Forêt d'Antinéor
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Dans cette grande forêt obscure et inquiétante vivent de nombreux de peuples (humains, nains, elfes, orques, gnomes, hobbits...) Certains ont fondé des villes, d'autres se sont enterrés sous terre, et les derniers sont allés vivre dans les arbres.
 
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 2003- EN TERRE LOINTAINE

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MortCroc

MortCroc


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MessageSujet: 2003- EN TERRE LOINTAINE   2003- EN TERRE LOINTAINE Icon_minitime16/01/09, 04:43 pm

De : Astrid_ice (Message d'origine)
Envoyé : 2003-09-06 18:02
Tout me sembla subitement tellement étrange. Le monde sembla chavirer autour de moi alors que je franchissait l'espace ondoyant du portail. Les yuan-ti étaient proches à ce moment-là, leurs sifflements, le râclement de leurs corps serpentins sur le sol ne mentait pas sur leur proximité.

Subitement, mes pieds touchèrent à une surface différente, loin d'être la dure pierre ou la glace auxquelles j'étais habitué. Une roulade me permit de m'éloigner davantage, au cas où je serais poursuivit. Ma main se glissa sur la garde de mon épée et dès que je me rétablit, un genoux en terre et l'autre mi fléchit, prêt à me relever d'un bond, elle sorti de son fourreau. Les deux mains posées sur la garde, en position défensive, j'attend. Un étourdissement me prend et pendant un instant je me sens vaciller, sans doute l'effet néfaste d'avoir franchit cette porte menant vers un autre endroit. Je ferme les yeux un instant, pour focaliser plus vite, s'il fallait qu'un de ces prédateurs m'ait suivit et en profite... je fais là une bien belle proie.

Pour l'instant, rien ne semble venir et je rouvre les yeux. Tout est sombre autour de moi, comme si ce monde était plongé également dans la longue nuit. Ce qui m'entoure me semble tellement différent par contre, une foule d'odeurs, une palette de couleurs différentes...

Sans baisser pour autant ma garde, j'observe lentement les environs.





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Message 2 sur 36 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-09-07 09:46
Agenouillé, Astrid observe ce qui se passe autour de lui.
Il est à genoux sur un tapis de mousse humide au centre d'une grande clairière. Autour de lui brûlent des braséros de fortune. L'incandescance des braises produit une douce chaleur portée par la brise jusqu'à l'elfe.
Ci et là poussent de grandes fougères parmi lesquelles, il semble caché. De grands arbres lui cachent le ciel. Les troncs sont majestueux, énormes, droits et tordus à la fois selon les espèces. De larges feuilles constituent le toit de la forêt où vient d'échouer l'elfe.
L'air lui semble chaud, tiède et humide à la fois. (c'est une douce nuit d'été). Entre le feuillage des arbres, il peut apercevoir un astre lunaire presque rond briller et éclairer la forêt de sa lumière balfarde et blanchâtre.
Ci et là, des grillons se remettent petit à petit à chanter, un loup pousse son hurlement. L'elfe a la curieuse sensation d'être observé... Sur le tronc d'un arbre des inscriptions étranges sont gravées. Il semble être apparu au beau milieu d'un rituel de magie...
Soudain, les insectes cessent leur chant et le silence se fait pesant. La tête d'un yuan-ti apparaît soudain, venue de nul part. Le monstre apparaît comme Astrid est apparu. Serpentant, il avance, l'air étourdi tout comme celui qu'il poursuivait. La tête d'une seconde créature appararaît. Un siflement aigu parvient aux oreilles de l'elfe alors que l'avant de son corps tombe au sol, inerte répendant son fluide vital sur l'herbe tendre. Le portail vient de se refermer, coupant la créature et le condamnant à une mort certaine.
Un yuan-ti est là, lui bien vivant encore étourdit par son voyage...
Soudain une pluie de projectiles s'abbat sur la créature sifflante, la transperçant de toutes parts. Des archers sont camouflés dans les buissons entourant la clairière.


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Message 3 sur 36 dans la discussion


De : Astrid_ice
Envoyé : 2003-09-08 08:00
L'air de l'endroit me donne envie de tousser, tant il est riche comparé à ce à quoi je suis habitué depuis ma naissance. L'air sec et froid, pur des plaines enneigées, me manque en ce moment alors que j'essaie de retrouver une respiration normale avec cet air chaud et humide.

Le portail est refermé, rien n'en subsiste, comme s'il n,avait jamais existé hormis les braseros alignés autour... ainsi que les cadavres des deux créatures reptiliennes qui ont eu l'infortune de le franchir... ainsi que moi-même. Je baisse lentement ma garde et range mon épée au fourreau. Si ces archers invisibles ont pu cribler de flèches aussi rapidement et efficacement deux de ces satanées créatures, ils n'hésiteront pas à en faire tout autant pour moi.

Je reste immobile, tournant seulement la tête lentement pour essayer de localiser... quoi au juste? Quels genre de créatures peuplent ces terres? Ils ne doivent pas être trop différents de moi, puisqu'ils utilisent apparemment des arcs et des flèches... bien qu'elles semblent d'une confection inconnue de moi.

Le plus inquiétant, est de savoir si oui ou non ces êtres m'ont localisé et quelles seront leurs intentions à mon égard.


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Message 4 sur 36 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-09-08 11:17
Le yuan-ti s'affale sur le sol dans un bruit flasque. Soudain, une silhouette bouge là juste à coté du brasero. Puis c'est une deuxième suivie d'une troisième et bientôt se sont cinq humanoïdes qui se dessinent sous les yeux de l'elfe. Astrid est encerclé par ces personnes qui se meuvent sans bruit.
Le corps peint, les êtres étaient camouflés immobiles dans la végétation. Ce sont toutes des elfes, des femelles, simplement vêtues d'un pagne fait de peaux. Leur peau est sombre là où elle n'est pas peinte, leurs cheveux sont blancs lorsque la terre et la mousse qui les recouvrent laisse de quoi les entrevoir.
Lentement, elles entament une danse rituelle, se déhanchant. Soudain, un tamtam retenti là, juste en bordure de la clairière, puis deux et c'est bientôt une danse rythmée qui prend forme autour de l'elfe venu de terres étrangères. Les pas deviennent de plus en plus frénétiques puis soudain la musique cesse.
L'une des elfes qui dansait se retourne vers Astrid et le fixe. Puis faisant quelques pas félins en sa direction vient poser un genou à terre devant lui avant de s'adresser à l'étranger :
- Bienvenu à toi "sauveur". La Vierge Noire nous a fait la grâce de te faire parvenir jusqu'à nous, qu'elle en soit remerciée !
Elle a parlé dans un elfique de type commun, bien qu'un accent particulier ait pu s'y laisser entendre, les syllabes des mots étant comme happés.
Ses semblables, au total quatre femelles et cinq mâles s'approchent d'Astrid et s'inclinent de la même façon répétant mot pour mot ce que l'elfette venait de dire :
- Bienvenu à toi "sauveur". La Vierge Noire nous a fait la grâce de te faire parvenir jusqu'à nous, qu'elle en soit remerciée !
La tête baissée, regardant le sol, ils semblent attendre une réaction de l'inconnu.


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Message 5 sur 36 dans la discussion


De : Astrid_ice
Envoyé : 2003-09-09 10:58
Dans cette obscurité, ces elfes ressemblent étrangement à ceux de ma race... du moins pour la chevelure blanche et ce je peux apercevoir de leur peau... mais... comment des dames peuvent se promener ainsi dévêtues me laisse complètement stupéfait, de même que la danse sauvage à laquelle elles se livrent.

