Forêt d'Antinéor
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Dans cette grande forêt obscure et inquiétante vivent de nombreux de peuples (humains, nains, elfes, orques, gnomes, hobbits...) Certains ont fondé des villes, d'autres se sont enterrés sous terre, et les derniers sont allés vivre dans les arbres.
 
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 2007 - Vers le lac

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Tedjal Djanna

Tedjal Djanna


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MessageSujet: 2007 - Vers le lac   2007 - Vers le lac Icon_minitime16/01/09, 02:18 pm

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Conseiller Message 1 sur 10 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt (Message d'origine) Envoyé : 02/01/2007 00:40
Voilà déjà de longues journées que Syndhara fait route dans la forêt, longeant une rivière tumultueuse aux eaux brunâtres chargées de boue et de débris. Les pluies abondantes des derniers jours n'ont pas aidé à la situation et malgré tous ses efforts, l'elfe est trempée de la tête aux pieds. Arrivant du sud de la forêt, à mesure qu'elle avançait, elle a eu l'impression que les environs devenaient plus étouffants, les animaux se faisaient plus rares et plus agressifs les quelques fois où elle en croisait. Pour finir, une étrange marque couleur terre est apparue sur son avant-bras, la brûlant comme si c'était un appliqué au fer rouge, s'étendant en spirale et ne cessant de croître au fil des heures.

Il y a quelques heures, le ciel a été assombri par une volée de grandes créatures ailées, transportant des cavaliers sur leur dos. Fort heureusement, ces bêtes, volant trop haut pour être facilement identifiées par Syndhara, faisaient route en direction du nord-ouest alors que la rôdeuse n'a d'autre choix pour l'instant que de suivre la rivière vers l'est. Elle se souvient que les cartes aperçues par le passé indiquaient un village elfique dans les parages, plus haut au nord-ouest justement et que si elle continue de suivre la rivière, elle arrivera à un grand lac.

Subitement, alors qu'elle avance d'un bon pas, le bruit des sabots d’un cerf heurtant le sol à toute vitesse, les feuillages se faisant écarter rapidement viennent troubler la torpeur enveloppant la forêt. Surgissant des buissons, un magnifique cervidé blanc aux bois d’une ampleur majestueuse freine brusquement sa course à la vue de l'elfe en travers de son chemin Plus curieuse qu’apeurée, la bête renâcle et gratte la terre de son sabot, ses grands yeux de velours noir scrutant l'inconnu. Quelques secondes plus tard, d’autres bruits de course se font entendre à la suite du cerf, les pas d’un humanoïde.

Bondissant hors des buissons à son tour, un elfe tenant une lance décorée de motifs complexes sculptés dans le bois la composant stoppe à son tour sa chasse. De taille elfique moyenne, il a de longs cheveux argentés, des yeux de turquoise, sa peau pâle est marquée de multiples tatouages dans les tons d’ocre s’étendant à la grandeur de son corps nu. Il compte de multiples égratignures mineures causées sans doute par les branches et plantes rencontrées durant sa course. Reprenant son souffle, il pose une main sur la croupe du cerf blanc qui se rapproche de l’elfe de quelques pas timides.

Des langues de brumes se faufilent autour des trois protagonistes presque aussitôt que le cerf et l'elfe ont cessé leur course, se tortillant comme si elles voulaient les envelopper. Pour le moment, l'elfe se contente de dévisager Syndhara, comme si elle était le premier être vivant qu'il voyait depuis des années.


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Conseiller Message 2 sur 10 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 02/01/2007 00:40
De : Siniène Envoyé : 2006-11-28 17:07
La volonté.
C'était ce dont elle avait besoin en ce moment.
La fatigue physique, mêlée à la désagréable sensation de sussion des vêtements mouillés sur sa peau nefaisait qu'accroître la lassitude de l'elfe de lune.
Syndhara aimait la Nature, se retrouver dans les grands espaces, entourée d'arbres et de plantes grimpantes, rien ne lui faisait autant plaisir, mais là l'air était devenu étouffant, les animaux rares et craintifs.
C'était le revers de la médaille de Mère Nature en quelque sorte, il ne fallait pas oublier que la Terre pouvait être agressive, inhospitalière et sauvage.
La brûlure en forme de spirale sur son avant-bras ne le lui rappelais que trop bien. Elle en ignorait l'origine et la nature précise d'ailleurs, peut-être une plante vénéneuse? Elle s'en occuperais plus tard, quand elle aura trouver un lieu de repos adéquat et à ciel ouvert si possible.
La rôdeuse avais donc continuer à avancer malgré tout, l'apperçu des créatures ailées allant vers le nord-ouest la motivant à aller de l'avant. Pour l'instant la jeune femme continuerais de longer la rivière jusqu'à trouver un meilleur chemin, peut-être un sentier ou autre, qui lui permettrais de changer de direction par la suite.

