Forêt d'Antinéor
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Dans cette grande forêt obscure et inquiétante vivent de nombreux de peuples (humains, nains, elfes, orques, gnomes, hobbits...) Certains ont fondé des villes, d'autres se sont enterrés sous terre, et les derniers sont allés vivre dans les arbres.
 
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 2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS

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MortCroc

MortCroc


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MessageSujet: 2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS   2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS Icon_minitime16/01/09, 03:59 pm

De : Jenkin (Message d'origine)
Envoyé : 2003-05-20 05:46
C'était la période la plus froide de la nuit, juste avant le lever du soleil. L'aube n'était encore qu'une faible teinte rosée qui pointait à l'est, et Jenkin venait de finir sa méditation quotidienne, une longue période apaisante de communion avec les forces spirituelles de la nature. Il se leva du pré humide, refermant son manteau beige et reprenant son bâton druidique. Les esprits de la nuit, mystérieux et inquiétants commençaient à refluer doucement autour de lui pour laisser la place aux esprits du jour, plus agités et naturellement affairés. Les animaux nocturnes rentraient se cacher, et les oiseaux s'égosillaient pour annoncer le jour à venir.

En contrebas, dans la clairière, la ferme de la famille Troypom était encore endormie, Jenkin n'y décelait aucun mouvement. Le bâtiment de bois siégeait fièrement au bord du ruisseau, en perpétuel chantier et toujours en extension. Jenkin se rendit à l'écurie pour seller Tempête, son blaireau de monte favori.

La semaine dernière, lorsqu'ils étaient allés au marché de Salnium, afin de vendre leurs produits fermiers en ville, ils avaient appris une information très intéressante: lors du repas de midi au "Petit Gris", un client leur avait mentionné un village de hobbit quelque part au nord de leur ferme. Il s'agirait de hobbits qui vivraient dans Antinéor depuis bien avant la fermeture de la forêt des manticores par la barrière d'épines, et non pas des nouveaux venus comme les Troypom.

Jenkin comptait vérifier la rumeur concernant ce village de hobbits qui pourraient être leurs lointains cousins. En ce moment, il y avait peu d'animaux malades à la ferme et aucun blessé chez les Troypom, on avait donc moins besoin de ses services à la ferme. Il décida donc de suivre un moment le cours de la rivière avant de monter sur la crête de la colline d'en face et de redescendre dans la vallée de l'autre côté. S'il y avait un village là bas, il suffirait de suivre la rivière qui devait se trouver de l'autre côté, et il tomberait sûrement droit dessus...

[Méta-jeu: Tempête, mon blaireau de monte, est lié à moi par un sort d'amitié animale].





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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-05-20 11:08
Le soleil commençait doucement à faire sécher la rosée déposée au petit matin. La journée promettait d’être chaude et ensoleillée, bref, un belle journée de fin de printemps, comme la nature savait les faire.
Quelques iris égayaient les bords du ruisseau de leur fleurs jaunes. Les oiseaux chantaient et ci et là de petits piaillements pouvaient se faire entendre dans des nids.
L’endroit où la famille Troypom s’était installée quelques mois plus tôt semblait idéal. Une clairière avec une terre fertile, de l’eau fraîche à disposition, tous les éléments étaient réunis pour que l’exploitation puisse prospérer.
Un peu plus loin, la forêt devenait un peu plus dense. Jenkin n’avait encore jamais rencontré son mentor, l’archidruide Treeser. Il savait seulement que le grand druide l’avait fait appeler pour le prendre comme novice pour pouvoir le former à prendre sa suite. En effet, l’humain devenait bien vieux et pensait que la nature ne tarderait pas à lui faire prendre sa dernière route. Le solstice d’été approchait et Jenkin serait présenté à la communauté de druides à cette occasion, enfin c’est ce qu’on lui avait fait dire.
Alors que Jenkin faisait route vers la vallée de l’autre coté de la colline, il pu entendre une toux grasse et un bruissement de feuillage dans un buisson à proximité. Un vieillard sorti soudain de parmi les fougères qui commençaient à être hautes. Il s’appuyait sur son bâton impressionnant. Le teint pâle, il n’avait vraiment pas bonne mine, on aurait pu croire que si par malheur son bâton ripait sur le sol, l’homme s’étalerait de tout son long.
L’ancien paru surpris de trouver un jeune hobbit à cet endroit. Il toussa dans sa main pour s’éclaircir la voix :
- Bonjour à toi, jeune hobbit ! Que faites-vous dans ces bois ?
Puis son regard se posa sur la monture peu commune de Jenkin et une petit sourire vint illuminer le vieux visage fripé par les années. Quand les yeux de l’homme rencontrèrent le bâton druidique du hobbit, il prit subitement un air sérieux, perplexe, voir même ennuyé et se mit à dévisager le hobbit avec un air interrogateur.


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-05-21 04:55
"Bonjour, vénérable ancien! Je suis en train d'explorer un peu la région... J'ai entendu dire qu'il y avait un village hobbit quelque part vers le nord..."

Tout en parlant, je louche un peu sur son bâton pour essayer de voir si il porte des symboles druidiques ou d'autres types de symboles magiques... Mon coeur bat fort: est-ce un Druide? Est-ce un puissant Magicien? Peut-être même est-ce l'Archi-Druide Treeser lui-même??

"Euh... Pardonnez moi, je devrais commencer par me présenter: je suis Jenkin, pour vous servir... J'habite dans la nouvelle communauté hobbit dans la vallée. J'essaye de protéger la nature des méfaits des fermiers, et j'essaye de protéger les fermiers des caprices de la nature... J'ai été envoyé ici récemment par la Druidesse Sheeya qui m'a formée à son art, pour officier dans cette région, sur demande de l'Archi-Druide Treeser lui-même.", et tout en disant ça, je bombe fièrement le torse à l'évocation des mes hautes recommandations...

"Euh... J'espère que je ne vous dérange pas, messire?"


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-05-21 11:27
Le vieil homme semble vraiment amusé… Il écoute le jeune hobbit avec intérêt. Puis il se baisse pour gratouiller le menton de « Tempête » :
- Je suis enchanté de te connaître Jenkin. C’est une monture bien originale que tu as là mon jeune ami. Et en plus, il semble apprécier les caresses !
Il éclate d’un grand rire sonore grave. Se relevant avec peine en s’appuyant sur son bâton, il regarde le hobbit dans les yeux… Son bâton est fait de bois bien sec, coupé, il semble il y a bien des années d’après l’usure de l’endroit où vient se replacer sa main. Aucune marque distincte n’y est visible. En revanche, en se baissant, la manche du vieillard s’est légèrement relevée découvrant un vieux bras à moitié décharné, couvert de tatouages représentant des runes druidiques.
En entendant prononcer le nom de Sheeya et de Treeser, une lueur de malice pointe dans le regard bleu de l’ancien :
- Oh ! répond l’homme comme impressionné, C’est donc toi le novice qui va suivre ce vieux fou partout ! Méfie-toi car il paraît qu’il n’est pas très commode… En plus, c’est un vieux grincheux, presque sénile qui ne sait plus ce qu’il raconte… Je te souhaite bien du courage pour le supporter ! En ce qui concerne une communauté de hobbits vers le nord, je suis désolé, mais je n’en ai jamais entendu parlé… en revanche, je venais justement voir la votre…
Le vieil homme s’interrompt, et regarde en l’air. Puis regarde Jenkin avec un air, inquiet :
- Viens avec moi si tu veux rester vivant ! Et tout de suite !
Il disparaît dans les fourrés d’où il venait de sortir…


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-05-22 04:54
Je sursaute un peu en entendant traiter Treeser de vieux fou, puis j'essaye de garder ma réserve, prenant un air qui n'est ni approbateur ni protestataire... Après tout, ce vieil homme, c'est probablement Treeser lui-même qui fait de l'humour, à moins que ça ne soit un de ses rivaux? Quoiqu'il en soit, je ne veux passer ni pour un lèche-botte ni pour un écervelé, alors je vais attendre la suite...

Puis, quand il anéantit mes espoirs de trouver un village hobbit à proximité, je me renfrogne un peu: "Ah bon? Il me semblait bien aussi, que ce vieil ivrogne me racontait n'importe quoi pour que je lui paye un verre... Surtout qu'il rajoutait des détails chaque fois que je lui payais un nouveau verre..."

Lorsqu'il me coupe par sa mise en garde et plonge dans les fourrés, je tire rapidement Tempête à ma suite, puis, une fois caché au plus profond des fourrés, je me tiens totalement immobile, je respire à peine, et j'ordonne à Tempête de rester calme et silencieux en le regardant sévèrement avec mon index sur ma bouche, comme pour lui dire "Chut!". Là, j'attends, sans un bruit, le temps de savoir quelle est la créature qui nous rend ainsi visite...
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MessageSujet: Re: 2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS   2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS Icon_minitime16/01/09, 03:59 pm

De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-05-22 06:05
Le vieil homme s’approche et se tapit vers le hobbit et le blaireau. Mettant sa main sur l’épaule du hobbit comme pour l’aider lui aussi à se calmer, il murmure quelques mots incompréhensibles en traçant quelques runes druidiques sur le sol. Aussitôt les buissons semblent se mouvoir, prendre de l’ampleur et venir se placer autour d’eux, comme pour les protéger d’yeux curieux.
Un bruit d’ailes battant le vent se fait entendre au loin. Le bruit semble prendre de l’ampleur et soudain le ciel s’obscurcit. Une silhouette immense passe au dessus des buissons où sont tapis le vieux druide et le hobbit. De la sombre silhouette, il est possible d’apercevoir une peau écailleuse noire. La taille de la créature est immense… bien plus grande qu’une ferme de hobbit !
Maintenant que la bête est au dessus, le mouvement d’air brassé par les ailes, agite violemment les branches des arbres alentours. Une odeur nauséabonde se répand. Une effluve de macération, pourrissement, et même de fermentation vient envelopper l’homme, le hobbit et l’animal. Cette émanation est presque insoutenable tant elle est concentrée. Cela rappelle vaguement l’odeur désagréable de marécages. L’air est pesant.
La pression de la main du druide sur l’épaule de Jenkin, s’intensifie, comme pour signifier : « Ne bouge surtout pas ! » Le visage de l’homme est grave, fermé. Il est attentif aux moindres mouvements de la créature volante.
Puis la luminosité semble s’intensifier, le souffle dans les branches se calmer. La créature a passé son chemin et a poursuivit son vol vers le sud.
Le vieux druide respire profondément, il avait retenu sa respiration pendant tout ce temps ! Cette oxygénation profonde a pour effet de déclencher chez une virulente quinte de toux.


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-05-22 09:13
Le hobbit s'accroche à la manche du Druide qui toussote, en essayant de reprendre aussi sa respiration.
"C'était quoi, ça !!?! Ca ne peut pas être une manticore, c'est trop gros !"
Jenkin reste abasourdi. Quant au blaireau, il cache sa tête sous la manche du hobbit pour ne rien voir, et il reste tapi par terre en tremblant...
"Et puis c'est parti dans quelle direction ? Ca ne va pas vers la ferme, j'espère ? Parce qu'on a quelques bons frondeurs dans la famille, mais on ne peut pas lutter contre ça !!"
Le visage de Jenkin se décompose à mesure qu'il réfléchit.
"J'espère qu'ils auront le temps de se cacher au plus profond de leurs trous de hobbits si ça les retrouve !!!"


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-05-22 11:00
Le vieux druide parvient à stopper sa toux. Il se relève et de toute sa hauteur regarde le hobbit avec un air extrêmement sérieux :
- Mon jeune apprenti, tu viens d’avoir ta première leçon : Ne jamais se mesurer à une créature plus puissante que toi ! D’autant plus s’il s’agit d’une des créatures les plus dangereuses de cette forêt… tu as raison, il ne s’agissait pas d’une manticore, mais d’un dragon noir.
Guettant la réaction de Jenkin il poursuit :
- Ordinairement il ne vient jamais jusque par ici, il reste dans les marais situés bien à l’ouest. Il doit chercher quelque chose…
Treeser observe un moment de silence pensif.
- C’est vrai, même les meilleurs frondeurs possibles ne pourraient en venir à bout. Nous ferions mieux d’aller voir si ta famille se porte bien !
L’homme met une main qui se veut amicale et rassurante sur l’épaule du jeune druide.
- Je te suis, ce sera toi qui guidera nos pas.


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-05-23 03:56
Jenkin marcha vers la pente, en pointant une direction du doigt: "C'est par-là!". De l'autre main, il tirait Tempête par les rênes et l'animal essayait de suivre, mais il était rétif, et tremblait toujours comme une feuille. C'était son meilleur blaireau, mais pas le plus courageux...
"Maître? Vous vous sentez mieux? Votre toux s'est calmée? Je vous ferai du thé aux herbes en arrivant à la ferme... C'est bon pour les poumons..."
Puis Jenkin retomba dans le silence. Il pensait très vite, tentant d'estimer la direction prise par le dragon par rapport à la direction de la ferme. "Alors voyons", pensait-il, "la ferme est derrière le rocher qui est au-delà de la crête de cette colline, alors que le dragon est parti un peu à gauche de la direction du soleil, qui, lui-même se trouve à droite de l'AUTRE colline". Mais il n'arrivait pas vraiment à se rassurer.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-05-23 06:05
Treeser adressa un sourire reconnaissant à Jenkin lorsqu’il lui proposa une tisane pour apaiser ses poumons :
- Merci à toi, mon jeune ami, ce sera avec plaisir ! Hâtons-nous !
Il suivi le hobbit d’un pas agile pour son âge. Le long du chemin, il scrutait partout autour d’eux, attentif à chaque détails, chaque changements…
Arrivés au sommet de la colline, la ferme fut en vue… Tout semblait paisible, calme… trop calme peut–être. Des animaux qui paissaient généralement dans l’herbe grasse qui entourait la ferme, aucun n’était visible.
Jenkin et Treeser trouvèrent les huit hobbits (les parents et les frères et sœurs de Jenkin) bien cachés, mais terrorisés, au fond de leur trou.
Angus, le père du jeune druide, expliqua qu’ils avaient vu l’énorme créature fondre sur une de leur vache et l’emporter loin dans les airs. Ils s’étaient alors précipités bien au fond de leur trou, espérant que cette grosse bestiole ne reviendrait pas.
Treeser resta pensif un instant. Il tenta de rassurer toute la famille :
- Je suis désolé pour votre vache. Les autres animaux apeurés ne devraient pas trop tarder à montrer leur museau, mais si c'est le cas, je vous aiderai à les chercher. Mais, ne vous inquiétez pas mes petits amis. Ce dragonne devrait pas revenir, Jenkin et moi allons découvrir ce qui a rompu l’équilibre de la nature pour le pousser à venir chasser jusqu’ici et tout faire pour le rétablir.
Tout en prononçant ces paroles, il se retourna vers son apprenti et le montra fièrement pour qu’il se mette en avant.
Puis de son regard bleu clair, il regarda le hobbit avec un sourire plein de tendresse, une pointe de malice brilla soudain dans les yeux du vieillard :
- Dis voir ! Ne m’avais tu pas proposé une tisane ?


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-05-23 08:41
Jenkin voyant la ferme totalement désertée s'inquiète encore plus, pendant un instant, incapable de comprendre ce qui a pu se passer. Puis il réalise soudain que tout le monde est terré dans des petits trous, et son sourire revient. Il accourt pour sortir tout le monde de sa cachette avec l'aide de Treeser et leur dire que le danger est passé...

Ensuite, le hobbit bombe fièrement le torse devant sa famille pendant que le Grand Druide Treeser le met en avant.

Puis, devenant soudain pensif, il dit à mi-voix: "Si cette dragonne s'est déplacée jusqu'ici pour manger, c'est probablement parce qu'elle n'a pas trouvé sa nourriture habituelle dans les marais... Soit quelque chose a fait fuir le troupeau dont elle se nourrit, soit il y a quelque chose qui a tout mangé... Une tribu d'orques peut-être? Ou quelque chose d'autre?"

"Euh... Oui! Pour la tisane, j'y cours tout de suite, Maître!"


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-05-23 10:06
Tout en sirotant l’infusion que lui a préparé son apprenti, Treeser reste silencieux et pensif. Il a fait un signe de la tête lorsque Jenkin a émis l’hypothèse du manque de nourriture pour monstre. Soudain, il pose le bol vidé du liquide dont la chaleur est venue réchauffer ses vieux os. Il se dresse d’un bon, manquant au passage de se cogner la tête au plafond :
- Jenkin, si tu veux venir avec moi, c’est le moment ! Je dois aller consulter mes collègues au sanctuaire !
Il se retourne vers la famille du hobbit :
- Mes amis, je vous remercie pour ces quelques instants passés en votre demeure et pour ce bénéfique breuvage.
Il sort par la petite porte. Arrivé dehors, il se redresse de toute sa hauteur et d’adresse aux hobbits :
- Jusqu’au retour de Jenkin, restez prudent et ne vous éloignez pas trop de votre ferme. D’autres malheureux événements pourraient arriver et je ne vous le souhaite pas.
Il se retourne en direction de la foret, met deux des doigts de sa main droite dans sa bouche. Un étrange sifflement se fait entendre. Puis, il regarde les hobbits avec un air amusé :
- Elle ne va pas tarder à venir…. leur dit-il d’un voix grave avec un air mystérieux comme celui que l’on prend pour raconter des histoires qui font peur aux enfants.
Une sorte de bruit de succion assez fort se fait entendre et une immense limace sort de la foret. La peau grise du gastropode est luisante d’un mucus qui semble à la fois visqueux et collant. Sur son dos, une peau de cuir est fixée. Elle arrive à une vitesse impressionnante et s’arrête à quelques mètre du petit groupe avec un bruit de vêtements mouillés. Une odeur de mousse humide englobe le mollusque et maintenant qu’il est près d’eux, les hobbits peuvent juger pleinement de sa taille. A coté de la limace, le druide semble petit… un peu comme un hobbit à coté d’un porc…
Voyant la mine ébahie des hobbits, le druide éclate de rire :
- Mes amis, voici un limachard ! Grand mollusque de cette foret. Généralement inoffensif pour les hobbits, je vous conseille néanmoins de veiller sur vos cultures !
Il se retourne vers le mollusque :
- Aller ! Ma vieille Sophie, laisse moi monter !
Le limachard semble se contorsionner et son dos se creuse, s’abaissant pour laisser monter le vieil homme.
Une fois sur son étonnante monture, Treeser se penche vers Jenkin lui tendant la main :
- Souhaites-tu venir sur ma monture ou venir avec ton blaireau ?
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MessageSujet: Re: 2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS   2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS Icon_minitime16/01/09, 04:00 pm

De : Jenkin
Envoyé : 2003-05-23 10:44
"Je vous suis, maître", dit Jenkin avant d'emboîter le pas de Treeser qui sort de la maison, "et baissez la tête, s'il vous plaît ! Les humains s'assomment toujours en sortant de la maison!"

Lorsque Treeser siffle, Jenkin attend, impatient de voir à quoi peut ressembler la monture du vieux Druide: un cheval magnifique, un grand aigle ? Ou quoi d'autre ?

Mais le hobbit reste totalement médusé en voyant le mollusque surgir. Il reste là, ébahi, à regarder cette espèce animale inconnue... "Un Limachard ? Je voudrais essayer de monter sur Sophie, si elle peut nous porter tous les deux ! Tempête a eu assez d'émotions pour aujourd'hui..."


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-05-26 04:51
Treeser éclate de rire devant la mine médusée de son jeune apprenti. :
- Ne t’en fais pas, Sophie est bien plus forte qu’il n’y parait et elle saura nous transporter tous les deux là où nous allons !
Quand Jenkin attrape la main que le vieux druide lui tendait pour l’aider à monter sur le Limachard, il peut sentir que malgré les années, le vieillard a encore bien de la vigueur dans les bras.
Treeser se penche vers Sophie et lui dit :
- Aller ma grosse ! En route !
La limace géante commence presque immédiatement à avancer dans un grand bruit de succion et avec un dernier geste de la main, l’archidruide dit au revoir à la famille du jeune hobbit.
Jenkin est assis au devant de Tresser et peut s’accrocher à une sangle pour ne pas tomber. Vue de près la peau du mollusque est recouverte d’un mucus visqueux, et sans la couverture de cuir sur laquelle ils sont assis, Treeser et Jenkin, finiraient à n’en pas douter avachis sur le sol.
Le limachard prend la direction de l’ouest et augmente sa vitesse, il semble glisser, presque voler sur les feuilles, mousses et fougères qui tapissent les sous bois.
Pendant leur voyage, Treeser, curieux, pose quelques questions au jeune hobbit :
- D’où viens-tu mon jeune ami ?, Qu’est-ce qui t’a dirigé vers les voies de la nature ? As-tu une douce amie ? Pardonne moi si je suis indiscret, mais je souhaiterai en savoir un peu plus sur toi… tu comprends, tu vas bientôt entrer dans le cercle fermé des druides d’Antinéor… mais comme je ne souhaite pas que tu sois en reste, je vais te parler également un peu de moi, ajoute t-il avec un clin d’œil.
– Je suis fils de fermier, tout comme toi… Je n’avais que 15 ans lorsque qu’un tribu d’orques a saccagé la ferme de mes parents, tué mes parents et enlevé mes 2 sœurs aînées. Ils me firent également prisonnier et j’ai bien vu que leur Shaman désirait me dédier au sacrifie de leur dieu barbare. Mes sœurs, quant-à elles, n’ont pas eu cette chance et on été données en « mariage » à une autre tribu orque comme cadeau pour calmer les tentions qui régnaient entre les deux tribus… je ne les ai jamais revues.
En ce qui me concerne, ils m’emmenèrent jusqu’à la lisière de la forêt et se préparèrent à me sacrifier sur la souche d’un arbre qui avait dû être séculaire avant qu’ils ne l’abattent. Bien entendu, je me débattais autant que je pouvais, mais c’est une fois attaché solidement à la souche et ne pouvant plus bouger que je l’ai vue arriver…. Maya, la plus belle femme qu’il existait au monde… Elle dessina quelques runes druidiques – que je ne comprenais pas alors- devant elle, et la barrière épineuse qui était proche se mit à croître à une vitesse incroyable et à englober les orques. Les épines transpercèrent le cuir épais de leur peau et le poison qu’elles contenaient eurent rapidement effet et les tua presque sur le coup. Moi, je ne bougeais plus, n’osant respirer car plusieurs épines s’étaient stoppées alors qu’elle effleuraient mon visage et mes vêtements… et soudain, le végétation, obéit au nouvel ordre de cette magnifique humaine et se retira laissant tomber les cadavres des orques flasques sur le sol. Maya me détacha et m’emmena avec elle… c’est elle qui m’apprit l’art druidique, et c’est à elle que je dois tout aujourd’hui.
Treeser se racle la gorge un moment et du revers de sa manche essuie rapidement l’humidité qui avait augmenté au coin de ses yeux, espèrant que le hobbit n’a rien remarqué…


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-05-26 05:39
"Comment ai-je commencé mon apprentissage? Eh bien, quand j'étais enfant, j'avais un don: si je récupérais un oiseau blessé pour le cacher dans mon lit et le nourrir avec du pain trempé dans le lait, il guérissait; si un arbre fruitier était malade et que je le soignais, ses feuilles reverdissaient et les bourgeons recommençaient à pousser. Quand les fermiers se tordaient une articulation, j'arrivais même à apaiser leur douleur par une imposition des mains. Alors, Trana, la guérisseuse du village m'a pris sous son aile pour m'apprendre les herbes et les pommades..."