J'incline la tête en voyant l'une d'entre elles se diriger vers moi mais la relève aussitôt qu'elle s'agenouille... et les paroles, que j'arrive à comprendre comme étant un des dialectes elfique parlé à l'occasion parmi ma race, me donnent l'impression d'un coup de fouet. Sauveur? Vierge Noire? Qu'est-ce que ceci?

Je suis sur mes pieds en une fraction de secondes, visiblement mal à l'aise que des femmes se prosternent ainsi devant moi. Je regarde l'endroit où était le portail, puis les cadavres de yuan-ti et je regrette presque de l'avoir franchit. Ces neuf personnes autour de moi m'empêchent de m'éloigner, je me sens prit au piège et affublé d'une identité qui n'est pas mienne et surtout, je ne comprend pas grand chose à ce qui se passe. Je pose donc la seule question logique qui me vient à l'esprit en ce moment:
- Qui êtes vous?


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-09-10 06:44
Les yeux posés sur Astrid sont à la fois pleins de contemplation, pleins de curiosité, pleins de craintes et pleins de respect. Les femmes ne se relèvent pas et un des mâles s’approche de l’inconnu. Il baisse la tête avant de lui répondre de la façon la plus humble possible :
- Nous sommes tes humbles serviteurs, sauveur. La vierge noire a répondu à nos prières et t’a envoyé à nous, pour nous sauver du fléau qui nous accable. La prophétie était vraie, nous n’en avons jamais douté !
Puis il poursuit comme s’il récitait une longue poésie apprise par coeur sur les bancs de l’école :
« Un jour viendra d’on ne sait où le sauveur du peuple souterrain bafoué et rejeté par ses pairs,
Il entrera dans nos vies et apportera l’espoir et la paix
En ces temps troubles ou l’équilibre sera rompu
Par des forces impies et corrompues »
L’elfe termine sa citation, fier de lui et fait une nouvelle révérence à Astrid en accompagnant ses paroles d'un large geste de la main comme pour faire des présentations :
- Voici le peuple rejeté et bafoué par ses pairs du monde souterrain. Nous prions la vierge noire qui nous apporte nourriture et abri dans ces bois. Merci à toi d’avoir répondu à notre appel. Sois le bienvenu, Sauveur !


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Message 7 sur 36 dans la discussion


De : Astrid_ice
Envoyé : 2003-09-10 09:33
Je me sens assaillit par une foule de sentiments contradictoires: il y a d'abord l'incertitude et l'inquiétude d'être en un lieu totalement inconnu, incertain de ce que ces gens attendent de moi, l'incompréhension face à leurs chevrotantes théories sur une prophétie qui ressemble davantage à de l'assimilation de longue date qu'à une réelle croyance, la colère pointe également, l'impression de se faire forcer la main, et l'agacement d'écuter ce genre de balivernes fanatiques. Les divinités ont depuis longtemps été repoussées et rayées de son monde de glace, elles étaient trop exigeantes et leur culte prenait trop de temps à vénérer... seule une poignée de femmes d'un rang peu important pouvaient se permettre le luxe de prier et trop souvent leurs prières ne s'adressaient à personne en particulier.

Je croise les bras, stoïque face à leur dévotion, j'essaie de capter les détails de leur visage, un peu en vain. Je m'adresse donc à celui qui s'est approché et qui semble un peu moins intimidé de me parler.
- Je ne connais pas cette Vierge Noire dont vous ne cessez de parler, encore moins de prophétie et je n'ai répondu à aucun appel. D'où je viens, je suis un oublié, un proscrit, la seule personne que j'arrive à sauver est moi-même... et parfois... j'étais prit au piège de ces créatures nommées yuan-ti et ma seule issue était cet étrange portail. Ce n'est qu'un concours de circonstances qui m'ont amenées ici, je ne suis pas celui que vous croyez!

Mes paroles ont été dites avec calme et j'ai essayé d'être comprit de tous ceux présents... tout ceci n'est qu'un malentendu.
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MessageSujet: Re: 2003- EN TERRE LOINTAINE   2003- EN TERRE LOINTAINE Icon_minitime16/01/09, 04:44 pm

De : Anylou3
Envoyé : 2003-09-10 10:20
Amenée par le loup blanc, je me tiens là, accroupie pour ne pas qu'on me voit, à observer l'étrange rituel qui se passe sous mes yeux. Des elfes!!! Des elfes étranges, il va sans dire, mais... attirée malgré moi par cette apparition, je me redresse, pour mieux voir.

De la magie entre alors en jeu. Un portail s'ouvre, laissant passer 3 êtres. Le premier effectue une roulade qui le porte loin de celui qui le suit et du troisième qui se retrouve littéralement coupé en deux car le portail s'est refermé. Les elfes réagissent et criblent de flèche la créature au corps d'écailles et à l'apparence de lézard. Le premeir étranger se relève... il a la peau bleutée et les cheveux blancs.

Je n'ai jamais rien vu de semblable. J'échappe un cri de surprise et, vu ma position, je deviens visible pour la majorité d'entre eux, sous la lumière pâle de la lune presque pleine.

Ce cri retenti au même moment où un hurlement de loup qui se fait entendre au loin, exactement à l'endroit où j'ai laissé Erwann seul, sans défense. Mon regard croise une des femmes elfes, elle m'a repéré facilement, car son regard s'est tourné dans la direction de la longue plainte.

Alertée subitement, je cherche des yeux le loup blanc qui a disparu dans la forêt. Je rebrousse chemin avec hâte, mon inquiétude grandissant à mesure que j'approche du campement.


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Message 9 sur 36 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-09-11 09:28
L’elfe abaisse la tête et les épaule alors que l’inconnu lui répond. Visiblement, il semble déçu par ses paroles. Lentement il lève ses deux mains de chaque cotés de son buste en signe d’incompréhension.
Une des femelles se relève et toise le sorcier de guerre avec ses yeux sombre. Elle, ne semble contrairement à son compère, pas le moins du monde déçue. Elle s’adresse à Astrid sur un ton qui se veut plutôt neutre, mais trahissant une certaine dose de contemplation :
- Je suis la grande prêtresse de la Vierge Noire. Il est normal que tu ne comprennes pas ce qui t’amène ici, mais sache que notre déesse ne se trompe jamais, alors si elle t’a fait venir jusqu’à nous, c’est qu’elle avait ses raisons.
Le femme observe un moment de silence tout en détaillant le nouveau venu. Lentement, elle s’approche de lui et lève sa main comme pour toucher le visage d’Astrid en murmurant :
- Tu es si différent…
Un cri de surprise (d’une voix féminine) monte des fourrés là sur la gauche. Tous tournent la tête dans cette direction et aperçoivent une jeune femme qui s’enfuit en courant. Presque en simultané monte un hurlement au loin, un hurlement qui pourrait être assimilé à celui d’un loup mais qui parait bien étrange pour ceux qui connaissent ces animaux.
Aussitôt les elfes, empoignent leurs arcs et se lancent à la poursuite de l’intruse.
(Hors jeu : Astrid peut choisir de les suivre dans la discussion « Satanée Barrière » ou de rester avec la grande prêtresse, ou encore d’en profiter pour s’éclipser )


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Message 10 sur 36 dans la discussion


De : Astrid_ice
Envoyé : 2003-09-11 23:31
J'écoute avec une pointe de sceptiscisme ce que me dit cette grande prêtresse d'une divinité ne signifiant rien pour moi. Quelles raisons peuvent motiver une telle chimère à sauver d'une mort certaine un exclu tel que moi?

