2003-ENFIN SEUL

De : Surnom MSNtzarwolf (Message d'origine) Envoyé : 2003-12-06 09:31

Velar depuis son château des complots sent sa puissance grandir, l’un de ses serviteurs œuvre dans le bon sens et son pouvoir s’en trouve renforcé ! Il observe sa vasque d’or et d’ivoire, lentement les trames du destin se nouent. « Bien , dit-il de sa voix envoûtante, tu mérites mon soutient ! » Il écarte les bras et offre à Shalandar le fruit de sa prière !. ici, sur terre, le nécromant sent l’énergie divine affluer, il se gorge de celle-ci et rentre en extase , il tombe au sol, vidé mais heureux. Encore pantelant, il se redresse, avec un regard neuf, il observe sa chambre, prend l’avance du milicien et descend les escaliers, il paye pour une semaine vérifie ses comptes et file vers le poste de garde.

[…] Il salue amicalement le milicien qui aurait du être son employeur, pose une bourse (HJ/on admet qu’il est seul/HJ) sur son bureau « je ne suis plus intéressé, ne pose pas de question, à compter d’aujourd’hui on ne se connaît plus, c’est mieux pour nous deux, je suis suffisamment intelligent pour ne pas te causer de soucis, fait de même et nous serons heureux, l’elfe est en ville et peut être qu’elle acceptera, propose lui, je te souhaite une bonne soirée, amuse toi bien et fait bien ton boulot ! » sans un mot supplémentaire, sans un regard, Shalandar ouvre et ferme la porte.

Dehors il ressent une immense joie s’en est terminé de cet épisode de sa vie, un cuisant échec ! la fille était jolie, certes mais il y a autre chose ! « bah, c’est du passé ». Il vérifie bien que la petite Laurelyn n’est pas là, à l’observer



[une future reine cette petite fille, je la formerai moi même, elle commandera ma guilde] .



Ses projets en tête, le mage se sent d’humeur taquine, il va tester sa chance ! d’un pas décidé intérieurement mais nonchalant extérieurement, il se dirige vers la demeure de la princesse....

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-07 13:07
Jacques regarde la bourse posée sur le bureau stupéfait puis vide son contenu sans un mot et recompte les pièces avant de les remettre dans l’écrin de cuir et les ranger précieusement. Il ne dit pas un mot au magicien. Comme si tout était convenu.

Shalandar se retrouve donc devant la porte de la bâtisse où son esprit a subit une grande aspiration de souvenirs la veille.
De la lumière fuse par la fenêtre masquée par de lourds doubles rideaux. La nuit est étoilée et tiède.


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Conseiller Message 3 sur 40 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-07 13:20
Shalandar tape à la porte..

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Conseiller Message 4 sur 40 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-08 02:57

Sur le pas de la porte, Shalandar attend, il observe les étoiles qui brillent dans le ciel, constate que la Licorne court vers la Vierge c’est un bon signe pour les histoires d’amour, il se recule pour embrasser d’un regard l’ensemble de la voûte céleste, Il se souvient alors de son grand père qui disait « tu vois fiston les dieux jouent avec nous et c’est là haut qu’ils ont noté les règles », il montrait une à une les constellations et la signification de tel ou tel événement cosmique. Le mage revient au présent, son regard file, suivant les courbes des lignes divines de l’astrologie. Il s’arrête sur la Couronne, dans deux jours, elle sera dans le domaine de l’Empereur, il lui manque une information, toujours vérifier l’ensemble des paramètres, il crispe sa mâchoire, les jumeaux sont dos à dos, conflits d’intérêts en perspective.

Il faudra gérer la situation pense-t-il par en lui-même !, rien s’insurmontable.



Il revient à la porte, une porte dit beaucoup sur votre hôte, la manière qu’il a d’accueillir les gens reflète une part de son esprit.

La matière d’abord, du chêne, noble et solide, construite et placée là pour durer, elle sera résistante, aussi, aux agressions extérieures, ne s’enflammera pas trop vite.

Le travail ensuite, toutes les pièces, montant, traverse haute, basse et centrale, panneau et chambranle, ont été parfaitement ajustées et assemblées par un professionnel. L’œil exercé et attentif de Shalandar peut distinguer les coups de ciseaux quasiment invisibles.

Il ne lui reste plus qu’à attendre, fol espoir !

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Conseiller Message 5 sur 40 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-08 06:07

Le mage patiente un peu, puis des bruits de talons frappant le carrelage retentissent dans le couloir. Bientôt la porte de chêne s’ouvre laissant apparaître une vive lumière blanche et une femme.
La femme est assez jeune, âgée d’une petite trentaine d’années, elle porte des cheveux bruns soigneusement coiffés et remontés en chignon. Elle est vêtue d’une robe de velours jaune, surmontée d’un petit tablier blanc et a dans une des ses mains une cuillère en bois.
Une succulente odeur de nourriture cuisinée flotte dans les airs et vient chatouiller les narines de Shalandar. Cette femme ressemble à une mère de famille, pourtant sa maison est très calme.

Elle regarde de ses yeux noirs, intriguée l’homme se tenant devant elle et lui demande :
- Oui ? C’est pourquoi ?

(pas mal l'interprétation des astres ;-))

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Conseiller Message 6 sur 40 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-09 04:06
[pas mal le deguisement], pense Shalandar, [jolie illusion].
Il prend un air penaud mais pas dupe.
"excusez moi, mademoiselle mais j'ai du me tromper d'adresse, je vous présente mes excuses pour le dérangement"
Il salue et s'éloigne vers l'auberge.

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Conseiller Message 7 sur 40 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-09 08:40

La femme fronce les sourcils et interpelle le magicien qui déjà fait volte face :
- Hé ! Attendez ! J’aimerai bien comprendre ! Vous être le deuxième à frapper à ma porte ce soir en prétextant qu’il s’agit d’une erreur. Qui souhaitiez vous voir ?
Elle a placé ses mains sur ses hanches et a adopté une position qui traduit tout son désarroi face à la situation. Elle poursuit :
- Si vous voulez en parler, j’ai un bon ragoût sur le feu. Ne dites pas non, je dois savoir ce qu’il se passe !
Elle n’a pas du tout la même voix que la princesse. Et Shalandar a beau se concentrer pour détecter une quelconque illusion, il ne décèle pas d’erreurs dans les reflets lumineux de sa chevelure ou dans les plis de sa robe, ou encore dans le grain de beauté qu’elle a dans le cou.

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Conseiller Message 8 sur 40 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-09 13:28
"mais bien sûr, madame, c'est juste que je ne souhaitais pas vous deranger plus encore, ceci dit si vous proposez un ragout, je ne dis pas non"
il revient sur ces pas.

[...]

"si je puis me permettre, depuis combien de temps habitez vous ici? l'ereur vient peut etre de là, mon amis aura déménagé sans m'avertir"
[pas mal princesse, une de tes servantes, mieux qu'une illusion en effet et trés disuasif, sympathique juste ce qu'il faut ; et si je la séduisais, princesse , tu ferais quoi?? mais l'attention de shalandar est orientée vers Hermangarde alors cette petite madame ne sera pas proie !]

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Conseiller Message 9 sur 40 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-10 05:22

La femme brune laisse le passage libre au magicien et referme la porte derrière elle.
Shalandar reconnaît là bien, le petit couloir avec la porte donnant sur la cuisine sur la droite. En revanche, il constate que la porte donnant sur la chambre, donne à présent sur un salon pas complètement aménagé. Les meubles ne sont pas encore correctement placés et de grandes caisses en bois sont encore fermées.

La femme guide le magicien dans sa cuisine où le fumet de la viande cuisant est encore plus fort. Elle lui dit d’un air désolé :
- Excusez ce désordre, je suis rentrée aujourd’hui et je n’ai pas encore eu le temps de tout déballer. Au fait je me présente, je suis Molly. Termine t-elle en lui tendant une main.

Elle fait signe à Shalandar de s’asseoir à la table et pose une assiette devant lui ainsi que quelques couverts, tout ce qu’il y a de plus simples. Puis, humant la vapeur parfumée de son ragoût, elle pose la marmite sur la table et lui sert une bonne louche de viande et de ses petits légumes en précisant :
- Navarin d’agneau de Méryl.
Ensuite elle s’assied en face du magicien et répond à sa question :
- J’habite ici depuis plusieurs années, cette maison appartenait à mes parents. J’ai du m’absenter à l’automne dernier pour aller régler des affaires à Méryl et je n’ai pas voulu laisser ma maison vide pour l’hiver. Voyez vous, je n’ai pas pu emporter tout mon mobilier, aussi ai-je préféré louer la maison avec certains des meubles, comme ceux de la cuisine et ceux de la chambre à l’étage… Et votre ami se nomme ? Peut être qu’en allant voir la personne à qui j’ai confié ma maison demain, vous pourriez le retrouver ?

Elle goûte son plat et paraît satisfaite d’elle. Puis, elle regarde le magicien et lui pose une question qui semble lui brûler les lèvres, bien plus que son ragoût :
- Je serai assez curieuse de savoir à quoi ressemblait la décoration avant que ne rentre…

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Conseiller Message 10 sur 40 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-11 04:18
Shalandar décrit la pièce avec force détails, enfin ceux dont il se souvient. Ensuite il continue sa discussion avec la dame en se montrant, par contre, évasif sur l’identité de son amie, il met en garde son hôtesse contre d’autre visite, tente d’en savoir plus sur elle, sur ce qu’elle fait dans la vie etc. Ensuite il prendra congé et rejoindra sa chambre pour passer une bonne nuit. Le lendemain, il salue l’aubergiste et file vers le quartier des temples pour rencontrer la petite Tickie et en apprendre plus sur cette demoiselle si particulière et la prêtresse qui l’a recueillie.