"Puis un jour, la vieillesse a emporté la guérisseuse. Mais j'avais déjà suffisamment goûté aux connaissances des plantes et de la nature pour en vouloir toujours plus. Je ne pouvais plus renoncer et devenir un simple fermier ignorant. J'avais entrevu un monde merveilleux, et maintenant, il fallait absolument que je sache tous les secrets de la nature et du monde. Alors je suis allé voir la Maîtresse de la Forêt, la Druidesse Sheeya, dont tout le monde disait que c'était la hobbite la plus savante et la plus puissante de tout notre peuple..."

"Elle ne m'a pas vraiment accueillie à bras ouvert: quand elle m'a vue, elle m'a claqué la porte au nez avant que j'aie pu lui dire quoique ce soit en me hurlant: 'rentre chez toi!'. Mais j'ai campé devant chez elle jusqu'à ce qu'elle écoute ce que j'avais à lui dire. Ca a pris deux jours..."

"Quand elle a fini de m'écouter, elle a soupiré profondément. Puis elle m'a montré les seaux et m'a dit: 'va chercher de l'eau au ruisseau'. Puis en remontant, elle m'a dit: 'balaye la chaumière'."
"Ca a duré un an comme ça: elle m'a fait faire tous les travaux ménagers sans jamais rien m'apprendre. Elle me disait que je pouvais renoncer quand je voulais et rentrer chez moi. Puis comme je me suis accroché, un jour elle m'a dit: 'laisse ce balai, aujourd'hui, tu viens dans la forêt avec moi'. Et c'est ce jour là qu'elle a commencé à m'apprendre les secrets de la Nature."

Après avoir répondu aux questions de son maître, Jenkin écoute avec attention et compassion l'histoire de Treeser... Il s'accroche à la sangle et ne regarde pas le vieil homme pour ne pas montrer qu'il remarque son émotion...

"Le début de votre histoire est très triste, Maître... Heureusement que votre destin était très fort et que Maya a aidé votre destinée..."


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-05-26 10:33
Treeser écoute avec attention le récit de Jenkin…. Puis il ne peut que réagir :
- Et bien ! Dis-moi ! Tu m’as l’air de savoir ce que tu veux ! Cela peut être une bonne chose dans la vie… mais attention à ne pas être en désaccord avec quelqu’un de plus têtu que toi ! Je ne te cacherai pas mon jeune ami, que les druides d’Antinéor, ont un esprit… comment dire…. (Le druide semble chercher les paroles idéales pour ne pas vexer le hobbit ) … ils sont quelque peu … sectaires… Te faire accepter parmi eux ne sera pas une chose simple et le fait que tu sois hobbit te demandera probablement encore plus de courage qu’à un autre. Je t’aiderai et t’appuierai de mon mieux pour que tu sois accepté au sein de notre congrégation, mais d’après ce que tu viens de me raconter… tu n’auras pas besoin de beaucoup d’aide… ajoute t-il en riant.
Le limachard poursuit toujours sa route en traçant droit vers l’ouest.
– Nous allons traverser des marécages, averti Treeser, accroche toi bien car si tu tombes à l’eau, il ne sera pas aisé de te rattraper. Je vais devoir demander à Sophie d’accélérer car ce sont des terres habitées par une tribu de trolls des eaux, peu commodes…
Du talon droit il exerce une légère pression sur l’abdomen du gros mollusque, et presque aussitôt Jenkin peut sentir la brise s’intensifier dans ses cheveux.
– Au nord, poursuit le vieux druide avec un ton de professeur, il y a une bourgade naine tapie dans des galeries naturelles. Cette peuplade n’accueille pas facilement les étrangers et à chacune de mes visites, j’ai dû leur laisser quelques présents…
La végétation forestière commence à se raréfier laissant plus de place aux buissons courts. Le sol devient de plus en plus spongieux et la limace géante semble maintenant presque flotter sur le sol de tourbe baignée, à moitié recouverte de roseaux, joncs et sphaigne. Quelques iris et renoncules d’eau tapissent des mares plus profondes…
Jenkin peut apercevoir non loin de là quelque chose qui brille au fond de l’eau…. Lorsque leur monture passe à proximité de la mare en question, le hobbit réalise qu’il s’agit en fait de quelques pierres précieuses…


De : Jenkin
Envoyé : 2003-05-27 03:18
Quand Treeser parle du cercle des Druides, Jenkin écoute, inquiet. "Merci, Maître, pour votre soutien... Je ferais de mon mieux pour faire mes preuves dans le cercle..."

"C'est vrai que je suis têtu, mais je crois que cette période était aussi un moyen pour Sheeya de tester mon tempérament et ma motivation. Elle avait du être déçue par un de ses disciples, auparavant, d'après ce que j'ai compris. Donc, pour elle, ne rien m'apprendre pendant un an, c'était une façon de m'apprendre la ténacité, de me forger le caractère avant de m'apprendre ses secrets..."

Jenkin redevient pensif en songeant à son initiation et aux épreuves qui pourraient lui être imposées...

"Si la moitié des légendes qu'on raconte sur les Druides d'Antinéor sont vraies, j'ai bien peu de connaissance et encore moins de pouvoir, en comparaison des votre... Mais je peux apprendre... Je vais m'accrocher..."

Puis, le marais arrive, et Jenkin s'accroche, impressionné par la vitesse, et il serre deux fois plus fort la bride en pensant: "Des trolls des eaux ? Je ne sais pas très bien ce que c'est, mais je suppose qu'il ne vaut mieux pas les rencontrer!"

Jenkin regarde de tous côtés à mesure que Treeser lui montre les directions et décrit la forêt. Il cherche à mémoriser les lieux et à prendre des points de repère pour commencer à se sentir chez lui dans Antinéor.

"Euh... Maître ? J'ai cru voir des cailloux brillants au fond de la mare... Quel genre de créature peut accumuler ce genre de trésors dans une mare ?"
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MessageSujet: Re: 2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS   2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS Icon_minitime16/01/09, 04:00 pm

De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-05-27 04:10
A la dernière question de son apprenti, Treeser tourne la tête pour voir que quoi il s’agit précisément :
- Jenkin, voici la deuxième leçon de la journée : Quand tu es dans les marécages, ne t’avises pas de toucher à ce genre de trésor, car il s’agit d’un stratagème élaboré par les trolls des eaux pour attirer de potentielles victimes. Alors que tu te pencherai pour ramasser ces quelques gemmes, ils de feraient prisonnier et à coup sûr tu finirai dans leur soupe !
Effectivement, alors que le limachard s’éloignait de la mare en question, deux trolls des eaux sortirent de l’eau et de la vase. D’une taille assez grande – environ 2m20 – totalement imberbe et la peau verdâtre, humide, ces créatures les regardèrent de leur yeux globuleux, apparemment furieuses que leur plan n’ait pas fonctionné, faisant tournoyer des vieilles branches pourries au dessus de leur tête.
Treeser éclata de rire et pressant encore une fois l’abdomen de Sophie pour la faire accélérer, il leur cria :
- Pas aujourd’hui !
Et se retournant vers le hobbit il lui expliqua beaucoup plus sérieusement :
- Certaines créatures sont malgré un physique peu engageant dotée d’une intelligence remarquable. Il peut même arriver que celle-ci dépasse la tienne. La prudence est donc de rigueur à chaque fois que tu rencontres une espèce que tu ne connais pas.
La limace géante poursuit son chemin à toute bave dans les marais et après une heure passée à les traverser, la végétation commence à se redensifier. Treeser semble se détendre une fois à nouveau en forêt.
– A pied, il nous aurait fallu presque une journée entière pour traverser ces marais et sans rencontrer de trolls, et en connaissant tous les endroits dangereux. A cheval, ce n’est même pas la peine d’y penser…
Se baissant vers Sophie et la flatte de la main. Un long filet de mucus baveux reste accroché à ses doigts et au corps du mollusque. Il l’essuie sur la couverture de cuir en éclatant de rire :
- Je ne te fais pas de description sur ce qui se passe lorsque ce gros mollusque décide de te faire un câlin ! Bon, nous allons nous arrêter pour camper… Elle a besoin de repos. Le rythme que je lui ai fait suivre n’étant pas son allure normale… Hein, ma grosse ? ! Tu es le meilleur moyen de transport que je connaisse !
Treeser décide de faire halte dans une petite clairière :
- Nous sommes à la croisée de chemins entre la route qui va du de l’est – où est située Salnium - à l’ouest – où est située l’Alénie. Elle croise un chemin orienté du nord au sud. Au nord, tu trouveras des marécages, eh oui encore ! Ceux-ci sont originairement le terrain de chasse de la créature draconienne que nous avons vue de matin. Au sud, il y a la montagne Erdell. Je te déconseille très vivement de t’y aventurer mon jeune ami, car les peuples qui vivent dans le ventre de cette montagne sont animés d’un mal profond, n’ont aucun respect pour la vie et prient une déesse Araignée. Ce sont des elfes noirs.
Treeser détache Sophie qui se précipite sur les fougères avoisinantes et les englouti d’une bouchée. En moins de temps qu’il en faut pour le dire, elle fait une vraie coupe de printemps à la végétation de l’endroit, laissant dernière elle un épais filet de bave gluant.
- Mon ami, peux-tu te charger de nous préparer le campement et de nous trouver un endroit sec pour passer la nuit, pendant que je nous trouve de quoi nous restaurer ? A moins, que tu ne souhaites t’en charger ?


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-05-27 05:24
Jenkin note mentalement que les marais d'Antinéor sont vraiment des endroits dangereux: dragonne, trolls des eaux, qui sait ce qu'ils réservent d'autre aux voyageurs imprudents ? Bref, l'arrivée sur la terre ferme et sèche est quand même un soulagement, même si, bien sûr, avec Treeser, on ne risque rien, dans cette nature qu'il connaît comme sa poche...

Jenkin regarde Treeser caresser Sophie et se faire engluer la main: "Sophie est remarquable, Maître, mais en effet, il est heureux que cet animal ne soit pas plus affectueux !". Puis il écoute attentivement la description des lieux faite par Treeser en hochant la tête.

"Euh... Des Elfes Noirs dans cette montagne ? Les Elfes Noirs existent Maître ? Je croyais que c'était des légendes comme le croque-mitaine...", et Jenkin frissonne en se rappelant toutes les histoires qu'on lui avait racontées sur les créatures maléfiques qui habitent les profondeurs de la terre...

"Je vous suggère de vous reposer quelques temps, Maître, je vais me charger de tout... Tenez, on pourrait monter le camp là-bas, sous le rocher, dans le coin de clairière, puisque l'endroit est sec et abrité... Et puis je vais faire le feu et puis je pourrai me charger du repas ensuite... ".

Jenkin part chercher du petit bois, et il en profite pour prendre sa fronde et un caillou rond à la main, au cas où un faisan ou une poule sauvage se montrerait. Et en même temps, il cherche à localiser des racines ou des tubercules comestibles qu'on pourrait cuire sous la cendre. "Ah oui, et puis il ne faut pas oublier les herbes aromatiques non plus, pour farcir la volaille. Ce n'est pas parce qu'on n'a aucun ustensile de cuisine qu'il faut négliger le repas".

Bref, Jenkin se prépare à faire plusieurs aller-retour pour tout ramener à la clairière...


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-05-27 12:05
- Les elfes noirs existent bel et bien, je peux te l'assurer.
Treeser reste pensif un moment, et ses yeux deviennent à nouveau humides. Puis respirant bien fort, Treeser retrouve son calme :
- Cependant certaines tribu vivant au sud, ont des us et coutumes bien différentes et se montrant fort accueillantes... Ce qu'il faut que tu en retiennes, c'est qu'il faut juger les gens par leur actes et non par leurs paroles.
Treeser regarde Jenkin avec un sourire plein de tendresse lorsqu'il se propose de tout prendre en main pour le campement :
- Tu as choisi l'endroit mieux que je ne l'aurais fait, déclare t-il, au pied de ce rocher, ce sera parfait !
Le vieux druide regarde le hobbit s'éloigner en quête de nourriture et de bois mort pour le feu. Lorsque Jenkin revient une première fois les bras chargé de branchages, il peut remarquer que Treeser a déjà délimité un foyer avec de grosses pierres qu'il a récupérées ci et là… Treeser est adossé au rocher et semble somnoler d'après la respiration lourde et régulière qui soulève son torse.
Jenkin peut en profiter pour retourner chercher le repas du soir (il a pu remarquer des topinambours qui poussaient non loin de là, ainsi qu'un beau mûrier).


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-05-28 04:12
Tout en cherchant du bois pour le feu, Jenkin devint pensif: "Treeser semble donc avoir eu un grave problème avec les Elfes Noirs ? Ca aurait peut-être quelque chose à voir avec Maya ? A mon avis, elle n'a pas été seulement son professeur... Peut-être qu'elle a été enlevée par les Elfes Noirs ? En tous cas, je crois qu'il vaut mieux éviter ce sujet jusqu'à ce qu'il en parle lui-même..."
<o:p></o:p>
Jenkin frissonna encore en repensant à une histoire que lui racontait son grand frère, une histoire qui le faisait hurler de terreur quand il était enfant: il paraît que les Elfes Noirs élèvent des araignées géantes plus grandes qu'un hobbit pour leur servir de "chiens de garde", et il paraît que pour se reproduire, ces araignées doivent pondre leurs oeufs dans des victimes paralysées par le venin mais encore vivantes, afin que leurs larves trouvent une viande fraîche à consommer, et la dévorent de l'intérieur. "Une grande Druidesse comme l'a sûrement été Maya aurait-elle pu se faire enlever par ces créatures et subir un sort de ce genre ? Mieux vaut chasser ces pensées terrifiantes et se concentrer pour chercher du bois..." Mais Jenkin ne pouvait empêcher son regard de retourner vers la montagne et ses souterrains abominables... Pendant ce temps, il ramena encore une brassée de bois pour le feu, puis cueillit quelques légumes sauvages et rassembla un bon plat de mûres pour le dessert... "Ah oui, et puis une petite poignée d'herbes aromatiques aussi..."
<o:p></o:p>
Une fois de retour au camp, Jenkin enterra les légumes dans l'argile au bord du foyer, fouilla un peu son sac pour trouver de quoi allumer le feu et réchauffer les os du vieux Treeser. Puis il regarda dans la fonte de la selle de Sophie: y aurait-il un couteau ? Il lui fallait trouver quelque chose pour trier les légumes et pour plumer et vider la volaille qu'il allait peut-être trouver...
<o:p></o:p>
Une fois que le feu avait bien pris, il repartit dans le bois: il ne manquait qu'un bon volatile à rôtir pour le repas, et le Maître pourrait être fier de la façon dont son disciple prenait soin de lui... Jenkin tenait sa fronde et son caillou dans la main, mais il ne relâchait pas sa vigilance un seul instant. Maintenant que Treeser dormait, c'était à lui de veiller et d'assurer la garde du campement. Les oreilles tendues vers les bruits de la forêt, le hobbit était à l'affût de la moindre anomalie, et il espérait de tout son coeur voir une bonne volaille bien grasse s'envoler devant lui...

"Le cercle des Druides était il encore loin ? Je demanderai à Treeser quand il sera réveillé. Laissons le se reposer pour l'instant..."
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MessageSujet: Re: 2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS   2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS Icon_minitime16/01/09, 04:01 pm

De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-05-28 04:51
La grosse limace sembla reculer quelque peu alors que le hobbit s’approche d’elle pour regarder dans sa selle. Finalement, elle se laisse faire, continuant de baver en avalant une nouvelle fougère. Pas de couteau, ni objet tranchant sur Sophie… peut être dans le sac que Treeser a en bandoulière…
Jenkin trouve derrière un buisson, un pied de sauge… idéal pour donner un peu de goût à la viande… Alors qu’il se baisse pour en ramasser un rameau, quelques oiseaux s’envolent. Le silence soudain se fait pesant. Les volatiles ne chantent plus.
Jenkin regardant partout autour de lui (puisqu’il est vigilant ;-)) aperçoit à quelques pas de lui d’étranges marques sur le sol. Les empreintes, car cela ressemble fortement à des empreintes, sont celles d’un bipède de grande taille semble t-il. Trois gros orteils ont laissé une marque sur la terre et entre ces pas, une traînée est bien visible. Probablement une queue. Les traces semblent être assez fraîches, car la dernière pluie remonte au matin…
Au dessus de sa tête, Jenkin entend soudain un sifflement. Levant les yeux, il aperçoit accroché à une branche un gros serpent vert et jaune (environ 2 m de long). Pour sûr, ses intentions ne sont pas amicales !
Le reptile regarde sa future proie de ses grands yeux fendus de couleur or, espérant captiver le regard du hobbit et le paralyser par la peur. De temps à autre, une langue fourchue, vient « goûter » l’air comme pour pouvoir capter les essences émises par Jenkin, qui indiqueront au serpent le moment propice pour fondre sur lui.


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-05-28 05:43
"Là! Brave Sophie! Doucement! C'est bien..."

Après avoir fouillé le sac de Sophie, Jenkin soupire. "Bon, je ne peux pas fouiller le sac de Treeser, je ne peux pas non plus le réveiller pour rien... Je lui demanderai si il a un grand couteau plus tard, si j'attrape d'abord un oiseau..."

Lorsqu'il ramasse la sauge et que les oiseaux s'envolent, le hobbit fait tourner sa fronde pour lâcher la pierre sur le dernier volatile. "Si je vise bien, on aura de la viande au dîner...", se dit-il en observant le trajet de la pierre avec anxiété.

Après ça, Jenkin se retourne de tous côtés: la forêt qui devient silencieuse, c'est mauvais signe, du coup, Jenkin examine les traces avec une attention encore plus soutenue. "C'est bizarre, mais je n'ai vraiment pas l'impression d'être au sommet de la chaîne alimentaire, ici... Un grand bipède avec queue, je ne vois pas du tout ce que ça pourrait être... Un homme-lézard, peut-être ? Bon, mieux vaut être discret pour que je le voie avant qu'il ne puisse me voir..."

Soudain, Jenkin entend le sifflement, et il pense: "Zut! Un serpent juste au-dessus de ma tête!". Jenkin ne le regarde pas dans les yeux, et il essaie d'agir sans délai, tant qu'il en a encore l'énergie: il interpose le bâton entre le serpent et lui, là où le serpent va se trouver dans un instant si il choisit de bondir sur lui, et il se jette en arrière, hors de portée du serpent, sans cesser de lui faire face... "Pourquoi n'ai-je pas pris un sort d'amitié animale ce matin!!", se dit-il en essayant de se remémorer la formule du sort d'enchevêtrement...


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-05-28 06:06
Le projectile propulsé par la fronde de Jenkin ne fait pas mouche cette fois-ci… et va se perdre dans les fourrés...
Le hobbit fait un bond de coté pour quitter la zone d’attaque du serpent et c'est juste à ce moment là que ce dernier décide de lâcher sa branche se laissant tomber sur sa proie …. sur le sol manquant sa cible.
Visiblement « sonné » il ne bouge plus pendant quelques moments. L’instant est propice pour Jenkin s’il veut l’enchevêtrer ou tenter de l’assommer avec son bâton…


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-05-28 06:18
Jenkin recule de quelques mètres et lance le sort d'enchevêtrement sur le serpent. ("Ca lui apprendra à respecter les Druides!"), ensuite il regarde un instant si un oiseau ne s'est pas fait enchevêtrer aussi par chance au bord de la zone du sort... Dans le cas contraîre, il s'éloigne de cet endroit, récupère un caillou, et va chercher des oiseaux de l'autre côté de la clairière, tout en restant vigilant sur son Maître qui dort là-bas, et en surveillant les bruits en provenance de la piste où il y avait ces étranges traces de bipède avec une queue..


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-05-28 08:00
La végétation entourant le serpent commence à croître rapidement : le lierre s’enroule autour de lui, rappelant curieusement le mouvement des serpents, les ronces poussent et viennent écorcher sa peau. L’animal est complètement enchevêtré dans le nœud de tiges et racines vertes. Il n’y a pas d’oiseaux pris dans le piège. D’un coup de bâton, d’un seul, Jenkin pourrait mettre fin aux jours du reptile et le faire griller pour le repas du soir… Mais le hobbit semble renoncer à manger du serpent au dîner et s’éloigne dans la direction opposée.
Il arrive au bord d’un trou, transformé en mare par les pluies abondantes des derniers mois. Son arrivée perturbe les grenouilles qui cessent à son approche leur chant d’amour langoureux. Un gros « Plouf » éclabousse les pieds du jeune druide : c’est un rat musqué qui vient de plonger et qui semble vouloir rallier l’autre coté de la mare à la nage.