Durant le moment de silence, sans tambours, sans paroles fanatiques, j'observe et détaille à mon tour cette femme, bien que ce soit jugé impoli d'où je viens, ma curiosité est trop grande pour ne pas être satisfaite. Sa peau est sombre, même noire je dirais, voilà qui est très différent de mon peuple. Bien sûr, nous avons quelques variations, de bleu très pâle à plus foncé, mais jamais je n'avais vu d'elfe à la peau noire comme le ciel sans étoiles ni lunes. J'ai un mouvement de recul lorsqu'elle lève la main, mouvement que je réprime très vite pour la laisser toucher mon visage à sa guise, c'est une femme après tout...

Le cri me fait me retourner brusquement dans sa direction, et mes yeux s'agrandissent immédiatement de surprise. Si des elfes à la peau noire sont une nouveauté pour moi, cette... femme l'est encore plus par sa peau blanche et sa chevelure brune. Elle détale assez rapidement, ne me laissant pas la chance d'en découvrir davantage sur elle et un hurlement se fait entendre. On dirait la plainte d'un grand loup des glaces, dont le souffle gelé pétrifie les créatures moins endurantes. Il y aurait donc de tels monstres dans ce monde également?

Les autres ne semblent pas hésiter et foncent à la poursuite de l'étrange femme. Ne connaissant aucunement le terrain ni les intentions de ces elfes vis-à-vis la fuyarde, je reste sur place, avec celle s'étant présentée comme la grande prêtresse. Bien des questions tournent en mon esprit mais je n'ose les poser, parce que je n'ai pas eu la permission et par crainte...


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Message 11 sur 36 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-09-12 05:05
L’elfe restée avec Astrid a l’air un peu perturbée par l’apparition d’une intruse. Elle fronce les sourcils avec une légère expression d’incompréhension. Son regard s’est porté dans la direction où sont partis les archers. Au loin un nouveau hurlement monte vers la lune comme un déchirement.
Les yeux de la prêtresses se posent sur l’elfe des glaces avec un air interrogateur. Astrid ne perçoit ni dédain, ni autorité hautaine, juste un regard d’égale à égal. L’interrogation fait vite place à une expression amicale, elle semble avoir perçut la gène d’Astrid.
La grande prêtresse lui annonce :
- Dès cet incident réglé, nous rentrerons chez nous et tu pourras prendre tes quartiers.
Puis comme pour le mettre en confiance, le mettre à l’aise, elle passe sa main dans ses cheveux et en ôte une plume, une grande plume brune tachetée de brun et de blanc et la place dans ses cheveux argentés de l’étranger laissant sa main sur son épaule et répétant en lui souriant :
- Sois le bienvenu parmi nous. Je me nomme Sandryma. Comment devons-nous t’appeler ?


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Message 12 sur 36 dans la discussion


De : Astrid_ice
Envoyé : 2003-09-13 21:13
Je trouvais étranges les manières de cette femme à la peau sombre. Cette manière de me regarder, de me parler, comme si elle et moi étions égaux... C'était quelque chose dont je n'avais pas l'habitude, notre système de castes était complexe, destiné à rendre la survie de mon peuple possible dans ces terres hostiles et nous étions si peu nombreux dans la mienne qu'il était rare que j'avais pu discuter d'égal à égal. Se pourrait-il qu'ici ce soit différent?

Un autre hurlement me fait sursauter. La bête ne semble pas très loin, mais la prêtresse ne semble pas s'en inquiéter outre mesure, pas plus que la fuite de l'étrangère à la peau pâle. Peut-être qu'ici les loups ne sont pas les énrmes prédateurs que je connais. Il y a tant de données inconnues dans cet endroit, de quoi me donner le vertige... et ces elfes qui me prenaient pour un envoyé de leur déesse... ce serait une bonne idée de garder pour moi mon opinion sur ce genre d'inutilités, pour le moment du moins.

Le geste de bienvenue me fait un étrange effet. Après avoir été jeté à la mort par les miens, pour une simple divergence d'opinion, me voilà accueillit par ces elfes sombres qui ignorent tout de moi. Je ne connais pas leurs attentes à mon égard, mais je leur dois au moins l'ouverture de ce portail qui m'a sans doute sauvé la vie.

Mes doigts glissent jusqu'à ma lame qui sort de son fourreau métallique en faisant un léger bruit dans le silence subit. Un reflet d'argent mire sous un rayon de lune alors que je dépose ma précieuse épée devant la prêtresse tout en m'agenouillant, la tête baissée en signe de respect.
- On m'a donné le nom de Sorcier de Guerre Astrid, de la caste des Caïsors, sous la gouverne des Shelpats... Il n'y a plus rien de tout cela aujourd'hui, alors appelez-moi tout simplement Astrid. Je ne sais pas pourquoi je suis ici, bien que vous prétendez le savoir et je n'ai pas l'intention de me faire passer pour ce que je ne suis pas. Je veux bien vous aider, puisque votre magie m'a sauvé la vie. Dîtes-moi ce que vous voulez que je fasse Sandryma.


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Message 13 sur 36 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-09-15 04:32
La prêtresse ouvre de grands yeux lorsque l’inconnu vient déposer son arme devant elle et s’agenouille. Elle lui pose la main sur l’épaule et l’invite à se relever :
- Ne te rabaisse pas ainsi ami… Tu n’as pas besoin de faire de tels gestes humiliants pour que je comprenne ton respect. Relève-toi, Astrid, Sorcier de guerre.
Elle le regarde avec un sourire empli de respect et d’amitié. Un fois que le sorcier elfe s’est relevé, elle poursuit :
- Seuls les actes sont jugés chez nous, peut importe d’où l’on vient ni notre apparence… Notre peuple a été longtemps considéré comme un peuple maléfique et à éviter. C’est vrai pour la plus grande partie des elfes de notre race. Il y a maintenant plusieurs millénaires, une poignée d’entre nous s’est rebellée contre ce qui est appelé aujourd’hui la Langue de Serpent, une communauté puissante adorant la Reine Araignée, dont le fief est basé au coeur de la Montagne Erdell. Chassés de la Montagne, nous sommes venus nous installer ici, au coeur de la foret. La Vierge Noire nous est alors apparue, nous guidant au travers la chasse et nous emplissant le coeur de joie. Depuis ce temps, nous la vénérons car elle nous protège et nous guide dans notre vie en équilibre avec la nature qui nous entoure…
Sandryma est interrompue par le retour des guerriers elfes qui font irruption dans la clairière avec une jeune femme qui semble assez perdue, voir même affolée.
(suite de la conversation : "Satanée barrière")
La grande prêtresse tourne la tête et les regarde mener Anylu jusqu’à elle. Elle dévisage alors la métisse avec d’abord une expression d’incompréhension, puis un léger dégoût lorsqu’elle comprend qu’elle a en face d’elle un exemple parfait de sangs mêlés. Mais elle ne peut se laisser aller à la discrimination avec ce le discours qu’elle vient de tenir à Astrid. Avec un regard furtif donné à Astrid, elle tente de prouver ce qu’elle lui a vanté. Aussi, prenant une grande inspiration, elle annonce à la magicienne :
- Les circonstances veulent que tu ne sois pas mise aux arrêts sans pouvoir t’expliquer, étrangère. Qui es-tu ? Et que faisais-tu à nous espionner ? Pour qui travailles-tu ?
L’elfe plante ses deux yeux dans les yeux de la métisse et semble vouloir pénétrer son âme alors qu’elle attend une réponse de sa part…


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De : Astrid_ice
Envoyé : 2003-09-15 08:34
Je ne voyais pas où était l'humiliation dans le geste que j'avais posé. C'était presque routinier de s'agenouiller devant quelqu'un supérieur à nous, il n'y avait pas là sujet à se entir rabaissé, c'était simplement accepter la plus grande compétence ou savoir de l'autre. Ce que j'interprétais davantage comme humiliant était que la prêtresse n'ait pas accepté ma demande, à savoir comment je pourrais leur rendre la dette que je leur devais. Je me suis relevé, sans dire un mot et mon arme est retournée au fourreau d'un geste sec. J'essaie de me persuader que les elfes d'ici doivent avoir une autre manière d'agir et d'autres coutumes mais je n'arrive pas à chasser cette petite rancune aussi facilement...

