau être d’une nature peu timide, selon son père, elle semble se recroqueviller sur elle même, comme une jeune demoiselle devant le premier garçon de ses pensées.

Réponse

Conseiller Message 64 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-05 06:26

Le mage se retourne vers la demoiselle en souriant, visiblement rassuré « ça me fait bien plaisir ce que tu me dis là parce que moi je t’aime bien et je n’apprécie pas l’idée que tu me vois comme un meurtrier !, il se penche vers elle, je peux te dire un secret ? »

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Conseiller Message 65 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-05 13:02
Laurelyn passe du rose au rouge vif. Elle ne sait vraiment plus où se mettre. Comme toutes les adolescentes, elle est fascinée par les adultes du sexe opposé et Shalandar avec son sourire enjôleur et son regard charmeur a fait une bien jeune victime de sa belle apparence...
Ce qui a déclenché le rougissement intempestif de la jeune fille est le fait que la magicien lui ai dit qu'il l'aimait bien, elle la gamine turbulente... Maintenant qu'il se penche vers elle, elle est comme pétrifiée et fait juste un petit "oui" de la tête lorsqu'il lui propose de lui dévoiler son secret.

Réponse

Conseiller Message 66 sur 67 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-06 09:40
« en fait, Laurelyn, je ne la connais pas cette femme, je l’ai rencontré avant hier par hasard et pour te dire, mais c’est normal j’ai confiance ne toi, je ne l’aime pas, elle m’énerve et elle fait n’importe quoi ! tu vois c’est tout le contraire de toi, toi je t’aime, tu es intelligente et débrouillarde et, contrairement à elle, on peut avoir confiance en toi, tu dis ce que tu penses ! ». Il la regarde dans les yeux, conscient de son ascendant sur l’adolescente qui veut être une femme [tu as de la chance que je t’apprécie vraiment, petite file, car sinon je pousserai mon avantage]. « donc la prochaine fois que tu as un doute sur moi où que tu ne comprends pas quelque chose que je fais, ou que tu entends des mauvaises choses sur moi, tu viens me voir et on n’en discute ».

HJ/ suite dans enfin seul pour les aventures de Shalandar /HJ

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Conseiller Message 67 sur 67 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-07 12:48
Laurelyn hoche timidement de la tête et répond avec un petit sourire malicieux, flattée de la confiance que pose le magicien sur elle :
- Je te le promets… dis… on rentre ? je commence à avoir froid…
(ok, pour enfin seul)...

ÉDIT: IDEM