De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-11 15:18
Molly explique au magicien qu'elle est dans les affaires. Elle fait du négoce de marchandises avec le reste du continent, ce qui l'oblique à voyager souvent. Elle est veuve, son époux est mort d'une mauvaise fièvre il y a deux ans et la fièvre a aussi emporté son fils. Elle salue le magicien et lui souhaite une bonne soirée.
[...]
Le lendemain matin, Shalandar prend son petit déjeuné tout seul, comme l'avait prévenu l'aubergiste la veille, puis il prend la direction du temple d'Isis. Les rues sont encombrées, partout les habitants s'activent décorant leurs fenêtres avec des fleurs, plaçant des banderoles et des drapeaux en l'honneur du roi Ergalt.
Les rues de la ville semblent de parer d'une multitude de couleurs vives et chatoyantes mises en valeur par le soleil matinal. Les gens sont souriants et aimables, ils semblent avoir hâte que la grande fête commence.
Sur la place dominée par le grand batiment religieux, des tables et des bancs sont en train d'être installés.
Shalandar entre sans problèmes dans le temple aux pierres blanches. C'est un petit temple, tout ce qu'il y a de modeste avec une décoration sobre et claire. La déesse Isis est représentée par une grande statue à l'entrée qui semble accueillir les visiteurs.
Sous le porche, le magicien est alpagué par un prêtre, jeune vêtu d'une grande toge blanche au col et aux emmanchures brodées de bleu :
- Bonjour à vous messire ! Que puis-je pour vous ?
Au loin, dans la cour, Shalandar apperçoit Tickie qui passe portant un panier rempli de linge blanc. La jeune fille semble se diriger vers une annexe du temple.
(hors jeu : on fait comme avant, tu précises si tu baratines, d'accord ?)

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Conseiller Message 12 sur 40 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-12 04:25

Shalandar félicite son hôtesse pour son accueil, lui souhaite une bonne soirée et lui dit à bientôt puisqu’il ne loge pas très loin. Ensuite il prend congé. […]

« c’est bon jeune homme, j’ai trouvé celle que je cherchais », dit-il dans un sourire en désignant la jeune Tickie, respectant la quiétude du lieu, il ne hèle pas la demoiselle, se contente d’allonger sa foulée et, si elle ne la pas vue lui fait le coup des mains sur les yeux, il ne camoufle pas sa voix puisqu’elle semble détecter les mensonges « bonjour miss, devinez qui viens vous rendre visite »

[…] Il lui propose de porter son panier et de l’accompagner jusqu’à l’annexe.



Shalandar se désintéresse de ce lieu de culte qui ne sert pas ses intérêts immédiat donc, il n’a pas son regard inquisiteur et se focalise uniquement sur son interlocutrice.

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Conseiller Message 13 sur 40 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-12 06:15

Le prêtre n’a pas le temps de dire à Shalandar qu’on ne rentre pas ainsi, que déjà il est proche de Tickie. En soupirant, le jeune homme repart à ses occupations avec un air désabusé.

Tickie sursaute lorsqu’elle sent les mains du mage sur ses yeux. D’une voix peu assurée, elle tente de deviner qui lui fait cette petite farce en énonçant quelques noms masculins, mais ne trouve pas qu’il s’agit de Shalandar.
Lorsqu’enfin le mage se dévoile, le visage de la jeune fille affiche une légère surprise puis un grand sourire :
- Ah, c’est vous messire ! Comment vous sentez-vous aujourd’hui ? Que me vaut votre visite ?
Elle accepte de laisser son panier de linge à Shalandar et le guide lentement vers la dépendance.

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Conseiller Message 14 sur 40 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-13 14:33

Un peu vexé qu’on ne le reconnaisse pas tout de suite, Shalandar se dit que cette jolie demoiselle doit tirer son pouvoir d’un objet plutôt que de capacités innées.

Il se saisit du panier et accompagne la miss .

« j’avais dit que je passerai pour vous remercier de votre aide et de votre soutient, c’est chose faite, comment allez vous ? »

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Conseiller Message 15 sur 40 dans la discussion
De : Kamylle Envoyé : 2003-12-15 04:51

- Tickie ! ? Tu viendras me voir lorsque tu auras le temps ? crie une voix féminine assez autoritaire derrière eux.
Une femme d’une trentaine d’années, blonde aux cheveux bouclés et courts se tient sur la première marche. Elle porte une grande toge blanche et le symbole de la déesse Isis autour du cou. Ses trait sont plutôt tirés. La femme n’est pas particulièrement belle, mais elle commence à avoir le charme des femmes mères de famille…

Elle fronce les sourcils en apercevant le jeune homme, se demandant de qui il peut bien s’agir. Tickie n’était pas du genre à aller vite en besogne, lui semblait-il…

Elle ne se cache pas lorsqu’elle toise le magicien intégralement de ton regard presque inquisiteur.

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Conseiller Message 16 sur 40 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-15 04:56

Tickie sourit poliment à Shalandar :
- Je suis contente que vous alliez beaucoup mieux, messire…
Elle est interrompue par l’appel de la grande prêtresse. Elle se retourne et dit à Shalandar tout en lui faisant signe de poser son panier au sol là où il se trouve :
- Dame Kamylle me fait mander, messire. J’ai peur de ne pas avoir grand temps de libre aujourd’hui avec la farandole… mais venez donc, je vais vous présenter à elle.

Tickie parcourt les quelques pas les séparant des marches de l’entrée du temple. Rendus devant la prêtresse, elle la salue de la tête et présente celui qui l’accompagne :
- Messire Shalandar, Dame Kamylle..

De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-15 05:01

La grande prêtresse croise un regard tout aussi inquisiteur et déterminé, le mage se soumet à l’inspection en souriant, il garde en main le panier de linge. Lorsque l’examen est fini, il salue la nouvelle venue

« bonjour madame, je me nomme Shalandar je suis un ancien patient de votre acolyte , j’étais passé pour la remercier mais je constate que vous avez besoin de son aide, permettez que je me retire après avoir porté ce panier dans la dépendance ; si vous le souhaitez, Tickie peut vous suivre tout de suite, je ne m’imposerai pas un temps dépassant celui de cette tâche ».

Notons que s’il est très courtois, il ne s’incline pas et son ton n’est en aucune manière défférent.

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Conseiller Message 18 sur 40 dans la discussion
De : Kamylle Envoyé : 2003-12-16 05:12

Kamylle lève un sourcil dubitatif. Cet homme lui parait étrange… Il ne semble pas être impressionné par son statut de grande prêtresse et il semble vouloir prendre la vie à pleine poigne. Son regard est déterminé et cela plaît à Kamylle.

La grande prêtresse répond d’un simple mouvement de la tête au salut de Shalandar. Elle plisse légèrement des yeux et lui répond :
- Enchantée de faire votre connaissance, monsieur Shalandar. Il est vrai que vous tombez fort mal. Nous sommes tous très occupés avec les festivités en préparation. Damoiselle Tickie sera libre en début de soirée si vous désirez. J’espère avoir le plaisir de faire plus amplement votre connaissance dans des circonstances plus propices. Maintenant, excusez-nous, nous avons à faire. Que la lumière d’Isis éclaire votre journée.

La grande prêtresse salue poliment le mage et tourne les talons, entrant dans le temple.

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Conseiller Message 19 sur 40 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-16 05:18

Tickie semble un peu gênée de laisser Shalandar terminer son travail. Elle se racle la gorge et posant sa main sur la pile de linge pliée lui dit :
- Je vous remercie pour ce petit service, messire. Vous pourrez le poser sur le plan de travail à gauche en entrant. Je suis navrée de ne pas avoir plus de temps à vous consacrer… Peut être nous croiserons nous à la farandole de ce soir ? D’ici là, je vous souhaite une excellente journée. J’ai été ravie de parler avec vous.

La jeune fille lui adresse un sourire chaleureux et se hâte de gravir les marches à la suite de Kamylle pour s’engouffrer dans le temple.

Shalandar trouve le plan de travail comme le lui a indiqué la jeune fille.

(Je pars du principe que ton mage ne s’éternise pas dans les lieux sinon, tu me le dis et je modifierai)

En passant devant une petite boutique d’enluminures, Shalandar remarque une pancarte : « On recherche des scribes. Travail soigné, payé dix pièces d’or la journée, s’adresser à l’intérieur ».

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Conseiller Message 20 sur 40 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-17 06:32

Shalandar fait rapidement ses comptes, en 10 jours, il sera l’heureux possesseur de 100 pièces d’or et, par conséquent, le nouveau maître à l’académie ! en plus ça lui rappellera le cloître ! Il rentre donc dans l’échoppe « bonjour, je souhaiterais rencontrer le propriétaire pour l’annonce » déclare-t-il avec un magnifique sourire.

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Conseiller Message 21 sur 40 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-17 11:33

C’est un bonhomme mince et presque malingre qui reçoit Shalandar. Il tient une sorte de papeterie ou de librairie. L’homme le détaille de la tête aux pieds et lui répond en plissant des yeux :
- C’est moi. Vous savez écrire ? Tenez, prouvez-le moi !
Il lui tend un morceau de parchemin et une plume ainsi qu’un peu d’encre et poursuit :
- Ecrivez moi votre nom en minuscules, en majuscules et votre âge en chiffres que je vois ce dont vous êtes capable !

L’homme examine avec attention, la façon dont le magicien se saisi de la plume d’oie et de l’adresse avec laquelle il trace les lettres et les chiffres.

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Conseiller Message 22 sur 40 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-17 15:22
Le mage le regarde en souriant, des heures de copiste ont transformé le fermier en calligraphe, il se saisit de la plume et, avec beacoup de maestrie et de grace, ecrit son prénom.

Shalandar

"cela vous satisfait t'il?"

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Conseiller Message 23 sur 40 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-19 04:46

Le bibliothécaire regarde l’écriture sous toutes les coutures et lui répond :
- Oui, c’est bon… pas mal du tout, je dirais… Bien, monsieur Shalandar, vous avez trouvé un emploi pour la semaine qui vient. Vous pouvez commencer tout de suite, mais comme la journée est déjà pas mal entamée et que je ferme boutique en milieu d’après midi, vous n’aurez bien entendu qu’une demi journée de salaire c’est à dire cinq pièces d’or. Je vous paierai chaque soir pour le travail accompli, je n’aime pas avoir de dettes… Et pour les pauses… heu, vous aurez une heure le midi c’est tout.

Si Shalandar est d’accord pour commencer tout de suite, le bibliothécaire le conduit dans l’arrière boutique où un petit bureau est installé. Il lui fait signe de s’asseoir et lui tend une pile de parchemins vierges. Puis il lui ouvre un livre et lui donne les consignes pour copier à l’identique les écrits qui s’y trouvent. Enfin, il le laisse travailler seul, dans le silence et retourne dans sa boutique.