J'écoute ses paroles avec stoïcisme, alors qu'elle évoque encore des divinités, ennemies cette fois, des divinités lointaines pour lesquelles ses fidèles en chassaient d'autres. Décidément, plus j'en entendait sur les dieux, plus je savais pourquoi nous les avions éliminés de notre mode de vie déjà difficile.

Heureusement, le retour des autres elfes sombres interrompt mes pensées et à ma surprise, l'étrangère à la peau pâle est avec eux. Son regard semble troublé, son expression est proche de la peur. Comme elle est différente... je ne peux décrocher mon regard de ses traits fins et harmonieux. Ses oreilles pointues me portent à croire qu'elle serait une elfe mais une elfe bien différente de ce que je peux connaître, faite un peu plus robuste que mes semblables ou que les elfes sombres nous entourant... un maillon plus évolué de cette race?

Silencieux, immobile, j'écoute Sandryma questionner cette adorable et intriguante créature.
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MessageSujet: Re: 2003- EN TERRE LOINTAINE   2003- EN TERRE LOINTAINE Icon_minitime16/01/09, 04:44 pm

De : Anylou3
Envoyé : 2003-09-15 10:52
Je me laisse entrâiner sans résistance jusqu'à la clairière où se passant l'étrange rituel que j'ai observé de loin. Le coeur lourd, je baisse la tête.

Ce sont des elfes... des purs. Je ne suis qu'une bâtarde et je redoute d'être chassée comme ma mère l'a été autrefois pour un crime qui n'en était pas un et surtout où elle n'était pas coupable. Je lève les yeux vers la femme qui s'adresse à moi. Elle est d'une beauté particulière, animale, presque. La peau sombre détonne avec ses cheveux blancs, recouvert ça et là de terre et de feuilles. Plusieurs plumes ornent aussi sa tête. Elle est très belle. Je n'ai jamais vu d'elfe comme elle.

Les paroles dites sont de l'elfe. Mais son accent est si prononcé, que je ne reconnais que quelques mots. Mon regard va à celui qui se tient à ses côtés et qui semble être son égal, à la façon qu'elle lui a parlé tout à l'heure. C'est l'étranger qui s'est matérialisé au travers du portail magique. J'ose l'observer et je croise des yeux presque blancs, comme de la glace , qui me fixent avec la même attention. Déroutée, je baisse le regard, n'osant plus lever les yeux.

La femme m'a demandé mon nom. Le reste s'est perdu dans mon inexpérience à maîtriser la langue elfe.

- Je suis Anylu My-Fel, et je me suis perdue, dis-je en commun. -Je ne comprend pas bien votre langage... pardonnez-moi.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-09-16 06:36
L’elfe regarde Anylu. Ou plutôt elle la dévisage. Ce sang impur tenterait-elle de se moquer d’elle en feintant ne pas la comprendre ? Elle a beau l’étudier et la détailler, la métisse qui se tient devant elle semble sincère et vraiment déboussolée. Son regard est malgré attiré par le médaillon que la jeune femme porte autour du cou. L'elfe fronce les sourcil un instant, semblant ne pas comprendre, puis son visage reprend une expression neutre. La prêtresse reprend donc en commun avec un fort accent prononcer ses questions :
-Que faisais-tu à nous espionner ? Pour qui travailles-tu ? D’où viens-tu ?
Elle tourne légèrement la tête et fait un léger signe de la main. Les archers elfes s’approchent alors sans attendre la réponse de la jeune femme et étalent devant Sandryma l’ensemble des biens que transportaient Erwann et Anylu : peaux, casseroles, un épieu, un filet, des provisions, deux livres, quelques vêtements parmi lesquels la jeune femme reconnaît la belle robe brodée qu’elle avait trouvé dans la cabane d’Erwann alors qu’elle cherchait désespérément un antidote. Toute leur vie est étalée aux yeux de ses étrangers.
La prêtresse lève les yeux vers l’étrangère. Elle vient de comprendre qu’elle n’est pas des ennemis qui font leur malheur actuel. Une simple voyageuse… mais, elle n’était pas seule… Elle la regarde et saisi le menton d’Anylu pour qu’elle la regarde dans les yeux avant de lui demander :
- Où est l’autre ?
Elle ne lâche pas le menton de la magicienne, plantant son regard inquisiteur dans le sien…
Pendant ce temps, les autres elfes en profitent pour détailler Astrid autant qu’ils le peuvent. Ils notent particulièrement la couleur de sa peau si étrange, ainsi que ses yeux mais surtout son arme inconnue…

De : Anylou3
Envoyé : 2003-09-16 09:22
La femme a répété ses questions en un commun fortement accentué. Ses mots sont hachés, durs. Elle a vu le pendentif elfique appartenant à ma mère. Que pensera-t-elle de cela? Je prend le médaillon entre mes doigts, priant celle-ci de me soutenir là où elle est.
Les autres ont déversé le contenu de nos sacs de voyage sur le sol. Toutes les choses auxquelles Erwann tenait... ses souvenirs. Je serre les poings, tentant de retenir des larmes de colère qui perlent malgré moi à mes yeux.
- Vous n'avez pas le droit... sifflai-je entre mes dents. Nous ne faisions que passer dans votre territoire quand....
J'hésite à raconter la tare qui plane sur mon ami. Mais si je souhaite du secours, à qui d'autres puis-je m'adresser? Cette femme semble en autorité ici, peut-être comprendra-t-elle le drame qui vient de se passer?
- Mon ami et moi avons été attaqués la nuit passée par un grand loup blanc. Une bête énorme. Nous étions endormis au campement quand nous avons été éveillés pas vos tams tams. je suis allé voir ce qui se passait, je ne vous espionnait pas. Mais quand j'ai entendu le hurlement de loup, j'ai eu peur pour Erwann... Quand je suis retournée, il n'y était plus.

Ma version des faits est on ne peut plus limpide à mes yeux. Je souhaite de tout mon coeur qu'elle me croit. Je ne peux détacher mes yeux du regard de la femme qui me questionne. Sa poigne est solide, je ne tente pas de m'en liberer.


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Envoyé : 2003-09-16 11:35
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De : Astrid_ice
Envoyé : 2003-09-16 11:36
L'agressivité (du moins à mes yeux et selon mes coutumes) de Sandryma me fait douter de ses paroles de paix de son discours. Il me semble évident que cette jeune femme à la peau pâle est terrifiée... Et la prêtresse la harcèle de questions, auxquelles elle répond en une langue étrangère à mes connaissances, plus basse et moins harmonieuse que l'elfique. Je n'arrive plus à suivre l'échange en paroles, les émotions passées de l'une à l'autre devront me servir d'indices pour déduire ce qui se passe.

Voir ainsi étalé les biens de l'étrangère à tous les regards me fait faire un mouvement de tête désapprobateur et le geste de Sandryma, celui de se saisir du menton de l'autre me donne envie de m'interposer. Sur les terres glacées où j'ai toujours vécu avec les miens, poser de tels gestes à l'égard d'un autre elfe relève de l'offense, nous ne sommes pas assez nombreux pour risquer des conflits internes et l'attitude de la prêtresse ne me sied vraiment pas.