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-05-28 09:03
"Bon, moi je pourrais bien manger du serpent, mais mon maître ? Qu'est qu'il va dire si le premier repas que je lui prépare c'est du serpent grillé ?"

"Les lapins risquent d'être trop durs à fronder (mais ça ne m'empêchera pas d'essayer), et les sangliers trop dangereux à attaquer... Reste l'oiseau si j'ai de la chance..."

"Un rat musqué !"

Je fais tourner ma fronde, et j'essaie de lancer ma pierre avant qu'il n'aie traversé la mare... Parce qu'une fois de l'autre côté, il pourrait plonger et disparaître pour de bon dans son terrier.

"Il paraît que c'est très bon, les rats musqués ! Un peu comme le lapin en plus gras... Et puis avec sa fourrure, maman pourrait me faire une veste, si on rentre assez vite à la ferme..."

Si j'ai réussi à l'assomer, j'essaie de le rapprocher du bord de la mare avec un bâton pour pouvoir l'attrapper


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-05-28 09:50
La pierre propulsée à toute vitesse touche le rat musqué en pleine tête. Avec un bruit d’eau que l’on remue, le rongeur effectue une belle cabriole avant de retomber et flotter inerte à la surface de l’eau. A l’aide d’un branchage il est aisé de la rapprocher de la berge et de l’attraper. Apparemment l’animal a été tué sur le coup !

De retour au campement, le feu brûle toujours et les braises seront bientôt prêtes. Treeser semble avoir fini sa sieste puisque qu’il n’est plus à sa place. Une colonie de fourmi semble trouver les mûres ramassées par Jenkin à leur goût et a entamé une longue procession jusqu’à leur fourmilière.
Sophie est toujours là, bavant. Quant Jenkin fait son entrée dans la clairière, il peut entendre un léger sifflement et presque aussitôt Sophie s’élance en direction du jeune druide. Un assaut ? La grosse limace ne l’a peut-être pas reconnu ?
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MessageSujet: Re: 2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS   2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS Icon_minitime16/01/09, 04:01 pm

De : Jenkin
Envoyé : 2003-05-28 10:25
"Aie! Les fourmis s'attaquent à mes fruits ! Comment n'y ai-je pas pensé... Si ça n'est pas déja trop tard, il va falloir trier les fourmis et suspendre le sac à une branche..."
Soudain, j'entends le sifflement de la grosse limace et je crie: "Hola! Sophie, c'est moi" tout en sautant sur le premier arbre au bord de la clairière, et en grimpant aussi haut que je le peux. "Tout doux, Sophie! C'est moi ! Treeser ne va pas tarder à revenir. Sois sage!"
Mais où est passé Treeser ?


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-05-28 13:52
Sophie ne semble pas comprendre ce que lui demande le hobbit essayant désespérement de grimper à l'abri dans un arbre... Les pieds de Jenkin glissent sur le tronc, tout au plus il parvient à monter d'un bon mètre, mais cela n'est malheuresement pas suffisant pour se mettre hors de portée de la grosse limace...
Elle fond sur le hobbit à une vitesse impressionnante et avec un regard dénué de toute intelligence... commence méticuleusement à enduire Jenkin de sa bave collante...
Un rire grave et sonore se fait entendre de l'autre coté de la clairière. C'est le vieux druide qui tient une outre pleine à la main et qui semble à peine tenir debout à cause des soubresauts secouants son torse... un vrai fou rire.
Et pendant ce temps là, Sophie continue son gros calin au hobbit... Au bout de quelques instants, le vieil homme réussi à maitriser son rire :
- Et bien et bien ! s'esclaffe Treeser. Il suffit que je m'absente quelques instant pour aller chercher de l'eau pour que tu en profites pour embèter Jenkin ! Allez Sophie, ça suffit ! Tu vois bien que tu l'embêtes !
Presque immédiatement, le limachard cesse ses bisous baveux et se retire avec une expression toujours aussi inerte. Elle laisse le hobbit au pied de son arbre dégoulinant de bave.
Treeser s'approche de Jenkin... visiblement, il a du mal à se retenir de rire.... un large sourire illumine son visage et de petites secousses silencieuses secouent son torse...
- Est-ce que tu vas bien ? Elle ne t'a pas blessé ?
La mine penaude du hobbit en est trop... il éclate à nouveau de rire... et cette fois-ci, il est obligé de s'asseoir pour ne pas tomber à la renverse...
Il fini par se calmer tant bien que mal lorsque son regard tombe sur le rat musqué que Jenkin a rapporté. Il le complimente avec tendresse :
- Mon garçon, tu t'es débrouillé à merveille ! A ton âge je n'en aurais pas fait autant. Va faire un brin de toilette dans la mare située là-bas, dit il on montrant une direction, nous mangerons ensuite...
Et son fou rire semble reparti de plus belle !


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-02 04:02
Jenkin essaye d'échapper autant que possible a la grosse limace, puis, une fois couvert de bave, le hobbit devient fataliste. Devant l'inutilité totale de ses efforts, il se laisse faire en prenant un air piteux.

"Beurk! Et en plus elle est câline ! ... Merci, maître, de m'avoir sorti de là... Oui, je vais bien ! Enfin, j'irai mieux après m'être lavé..."

Quand Treeser rit, Jenkin jette un regard noir à Sophie, puis il se dit que, décidément, il lui reste du chemin à faire pour savoir se faire respecter par la nature et par les animaux... Il avait espéré la Grande Aventure (avec des majuscules) en devenant druide d'Antinéor, et pour l'instant, tout ce qu'il arrivait à faire, c'était des câlins baveux avec une limace géante...

Le hobbit va se laver, puis, profitant de la tiédeur de cette soirée de printemps, il lave rapidement ses vêtements aussi et les met à sécher sur une branche au bord de la clairière, puis, une fois propre, il revient en caleçon pour finir de préparer le repas de rat musqué grillé et les légumes cuits sous la cendre...

"Tout ça m'a ouvert l'appétit! Surtout qu'on a sauté les deux goûters de l'après-midi !"


De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-02 06:01
Treeser marqua un temps d’arrêt alors que son apprenti se plaint de ne pas avoir ses goûters de l’après midi :
- Deux goûters ! Et bien dis moi ! Tu en as de l’appétit !
Pendant que Jenkin prépare le repas (Treeser a prêté un couteau à Jenkin pour qu’il puisse dépecer le rongeur), Treeser est en admiration devant une énorme fourmilière. Il observe avec attention les allées et venues des fourmis prenant garde de ne pas entraver leur chemin.
La nuit finit par tomber doucement et alors qu’ils dégustent ensemble le repas qu’a préparé le hobbit, Treeser lui raconte la légende la plus ancienne qu’il connaît sur la forêt :
- « Bien au delà de notre aire, une créature immensément puissante régnait sur le monde, écrasant tout sur son passage. Un homme primitif réussi à la terrasser au prix de sa perte lui même en la poussant jusque dans les volcans qui étaient alors à l’emplacement d’Erdell montagne.
La créature périt brûlée par les entrailles de la terre et le volcan entra en éruption. Son coeur et ses yeux furent projeté au coeur d’Antinéor et transformés sous la pression et la température en joyaux. La forêt, se referma sur ce trésor et l’engloutit afin que personne ne lui prenne son bien. Des millénaires plus tard, les hommes creusèrent la roche à la recherche d’un minerais quelconque et trouvèrent ces gemmes plus grosses que mes deux poings réunis. Ils l’offrirent à leur roi qui décida de bâtir une cité à l’emplacement où ils avaient été découverts… c’est ainsi que Salnium naquit. On dit que ces joyaux sont en la possession des dirigeants de la ville depuis cette époque… mais personne ne les a jamais vu… Il paraîtrait également qu’ils contiendraient une magie très puissante… mais tout cela n’est probablement qu’une légende… »
Le vieillard, repus, s’adosse au rocher, et allume une pipe qu’il a bourré avec un tabac sorti d’une de ses poches. Il tire une ou deux bouffées pour la faire prendre puis la tend au hobbit :
- En veux-tu ? Ce n’est pas le tabac hautement réputé des hobbits, mais je l’apprécie…
Il respire profondément pour profiter de ce moment calme écoutant le chant des grenouilles se mourant d’amour.…
- Tu t’es très bien débrouillé, mon jeune ami. Je suis impressionné de la façon dont tu as su dénicher de quoi nous sustenter ce soir. Je te félicite.
Il ravive le feu et le charge bien. Se levant, il propose au hobbit avant de s’enfoncer dans l’obscurité :
- Une petite leçon sur la vie nocturne de la nature ?
Treeser progresse silencieusement dans les fourrés. A l’approche d’une clairière, il se retourne vers Jenkin en mettant son index sur sa bouche pour lui faire signe de ne pas faire de bruit. Doucement, il avance jusqu’à la lisière de la clairière…
Une licorne est là, paissant tranquillement au clair de lune. La corne scintillante d’une lumière argentée, sa robe est d’un blanc immaculé. Elle ne semble pas avoir vu, ni senti les deux druides.
Emerveillée par le spectacle, Treeser est captivé et ne remarque par les buissons qui se mettent à bouger violemment.
Soudain la licorne lève la tête, hume l’air et disparaît dans les sous-bois. Deux créatures font irruption dans la clairière. Elles ont la peau écailleuse d’une couleur verdâtre. Leur nez est tellement aplati qu’elle ne semble pas en avoir. Une longue queue descend jusqu’au sol : des hommes lézards un peu plus grand que la taille d'un humain.
Treeser est tellement surprit qu’il fait un léger mouvement de recul. Un grand craquement retenti dans toute la forêt silencieuse… le vieux druide regarde son apprenti avec un air étonné et désolé... Il lève son pied droit… une branche morte… il a marché sur une branche morte…
Les deux hommes lézards tournent la tête vers les buissons où sont cachés les druides. Brandissant chacun un grand trident, ils se dirigent rapidement dans leur direction. Pour sûr leur intentions ne sont pas amicales.
– Cours Jenkin ! Cours ! Lance Treeser en commençant à tracer des runes dans les airs devant lui.


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-02 09:01
Jenkin dépèce et vide soigneusement le rat musqué. "C'est la première fois que je fais ça, mais ça ne doit pas être très différent d'un lapin..." Ensuite, le hobbit taille une branche bien droite pour servir de broche et la fait tenir au-dessus du feu grâce à deux bouts de bois taillés au couteau. "Il ne reste plus qu'à attendre, en tournant régulièrement, et en arrosant de jus... Sans oublier les légumes qui cuisent sous la cendre..."
En voyant le vieux druide observer les fourmis, Jenkin repense alors à ses fruits... "Mais si Treeser est tellement fasciné par les fourmis, je crois que le mieux est de leur abandonner le panier de fruit, et d'aller en cueillir d'autres pour le dessert..."
Tout en mangeant avec Treeser, Jenkin écoute attentivement le vieux druide qui raconte la légendes des joyaux de Salnium, en s'interrogeant sur la part de mythe qu'il y a là dedans, et peut-être la part de vérité, qui sait ?
Puis, Jenkin, accepte avec reconnaissance la pipe tendue par son maître et en tire quelques bouffées... Le hobbit est très fier et très souriant lorsque son maître le complimente pour l'organisation du repas: "Merci, Maître!". Puis, lorsque Treeser propose une leçon, Jenkin saute tout de suite sur ses pieds: "Je vous suis, Maître". Le hobbit progresse aussi silencieusement que possible dans les sous-bois, il choisit bien les endroits où il pose ses pieds, tout en essayant de ne pas se laisser distancer par Treeser...
Soudain, dans la clairière, baignée par l'éclat de la lune, Jenkin apperçoit la Licorne. Il reste pétrifié, ébahi par le spectacle magnifique. Il retient même sa respiration pour ne pas faire fuir la Licorne et il l'observe avidement sans bouger...
Puis soudain, l'enchantement est brutalement rompu, il ne comprend pas ce qui se passe: les buissons se mettent à bouger là bas, et Treeser fait un grand bruit... Les hommes-lézards nous prennent à parti et le maître commence à dessiner ses runes...
Reprenant pied dans la réalité, Jenkin réalise alors: "Le Maître lance un sort, je ne dois pas être une gêne pour lui, je dois fuir pour ne pas le limiter dans ses zones d'effets magiques", et il se précipite vers la végétation la plus dense et la plus épineuse de l'endroit, là où des êtres de plus de deux mètres de haut auront beaucoup de mal à le suivre et où il aura un gros avantage sur eux... Et le hobbit se met à prier mentalement pour que la magie de Treeser arrête les deux créatures écailleuses...
Jenkin court sans se retourner, il tend juste l'oreille pour vérifier qu'il n'est pas suivi de trop près... "C'est de ma faute!", pense t'il, "pourquoi ne lui ai-je pas parlé des traces que j'ai découvertes tout à l'heure ? Je me doutais même qu'il s'agissait d'hommes-lézards, et les traces dataient de seulement ce matin! Je suis trop bête... Je ne connais pas la forêt alors je pensais que c'était normal qu'il y ait des hommes-lézards au voisinage des marais, mais j'aurais quand même dû en parler au Maître !"...
Si Jenkin n'est pas suivi de trop près, il tente de faire un grand cercle qui le ramènera pas très loin de la clairière, sinon, tant qu'il est talonné, il essaie de passer sous les branche très basses et à travers les plus petites ouvertures possibles des buissons les plus épais...



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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-02 10:24
Les symboles druidiques tracés dans les airs par Treeser, sont reconnaissables facilement par Jenkin. La végétation qui entoure les deux hommes lézard commence à croître rapidement, les ronces tentent d’entraver leur marche rapide, les racines des arbres se relèvent et leurs branches basses descendent encore plus bas. Aussitôt son sort d’enchevêtrement lancé, Treeser tente de suivre Jenkin un moment, puis renonce. Au loin, il entend des sifflements, des craquements de branchages. Se retournant, il aperçoit les deux créatures sur ses talons… l’enchevêtrement ne les a pas ralentis… Pestant tout ce qu’il connaît comme jurons, Treeser de retourne et fait face à ses deux assaillants :
« Pourvu que le petit soit en sécurité ! pense t-il… »
Il prend son bâton à deux mains et prononçant un mot à peine audible, le plante dans le sol. Treeser, presque immédiatement fait quelques pas en arrière. Les deux créatures sont presque arrivées au contact, seuls quelques mètres les séparent du vieillard.
Le bâton planté dans le sol est soudain agité par des oscillations rapides et de faible amplitude. Le sol se met à gronder. Un bruit lourd et grave comme le tonnerre parvient jusqu’au oreilles du hobbit presque parvenu à retourner à la clairière et il peut percevoir les vibrations dans le sol.
Dans la pénombre, Jenkin semble apercevoir la cime de arbres bouger avec une amplitude impressionnante. Des bruits de lutte parviennent jusqu’à la clairière, ce sont surtout des sifflement aigus, des cris de douleurs mêlés à des craquements de troncs d’arbres et de bois. Tout cela se passe très vite. Puis, soudain c’est le silence. Tout devient calme. Très calme. De longues minutes passent. Treeser ne revient pas… Jenkin est seul avec Sophie dans la clairière. Au bout de quelques instants, le chant des grenouilles qui s'était interrompu, reprend.
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MessageSujet: Re: 2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS   2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS Icon_minitime16/01/09, 04:02 pm

De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-03 02:56
Jenkin sent un pincement d'angoisse au coeur... Pour se rassurer il se dit: "Ce ne sont pas deux hommes-lézards qui ont pu arrêter Treeser, quand même! Il a dû en croiser de nombreux autres au cours de sa vie!", mais il 'arrive pas à totalement se convaincre...
Jenkin s'approche de la clairière, tout doucement, sans bruits. Il écoute de toutes ses oreilles pour savoir si il y a encore quelque chose qui bouge...
Si il n'y a aucun bruit, Jenkin se pose la question: "Est ce que Sophie et Treeser sont liés par un sort d'amitié animale?".Il s'approche de Sophie, tout doucement, et essaie de lui-dire à voix basse : "Tout doux, brave Sophie". Le hobbit essaie de prendre Sophie par la bride et si elle se laisse faire, il lui dit: "Cherches Treeser... Brave Sophie... Vas-y, trouve le maître!"
Jenkin reste attentif à tout mouvement suspect des arbres: si Treeser a animé les arbres, peut-être vont t'ils s'en prendre à tout ce qui passe à leur portée? Mieux vaux se méfier en tous cas...
Jenkin tend l'oreille et essaie de localiser toute personne qui bouge à proximité, sinon, il essaie de localiser les hommes-lézards, ou leur cadavre le cas échéant... Mais tout en restant sur ses gardes prêt à partir en courant...
En tout dernier lieu, et si il arrive dans la clairière sans encombre, il cherche les traces pour reconstituer ce qui s'est passé...


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-03 04:54
Sophie regarde Jenkin avec ses yeux dénués de toute étincelle d’intelligence. Pourtant celle-ci se laisse prendre par la bride et sort deux grosses antennes visqueuses. Les deux protubérances semblent palper l’air ambiant. Soudain Sophie avance. Elle prend la direction par laquelle est arrivé Jenkin.
En peu de temps, le hobbit et le mollusque parviennent à ce qui est maintenant une clairière. Des arbres ont été abattus et sont maintenant au sol, branches cassées et racines à l’air. Au centre, le bâton de Treeser est planté dans la terre. Là-bas, baissé se trouve le vieillard. Il semble penché sur quelque chose…
Le vieux druide est en train d’étudier les cadavres des deux hommes lézards minutieusement. Les deux créatures sont mortes, il n’est pas possible d’en douter : l’une a la tête écrasée par le tronc d’un vieux chêne et l’autre a le buste transpercé par une grosse branche de châtaignier. Lorsque le haut druide entend Sophie baver, il se retourne avec un air grave. Une légère entaille lui balafre la joue gauche et un mince filet de sang coule jusque dans sa longue barbe blanche :
- Mon jeune ami, je crois que des forces surnaturelles sont en jeu.
Pour illustrer ce qu’il avance, il se baisse et te montre l’articulation des bras des deux hommes lézard. Une grande cicatrice fait tout le tour des épaules, et il en est de même pour les poignets, les genoux, les chevilles, et les hanches.
– Ces deux créatures semblent avoir subit des mutilations importantes. Ce qui est curieux, c’est que cela est identique sur les deux spécimens… Et regarde, là ce qui encore plus curieux :
Le vieux druide se penche sur la créature au torse ouvert et plonge la main dans les entrailles. Il en sort une masse visqueuse et sanguinolente :
- Ceci ne se trouve généralement pas chez les hommes lézards… On trouve ça chez les hommes… Ce qui me pousse à penser que ces deux créatures ont subit une transformation qui ne correspond pas aux lois de la nature… Il faut que nous trouvions ce quoi il s’agit !
Disant ces derniers mots, Treeser essuie sa main souillée de sang dans l’herbe et se relève. Il a un moment d’hésitation et une légère grimace vient contrarier son visage. Ses vêtements sont tachés de sang, il est impossible de dire s’il s’agit du sien ou de celui des deux créatures.
Treeser se dirige lentement vers son bâton, pour le récupérer.
– Mais avant, je dois réparer tous ces dégâts ! Ecarte toi un peu, s’il te plaît et sois prudent…
Le haut druide commence à dessiner d’étranges runes dans les airs devant lui et à prononcer d’étranges paroles. Le sol se remet à trembler… Les arbres tombés semblent s’animer et petit à petit, ils se relèvent pour venir reprendre leur place d’antan… Au bout d’une vingtaine de minutes, seule d’herbe foulée et couchée, quelques branches cassées ainsi que les cadavres sur le sol sont les témoins de ce qui s’est passé ici.
Treeser d’approche du plus vieil arbre du secteur et posant sa main sur son tronc se met à lui murmurer des mots à peine compréhensibles. Puis il se retourne vers Jenkin :
- Je vais aller voir seul de quoi il retourne. Toi, tu vas, aller au cercle druidique avec Sophie. Elle t’y conduira, elle connaît le chemin. Explique aux druides présents ce qui se passe et demande leur de l’aide. Je te retrouve à cet endroit dans deux jours.
Murmurant quelques mots à la grosse limace, il tend à Jenkin un médaillon fait de bois sans gravure, ni symbole particulier.
– Tu poseras ceci sur la roche. La terre s’ouvrira alors pour ta laisser entrer…
Mettant sa vieille sur l’épaule du hobbit, Treeser exerce une légère pression amicale :
- Va mon cher initié, j’ai confiance en toi !