Shalandar constate que le bouquin relate des travaux étranges de recherches sur l’anatomie humaine. Bref, vers le milieu de l’après midi, la mage sortira de la boutique avec cinq pièces sonnantes et trébuchantes en poche. Les rues sont toutes décorées et le début de la fête semble imminente…

(hors jeu : si tu ne souhaites pas commencer à travailler tout de suite, dis moi ce que tu veux faire en attendant le soir… si tu travailles, et bien dis moi ce que tu veux faire le soir )

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Conseiller Message 24 sur 40 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-19 05:00

Shalandar s’assoit, prend le premier parchemin et commence à copier, comme ce n’est pas une activité qui lui demande beaucoup de son intelligence, il en profite pour lire le livre qu’il copie. Ensuite, à la fin du travail, il quitte le bibliothécaire en lui donnant rendez vous demain et file acheter un parfum pour Hermangarde qu’il s’empresse de rejoindre à l’académie en sifflotant gaiement et en saluant tout le monde, sa bonne humeur le surprenant lui même !. après tout ce soir, il sort avec une belle femme, fort intelligente et, mieux encore, riche et puissante, une belle cavalière que cette dame, digne d’une étude approfondie, tout d’abord savoir si elle est un cœur à prendre (HJ/meujeu il te reste peu de temps pour trouver un amour à ton Hermangarde ), ensuite voir ce qu’on peut en faire, quelles sont ses motivations et ses objectifs dans la vie …

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Conseiller Message 25 sur 40 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-19 14:49
Rendu à l’académie, un novice informe Shalandar que Damoiselle Hermangarde n’est pas présente. Elle a terminé ses leçons plus tôt pour se préparer pour les festivités du soir.
Chez Hermangarde, un laquais reçoit le mage et le fait patienter dans un petit salon somptueusement décoré quelques instants.
La magicienne ne tarde pas de faire son entrée dans la pièce. Elle porte une robe recherchée et simple à la fois, taillée dans des tissus de taffetas et se mousseline légers. Ses épaules son recouvertes d’un léger foulard de soie beige. Ses cheveux sont soigneusement relevés en un chignon complexe dégageant nuque et mettant en valeur ses yeux. Elle ne porte pas de bijoux hormis une barrette sertie de perles fines.
Lorsqu’elle entre dans la pièce un sourire illumine son visage alors qu’elle approche de son cavalier.

(Hors jeu : qu’est-ce ce parfum ?)

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Conseiller Message 26 sur 40 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-20 10:52
Lorsqu’il la voit arriver, Shalandar sourit, ravi d’avoir une cavalière d’une telle prestance, il sort de sa robe de mage son cadeau le tend, s’apprête à parler, mais n’arrive pas à articuler, il regarde Hermangarde et baisse la tête, visiblement dépité, lorsqu’il la relève, on peut voir beaucoup de détresse dans son regard :
« vous me trouvez navré, madame mais nous ne pourrons aller ce soir, ensemble, au bal, en effet j’ai oublié de me trouver une tenue digne de vous et une femme de votre qualité mérite un cavalier digne d’elle, pas un va nu pied habillé de frusques crottées, permettez donc que je vous offre ce cadeau, en hommage et que je vous souhaite une délicieuse soirée avant de me retirer ».
Shalandar s’incline, présentant le parfum.

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Conseiller Message 27 sur 40 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-21 09:42
Hermangarde souriante s’approche du magicien. Son sourire se fige lorsqu’elle entend qu’il se désiste de la soirée promise. Son visage se durcit, elle fronce les sourcils et une expression de mécontentement apparaît sur son visage.
Elle l’écoute faire ses excuses et se défiler en lui tendant un paquet. Ses yeux se posent plein dédains sur le colis, qu’elle ne prend pas.
Lentement, elle relève la tête et de l’impulsion de ses doigts sur le menton de Shalandar relève la tête de l’homme pour qu’il la regarde. L’expression de son visage est sévère même si ses yeux trahissent une blessure. Elle le regarde droit dans les yeux, levant légèrement la tête pour capter son regard.

Maintenant ainsi le visage du magicien, elle reste silencieuse un instant, comme si elle cherchait à lire dans le miroir de l’âme de l’homme les raisons qui le poussent à la repousser ainsi. Un test ? Une façon de juger comment elle peut sortir de ses gonds ? Il n’aura pas ce plaisir !
Au bout de longues secondes pendant lesquelles, elle n’a pas quitté les yeux du magicien, elle prend enfin la parole :
- Ainsi donc, Messire, vous vous défilez. Vous m’en voyez extrêmement déçue. Je suis désappointée car je ne pensais pas que la différence des classes était des obstacles qui vous arrêteraient. Je vous croyais autre, Messire, prêt à déplacer des montagnes pour obtenir ce qui vous tient à cœur... Mais probablement, me suis-je trompée à votre sujet ou … sur vos intentions….

Elle lâche le menton du jeune homme et détourne les yeux sur le cadeau. Son visage semble se radoucir l’espace d’un instant puis se refermer aussitôt alors qu’elle repose ses prunelles noisette dans le regard sombre du magicien. Elle lui dit :
- Je n’accepte pas ce présent, Messire, il n’est que le reflet de votre incapacité à aller au-delà des apparences. Incapacité qui m’affecte car hormis une jeune femme riche et fille de baron, je ne peux qu’émettre des doutes sur ce que vous voyez en moi.
Ses yeux semblent se troubler un instant, elle pince légèrement les lèvres, bouillant intérieurement, piquée dans sa fierté et poursuit :
- Je ne vous retiens pas, mais je me permets de vous remercier de l’amère soirée que vous m’offrez en tête à tête avec mes écrits.
Elle baisse à nouveau les yeux et s’apprête à se détourner pour partir.

Dans le couloir, un mouvement furtif se fait entendre et une petite silhouette, celle d’un enfant passe pour monter par les escaliers.

(hors jeu : je crois que tu l'as vraiment vexée sur ce coup là )

De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-23 13:03

Shalandar en a les bras ballants, il a travaillé comme copiste toute une journée, le reste du temps, il a cherché une essence digne de cette femme, un cadeau pour lui faire plaisir, en arrivant, il lui fait part de sa honte d’être habillé comme un gueux, vantant sa toilette et sa prestance et le voilà traité comme un mal propre ! insulté sur son intelligence, son présent rejeté et en plus elle fait la vexé ! s’en est trop, le sens de la mesure le quitte pour un temps, elle aussi aura droit à une esclandre puisque c’est ce qu’elle veut, avant qu’elle ne se détourne, il l’attrape par le bras, lui fait face « dame Hermangarde, j’imagine que seul une journée de piètre qualité explique cette sortie dont je fus la victime, me voilà oeuvrant tout un jour pour vous plaire, tentant de trouver un cadeau digne d’une femme de votre qualité, arrivant ici je constate que vous avez fait un effort de toilette qui me rend, par votre magnificence et votre beauté l’égal d’un blaireau côtoyant une licorne, je vous fais part de mon regret , sincère, de ne pouvoir vous accompagnez à cette soirée que j’espère et attends depuis ce matin, pour ne point vous être une gène et vous me répondez par des insanités, osant sous entendre que je vous prendrez pour une précieuse ne s’intéressant qu’aux apparences, ensuite vous rejetez ce cadeau ! je refuse !!, ce cadeau est votre, offrez le aux chiens si c’est votre volonté, enfin pour ce qui est d’être mis plus bas que terre et traité avec mépris, je veux trouver une raison qui conviendra », d’un geste rageur, il pose le parfum sur le premier meuble et embrasse fougueusement la baronne…





(HJ/ et lui tu crois aps qu'il est véxé?? non mais, voilà la réponse du berger à la bergère /HJ)

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Envoyé : 2003-12-24 03:11
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Envoyé : 2003-12-29 05:41
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Conseiller Message 31 sur 40 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-29 05:43

Lorsque le magicien l’attrape par le bras, la jeune femme lui lance un regard noir, lui reprochant visiblement autant de familiarités. Elle ne comprend soudain pas comment elle a pu se laisser prendre la main la veille dans l’après midi et être aussi flattée de la compagnie d’un rustre tel que lui.
Elle soutient le regard sombre de Shalandar, se voulant ferme et hautaine, mais le magicien perçoit quelques sourcillements légers lorsqu’il lui dit ses efforts, la flatte sur sa tenue et la compare à une licorne. Elle commence à se dire qu’elle a peut être réagit un peu vite, piquée dans sa fierté de se faire rejeter lorsque de rage, l’homme claque le présent sur la table, l’approche de lui et scelle ses lèvres sur les siennes.

La magicienne croit se sentir défaillir. Défaillir de colère, de rage, mais aussi d’impuissance. Shalandar la sent presque s’abandonner dans ses bras, cependant, au bout d’un court instant, elle se reprend, pose ses deux mains sur le torse de l’homme et le repousse afin de remettre la distance qui se doit entre eux.

Ses yeux indiquent qu’une tempête est prête à éclater, ils brillent de mille feux. Ses joues sont toutes empourprées, elle a le souffle court, sa poitrine se soulevant rapidement. Comment osait-il ?!
Alors qu’elle ne le connaissait que de la veille ! Quelle impudence ! Quelle insolence ! Quelle manque de respect complet !
Personne ne s’était jamais permis ces privautés avec elle jusqu’à présent…
Alors qu’elle le foudroie du regard Shalandar, elle lui dit dans un souffle :
- Ne recommencez plus jamais ça… pas sans mon accord !
Sur ce, elle se rapproche de l’humain et lui rend son baiser à pleine bouche tout d’abord timidement, puis plus profondément. Shalandar sent que la baronne se livre à lui.

Cette étreinte est interrompue par un raclement de gorge masculin. Un laquais se tient droit comme un piquet à l’entrée de la pièce et attend qu’on lui accorde de l’attention pour prendre la parole :
- Si Monsieur veut bien me suivre…

Hermangarde paraît totalement, incrédule et ne semble pas comprendre pourquoi on les a dérangé. Elle s’insurge contre le serviteur :
- Pourquoi nous dérangez vous ainsi, Léonard ? !
En guise de réponse, l’homme se contente de saluer la Dame et ajoute avant de prendre les escaliers, persuadé que Shalandar le suivra :
- Monsieur Nicolas, souhaite parler à Messire.