Un regard alentour m'indique que les autres elfes sombres ne voient pas de mal à l'attitude de leur dirigeante, qu'ils n'ont aucunement l'intention de réagir... et qu'ils semblent plus intéressés à me détailler au peigne fin qu'autre chose. Tous ces regards posés sur moi me gênent mais je dois en faire abstraction. Hésitant à m'interposer entre deux femmes, je m'approche néanmoins d'un pas de plus.
- Je ne comprend pas ses paroles mais cette elfe pâle semble sincère et affollée, Sandryma. Quel mal a-t-elle fait pour mériter de tels gestes de ta part?


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-09-17 07:55
La drow a écouté Anylu sans lâcher son menton. Dans ses yeux, une lueur indique à la jeune femme qu’elle ne la croit pas. L’elfe fronce les sourcils et s’apprête à dire quelque chose lorsque l’étranger à la peau d’une couleur inhabituelle prend la parole en elfique et lui pose une question.
Visiblement l’intervention d’Astrid surprend Sandryma. Aux mots qu’il prononce, elle lâche le visage d’Anylu, tourne la tête pour le regarder et ouvre de grands yeux avant de s’exclamer avec un air de dégoût et montrant Anylu du doigt :
- Ca ! Une elfe ! ? Regarde bien, Astrid c’est une bâtarde, un sang mêlé ! Le simple fait qu’elle ose porter un médaillon de notre race est une insulte pour tous les elfes de ce monde ! Je vais te traduire ses paroles qui ne sont à mon avis qu’un tissu de mensonges : elle campait avec ami et réveillée par les tambours elle a laissé sa curiosité l’emporter et est venue nous espionner. Quand elle a vu que nous l’avions remarquée elle s’est enfuie. Elle prétend ne pas savoir où est son ami. Alors que dis-tu de cela ?
Elle a parlé avec un air de dégoût, de dédain et montré la métisse du doigt comme on montre une horreur. Ses paroles sont sèches, strictes. Les autres elfes ne bronchent pas et opinent du chef lorsqu’elle parle de sang impur. Tous sauf un mâle et reste stoïque dans son coin, les bras croisés sur la poitrine. D’un mouvement négatif de la tête il signifie sa désapprobation avec les paroles. Il s’approche alors, se baisse pour rassembler les affaires des deux voyageurs et les tend à Anylu avant de prendre la parole calmement sans y avoir été invité :
- Je ne crois pas Sandryma que cette… métisse représente un quelconque danger pour nous. Je crois qu’elle nous dit la vérité. Ne laisse pas ta colère t’aveugler. La nature a ses raisons, tu le sais et ton passé ne doit pas voiler ta sagesse…


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De : Astrid_ice
Envoyé : 2003-09-17 08:30
Je n'avais aucune idée de ce que ces elfes sombres évoquaient lorsqu'ils parlaient de bâtarde, métisse, sang mêlé et je comprenais encore moins cette haine que je voyais poindre dans le regard de Sandryma. Elle m'avait pourtant semblé une femme pleine de sagesse... il fallait croire que c'était du pareil au même d'un monde à l'autre: on ne pouvait se fier aux apparences et à la première impression. Je m'approche de la jeune femme qui attise autant la fureur de la prêtresse; je ne vois rien en elle qui pourrait motiver le dégoût si subit que ressentent les autres. Elle est différente, certes, mais ne le suis-je pas tout autant de ces elfes sombres?

Je tourne la tête vers l'autre homme à prendre la défense de cette... comment l'appeller si elle n'est pas une elfe? Qu'est-elle alors? Ma question et sa réponse devront attendre pour le moment. Les paroles prononcées sont justes, au moins il y a quelqu'un d'autre qui est de mon avis... je ne peux m'empêcher d'ajouter une phrase, prononcée il n'y a pas quinze minutes par Sandryma elle-même:
- Seuls les actes sont jugés chez nous, peut importe d’où l’on vient ni notre apparence… Serais-tu une de celles qui prêchent en paroles et non en exemple? À moins que tu aies une manière différente de juger les gens selon ton humeur? La prophétie que vous m'avez raconté tout à l'heure pourrait très bien s'appliquer à cette jeune personne... n'est-elle pas apparue en même temps que moi dans votre entourage?


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De : Anylou3
Envoyé : 2003-09-17 10:29
"Pourquoi mère ne m'a pas appris correctement la langue de ses ancêtres?" Me dis-je avec dépit. De ce que dit la femme, je n'en comprend que des parties. Et son accent ne m'accomode pas du tout. Je reçois par contre en plein visage, tout le dédain que ma condition de bâtarde lui inspire. Se sentir diminuer de la sorte est difficile à prendre. Je remercie presque ma mère de m'avoir fait éviter ce regard méprisant de la part de ses proches et de sa famille. Je reconnais des mots: médaillon, insulte, race...

Je lève les yeux vers l'étranger à la peau bleutée, voyant qu'il s'est interposé. Il ne comprend pas ce que je dis, j'en comprend des bribes. Sa voix est douce, il semble me défendre. La main sur mon pendentif, j'essaie de m'exprimer du mieux que je peux dans cette langue qui m'est si peu familière:

-( en elfe) Médaillon... mère... à moi. Elfe... comme vous. Ami... à moi... disparu... j'ai peur... Grand loup-garou blanc... mauvais.

Mon plaidoyer a touché un des elfes à la peau sombre qui ramasse nos effets et me les tends. Je le remercie, émue que ma misère aie trouvé résonnance en quelqu'un dans cette tribu. Il parle de danger et de vérité...
- ( en elfe) Merci beaucoup dis-je en baissant la tête en signe de respect.

J'attend humblement la suite des évènements et je m'inquiète autant de ma propre sécurité que de celle d'Erwann.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-09-17 11:18
Sandryma plisse les yeux aux paroles prononcées par Astrid. Elle savait qu’elle aurait dû faire attention avant de parler, elle savait qu’elle avait tord, mais elle ne voulait pas l’admettre ! Non, jamais elle n’accepterai un sang impur comme étant son égal ! Et pourtant, les mots prononcés par Astrid, puis ceux maladroitement dits par la métisse la touchaient. Pourtant, elle ne se résout pas à accepter que sa déesse ait pu envoyer une bâtarde pour les aider.
Lorsque le guerrier elfe approche et s’interpose également, aidant Anylu à rassembler ses affaires, elle le foudroie du regard. Elle ne lui dit mot, pourtant ses yeux lui font tout un discours. Le guerrier ne se défile pas et la défie du regard continuant à parler en faveur de la jeune femme (en elfe) :
- N’as tu pas remarqué que les loups ont un étrange comportement ces derniers temps ? En particulier lorsque le lune monte ? Je suis certain qu’elle dit la vérité. Et même plus, qu’elle a besoin d’aide ! Tu fais ce que tu veux, restes dans ta folie qui te mets des œillères, mais tu n’as aucune autorité sur cette métisse. Je vais donc m’en occuper et la traiter comme il se doit !
Il se retourne vers Astrid et lui sourit :
- Tes paroles sont pleines de sagesse. Sache que tu n’as pas été envoyé par la Vierge Noire pour aider seulement mon peuple, contrairement à ce qu’elle a dû te raconter commence t-il en désignant Sandryma du menton, La prophétie parle de la forêt entière qui abrite bien d’autres peuples comme cette métisse que tu vois là. Si tu veux venir avec moi, je t’offrirai mon hospitalité jusqu’à ce que tout devienne clair pour toi. Je t’offre également mon amitié si tu l’acceptes. Tu peux venir avec nous maintenant si tu veux, ou plus tard, tu seras le bienvenu. J’habite dans la première habitation du village.
Le guerrier elfe se retourne maintenant vers Anylu et récupère ses effets encombrants en lui disant (en commun) :
- Suis moi.
Il s’enfonce dans la forêt sombre.
Sandryma n’a soufflé mot. Ses poings sont serrés et les jointures de ses doigts ont prit une teinte grisâtre. Ce n’est pas la première fois que ce mâle lui tient tête. Il est aussi fou que l’une de ses initiée qui s’est amourachée d’un humain au point de se faire engrosser !
Elle vient de prendre en pleine face le douloureux rappel qu’elle ne fait pas autorité dans sa communauté. Son regard se pose alors sur Astrid et elle lui fait un sourire crispé quand elle lui dit :
- Fais ce que tu veux. Tu es le sauveur alors tu es partout comme chez toi, telle est la tradition. Nous n’avons pas le droit de dicter ta conduite car toi seul est maître de notre destin.
Elle tourne la tête et n’attend pas la réponse d’Astrid en commençant à donner ses directives pour les rangement de la clairière. Les elfes s’activent alors ramassant et rangeant tous les ustensiles qui ont été utilisés pour le rituel.
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MessageSujet: Re: 2003- EN TERRE LOINTAINE   2003- EN TERRE LOINTAINE Icon_minitime16/01/09, 04:44 pm

