Forêt d'Antinéor
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Dans cette grande forêt obscure et inquiétante vivent de nombreux de peuples (humains, nains, elfes, orques, gnomes, hobbits...) Certains ont fondé des villes, d'autres se sont enterrés sous terre, et les derniers sont allés vivre dans les arbres.
 
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 2003-PAS DE TÉMOINS... PAS DE JUGEMENT!

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MortCroc

MortCroc


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MessageSujet: 2003-PAS DE TÉMOINS... PAS DE JUGEMENT!   2003-PAS DE TÉMOINS... PAS DE JUGEMENT! Icon_minitime16/01/09, 02:49 pm

De : Maître du jeu (Message d'origine) Envoyé : 2003-10-24 09:50

Illuin est debout dans la rue, à la nuit tombante, sous la pluie glaciale. Son regard tombe effectivement sur des traces qui ressemblent à ce qu’elle cherche. Elle mènent jusqu’à une petite maison à moitié délabrée dans le quartier pourri qu’ils avaient quitté elle et Shalandar tout à l’heure.

Par la fenêtre, elle reconnaît l’un des deux hommes du marais. Il est attablé derrière un bol de soupe et grimace, se brûlant avec le breuvage. Il semble être seul. Il s’agit de l’homme à l’escarre au coin de la bouche, le boiteux.


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De : Surnom MSNGlaurung_le_rouge Envoyé : 2003-10-24 10:48
(HJ : voir "dans un sale pétrin" pour la petite explication.)

Illuin observe l'homme qui va bientôt mourir de sa main avec une indifférence royale. Son visage est figé. Elle observe les moindres recoins de la maison et l'équipement de l'homme. (Est-ce une maison à plusieurs étages ? Est-il armé ? Son pote est-il dans le coin ?).
Elle entre ensuite tranquilement dans la maison par la porte et reste dans l'encadrement une ou deux secondes, le temps que la larve voit bien à qui elle a affaire. Qu'il la reconnaisse. Elle sait qu'il ne l'oubliera plus jamais. Le visage toujours fermé de toute expression, Illuin s'avance avec une rapidité surprenante pour le saisir au col de la main gauche tout en appuyant la lame de son poignard contre sa gorge :
"Alors mon mignon, nous nous retrouvons de nouveau.....Le destin à une fois de plus croisé nos chemins. On va croire que l'on s'aime bien, ma parole."
Illuin ne lâche pas sa prise et serre plus fort le col, pour l'empêcher de crier ou même parler. Elle presse un peu plus la pointe de son poignard contre sa trachée.
"Un geste et tu es mort.
Dis-moi, apparement tu t'es mal comporté, méchant petit garçon. Cela fait la deuxième erreur en une journée. C'est pas bien, mon chéri, pas bien du tout. je ne suis pas du tout contente mon chou, je vais être obligée de te punir pour te faire comprendre la leçon.
Tu sais, quand des gens comme nous arrivent en ville, il faut leur laisser la place. Parce que si nous trouvons de la resistance, nous sommes obligés de punir. C'est vraiment pas bien de dénoncer les honnêtes gens, tu sais. Nous n'apprécions pas du tout. Allons, suis moi, on va visiter un peu ta maison."

Illuin traîne la chose dans la maison. Si elle est à étage, elle monte. Sinon, elle cherche une grosse poutre apparente où accrocher une corde...

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-10-27 05:54

La maison a un étage et probablement une cave comme dans toutes les maisons du quartier. L’homme attable n’a que sa dague à la ceinture, mais il semble très occupé par la température trop élevée de sa soupe pour entendre quoi que ce soit.

Illuin entre donc dans la maison. La porte du dehors est ouverte et ne fait aucun bruit lorsque la voleuse la pousse. Un petit couloir donne sur un escalier montant à l’étage et deux portes dont l’une mène dans la cuisine où se trouve le bonhomme. Restant dans l’embrasure de la porte, il ne remarque pas tout de suite l’intruse qui le regarde, trop occupé à jurer contre son repas qui le brûle. Soudain, il a l’impression qu’on l’épie et c’est plus par intuition qu’autre chose qu’il tourne la tête vers la porte. Le maraud se fige dans son mouvement, suspendant sa cuillère à quelques pouces de sa bouche blessée. Il laisse soudain tomber son ustensile dans son assiette qui une chutant l’éclabousse de liquide brûlant. Il n’a pas le temps de se lever seul, et c’est grimaçant, qu’il sent la lame de la voleuse sur sa gorge. La voix de l’elfe murmurée à son oreille n’est pas faite pour le rassurer. Au ton employé, aux mots choisis, il sait que s’il ne fait rien, sa dernière heure est venue. Il allait tenter de parler, pour appeler à l’aide mais l’intruse anticipe son geste et resserre son col, limitant son débit d’air. Respirer devient déjà difficile pour lui.