(hors jeu : Fallait pas commencer ! J’ai effacé le message précédent car j’avais un peu mis la charrue avant les bœufs…)

De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-29 09:02

L’incrédulité de Dame Hermangarde trouve une réponse identique sur le visage du mage, Shalandar est proprement abasourdi, il ouvre de grand yeux et une bouche immense. La stupeur passée, les yeux du nécromant se plissent.

Il sourit, aujourd’hui, maintenant, rien ne peut vraiment l’atteindre, il a trouvé une égale, une femme digne de lui, il s’attendait à une claque et il a un baisé plein de passion alors, franchement, que ce serviteur fasse du zèle…

Il ne quitte pas les bras de sa dame, c’est un endroit si douillet ! il se contente de regarder le factotum

« dites à votre Nicolas que je passerai le voir plus tard » et son ton indique, bien plus tard.

Réponse

Conseiller Message 33 sur 40 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-29 12:52
Hermangarde s’est laissée aller quelques instants dans les bras de Shalandar. Puis, ils ont été dérangés par le majordome. Lorsque Shalandar refuse l’invitation polie de ce dernier et remet l’entrevue avec Nicolas à plus tard, la jeune femme lui sourit, satisfaite de son choix.
Les yeux dans les yeux, Hermangarde rougit soudain. Son regard quitte les prunelles ténébreuses et viennent se fixer sur le tapis ornant le sol. Doucement, elle se détache des bras du magicien et se met à balbutier :
- Je… je suis désolée. Je… je n’ai pas coutume de me conduire ainsi…
Elle s’écarte lentement et relève les yeux. Ses joues sont empourprées, son regard est voilé par l’émotion et une pointe de malice y brille. Avec un air effronté, elle lui demande :
- Et bien… et maintenant ? Ai-je toujours droit au refus de bénéficier d’une sortie en agréable compagnie ?
Ses yeux détaillent à présent l’homme qui a fait tomber toutes les barrières de l’étiquette. La jeune femme ne s’était jamais laissé aller ainsi, elle se demande un moment pourquoi avec lui, cela est différent, puis oublie rapidement sa question, la réponse étant si évidente, il n’y avait qu’à le regarder, son physique plus que charmeur, ses manières à la fois respectueuses et touchantes…

De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-30 03:44
(hors jeu : La suite suivante a été jouée via messager, Il s’agit d’une remise en page.)

- Eh bien sachez, noble dame, que plus que jamais, je désire vous plaire mais, convenez" - il fait un tour sur lui même - "je ne suis pas dans une toilette des plus acceptable"
Hermangarde regarde le magicien avec un air amusé. Lui dire qu'il lui plait tout court ne se fait pas et pourtant... Dans son esprit germe peut être une solution : Elle s'approche de la table ou repose le présent de Shalandar et le prend délicatement :
- Si j'accepte votre présent, accepteriez-vous que je vous en fasse un ?
- Pour tout vous dire, je suis prêt à accepter beaucoup de choses de vous si je pense qu'elles trouveront grâce à vos yeux donc, et y compris, un présent!
Shalandar rayonne et il lui faut faire beaucoup d'efforts pour ne pas réduire la distance qui le sépare de dame Hermangarde.

Un large sourire illumine le visage de la jeune femme :
- Nous voici donc d'accord ! Dans ce cas, je vous prie de m'excuser quelques instants...
Elle s'éclipse à peine deux minutes emportant avec elle son précieux cadeau.
Shalandar profite de l'absence de la magicienne pour faire un peu de respiration d'accouchement afin de reprendre un peu d'empire sur lui-même.

La jeune dame refait son apparition dans la pièce un grand sourire aux lèvres suivie du majordome de tout à l'heure. Elle est accueillie par un large sourire du magicien. La chevalière des arcanes s'approche donc de lui et lui dit :
- Léonard va s'occuper de notre affaire, il nous fera signe lorsque ce sera prêt.

Le laquais s'éclipse donc par les escaliers tandis que la dame se rapproche encore du mage. Ses yeux pétillent de bonheur. Elle est maintenant toute proche, semblant presque le supplier du regard de la prendre dans ses bras.
"La supplication" reçoit plus rapidement sans doute qu'elle ne s'y attendait, une réponse très favorable, le geste, plein de passion , demeure très respectueux de la dame, il y a un abîme entre un barbare et un Shalandar, abîme qui présentement s'est réduit à un petit précipice
Il la prend donc dans ses bras plonge son regard dans le sien, à ce moment il se sent pousser des ailes, il voudrait lui parler de ses rêves, de ses ambitions, lui dire les choses que le monde ignore alors... plutôt que de les révéler, il scelle sa bouche contre celle de sa dame, regrettant de n'être pas mage plus puissant pour rendre ce moment éternel.

Hermangarde ne détourne pas le regard cette fois-ci. Au contraire, elle semble apprécier ce qu'elle lit dans celui de Shalandar et se laisse aller au baiser plus "tendre" de l'homme. Elle se laisse emporter par ce tourbillon de sentiments et d'émotions, tous nouveaux pour elle.
Au bout d'un moment, Hermangarde détache ses lèvres de celles de Shalandar et passe une main pleine de tendresse dans ses longs cheveux pour replacer une mèche de ses cheveux derrière son épaule. Dans un souffle, elle lui murmure :
- Je pense que cela doit être prêt... Suivez-moi
- En Hadès s'il le faut murmure Shalandar

Elle prend une de ses mains et le guide dans les escaliers à l'étage. Les tapisseries sont nombreuses et les bustes des statues ornent le couloir. La baronne s'arrête devant une porte dont le bois est finement ouvragé. Elle tourne la poignée et entre dans la pièce.

Ils sont dans une chambre, immense. Au centre, trône un grand lit à baldaquins, dans un coin, près des fenêtres un bureau et plusieurs fauteuils sont disposés. A leur opposé, un grand paravent de papier cache un coin destiné à la toilette. Sur le grand lit, une tenue composée de pantalons de velours assortis à une jaquette du même tissu, une chemise blanche et un grand pardessus brodé sont posés. La magicienne se retourne alors vers Shalandar et lui annonce en montrant les vêtements :
- Ceci est mon présent. Un gage pour une soirée agréable.
Elle prend soudain conscience que ses gestes pourraient être sujet à quiproquo sa main désinant le lit et se met soudain à balbutier :
- Je... je vais vous laisser passer ces habits et je ... vous attends dans le salon du bas...

Shalandar sourit, il n'a pas lâché la main de la baronne :
- Vous êtes une femme pleine de ressources, tellement surprenante !
Pour la première fois de sa vie, le mage regrette de n'être pas né fort, il porterait sa dame hors de la pièce pour que ses pieds ne heurtent pas un sol toujours trop dur, il ne cache pas son admiration. Il tourne vers elle ses yeux qui pétillent.
-Un dernier baisé, mon amie et je m'apprête
Hermangarde constate qu'il ne lui volera pas celui-ci, quelque chose se brise dans son vis mais il apparaît que ce qui le remplace est plus tendre.

Les yeux brillants, Hermangarde lui sourit. Elle non plus n'a pas encore lâché la main du nécromant. Elle s'approche de lui et se mettant sur la pointe des pieds, pose simplement ses lèvres sur les siennes. Elle reprend sa posture normale (Shalandar la dépasse tout de même de presque une tête).

Son index se pose sur les lèvres du magicien et elle lui dit avec un petit sourire :
- J'ai bien peur, mon ami, d'y prendre goût plus vite que la bienséance ne l'autorise. Hâtez-vous de me rejoindre en bas... ne me faites pas languir ...
Elle s'éloigne alors avec un petit sourire malicieux et quitte la pièce visiblement à contre coeur. En partant elle empêche Shalandar de parler.
Il voudrait que ces habits se passent tout seul, que le temps, à ce moment précis s'accélère mais il doit lui faire honneur, il prend donc le temps de s'habiller avec style, de se laver et, une fois prêt, il descend.

Lorsque Shalandar rejoint Hermangarde dans le salon, elle a rajusté sa coiffure et quelques effluves de violettes flottent dans les airs. Elle se retourne et regarde le nouveau Shalandar, qui s'est bichonné pour elle. Son regard est vraiment attendrit tandis qu'elle s'approche de lui en lui tendant sa main :
- Vous venez de m'offrir un second présent, Shalandar en acceptant ces vêtements Prenez garde à ce que je n'y prenne pas trop goût, poursuit-elle avec une pointe de malice non cachée. Vous sentez-vous prêt pour la grande farandole ?
- Je suis prêt, en effet pour passer une nuit des plus agréable avec vous. Y'a t'il une notion d'étiquette qui vous semble pertinente dans cette situation, n'oubliez pas que je suis d'extraction non noble

Elle regarde surprise par sa question. Les apparences semblent être très importantes pour lui, si il savait... Se reprenant, elle réfléchit un instant et lui répond :
- Je pense que l'étiquette nous interdit d'avoir des moments aussi... intimes que ceux que nous venons d'avoir... enfin, en public, alors si vous me le permettez, je vais faire mes réserves...

Vraiment malicieuse, c'est elle qui cette fois vole un dernier baiser au magicien, avant de s'engager au dehors... Le mage ne s’oppose pas au délit, il est, au contraire, une victime très consentante, c’est donc radieux qu’il sort avec sa douce.

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Conseiller Message 35 sur 40 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-12-30 03:45
(Hors jeu : et maintenant la suite et c’est là que le maître de jeu vilain entre en action)

Les rues sont éclairées d’une multitude de lampions de papier multicolores, de nombreuses oriflammes volent au vent. Au loin une musique entraînante monte. Hermangarde guide son ami dans les rues du quartier riche jusqu’à la grand place de la ville.
De nombreuses tables et bancs sont installés certaines laissant apparaître leur bois nu, d’autres étant recouvertes de grandes nappes colorées. Des places de choix sont réservées à la noblesse de la ville et c’est vers celles-ci qu’Hermangarde mène Shalandar.