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-03 06:09
"Maître? Il me reste un sort de soin mineur… Laissez moi vous le faire, ça devrait guérir cette écorchure…" (Ooc: il ne me reste donc plus qu'un sort de "baies enchantées" après ça).<o:p></o:p>
Jenkin réfléchit un instant puis se dit: "J'ai encore les sorts d'un soigneur hobbit vivant dans une ferme… Si j'arrive à dormir un peu ce soir, il faudra que je choisisse de nouveaux sorts demain, je devrais prendre des choses plus adaptées à un voyage en forêt…"<o:p></o:p>
Puis le hobbit observe avec intérêt ce que lui montre Treeser sur les hommes-lézards. "Donc, si je comprends bien, quelqu'un ou quelque chose aurait métamorphosé des humains en hommes-lézards? Je n'arrive pas à imaginer dans quel but… Et puis, humains ou lézards, ils m'ont semblé étrangement insensibles à votre sort d'enchevêtrement, et ça, ça n'est pas normal…" <o:p></o:p>
Puis à la demande du vieux druide, Jenkin commence à s'écarter de la zone endommagée dans la forêt: "Euh… Oui, Maître… Je vous laisse le champ libre pour vos réparations!"
Puis remarquant les tâches de sang sur la tunique, Jenkin ne peut se retenir de demander: "Vous êtes blessé, Maître? Je vous prépare quelques baies enchantées?"
Le hobbit accepte ensuite le médaillon: "Je fonce tout de suite au Cercle, Maître, je leur raconterai tout…"<o:p></o:p>


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-03 08:45
Treeser a beau être blessé, il refuse que Jenkin n’utilise ses capacités de soigneur pour lui :
- Tu en auras peut être besoin… se justifie t-il.
Au moment pour le hobbit de prendre la route, Treeser glisse son couteau dans la selle de Sophie et y accroche l’outre plein d’eau qu’il a rapportée tout à l’heure. Il tend au hobbit un morceau de bois pas plus gros qu’une pièce d’or, enroulé dans un bout de tissu noir. En le déballant, une large lumière argentée illumine la clairière. Rapidement, le druide la remballe et la donne au hobbit :
- Cela pourra peut être t’être utile, glisse t-il à son apprenti. Maintenant va ! Et prend garde, la forêt n’est pas sans dangers non plus la nuit…
Il porte Jenkin jusque sur le dos de Sophie et donne une dernière caresse à la limace :
- Pas de bêtises, hein Sophie ! Tu écoutes Jenkin ! Allez à toute vitesse ! termine t-il en lui donnant une grosse tape sur le coté.
Aussitôt le limachard démarre, prend la direction plein ouest. En se retournant, Jenkin peut apercevoir la silhouette de Treeser lui faisant un signe d’au revoir avant de s’enfoncer dans la forêt.
Les branches basses caressent les flancs de Sophie. La brise fraîche se fait sentir sur le visage du hobbit. Les deux filent à toute allure dans les bois. Pendant plusieurs heures, ils poursuivent leur chemin. Lorsque la pâle lumière du jour commence à pointer, très tôt le matin, Sophie commence à ralentir son allure, puis finalement à s’arrêter au pied de ce qui semble être une falaise recouverte par du lierre. La brume s’étant levée une heure plus tôt, il n’est pas possible d’en voir la crête.
Sophie commence à se contorsionner et son dos se creuse pour se rapprocher le plus possible du sol.


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-03 09:57
Le hobbit prend le bout de bois lumineux entouré de tissus noir et le met dans ses grandes poches. "Merci, Maître pour la lumière... Et à dans deux jours, même endroit!", dit Jenkin en tournant la tête en tous sens afin de prendre des repères pour retrouver l'endroit ("la rivière qui fait une boucle, le rocher en forme d'oiseau près de la crête à quelques kilomètre au nord, et les deux collines presque alignées derrière moi, à l'ouest", se dit-il, pour en prendre note mentalement). Puis il s'accroche aussi fort que possible à la bride pour ne pas tomber au démarrage de Sophie, et une seconde après, il essaie de libérer timidement une main pour rendre son au-revoir à Treeser, "et c'est parti !"...

Le paysage défile à toute allure, Sophie trouve toujours un chemin pour continuer à filer comme l'éclair, le hobbit s'accroche et perd la notion du temps. Ce n'est que lorsque le limachard ralentit et suggère à Jenkin de descendre que l'apprenti-Druide réalise à quel point il a mal aux mains, crispées sur les lanières depuis plusieurs heures...

Jenkin descend de selle en donnant une petite caresse à Sophie, "Merci ma belle, va manger un bout, tu l'as bien mérité...", puis il saute à terre, un peu vacillant, avant de se dégourdir les jambes un instant.

Regardant autour de lui pour ne pas se faire surprendre, Jenkin enlève le petit médaillon de bois de Treeser qu'il porte autour du cou, puis il cherche un endroit pour le poser sur la falaise, dans une zone de pierre nue délaissée par le lierre. "Si seulement il y avait une petite marque ou un petit symbole, ou n'importe quoi qui m'indique où poser mon médaillon..."

Puis il pose le médaillon sur la paroi nue avant de reculer d'un pas ou deux pour mieux voir ce qui se passe...


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-04 04:12
Sophie se précipite sur les buissons à proximité. Elle semble avoir une faim du tonnerre.
Lorsque Jenkin approche le médaillon de la paroi rocheuse, celle ci semble secouée comme par des ondes sur une étendue de liquide. La végétation, constituée de lierre, liane et clématites sauvages, recouvrant la surface semble se rétracter, se retirer petit à petit pour laisser le rocher nu. Le roc semble complètement fondre et se dissoudre dès lors que le disque entre en contact avec lui. Une trouée apparaît alors dans la falaise laissant apparaître un tunnel sombre et inquiétant. Le plafond peu haut ne présente pas de problème pour Jenkin.
Une brise humide portant une odeur de champignons parvient aux narines du hobbit qui n’a pas mangé depuis la veille au soir.


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-04 07:34
Alors que la paroi de pierre devenait pareille a des eaux mouvantes avant de s'ouvrir devant Jenkin, l'odeur aromatique des champignons lui rappela cruellement qu'il n'avait pas mangé depuis la veille. Son estomac protesta par un grondement sonore. "Les champignons c'est excellent", se rappela Jenkin, "mais il ne faut jamais manger des champignons que je ne connais pas...". Et il se pencha pour tenter d'identifier les champignons qui émettaient un tel parfum... Puis sa conscience le rappela brusquement à l'ordre: "Je n'ai pas le temps de baguenauder! Le Maître m'a chargé d'une mission!", mais d'un autre côté son estomac le pétrifiait sur place...

Alors le hobbit se résolut en soupirant à satisfaire sa faim en perdant le minimum de temps pour ça: il prit une petite poignée de baies comestibles qui poussaient sur un buisson épineux voisin, et leur lança un sortilège pour les enchanter. Il en avala une, et se sentit rassasié... "A défaut du plaisir d'un vrai repas, au moins, j'ai le ventre plein maintenant...", puis il conserva soigneusement les autres baies enchantées dans sa petite poche, avant de se retourner vers le sombre tunnel de la montagne...

Il arrangea un peu ses vêtements, remit de l'ordre dans ses mèches rebelles, puis il bomba fièrement le torse et avança dans le tunnel, un peu impressionné par les lieux, mais tentant de ne rien montrer...
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MessageSujet: Re: 2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS   2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS Icon_minitime16/01/09, 04:02 pm

De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-04 10:18
L’intérieur du passage dans la roche est frais et humide. Ci et là, ruisselle de l’eau et cela a pour conséquence des accumulations de calcaire. Par endroits, des gouttes d’eau tombent même du plafond dans un bruit aigu qui résonne dans tout le tunnel. Jenkin marche ainsi sur plusieurs dizaines de mètres avant de se retrouver complètement dans le noir. Au loin, une lueur apparaît et semble prendre de l’ampleur au fur et à mesure qu’il avance. Puis soudain, le soleil vient lui chauffer le visage, une grande lumière l’éblouit.
– Qui es-tu hobbit ! Comment es-tu arrivé ici ! lui lance une voix masculine tonitruante comme s’il s’agissait d’un ordre.
Petit à petit les yeux de Jenkin s’habituent à l’intensité lumineuse. Il est dans ce qui ressemble à une clairière immense au centre de laquelle un cercle de pierres levées impressionnantes sont visibles. Faisant un pas en arrière, le hobbit butte sur la falaise qui s’est refermée derrière lui. Le propriétaire de la voix se situe devant lui. C’est un humain. Il est dans la force de l’âge, 40 ans tout au plus. Il a les cheveux courts, brun soigneusement coiffés en arrière. Son regard noir est perçant et est dérangeant et détaille le hobbit dans ses moindres aspects. Il porte une chemise et des braies de couleur kaki et est armé d’un cimeterre qu’il brandit au niveau de la gorge de Jenkin. Ses mains et ses poignets sont couverts de tatouages druidiques. Le visage fermé, il attend que Jenkin lui réponde.


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-04 10:50
Jenkin est un peu effrayé mais il essaie de ne pas le montrer. Pourtant, quand il prend la parole, ça se sent dans sa voix trop haut perchée et dans son débit un peu précipité: "Bonjour Messire! Je suis l'initié Jenkin, nouveau disciple du Haut-Druide Treeser, et je suis actuellement en mission pour mon Maître. Je suis venu ici vous transmettre nos informations sur ordre de sa part! Pourriez-vous déplacer légèrement votre cimeterre messire s'il vous plaît ?"

Jenkin remonte légèrement -et tout doucement- sa main pour que le druide voie mieux le médaillon de bois qui lui a permis d'entrer ici.

"Il se passe plein de choses bizarres dans la forêt actuellement... Quelque chose a dérangé la dragonne noire de son marais, et il y a des créatures bizarres qui ressemblent à des hommes lézards mais qui n'en sont pas qui rodent autour du marais et qui ont tenté de s'emparer de la Licorne... Si vous me permettez, je vous décrirai tout ce que j'ai vu... Le Grand-Druide Treeser est parti investiguer, et une fois mon message délivré, je dois retourner le rejoindre dans deux jours..."


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-04 11:58
Le sourcil gauche de l’humain se redresse lorsque Jenkin annonce qu’il est l’apprenti de Treeser. Les lèvres pincées, le recoin de sa bouche se relève légèrement et un léger sourire moqueur apparaît sur son visage. Il disparaît aussitôt qu’il aperçoit le médaillon dans la main du hobbit. Il écoute le récit qui lui paraît confus de Jenkin, sa lame toujours sur sa gorge. Une fois que le hobbit a terminé il baisse finalement sa garde. Pendant tout le temps où Jenkin a parlé, il l’a détaillé de la tête au pieds ne laissant échapper aucune information qui pourrait lui permettre d’en savoir plus sur le hobbit.
- Je vois, souffle t-il dans une voix grave. Suis-moi ! Je vais réunir l’assemblée.
Il range son cimeterre et tourne le dos à Jenkin en prenant la direction du cercle. Finalement, il décide de le contourner et d’emmener le jeune druide du coté des arbres les plus proches. Là des pierres sont disposées à l’ombre des arbres et vu leur état d’usure, elles doivent servir depuis des lustres à accueillir les fessiers de druides de la forêt.
- Attend moi là ! Je reviens, dit-il en faisant signe au hobbit de s’asseoir, avant de s’éloigner et de disparaître derrière un arbre.
Jenkin n’a que peu de temps à attendre et il entend une corne sonner, ou un cor peut être. Ce doit être le signal pour se réunir.
Presque immédiatement arrive un nain, vêtu d’une robe de couleur foncée, portant tout un tas de petits sacs et poches à la ceinture. D’un sourire, il salue Jenkin :
-Salutations à toi étranger ! Je suis Cromin.
Avant que Jenkin ne puisse répondre, arrive en courant une femme. Elle n’a pas plus de 30 ans. Elle porte des braies et une chemise verte. De longs cheveux blonds flottent au vent. Son visage est marqué de plusieurs cicatrices.
Elle ignore totalement son collègue nain et stoppe net en apercevant Jenkin. Ses sourcils se froncent et un air mécontent vient enlaidir son visage.
Le gardien qui a accueilli Jenkin arrive au bon moment pour recevoir un regard d’une noirceur indescriptible. La femme semble vraiment être mécontente :
- Qu’est-ce qu’il fait ici ! ! ! Pourquoi l’as-tu laissé entrer !
L’homme tente de s’expliquer :
- Attend un peu… il va nous dire ce qui l’amène et c’est je pense de la plus haute importance…
- Tu penses ! ? Tu es vraiment un incapable, Aurélius ! Tu mets en danger toute la congrégation avec tes pensées !
Le nain regarde Jenkin et hausse les épaules comme si il ne pouvait rien y changer… Mais néanmoins, il prend la parole :
- Si nous nous asseyions en attendant les derniers… cela ne sert à rien de s’énerver… maintenant que cela est fait.


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-05 04:58
Jenkin suit Aurélius, le gardien du Cercle, jusqu'au lieu de l'assemblée. Là, il s'assoit à la place qu'on lui indique en attendant la suite avec un vif intérêt, tout en remettant le médaillon de Treeser autour de son cou, par-dessus ses vêtements, de manière visible.

Quelques instants après, Jenkin se relève avec un sourire pour saluer le nain qui arrive, s'apprêtant à dire: "Bonjour, sieur Cromin, je suis Jenkin, pour vous servir", mais il n'en a pas le temps, car il est coupé par les vociférations de la femme. Le hobbit se compose donc un visage impassible et digne (tout en essayant de ne pas avoir l'air d'un gamin boudeur), et ne dit rien, car personne ne s'adresse directement à lui.

Puis, comme Cromin semble nous inviter à nous asseoir, je lui fais un sourire et me rassois à sa demande.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-05 06:08
La femme foudroie Cromin du regard. Puis voyant qu’Auréluis et Cromin s’assoient, elle en fait de même, ni disant plus un mot. Apparemment vexée, elle regarde Jenkin avec un air de reproche. Le regard noir est perçant et est à n’en pas douter fait pour le mettre mal à l’aise.
Deux autres druides arrivent tranquillement en train de discuter. L’un est elfe, l’autre humain. Tous deux assez jeunes. Ils arrivent est s’assoient tous les deux sans un mot.
Aurélius se lève alors et prend la parole :
- Chers Falvia, Cromin, Mortareel et Jacques, commence t-il ne regardant tour à tour la femme, le nain, l’elfe et l’autre humain. J’ai convoqué une réunion extraordinaire, même si nous ne sommes pas tous présents, car le jeune hobbit que voici nous apporte des nouvelles inquiétantes, poursuit-il en se retournant vers Jenkin. Il s’est présenté comme étant le nouvel apprenti de Treeser.
En entendant prononcer ces derniers mots, la femme se dresse d’un bon, son air mécontent étant revenu subitement :
- Je n’écouterai pas un instant de plus ces sornettes ! ! Un hobbit ! Tout le monde sait ici que Treeser ne prendrait pas un semi-homme comme apprenti ou alors c’est qu’il est devenu sénile et qu’il doit être démis de son statu de haut druide ! !
A cet instant, l’elfe se lève, faisant voler un instant ses longs cheveux couleur or qui finissent par lui retomber sur les épaules, et d’une voix douce et suave, tente de calmer la certaine Flavia :
- Ma chère Flavia, nul doute que tu es la plus puissante d’entre nous. Chaque être vivant a une raison de vivre dans ce monde. Celle de ce jeune hobbit est probablement d’œuvrer dans le même sens que nous tous ici présents. Laissons lui donc, la chance de nous convaincre et de nous annoncer ce qui l’a amené ici…
Puis il se rassoit. Mortareel a parlé avec lenteur, et sagesse en flattant la femme. Flavia ne peut rien dire contre ça. Elle ravale sa colère et se rassoit en soupirant. Les autres druides regardent alors Aurélius s’asseoir avant de se retourner vers Jenkin et attendre ses explications.

De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-05 07:47
Tout en balayant son auditoire des yeux, Jenkin commence par se racler la gorge pour évacuer son trac, "Hmmm... Hmmm...", "Bonjour Madame, Bonjour Messieurs...", dit-il avec un signe de tête pour Flavia et pour les autres, "Je suis l'initié Jenkin, pour vous servir, et j'ai la chance d'être le nouveau disciple du Haut Druide Treeser..."

Quand le hobbit reprend la parole, c'est avec un faux air d'orateur assuré: "Il se passe des choses inquiétantes dans le marais. Mon maître n'a pu venir transmettre lui-même ces informations car il est encore en train d'investiguer à ce sujet, c'est pourquoi il m'a chargé de venir vous parler de ces faits."

"Le premier incident dont nous avons été témoins concerne la Dragonne Noire du marais qui s'est aventurée très loin de chez elle afin de dérober une vache dans une ferme des collines. Pour que cette vieille dragonne ait fait tout ce chemin, il faut que ses sources de nourritures habituelles ne soient plus disponibles dans les marais, ce qui indique qu'il se passe quelque chose d'inhabituel là bas..."

"Cet incident, pris isolément, ne nous aurait pas alarmés outre mesure, mais il nous est arrivé autre chose, alors que nous étions en bordure des marais: nous avons vu deux êtres ressemblant fort à des hommes-lézards qui se cachaient au voisinage d'une clairière où s'ébattait une Licorne, et nous supposons qu'ils avaient de mauvaises intentions à l'égard de cette Licorne. Cependant, comme ils se sont aperçus de notre présence, ils se sont attaqués à nous et la Licorne s'est enfuie."

"L'examen de leur cadavre montra qu'il ne s'agissait pas de vrais hommes-lézards: leurs articulations montraient des signes de dislocations, de mutations et des cicatrices bizarres, et leurs organes internes s'apparentaient plus à des organes humains qu'à ceux de reptiles."

"Nous en avons déduit qu'il se passe des choses anormales aux abords des marais et qu'il va falloir découvrir très vite de quoi il retourne. J'ai donc rendez-vous demain avec le Haut-Druide Treeser afin de prendre ses nouvelles instructions, pour apporter ma modeste contribution à l'élucidation de cet inquiétant mystère."

Jenkin prend un instant de réflexion pour récapituler les faits dans sa tête, puis considère qu'il a résumé tous les faits tangibles... "Madame, Messieurs, si vous avez des questions, je vais essayer d'y répondre de mon mieux...", dit Jenkin avec un sourire sympathique pour tenter d'adoucir son auditoire.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-05 08:49
Quand Jenkin semble avoir terminé son exposé, les druides se regardent les uns les autres en silence. Aurélius reprend la parole :
- Avez-vous, mes amis, constaté des faits inhabituels dans votre secteur ? Des mouvements de population ? des événements étranges ?
Tous se regardent en bougeant la tête de façon négative.
- Dans ce cas, poursuit Aurélius, nous devons investiguer également. Toute cette affaire n’est sans nul doute pas naturelle et nous nous devons de tirer cela au clair.
Cromin, Mortareel et Jacques acquiescent de la tête, mais ce n’est pas du tout le cas de Flavia.
Elle tapote nerveusement de sa main le banc de pierre sur lequel elle est assise. Ses jambes également trahissent son agacement. L’ordre caché d’Aurélius est de trop, elle se lève et accuse Jenkin du regard :
- Et c’est pour cela que vous nous avez dérangé ! Quoi de plus naturel qu’un dragon mangeant des vaches ! Quant aux hommes lézards, ces derniers temps, une tribu est venue s’installer au sud, rien d’inquiétant ! Je ne vais pas laisser un débutant ignorant me faire perdre mon temps. J’ai d’autres choses à faire !
Elle tourne les talons et commence sa marche pour partir d’un pas décidé. A ce moment là, une voix grave retentit du coté de la falaise :
- Cela suffit Flavia ! Tu vas cesser ton jeu d’enfant gâtée immédiatement et écouter tout ce qu’il sera dit ici jusqu’au bout !
Tous les druides assis se retournent pour regarder qui ose ainsi interrompre le réunion et remettre en place celle qui leur fait peur.
Treeser est là. Il a les traits tirés, des ecchymoses plein le visage et s’appuie péniblement sur son bâton. Ses vêtements sont lacérés, et tâchés de sang. Son bras gauche pend mollement comme si l’articulation n’était plus à sa place :
- L’heure est grave, poursuit le vieux druide dans un souffle, nous avons besoin d’aide…
Dans un dernier gémissement de douleur, il s’écroule au sol.
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MessageSujet: Re: 2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS   2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS Icon_minitime16/01/09, 04:03 pm

De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-05 10:13
Jenkin lève la tête à l'apparition de Treeser et un sourire se peint sur son visage. Puis, quand Treeser s'effondre, le sourire du hobbit se fige et se change en grimace. D'un bond, il se lève et se précipite pour aller aux côtés du Haut Druide. Une fois sur place, d'un coup d'oeil, il essaie de prendre la mesure de son état, puis il commence à tracer des runes druidiques en l'air correspondant à un soin de blessures mineures... ("Je ne sais pas exactement ce qu'il a mais un sort de soin ne peut pas faire de mal de toutes façons").

(ooc: Il ne me reste donc plus de sort du tout en tête, jusqu'à ce que je dorme et que je prie...)


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-05 11:49
Les autres druides se précipitent eux aussi. Flavia, elle, reste en retrait. Aurélius gratifie Jenkin d’un sourire inquiet et le remercie :
- Merci mon ami, laisse nous agir, nous souhaitons nous aussi lui apporter notre aide.
Cromin trace à son tour d’étranges runes dans les airs et vient apposer ses mains sur le corps du vieux druide toujours inanimé en prononçant ces paroles dans le dialecte des druides qui ressemble un peu à une chanson :
- « Mère nature, donne à cet homme la force de résister à ses blessures, referme-les et sauve lui la vie »
Les plaies du druide cessent de saigner et se referment ne laissant apparaître plus que de minces cicatrices violacées. Treeser est toujours inconscient.
- Merci, Cromin. Jacques et toi, tenez-le fermement pendant que je remets son épaule en place, dirige Aurélius.
L’homme s’assoit les deux pieds de part et d’autre du bras du vieillard. Plaçant son talon sous l’aisselle de Treeser et donnant le signal d’un regard à ses comparses, il tire d’un coup sec sur la main du blessé. Un craquement de grande intensité sonore se fait entendre. Puis Aurélius se relève et place le bras en écharpe.
- Il lui faut du repos, maintenant, intervient Mortareel. Venez ! Nous allons l’emmener dans ma hutte.
L’elfe et les deux humains portent Treeser en direction des arbres, dans ce qui ressemble à un petit village, jusqu’à une simple hutte. Là, ils l’allongent sur une paillasse faite de mousse et de foin. Flavia a suivi la scène sans dire un mot. Son regard noir n’a pas quitté Jenkin. Une fois Treeser couché elle disparaît entre les arbres.
Aurélius se retourne alors vers Cromin :
- Il va nous falloir de l’eau fraîche, peux-tu m’en rapporter ?
Puis, il regarde Jenkin, qui a lui aussi les traits tirés et fatigués :
- Mortareel, peux-tu emmener l’initié Jenkin avec toi, lui donner de quoi se sustenter et le conduire chez moi pour qu’il prenne lui aussi du repos ? Nous allons rester, Jacques et moi au chevet du Haut Druide pour le veiller.
Puis, s’adressant à Jenkin :
- Mon ami, si tu as voyagé de l’endroit dont tu nous as parlé, tu dois être bien las. Va et ne t’inquiète pas, nous te préviendrons dès qu’il sera revenu à lui.
L’elfe blond acquiesce de la tête :
- Viens, hobbit, suis moi.
Il sort de la hutte et prend la direction d’une grande cabane près de laquelle paissent quelques brebis et chèvres faisant des cabrioles. Deux grandes tables, sont situées au centre de la cabane, diverses étagères recouvertes d’un tissu fin recouvrent les murs en bois et un âtre sans feu occupe l’un des pans. Mortareel a une démarche souple et silencieuse. Avec un geste gracieux, presque féminin, il ouvre le tissu d’une étagère et en sort un pain, du fromage et une cruche qu’il tend à Jenkin :
- Va tirer un peu de lait de chèvre frais, s’il te plaît, lui demande t-il. Pendant ce temps, je te prépare quelques oeufs.