Le silence pesant de la forêt fut soudainement interrompu par l'arrivée d'un élégant animal orné de grands bois, ses sabots résonnants sur le sol détrempé des bois. Il stoppa net sa course devant elle, puisqu'elle lui barait le chemin.
Syndhara en resta interdite, se contentant de contempler ce majestueux cervidé, tout de blanc vêtu, tout proche d'elle.
Elle n'osait faire un geste de peur de l'effrayé et de briser cet instant qu'elle considérait comme magique, un de ces instants où le temps n'avait plus d'emprise sur la jeune elfe, où l'allégresse la remplisait toute entière...
Mais, son regard dévia vers l'être qui sorti à son tour des buissons.
Un elfe à première vue, vêtu de multiples tatouages qui semblent vivants alors que le jeune homme faisait bouger les muscles sous sa peau en avançant.
Syndhara fut doublement étonnée, et cela se refleta dans son regard d'émeraude liquide, sa bouche formant lentement un "O" de surprise.
Pourtant elle ne bougea pas, même si la jeune rôdeuse avait remarqué l'arme que l'elfe tatoué tenait en main, une très belle lance d'ailleurs, elle ne bougea pas, non, se mettant à la place de ces deux êtres, elle se dit qu'elle devait passer pour une intruse sur ces terres sauvages et désertes.
Il ne bougeait pas non plus, tandis que l'animal s'était rapproché de lui.
Une étrange brume s'insinuait doucement à leur pieds, rendant cette rencontre encore plus insolite.

Syndhara décida de ne faire aucuns mouvements, se contentant elle aussi de les observer en silence, profitant de cet instant singulier, si ce n'est un léger sourire, naissant sur ses lèvres, doucement.

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De : <NOBR>Surnom MSNMeldril</NOBR> Envoyé : 2006-12-05 12:36
Que faisait cette intruse sur son territoire? D'abord fâché, l'elfe ressent l'envie de la chasser de quelques coups de lance bien placés, ça suffisait d'habitude. Cerf n'a pas bronché par contre, pas eu envie de fuir, pas de peur. Elle est peut-être de Ceux qui marchent avec la forêt? Elle n'a pas l'odeur des villes sur elle, un peu mais pas aussi forte que sur les Autres.

Les bandes de brumes qui se faufilent à ses pieds sont mauvais présage, temps de rentrer au sanctuaire car sa geôlière n'apprécie pas qu'il s'éloigne trop, même s'il n'a aucun désir de s'évader. Damnée sorcière tout de même, malgré ses largesses, il restait tout de même prisonnier, c'était surtout ça qui lui déplaisait. Et si…?

La femelle elfe en face de lui est tout ce qui semble le plus inoffensive, une petite biche égarée et solitaire. Mère ne verrait quand même pas d'inconvénients à introduire une nouvelle créature en son sein, n'est-ce pas? Et juste pour voir la réaction de la Sorcière, ça allait être amusant. Ce n'est pas comme s'il jouait avec un de ces puants des villes, c'était une fille de Mère également et la forêt extérieure était si dangereuse ces derniers temps qu'elle serait en sécurité. … Et peut-être qu'avoir de la compagnie quelques jours pourrait être agréable… peut-être.

Les brumes grandissant autour de lui pour le ramener, lui et Cerf, sous la protection du sanctuaire, l'elfe fait un sourire également à l'adresse de la jeune femme à la chevelure aile de corbeau. Sans crier gare, il couvre la distance les séparant, l'attrapant par le bras et l'attirant vers lui d'une poigne de fer. Il restait à tester les limites de la magie de la Sorcière, voir si elle ferait le discernement ou pas.
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - Vers le lac   2007 - Vers le lac Icon_minitime16/01/09, 02:18 pm

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Conseiller Supprimer Message 4 sur 12 dans la discussion
De : Siniène Envoyé : 2006-12-06 02:55
L'elfe à l'allure farouche lui souris également. C'était peut-être signe de bienveillance mais cela n'empêcha pas Syndhara de se méfier.
Elle avait rencontrer pas mal de gens au cour de ses péripéties, des citadins comme des nomades forestiers, et il ne fallait pas faire trop d'amalgames, cela, elle s'en souvenait avec amertume. Les amoureux de la Terre Mère, pouvaient tout aussi bien se révéler cruels et fanatiques dans leur folie végétale, de même, sa Déesse, Isis, possédait une facette d'ombre.

Soudain, le jeune homme s'avança rapidement vers elle l'attrapant par le bras, très fortement alors que les brûmes s'épaississaient autour d'eux.
Aussitôt, la rôdeuse tenta de se dégager, allant même jusqu'à dégainer un de ses poignards dont les fourreaux étaient dissimulés sur ses avants bras, alors que ses sourcils se froncèrent et que l'éclat de ses prunelles émeraude se durcit, Purs réflexes de survie.
Elle détestait qu'on envahisse son espace personnelle, après tout c'était une combatante, et pour elle c'était souvent signe de mauvaises intention à son égard, la poigne de fer de l'elfe éveillant en même temps la méfiance instinctive de la jeune femme.
Ainsi l'instant de magie s'envola.