Ils sont accueillis par un serviteur et c’est tout naturellement qu’Hermangarde se présente ainsi que son compagnon :
- Damoiselle Hermangarde d’Angecourt et Messire Shalandar.
Le laquais consulte sa liste d’invités et reste un moment perplexe. Il semble être pris par un choix plein de dilemmes. Finalement, il leur demande de le suivre et les guident jusqu’à la plus belle des tables et leur indique deux places.
Ils vont pour prendre place lorsqu’un couple d’un âge déjà assez avancé se dirige vers eux. L’homme portant de gros favoris grisonnants salue Hermangarde d’un baise main :
- Baronne… quel plaisir de vous revoir. Comment vous portez-vous ?
Et Hermangarde de lui répondre :
- Tout le plaisir est pour moi, Duc Clairmonts, Duchesse… Je me porte à merveille, mais laissez moi vous présenter, Messire Shalandar.
Le Duc effectue un petit signe de tête respectueux et reporte son attention sur la jeune Dame :
- Avez-vous eu des nouvelles de votre frère ?
La baronne semble soudain paraître gênée et répond avec un petit sourire poli :
- Vous savez, il est rare que nous ayons des nouvelles en cours de mission, n’est-ce pas Duc ?
Malgré l’air poli et enjoué que veut garder la jeune femme, Shalandar a pu percevoir un trouble certain dans la voix de sa mie, comme si elle avait parlé avec la gorge nouée, elle a aussi presque imperceptiblement resserré la pression de sa main sur son avant bras comme pour s’assurer d’un appui.
Le Duc, lui ne semble rien avoir remarqué et c’est sa femme qui prend la relève :
- Savez-vous ce que l’on raconte ? Le prince Benoît d’Alénie est en ville ! Y croyez-vous ? Il s’est rendu droit au palais…
Ce changement de conversation semble soulager Hermangarde, qui est néanmoins surprise de la nouvelle. Quelques commérages mondains plus tard, Hermangarde et Shalandar sont de nouveau seuls. La jeune femme lui lance un regard amoureux et lui propose :
- Si nous passions à table ?

Les trompettes se mettent à sonner à ce moment là et la famille royale fait son entrée. La grande prêtresse Emelia ouvre la marche, suivie de Palieta donnant la main à un homme affichant une bonne trentaine, brun, grand portant une barbe bien entretenue.
Tous se baissent et saluent le passage des deux princesses regrettant que le prince et le roi soient absents. Palieta vient prendre place juste en face de Shalandar, alors que l’homme l’accompagnant vient se placer devant Hermangarde.

La chevalière des arcanes salue bien bas les princesses. Palieta semble plutôt surprise de la voir ici tandis qu’elle gratifie Shalandar d’un sourire gêné. L’homme qui l’accompagne reste debout tandis qu’un serviteur annonce :
- La princesse Emelia de Salnium … La princesse Palieta de Salnium…. Le prince Benoît d’Alénie…

Le sourire d’Hermangarde se fige. L’homme qui est en face d’elle est le prince d’Alénie ! Elle se sent soudain extrêmement mal à l’aise.

De son coté, Palieta engage la conversation avec Shalandar :
- Ainsi donc messire, vous avez décidé de nous tenir compagnie ce soir…


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Conseiller Message 36 sur 40 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2003-12-30 16:37
HJ/ tu aurais pu me donner le temps de lui poser des questions sur son trouble ?/HJ

Shalandar observe la princesse et note mentalement qu’il se moque de savoir des choses sur elle, il se moque d’elle en fait !
Il la regarde en souriant, presque amical:
« j’espère, en effet, votre altesse, que je serai un compagnon de table agréable et que nous passerons ensemble une merveilleuse soirée de fêtes ; il ne peut s’empêcher de penser qu’avec le tempérament de feu de la princesse, le prince sera ravi de cette soirée à venir ; si , toutefois , et bien malgré moi, je venais à commettre un impair, n’hésitez point à me le faire remarquer, je vous présenterai alors mes excuse, à la fois sincères et gênées . »
Il incline le buste respectueusement
« ceci posé, j’ai trouvé un travail qui, sans nul doute, me permettra d’acquitter le droit d’entrer dans votre académie pour, si vous êtes toujours d’accord, enseigner la magie à vos élèves ».
imperceptiblement, il a serré la main de sa dame pour qu’elle sache qu’il est là, présent et prêt à la soutenir à tout moment !

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Le nombre de participants qui recommandent ce message. 0 recommandations Message 37 sur 40 dans la discussion
Envoyé : 2004-01-02 13:37
L'animateur ou l'animateur adjoint a supprimé ce message.

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Conseiller Message 38 sur 40 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2004-01-03 14:04

(Hors jeu : Je reprends donc en intercalant les réponses que tu m’as faites et en ajoutant la première partie de la suite)

Palieta ne semble que passablement intéressée par les « exploits » de Shalandar de trouver du travail pour pouvoir s’inscrire à l’académie de magie. Ses yeux sont maintenant fixés sur Hermangarde la regardant froidement tandis qu’elle poursuit à l’attention de Shalandar :
- Je ne pensais pas vous trouver en compagnie d’une de mes subordonnées.
Hermangarde a le visage qui se referme presque aussitôt. Elle adresse un sourire froid et poli à la princesse et semble chercher quelqu’un du regard. Son visage s’éclaire tandis qu’elle s’incline légèrement et annonce à la princesse :
- Je vous prie de nous excuser, Princesse, mais je dois présenter messire Shalandar à mes proches. Nous reviendrons rapidement, soyez-en assurée.
Palieta hoche de la tête donnant son assentiment et sourit à Shalandar :
- A tout à l’heure donc.

Shalandar tique un peu lorsque la princesse mentionne la notion de subalterne! Serait-elle jalouse? Il note cette information dans une partie de son cerveau, note aussi que la fidélité de Hermangarde est bien mal récompensée, il s'apprête à répondre mais la baronne prend congé, il s'incline donc et suit docilement
D’une pression sur le bras et en ralentissant son propre rythme, il fait comprendre à dame Hermangarde qu'il souhaite s'entretenir avec elle
- Que se passe t'il ma douce, vous me semblez tendue depuis qu'on a mentionné ce pays et son prince.
Une vague de jalousie manque de submerger le mage mais il la contient assez vite!
La magicienne s'arrête et regarde Shalandar dans les yeux. Le trouble qui y était commence à s'étioler lentement comme le brouillard se déchire parfois au petit matin.
Elle lui sourit et lui répond :
- Je n'ai que faire de cet homme. Si ce n'est que son royaume et le nôtre ont été longtemps en conflit pour une bande de terrain. Je ne comprends pas pourquoi aujourd'hui, il dîne aux cotés de la princesse.
Elle reste pensive un moment et poursuit :
- Non, ce n'est pas l'arrivée de ces princières personnes qui me troublent, mon ami. Mais les nouvelles de mon frère qui tardent...
- Je ne sais rien de votre frère, ma tendre Hermangarde aussi, même si cela me désespère je ne puis vous être d'un grand secours, en plus la table de votre famille se rapproche bien trop vite et nous ne pourrons donner le change bien longtemps encore.

Pendant que le prince Benoît, aide Palieta à s’asseoir, Hermangarde mène Shalandar jusqu’à une autre table où sont assis plusieurs personnes.
Sur le chemin, elle semble soudain se détendre légèrement et annonce dans un semi soupir :
- Je ne sais pas pourquoi on nous a placé aux cotés de la princesse… La soirée risque d’être longue… très longue…
Les yeux pleins d’espoir, elle se retourne vers Shalandar et lui demande :
- Me ferez-vous danser, mon doux ami pour me soustraire de façon plus qu’agréable à Palieta la grandiose ? Termine t-elle avec un petit air moqueur.
Elle poursuit en posant son autre main sur l’avant bras de Shalandar :
- En attendant, l’étiquette veut que je vous présente à ma famille. Je vais vous introduire auprès de mes parents et de mon frère…

Shalandar écoute son amie et ses craintes pour ce qui est du repas
- Dites, dame Hermangarde, je ne suis pas féru d'étiquette, puis-je, quand nous sommes seul vous tutoyer?
La question surprend la jeune dame. La surprise laisse vite place à un regard tendre tandis qu'elle lui répond :
- Je n'y vois pas d'inconvénients, si tu me laisses le faire en retour...
- Oh! Mon aimée, je te ferais danser tant qu'il te plaira et j'éloignerai de toi les crochets plein de fiel de cette princesse qui te tance si vertement en ma présence, il sourit benoîtement, note que je ne suis pas, loin de là, le meilleur danseur du monde connu , ton plaisir pourrait rapidement se transformer en torture pour tes pieds
Shalandar fait une moue rapide en arrivant au niveau de la table familiale, il pense qu'il est urgent pur lui de trouver un sort qui lui permettra de maîtriser ce temps
Il salue la famille.µ

En s’approchant de la table, Hermangarde soupire :
- Je pensais qu’on nous placerait proches d’eux…
Les regards se posent sur Hermangarde et les visages deviennent souriants. Un homme la quarantaine passée se lève et ouvre ses bras pour accueillir la jeune femme et la serrer dans ses bras :
- Hermangarde ! Mon enfant ! Et si tu nous présentais ton cavalier ?
Les regards se posent à présent sur Shalandar. Certains plutôt bienveillants (ceux des adultes) et d’autres plutôt inquisiteurs (ceux d’un petit garçon). La magicienne, rosit légèrement et se retourne mettant Shalandar en avant :
- Mais bien sûr père, laissez moi vous présenter Messire Shalandar. Il va s’inscrire prochainement à l’académie de magie de la ville. Shalandar, je vous présente, mon père, le baron d’Angecourt, ma mère, la baronne et mon petit frère Nicolas.