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-06 02:24
Dés que les autres sont autour de Treeser, Jenkin s'écarte et laisse faire des gens plus sages et plus expérimentés que lui, observant l'état du Haut Druide avec inquiétude.

Jenkin, épuisé par une journée et une nuit de voyage essaie d'ignorer le regard de Flavia sans la provoquer ni la regarder trop. Puis, il acquièse à la proposition d'Aurélius d'aller se coucher et suit Mortareel sans se faire prier. "Merci pour ton hospitalité Mortareel. Tu penses que Treeser ira mieux demain ?"

Puis une fois à la maison, Jenkin aide Mortareel pour qu'ils puissent manger et dormir au plus vite: "Je vais traîre la chèvre tout de suite... Il est ici, le seau de traîte ? Et merci encore pour tout... Je suis épuisé..."

En rapportant le seau, Jenkin essaie d'engager la conversation avec Mortareel:

"Et sinon, au fait, est-ce que Flavia ne serait pas une ancienne disciple de Treeser par hasard ?"


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-06 03:04
La chèvre ne s’est pas laissé traire sans faire deux ou trois cabrioles de mécontentement. Mais finalement, Jenkin a réussi à rapporter quelques verres de lait. Lorsqu’il entre dans la cabane, l’odeur agréable des œufs cuits lui vient aux narines. Mortareel est le dos tourné accroupi devant l’âtre de la petite cheminée. Entendant Jenkin revenir, il se relève en se retournant agilement.
- Bien, assieds-toi, demande t-il à Jenkin.
Il lui apporte dans une assiette taillée dans le bois une bonne omelette au fromage et du pain. Lui servant un verre du lait tout juste trait, il s’assoit en face du hobbit et le regard avec ses yeux verts émeraude perçants.
A la question de Jenkin, Mortareel, esquisse un sourire cynique :
- Tu sais, nous sommes tous ses élèves ici. Il est si sage qu’il nous dépasse tous dans l’art de protéger cette forêt. Il est le plus respecté des druides de cette forêt. Cependant, Flavia souhaite par dessus tout prendre sa suite lorsque Treeser sera arrivé au bout de la route. Et voir arriver de nouveaux concurrents ne l’enchante jamais. Demande à Cromin, c’est lui le dernier arrivé après toi. Il a dû prouver ce qu’il valait encore plus que s’il avait été un humain, je te laisse donc imaginer ce que tu devras faire pour qu’elle t’accepte comme son égal. Elle pense que les non-humains ne sont pas à la hauteur de la tâche, y compris les elfes.
Mortareel, reste un moment silencieux :
- Sinon, parle moi de toi. D’où viens-tu ? As-tu déjà été intronisé ? Ou le seras-tu lors du prochain solstice ?
Le regardant avaler son repas, l’elfe continue de le dévisager et de le détailler avec précision, en attendant la réponse de Jenkin.


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-06 05:42
Jenkin a l'eau qui monte à la bouche quand il sent le parfum de l'omelette chaude et du fromage. Il s'assoit en face de Mortareel et, faisant un grand sourire à l'Elfe, il prend une belle tranche de pain pour accompagner son omelette.

Jenkin soupire en pensant à Flavia, probablement la plus avancée des élèves de Treeser, mais qui va sûrement lui mener la vie dure, puis il ajoute: "Le temps qui passe va sûrement arranger un peu les choses... Et le temps désignera aussi au Cercle celui qui est le plus digne de succéder à Treeser et le plus sage dans les Voies de la Nature... Mais j'espère que Treeser a encore de nombreuses années à vivre avant de devoir nommer un remplaçant..."

Dés que Jenkin a mâché et avalées quelques bouchées et que son estomac le tourmente un peu moins, il essaie de satisfaire la curiosité de Mortareel:

"Je viens de l'extérieur de la barrière d'épines, plus exactement du village de Prêle dans la vallée de la Clairée, et là-bas, j'étais le disciple de la Druidesse Sheeya, une vieille hobbite originale et solitaire, avec quelques habitudes un peu étranges, mais bien sympathique au fond... Le problème c'est que là-bas, les cercles de Druides sont déjà plutôt surpeuplés et n'ont pas beaucoup de travail: c'est une terre domestiquée par les humains et les hobbits depuis de nombreuses générations. En dehors de soigner les fermiers et leurs bêtes et de présider à la fête de la moisson, les jeunes druides de là-bas ne font pas beaucoup d'exploits..."

"Moi, j'ai toujours été fasciné par les Druides d'Antinéor, c'est une confrérie qui est mythique au dehors de la barrière d'épines: vous êtes restés seuls pour contenir le mal qui a infesté cette forêt, il y a des âges, quand vous avez dressé la Grande Barrière d'Epines... Alors, après avoir été admis dans la grande famille des protecteurs de la forêt, par la cérémonie du Gui, du Chêne, du Frêne et de l'Aubépine, j'ai demandé à venir en Antinéor, puisque la barrière est maintenant de nouveau ouverte, et Sheeya a visiblement été convaincante auprès de Treeser... "

"Lorsque j'ai dit à mon père que je venais ici, il m'a dit: 'fiston, pourquoi n'irions nous pas là-bas, nous aussi... La terre doit y être bonne... Il paraît que c'est dangereux, mais tu pourras nous protéger, puisque tu es Druide d'Antinéor maintenant' (mon père a toujours eu trop confiance en moi). Donc, ils sont partis à l'aventure en laissant tomber leur vieille ferme et ses terres trop petites et peu productives (nous autres les Troyopom, nous avons toujours été beaucoup plus aventureux que les autres hobbits), et puis mes parents sont trop fiers de moi et me font trop confiance, je pense", finit Jenkin, en soupirant.

"Voila... Donc, j'espère être admis dans votre cercle, et j'espère que c'est ici que je serai pour le prochain solstice, à vous assister pour couper le gui!" ajoute Jenkin avec un sourire.

"Voila. Et toi? (Je peux te tutoyer au fait?) Tu viens d'Antinéor? Ton village est loin d'ici? Tu es membre de ce cercle depuis longtemps?"


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-06 06:29
L’elfe aux cheveux dorés a écouté Jenkin avec attention. Il a esquissé un sourire à plusieurs reprises pendant son discours. Quand le hobbit lui pose à son tour des questions, il semble ravit. Avec un grand rire il lui répond :
- Mais bien sûr que tu peux me tutoyer ! Après tout nous sommes frères, non ? ajoute-t-il avec un clin d’œil complice. Ton histoire est intéressante, mon ami, et je suis plein d’admiration pour ta famille et toi même qui êtes venus vous installer dans cette forêt pas toujours très accueillante. Je suis né dans Antinéor il y a maintenant plus de 200 ans. Je viens d’une communauté d’elfes située un peu plus au nord. Ce que bien tard que je rentrais chez les druides. Et de tous ceux que j’ai connus, seule la druidesse Maya surpassait notre Grand Maître Treeser. J’ai été recueilli par Maya alors que mon village venait d’être rasé par une tribu d’ogres. Et c’est ainsi que je me suis retrouvé ici. Maya était une femme bonne…
Il soupire. Puis semble vouloir changer de conversation :
- Bon ! Nous continuerons cette conversation plus tard, il est temps maintenant pour toi de prendre du repos, tu as enduré des choses bien importantes pour une petit être comme toi.
Il fait le tour de la table et vient ébouriffer les cheveux de Jenkin :
- Viens, suis moi.
Mortareel conduit le hobbit jusqu’à une cabane perchée dans un arbre. Il l’aide à monter jusqu’en haut.
- Tu peux t’installer ici, je viendrais te chercher dès que Treeser sera revenu à lui. Repose-toi bien.
La cabane est simple, mais un grand confort y règne malgré tout. Jenkin a à sa disposition une couche moelleuse et des couvertures de laine.
Mortareel le laisse seul. Jenkin peut prendre du repos bien mérité.
Plusieurs heures se passent, Jenkin sent qu’on le secoue doucement. Une douce voix parvient à ses oreilles comme une chanson murmurée :
- Réveille-toi Jenkin, Treeser a demandé à te voir.
C’est l’elfe. Il le conduit jusqu’à la hutte où Treeser est allongé. Aurélius et Cromin, sont présents. Treeser est semi couché dans son lit, le bras toujours en bandoulière. Un grand sourire illumine son visage à l’arrivée de Jenkin. Il a encore le traits tirés et semble bien faible :
- Mon jeune ami, je suis fier de toi ! Mais je vais avoir encore besoin de ton aide… Flavia a mentionné tout à l’heure une population qui venait d’arriver… en réalité, il s’agit de plusieurs centaines d’individus. Ceux-ci ont utilisé les nombreux orcs qu’ils ont pu trouver et on commencé à bâtir une citadelle… immense. Flavia n’a pas pu ne pas voir ce qui s’est passé. Elle devra nous donner des explications… J’ai tenté d’entrer en contact avec eux… mais leurs intentions se sont révélées être plutôt… belliqueuses. Il faut à tout prix du renfort pour enrayer cela, car tous parlaient d’un noir seigneur et d’une noire maîtresse et de la conquête de Salnium.
Le vieux druide soupire et reprend son souffle :
- Nous ne pouvons pas laisser l’équilibre basculer ainsi. Va à Salnium et demande des renforts aux autorités de la ville. Il faut qu’ils se préparent contre un éventuel assaut. Le mieux serait qu’ils puissent envoyer des troupes ici. J’ai pu estimer que la citadelle pouvait contenir plus de 1000 soldats. Va, Jenkin ! Cromin viendra avec toi. Et reviens vite ! La forêt risque de souffrir de tout cela, nous aurons besoin de ton aide.
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MessageSujet: Re: 2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS   2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS Icon_minitime16/01/09, 04:03 pm

De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-06 08:09
Jenkin passe quelques heures de sommeil réparateur dans le lit moelleux et immense, il a toujours adoré les lits humains ou les lits d'elfes, très grands pour lui, dans lesquels il peut s'étaler de tout son long. Surtout que la cabane en haut de l'arbre oscille presque imperceptiblement sous la brise printanière, et ce bercement bienvenu accompagnait agréablement le doux bruit du vent dans les feuilles... Son sommeil sans rêve se prolonge jusqu'au moment où une voix mélodieuse tire Jenkin de son sommeil. Il entrouvre les yeux et s'étire pour tester ses muscles, mais après ce somme, les rigueurs du voyage ne sont plus qu'un mauvais souvenir. Quand Mortareel dit que Treeser est réveillé, Jenkin ouvre tout de suite les yeux en grand et saute immédiatement à terre. "Je te suis... Il va bien ? Ses blessures sont totalement guéries ? Il est où ?"

Puis, un instant plus tard, Jenkin se précipite au chevet de Treeser: "Content de voir que vous allez mieux, Maître!".

Le hobbit écoute le vieux Druide avec attention en hochant la tête. "Nous allons tout de suite à Salnium demander audience au Sire Ergalt et à son conseil, Maître !".

Puis il réfléchit un instant, "Peut-être pourrait-on obtenir de l'aide de quelques aventuriers de Salnium pour faire une reconnaissance dans la forteresse et les harceler pour gêner leur chantier? Peut-être qu'on pourrait obtenir de l'aide de la Dragonne Noire du marais qui doit être bien dérangée par tout ça? Peut-être que les vrais hommes-lézards du marais n'apprécieront pas non plus ces faux hommes-lézards et ces orques?"... Puis il réfléchit encore un peu et dit: "Le problème de la négociation avec les vieilles dragonnes noires, c'est que si ça n'aboutit pas on se fait manger (encore qu'on pourrait peut-être la rassasier d'abord avec deux ou trois vaches)..."

"Bon, nous réfléchirons à tout cela en route, pour l'instant, nous allons suivre vos instructions, Maître, en allant signaler la menace aux autorités de la ville et en suggérant l'envoi de troupes..."


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-06 09:10
Aurélius et Mortareel éclatent de rire devant les suppositions et les plans farfelus de Jenkin. Même Treeser de Cromin semblent avoir du mal à cacher leur sourire dans leur barbe. Treeser commente :
- Certaines de tes idées sont à approfondir, et ne sont pas dénuées d’intérêt… mais pas toutes ! termina t-il en éclatant de rire.
Ce rire a pour effet de lui arracher une grimace de douleur. Certaines de ses cotes semblent encore douloureuses. Il reprend :
- Faites bon voyage, mes amis. Jenkin, je suis désolé de la tournure que prennent les événements, tu auras droit à ta cérémonie, j’en fais le serment. Allez, vaillant petits hommes et revenez-nous vite !
Se retournant vers Aurélius et Mortareel :
- Bon, pendant que Cromin et Jenkin vont à Salnium, vous deux, vous prendrez en charge la surveillance du secteur de Flavia. Elle se chargera des vôtres en retour.
Cromin fait un petit signe de la main à ses amis :
- Au revoir, nous devrions être de retour dans une dizaine de jours tout au plus.
Puis il enchaîne en se retournant vers Jenkin :
- Viens mon frère, un long voyage nous attend.
Une fois sorti de la hutte, le nain s’esclaffe :
- J’en connais une qui va être furieuse ! Flavia risque de très mal prendre le fait qu’Aurélius et Mortareel viennent sur son domaine… et éclate de rire : Cela ne lui fera pas de mal ! Bon, as-tu un destrier ? Si tu veux je te prends avec moi sur mon limachard, viens, il est par là.
Cromin emmène Jenkin à l’écart près de la falaise. Plusieurs limachards sont là, bavant et mangeant l’herbe tendre. Sophie attend là, sous les arbres. Elle relève ce que lui sert de tête à l’approche de Jenkin et se dirige droit sur lui. Cette scène rappelle étrangement quelques chose à Jenkin…


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-06 09:34
Jenkin est un peu confus devant l'hilarité des autres, alors il préfère se taire prudemment, même si il se doute que c'est la négociation avec la dragonne qui est le point le plus farfelu de tout ça.

"A bientôt, Maître, et remettez-vous bien! ... Et salut à vous, Mortareel et Aurélius..." dit Jenkin en quittant les autres, puis il se hâte de rejoindre Cromin.

Puis la discussion tourne sur Flavia, et Jenkin sourit en pensant à la crise de colère terrifiante qu'elle va faire dés qu'elle apprendra la nouvelle: "C'est dans son secteur que se trouve la forteresse en construction? Une citadelle de cette taille a du nécessiter beaucoup de déboisement... Et ça cache sûrement de très mauvaises intentions... Je ne comprends pas qu'elle ne vous ait pas averti..."

"Ah, au fait, Cromin, ma monture habituelle, c'est mon blaireau, mais j'ai dû le laisser à la ferme parce qu'il nous aurait retardé dans notre voyage avec Treeser... Je veux bien monter sur ton limachard avec toi s'il te plait..."

Soudain, Jenkin reconnaît Sophie, qui lève la tête et fonce vers lui, et il pense: "Ho non!", en une fraction de seconde, le hobbit rassemble tout ce qu'il peut d'autorité et il dit de manière très ferme et très forte: "Sophie, Stop!", "Sophie, Non!", avec le même ton qu'on arrêterait un chien qui va faire une bêtise.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-06 13:48
La surprise se lit sur le visage de Cromin alors que Jenkin se met à crier avec tout l'autorité dont il est capable de faire. Puis, lorsqu'il comprend que le hobbite tente de donner un order à la grosse limace, un rictus vient déformer son visage en grimace.
Sophie quant à elle continue d'avancer droit sur le hobbit, laissant derrière elle une longue trainée de bave gluante et collante.
Petit à petit la grimace du nain se marque de plus en plus. Sophie est maintenant à moins d'un mètre de Jenkin. La douche... il est presque assuré d'y avoir droit encore une fois...
Soudain, Sophie s'arrête. Elle est à quelques centimètres de Jenkin. Elle est là, le regardant, un mince filet de bave s'échappant de sa bouche.
Un gémissement se fait entendre derrière Jenkin, puis un rire sonore éclate suivi d'un bruit sourd.
Lorsque Jenkin se retourne, il voit Cromin écroulé de rire sur le sol. Le nain rit, rit, comme il y a longtemps qu'il n'a pas rigolé. Des larmes se forment dans ses yeux et viennent couler sur ses joues pour mourrir dans sa barbe presque blanche. Cela dure quelques minutes, Cromin écroulé au sol riant et Sophie regardant bêtement Jenkin tout en bavant. Puis Cromin reprend son souffle et réussit à articuler quelques mots :
- Hahahahah! Toi aussi.....tu y as eu droit!!!! hahahaha ! et il recommence de plus belle.
- Je dois quand même te féliciter car au début, mon limachard m'a fait des calins plus de 10 fois avant que je parvienne à avoir de l'autorité sur lui.
Cromin, pouffe à nouveau en se relevant :
- Allez ! Viens, nous sommes pressés !
Il commence à faire quelques pas vers un petit limachard de couleur grisâtre :
- Il faudra quand même que tu me raconte pourquoi elle t'aime tant ! ajoute-il en réfrénant un rire dans sa gorge.
Plusieurs minutes plus tard, Jenkin et Cromin, chevauchent le limachard en direction de l'est. Le soleil est presque arrivé en bout de course. Cromin questionne Jenkin :
- Cela te dérange t-il si nous avançons une bonne partie de la nuit ?


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-07 12:19
Au moment où Jenkin se voit déjà englué par Sophie, il est le premier surpris de voir l'obéissance du limachard. Soudain tout fier de lui, il assure son autorité avec un sourire: "Là, Sophie, c'est bien, brave Sophie!", puis, en récompense, il la caresse un peu, avant de lui dire gentiment mais très fermement: "Retourne à ta place, va!", puis il adresse un sourire d'autosatisfaction à Cromin qui se moque amicalement de lui...

"Je ne sais pas pourquoi Sophie m'aime tellement, Cromin, j'ai seulement voyagé avec elle depuis les collines jusqu'ici, et c'est à peine si je suis resté seul avec elle deux ou trois fois et que j'ai fait un petit bout de voyage seul avec elle..."

"Voyager la nuit? D'accord, Cromin! Pas de problème: on voyage aussi longtemps qu'il le faudra pour atteindre Salnium. Chaque seconde compte, avec des évènements aussi graves que ceux du marais..."

(ooc: Est-ce que je peux trouver un calme intérieur suffisant pour prier la Nature et reprendre mes sorts pendant le courant du voyage ? Sinon, je profite de la première pause repas pour engloutir aussi vite que possible mon casse-croûte et faire ma période de communion avec la nature...)

(ooc: Mes nouveaux sorts sont: Guérison des blessures légères, Enchevêtrement, Charme-personne ou animaux).




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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-10 03:42
(ooc: J'ai commis une erreur dans le choix de mes sorts: Charme-personne ou animaux est de 2ème niveau).

(ooc: Mes nouveaux sorts sont donc, en fait: Guérison des blessures légères, Enchevêtrement, Amitié animale)


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-10 04:04
Les deux druides « chevauchent » toute l’après-midi. Le limachard de Cromin qui, bien plus petit que Sophie est vraisemblablement plus rapide. A l’heure où le soleil ne chauffe plus tout à fait, mais est encore suffisant pour éclairer les sous-bois, Cromin, décide de faire une halte.
Il saute en bas de son limachard et aide Jenkin à descendre à son tour. Le repas est simplement composé de pain et de fromage :
- Nous n’avons pas de temps à perdre, justifie Cromin.
Pendant que Jenkin entre en communion avec la nature, Cromin, prend soin de son limachard, le menant à une mare d’eau et à une clairière herbeuse à quelques mètres de là.
Alors que Jenkin vient tout juste de terminer ses prières, il entend des bruits dans les fourrés, là-bas à quelques mètres. Soudain, fait irruption dans la clairière un bipède, une créature comme Jenkin n’en a jamais vu.
A première vue, il pourrait s’agir d’une elfe, car la créature est sans nul doute féminine. Elle porte de longs cheveux argentés et a de longues oreilles pointues. Sa peau a une couleur plutôt foncée, tirant plus sur le brun que sur la couleur chair plus courante et semble plus épaisse que la normale. Le plus déroutant chez cette elfe, sont ses yeux. De grands yeux verts, entièrement verts hormis une fine pupille verticale, lui donnant un regard dont on ne sait pas s’il est félin ou reptilien. Elle est vêtue d’une longue robe claire mouchetée de symboles étranges et marche avec un long bâton tortueux et sculpté. Elle semble assez étonnée de tomber sur un hobbit à cet endroit. Elle adresse la parole au jeune druide avec un accent particulier qui lui donne un cheveux sur la langue extrêmement prononcé :
- Sssalutations à toi hobbit ! Que fais-tu ssseul, dans cette grande foret ?