De : Astrid_ice
Envoyé : 2003-09-17 22:38

L'échange entre les deux elfes me laisse coi de stupeur. Comment deux êtres peuvent se dire des mots sur un ton aussi lourd? Sandryma surtout, a la voix emplie de haine, de rancunes alors que l'homme est plus posé est calme. Cette femme aurait-elle un sang de violence en elle? Nous en avions eu, autrefois, des femmes persécutrices comme dirigeantes mais elles avaient été chassées par les autres au profit de notre survie à tous mais il arrivait parfois qu'une âme un peu plus noire ressortait parmi les autres.

Les paroles de l'homme me tentent, son attitude est moins exigeante que celle de la prêtresse envers moi, il ne m'affuble pas d'un titre, d'un nom, d'une responsabilité comme elle le fait alors que je suis ici par pur hasard. Je le regarde s'éloigner puis écoute les paroles de Sandryma, je vois son sourire un peu forcé et ses mains fermées en poings, prémice à une fureur qui me fait reculer.

Même si elle m'a dit de ne pas le faire, je mets néanmoins un genou en terre face à elle. Ce n'est pour moi qu'un signe de respect et je n'y vois aucune humiliation, alors pourquoi m'en empêcher?
- La compréhension de bien des choses doit se montrer à moi avant que je ne me sente à l'aise parmi vous et je compte bien vous revoir afin de la découvrir. Nos chemins se séparent pour l'instant, prêtresse Sandryma.

Je n'attend pas une réponse d'elle, tout comme elle ne semblait pas en attendre une de moi. Je me relève promptement et je fais signe à la jeune personne d'emboîter le pas à l'elfe sombre. Quant à moi, je la suivrai en fermant la marche. Je ne connais pas du tout ce genre de terrain ni les éventuels dangers mais je suis armé, contrairement à la dame et si des loups rôdent dans les parages, aussi bien être prêt à toute éventualité.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-09-18 08:44
Le guerrier elfe s’enfonce dans la forêt et suit un petit sentier entre les buissons de houx et de cornouillers sanguins. Après quelques minutes de marche où il ouvre le pas sans dire un mot, ni se retourner, quelques lumières sont visibles au loin.
C’est alors que le petit groupe parvient dans un village à moitié perché dans les arbres gigantesques. Les habitations sont perchées sur les plus hautes branches alors que les échoppes et les lieux communs semblent être bâtis à même le sol. Les couleurs sombres comme le brun, le vert kaki et le bleu ciel prédominent et offrent un spectacle intéressant. La lumière est à la fois produite par une multitude de torches enflammées qui éclairent les rues et les passages, mais celle qui sort des habitations est bien plus vive, bien plus blanche, presque lunaire.
L’elfe prend le premier arbre et commence son ascension en empruntant une sorte de pont suspendu enroulé en colimaçon autour du tronc. Arrivé devant la porte, il l’ouvre et invite Anylu et Astrid à y entre en leur disant en commun et en elfe :
- Soyez les bienvenus chez moi…
L’intérieur est simple quoi que assez décoré d’objets elfique divers et de nombreux instruments de musique. Des tentures de soie représentant des scènes de chasse ornent les murs. L’elfe pose les affaires d’Anylu sur ce qui ressemble à un banc et les invite à prendre place autour de la table et leur sert une galette plate et ronde à l’odeur de miel assorti d’un verre de lait.
Puis il prend place à son tour et leur sourit avant de prendre la parole :
- Je me présente, je suis Elrael. Les autres m’appellent le voyageur. Restaurez vous pendant que j’ôte ces vêtements de cérémonie.
Il se relève et disparaît derrière une tenture. Le bruit de l’eau coulant dans une vasque parvient jusqu’aux oreilles de l’elfe des glace et de la métisse.


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De : Anylou3
Envoyé : 2003-09-18 09:02
Impressionnée par ce qui m'entoure, j'ai suivi l'elfe à la peau sombre, sans dire un mot. Temblante sous les regards haineux de certains des autres, en particulier de la femme qui semble la cheftaine de la tribu. L'étranger m'a fait signe de passer devant. J'ai obtempéré avec soulagement, m'enfonçant dans la forêt. Me soustraire à tant d'incompréhension me fait respirer mieux.
Mais la vision du village que nous avons sous les yeux me laisse bouche bée. Tout est si beau malgré la rusticité des matérieux employés! Ces elfes ont réussi, comme c'est leur habitude, à rendre leur habitat, non seulement viable, mais d'une élégance tout à fait particulière. Mon regard se détache avec peine de la lumière qui englobe le tout et qui donne à la scène une toute autre dimension.

Arrivés dans la maison de notre hôte, je découvre un univers que je ne connaissais pas. Tous ces objets elfiques me font monter une boule dans la gorge. Je n'ai, pour me rappeller de la magnificence du talent leurs artisans, que ce simple médaillon.

L'homme dépose mes choses sur un banc et nous fait signe de nous asseoir, déposant une collation appétissante devant nous. L'étranger semble aussi impressionné que moi. Nous sommes tous les deux dans un monde inconnu, mais là s'arrête nos ressemblances.

Je n'ose toucher à la nourriture, bien que les émotions encourues cette nuit m'ont creusé l'appétit. Et je glisse un coup d'oeil furtif vers l'étranger au regard de glace. Ne sachant comment l'aborder, je bafouille, elle lui touchant la main: - Je... m'appelle... Anylu My-Fel.


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De : Anylou3
Envoyé : 2003-09-18 10:29
(0oc: je lui parle en elfe.. maladroit mais elfique tout de même)

Any


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De : Astrid_ice
Envoyé : 2003-09-18 22:17
Chacun de mes pas me fait découvrir quelque chose de nouveau, d'étrange mais merveilleux. Je regarde l'elfe sombre et la jeune personne écarter les braches verdoyantes de leur chemin d'un geste relevant de l'habitude alors que c'est tout nouveau pour moi. Je n'ai vu qu'une seule fois des arbres, de grands géants sombres, couverts de neige et de glace depuis des milléraires, sans doute morts sous toutes ces épaisseurs frigorifiées les cachant du soleil. Ici, tout resire la vie et l'abondance...

La vue du village, leurs petites maisons perchées en hauteurs, la manière admirable avec laquelle ils vivent avec cette nature environnante m'éblouit. Je ne peux m'empêcher de penser qu'un tel mode de vie doit être tellement plus agréable et facile que ce que mon peuple endure avec résignation. Je m'efforce de suivre le duo et de ne pas m'attarder; si je suis pour être ici un bout de temps, j'aurai amplement le loisir d'étudier tout ce qui m'entoure.