Déjà l’elfe l’entraîne à l’exploration de sa demeure, le mécréant la suit sans opposer aucune résistance alors qu’elle le pousse dans les escaliers pour monter à l’étage. Illuin découvre une petite chambre sous les combles, sans porte meublée par un simple lit et un fauteuil dépouillé. Les poutres apparentes ne sont pas denrée rare à l’étage, il y en a une magnifique dans sa taille et sa position donnant juste au dessus de la cage des escaliers.

Le bonhomme semble avoir compris ce qu’Illuin voulait faire en scrutant le plafond ainsi. Il se débat de plus en plus et porte sa main à la dague qu’elle a eu le malheur de lui laisser. Dans un geste désespéré, n’aillant plus rien à perdre, il le lui plante dans le flan. La lame, heureusement dirigée à l’aveuglette ne touche pas d’organes internes, en revanche, elle transperce Illuin de part en part, lui ouvrant la taille et lui occasionnant une douleur mordante, par laquelle un flot sanguin commence à s’échapper teintant la chemise de la voleuse. Ce geste réflexe fait, le malfrat tente de se dégager.

(hors jeu : Illuin vient d’être blessée par le coup de dague. Statistiquement parlant, elle vient de se faire retirer 20% de sa force vitale, de ses points de vie)

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De : Surnom MSNGlaurung_le_rouge Envoyé : 2003-10-27 09:00
(HJ : bien fait pour ma poire, ca m'apprendra à ne pas décrire toutes mes actions !)

La lame du poignard n'a traversé que le flanc d'Illuin mais la douleur s'est emparée de tout son corps. Instictivement elle se raidit et serre encore plus le malfrat qui a osé la toucher. Mais elle ne dit mot, garde son calme et aborde un visage détendu. Sans laisser au malfrat le temps de donner un autre coup, elle le pousse un peu en arrière et lui envois un énorme coup de poing du plat de la main au niveau de la tempe, qui ferait penser à un magnifique revers de tennis si cela avait existé. Elle profite que sa victime sois sonnée pour le désarmer en lui tordant le poignet. Ses gestes ont été effectués afin de laisser le moins de traces visibles possibles sur le corps du maraud. Elle lui passe un baillon puis lui lie les poignets avec une corde et le jette à plat ventre par terre le temps qu'elle prépare son petit manège (elle fait également attention à ne aps se placer à coté d'une fenêtre).
"Ce n'est vraiment pas bien, tout cela. Non, vraiment pas. Maintenant, je suis vraiment très énervée. Je crois que je vais autre obligée de passer mes nerfs sur quelqu'un. Ca peut être toi ou ton compagnon, c'est toi qui choisis."
Tout en parlant, elle a fixé une grosse corde avec un noeud coulant sur une poutre apparente donnant sur l'escalier. Elle regarde également si sa blessure a laissé des traces bien visibles au sol. Si oui, elle tente de les nettoyer.
Elle contient sa douleur et tente de tamponner sa plaie pour endiguer le saignement et se retourne vers l'insecte. Elle s'approche de lui et défait presque son baillon :
"Alors, il vit à quelle adresse ? Et puis tiens, puisqu'on y est, dis moi où vous rangez le matos que vous refourguez à l'herboriste. Et ton pognon aussi. Et vos contrats. Allez, j'ai pas que ca à faire."
Illuin plante un regard glacé et totalement fermé de sentiment dans les yeux du déchet :
"Si tu essayes de me mentir, je le saurais et ta mort risque d'être encore plus douloureuse et longue que prévue.....De même que pour ton ami, bien sûr...."
Elle semble attendre impatiement les réponses de sa victime, mais garde ses sens en alerte de manière à détecter tout de suite si quelqu'un arrive.


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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-10-28 04:06

(hors jeu : héhé, faut pas me laisser la moindre faille, sinon je m’y engouffre ! )

Le coup reçu sur le front assomme presque l’humain qui tombe à la renverse sur le parquet grinçant. Se frottant la tête il ne réagit pas tout de suite et se laisse désarmer sans problèmes. Une légère bosse commence à apparaître sur le crâne de l’homme, mais compte tenu qu’il a été tabassé le matin même, cela pourra passer inaperçu.

A plat ventre, les poignets liés, le bonhomme ne bouge pas, terrorisé par la voix qui lui parvient aux oreilles et par ce que l’elfe est en train de préparer. Toujours à plat ventre, le bonhomme semble la supplier du regard lorsqu’Illuin s’approche de lui et lui défait son bâillon pour lui demander ou trouver ce qui l’intéresse. Balbutiant, le malfrat tente une proposition que l’elfe pourrait difficilement refuser :
- Je… Ne me tue pas ! Je te paierai … oui ! C’est ça ! Je te paierai !… Tu auras tout ce que tu demandes, mais ne me tue pas ! … Je peux t’apporter bien plus que l’autre naze qui t’accompagnait ce matin… Je … Je sais où se trouve un objet d’une grande valeur… je te le dirais si tu me laisses la vie sauve !

Il supplie Illuin du regard, espérant que ce dont il vient de lui parler, parviendra à lui sauver la vie ou à défaut de reporter l’heure de sa mort.