De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-10 05:29
Au milieu de cette belle forêt, la chevauchée du limachard avec Cromin est fantastique: ces animaux sont étonnants, se dit Jenkin ("il faudra que j'en apprenne plus sur eux")... L'après-midi passe vite, malgré l'estomac du hobbit qui gronde et proteste, en l'absence de nourriture. Comme Cromin ne fait pas mine de s'arrêter pour aucun des deux goûters, Jenkin, en désespoir de cause, finit par piocher une des baies enchantées qu'il avait faîte la veille et par la manger. Ainsi, il se sent rassasié à défaut d'avoir vraiment mangé...
Puis c'est enfin la pause casse-croûte, Cromin sort le pain et le fromage et Jenkin soupire, en repensant à ce que disait autrefois son grand-père: "Si un nain amène la boisson, fais-lui confiance, mais ne le laisse jamais se charger de la nourriture". Puis il regarda la grosse miche bien moelleuse et le fromage et se dit: "bon, au moins il en a amené suffisamment."
Puis Cromin va s'occuper de sa monture tandis que Jenkin fait ses dévotions à la nature, tentant de se faire accepter de cette nouvelle forêt et tentant d'apprendre d'elle une part de l'immense sagesse qu'elle a accumulé au fil des âges...
Au bout d'un moment, Jenkin sort de ses prières, frais et dispos, en harmonie avec le monde et avec lui-même quand soudain une créature étonnante fait irruption dans la clairière. Le coeur du hobbit se met soudain à battre très fort et très vite ("est ce une Elfe Noire ? Est-ce autre chose ? Et question corollaire: est-ce que ça mange les hobbits?").
Lorsque la créature s'adresse à lui, Jenkin répond un peu trop fort, comme sous l'effet de l'enthousiasme (mais en fait, il espère que Cromin l'entendra):
"- Bonjour Madame! Je faisais juste une petite pause dans mon voyage... Vous habitez dans le coin ? C'est une jolie forêt ici... J'espère que je ne vous dérange pas ? Je ne fais que passer..."


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-10 09:32
L’elfe semble ravie que Jenkin lui ait répondu. Elle arbore un grand sourire, mais ce sourire ne parvient pas à lui donner une allure « normale ». De ses grands yeux, elle dévisage le hobbit, comme cherchant à l’hypnotiser un peu comme un serpent cherche à hypnotiser sa proie avant de fondre sur elle. D’un geste d’une rare souplesse, et ceci sans aucun bruit, pas même celui du plissement de sa robe, elle s’abaisse pour se mettre à la hauteur du hobbit. Soudain son visage se referme et plus aucune expression n’y est visible. Elle regarde Jenkin droit dans les yeux, cherchant visiblement à le scruter de l’intérieur. Elle lui souffle sa réponse comme un serpent sortirait sa langue pour « goûter » l’air avoisinant :
- Oui, jeune hobbit, j’habite dans le coin… une petite tour, tout ce qu’il y a de plus humble. Je sssuis d’accord avec toi, c’est une jolie forêt ici, avec plein de possssibilités. Me déranger ? Bien sssûr que non, tu ne me déranges pas ! Mais où te mène donc ton voyage ? N’as-tu pas le temps de faire une petite halte en ma demeure pour la nuit ? Tu ssssais la nuit, les bois sssont parfois peuplés d’étranges créatures et un petit hobbit comme toi serait sssûrement mieux à l’abri …
- Nous n’avons malheureusement pas le temps de faire de halte et de profiter de votre hospitalité… Dame, intervient Cromin, qui a entendu Jenkin parler fort, et arrive donc tenant son limachard par la bride. Notre route est longue et nous aurons bien le temps de prendre du repos une fois arrivés.
La créature mi elfique, mi…les deux druides sont incapables de le déterminer, relève la tête en fourdroyant Cromin du regard. Une lueur assassine brille dans ses yeux fendus. Elle se relève alors d’un trait et observe de toute sa hauteur les deux druides et poursuit avec un ton totalement neutre :
- Ainsi donc, vous êtes si pressssés que votre sssanté passssse après tout… Quelle est cette affaire sssi importante ?
Cromin reste muet, comme captivé par le regard de la créature.
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MessageSujet: Re: 2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS   2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS Icon_minitime16/01/09, 04:04 pm

De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-10 10:05
Jenkin ressent un grand soulagement quand la voix de Cromin résonne dans la clairière. Puis le regard de la créature devient assassin, et le hobbit fait un dernier effort pour essayer de la ramener à de meilleurs sentiments: "Nous devons nous rendre à Salnium immédiatement comme on nous l'a ordonné. Nous devons malheureusement décliner votre hospitalité, Madame, on n'a pas le choix, notre maître n'est pas commode ! Peut-être pourrons nous repasser sur le chemin du retour ?"

Puis quand, soudain, elle se relève et se détourne vers Cromin, Jenkin s'inquiète: aurait-elle pu hypnotiser son ami ?

"Cromin, dis-moi quelque chose, tout de suite !", dit Jenkin de manière sèche, tout en reculant doucement vers le nain et le limachard. Si la créature laisse faire le hobbit, et que Cromin ne réagit toujours pas, Jenkin tape un peu fort, comme par mégarde, le pied du nain avec son bâton.

Jenkin guette le moindre geste du nain, il se tient prêt à bondir sur le limachard et à partir à toute vitesse si Cromin se réveille... Sinon, sa main est déjà en train de se rappeler la première rune de l'enchevêtrement...

[ooc: Pour l'action suivante, tout dépend si Cromin se réveille ou pas. S'il se réveille, on tente de fuir tous les deux. Si Cromin reste inerte, Jenkin fait face: soit le hobbit lance un sort d'enchevêtrement (si "l'elfe" n'agresse personne physiquement); soit Jenkin s'interpose avec son bâton, entre la créature et le nain (si cette "chose" essaye d'agresser quelqu'un)]


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-10 11:56
<DIR>
Jenkin reculant frappe malencontresement le pied de son collègue nain, celui-ci réagit immédiatement :
- Hé ! Tu pourrais faire attention ! Ca fait un mal de chien ! Crie-t-il en se frottant les orteils.
L'elfe a le visage qui se détend immédiatement et un petit sourire apparaît sur son visage, plissant sa peau d'ébène épaisse :
- Et bien, dites-moi ! je ne sssouhaite en aucun cas risssquer de vous faire réprimander par votre maitre... Au retour, vous sssserez bien ssûr les bienvenus... ma tour est sssituée un peu plus au ssud. Voyagez bien, petits druides et portez votre messsage de demande d'aide à bon port ! Je vous ssssouhaite une bonne nuit !
Ayant terminé ses paroles, l'elfe avance en direction des deux druides, puis soudain bifurque en direction du sud et disparaît dans les fourrés dans la pénombre déjà bien installée. Cromin soupire fort et murmure :
- Curieuse rencontre... curieuse maladie qu'a attrapé cette elfe, non ? Elle ne nous a même pas dit son nom ! Bon aller en route !
Cromin, grimpe sur son limachard et invite Jenkin à en faire autant :
- Le nuit va être longue, d'autant plus que ce sont les marais qui nous attendent... je compte sur toi pour ne pas t'endormir car si jamais tu tombes, il sera trés difficile de te récupérer !
</DIR>


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-10 16:23
"Je ne sais pas quelle était cette créature, mais ça n'est à coup sûr pas une Elfe! C'était une fausse elfe, comme les hommes-lézards qu'on a croisé avec Treeser étaient de faux hommes lézards!"

"Et en plus, elle a tout lu dans notre esprit! Elle sait tout de nous! Sinon qui lui aurait dit qui nous étions, quel est notre cercle et ce que nous allions faire? Je suis sûr qu'elle a été envoyée par le seigneur noir et la maîtresse noire depuis le marais pour intercepter tous les gens qui passent au voisinage! Il faut aller au plus vite à Salnium solliciter de l'aide, et rentrer tout dire au maître, en évitant les sbires des gens de la forteresse…"

"Et puis, au fait: désolé pour le coup sur le pied… Je voulais être sûr qu'elle n'était pas en train de t'hypnotiser… Mais en fait, elle ne voulait pas t'hypnotiser, elle voulait juste tout lire dans notre esprit."

"Je suis prêt à repartir, Cromin. Ne t'inquiète pas pour moi, je ne peux pas m'endormir: si je fatigue, je n'ai qu'à penser à cette fausse-elfe ou aux trolls aquatiques et ça va me tenir éveillé de terreur…", dit Jenkin en frissonant.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-11 04:36
Cromin regarde Jenkin calmement :
- Ne crois-tu pas que tu es trop méfiant ? Cette elfe est sans-doute une hybride… la nature a ses bizarreries tu sais. Encore plus dans Antinéor ! J’ai vu une fois de mes yeux vus, un croisement entre un pégase et une licorne ! Je t’assure que cela ne paraissait pas normal au début, mais finalement l’animal s’est montré avoir une vie tout à fait « dans les normes ». Il est possible que cette hybridation lui ait conféré un don de voyance… qui sait… mais tu as raison sur un point :
Il faut aller à Salnium au plus vite pour obtenir de l’aide ! Aller en route !

Les deux druides chevauchant la limace géante s’enfoncent alors dans la forêt alors que la lumière décroît et est à peine suffisante pour éclairer leur chemin. Bientôt les arbres se font plus rares permettant à la pleine lune d’éclairer faiblement les marais. Cromin soupire :
- Pourvu que la nuit reste claire, car si la lune vient à être masquée, nous serons obligés de faire halte. Il est impossible de se déplacer dans les marais sans avoir une vision minimum. Et une lumière artificielle ne permet pas de voir suffisamment loin…
Cette fois-ci les deux druides sont dans les marais. Cromin choisit ce moment là pour faire une petite leçon sur les différents marais du sud d’Antinéor :
- Il y a cinq zones marécageuses au sud de la forêt. Quatre seulement sont répertoriées car la cinquième, dans laquelle nous nous trouvons n’est pas très étendue. Au sud Est de Salnium, il y a des marécages nommés « les marais des morts ». Ce nom vient du fait qu’ils sont à l’endroit même où Salnium se tenait il y a plusieurs centaines d’années. Les Salnomites ont migré suite à de grandes inondations laissant leur ville, leur cimetière et leurs morts derrière eux. Un peu plus à l’ouest, tu trouveras les marais des insectes, zone infestées d’insectes en tout genre et de toutes tailles. Ne t’y aventures pas si tu n’as pas de baume ou potion pour les repousser…ils te laisseraient là exsangue. Encore plus à l’ouest, il y a des marais entourant un grand plan d’eau au bord duquel une grande communauté de goblelins et d’orques vit. Pareillement évite de t’y rendre sans bonne raison car ces peuplades ne sont pas amicales. En revanche dans les marécages situés à l’extrême sud Ouest de la forêt, nommés les marais de Brière, vivent des humains. Certes un peu bourrus, mais abordables tout de même. C’est une région pauvre où et ses habitants ne se rendent que très rarement à la cité proche, Alénie située encore un peu plus à l’ouest. Bien entendu, dans chaque zone humide, les dangers sont présents, pas forcément par la faune qui y vit, mais aussi par les configurations du terrain.
Cromin, lève alors des yeux, inquiets vers le ciel. Un gros nuage est visible à l’ouest derrière eux et semble se déplacer plus vite qu’eux. Au loin un flash de lumière est visible suivi d’un grondement sourd qui retentit, termine de l’inquiéter :
- Un orage ! peste –t-il, nous devons encore nous hâter car s’il nous rattrape, c’est fichu !
Pressant encore plus sur les flans de son limachard, Cromin conseille à Jenkin :
- Accroche-toi bien, nous allons faire une course folle contre les nuages !


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-11 05:11
"Je suis peut-être méfiant, mais c'est quand même bizarre: comment savait-elle que nous allions demander de l'aide? Elle nous a dit: 'au-revoir petits Druides, et allez demander de l'aide', ou quelque chose comme ça... Je ne le lui ai pas dit ça... Notre maître aurait pu simplement nous envoyer faire des courses urgentes, ou porter un simple courrier à quelqu'un...", Jenkin réfléchit encore une seconde, puis rajoute: "C'est quand même bizarre... Tu crois réellement que ça pouvait être une simple hybride solitaire qui recherchait de la compagnie?".

Puis le hobbit réfléchit encore un peu et s'exclame: "Tu as vu un hybride de Licorne et de Pégase?? J'aurais bien aimé voir ça aussi, dis-donc!"

Quand Cromin fait part de ses inquiétudes sur la lumière nécessaire à la traversée du marais, Jenkin essaie d'évaluer la météo, jugeant des nuages aux étoiles qu'on aperçoit entre eux et essayant de juger de la position de la Lune, mais rien de très rassurant ou de très inquiétant ne sort de son observation. Comme la plupart des hobbits, Jenkin n'aime pas trop l'incertitude, et il se dit: "Vivement que j'ai progressé dans les cercles druidiques et que je sente ces choses là, moi aussi..."

Jenkin écoute avec fascination Cromin lui décrire les zones marécageuses d'Antinéor: "C'est un endroit passionnant ici... Je finirai peut-être mangé par des insectes ou rôti à la broche par des gobelins, mais j'aurais vu des choses étonnantes d'ici là! J'ai bien fait de ne pas rester à Prêle: tout ce que j'aurais pu espérer là-bas, ça aurait été de présider la prochaine fête de la moisson...".

"Et sinon, il y a un village d'hommes-lézards quelque part dans ces marais? J'ai toujours été intéressé par les hommes-lézards. Ils ne sont pas trop hostiles? On peut leur rendre visite comme on va voir un village humain?"

Puis l'orage se rassemble et éclate au loin ... avant de commencer à se diriger vers nous à toute vitesse... "Vas-y Cromin! Ne t'occupe pas de moi, je m'accroche... Vas-y de toute ta vitesse!"


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-11 10:31
Cromin reste pensif suite à l'argumentation de Jenkin.
- Des hommes lézards ? Je dois t'avouer que je n'en ai jamais vu dans le sud. Il paraît qu'il y a une communauté plus loin dans le nord, mais je n'ai jamais eu affaire avec eux. Désolé de ne pas mieux pouvoir te renseigner.

Le limarchard accélère violemment et semble décoller du sol. L'orage semble se tenir à bonne distance de la petite troupe, puis finalement semble prendre une autre direction.
Ce n'est qu'au petit matin que les deux druides aperçoivent enfin la sortie des marécages. Cromin décide de faire une halte une fois que les arbres permettent de se camouffler :
- Bon, je ne serais pas contre un bon repas ! Peux-tu préparer le feu pendant que je vais chasser ?
Cromin, place à sa ceinture un petit couteau et disparaît dans les fourrés.
Alors que Jenkin se retrouve seul dans la petit clairière, il entend un cri qui vient de la direction opposée à celle qu'à prise Cromin.


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-11 10:55
Au petit matin, Jenkin et Cromin, épuisés, descendent du limachard pour monter le camp. Tandis que Cromin part chasser, Jenkin forme un cercle avec de gros cailloux rond, puis, au milieu, il rassemble du bois sec. Toutes les branches mortes de la petite clairière sont rapidement ramassées, mais il en faut plus pour faire un bon feu. Le hobbit commence donc à s'éloigner de la clairière lorsqu'un cri retentit. Se tournant brusquement, il se dit: "Cromin est parti de l'autre côté, c'est donc quelqu'un d'autre". Jenkin lâche son fagot de bois dans la direction qu'il prend, espérant que Cromin pourra ainsi le suivre si nécessaire, et il avance, sans faire de bruit, mais en marquant le plus possible ses traces de pas dans le sol meuble.

Ecartant doucement les buissons de ses mains, le hobbit avance le plus vite possible et le plus silencieusement possible, son coeur bat très fort: "est ce que je vais réussir à surprendre ce qui vient de crier? Ou du moins son agresseur?"


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-12 05:30
Les cris ont cessé. Là-bas, les fourrés bougent comme chahutés par une forte bourrasque. Quelque chose de petit semble se débattre.
En écartant les buissons, Jenkin voit qu’il s’agit d’un lapin prit dont une des pattes est prise dans un collet. Le pauvre animal se débat de toutes ses forces pour s’échapper. Il voit Jenkin arriver et cela ne fait qu’augmenter son affolement tirant de plus belle sur la ficelle qui le prive de sa chère liberté.
(Jenkin peut se souvenir qu’il arrive que les lapins poussent des cris de terreur très proches de celui des humains.)
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MessageSujet: Re: 2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS   2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS Icon_minitime16/01/09, 04:04 pm

De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-12 06:20
Jenkin est pris de pitié pour le lapin, même si il mange parfois lui-même de cette viande. "Manger les plus petits et être mangé par les plus gros", telle est la dure loi de la nature; mais d'un autre côté, une chasse qui conduit à une mise à mort rapide, c'est très différent d'un piège, tel un collet, qui peut laisser le lapin agoniser pendant des heures avant qu'il ne meure d'épuisement. Le hobbit est tenté de libérer le lapin, puis il se rappelle qu'ils ont un repas à faire, et qu'il n'a mangé que deux tout petits repas en deux jours... Le lapin souffre et il est déjà terrifié, alors autant aller vite: Jenkin lui abat son bâton derrière les oreilles pour lui briser la colonne vertébrale, où au moins pour l'assommer en un unique coup miséricordieux.

Une fois les souffrances du lapin abrégées, Jenkin se rappelle qu'un collet, ça suppose que quelqu'un l'ait posé. Il recherche alors des traces autour du collet pour essayer de déterminer quelle espèce d'humanoïde ou de semi-humain a pu poser ce piège... Puis, il laisse le collet désamorcé, mais en faisant comme si le lapin s'était lui-même libéré, tout fier de sa petite malhonnêteté...

Ensuite, avec sa proie, il repart vers le camp. Mais il est un peu inquiet: il a laissé des traces bien évidentes qui peuvent conduire le propriétaire du collet directement au camp, il choisit donc de le déplacer d'une vingtaine de mètres, suffisamment pour que le poseur de pièges ne les retrouve pas tout de suite et que les deux druides soient avertis de sa venue. Il récupère le fagot de bois qu'il avait rassemblé pour changer le camp en laissant le moins de traces possibles. Puis il appelle Cromin deux ou trois fois en imitant le cri d'alerte d'un oiseau nocturne ("Cromin reconnaîtra sûrement qu'il ne peut pas s'agir de cet oiseau à cette heure, et il comprendra sûrement mon appel..."). Ensuite, il allume le feu et attend d'avoir des braises... "J'espère que le propriétaire du collet ne verra pas mon feu...", puis il hausse les épaules: "Dans la forêt, on ne voit pas très loin... Et puis de toutes façons, si il arrive, on improvisera..."


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-12 09:29
Jenkin est à genoux en train de souffler sur le feu pour qu’il prenne lorsqu’il sent un léger souffle dans son dos. Quelqu’un lui murmure à l’oreille :
– Retourne-toi !
Le hobbit se trouve face à face avec un elfe le menaçant avec un arc bandé. L’elfe n’est pas très grand, environ 1m60. C’est un elfe sylvestre, d’après ce que Jenkin peut en voir. Il n’a pas l’air d’être très amical. Il regarde Jenkin fixement de ses yeux noisette. La pointe de la flèche étant à quelques centimètres de la tête de Jenkin, il est certain de ne pas le manquer si jamais il décide de passer à l’offensive. L’elfe détaille Jenkin de la tête aux pieds :
- Un hobbit ! Je ne devais pas m’attendre à autre chose pour me dérober mon appât ! Sais-tu, hobbit que tu viens de gâcher de longues heures d’attente en me volant ce lapin ! ?
L’elfe fronce les sourcils et jette un regard vers la dépouille de l’animal gisant sur le sol :
- Que vas-tu faire pour me dédommager, hum ?


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-12 10:01
Jenkin est un peu confus, il arrive seulement prendre un sourire crispé et à grommeler "Ahem... Euh...", le temps de s'éclaircir les idées, puis il finit de tomber des nues: "Euh... Messire Elfe? Un appât? Mais pour attraper quoi, Monsieur?", puis il regarde l'arc bandé et dit: "Excusez-moi Messire, mais serait-il possible, s'il vous plait, que vous décaliez très légèrement votre ligne de mire, votre flèche ainsi pointée me rend un peu nerveux..."

Le hobbit est très embarrassé, il regarde le sol en disant: "Je suis désolé de vous avoir volé votre lapin, monsieur, je vous présente toutes mes excuses, je ne recommencerai pas... Je me présente, je suis Jenkin Troypom, jeune novice du cercle de Druides d'Antinéor, pour vous servir, Messire. Nous allons sûrement trouver de quoi réparer votre préjudice, Messire, je n'en doute pas, entre gens civilisés...", et il ajoute d'une toute petite voix à peine audible: "Peut-être pourrais-je vous inviter à partager notre repas pour en discuter? Je cuisine très bien le lapin...".

Jenkin examine bien l'Elfe pour s'assurer qu'il s'agit bien d'un elfe classique, parce que les contrefaçons d'hommes-lézards et l'Elfe-serpentine qu'il a croisé ces derniers jours l'ont rendu méfiant... Mais pour autant qu'il puisse en juger, c'est un vrai Elfe Sylvain, un de ceux à qui on peut faire confiance ... du moins quand on ne l'a pas mis en colère en lui faisant rater sa chasse et en lui volant son appât vivant... Jenkin réfléchit à la façon de se sortir de ce mauvais pas, mais il ne lui vient aucune idée brillante, alors il essaie de continuer la discussion avec l'Elfe pour voir comment il va pouvoir négocier l'affaire...


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-12 10:41
L’air misérablement confus du hobbit touche l’elfe et il abaisse sa garde. Un léger amusement travers le regard de la créature elfique, aussi détourne t-il le regard pour que le petit druide ne s’en aperçoive pas. Le hobbit murmure "Peut-être pourrais-je vous inviter à partager notre repas pour en discuter? Je cuisine très bien le lapin...". L’elfe de bois ouvre de grands yeux pleins d’étonnement « Et en plus il a du culot ! » pense t-il tout haut en haussant les épaules comme s’il n’y pouvait plus rien.
Il regarde à nouveau Jenkin droit dans les yeux et cette fois très sérieusement tout en s’asseyant sur la mousse :
- Je mangerai donc MON lapin préparé par tes soins. Ne le rate pas où il t’en coûtera encore plus ! En attendant j’espère que tu trouveras quelque chose pour me rembourser !
L’elfe se met en position d’attente et croise les bras.
C’est ce moment là que Cromin choisit pour faire son retour au campement. Il entre dans la clairière en sifflotant apparemment très fier de lui. Il porte dans sa tunique qu’il a relevé pour servir de contenant une grosse quantité de cerises bien rouges mélangées à de petites fraises des bois. Il avance en regardant sa cueillette, fasciné par tout ce qu’il a bien pu ramasser.
Tout en continuant à avancer en regardant les fruits, il s’adresse à Jenkin :
- Hé ! Jenkin ! Regarde ce que j’ai trouvé ! Il y avait là-bas une vieille cabane perchée dans un arbre, elle semblait abandonnée alors je me suis permis de cueillir les cerises et les fraises du jardi…
Le nain s’est arrêté net en voyant que Jenkin n’était pas seul. Il déglutit difficilement sa salive soudain devenue épaisse :
- Heu… la cabane… c’est pas chez vous, hein ? demande t-il à l’elfe.
L’elfe se relève lentement. Son visage est grave. Il toise le nain de bas en haut avec un air de dédain et se retourne vers Jenkin en posant les poings sur les hanches et en lui dit en usant de sa voix la plus grave et ténébreuse :
- Et bien hobbit ! Il semble que le sort vienne s’acharner sur toi ! Il va te falloir trouver quelque chose de plus pour les fruits que vient de me voler ce nain !