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De : <NOBR>Surnom MSNGardien-de-la-forêt</NOBR> Envoyé : 2006-12-06 17:11
Sitôt qu'un mouvement vif est fait par l'elfe sauvage, les langues de brumes s'agitent comme si elles étaient dotées d'une pensée qui leur était propre. Elles s'empressent de s'enrouler autour du cerf, qui braie de frayeur et il devient peu à peu immatériel, jusqu'à disparaître complètement. D'autres s'attaquent à l'elfe, s'entortillant autour de ses jambes comme des serpents. Elles se rétractent lorsqu'elles entrent en contact avec Syndhara et tentent, on dirait, de les séparer en se faufilant entre eux. Malgré les efforts de la belle elfe de lune pour se soutirer à l'emprise qu'a sa nouvelle rencontre sur elle, l'elfe est plus fort et elle ne parvient pas à se libérer. Après un court moment de lutte, un grondement comme le tonnerre se fait entendre et la brume enveloppe d'un coup les deux elfes.

Sitôt l'entité gazeuse sur elle, Syndhara sent un picotement sur sa peau, un léger engourdissement, une impression de froid et en l'espace d'un clignement de paupières, l'air autour d'elle a changé. Les bruits de la forêt ne sont plus les mêmes, des oiseaux chanteurs lancent des trilles à qui mieux-mieux, les doux rayons du soleil caressent la peau et éblouissent quelque peu. Au lieu du sol humide de la forêt, de hautes herbes vertes caressent ses mollets. Les arbres sont hauts et larges, un saule pleureur caresse la surface d'un étang de ses longues branches, étang auquel le grand cerf blanc est en train de s'abreuver paresseusement.

Ils sont tous les deux dans un autre lieu que celui de leur rencontre, peut-être toujours en Antinéor, comment savoir. La tentative de l'elfe sauvage a fonctionné, les brumes ont complètement disparues, il se retrouve dans son sanctuaire, mais cette fois en la compagnie d'une elfe de lune qui sera sans doute mécontente de la situation.

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Conseiller Supprimer Message 6 sur 12 dans la discussion
De : <NOBR>Surnom MSNMeldril</NOBR> Envoyé : 2006-12-06 20:01
La femme-corbeau se débat. Quelle idiote! Allait-elle penser qu'il voulait abuser d'elle? Il y avait longtemps que les femelles elfes ne l'intéressaient plus de cette manière. Et puis, il n'y voyait pas l'intérêt non plus, c'était une parfaite inconnue.

La voilà qu'elle sort une arme, cachée sous l'une de ses manches et l'elfe tatoué ne joue plus cette fois. Ses yeux turquoise laissent paraître son mécontentement et son sourire est envolé aussi rapidement qu'un vol d'oiseaux. Le dernier audacieux qui avait osé sortir une arme de métal pour l'en menacer nourrissait les vers, les charognards et un grand hêtre à quelque part dans cette forêt. Ses doigts se resserrent autour de sa lance et il est déjà prêt à en appuyer le bout pointu contre la gorge de l'inconnue. Par chance pour elle Sorcière intervient à temps, car il n'aurait eu aucun scrupule à lui enfoncer sa lance jusqu'au cerveau.

De retour dans sa prison, il lâche l'inconnue, la pousse même pour l'éloigner de lui. Elle pue vraiment trop le métal finalement et il ne peut pas retenir une moue dégoûtée. Et il a pensé qu'elle pourrait être une fille de Mère? La vieille forêt était trompeuse, voilà tout. Ses yeux se tournent vers Cerf, qui boit son eau comme si de rien n'était. Lui aussi l'avait trompé, à jouer les curieux au lieu d'être farouche, sale traître. Maintenant qu'il avait fait entrer une inconnue chez lui, il était mécontent, parce que ses sens l'avaient berné. Pas question de mettre ça sur son manque de jugement! Fâché, Meldril projette sa lance d'un coup sec, aux pieds de l'animal blanc qui déguerpit aussitôt. Seule la légère ridule sur l'eau témoigne encore de la présence de l'animal. En grommelant quelque chose pour lui-même, il va reprendre son arme fichée dans le sol.

Il est presque surprit en se retournant de voir que la fille est encore là. Elle serait disparue dans les airs que ça ne l'aurait pas dérangé. Va falloir vivre avec pendant un moment mais il n'avait rien à faire d'une villageoise. Il ne pouvait pas la jeter dans un coin et l'oublier, ça serait trop agréable. Résigné, il se rapproche. Garder une longueur de lance entre eux lui semble une bonne idée, tant pour ses narines que pour sa sécurité. De la pointe de son arme, il lui désigne l'entrée d'une petite caverne à demi dissimulée par les branches du saule.