Le baron dévisage un instant le mage, puis soudain s'exclame haut et fort :
- Soyez le bienvenu Messire Shalandar !
Il lui tend sa main. Shalandar serre franchement la main du baron :
- Je me demandais, baron pourquoi votre fille et moi même n'avions pas l'honneur et l'avantage de dîner à votre table?
Le sourire du baron se fige un instant. Il semble réfléchir à la question du magicien :
- Je n'en sais rien à vrai dire. C'est une question fort pertinente. Ma belle enfant aura sans doute fait un nouveau coup d'éclat pour qu'elle soit invitée à la table royale !
Hermangarde fronce les sourcils un instant et ne semble pas d'accord avec cela, mais n'en dit mot. Elle se contente de plaisanter :
- Je ne connais de coup d'éclat que la création de lumière père et vous le savez !
- En fait j'y voyais plutôt une intervention paternelle puisqu'elle est aussi surprise que vous? Questionne Shalandar

Le baron se sent soudain gêné et se racle la gorge :
- Humm... mon intervention ? Heu... oui, bien sûr !
- Un cadeau en quelque sorte mais visiblement ce n'est pas le cas

La mère d'Hermangarde se lève à son tour et s'approche de Shalandar. C'est une belle femme, dans la force de l'age, les cheveux blonds remontés sur la nuque. Elle porte une magnifique parure de bijoux d'ambres autour du cou et en pendants d'oreilles.
Elle s'approche du magicien et lui tend le dessus de sa main tout en lui expliquant :
- Les us et coutumes des cours sont parfois étranges, messire... Je suis ravie de faire enfin votre connaissance.
L’insistance sur le mot « enfin » fait rougir Hermangarde qui lui lance un regard désapprobateur et malicieux.
Shalandar qui avait commencé à esquisser un mouvement vers la dame, remercie son dieu de la faire venir à lui, il évitera, ainsi, une impolitesse!
- Madame, je suis enchanté de rencontrer la celle qui a donné naissance au trésor de cette soirée et, en vous voyant, je ne suis point surpris que votre fille ait tant de prestance!
Shalandar note que cette dame attendait un homme?!? Cela le surprend, il ne connaît Hermangarde que depuis peu? Et jusqu'alors il ne s'était rien passé, il sourit et écoute, tandis qu'une partie de son cerveau travaille sur le sujet

Sous les compliments, les deux femmes rosissent flattées.
Le baron ouvre de grands yeux et soudain éclate de rire. Il donne un coup amical dans le dos de Shalandar :
- Et bien, vous ne perdez pas le Nord, jeune homme ! Ca me plait ! Venez donc trinquer en notre compagnie à défaut de prendre le repas complet !
- Ai je le droit de le faire en terme d'étiquette? Peut on faire attendre une altesse?
Le baron lève ses sourcils surpris et s'exclame :
- Je n'ai cure de l'étiquette ! Allez, prenez place ! Je m'expliquerai avec les princesses s'il le faut !

Un petit raclement de gorge se fait entendre du coin de la table. Le jeune garçon ( 8 ans environ) qui se tient là se lève et s'approche. Il a les cheveux blonds bouclés qui lui encadrent le visage. Alors qu'il s'approche du couple, ses yeux sont pleins de reproches envers le magicien. Le petit prend la parole :
- Je pense qu'effectivement l'étiquette n'est pas très importante à vos yeux, messire. Je suis Nicolas.
Shalandar sourit, il aime bien ce bonhomme ! Alors qu'il s'apprêtait à répondre, une petite pique, il est interrompu, ce doit être familial pense-t-il, par le petit enfant
- Salut Nicolas. Je sens confusément que tu ne m'apprécies pas?!? Apprend à me connaître, alors tu sauras pour quoi tu ne m'aimes pas.
Shalandar sourit, malicieux.

Le petit garçon ne semble pas impressionné outre mesure. Il tique lorsqu'il entend le tutoiement de cet étranger, mais ne le relève pas. Il lui répond pourtant avant de retourner à sa place, sans un sourire :
- Pour apprendre à vous connaître, encore faudrait-il que vous acceptiez mes invitations...
Shalandar rie de bon cœur
Les parents sourient à Shalandar un peu gênés et s'excusent pour lui :
- Ne lui en voulez pas de trop, notre petit Nicolas, a un caractère assez prononcé...
Pas mal ce petit a du répondant, remarque le magicien dans cette partie intérieure de son cerveau.
- Lui en vouloir! Certainement pas, il défend sa soeur, c'est bien normal, un comportement contraire m'aurait attristé

Hermangarde se rapproche de Shalandar et l'invite à prendre place autour de la table. Le baron s'assied à son tour et commence à poser tout un tas de questions au magicien :
- D'où venez vous messire ? Il y a longtemps que vous êtes en ville ? Où résidez-vous ?
Hermangarde soupire discrètement. Le passage à la moulinette... elle en était certaine !
- Je viens d'un petit village, je suis en ville depuis trois jours seulement et je réside dans une auberge dont j'ai oublié le nom mais dont le tenancier est fort sympathique
Shalandar se moque du passage à la moulinette, il regrette d'être éloigne de sa tendre Hermangarde, il commence à s'habituer à sa douceur et à la chaleur qu'elle dégage

Et le baron de ne pas se décourager :
- Allez-vous vous inscrire pour les prochaines élections ? Savez-vous pour qui vous allez voter ?
- Je suis pas de cette contrée donc je ne pense pas avoir le droit de vote, cela étant, vous en conviendrez, bien normal
Le baron ne semble tout à fait d'accord :
- Bien sûr que si ! Vous résidez en ville et vous y travaillez ! Vous avez autant que quiconque le droit de choisir qui va vous diriger !
- De quoi parlez vous?
- Mais de l'élection du conseil de la ville bien sûr ! En l'absence de notre bon roi, la princesse Emelia a décidé de faire élire un conseil de 5 membres pour prendre les grandes décisions !
- C'est louable de sa part (tiens, une femme que le pouvoir effraie!) et bien dans ce cas j'irais m'inscrire puis je verrais ce que proposent les candidats, sauf si vous vous présentez, dans ce cas , bien sûr, mon vote vous est acquis!
Le baron affiche un large sourire et déclare visiblement satisfait :
- Vous m'en voyez ravi ! J'ai de grands projets pour cette ville...
- Je n'en doute pas, il faut en effet voir grand pour faire mesurer

Le son des trompettes retenti annonçant le début de la ripaille. A contre coeur, Hermangarde pose la main sur l'épaule de son compagnon pour l'inviter à repartir rejoindre les princesses.
La baronne et le baron semblent tous deux déçus que cette entrevue se termine aussi vite. La baronne se lève et dit donc :
- Nous souhaiterions vous inviter demain après-midi pour le thé, viendrez-vous ?
- Je viendrai ! Je vous dis à bientôt, ou, à défaut à demain. Au revoir Nicolas. Pardon messire Nicolas
Shalandar se lève et propose son bras à son amie.
Tous saluent le couple, même Nicolas qui n'a pas loupé une miette de la discussion. Son regard est un peu moins accusateur que tout à l'heure. Hermangarde salue ses parents et suit Shalandar jusqu'à leurs places.

Sur le chemin, Shalandar lui glisse à l'oreille
- Je t'aime! Et…
Hermangarde ouvre de grands yeux, son coeur se met à battre follement dans sa poitrine. Elle lève son regard noisette vers celui de Shalandar. Ses yeux pétillent. Ses joues sont soudain devenues rouges, presque aussi rouges que ses lèvres. Elle lui sourit amoureusement et prend un air malicieux.
- Ces mots appellent mes lèvres sur les tiennes, mon tendre ami, mais nous sommes en public... Je...
Elle s'empourpre de plus belle. Personne ne lui avait jamais dit cela et elle ne l'a jamais dit à personne... Soudain, elle prend la main de Shalandar et le tire avec elle loin de toute cette foule grouillante, loin de la place de la fête.
D'une main ferme, Shalandar retient sa dame, il se penche vers et lui glisse à l'oreille :
- Je voudrais que tous ces gens disparaissent, qu'il ne reste que les musiciens et que je te fasse danser cette nuit, qu'il ne reste qu'une table avec des mets si fins qu'il raviraient ton palais, ensuite, ensuite, ma douce nous partirions nous coucher sur un lit de verdure là, au pied d'une cascade qui chanterait ta beauté, nous nous aimerions jusqu'à ce que les premiers rayons du soleil ne nous rappellent
Il l'embrasse :
- Mais nous ne pouvons pas ma douce, ce soir est un soir de contraintes, demain nous serons libres.
Son regard dit qu'il la suivra mais qu'elle doit écouter son esprit et pas son cœur
Hermangarde est un peu déçue que Shalandar soit plus sage qu'elle. (Et c'est le cas il a le double)
Elle se contente donc de caresser son visage avec son regard, de l'embrasser des yeux et de serrer sa main encore plus fort.
Elle hoche de la tête et lui dit :
- Tu es bien plus respectueux de l'étiquette que moi... fais moi danser cette nuit et oublions ce qui nous entoure
- Ton père ma mie, il se présente, une esclandre en ce soir de fête lui serait fatale.
- Tu es si attentif à ceux qui t'entourent... tu as bien entendu raison. Faisons donc bonne figure, pour la réussite de mon père.
- L’étiquette, ma chérie, je m'en moque.

De : Maître du jeu Envoyé : 2004-01-05 12:06
Shalandar cherche du regard le serviteur qui les a placés.
Le laquais est toujours occupé à placer les gens, ils sont passés à coté de lui et vont pour revenir et repasser près de lui. Shalandar fait un crochet par le serviteur
- Dites, mon brave qui a placé la baronne à coté de la princesse?
Shalandar est à l'affût du moindre mensonge ou signe
Le laquais semble surprit de la question aussi directe. Il consulte sa liste et répond tout naturellement à Shalandar :
- Damoiselle D'Angecourt n'était pas placée à la table royale, mais vous accompagnant...
- Oui mais je n'avais pas prévu de venir, est-ce une coutume de réserver une place à un étranger?
Une fois de plus le serviteur consulte sa liste et répond certain de lui :
- Vous figurez sur mon plan de table, Messire. C'est que vous avez du recevoir une invitation.
- Si vous le dites, répond un Shalandar dubitatif, je vais de ce pas dîner et ne plus vous déranger
Il le salue et s'éloigne

Le prince et la princesse ne prêtent pas plus d'attention au retour du couple. Hermangarde semble soucieuse depuis l'entretien avec le serviteur. Peu avant qu'ils ne rejoignent leurs places, elle glisse dans l'oreille du mage :
- Tu es certain de ne jamais avoir vu la princesse avant ? Elle te fait bien des faveurs, il me semble...
- En fait je l'ai déjà croisée
Les yeux de la baronne s'arrondissent, elle brûle de le questionner à ce sujet, mais déjà ils sont arrivés à la hauteur de la table. La princesse Emelia située non loin d'eux salue Hermangarde et lui demande comment se porte sa famille :
- J'espère que le regrettable incident avec votre petit frère ne se reproduira pas, baronne. Il est anormal que de tels moyens de pressions soient utilisés pour décourager les ambitions voulant faire avancer notre ville.
Hermangarde rassure la princesse sur ce sujet et lui dit qu'a présent, la maison est bien gardée.
Shalandar fait des yeux ronds, il doit être invisible pour que l'on aborde des sujets aussi brûlants en sa présence. Une fois que Hermangarde a fini, il salue respectueusement la princesse.