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-12 11:28
"Je vais vous faire le meilleur lapin rôti que vous ayez jamais mangé" dit Jenkin en se précipitant pour le préparer et en se concentrant sur le lapin: "Un bon gibier doit être bien vidé et bien pelé, mais en laissant à l'intérieur tous les abats qui donnent de la saveur: le foie, le coeur, les reins... Et hop! Il ne faut pas oublier non plus de souffler un peu sur le feu... Et cette herbe là-bas, c'est de l'estragon sauvage, n'est-ce pas ? C'est le printemps, on doit donc bien pouvoir trouver un peu de thym aussi... Et ceci fera une broche parfaite..."

"Sinon à part ça, comment vous vous appelez, messire Elfe? Et c'était quoi que vous chassiez en utilisant un lapin comme appât?"

"Bon, alors, réfléchissons un peu aussi sur le dédommagement... Vous voyez, monsieur, je proposerais bien de faire du jardinage pour vous et de soigner vos arbres, vos plantes et vos animaux: je suis assez doué pour ces choses là... Mais le problème, c'est que nous ne pouvons pas nous attarder, nous sommes en mission pour le Cercle des Druides d'Antinéor. Nous devons transmettre un message de la plus haute urgence: en fait, nous devons aller demander de l'aide contre une menace qui pèsera bientôt sur tous les habitants de cette forêt...", et le hobbit observe l'elfe pour voir l'effet de ce qu'il vient de dire.

"Que puis-je vous proposer d'autre en dédommagement? Si vous faites de temps en temps des achats dans les villes humaines, je pourrais vous donner un peu d'argent... Mais sinon je n'ai rien de valeur sur moi, rien qui puisse vous être utile..."

"Ou alors, nous remettons à plus tard le remboursement de ma dette, et si vous deviez avoir besoin de notre cercle Druidique, je vous appuierais de tout mon poids en leur expliquant combien vous avez facilité notre importante mission?"

A ce moment là, Cromin revient dans la clairière, tout fier de lui, avec son larcin. Jenkin toussote doucement avec embarras..." Je vous présente Cromin... Cromin, j'ai "emprunté" son lapin à monsieur, et il a accepté de dîner avec nous... Il serait aimable de notre part de trouver un moyen de le dédommager du bon repas qu'il nous permet de faire, non? Qu'en dis-tu?", demande le hobbit, dont le sourire crispé est soudain revenu.

De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-13 03:46
Cromin arbore lui aussi un sourire crispé. Cette fois-ci il ne parvient plus à déglutir sa salive, d’ailleurs, il n’en a plus dans la bouche, elle est devenue très sèche. Il tente quelques pas en direction du feu, tout en regardant l’elfe qui regarde Jenkin fixement. Lentement il se baisse et vide le contenu de sa toge au sol. Une multitude de cerises bien rouges et de fraises odorantes s’épandent sur le sol. Un régiment entier ! Cromin a cueilli suffisamment de fruits pour en faire le repas d’au moins dix hobbits ! Il sourit timidement à l’elfe qui l’ignore royalement.
L’elfe a vraiment l’air mécontent :
- Parvenez-vous à imaginer le travail qu’il faudra que vous fassiez pour moi pour réussir à me rembourser de tout cela ? ! Mon appât et mes plus beaux fruits !
Il se baisse vers Jenkin l’air menaçant, le sourcil gauche levé et son regard perçant, extrèment sérieux.:
- A moins que vous ne consentiez à devenir mon appât ! ? Hum ?


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-13 04:16
Voir tous ces beaux fruits tomber par terre brise le coeur de Jenkin, et, par réflexe, il se baisse immédiatement pour tous les ramasser et les sauver des fourmis. Au passage, il goûte quelques échantillons de ce qu'il ramasse.

Puis l'elfe se met à parler et le hobbit reste soudain bloqué avec la main suspendue en l'air au dessus d'un fruit, incapable de bouger. Quelques secondes passent, pendant que les mots de l'elfe font leur chemin dans l'esprit du hobbit, puis il se retourne vers l'elfe:

"- Faire l'appât?!? Mais qu'est ce que vous chassez donc???", il réfléchit encore un peu avant de dire d'une voix faible: "je vous l'ai dit, nous n'avons pas beaucoup de temps, nous avons une importante mission à accomplir"... Sa voix s'éteint presque en un murmure sur la fin, puis il lève un regard scrutateur sur l'elfe pour essayer de déterminer si il plaisante ou pas...
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MessageSujet: Re: 2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS   2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS Icon_minitime16/01/09, 04:04 pm

De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-13 04:27
En désespoir de cause, Jenkin essaie encore d'une voix faible qui ne le convainc pas lui-même: "Il faut que je vous dise, Messire, nous sommes porteur d'un très important message pour les dirigeants de Salnium: il y a une forteresse de plus de 1000 soldats qui est en construction dans le marais, pleine d'orcs et d'hommes-lézards étrangement transformés par magie... Si on les laisse s'installer, ce sera peut-être la fin de Salnium en même temps que la fin de notre cercle de Druides...", puis il s'interrompt une seconde, la curiosité l'emportant sur la peur: "Bon, d'accord alors, mais il faut qu'on fasse vite alors! Et puis dites nous ce que vous chassez à la fin!".


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-13 05:01
L’elfe observe un mouvement de recul :
- Des orcs ? tu as bien dis des orcs ? Plus de 1000 ! Bon sang, voilà qui explique tout ! Vois-tu petit, c’est un orc que je cherche à attirer. Il a enlevé ma bien aimée cette nuit, et je pensais que c’était la faim qui l’avait attiré jusqu’ici, aussi, j’ai utilisé ce lapin… Mais si tu me dis qu’une forteresse contient tout ce monde, il doit y avoir autre chose derrière… Je suis d’accord pour vous aider si vous le souhaitez, mais aidez-moi à retrouver celui qui a enlevé Miriel…
Cromin est resté en retrait. Il fait un pas en avant :
- Si Jenkin sert d’appât et que nous sommes à l’affût… il ne lui arrivera rien ?
L’elfe regarde le nain avec un air sombre :
- Non, au hobbit il ne lui arrivera rien, en revanche si tu souhaites prendre sa place, je ne promets rien… les nains ont trop fait souffrir ma famille.
Une ombre passe dans le regard de l’elfe, de sombres souvenirs semblent soudain le hanter.
Cromin prend un air désolé :
- Je suis désolé si des nains ont nuit à vos proches, mais nous sommes tous différents…aussi… laissez-moi ma chance…
L’elfe soupire :
- Bon c’est d’accord, mangeons rapidement et retournons à mon collet. Et toi, Jenkin… es-tu toujours d’accord ?


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-13 05:14
"Votre bien-aimée a été enlevée?" demande Jenkin, piteux, "Désolé d'avoir volé votre lapin dans ce cas!"...
"Mangeons très vite!", ajoute t'il en testant le degré de cuisson du lapin. "Et puis, de toutes façons, un orc, ça ne me fait pas peur: je suis quand même Druide d'Antinéor, nom d'un chien... Même si je laisse mon bâton et ma fronde, il me reste ma magie...", dit fièrement Jenkin en récapitulant mentalement son sort d'enchevêtrement... Ce serait la première fois qu'il l'utiliserait dans une vraie situation de combat, si l'on excepte la petite leçon qu'il avait donné au serpent il y a deux jours...

"Et puis, ne vous disputez pas, vous deux, on va avoir besoin de tout le monde". Ils mangent rapidement, et Jenkin soupire: "Pour une fois qu'on fait un bon repas, il faut encore qu'on se presse... La vie est dure...".

Puis, une fois son repas englouti, le hobbit se lève en disant: "Bon, allons-y, maintenant!", dit Jenkin en prenant une grosse poignée de fruits ("Ça serait quand même dommage de les laisser perdre").


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-13 09:45
L’elfe semble se régaler avec le lapin. Il suce méticuleusement chacun de ses doigts une fois son repas terminé. Puis prenant une poignée de cerises, il se lève :
- Tu cuisines excellemment, hobbit. C’est tout à ton honneur.
Il esquisse un petit sourire :
- Si grâce à toi et à ton courage, je réussi à retrouver ma femme, ce sera moi qui te sera redevable…. Allons-y, je te suis.
Il semble toujours ignorer le nain et passe devant Cromin sans même un regard. Cromin semble en être affecté, il leur emboîte le pas en regardant le sol et en traînant les pieds.
Le petit groupe arrive au niveau de la clairière où Jenkin a trouvé le collet retenant prisonnier le repas qu’il viennent de savourer.
L’elfe montre une haute branche dans un arbre :
- C’est là que je vais me poster, toi, le nain, tu te caches dans ces fourrés.
Il indique un buisson de houx. Cromin fait un peu la tête mais prenant sur lui, il décide de s’aplatir au sol pour éviter les branches les plus piquantes.
L’elfe se retourne vers Jenkin :
- Tu peux cacher tes affaires là, si tu veux (il lui montre un trou recouvert de fougères). Maintenant à toi de te débrouiller pour attirer cette sale bête jusqu’ici…
Dans un mouvement leste et silencieux, il grimpe au chêne avec une étonnante facilité. Une fois installé, il faut vraiment savoir qu’il y a un elfe dans l’arbre. Il prépare son arc, son carquois et commence à bander son arc. Cromin quant-à lui est à plat ventre sous son buisson de houx, bien caché, seul un petit bout de sa barbe est visible.


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-13 10:26
Jenkin commence à installer son camp en sifflotant. Il allume un petit feu avec du bois pas très sec, de façon à ce que l'odeur de fumée se répande loin, puis il bourre une pipe avec le peu d'herbe qui lui reste dans son sac, et il commence à fumer en se réchauffant devant le feu. De temps en temps, il mange un des petits fruits rouge qui lui reste. Ensuite, il remet quelques bûches dans le feu, étend sa couverture et se prépare à dormir pour la nuit. Bien sûr, le hobbit ne s'endort pas vraiment, il sait que les orcs risquent de passer par là bientôt et du coup, il n'a plus du tout sommeil, mais puisqu'il se prépare à attendre longtemps, autant qu'il attende confortablement...

La longue attente commence. Jenkin ferme aux trois quarts ses yeux, mais il ouvre grand ses oreilles: il sait que les orcs sont rarement discrets...


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-14 18:27
Petit ajout: voyant le bout de barbe du nain qui sort, le hobbit réagit: pendant qu'il se repose au coin du feu, tout en sifflottant et en chantonnant, Jenkin chantonne: "Cromin, Cromin, prend garde à ta barbe, Cromin, Cromin, range le bout de ta barbe", en musique, comme si c'était une petite chanson hobbite…


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-16 08:16
Tout doucement, le bout blanc de la barbe du nain disparaît sous le buisson.
De longs moments se passent. Les oiseaux chantent, le soleil brille… le début d’après-midi bat son plein quand soudain les oiseaux cessent leur chant et d’étranges grognements se font entendre à droite de la clairière, puis à gauche, puis en face, puis derrière, puis partout en même temps.
Les buissons bougent brusquement et quatre orcs font irruption dans la clairière.
Leur nez évasé prend la forme d’un groin, de longues canines inférieures débordent sur leurs lèvres supérieures, leurs arcades sourcilières sont particulièrement marquées et leur peau est d’un gris verdâtre. Ils ne sont pas très grands, à peine 1 m 70 mais leur aspect trapu et bossu donne l’impression qu’ils portent tout le poids d’une vie sur leurs épaules. L’un d’entre eux a un filet, les trois autres sont armés de gourdins. Celui qui a le filet commence à le faire tourner pour le lancer sur Jenkin.


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-16 08:48
Jenkin essaie de se reposer calmement pendant cette longue attente. Inquiet malgré lui au début, il finit par se détendre et s'endort presque en début d'après-midi. Un peu plus tard, son coeur s'emballe quand, soudain, des grognements gutturaux sont échangés à proximité. Pour ne pas éveiller la méfiance des orcs et paraître une proie facile, le hobbit fait semblant de dormir, contrôlant sa respiration pour qu'elle soit lente et profonde, avec un petit ronflement, comme pendant une bonne sieste. Les orcs arrivent et Jenkin ne bouge pas. Puis, finalement, quand le filet tourne, le hobbit fait soudain un roulé-boulé sur le côté, et plonge dans un buisson, en face de celui de Cromin et en restant bien en vue de l'arbre où l'elfe est dissimulé.


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Message 87 sur 110 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-16 10:16
C’est tout d’abord un dard qui vient frapper l’orc au filet en plein dans le poitrail à découvert. Il s’arrête net, le regard plein d’incompréhension et retire la fléchette en la regardant de près. Un liquide noirâtre s’écoule lentement de la piqûre. Deux des trois autres orcs, stupéfaits lèvent la tête en direction de l’elfe. Ils ont comme simple réponse le même châtiment que leur compagnon, un dard vient les frapper. Le dernier quant-à lui se semble s’intéresser qu’à Jenkin, il s’agenouille et semble vouloir ramper sous le buisson là où le hobbit a disparu.
Les orcs qui ont été frappés par les fléchettes, commencent alors à tituber, leurs gros yeux effectuent de larges cercles avant qu’ils ne s’écroulent sur sol sur leur compère !
L’orc à plat ventre reçoit le poids de ses compagnons sur le dos. Cela a pour effet de lui arracher un « Outch ! » en lui faisant recracher tout son air putride au nez de Jenkin.
D’où il est, Jenkin voit très bien la main énorme, pleine d’escarres qui tente de l’attraper, ainsi que le sourire à moitié édenté qui occupe tout le visage de l’orc. Une vague odeur d’égout parvient jusqu’à ses narines alors que l’orc, malgré le poids qu’il a sur le dos, réussi à le saisir par le tissu de sa toge au niveau de l’épaule.
Un grognement sourd et puissant de satisfaction s’échappe de son gosier.




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Message 88 sur 110 dans la discussion


De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-16 10:45
Jenkin est à terre sous son buisson, il est coincé dans son petit recoin et n'a pas la place d'utiliser son bâton. Soudain, une grosse main d'orc l'agrippe par l'épaule, lui immobilisant un bras. Par réflexe, il se saisit d'une poignée de terre et de cailloux avec l'autre main et les projette violemment à la face de l'orc, espérant lui mettre de la terre dans les yeux. Ensuite, il donne une grande secousse, peut-être en espérant faire lâcher l'orc, ou plus probablement dans l'espoir de déchirer le tissus de sa tunique et de se libérer ainsi


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Message 89 sur 110 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-16 15:54
L'orc pousse un grognement de mécontentement lorsque celui-ci reçoit la poignée de terre et de cailloux en plein dans les yeux. Il se met alors à baver de rage, tout en fermant les yeux, mais ne relâche pas son "étreinte", au contraire la pression de sa main se fait plus forte, presque douloureuse.
Son souffle putride est écoeurant, presque irrespirable, et le fait d'être ainsi sous un buisson confine l'air.
L'orc semble soudain se déchaîner et se met à se tortiller dans touts les sens. Au bout d'un instant il fini par ne plus bouger et relâche sa prise, laissant sa main tomber mollement sur le sol et son nez imposant plonger dans la terre.
Quelques bruit de pas derrière l'orc se font entendre, puis la voix de Cromin :
- Hé ! Jenkin ! Tu vas bien ?
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MessageSujet: Re: 2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS   2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS Icon_minitime16/01/09, 04:05 pm

De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-17 03:26
"Je vais bien, ne vous inquiétez pas pour moi, les amis!", dit Jenkin en s'extirpant de son buisson. Il jette alors un oeil courroucé à l'orc qui vient de s'effondrer en le relâchant: "Je n'en avais jamais vu d'aussi près, et ils sont encore plus vilains, plus sales et plus malodorants que ce que j'imaginais!"

Puis Jenkin cherche l'Elfe des yeux, dans les frondaisons de l'arbre.

"- Messire Elfe? Les autres sont endormis? Ils se réveilleront quand?"

(ooc: est-ce Cromin ou l'Elfe qui a finalement eu raison de l'orc qui avait agrippé Jenkin?)


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-17 04:04
Le corps de l’orc est tiré en arrière laissant une trace dans la terre sèche et libérant le passage pour que Jenkin puisse sortir de dessous son buisson. La main tendue de Cromin aide le hobbit à s’extirper de sa cachette. Le nain a le visage tout griffé probablement à cause des feuilles de houx du buisson dans lequel il s’était caché. Mais malgré cela, il semble heureux de revoir Jenkin entier.
L’elfe est descendu de son arbre, aussi lorsque Jenkin scrute la branche sur laquelle il se trouvait, il ne voit personne.
– J’ai bien cru qu’il allait t’avaler tout rond, hobbit ! lance une voix mi-rieuse.
L’elfe est là, derrière Jenkin, le pied posé sur le dos d’un des quatre orcs et le poings posés sur les hanches :
- Ils ne vont pas tarder à se réveiller, hâtons-nous de les ligoter pour que je puisse les questionner. Le poison que j’ai utilisé n’est pas très puissant contre les orcs. Sauf peut être pour celui-là ajoute-il en montrant du menton l’assaillant de Jenkin.
L’orc qui avait tenté d’attraper Jenkin est toujours à plat ventre la main tendue vers sa victime illusoire. Sur ton dos, plusieurs dards sont plantés, presque une dizaine, un peu à la façon des piquants d’un hérisson.
– Je crois qu’il a eu sa dose, poursuit l’elfe en riant.
Le sourire rend son visage beaucoup plus amical, l’elfe paraît bien plus détendu maintenant que les orcs sont neutralisés. Il disparaît un moment dans les fourrés et revient avec un baluchon dont il sort une corde tressée avec de la liane.
Rapidement il ligote les orcs aux poignets, chevilles et les attache à différents troncs d’arbres. Déjà, les créatures reviennent à elles, car de petits grognements se font entendre, sauf pour le dernier, qui lui émet d’énormes ronflements.
L’elfe se retourne vers le nain et Jenkin et leur demande :
- Vous voulez assister à l’interrogatoire ?
Cromin hausse les épaules et se retourne vers Jenkin :
- C’est toi qui décide, moi j’m’en fiche…

De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-17 05:02
Le hobbit sort de sa cachette en saisissant la main tendue de Cromin. "Merci!", dit-il tout en se remettant debout. Puis, il époussète la terre de ses vêtements avec ses mains en cherchant l'Elfe dans les frondaisons. Une fois de plus, il sursaute quand il est surpris par l'elfe, déjà redescendu à terre, qui lui parle derrière lui.

"- Il a bien essayé de me manger, mais il avait les yeux plus gros que le ventre... Merci de m'avoir tiré de là, les amis... Attachons-les vite, on va vous aider à les ficeler solidement, monsieur"...

Puis l'elfe leur demande si ils veulent rester ou partir pour l'interrogatoire, et Jenkin comprend qu'il ne va pas se passer que des choses recommandables dans cette clairière.

"- Ce ne sont que des orcs, alors, peu importe si il leur arrive du mal. Mais d'un autre côté, les orcs ne comprennent que la brutalité, et moi, personnellement, je n'aime pas du tout ça. Alors, si on vous sert à quelque chose, on peut rester, mais si on ne vous sert à rien, je préfère partir à l'écart et vous laisser faire, monsieur l'Elfe..."


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Message 93 sur 110 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-17 08:00
L’elfe regarde Jenkin, vraiment ce hobbit l’étonne. Il se recule pas devant le danger pour servir d’appât à une chasse à l’orc, mais devant une séance d’interrogatoire des dits orcs, il se défile. Il regarde tour à tour, Jenkin puis Cromin :
- Je devrais pourvoir me passer de votre présence… Tu es bien brave petit hobbit. Ce que tu as fait là, peu l’auraient fait pour un lapin ! Je te suis donc redevable. En cas de besoin reviens me voir. Fairyl, c’est ainsi que je me nomme. Maintenant, je vais m’occuper d’eux si vous le voulez bien.
Semblant complètement se désintéresser des deux druides, il se retourne maintenant vers l’orc le plus réveillé en dégainant sa dague. Prenant un air menaçant il hurle quelque chose d’incompréhensible pour Jenkin en brandissant son arme sous le nez de l’orc.


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Message 94 sur 110 dans la discussion


De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-17 08:32
"Enchanté Fairyl, je sais que tu es pressé de partir sur les traces de ta fiancée, et nous aussi nous sommes pressés d'aller porter notre message. Mais rappelle-toi que ces orcs ne sont qu'une petite avant-garde, bientôt, peut-être, c'est toute une armée qui va marcher sur Salnium... Tous les habitants de cette forêt devront s'entraider et se dire ce qu'ils savent. Si tu apprends quelque chose, fais nous le savoir au Cercle Druidique, nous t'en serons reconnaissants... A bientôt et bonne chance! Je vais prier pour que tu retrouves vite ta fiancée..."

Puis l'Elfe se retourne pour s'occuper des orcs, et Jenkin se tourne vers Cromin: "Autant que nous y allions, nous avons déjà trop perdu de temps..."

En marchant vers le limachard, le hobbit réfléchit encore un peu et demande à Cromin: "Tu crois qu'on aurait dû prendre le temps de l'aider à délivrer sa fiancée?". Jenkin soupire: "Treeser n'apprécierait sûrement pas qu'on mette trop de temps à délivrer notre message... Et puis, cet Elfe n'était pas vraiment amical avec toi, tu n'as pas trop de raisons de risquer ta vie pour lui..."