- Tu laisses ton métal là, TOUT ton métal. Je n'en veux pas sur mon territoire. Tu es libre d'aller où tu veux, à condition que tu enlèves ton odeur de village sur ta peau. N'essaie même pas de t'échapper, ça ne sert à rien, Elle nous ramène toujours dans le Val.

Il arrête de parler, se demandant bien s'il y a quelque chose à rajouter. Il y a de lointaines années de ça, il aurait été un flot intarissable de paroles toutes plus ridicules et inutiles les unes que les autres. Maintenant, il cherchait comment formuler la plus simple des phrases. C'était ni agréable ni amusant, d'avoir de la compagnie finalement et il regrette déjà cette nouvelle présence. Une marche à travers le Val allait lui changer les idées. Juste avant de tourner le dos à la femme-corbeau, il lui lance:

- Si tu as besoin de quelque chose… tu me le demanderas à mon retour, si je décide de revenir dans le coin.

C'était évident qu'il allait repasser par ici, sa prison n'était pas si grande, mais elle ne le savait pas. S'il pouvait lui flanquer une bonne frousse pour qu'elle se tienne tranquille quelques jours, le temps que la sorcière se rende compte de sa présence ici. Tournant les talons, Meldril s'éloigne vers les grands arbres.
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - Vers le lac   2007 - Vers le lac Icon_minitime16/01/09, 02:20 pm

De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 02/01/2007 00:41
De : Siniène Envoyé : 2006-12-07 14:00
Une hallucination, c'était une hallucination se dit la jeune femme!
Tout c'était passé si vite, elle n'avait pas réussi à échapper à la poigne de l'elfe, et une magie étrange les avaient transportés ailleurs.

L'instant d'après avoir sorti son poignard, Syndhara fut ébahie. Elle cligna des yeux plusieurs fois pour se persuader de sa bonne vue mais..."MAIS COMMENT" s'écria-t-elle intérieurement.
La panique commençait à nâitre dans son esprit, elle était tiraillée entre la peur et l'émerveillement.
Quel magnifique tableau que voilà, et si différent... c'était comme si la Terre elle même avait changer de facette d'un seul coup, le soleil, oh le soleil enfin, et les chants des oiseaux, et les arbres majestueux...
Pour un peu elle se serait précipitée vers l'un deux et en aurait étreint le puissant tronc de ses petits bras, en fermant les yeux et en partageant son énergie avec le grand arbre, respectueusement.

Mais ce sentiment de joie et d'ébatitude failli être balayée par l'angoisse. La rôdeuse, même si elle n'était jamais plus heureuse qu'en pleine nature, avait quand même un semblant de but. Elle était en train de traverser la forêt pour rejoindre un lac puis un village pour poser ses sempiternelles question au sujet de son frère de coeur disparu tant d'années auparavant.
Et maintenant? Maintenant elle ne savait plus où elle se travait, ni comment partir...
" Ô Isis, ma Déesse, où m'as tu conduite? Je suis encore perdue à présent..." pria-t-elle silencieusement, serrant dans ses mains le pendentif d'argent ciselé en forme de Ankh, symbole de la déesse Isis, dont elle aurait du être la grande prêtresse si elle avait choisi le chemin tout tracé de sa vie, mais elle n'en fit rien et à présent elle se retrouvait ici...

Syndhara en était là de ses réflexions quand elle perçut enfin la présence de l'elfe tatoué, ce dernier ayant rageusement semblait-il envoyé sa lance aux pieds du bel animal blanc.
Il parait énervé et furieux.
Furieux?
Mais c'était elle qui devait être en colère oui! Elle ne lui avait rien demandé! Il avait décidé pour elle!
Ah ce que les hommes pouvaient être présomptueux... décidément, ils étaient tous les mêmes dans le monde entier, nobles, paysans, ou frère de la Terre Mère...tous a vouloir contrôler les femmes, à se croire supérieur à elles! Par Isis, cela ne changerait-il donc jamais? ....
La déception laissa place à la colère, car c'était une émotion que la jeune femme savait contrôlé, la colère qui atteint son paroxisme quand il lui ordonna de laisser ses armes et sa soit disant odeur de village... une odeur qui ne l'avait pas déranger l'instant d'avant quand il l'avait empoignée!
Et qui était ce "Elle", la responsable de sa téléportation?

Puis, comme la goutte d'eau qui fait déborder le vase,sa colère explosa quand il lui fit savoir que ses besoins à elledépendraient de son bon vouloir...

Voyant qu'il s'éloignait déjà, elle lui parla alors, d'une voix claire et ferme, une voix qui portait très loin.