La princesse salue répond poliment au salut du magicien et le regarde de ses yeux bleus. Elle est une beauté plutôt froide comparée à sa soeur cadette. Néanmoins, le regard qu'elle pose sur les autres est empreint de respect. Elle est vêtue d'une toge blanche brodée d'or et porte à son cou le symbole de la déesse de la nature protectrice de la ville : Mydria
« Mydria, une déesse acceptable, pense Shalandar, je n'interdirai pas son culte lorsque je serai maître du monde »
Le premier plat est apporté et tous se jettent sur la nourriture comme s'il avait s'agit d'un temps de disette. Les diverses discussions fusent sur des sujets tous aussi divers que variés comme les intempéries de ces derniers jours qui ont détruit les récoltes, le retour brusque du beau temps... A une table voisine, une discussion commence. Elle ne semble pas vraiment être du goût des deux princesses. Un des convives d'insurge sur le sens de cette fête du couronnement du roi en son absence.
Le prince Benoît semble faire une cours pressante à Palieta qui ne se débat pas outre mesure. Pourtant, de temps en temps, il dévisage Hermangarde de façon insistante. La jeune femme détourne le regard et se raidit à chaque fois.

Shalandar se dit que séduire Palieta pour une nuit est chose aisée et que s'il échoue c'est qu'il est un minable. A un moment opportun il demande des informations sur ce pays.
Le prince Benoît semble faussement flatté de l'intérêt porté pour son royaume. Il accepte néanmoins de parler de ses terres expliquant que bien que très humides, il possède les plus beaux troupeaux de chevaux de la forêt, les plus grandes ressources de sel.
Shalandar pendant le repas a discute avec les convives, se renseignant sur cette malédiction de la pluie, sur la situation etc. Il en profite pour, éventuellement nouer des lien avec la princesse Emelia qui semble plus stable que sa sœur Emelia est effectivement, d'une part plus accessible et plus agréable pour entretenir une discussion posée
La Grande prêtresse Princière reste assez évasive sur les intempéries et se félicite simplement du retour du beau temps. Elle lance pourtant un regard inquiet en direction de la magicienne Hermangarde en faisant un petit signe négatif de la tête.

Hermangarde se raidit une fois de plus. Shalandar constate en regardant discrètement, que le prince Benoît fait du pied à sa douce.
Shalandar est passé la surprise complètement ébahit, il hésite à rire, quelle est cette table? Il ne manque pas de toupet ce prince? Mais bon son rang lui permet des choses... Et en plus on le prend pour un abruti??

Soudain, Hermangarde se raidit plus que les autres fois et se lève précipitamment. Elle se sent soudain un peu ridicule et est toute rouge. Elle balbutie quelques vagues mots d'excuses, prétextant un léger malaise et s'éloigne de la table.
Là Shalandar ne ri plus! Il fusille du regard le prince, c'est très fugitif, une lutte entre deux hommes, un instant de pure colère; il se tourne vers les princesses :
- Je vous prie de nous excuser
Le prince Benoît répond au regard du mage en soulevant simplement un sourcil et tente de rester de marbre. Son coup d’intimidation est franchement raté, voir, pathétique et il ne parvient pas à soutenir le regard furieux du magicien, il a perdu la lutte et détourne les yeux
Shalandar prend le bras de Hermangarde et la mène loin de cette table de tarés!

Hermangarde sursaute lorsque Shalandar la rejoint. Elle est rouge et des larmes sont prêtes à sortir de ses yeux. Elle ne s'arrête qu'une fois hors de la vision de la place et des convives. Le nécromant la prend dans ses bras, à l’abri des regards puisque c'est d'intimité dont elle a besoin. Il sort un mouchoir et le lui présente.
Elle se laisse consoler, et sèche ses larmes tout en balbutiant :
- Excuse moi. Je ne sais pas ce qui m'a pris...
- Je sais moi, ce qui s'est passé, pourquoi ne m'as tu pas sollicite, je l'aurais remis plus vite à sa place, mon aimée, tu n'es plus seule maintenant. Nous allons dîner à la table de tes parents, je vais prétexter que, fils des fermes, je ne suis pas digne de manger avec d'aussi illustres personnages.
Pendant qu'elle parle et qu'il lui parle il lui caresse tendrement la joue pour l’apaiser

La jeune femme regarde son doux ami avec les yeux plein de reconnaissance. Pourtant elle fait un petit "Non" de la tête et lui répond :
- Je n'aurais pas du m'enfuir ainsi... Je suis troublée par toute cette histoire de météorologie. Mon frère, Guillaume est parti en mission il y a plusieurs jours et nous sommes sans nouvelles... Je...
Les larmes reviennent toutes seules inonder ses yeux.
- Je partirais à sa recherche après demain, mon amour et je te ramenai ton frère pour que tu puisses sourire sans contraintes. Allons à la table de ta famille !
Ces mots lui font l'effet d'une bombe, elle se jette dans ses bras et le serre contre elle. Une fois l'étreinte terminée, elle se reprend de façon définitive, et une grande détermination se lit dans son regard tandis qu'elle annonce :
- Non, retournons à la place qu'il nous a été attribuée. Je ne me laisserai pas faire cette fois-ci. De plus, les danses ne sont plus très loin...
Elle se met sur la pointe des pieds et dépose un petit baiser furtif sur les lèvres de Shalandar puis elle lui murmure :
- Merci d'être là.
- Nous sommes seuls mon aimée, je ne me contenterai pas de ça
Il l'embrasse fougueusement avant de poursuivre :
- Si ce pourceau t'ennuie à nouveau mais cela me surprendrait car il a failli se faire dessus lorsque nos regards se sont croisé, place lui un bon coup dans la cheville, ça lui fera mal et il sera ridicule lors des danses. Un dernier pour la route tant qu'il n'y a pas d'importun ? (Et ses yeux demandent: "dis oui!)
La jeune dame ne se fait pas prier et c'est elle qui lui donne le baiser fougueux cette fois-ci, l'étreignant de toute sa force. Ses yeux sont secs à présent, elle lui sourit et lui caresse lui aussi la joue tendrement :
- Je crois bien que tu as ravi mon coeur, beau ténébreux... Je ne te décevrais pas...L'amour peut faire surmonter des montagnes et ce n'est une simple motte de terre qui m'arrêtera...
L'espace d'une seconde le regard de Shalandar se fait sauvage, il brille, prédateur, il lève le menton d'Hermangarde pour que leur regards se croisent (le sien lance des éclair de joie pure)
- Non tu ne me décevras, tu es de la race des conquérantes, mon aimée
Il ri et termine :
- Ruine lui la cheville s'il ose, à nouveau te toucher. On y va? Que souhaite tu qu'on leur dise pour expliquer ton départ?
La jeune femme sourit au magicien et lui répond :
- Je ne me contenterai pas de sa cheville... Nous leur dirons que mon malaise est passé, les deux princesses savent pour mon frère puisque c'est Emelia qui l'a envoyé en mission... J'ose espérer que cette excuse suffira...
- Elle suffira ou ils sauront que je sais parler!

Hermangarde prend la main de son prétendant et la porte à ses lèvres :
- Allons y ! Je vais leur montrer que nous ne sommes pas de ceux qui se laissent écraser...
Il retire sa main avant qu'elle ne l'embrasse :
- Ce sont les hommes qui embrassent les mains des dames
Il saisit la sienne met un genoux à terre, l'embrasse :
- Allons y ma reine qu'on leur montre que seules les vierges ont le droit de toucher les licornes sinon elle possèdent une corne !

D'un pas décidé il rejoint la table avec sa compagne. De retour à la table des convives, les regards se posent sur eux sans aucune retenue. Emelia, s'enquiert de la santé d'Hermangarde, tandis que Palieta hausse des épaules. La baronne reprend sa place en face du prince Benoît qui ne lui adresse aucun regard et fait tout pour éviter celui de Shalandar. Les discussions reprennent comme si rien ne s'était passé.
Shalandar n'est pas Hermangarde, il est à la fois sage et subtile, la joie sauvage qui l’a brûlée tout à l'heure est celle d'un alpha qui trouve une alpha, Palieta l'ennui avec sa jalousie de femme gâtée si elle veut un Shalandar qu'elle ne le rejette pas! Il ferait beau voir qu'elle en veuille à Hermangarde pour une faute qu'elle a commise
- Dame Palieta, un impondérable de dernière minute me force à différer mon entrée dans votre académie, vous m'en trouvez navré mais je gage que vos élèves préfèrent un professeur qui commence dés le début de l'année d'étude.
Palieta fronce les sourcils. Elle n'a pas coutume de ce genre de rejet. Elle ravale vite sa colère, même si ses yeux le foudroient :
- Je réétudierai votre candidature dans ce cas, messire.
- Je suis assez confiant, princesse, en effet la constance des dames de votre qualité est proverbiale et j'ose imaginer que les raisons qui vous avaient poussées à accepter ma candidature la première fois n'auront pas changé
Il lui sourit poliment mais ses yeux la défient.

Le prince Benoît a semble t-il vite oublié la scène qui a eu lieu quelques instants plus tôt et se lance dans une conversation avec Hermangarde, la questionnant sur les projets de son père pour la ville. La magicienne évince le sujet, qu'elle juge trop épineux en répondant d'un ton neutre :
- Mon père a de nombreux projets, et compte notamment légiférer sur la prostitution...
Hermangarde poursuit :
- Mais si vous voulez en savoir plus, adressez vous directement à lui, il saura mieux vous renseigner que moi...