Après un instant de réflexion, il ajoute encore: "Pourquoi disait-il que les nains avaient fait souffrir sa famille? Il y a eu des conflits récents entre les Nains et les Elfes, dans Antinéor?"


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-17 10:50
Cromin et Jenkin retournant à leur clairière, le nain répond à son collègue :
- Je le comprends, tu sais, à mon avis il devait avoir de bonnes raisons d’être inamical. C’est pourquoi j’ai préféré rester en retrait pour ne pas ajouter de l’huile sur le feu qui le ronge de l’intérieur. Avec le temps, peut être s’apercevra t-il que tous les nains ne sont pas mauvais.
Il soupire un instant et plonge dans ses pensées.
- Pourquoi disait-il que les nains avaient fait souffrir sa famille? Il y a eu des conflits récents entre les Nains et les Elfes, dans Antinéor?
Le question de Jenkin le sort d’un songe profond. Il regarde Jenkin avec une pointe de tristesse :
- Oui, un récent conflit a opposé les elfes vivants dans la forêt en petites communautés et les nains des collines noires. Une histoire de joyau, je crois. Les nains ont volé et débité l’un des trésors les plus sacrés des elfes sylvestres de cette région. C’était il y a plus de 30 ans de cela mais c’est toujours présent dans les esprits.
Tout en préparant l’arnachement de son limachard, il poursuit :
- Les nains des collines vivant un peu plus au nord, sont relativement belliqueux, sectaires et réfractaires à toute autre société que la leur s’ils n’y voient pas de profit immédiat à en retirer. Ainsi, ils ont fait croire aux elfes qu’ils étaient amis, jusqu’au moment, où ils ont découvert le joyau et l’ont volé. Même moi qui suis un nain hésite à chaque fois que j’ai à faire avec eux. Curieusement, je préfère grandement négocier avec les elfes noirs des Trois Chutes.
Il monte sur le limachard et tend la main à Jenkin :
- Aller ! viens ! Nous devrions arriver à Salnium demain matin, si nous parvenons à progresser toute la nuit.


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Message 96 sur 110 dans la discussion


De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-18 03:38
En entendant l'histoire du conflit qui opposa les elfes aux nains, Jenkin soupire en pensant: "Mais pourquoi faut-il toujours que tout soit si compliqué? Il serait tellement plus simple pour tout le monde de vivre en paix...", mais il se garde bien de le dire pour ne pas vexer son ami, au lieu de ça il dit: "- Cette histoire de joyau me rappelle une légende que j'ai entendue: elle parlait d'une immense créature très puissante qui terrorisait tout Antinéor jusqu'à ce qu'un courageux guerrier arrive à l'attirer dans un volcan, le mont Erdell je crois... Lorsque le monstre est tombé dans le volcan, il y a eu une éruption, le monstre a été tué, mais son coeur et ses yeux ont été transformés en joyaux. Et on dit que Salnium est bâti sur l'emplacement où on a découvert un de ces joyaux. Est-ce que la gemme dont tu parles pourrait avoir un rapport avec un ces trois joyaux légendaires à ton avis?", Jenkin réfléchit un peu avant d'ajouter, "Mais bon, tout ça, c'est plutôt des légendes pour endormir les enfants le soir, je suppose".

Jenkin monte sur le mollusque géant avec Cromin, en disant: "Au moins le limachard a eu le temps de se reposer! En route pour Salnium!".

"- Il t'arrive donc de négocier avec les Elfes Noirs des Trois Chutes? C'est ceux là qui sont les plus recommandables parmi les Elfes noirs? On m'a raconté des histoires terrifiantes sur certains elfes noirs et sur la déesse-araignée... Jusqu'à ce que je vienne dans Antinéor, je pensais même que cette race n'était qu'une légende...", puis Jenkin repense un peu à tout ce qu'on lui a dit et ajoute: "Tu sais ce qui est arrivé à Maya? Apparemment, elle manque beaucoup à tous ceux qui l'ont connu... Ca a quelque chose à voir avec les elfes noirs? C'était l'amie intime de Treeser?"


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Message 97 sur 110 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-18 05:31
- Je ne sais pas si ce conflit a quelque chose à voir avec les fameux joyaux de l’antique monstre… je ne pense pas.. et comme tu dis, les légendes…sont souvent inventées.
Tandis que le limachard reprend la route en direction de Salnium, Jenkin "harcèle" Cromin de questions. Le nain tente de lui répondre aussi franchement qu’il le peut :
- Oui, je vais de temps en tant rendre visite à la communauté Drow des Trois Chutes, qui réside au Nord. Ils sont plutôt accueillants et vénèrent une divinité de la danse et de la chasse. Rien à voir avec la déesse araignée des elfes noirs d’Erdel Montagne. Je t’y emmènerai un jour si tu veux… tu apprendras à danser selon leur coutume, tu verras c’est assez enivrant !
Le nain semble avoir eu de bons souvenirs parmi ces elfes noirs, un large sourire pensif trône sur son visage. Mais lorsque Jenkin lui parle Maya, ce sourire disparaît pour laisser la place à de la gène :
- Maya était la plus respectée de tous les druides de la forêt. Treeser était son apprenti et ils passaient beaucoup de temps ensemble. Je ne sais pas s’ils étaient bons amis et cela ne me regarde pas, mais je sais que nous avons tous été affligés lorsque Treeser est revenu portant Maya dans ses bras inerte. Un puissant poison coulait dans ses veines. Un poison venu d’Erdell Montagne, un poison dont nous ne connaissions pas l’antidote, un poison terrible qui a prit sa vie lentement. Treeser a finalement trouvé l’antidote dans les racines de pissenlits…. Mais trop tard. Il s’est toujours reproché de ne pas l’avoir trouvé plus tôt.
Cromin se tait et reste muet le reste de la journée. La nuit tombe rapidement et l’air se rafraichit. Le limachard bavant garde une grande allure et finit par ralentir peut avant le lever du soleil pour s’arrêter.
Cromin descend et explique à Jenkin :
- Les limarchards sont s’excellantes montures en forêt, mais ils refusent catégoriquement d’évoluer en plaine. Ce doit être à cause des rayons du soleil, les feuilles les protègent… ils ont la peau fragile, tu sais. Nous allons donc continuer à pied, Salnium n’est plus qu’à une demi journée maintenant.
Il défait l’arnachement de sa monture et le laisse libre de tout mouvement. Puis utilisant son bâton pour marcher, il se dirige à grands pas vers l’est.
– Au nord, d’ici, il y a quelques anciennes mines d’ambre, aujourd’hui épuisées et transformées en champignonnières. Cela permet à la ville d’avoir de la matière première tout l’année… as-tu déjà goûté le cake et la bière noire ?
En parlant de bière, Cromin a les yeux qui pétillent et l’eau à la bouche.
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MessageSujet: Re: 2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS   2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS Icon_minitime16/01/09, 04:05 pm

De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-18 06:19
Cromin répond volontiers aux questions de Jenkin sur les Elfes Noirs, et ce dernier l'écoute avec attention: "- J'irai bien volontiers avec toi aux Trois Chutes, merci de ta proposition!".

Puis Jenkin lui parle de Maya, car il y a trop de questions à son sujet qui lui trottent dans la tête, des questions qu'il n'osait pas poser à Treeser ni à Mortareel. Et là, il s'aperçoit qu'il a fait une gaffe ("Oups! Je ne pensais pas que Cromin ait connu Maya. Je croyais qu'il était arrivé après... Je n'osais pas poser des questions franches aux autres, et je n'aurais pas dû d'avantage en poser à Cromin...").

Du coup, le hobbit respecte le silence de Cromin pour le reste du voyage, s'apercevant trop tard que sa question a fait disparaître la bonne humeur de son compagnon.

En arrivant sur la plaine, le limachard s'arrête et refuse d'aller plus loin, ce que Cromin explique à Jenkin. "- C'est peut-être mieux ainsi, remarque, parce le limachard inquièterait sûrement les gens de Salnium si nous nous approchions de la ville sur une monture aussi étrange..."

Le hobbit reprend son bâton en main et remet son sac en bandoulière, puis il suit le nain qui se dirige vers l'est, tandis que Cromin lui parle déjà de la bière et du cake qu'ils vont trouver là-bas.

"- Non, je n'ai pas encore goûté les spécialités locales... Mais je t'accompagnerai volontiers pour lever le coude et goûter tout ça..."

Jenkin repense à tout le temps qui s'est écoulé depuis la dernière fois qu'il est allé dans une ville. "- J'aime bien les voyages en forêt: on y découvre plein de choses; mais le problème c'est qu'on ne mange pas souvent et qu'on boit encore plus rarement pendant ces ballades...", et Jenkin prend un regard attendri en s'imaginant devant une grosse chope de bière et une grosse part de cake (dont il ignore le goût mais qu'il l'espère très bon)...


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-18 09:07
Les deux druides progressent maintenant dans la grande prairie qui entoure Salnium. Les blés sont hauts et commencent à dorer lentement au soleil. Les maïs ne sont encore que de toutes petites pousses et les betteraves et navets ont le feuillage déjà bien développé.
Quelques fermes d’humains sont réparties dans les champs sans réellement former de petit hameau. Seul un groupement de petites maisons autour de ce qui semble être un forgeron pourrait donner l’illusion d’un petit village.
Bientôt les remparts de Salnium sont en vue. Au loin au centre de la ville, une flèche est visible surplombant tout Salnium. En son sommet, un cercle de métal poli est visible. Les remparts forment ce que l’on pourrait décrire comme un cercle. Le mur d’enceinte est assez haut, presque cent pieds (environ 30 mètres) et la pierre ne date pas d’hier. Quelques pieds de lierre commencent à monter sur la pierre. Les douves sont à sec en cette période d’été approchant, mais vu les roseaux qui poussent ci et là autour de petites mares, il arrive que le niveau de l’eau soit bien plus élevé.
Déviant légèrement la route en direction du Sud, les deux druides se présentent par la porte Sud ouest de la ville. La grand porte est ouverte et deux gardes en factions régulent les entrées et les sorties des paysans et de leur carrioles. A l’approche des deux druides, l’un des gardes crie :
- Holà ! Qui êtes-vous et que venez vous faire à Salnium !


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-18 09:41
Jenkin, pris de court, n'avait préparé aucune réponse à ce genre de questions, alors il se tourne vers le nain et dit: "Euh... Cromin... On y va carrément, non? Je crois que c'est mieux? Bon, alors... Allons-y!"

Il se retourne vers le garde et dit: "Bonjour Monsieur, nous sommes deux messagers du Cercle des Druides d'Antinéor. Je suis Jenkin, et voici Cromin, tous deux disciples du Haut Druide Treeser. Nous venons solliciter une audience auprès du Prince de cette ville ou de l'un de ses proches représentants afin de transmettre une information de la plus haute importance pour la ville de Salnium, émanant du Haut Druide lui-même.", Jenkin reprend son souffle, avant de continuer: "Par ailleurs, avant que cette audience puisse nous être accordée, nous souhaiterions nous reposer, nous restaurer et nous désaltérer dans une bonne auberge pour nous remettre des rigueurs de notre voyage..."

Jenkin récapitule tout dans sa tête, pour voir si il n'a rien oublié, puis, satisfait, il s'interrompt et fait un sourire au garde en attendant sa réponse.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-18 11:23
Un des deux garde le regarde avec un léger amusement. Ce hobbit lui a rappelé son fils récitant une poésie à l’école…
- Une audience ? Ben là faut voir. Vous dites que vous êtes envoyé par le haut druide ? Bon, allez à l’auberge du « Petit Gris » on vous y fera mander.
Les deux gardes s’écartent pour laisser entrer les deux druides. Cromin a le sourire jusqu’aux oreilles et il explique à Jenkin en entrant dans la ville :
- J’aime la ville… je sais que je suis druide mais j’aime la foule, le monde… Aller ! Viens boire un coup !
Il est facile de remarquer que la ville est partagée en six quartiers : un commerçant, un bourgeois, deux pour les habitations dites « moyennes » et deux pour les pauvres. Au centre de la ville trône au beau milieu d’une grand place le château adossé à un temple. C’est sur le temple que la flèche trône.
Cromin guide Jenkin an direction d’un des deux quartier de classe moyenne :
- J’te conduis à l’auberge du pin bleu… c’est un confrère nain qui la tient… il a la meilleure bière au monde… on ira au Petit Gris après…
En ce milieu d’après midi, les rues sont bondées, ci et là des ménagères discutant, faisant le marché, ramenant de l’eau du puits. Toutes quasiment humaines. Seules quelques elfes arpentent les rues.
L’auberge en vue, est surprenante. Elle est en travaux, tout en pan de mur est effondré, pourtant la construction en semble pas être si vieille…


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-18 14:34
Cromin se précipite en ville, tout heureux, et Jenkin le suit, avide de tout voir sans en perdre une miette.

"- Je suis venu une fois à Salnium un jour de marché, pour aider ma famille à vendre sa récolte. On était allés déjeuner au petit gris, mais c'était avec mon père, alors on n'y a pas passé longtemps… Surtout que c'est lui qui payait." ajoute Jenkin avec un clin d'œil. (ooc: je ne sais pas si la ferme de ma famille est suffisamment proche de Salnium pour qu'on s'y soit déjà rendus, mais c'est ce que je supposais jusqu'à présent… A toi de me dire)…

Tout en bavardant, Jenkin ne quitte pas Cromin d'un seul pas: "- Le pin bleu, tu dis? Les nains savent brasser la bière, ça c'est sûr! Je te suis…"

Jenkin est étonné par tout ce qu'il voit, même par les ménagères qu'il croise. Elles se livrent aux mêmes occupations que celles qu'il connaît, mais elles sont beaucoup plus grandes et dans une ville beaucoup plus populeuse, et tout a un air nouveau, ici…

Arrivé devant le Pin Bleu en travaux, Jenkin regarde en rigolant le mur effondré et plaisante avec le nain: "Hé bien, les clients ont été turbulents par ici, on dirait…"


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-19 04:47
Cromin pousse la porte de l’auberge en soupirant :
- Encore une trace d’aggressivité… C’est malheureusement un reliquat des tensions avec le ville aux manticores… L’année dernière, des attaques d’unités volantes, des manticores, montées par des mages lançant des pluies de rochers, ont été portées sur Salnium et ont touché le quartier Nortis dans lequel nous nous trouvons, détruisant cette auberge en partie et le monastère située un peu plus loin , presque entièrement. Les habitants ont fait preuve de beaucoup de solidarité et le monastère est presque reconstruit. Cependant, la pénurie de pierre commence à se faire sentir, et la ville n’aura pas d’autre choix que d’aller négocier avec les nains de collines noires pour pouvoir exploiter des carrières et ça… ce sera une autre paire des manches !
L’intérieur de l’auberge est malgré tout chaleureux, tout étant légèrement à échelle réduite. Derrière le comptoir un nain, jeune et barbu avec trois tresses dans sa barbe accueille les deux druides :
- Cromin ! Mon vieil ami ! Quel plaisir de te revoir ! Installe-toi je t’apporte une chopine !
Cromin entraîne Jenkin vers une table dans un coin paisible. L’aubergiste apporte sur un plateau deux immenses godets remplis d’un liquide noir à la surface duquel quelques bulles d’air remontent de temps à temps.
– Et alors ? Qui c’est ton compagnon ? demande t-il
– Oh ! pardonne moi, je te présente Jenkin, un collègue druide du cercle, Jenkin, voici maître Glamin, grand aubergiste, guerrier à ses heures…


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-19 05:31
"Des manticores montées par des mages... La cité des manticores est donc une cité de magiciens? Ca doit être des adversaires redoutables...", dit Jenkin en regardant le mur écroulé d'un autre oeil.

Puis le hobbit suit le nain à l'intérieur de l'auberge...

"Maître Glamin, ravi de faire votre connaissance... C'est donc ça, la fameuse bière noire..." dit Jenkin avec les yeux qui brillent en regardant sa chopine. Il s'en saisit pour trinquer avec Cromin, et, sans quitter le liquide sombre des yeux, il en prend une gorgée...


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-19 05:38
Jenkin réfléchit encore un peu et puis ajoute: "En parlant de pénurie de pierre, je me pose une question: il y a encore moins de pierre dans les marais qu'autour de Salnium... Alors, avec quoi les hommes-lézards et les orcs sont-ils en train de construire leur forteresse? Tu crois que les nains des collines noires pourraient être dans le coup?", puis au bout de quelques secondes il ajoute en soupirant: "Bon, de toutes façons, on verra bien... Pour l'instant, je ne suis même pas sûr que la forteresse du marais soit faite de pierre..."


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-19 08:59
Le liquide est presque frais, tout d’abord un goût sucré envahi la bouche, suivi du goût de cèpe, pour finir en bouquet dans une amertume douce et profonde à la fois rehaussée par les bulles qui chatouillent les papilles.
Cromin porte son verre à la bouche et l’avale d’un trait… en très peu de gorgées. Posant son verre bruyamment sur la table il s’exclame :
- Ah ! Ca fait du bien ! j’avais une soif du tonnerre ! Tu m’en remets une, Glamin ?
Il se retourne vers Jenkin et met sa grosse main sur l’épaule du hobbit :
- Jenkin, commence t-il en semblant peser ses mots, tu viens de goûter le meilleur breuvage au monde ! Et il n’est brassé que dans cette taverne ! Si tu commandes de la bière noire ailleurs qu’au pin bleu, sache qu’elle sera d’ici quand même ! Alors ? Tu en penses quoi ? Tiens, ajoute il en tentant une assiette pleine de petits beignets ronds, prend un beignet de bolet, ça accentue le goût et c’est délicieux !
Il s’adosse à sa chaise et pose ses deux mains sur son abdomen en soupirant prenant un air presque pensif :
- Ah… je sens que ça vient…
Soudain, il effectue un léger mouvement de la tête et ouvre la bouche en grand laissant sortir un rot bruyant qui empli entièrement la salle de l’auberge. Puis fier de ce qu’il vient de faire il se redresse sur sa chaise, le visage traversé par un grand sourire et une lumière de bonheur dans les yeux :
- Elle est pas belle la vie ? Hein ?
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MessageSujet: Re: 2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS   2003- DU COTÉ DE CHEZ LES TROYPOMS Icon_minitime16/01/09, 04:06 pm

De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-19 11:25
"Ah, c'est excellent!", s'exclame Jenkin. Il vide la moitié de sa chope, puis il prend le temps de manger deux beignets de champignons (parce qu'il a un petit creux), et il finit sa première bière à peu près en même temps que Cromin termine sa seconde... "Décidément, il n'y a rien de meilleur que les champignons quand ils sont bien préparés...", dit Jenkin en reprenant un beignet. "Je peux en avoir une deuxième aussi, patron?", ajoute t'il en montrant sa choppe vide.

Le hobbit se sent bien avec la fraîcheur désaltérante de la bière dans son estomac, et le bon goût du champignon dans la bouche, il sourit à tout ce que dit le nain, d'autant qu'il reste encore quelques uns de ces excellents beignets...


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-20 03:50
Le tavernier apporte deux autres chopes de bière noire recouverte d’une épaisse couche de mousse avec un grand sourire à moitié caché par sa barbe. Il pose le breuvage sur la table, puis se racle la gorge un instant en regardant Cromin, l’air d’attendre quelque chose…
Cromin, vide sa troisième bière presque aussi rapidement que les deux autres. Lorsqu’il voit son compère nain attendre avant de repartir, le sourire qu’il arborait se crispe un peu. Il fouille nerveusement dans une de ses poches et en ressort une malheureusement pièce de cuivre. Il regarde alors Jenkin avec un air tout penaud :
- Heu…Jenkin… euh… pourrais-tu un peu me … comment dire… dépanner ? Vois-tu les temps sont durs en ce moment et … heu… j’ai pas assez pour régler toutes les bières à Glamin….
L’aubergiste n’a plus de sourire. Il plante son poing sur sa hanche avec un air légèrement mécontent :
- Ne me dis pas, Cromin, que tu veux encore faire la vaisselle ou balayer les écuries pour payer tes consommations ! Tu sais qu’en ce moment les temps sont durs pour l’auberge ! Surtout après que le ciel soit tombé sur nos têtes … ! Et je ne peux plus me permettre de faire de crédit ! En plus les commandes des autres établissement de la ville ont franchement baissés alors les affaires ne sont plus aussi bonnes qu’avant…
Glamin se tourne alors vers Jenkin :
- Et vous ? Etes-vous de la même trempe que cet énergumène ? demande t-il en désignant Cromin du menton, ou avez-vous de quoi compléter la note pour les 7 pièces de cuivre qui manquent ?


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De : Jenkin
Envoyé : 2003-06-20 04:38
Le hobbit jette un instant un regard incrédule sur Cromin, puis il dit: "- Euh... Oui, je vais voir... Il me reste quelques pièces...", puis Jenkin cherche le mouchoir noué qui est au fond de la grande poche intérieure de son manteau. Il défait soigneusement le noeud, et dedans se trouve l'intégralité de son trésor: une pièce d'argent et 10 pièces de cuivre. Il compte 7 pièces de cuivre qu'il donne à l'aubergiste puis refait le noeud et remet le mouchoir dans sa poche.

Ensuite, il prend sa chope et trinque avec le nain. Puis il ajoute: "Bon, profitons-en bien, parce que maintenant, avec ce qu'il me reste, je suppose qu'on a le choix entre prendre un repas au petit-gris, ou passer la nuit dans une stalle pleine de paille à l'écurie..."

Puis il sourit à Cromin en ajoutant: "Bon, quand même, ça en valait la peine...", et il se replonge dans sa chopine après avoir pris le dernier beignet.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-06-20 11:17
((ooc : Jenkin, je te propose de continuer l'aventure dans le panneau de messages "Dans Salnium", dans la conversation "Les deux druides en ville"...
J'ai repris les textes à partir du moment où vous êtes arrivés en ville, avec la suite à la fin.))
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