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Conseiller Message 6 sur 15 dans la discussion
De : Surnom MSNGlaurung_le_rouge Envoyé : 2003-10-28 07:12
Le regard d'Illuin s'illumine aux paroles du malfrat. Elle s'accroupit à son coté en faisant attention à un éventuel coup-fourré de sa part et approche son visage du sien :
"Très bien, donne-moi tout ton or, l'objet et tout vos ingrédients pour préparer vos saloperies de poisons. Tout de suite. Et tu auras la vie sauve."
Et défait complêtement son baîllon mais ne l'aide pas à se lever ni ne défait ses liens :
"Si pour ton malheur tu oses avertir quelqu'un, tu ne passes pas la nuit, c'est compris ?"
Elle reste derrière lui, afin de le surveiller, et observe ses mouvements. De toute façon, le malfrat ne peux pas agir, juste dire où se trouve chaque objet qu'elle demande.
Tromper un compagnon est courant, pense Illuin. Mais elle est venue chez ce naze pour sortir Shalandar de taule, pas pour entendre les propositions douteuses d'une larve sans capacité à se défendre face à une faible femme comme elle, et prêt à tout donner pour sa survie.
Mais la proposition d'un objet d'une grande valeur est alléchante. Cela pourrait être un objet ensorcellé de magie, qui pourrais lui servir à de nombreuses tâches.....Ou au pire être revendu contre espèce sonnante et trébuchante.

(HJ : L'appât du gain.........MJ, tu charries, tu tapes pile dans la plus grande faiblesse des voleurs !!!!)

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Conseiller Message 7 sur 15 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-10-29 03:59

(hors jeu : comment ça je charrie ? Faut bien que je m’attaque aux points faibles de mes Pjs sinon, qu’est-ce que je fais moi !)

L ‘éclopé hoche simplement de la tête en fixant du regard la belle elfe. Lentement, il se relève en prenant garde de ne pas faire de mouvements brusques et se dirige vers les escaliers et commence à les descendre. Il tente de se justifier en expliquant :
- Tout est bas… stocké dans ma cave…
Il conduit Illuin au rez-de-chaussée, les mains toujours ligotées et s’arrête dans un pièce qui lui sert de bureau / salon. Il donne un coup de pied dans le tapis en précisant :
- La trappe pour descendre est là dessous…
Puis il fait quelques pas en arrière pour laisser la voleuse dégager l’issue.

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Conseiller Message 8 sur 15 dans la discussion
De : Surnom MSNGlaurung_le_rouge Envoyé : 2003-10-29 08:13
Illuin descend avec le malfrat mais le coup de la trappe était prévisible. Elle regarde le parasite avec une expression à la fois aimable et exitée :
"Eh bien vas-y, ouvre la, ta trappe....Passe devant je t'en pris."
Joignant le geste à la parole, elle défait les liens du malfrat mais les refait immédiatement : cette fois, elle ligote les poignet devant le maraud et non pas derrière.
Tandis que la petite frappe s'acharne à essayer d'ouvrir la trappe, Illuin tente de regarder si la trappe n'est pas reliée à un mécanisme quelconque qui déclencherai un éventuel piège.
Lorsqu'ils entreront, Illuin sera collée contre la nuque de son otage, prête à lui trancher la gorge en cas de besoin.

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Conseiller Message 9 sur 15 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-10-29 10:15

Le bonhomme efface bien vite l’assurance qu’il semblait avoir retrouvée quand l’elfe l’invite à passer le premier. Il se baisse, s’accroupit et d’un mouvement leste de ses doigts effectue plusieurs pressions au niveau de la poignée permettant de relever la trappe. Un petit déclic parvient aux oreilles d’Illuin et le malfrat se retourne avec un petit sourire gêné, justifiant :
- Quelques précautions…

Puis il soulève la trappe dévoilant un étroit escalier s’enfonçant dans l’obscurité. Il allait dire à Illuin de passer devant, mais se ravise. Cette elfe semblait bien plus intelligente qu’il n’y paraissait de toutes façons. Lentement, il s’engage par la trappe et disparaît dans le noir absolu. Seule sa voix parvient aux oreilles d’Illuin alors qu’il lui demande :
- T’as du feu pour la lanterne ?

Si Illuin le suit de près, elle le verra grâce à son infravision tourner au bas de l’escalier et se diriger vers des tonneaux. Il se saisira d’un objet pas plus gros que le poing emballé dans un morceau de tissu. Il se retourne vers Illuin et commence à le déballer de façon à ce qu’elle voie bien ce dont il s’agit, qu’il ne soit pas question d’entourloupe à ses yeux, tout en lui précisant :
- C’est un objet de grande valeur…

Aussitôt, Illuin le perd de vue, les ténèbres totales se faisant dans la pièce, seules ses oreilles peuvent lui permettre de se diriger. D’un mouvement brusque, le maraud se dégage, envoyant un violent coup de pied dans le tibia d’Illuin. Tel une anguille il se faufile et s’écarte d’elle avant même qu’elle n’ait le temps de riposter.