Je reste une fois de plus muet de surprise quand nous arrivons dans ce qu'Elrael nomme sa maison. Tout cet espace? Il semble vivre ici seul, une autre chose qui m'étonne. Nous qui sommes habitués de toujours vivre en communauté, lorsque j'ai été exilé, la plus grosse difficulté à affronter fut la solitude, alors il m'est difficile de comprendre que quelqu'un puisse faire le choix de s'isoler. J'en ai beaucoup à apprendre...

J'ai prit place, comme mon hôte l'a indiqué mais je ne touche pas à ce qu'il a déposé devant moi, ça n'a pas l'air très...
J'en détourne assez rapidement mon regard pour le laisser errer dans la pièce. Je reconnais sur certains objets des symboles et arabesques chéris par les elfes, il y a ça de semblable au moins, c'est presque rassurant de pouvoir poser les yeux sur quelque chose de "famillier."

Je sursaute quand l'étrangère touche ma main, j'en avais presque oublié sa présence tant elle est silencieuse, sans doute aussi impressionnée que moi. J'arrive à comprendre ses bribes d'elfique et je répète à quelques reprises son nom dans ma tête afin d'avoir la bonne prononciation et j'écarte sensiblement ma main de la sienne, tout en la dévisageant.
- Enchanté Anylu My-Fel... Je m'appelle Astrid.
Je joins les mains sur la table et baisse la tête, cherchant quoi rajouter d'autre. Les conversations banales n'ont jamais été mon fort et je ne me sens pas tout à fait à l'aise dans ce dérivé d'elfique, tout comme elle d'ailleurs même si les mots me viennent plus facilement, un peu de pratique et tout devrait me revenir rapidement. Une chose par contre me vient à l'esprit, pour tenter de la réconforter...
- Je suis désolé, pour tout à l'heure; je ne pensais pas déclencher la colère de Sandryma en vous appellant elfe...


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De : Anylou3
Envoyé : 2003-09-19 06:58
Il a sursauté quand j'ai touché sa main. Peut-être que les contacts ne lui sont pas familiers. Cet homme est tellement différent de tout ce dont on m'a parlé sur les elfes. Comme notre hôte d'ailleurs. Je fouille dans ma mémoire pour retrouver une description leur convenant à tous les deux.... Mais ma pauvre folle de mère -Les dieux veillent sur elle- ne m'a pas vraiment enseigné sur ses originies nobles. Peut-être considérait-elle malgré tout que je n'étais pas digne qu'elle me partage son savoir.

Il en rajoute. Je perçois dans le ton de sa voix, qu'il est sincère. À ce que j'en comprend , peut-être que mon oreille se fait lentement au langage de mes ancêtres, il se désole de la réaction de la femme qui, je crois, se nomme Sandryma. Je hoche la tête et lui dit plutôt, en souriant:
- Vous...avoir...aider..moi.... Merci.

Puis je repense à Erwann. Une envie folle de quitter les lieux me prend, d'essayer de le retrouver. Je pose mes deux mains jointes sur la table. Esaayant de reprendre mon calme et ne pas m'enfuir en courant. Peut-être que notre hôte, qui semble si généreux, pourrait m'aider ? Je change d'interlocuteur et de langage,il semble maîtriser également ma langue.

- Elrael, dis-je en commun. Je vous remercie d'être intervenu. Mon elfique est approximatif et loin derrière moi. J'ose espérer que vous comprennez le langage des hommes sinon je suis perdue....J'ai une requête urgente à vous faire... Retrouver mon ami.. qui, je crois, s'est transformé en loup-garou la nuit dernière. Il a été mordu par le grand loup blanc dont j'ai parlé tout à l'heure. Je m'inquiète énormément pour lui...


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-09-19 09:22
L’elfe noir écarte la tenture lorsqu’il entend son nom. Il est torse nu, sa peau d’ébène au grand air, ses cheveux blancs sont lavés de toute terre et mousse. Lentement, pendant qu’Anylu lui parle, il revient vers la table et s’y assoit le visage grave. Voyant qu’Astrid ne comprend pas ce qu’elle dit, Elrael, lui fait la traduction en elfique avant de répondre en commun :
- Votre ami a été mordu par le grand loup blanc dites-vous ? Curieux… d’ordinaire, il n’est pas agressif. Si ce que vous me dites est vrai, vous avez raison d’être préoccupée… mais c’est vraiment curieux car il me semblait que la lycanthropie ne se transmettait que par l’amour… enfin dans les légendes anciennes de mon peuple. Je vous aiderai. Je ne sais pas encore comment lutter contre ce maléfice, mais nous pourrons nous renseigner à Athuld, ils ont des bibliothèques bien remplies. Restez là cette nuit, et prenez du repos… vous ne pourrez rien faire de plus ce soir, nous retournerons demain matin à l’aube à votre campement.
Elrael se retourne vers Astrid et lui expose le problème apparent de la métisse (en elfe) :
- Cette femme a besoin d’aide, et je vais l’aider. Souhaites-tu être mon compagnon ? Tu sembles être un peu… perdu ici, cela te laisserait le temps de te familiariser avec nos coutumes, tout en voyageant un peu… Nous reviendrons au village quand tu le souhaiteras, quand tu souhaiteras revoir la prêtresse…
Il indique à Anylu une couche faite de peaux, un peu à l’écart séparée par un rideau qui offre un peu d’intimité, puis, il tente de la rassurer :
- N’ayez crainte Damoiselle My Fel, Sandryma n’a pas un mauvais fond. La vie ne lui a pas fait de cadeaux et son compagnon est parti avec une humaine. Elle ne lui a jamais pardonné. Le temps aidera sûrement…
Il revient vers Astrid et lui indique une autre couche pour qu’il puisse prendre du repos également :
- Fais comme chez toi , mon frère. Cette maison est désormais la tienne… si tu m’acceptes comme frère bien entendu…
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MessageSujet: Re: 2003- EN TERRE LOINTAINE   2003- EN TERRE LOINTAINE Icon_minitime16/01/09, 04:45 pm

De : Astrid_ice
Envoyé : 2003-09-19 10:53
Je garde le silence après les chevrotants remerciements de la jeune personne se nommant Anylu. Je ne vois pas trop pourquoi elle me remercie puisque je n'ai rien fait de notable mais je ne pouse pas le questionnement. Il y a tellement de données inconnues de moi dans ce nouveau monde que je ne dois pas m'arrêter à de simples paroles.

Puis Anylu et notre hôte échangent des paroles dans cette langue qui m'est inconnue. Je tends l'oreille, en essayant d'en déceler une base connue ou une manière de prononcer mais ça ne ressemble en rien à l'elfique et ses variations que je peux connaître... et l'elfique est la seule langue, hormis le géant du froid peut-être, à être parlée sur les plaines blanches. J'essaie d'enregistrer quelques mots, un peu en vain car la fatigue, les émotions des derniers événements ont émoussé un peu mes capacités de réflexion... et pour m'adapter au plus vite à ce monde tellement différent, je vais avoir besoin de toute mes capacités.

Je reporte mon attention à Elrael lorsqu'il change de langage et qu'il a la gentillesse de m'expliquer ce qui tracasse la demoiselle pâle. Qu'il veuille l'aider, je le comprend parfaitement; sans entraide, c'est se diriger vers notre perte à tous et je hoche silencieusement la tête à son offre, en signe d'acceptation. Je me sens un peu mal à l'aise de sa... comment expliquer... déférence? Comme si j'avais le droit de décider quand nous retournerions au village... nous y retournerons lorsque le problème d'Anylu serait réglé, voilà tout.