En entendant parler de prostitution, cela ajouté à la réponse de Shalandar, Palieta change de couleur et pâlit.
- La prostitution ne me semble pas, à moi, un sujet si prioritaire, dit Shalandar.
Le prince rebondit sur l'intervention de Shalandar :
- Et que vous parait-il de prioritaire ?
- Bien dans un premier temps les récoltes et l'approvisionnement de la cité, dans un second temps la corruption me semble des sujets plus intéressants. Notez aussi que de bonne relations avec votre royaume me semble pour le moins incontournable
Il sourit mais, comme d'habitude se yeux parlent aussi et invite le prince à en rester sur le domaine des mots
Le prince Benoît reste muet un moment, puis un large sourire se peint sur son visage :
- Sages projets que ceux-ci ! Sachez que nous travaillons déjà aux bons termes entre nos deux royaumes...
Il joue nerveusement avec un de ses médaillons sur lequel sont gravés deux chiens de guerre.
- Il s'agit là de diplomatie et je pense que les princesses, plus que moi sont les mieux placées pour en parler avec vous. Notez que la guerre est parfois une solution mais le mariage en est une autre
L'humain se radosse à son dossier tout en souriant :
- Cela est vrai. Mais vous, baronne, que pensez-vous de tout ceci ?
Hermangarde le regarde droit dans les yeux, soutenant son regard. Elle jette un coup d'oeil également à Palieta et revient sur le Prince Benoît.

Pinçant les lèvres, il est clair, qu'elle tourne les mots plusieurs fois dans sa tête avant de les prononcer :
- Ce que j'en pense ? Et bien... je pense que le Royaume de Salnium possède déjà un roi nommé Ergalt, Grand Paladin de Mydria. Je pense que Salnium a déjà un prince nommé Woda et je pense qu'il est fort possible que le royaume d'Alénie ait besoin d'une Reine qui épouse un vrai roi et non...
Elle ravale un instant hésitante
- Qui gouverne chez vous? L’interrompt Shalandar qui se demande si sa compagne ne va pas faire une boulette
Hermangarde arrête là sa phrase la laissant en suspend. Le prince tout étonné de la question du mage lui répond comme si cela était une évidence :
- Qui gouverne ? Mais moi bien sûr !!
- Vous êtes le roi? Je croyais que vous étiez son fils en fait, pardonnez mon ignorance
D'un sourire narquois, les dents blanches du prince se dessinent :
- L'ignorance est aux sots, ce que le pouvoir est aux rois. Vous êtes pardonné. Mon père nous a quitté dernièrement.
Mais comment peut il dire des choses pareilles et en être fier, « Monsieur vous étés un imbécile infatué mais je n'en ai cure » pense Shalandar et sa voie dit
- Vous êtes magnanime et je vous en suis gré!

Shalandar pense « Il me faudra être patient dans les cours, si je veux le pouvoir temporel, ma pauvre Hermangarde, ma pauvre Emelia ce doit être une torture que de parler avec des imbéciles pareils pendant tout un repas, je comprends qu'il y ait des bouffons en fait ils vous permettent de rire des stupidité de ceux de vos rangs sous le couvert de pitrerie »

Le prince se sent remonté par les derniers échanges et porte à sa bouche un verre de vin.
Soudain, Hermangarde est prise d'un hoquet. Elle effectue un mouvement rapide sous la table et le prince s'étouffe avec son breuvage, bavant et se tachant. La baronne se lève et prend son verre. Elle est rouge de colère.
Shalandar se lève aussitôt et lui pose une main sur l’épaule :
- Excusez nous messeigneurs mais nous devons rejoindre les parents de cette dame.
Il sourit (ouf!!)
La main sur son épaule calme quelque peu la fille du baron. Levant son verre, elle le porte à ses lèvres en annonçant froidement :
- Puisse la longueur de votre règne être proportionnel à la grandeur de votre esprit, Sire. Nous vous souhaitons une bonne fin de soirée !
- A vous revoir majesté, dit Shalandar

Le prince qui est fou ne voyant pas briller les yeux du mage se dit qu'il a gagné alors qu’il vient de signer son arrêt de mort. Shalandar s'incline devant les princesses :
- Vos altesses.

Hermangarde salue Emelia et Palieta avant de se diriger vers la table de sa famille. Lorsque les musiciens entrent enfin en scène. L'orchestre commence par jouer un menuet assez calme.
Shalandar guide sa dulcinée vers la table familiale, il revient aux dirigeants d'ouvrir le bal dans on souvenir.
- Tu manques de contrôle mon aimée, le coup suffisait.
En général, Shalandar n'apprécie pas les gens qui n'ont pas de contrôle mais, venu de Hermangarde cela lui ouvre un horizon réjouissant, c'est donc radieux qu'il se présente à la table des barons
L'arrivée du couple est très chaleureusement accueillie par les D'angecourts.

Hermangarde se laisse guider, reprenant de l'empire sur elle. Sans un mot, elle remercie Shalandar de ses interventions, sans lesquelles le scandale serait arrivé par la faute de son tempérament.
Shalandar se dit que pour qu'on son père soit ravi après la sortie de sa fille ce doit être un gentil naïf
Il regarde si les princesses ouvrent le bal, il veut danser avec Hermangarde!

Rapidement, un serviteur apporte deux sièges et les convives se serrent pour laisser la place aux nouveaux venus. Shalandar se demande si aimer Hermangarde n'est pas une faute? Un père tel que le sien serait un pion facile à manipuler et il n'y pense même pas, il serre les dents, en fait il pense à le préserver "tu deviens mous Shalandar!"

Shalandar se penche vers sa compagne, il voudrait l'embrasser dans le cou mais ces choses ne se font pas alors il lui glisse :
- Tu accepterais que j'invite la vraie princesse, pas la peste, à danser comme ça on pourrait y aller après ?
Shalandar semble ravi à l'idée de danse avec Hermangarde limite impatient. Hermangarde hoche positivement de la tête et lui donne son assentiment. Bientôt, on apporte le fromage et enfin, et c'est donc Shalandar qui ouvre le bal avec Emelia.

La grande prêtresse ne se fait pas prier et se laisse guider dans le menuet lent par Shalandar. A la table princière, Palieta semble se trémousser pour danser, mais le prince ne paraît pas prêt à se lever et à marcher. Quelques minutes plus tard, l'orchestre passe sur une valse. Shalandar prend congé en félicitant la princesse pour son maintien et sa technique. Il lui glisse qu'elle fait honneur à son rang.

Enfin! Il se dirige vers Hermangarde :
- Madame, me ferez vous l'honneur de cette danse?
Les yeux brillants, la magicienne attendait assez impatiente. Elle lève le regard vers Shalandar et lui répond avec un grand sourire :
- C'est avec un réel plaisir, messire que j'accepte.
Shalandar l'emmène dans une danse folle
Hermangarde se laisse entraîner dans un tourbillon, ne quittant pas son soupirant des yeux. De ce qui les entoure plus rien n'existe, elle est seule avec lui.

- Dites ma chère me laisseriez vous un dernier plaisir pervers?
Elle le regarde intriguée :
- Pervers ? Tout dépend de quoi il s'agit mon ami...
- Rien qui ne te concerne, rassure toi, juste punir une larve!
- Ne souhaites-tu pas m'en parler plus en détails ? Je te laisserai le faire si cela ne compromet pas la fin de notre soirée ensemble...
- Et bien en fait je voulais proposer une danse à la peste, je crains que son cavalier ne soit indisposé en plus elle verra tout ce qu'elle perd et ça me flatte
La demoiselle parait surprise un moment, mais rapidement un petit sourire se dessine sur ses lèvres :
- Tu veux faire danser Palieta ? Comme je te l'ai dit, je te laisse faire. Elle ne pourra être que plus jalouse étant donné que je suis accompagnée du gentilhomme le plus doux et le plus respectueux qu'il soit, en plus d'être le plus charmant...
Elle serre sa main un peu plus fort sur l'épaule du magicien, lui donnant son assentiment alors que la valse se termine.
- Je reviens ma douce, ne pars pas, je suis à toi

Shalandar emplit de joie et d'orgueil se dirige vers la table royale :
- Princesse Palieta, me feriez vous l'honneur d'une danse?
Un regard coulé vers le "roi" de pacotille remplace la fin de sa phrase et évite un propos contraire à l'étiquette
Palieta est surprise de cette invitation. Elle réfléchit un moment, puis sans un mot se lève et accepte la danse. Benoît est vert de rage et de jalousie. La princesse exalte le même parfum que deux jours plus tôt et semble se moquer des convenances lorsqu'elle se colle au magicien. Elle aguiche Shalandar se trémoussant, se frottant et se collant à lui.

Shalandar hésite entre plusieurs solutions :
* Il pourrait l'inviter ce soir et profiter de son corps car il y a de fortes chances que son exquise soirée avec Hermangarde se termine devant une porte et c'est un homme tout de même
* qu'il l'invite et n'y aille pas, un râteau à une princesse voilà qui le flatterait beaucoup
* qu'il l'emmène devant Hermangarde et prenne conge de façon fort impolie

Dans un premier temps, par la seule force de sa volonté, Shalandar domine son corps. Il sourit à la princesse, et lui glisse :
- Dommage que vous ayez piétiné mon coeur lorsque je l'ai déposé à vos pieds!
Lorsque la danse s'achève, il prend congés. Shalandar se dit qu'elle est stupide et capricieuse, nul doute qu'il la retournera si Hermangarde le laisser tomber mais il n’y croit pas Hermangarde l'aime c'est plus lui qui est un danger pour elle que le contraire.
Palieta fait une mauvaise grimace lorsque qu'elle se fait planter par l'homme. Elle tente de garder son. panache, mais y parvient bien mal étant peu habituée à se faire repousser.
Il s'approche d'Emelia, fait une danse puis, enfin, il est tout entier pour Hermangarde

Hermangarde récupère avec plaisir son cavalier et alors qu'ils dansent à nouveau, elle lui murmure dans l'oreille :
- Que dirais-tu de poursuivre dans un endroit plus calme ou nous pourrions discuter tranquillement... Je connais un endroit à la sortie de la ville...
- Je n'osais te le demander mais partons.
Elle le guide par la main dans les ruelles désertes jusqu'aux portes de la ville. Deux soldats montent la garde et les salue lorsqu'ils quittent l'enceinte de la ville. Hermangarde mène son cher et tendre en direction d'un petit bosquet d'arbres près duquel coule un petit ruisseau.

(hors jeu : Hermangarde et Shalandar se dirigent vers la discussion "L'autre moitié")

ÉDIT: IDEM