Illuin sait que la cave n’est pas très grande (4 mètres par 5). Elle a eu le temps de distinguer des étagères encombrées couvrant les 4 murs, des tonneaux stockés dans le coin à sa droite, un coffre fermé au coin à gauche et des peaux clouées au solives du plafond en plein milieu du cellier.

Maintenant qu’elle est dans le noir, elle ne distingue même plus l’escalier, ni la lumière qui aurait dû filtrer par la trappe. Elle se trouve dans une zone de ténèbres totales.

(hors jeu : je te laisse agir avant de te dévoiler la suite.. niark ! tu ne crois tout de même pas qu’il allait se laisser faire !
hors jeu 2 : l'objet en question est un objet magique produisant une zone de ténèbres -peut être éternelles ?- et englobant l'intégralité de la pièce)
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MessageSujet: Re: 2003-PAS DE TÉMOINS... PAS DE JUGEMENT!   2003-PAS DE TÉMOINS... PAS DE JUGEMENT! Icon_minitime16/01/09, 02:50 pm

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Conseiller Message 10 sur 15 dans la discussion
De : Surnom MSNGlaurung_le_rouge Envoyé : 2003-10-29 12:26
HJ : en descendant, Illuin a-t-elle remarqué une autre sortie dans la cave ?
HJ : N'oublions pas que j'ai précisé qu'Illuin avait ligoté les poings de l'homme......Simple précaution, on sait jamais.

Illuin se maudit intérieurement à la vue des ténèbres, mais elle se reprend bien vite. Elle se retourne et reprend les escalier derrière elle. Normalement, un mécanisme devait actionner un piège. Elle tâte donc la trappe de l'intérieur pour en saisir l'éventuel fonctionnement.
"L'appât du gain....L'appât du gain....L'appât du gain....L'appât du gain....L'appât du gain....L'appât du gain....L'appât du gain...." se répète-t-elle intérieurement tandis que ses doigts s'affairent à trouver un mécanisme.
Quand elle a terminé, elle donne un violent coup d'épaule afin d'ouvrir la trappe et se jette au dehors pour éviter les ténèbres. La raclure n'a pas pu aller loin. Elle ne l'a pas entendu remonter non plus, pourtant, le bruit de la trappe s'ouvrant l'aurait trahi. Elle se poste derrière la trappe et attend que l'autre ressorte pour lui donner une bonne leçon. Elle aiguise tout ses sens afin de détecter un éventuel mouvement dans la maison et se tient à l'affût, prête à frapper, tel un serpent en chasse. La rage déforme ses traits. Normalement lisse et fin, son visage est maintenant marqué de nombreuses rides formées par la haine et la rage d'avoir été trompée. "La rage dévore les sens.......La rage dévore les sens.......La rage dévore les sens.......La rage dévore les sens......." Les mots heurtent son esprit tandis qu'elle se calme peu à peu tout en gardant la rage au plus profond de ses muscles afin de mieux frapper quand l'occasion se présentera. L'Elfe sait déjà comment procéder : elle le frappera dans le bas de la colonne vertebrale avec le genou de façon à lui faire perdre l'équilibre tandis qu'elle le jettera à terre en agrippant son cou de sa main gauche. De sa main droite, elle tirera son poignard pour lui placer au niveau de la pomme d'Adam. Il ne pourra pas lui échapper........Le moindre son trahira sa présence.......Il lui suffit d'être attentive.....Elle l'atteindra même les yeux bandés.....Vivacité, précision et calme, les clés de la réussite.......Il mourra bientôt.....La vengeance d'Illuin le consummera......Un suicide, tout doit passer pour un suicide......Shalandar ?.....La victime, concentre-toi sur la victime......La rage dévore les sens.......La rage dévore les sens.......La rage dévore les sens.......
La Haine est aveugle.

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Conseiller Message 11 sur 15 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-10-30 04:55

(hors jeu : ne t’en fais pas je n’oublie pas qu’il a toujours les poignets ligotés devant lui – enfin jusqu’à ce qu’il trouve quelque chose pour se libérer
hors jeu 2 : Si Illuin veut quelques infos sur les différents poisons existants, tu peux aller télécharger le manuel des poisons à cette adresse : http://membres.multimania.fr/lemondedarcania/lesoutils.htm ca peut toujours servir..- cf plus bas)

Illuin n’a pas eu beaucoup de temps pour repérer tout ce que contient le cellier, néanmoins, elle ne crois pas avoir vu une autre issue que la trappe qu’elle a maintenant devant elle. L’elfe a réussi à sortir sans encombres de la cave (la trappe n’était pas refermée). Maintenant qu’elle est au dehors, elle constate que la zone de ténèbres est légèrement plus grande que la pièce souterraine et un petit cube noir dépasse au dessus de la trappe, pas grand chose, juste la hauteur d’un pied. L’extérieur de la zone est tout plat comme lisse, c’est étrange cela donne l’impression de se trouver face à un petit morceau de néant, s’il était possible de découper un bout du néant. Quoi qu’il en soit, rien de bien suffisant pour permettre au maraud de se faire la malle sans que la voleuse ne le voit. Elle constate que le plancher arrête la zone. Ces ténèbres ne traversent donc par les parois, donc, si l’humain voulait sortir avec elles, Illuin devrait voir comme un cube de ténèbres augmenter au fur et à mesure de son ascension dans les escalier, le malfrat devant logiquement se trouver au centre de cette zone.