" Ecoutez,ou bien n'écoutez pas, après tout je m'en fiche. Vous êtes responsable de ma venue ici, j'espère que vous allez faire en sorte de me renvoyez de là d'où je viens, malgré le fait que ce lieu soit magnifique, pure et emprunt de respect.
Vous, inconnu, me traitez d'une horrible façon, je ne suis pas un objet ou un être abjecte. Mes armes me protègent qu'elles soient de métal ou bien de bois, et par Isis, elles m'ont été utile pour me défendre et défendre ma grande Mère!
Ainsi je part, je n'ai besoin de rien et surtout pas de votre aide, et je suis déçue, oui déçue de voir un être respectant notre Mère se comporter ainsi, vous jettez la honte sur ... oh et puis non je m'époumonne pour rien.
Adieu étranger."

Et sur ces paroles inutiles, l'elfe de lune se détourna, et marcha en direction du grand saule pleureur. Après tout, elle allait profiter de ce bout de terre accueillant pour se reposer, avant de reprendre sa route.
De : <NOBR>Surnom MSNGardien-de-la-forêt</NOBR> Envoyé : 2006-12-08 22:43
Le druide s'éloigne de la clairière, empruntant un sentier connu de lui seul et il disparaît bien vite aux regards, se fondant dans la forêt qu'il connaît si bien en un rien de temps. Arpenter son territoire ne lui amène aucun apaisement, contrairement à l'habitude. Quelque chose est différent, sans qu'il puisse dire quoi exactement. Une mauvaise impression, comme un frisson glacé qui tarde à se faire sentir. Pourtant, tous les habitants du Val agissent comme à leur habitude, refaisant inlassablement les mêmes actions et la même routine, le renard pourchassant le lièvre sans qu'aucun des deux n'arrive à sa fin. De rares résidents sont inaffectés par cette magie, comme la petite créature qui émerge d'un arbre pour pendre ses bras graciles au cou du druide.

La peau brune, des yeux émeraude, une longue chevelure verte où poussent des feuilles et des fleurs, la dryade ChêneFleur affiche son air le plus taquin aujourd'hui. L'air morose du druide ne la contrarie pas et elle se grimpe sur le bout des petites racines lui servant d'orteils pour appuyer sa tête sur son épaule.

- La famille de renards a encore décidé de creuser son terrier au pied de mon arbre. Tu ne peux rien faire Meldril? À chaque lune c'est toujours la même chose, qu'on les chasse ou pas. Ils creusent, brisent ses racines partent et reviennent. Je veux bien croire que la magie de la sorcière est limitée mais après trois siècles, ça devient lassant, elle devrait penser à renouveler un peu ses facéties.

Un vent froid balaie les cimes des arbres, faisant frissonner ChêneFleur de tous ses membres. Soudain anxieuse, elle dresse la tête et regarde autour d'elle, les yeux agrandis de peur.
- Quelqu'un brise l'enchantement?



Sitôt l'elfe hors de la vue de Syndhara, le soleil se fait un peu plus pâle, chaud tout de même mais moins éblouissant qu'il y a à peine deux minutes. Une feuille du saule se détache d'une branche, tombant lentement, très lentement, trop lentement à la surface de l'étang. En observant bien, certains oiseaux perchés dans les plus hautes branches refont sans cesse la même routine: chantant, sautant d'une branche, à l'autre, puis une troisième, aiguisant leur bec quelques coups avant de revenir à la branche initiale et refaire le même manège inlassablement.

Le repos est malgré tout doux pour l'elfe de lune épuisée et trempée par la pluie diluvienne qu'elle a affronté. Son repos est de courte durée par contre car un mouvement dans le feuillage la prévient de l'arrivée de visiteurs. Une grande ramure blanche identifie aisément le cerf blanc qu'elle a croisé tout à l'heure, qui avance en sa direction de quelques pas timides, le museau pointé en sa direction. À ses côtés, une créature étrange, semblable à un grand félin mais cheminant sur ses pattes postérieures comme un humanoïde. La créature, indéniablement féminine par ses attributs, porte quelques vêtements par-dessus son corps recouvert d'une fourrure courte de couleur fauve et tient un panier fait de roseaux tressés dans l'une de ses mains dotées de longues griffes acérées. Ses grands yeux jaunes brillants comme le disque lunaire sont posés sur Syndhara avec attention et sa mimique féline lui confère un air souriant. Le cerf s'approche de l'étang pour y boire quelques lapées d'eau, sans quitter l'elfe de lune du regard. L'autre créature hésite davantage par contre, lève le nez pour humer l'air puis secoue la tête, recule d'un pas avant de prendre la parole d'une voix rauque.

- Bonjour l'Étrangère! Cerf m'a raconté comment tu es arrivée ici et il fallait que je le vois de mes propres yeux. Mon nom est Jhalna... est-ce que tu désirerais m'accompagner chez moi? Ma hutte risque d'être plus confortable et vu l'humeur massacrante de Meldril, il risque d'avoir de l'orage bientôt.