Je me lève par la suite alors qu'il m'indique un endroit pour me reposer. Son hospitalité me fait étrange mais son attitude est nullement exigeante, contrairement à celle de Sandryma et j'apprécie beaucoup. Je m'incline un peu face à lui, en joignant les mains en guise de salut et je lui répond d'un ton discret, pour ne pas déranger la jeune personne avec nous:
- Tous les elfes sont frères, peu importe nos différences. Ton monde est très différent du mien et si tu acceptes d'être mon guide, je t'en serai très redevable... j'aurais une foule de questions, qu'il serait plus sage de garder pour demain je crois. Seulement, je ne veux pas te priver de ton endroit pour dormir et je n'ai pas besoin de tant d'espace. Ce coin me conviendra davantage, bon repos frère.

J'avais désigné un coin de la maison libre de tout objet et je m'y dirigeai sans attendre de réponse de la part d'Elrael qui protesterait sûrement. Depuis le temps que j'errais dans la montagne d'ombres, je n'avais plus connu ce qu'était le luxe de dormir allongé et je m'en étais très bien accomodé d'ailleurs. Je m'assit dans le coin, le dos appuyé au mur et j'enlève le bandeau de petites perles de glace que je porte sur la tête, l'entremêlant à mes doigts d'une certaine manière. Les petites billes luisent faiblement de leur lumière blanche et je ferme les yeux en inclinant la tête, le sommeil se faisant sentir de plus en plus, ma rêverie elfique provoquée par ce simple objet nous permettant de conserver un rythme de repos normal dans mon monde sans cycle solaire fixe.


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De : Anylou3
Envoyé : 2003-09-20 19:39
Je suis terriblement inquiète quand je vois qu'Elrael connait le loup blanc... Et surtout ce qu'il m'en dit. Il mord par... amour? Qu'est-ce que cette démence? Et pourquoi est-ce que je me sens coupable subitement? Parce que j'avais décelé une anomalie dans le regard de l'animal? Je n'ose tenter d'expliquer ce qui s'est passé entre cette créature et moi. La lycanthropie... je n'en connais que peu de choses. Notre hôte ne semble pas disposé à éclairer ma lanterne ce soir. Et je m'objecte déjà de partager sa demeure, moi qui ne suis qu'à demie elfe. Il m'arrête d'un geste et prend la parole:
- N’ayez crainte Damoiselle My Fel, Sandryma n’a pas un mauvais fond. La vie ne lui a pas fait de cadeaux et son compagnon est parti avec une humaine. Elle ne lui a jamais pardonné. Le temps aidera sûrement…
Je m'éloigne donc vers la couche qu'il m'indique sans dire un mot. Je n'ai pas touché à la nourriture qu'il nous avait présenté, la gorge serrée de ne pas savoir où se trouve le rôdeur et dans quel état. De nombreuses questions me trottent dans la tête, je ne me préoccupe pas de ce que les deux hommes font par la suite, trop prise dans mes réflexions. Je souhaiterais retourner dans les bois et le chercher moi-même. Ne pas le laisser errer, seul et à la merci des autres loups. Cette pensée m'obsède. Je ne parvient pas à m'endormir.
Alors, prenant mon bâton qui, heureusement avait été rapporté avec le reste de nos affaires, je marche sans bruit dans l'habitation d'Elrael, trouvant la sortie et me dirigeant à l'extérieur. Tout est paisible, les autres semblent dormir. J'essaie de me faufiler à la faveur des ombres laissées par les lumières opalescentes. Je repère aisément l'endroit où nous sommes venus pour aller vers notre campement de fortune là où, je l'espère, je trouverai réponse à mes questions. Il sera toujours temps de revenir quand le soleil poindra.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2003-09-22 08:35
Elrael sourit largement quand Astrid accepte d’aider la jeune femme. Il annonce à Anylu la bonne nouvelle avant de lui indiquer sa couche en lui disant « que puisque que le sauveur allait l’aider, ils allaient pouvoir trouver la solution pour sauver son ami ».
Le guerrier drow hoche de la tête quand Astrid lui parle et lui indique l’endroit où il préfère se reposer. Il semble tout de même intrigué mais ne tente pas de le convaincre à tout prix d’accepter sa couche. Il préfère lui laisser le temps de s’adapter à sa façon de vivre qui semble être totalement différente de là où il vient.
– Je répondrai à toutes les questions que tu te poses mon frère. En attendant, je te souhaite bon repos.
Cela lui faisait tout drôle de s’entendre appeler celui qui devait être le sauveur « mon frère » mais cela lui était venu naturellement. Il se couche sur son lit, observant du coin de l’œil l’elfe des glaces prendre une curieuse posture dans son coin et tripoter un objet de petites perles pour s’endormir, un peu à la façon d’un enfant ayant besoin de son jouet préféré pour pouvoir dormir… Las de la fin de journée et du début de nuit, le guerrier ne tarde pas à s’endormir.
Anylu en profite pour s’éclipser discrètement passant devant l’elfe des glaces assoupi. Les lattes du parquet de la petite maison suspendue semblent suffisamment silencieuses pour ne pas grincer. En revanche, c’est le chemin suspendu, qui lui fait un peu de bruit, par les bruissements de la corde frottant sur le tronc de l’arbre séculaire. La jeune fille parvient enfin sur la terre ferme, à l’entrée du village elfique qui semble maintenant endormi.
(hors jeu : Anylu, je te propose de continuer dans la conversation « Le campement de l’espoir ». Astrid, à toi de voir si les grincements de la corde ont été suffisants pour te réveiller ou non....)


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De : Astrid_ice
Envoyé : 2003-09-23 09:11
Je pensais pouvoir profiter d'une bonne nuit de sommeil réparatrice, comme il y a longtemps que j'en avais passé mais l'habitude d'être à proximité du danger me fit sursauter au bruit, quoique léger, d'un frottement provenant de l'extérieur. Bien que je me dis que cet endroit doit être sécuritaire, je dois satisfaire mon esprit trop prudent et aller vérifier. Je me relève donc de mon coin, en faisant le moins de bruit possible pour ne pas déranger les deux autres occupants et je m'approche de la porte. Là, sur le chemin suspendu, c'est la jeune personne qui a causé tant d'émois à Sandryma. Que fait-elle encore? Est-ce une caractéristique de sa race qui la pousse toujours à aller fureter partout?

J'attend qu'elle soit complètement descendue et je la suis, en faisant le moins de bruit possible. Je ne désire pas vraiment l'espionner c'est davantage ma conscience qui me pousse à surveiller ses pas. Elle a l'air tellement sans défense que je m'en voudrais s'il lui arrivait quelque chose... et après avoir vu la colère pouvant animer certains de ces elfes sombres vis-à-vis cette créature pâle, j'ai quelques craintes à l'idée qu'elle pourrait croiser l'un d'entre eux.

Je reconnais l'endroit où nous étions tout à l'heure et elle le dépasse, sans doute pour aller au campement dont elle parlait. Je prend un moment pour prendre mon arc que j'avais démonté et rangé dans mon sac ainsi que mon carquois de flèches, dans les grottes, il m'était bien peu utile mais avec tout cet espace ici, il va m'être bien utile. Avec une rapidité témoignant d'une longue habitude, j'emboîte les longs os gravés les uns dans les autres et je fixe la corde à la bonne tension, le petit claquement sec fait par la hampe de l'arc m'indique que les morceaux sont bien fixée ensemble. Maintenant mieux paré à toute éventualité, je reprend ma filature de la dame pâle.

(et je me faufile vers le campement de l'espoir)
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