Illuin attend de longues minutes et écoute. Elle n’entend rien si ce n’est un petit bruit sourd là, juste sous ses pieds. Puis le silence se refait. Le bruit de la pluie battante au dehors n’aide pas la voleuse à distinguer si le bruit de liquide qui coule en est vraiment un.

Soudain, elle entend une des marches de l’escalier de bois grincer. L’homme est en train de remonter. Elle voit jaillir de la zone obscure une fiole de verre remplie d’un liquide verdâtre. La fiole monte haut, comme propulsée telle un cailloux que l’on aurait lancé. Elle éclate au contact d’une des solives du plafond et répand dans la pièce le liquide qui déjà reprend une forme gazeuse. L’atmosphère devient vite irrespirable, une puanteur immonde occupant tout l’espace libre. Illuin sent une violente nausée la prendre, la terre tourne autour d’elle, ses jambes se dérobent, elle tombe mollement au sol sans connaissance. (désolé, pas de Jet de Sauvegarde pour ce type de gaz è Lotus Emeraude)

[...] ( une durée s'écoule d'environ une deux heures - soit 6 tours)

Un violent coup de pied dans les cotes réveille Illuin. Elle a les mains ligotées et est suspendue dans le vide par un crochet, se balançant au dessus du plancher à quelques centimètres. Ses côtes la font énormément souffrir et elle constate que son sang s’écoule lentement de la plaie qu’elle a reçu tout à l’heure formant une petite flaque au sol. Illuin est bâillonnée. Elle reconnaît le malfrat qu’elle guettait et sa chambre à l’étage de la petite maison.

Forcément, il s’est détaché et est maintenant armé d’une dague et la menace avec un sourire sadique peint sur le visage :
- Alors ma jolie… qui c’est qui commande maintenant ? ! Ca t’apprendra à vouloir me jouer de vilains tours… Qu’est-ce que t’en dis de mon objet magique.. pas mal, hein ? Pfiiit ! Disparu !
L’homme s’approche d’elle et lui tire la tête en arrière en agrippant ses cheveux. Il approche son visage tout prêt de celui d’Illuin et lui murmure expulsant son haleine fétide :
- Maintenant c’est à mon tour de jouer… J’aurais pu en profiter pendant que tu piquait ton roupillon, mais c’est mieux si tu es consciente… Tu sais que tu es belle ma salope… ce serait dommage de ne pas en profiter… une belle catin comme toi, ça cours pas les rues !
Lentement, il fait descendre la pointe de sa dague entre la poitrine de l’elfe, jusqu’au nombril et d’un coup sec découpe la chemise de l’elfe. Puis avec une expression d’obsédé, il laisse courir la pointe de sa lame sur la peau mise à nue de l’elfe avant de passer sa langue sur le fil de son poignard. Ses yeux ne laissent rien présager de bon pour Illuin et c’est avec un sourire sans équivoque qu’il commence à dégrafer la boucle de sa ceinture en s’exclamant dans un souffle :
- Je crois que nous allons bien nous amuser tous les deux… tout en se déshabillant.

Soudain des coups retentissent à la porte d’entrée et une voix masculine se fait entendre de la rue :
- Ouvrez ! C’est la milice ! Monsieur ? Si vous êtes là, ouvrez !

Le tortionnaire de l’elfe a le visage qui se referme soudain et son sourire disparaît. Il repasse sa chemise qui lui arrive jusqu’au genoux, dépose la dague sur la table de chevet et avant de descendre fait ses recommandations à la jeune femme :
- Je te conseille de pas faire de grabuge… sinon…
Son index passe juste sous sa gorge en un signe de mise à mort, puis il se détourne et disparaît dans les escaliers.

Illuin est seule accrochée par les poignets. Elle peut se décrocher peut être si elle arrive à se contorsionner suffisamment pour ôter la corde du clou planté dans la solive.
Elle entend quelques bribes de conversation qui parviennent de la porte d’entrée :
Milicien : Bonsoir monsieur, nous sommes juste passés voir si tout allait bien. On nous a signalé un rôdeur dans le quartier et comme nous avons vu votre lanterne allumée, nous avons préféré passer.
Tortionnaire : Tout va très bien ! Merci à vous ! Je peux retourner me coucher ?
Milicien : Oui, excusez-nous de vous avoir dérangé. Surtout refermez bien la porte derrière nous. Bonne soirée monsieur.
Tortionnaire : Comptez-sur moi… bonne soirée.