Encore cette petite mimique du museau qui donne l'impression que la féline sourit puis elle attend un oui ou un refus de la part de l'elfe de lune.

(désolé pour le peu d'habillement, mais c'est l'image la plus proche de ce que j'imaginais que j'ai pu trouver)

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De : Siniène Envoyé : 2006-12-10 07:59
Syndhara ne s'était pas rendue compte à quel point la fatigue et l'arrassement l'avait atteinte, toutes ces heures passées à arpenter la forêt dans des conditions climatiques peu agréables l'avaient épuisée.
Elle ne se rendit donc pas forcément compte, par contre, de l'impression de répétition du paysage apaisant qui l'entourait.

Un bruissement dans les buissons la tire de sa rêverie, toujours vigilante, même en temps de repos, la jeune femme braqua donc son regard dans cette direction, freinant le reflexe habituel, gardant sa main à mi-chemin de la garde de son épée, ses doigts rebroussèrent chemin décida-t-elle, se disant qu'il était apparement mal vu ici de se servir d'arme de métal.
Sa colère s'était quelque peu apaisée, la fatigue l'ayant mise à bout...
Ce fut donc par un sincère sourire qu'elle acceuilli la venue du cerf Blanc, qui a l'air, lui au moins, de ne pas la fuir.
Mais il nétait pas seul, voilà qu'une sorte de femme-félin s'avance à ses cotés, avec un semblant de sourire, un panier de roseaux tressés à la main. Puis elle lui adressa la parole.
La rôdeuse ayant écouter ces paroles, hésitait encore quand à l'attitude à adopter, elle restait sur ses gardes tout de même, et n'avait jamais l'habitude de suivre des inconnus en leur demeure, "enfin, de bon gré évidemment..." rajouta-t-elle pour elle même ironiquement.

L'elfe de lune le lui dit donc, de sa voix calme et mélodieuse :" Bonjour à vous de même Jhalna, enchantée, je me nomme Syndhara."
La jeune femme réprima l'envie de tende la main, se disant que ce serait peut-être mal venu envers des créatures quelques peu sauvage, c'était compréhensible, et elle respectait la distance que son interlocutrice avait interposé entre elles.
" Je... je vous remercie de votre accueil ainsi que de votre hospitalité, vous êtes sûre que ça ne vous dérange pas d'accueillir une... une femme de village comme l'a dit votre ami Meldril, ainsi c'est comme ça qu'il se nomme ce rustre... J'avouerais que je n'ai pas pour principe de suivre des inconnus en leur demeure, ne le prenez pas personnelement, peut-être pouvons nous marcher et discuter en même temps?
Je suis curieuse, désolée, vous pouvez communiquer avec ce bel animal? Et vous même, je n'ai jamais vu d'êtres pareil de ma vie, j'en suis agréablement étonnée, ainsi notre Mère a d'autres enfants qu'elle tient caché? Et où sommes nous ici? Je suis perdue..."

Sur ces flots de paroles qu'elle venait de débiter sans en prendre garde, l'elfe de lune se tut, et afficha un large et franc sourire aux deux êtres présents près d'elle.
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - Vers le lac   2007 - Vers le lac Icon_minitime16/01/09, 02:20 pm

De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 02/01/2007 00:42
De : <NOBR>Surnom MSNMeldril</NOBR> Envoyé : 2006-12-11 17:20
Malgré la distance couverte, rien n'allait. La colère qu'il avait ressentie à cause de cette elfe ne se calmait pas. Il avait très bien entendu le flot de paroles idiotes qu'elle avait hurlé; il n'était pas sourd. Qu'est-ce qu'il en avait à faire, de ce qu'elle pensait? Tout ça ne faisait que le convaincre davantage qu'il avait bien fait de quitter la civilisation. Ça ne lui manquait vraiment pas.

Par contre… la forêt est étrange et le druide ralentit son pas. Il a beau regarder, écouter, sentir… rien d'anormal. Il ressent quelque chose par contre. Quelque chose est de travers dans l'ordre des choses, aussi insolites puissent-elles être dans ce Val. Le fait qu'il ait amené cette Étrangère ici? Sûrement pas. Ce n'était pas la première fois qu'une créature dotée d'un brin d'intelligence échouait ici. Non, il se passait quelque chose, restait à découvrir ce dont il s'agissait.

Le doux assaut de la dryade au détour d'un chemin oblige Meldril à s'arrêter. Manquait plus qu'une autre hystérique pour terminer de gâcher sa journée. De quoi allait-elle se plaindre aujourd'hui, cette petite capricieuse? L'écureuil noir? Les pixies qui lui jouaient des tours… ou encore… les renards?