De : Surnom MSNGlaurung_le_rouge Envoyé : 2003-10-30 06:24
Le coup de la fiole était inatendu, cependant, Illuin n'a pas été surprise. Elle a juste émis un petit "Là, tu es vraiment dans la merde" lorsque la fiole s'est écrasée contre la poutre et un soupir de lassitude tandis qu'elle tentait d'échapper au poison qui s'emparait d'elle, avant de sombrer dans l'inconscience.
Le temps s'est considérablement raccourci et les 2 heures sont passées comme de courtes minutes. Revenant soudain du néant, Illuin savait avant même d'ouvrir les yeux qu'elle serait en mauvaise posture. Mais elle se rend compte que les liens qui l'entravent ne sont pas si difficiles à ôter. Si seulement l'autre face pouvait bien l'abandonner quelques instants......
"- Maintenant c’est à mon tour de jouer… J’aurais pu en profiter pendant que tu piquait ton roupillon, mais c’est mieux si tu es consciente… Tu sais que tu es belle ma salope… ce serait dommage de ne pas en profiter… une belle catin comme toi, ça cours pas les rues !"
Bon, apparement, il ne compte pas partir tout de suite......
Encore une fois, Illuin va devoir revoir ses critères d'estimation vis à vis de ses ennemis. Comment une larve pareille peut-elle avoir tant de matos ? Entre le poison et l'objet bizarre, ce type a dû consacrer des heures de recherches dans toute la région.
Et cet abruti compte profiter d'elle. Et bien qu'il y vienne, il retiendra sûrement la leçon. Illuin compte bien lui montrer comme cela peut faire mal d'essayer de profiter d'une pauvre jeune femme sans défense....
"Je crois que nous allons bien nous amuser tous les deux…"
Oui, euh, là, ca reste à voir......
Illuin aimerait bien lui exprimer le fond de sa pensée, mais son baîllon et des coups à la porte l'en empêche.
"Ouvrez ! C’est la milice ! Monsieur ? Si vous êtes là, ouvrez !"
Enfin le minable s'en va ! C'est le moment ou jamais : Illuin ne perd pas une seconde et se contorsionne de façon a pouvoir se retourner et ainsi ôter la corde du clou. Au pire, elle perdra quelques bouts de peau au passage, perte dûe au frottement brûlant de ses poignets contre ses liens. (HJ : la compétence funambulisme est-elle adaptée ?)
Dès qu'elle pourra se libérer, elle prend la dague, se libère de ses liens et va se cacher quelque part du coté du mur de la porte, de façon à être placée derrière le malfrat quand il reviendra.
Là, on ne joue plus. Illuin est vraiment très très énervée et elle compte bien en finir une fois pour toute avec lui.

Si elle n'arrive pas à se défaire de ses liens, eh bien elle tentera de choper la dague avec les pieds, puis remonter les genoux de façon à pouvoir atteindre l'objet avec ses mains. Elle tentera ainsi de se libérer.

Si vraiment elle n'arrive à rien, l'autre se mangera :
1) Un coup de latte en plein entrejambe pour lui faire passer le goût du "salope"
2) Un coup de pompe en plein torse pour lui faire lâcher son canif
3) Un coup de saton en pleine poire pour lui faire passer le goût de la plaisanterie pas drôle.
Ca lui donnera le temps pour se libérer et ca la défoulera un peu, non mais il fou lui......



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Conseiller Message 13 sur 15 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-10-30 11:30

(hors jeu : oops ! Illuin aurait-elle été blessée par les doux surnoms donnés par mon beau gredin ? Yesssssss ! J’ai réussi à l’énerver ! )

Illuin parvient sans difficultés à se contorsionner et à décrocher la corde du clou qui doit servir normalement à accrocher les jambons pour qu’ils sèchent. (Avec sa caractéristique en dextérité, il aurait été dommage qu’elle ne réussisse pas ! La compétence « funambulisme » lui a apporté un certain avantage, même si celle appelée « acrobatie »).

Les liens tranchés par la dague et le bâillon ôté, elle peut se cacher.
La conversation prend fin au rez-de-chaussée et la porte se referme. Le bruit d’un verrou que l’on pousse, signifie à Illuin que la porte est maintenant verrouillée. L’homme remonte par les escaliers, ne prenant pas de précaution particulières pour être discret.

Sa tête apparaît au niveau du plancher et Illuin constate que le sourire réjouit et soulagé qu’il affichait se crispe pour disparaître très rapidement. Il semble soudain paniquer lorsque d’un coup d’œil, il constate que son poignard n’est plus à l’endroit où il l’avait déposé quelques instants plus tôt. Il s’exclame, tout en restant dans les escaliers :
- Où c’est qu’t’es planquée ma chérie…

(hors jeu : note pour le joueur : La maîtresse de jeu a bien noté et se souviendra des trois coups de tatanne que tu souhaitais donner à mon cher personnage non joueur… tout se paie un jour, tout se paie…)
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Conseiller Message 14 sur 15 dans la discussion
De : Surnom MSNGlaurung_le_rouge Envoyé : 2003-10-30 13:48
(HJ : Enervée ? Nooooon.....Pas du tout ! Après tout, l'homme n'a jamais fait qu'essayer de la violer, l'a blessé aux côtes par poignard et saton, l'a traité de salope, l'a suspendu comme un jambon, s'est fichue d'elle en se croyant plus malin, l'a empoisonné a coup de fiole verte, bref, rien de bien méchant, non ? )

L'Homme apparaît enfin juste devant elle, comme elle l'espérait. un sourire cruel s'affiche sur le coin de sa bouche tandis que ses yeux se mettent à flamboyer de rage :
"Fini de jouer minable !"
Tout en criant, Illuin a donné un violent coup de pied dans la trappe de façon à la refermer sur la face de rat dudit rat. Le coup est violent, sec et plein de méchanceté.
(HJ2 : je pense ne aps me tromper en disant que l'homme est quelque peu......sonné, non ? Dans ce cas, je continue)
Illuin empoigne l'homme par le col et commence à le secouer comme un prunier tout en lui donnant des claques sur la tête et les joues :
"Alors alors, il voulait jouer avec moi le méchant garçon ?????? Il se croyait malin le méchant garçon ????? Il pensait peut-être me faire peur avec ses phrases à la con, le méchant garçon ?????? Il pensait peut-être que son intelligence était supérieure à la mienne, le méchant garçon ???? Il est bien avancé maintenant le méchant garçon, non ????? Il veut savoir ce que ca fait de mourrir le méchant garçon ???? "
Illuin a regardé s'il ne possédait pas d'autres armes, pas question de se faire à nouveaux trancher....
Sans appel, Illuin rattache les poignets de l'autre face de pet et le traîne dans l'escalier. Là elle le suspend dans le vide et lui passe la corde au cou brutalement. Elle n'écoute même pas ce qu'il dit. D'ailleurs, dès qu'il tente de dire un mot il se prend une violente gifle en pleine citrouille.
"Allez, bonne nuit petit garçon... Salut Satan (HJ : ou équivalent Wink ) de ma part, il commence à bien me connaître....Et rappelle-toi qu'Illuin est toujours plus forte que les autres. Ca tu l'as appris trop tard on dirait...."
Et Illuin le pousse.

La voleuse se rassasie enfin de ses petits cris étouffés d'agonie et de l'étrange couleur que prend rapidement son visage. Elle le regarde droit dans les yeux et suit le moindre de ses mouvements, jusqu'a ce que les derniers petits spasmes de vie aient cessé et que sa cible ne soit réduite qu'a un tas de chair morte déjà en cours de putréfaction.
"Faut pas me faire chier, moi." lâche-t-elle.
Elle s'approche de lui et défait ses liens.
"Ni me prendre pour une conne."
Elle retourne à la trappe sans un regard en arrière pour cette crevure qui a voulu la toucher. C'est déjà du passé.

Si la trappe s'est refermée, Illuin tente de désamorcer le piège et ouvre la trappe pour aller piquer tout ce qui peut être emporté (En faisant une detection des pièges sur chaque coffre ou autre, bien sûr). Elle cherche particulièrement l'objet de ténèbres. Si elle ne le trouve pas, elle retourne fouiller l'autre cadavre dans un soupir d'exasperation. Elle fouine dans toute la maison à la recherche de trucs à piquer ou de papiers importants. Elle range ensuite soigneusement la dague sur le cadavre après l'avoir nettoyée et fait disparaître ses traces (sang+boue et autres). Enfin, elle s'arrête sur le pas de la porte.
"Bon, à Shalandar maintenant."
Et Illuin referme soigneseument la porte (se cacher + furtivité).

Durant tout le chemin, elle se rend compte qu'elle est épuisée. Ses forces sont vidées et sa blessure l'élance violament.
"Saleté d'ordure....." murmure-t-elle en constatant que sa chemise s'est collée contre la blessure à cause du sang coagulé. Sa fatigue est immense et elle se plongerai volontier en pleine rêverie au beau milieu de la rue mais il faut en priorité s'occuper de sa blessure. Elle retourne à l'auberge du Petit Gris et s'arrête devant le palier (s'il n'y a personne). Là, son visage change d'expression du tout au tout. Ses yeux perdent leur luminosité sanguinaire au profit d'une lumière de peur et de douleur. Son sourire satisfait de carnassier s'étant repus disparaît aussi et sa bouche aborde un rictus déformé évoquant un enfant qui a fait un cauchemard. Puis elle rentre en boitillant et fonce voire Georges :
"Georges, Georges, au secours ! des malandrins m'ont attaqué ! J'ai mal ! ils ont essayé de me voler !" Et Illuin s'écroule dans ses bras, feignant l'évanouissement. Pour ce qui est de la chute, rien n'est feint tellement sa fatigue et grande et son envie de tout lâcher pour s'endormir immense.