C'était bel et bien au tour de la famille renard et le druide soupire. Bien qu'échappant en partie à l'enchantement des lieux, ChêneFleur répétait inlassablement les mêmes jérémiades. Étant une plante dotée d'une intelligente différente, c'était sans doute normal qu'elle ne se souvienne jamais de ce genre de détails. Mais lui, il s'en souvenait malheureusement. Il pouvait presque prédire les paroles et le ton qu'elle allait emprunter. Parfois, ces dryades étaient de vraies plaies et leurs voix flutées tombaient sur les nerfs à la longue.

- À chaque lune tu te plains, et à chaque lune je te dis de te trouver un autre arbre. Ça serait réglé une fois pour toutes. Les renards ne peuvent pas comprendre et toi non plus apparemment. Quant à Sorcière, elle s'en f…

Le froid? Il n'y avait eu ni froid ni neige dans ce Val depuis qu'il y était entré. Plongé dans un éternel été, rien ne changeait, hormis une pluie bienfaitrice de temps à autres, étrangement réglé avec son humeur. Ce n'était pas normal et que ChêneFleur exprime tout haut l'inquiétude qu'il ressentait tout bas était encore plus alarmant. Mais qu'est-ce qu'il pouvait faire? Ce n'était pas en restant ici qu'il arriverait à une réponse.

- Fleur, va rejoindre tes sœurs et veille à ce que personne ne panique pour rien. C'est sans doute juste une fantaisie de la sorcière. Ou bien elle est encore une fois mécontente de moi. Je vais aller la voir.

Il haïssait aller au lac. Peut-être encore plus que d'avoir affaire à un citadin. Il maudissait le jour où cette sorcière l'avait enfermé ici… et il s'était laissé berner comme un imbécile. Néanmoins, la situation nécessitait un tel sacrifice. Direction le lac!

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De : <NOBR>Surnom MSNGardien-de-la-forêt</NOBR> Envoyé : 2006-12-19 12:37
La femme-félin retrousse les babines et montre légèrement ses longs crocs blancs au premier réflexe défensif de Syndhara d'empoigner son épée. Elle reprend son attitude nonchalante aussitôt que l'elfe se ravise mais ses yeux jaunes ne quittent plus l'épée un seul instant, ses pupilles à la verticale légèrement dilatées par la crainte.

- Oui, je parle avec l'elfe régulièrement, je ne vois pas ce qu'il y a d'extraordinaire là-dedans? Je ne comprends pas ta curiosité Syndhara… Moi? Je suis… hé bien je suis moi. Druide m'appelle Dame Félys… ou sale chat à puces aussi lorsqu'il se sent de mauvaise humeur… ou d'autres mots que je vais conserver pour mes seules oreilles.

Un autre sourire vient ponctuer sa dernière phrase ainsi qu'un léger ronron. Le ciel se couvre brusquement et un vent glacé souffle dans la clairière, ébouriffant cheveux et pelage. Le cervidé blanc dresse la tête et hume l'air avant de bondir entre les buissons encore une fois et de disparaître au grand galop. Ce brusque changement climatique semble alarmer Jhalna qui s'est accroupie sur le sol, à la manière d'un chat, les oreilles baissées sur le crâne.

- Que cette sorcière soit maudite! Non contente de nous avoir ici sous sa garde, il faut en plus qu'on soit soumis à ses caprices. Et ma petite Lillie qui est toute seule!

Jhalna se redresse, laissant son panier sur le sol où il est tombé, quelques grosses pommes bien rouges s'en échappant en roulant sur l'herbe.

- Je dois rentrer chez moi, je m'excuse. Tu peux venir me voir quand tu veux, tu n'as qu'à suivre le sentier de terre battue!

Et la toute nouvelle rencontre de Syndhara s'enfuit à son tour, courant comme si une horde sanguinaire était à ses trousses. Elle emprunte la direction opposée à laquelle elle était arrivée et en effet un léger sentier se dessine entre deux grands arbres dont les feuilles bougent encore du passage en flèche de la femme-félin.
*********************
Affolée, la dryade ChêneFleur refuse de relâcher sa prise sur Meldril. Elle tremble et se presse contre lui, ses petits doigts fuselés et pointus comme des branches d'arbres s'enfonçant inconsciemment dans la chair de l'elfe. "J'ai peur" ne cesse-t-elle de répéter, d'un ton de voix de plus en plus strident.

Le vent froid s'apaise et le silence total tombe sur le Val. Plus de bruits dans les arbres, les oiseaux sont muets, on entendrait un souffle à une lieue de distance. Petit à petit, une nappe de brouillard se glisse au raz du sol et la dryade sautille sur place en vaine tentative de chasser la brume autour d'eux. Résignée, elle relâche son étreinte et recule, tout en regardant la forêt de ses immenses yeux émeraude.

- J'ai l'impression qu'elle a changée… Je vais rejoindre VioletteTriste et SoupirdeRosée. Ensemble, nous allons prévenir les autres habitants des arbres que le danger est entré dans notre Val. Druide, fais attention à toi.