De : Maître du jeu Envoyé : 2003-10-31 05:00

(hors jeu avant première : je ne sais pas ce qui me fait dire ça, mais j’ai l’impression que ce qu’Illuin a le moins apprécié est d’avoir été comparée à un jambon, non ?
hors jeu sentence : comme tu n’as pas trop laissé le temps à mon bonhomme de réagir, il te laisse une dernière surprise en cadeau à la fin de ce message… NA ! )

Illuin réussi à sonner le faquin à coup de pied dans le visage. (Dans ma description du premier étage, il n’y a pas de trappe, donc je pense qu’Illuin se sera contenté de faire chuter son agresseur / victime dans les marches par le coup porté). L’homme dégringole dans les escalier et fait une chute impressionnante. Il reste sans conscience au bas de la volée de marche, juste devant la porte d’entrée. La voleuse descend les marches, le retourne et commence à le secouer en le giflant suffisamment violemment pour qu’il reprenne un semblant de conscience.

- Alors alors, il voulait jouer avec moi le méchant garçon ?????? Il se croyait malin le méchant garçon ????? Il pensait peut-être me faire peur avec ses phrases à la con, le méchant garçon ?????? Il pensait peut-être que son intelligence était supérieure à la mienne, le méchant garçon ???? Il est bien avancé maintenant le méchant garçon, non ????? Il veut savoir ce que ca fait de mourir le méchant garçon ????

Dans un sursaut de réflexe, l’homme plaque sa main sur la cuisse de l’elfe. Un léger déclic retenti et Illuin ressent comme une piqûre lui brûlant les chairs. L’homme porte à l’annulaire un petit anneau finement ouvragé. Après observation, Illuin constate que cette bague permet par un fameux stratagème de déclencher la sortie d’une petite aiguille creuse, maintenant vide, mais vide de quel liquide ?

Ligoté, elle pend l’homme, encore dans les vapes et le pousse dans le vide. Un léger craquement retenti, celui de la colone vertébrale. Le choc n’a apparemment pas été suffisamment fort pour la lui briser d’un coup. L’homme s’agite tentant vainement de se libérer de cette corde lui coupant le souffle. Rapidement, ses mouvements deviennent moins cordonnés, et les convulsions prennent la suite secouant tout son corps tandis que son visage prend une teinte bleutée, la langue pendant mollement mordue par les tressaillements réflexes de la mâchoire.
L’elfe regarde avec sa satisfaction malsaine s’éteindre l’humain qui lui a donné autant de fil à retordre. Puis, elle le libère.

Soudain, une peur panique la prend. Illuin ne sait pas pourquoi, mais elle a la conviction que l’homme qu’elle vient de tuer va revenir à lui et lui faire payer ce qu’elle vient de lui faire. Elle voit le mort ouvrir soudain les yeux et lui parler, la langue toujours pendante. Sa voix caverneuse, terreuse lui résonne dans la tête et embrume son esprit :
- Tu es une jolie catin…. On va bien s’amuser tous les deux…
Illuin est terrorisée, pétrifiée. Elle n’est pas capable de maîtriser cette nouvelle nécrophobie venue d’elle ne sait où. Elle reste prostrée dans un coin de la chambre en se bouchant les oreilles pour ne pas entendre ces paroles qui lui emplissent le crâne. Elle ne sait pas combien de temps elle reste ainsi, puis soudain la voix se tait et tout redevient calme. Elle trouve enfin la force de contourner le mort pour descendre et se diriger vers la cave. La trappe est restée ouverte et la luminosité est tout ce qu’il y a de plus normal pour une fin de nuit.

Elle fouille intégralement la pièce (voir inventaire un peu plus loin), nettoie les éventuelles traces suspectes (et il y en a) dans la maison avant de sortir. L’aube point à l’horizon, c’est déjà le matin. D’un pas décidé, elle prend la direction de l’auberge.

Illuin se trouve enrichie de son expédition punitive des objets suivants :
- 150 pièces d’or (en divers pièces or, argent, platine…)
– une bague avec aiguillon (celle là même qui a piqué Illuin)
– une boule de verre grosse comme le poing sur laquelle un sortilège de ténèbres éternelles est lancée (enroulée dans un bout d’étoffe)
– deux cartes, l’une de la forêt, l’autre d’un bâtiment (il faut que je les dessine, je les mettrai dans la section images prévue à cet effet)
– une dose liquide de poison lotus jaune (à peine une petite cuillère)
– une dose sous forme de poudre (à diluer) de venin d’araignée.
– divers ustensiles de verre nécessaire à la préparation des potions comme elle sait les faire, plusieurs fioles vides, quelques vêtements riches, un super grappin, une trousse de maquillage et un herbier aux pages jaunies qui semble avoir été complété au fur et à mesure des découvertes de son propriétaire.

(Hors jeu 1 : elle a reçu en plus : quelques points d’expérience supplémentaires mais surtout une folie permanente (jusqu’à guérison des maladies reçue, mais encore faut-il le savoir) qui consiste en une peur panique de tout ce qui est mort… héhéhé
hors jeu 2 : je te propose pour ton entrée dans l’auberge de rejoindre la discussion « un repos nécessaire »)

ÉDIT: IDEM
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