Un baiser sur la joue de Meldril vient ponctuer cette dernière recommandation avant que la dryade s'approche d'un arbre au large tronc et y entre comme si elle franchissait une porte. À l'œil averti de l'elfe, il peut la voir ressortir des mètres plus loin, pour recommencer ce même manège avec un autre arbre, s'éloignant de plus en plus.

S'il continue à suivre le sentier bordé de champignons, le druide parviendra au lac. S'il suit le chemin donné par la mousse des arbres, il parviendra à la hutte de sa bien-aimée Jhalna, il peut également rebrousser chemin et retourner à la clairière, ou encore emprunter une autre direction.

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Conseiller Message 5 sur 10 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 02/01/2007 23:01
ChêneFleur ne réalisait pas à quel point elle venait d'éviter une mort violente. Le fait d'être immunisé aux charmes des créatures sylvestres telles que cette charmante plante avait des désavantages... comme celui de les trouver plutôt irritantes lorsqu'elles se mettaient à se conduire comme des idiotes. L'apparition de la brume ne présage rien de bon non plus. Par la Mère, que se passait-il?

La dryade déguerpit, enfin. Mais en même temps, n'allait-elle pas semer la panique sur son passage? Trop tard pour l'arrêter, il aurait dû y réfléchir à deux fois. Mais depuis quand il prenait le temps de réfléchir de toute manière?

Un pas en direction du Lac et Meldril s'arrête. Son regard se tourne vers le chemin indiqué par l'épaisse mousse verte et jaune sur els grands arbres. Jhalna et Lillie. Ne devrait-il pas aller les rejoindre? Il n'avait pas peur pour Jhalna, elle était assez grande pour se débrouiller et l'avait souvent prouvé. Il l'aimait bien mais sa vie n'allait pas cesser de tourner si elle disparaissait, c'était le cycle de la vie, après tout. Le puceron par contre...

Ah et qu'elles aillent au diable! Déjà qu'il avait fait entrer par mégarde une hystérique elfe, il n'allait sûrement pas s'aventurer sur le territoire de Jhalna. Une affaire pour qu'elle soit tombée sur l'Étrangère et qu'elle la prenne en pitié. Et elle aurait le culot de venir lui demander des comptes après ça. Non, c'était encore mieux d'aller affronter la Sorcière. Ce n'était pas plaisant mais c'était le moins pire des deux pour l'instant.
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Tedjal Djanna

Tedjal Djanna


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MessageSujet: Re: 2007 - Vers le lac   2007 - Vers le lac Icon_minitime16/01/09, 02:21 pm

(Hj: on est en attente d'une réponse de Syndhara pour continuer)

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Conseiller Message 7 sur 10 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 15/01/2007 22:45
(Je poursuis comme Louis et moi avions convenu)

Pas question de traverser cette forêt à pied. Il y avait quelques ours peu commodes qu'il préférait éviter. Le problème avec l'enchantement en boucle de ce satané Val, c'était qu'il n'y avait aucun avancement, les animaux revenaient toujours au point de départ. Alors quand bien même il ferait la paix avec quelques agressifs, ça serait à recommencer le lendemain.

Aussi bien faire vite, comme ça il pourrait veiller à la sécurité de Lillie plus rapidement. D'un geste vif, le druide plante sa lance dans le sol et ferme les yeux. Quelle forme allait-il emprunter? Le tigre était le préféré de Jhalna, bien évidemment mais cette masse était épuisante à emprunter. Sa favorite était le loup: rapide, léger, fort, cette forme passait presque inaperçue dans cette forêt et dérangeait bien moins ses habitants. Va pour le lupin! Se concentrant, Meldril visualise l'animal dont il désire prendre l'aspect dans sa tête, le définissant si bien que lorsqu'il rouvre les yeux, il est devenu cet animal. Un loup, un peu plus gros qu'un loup normal, aux yeux vert pâle, au pelage blanc comme ses cheveux d'elfe et strié de motifs terre rappelant les multiples tatouages qu'il exhibe normalement sur tout son corps.

Il y avait toujours une certaine joie qui l'envahissait alors qu'il empruntait une autre forme. C'était un peu la consécration de ses capacités druidiques et une grande partie d'orgueil personnel par le fait même. Sa manière de se rapprocher encore plus avec la nature, de voir par les yeux d'une des créatures bénies par Mère. Euphorique, Meldril ne peut s'empêcher de lâcher un long hurlement. Sa complainte terminée, il s'engage d'un bond à travers les grands arbres, en direction du lac, l'endroit le plus probable où trouver cette satanée Sorcière.

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Conseiller Message 8 sur 10 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 16/01/2007 12:34
Hj: On met Meldril et Anylu face à face ici: http://groups.msn.com/antineor/danslafort.msnw?action=get_message&mview=0&ID_Message=25&LastModified=4675606380726205413

Syndhara, tu es la bienvenue à poursuivre ici tes péripéties
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