Forêt d'Antinéor
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Dans cette grande forêt obscure et inquiétante vivent de nombreux de peuples (humains, nains, elfes, orques, gnomes, hobbits...) Certains ont fondé des villes, d'autres se sont enterrés sous terre, et les derniers sont allés vivre dans les arbres.
 
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 2007 - Alliances et mésententes

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Anylu My-Fel

Anylu My-Fel


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MessageSujet: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime08/01/09, 10:28 pm

Dans la forêt : Alliances et mésententes


De : Stockage (Message d'origine) Envoyé : 2007-08-04 23:13
(vous pouvez décrire une partie de combat, pour l'héroïsme de la chose, n'oubliez pas que je compte les points d'expérience en fonction de votre écriture, idées apportées, engagement dans l'histoire et monstres affrontés)

Se faufilant par l'ouverture magique, Galil et Lirendel quittent la Dame leur ayant apporté quelques révélations et avertissements. Leurs compagnons de route: deux elfes à la peau bleue Astrid et Sidhe, la prêtresse elfe noire Palim et la pauvre You dont l'état est au plus mal sont aux prises avec d'étranges créatures composées d'ombres, dont un simple coup de griffe fait perdre rapidement ses sens au membre touché. Les coups de lames, magique ou non, ne semblent avoir aucun effet sur les ombres menaçantes, ni même la magie utilisée...

Subitement, les prédateurs noirs dressent la tête et rugissent, un feulement de mécontentement, avant de s'esquiver lentement, non sans jeter un regard de côté à leurs proies, promettant de les retrouver. Répondant à l'appel reçu, elles disparaissent dans les fourrés et buissons, devenant peu à peu les ombres des arbres, des roches, des troncs d'arbres tombés au sol, ne laissant que les cinq amis d'infortune face à de nouvelles questions.

Devant eux, de faibles bruits leur parviennent. Quelqu'un ou quelque chose approche, lentement, comme si un ennemi tentait de faire le moins de bruit possible afin de mieux les prendre par surprise et les attaquer. Tout autour d'eux leur semble hostile, tant la forêt est noire et inquiétante. Quelques moments de silence passent, avant qu'un clair craquement se fasse entendre sur leur droite, légèrement en retrait du chemin...
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Meldril, en druide habitué à la forêt, avance silencieusement entre arbres et feuillages, les dérangeant à peine le temps de se faufiler entre eux et de se rapprocher de son objectif: le ou les auteurs des paroles vaguement entendues en entrant dans cette partie du Val. Tous ses sens aux aguets, il détecte des formes de vie humanoïdes en avant, des êtres transportant sur eux du métal et d'où provient l'odeur entêtante du sang. Se glissant davantage et raidement entre les arbres et feuillages, il finit par par apercevoir la cause des troubles sur son territoire:

Un elfe, d'environs cinq pieds six pouces, à la peau bleue foncée, aux yeux pâles qu'on les croiraient blancs et aux longs cheveux blancs, portant armure de mailles et plaques et épée de métal, una rc d'os en bandouillère mais dégageant une aura magique indéniable.

Une métisse d'environs cinq pieds deux pouces, à la peau claire, chevelure brune striée d'une mèche aussi blanche que la neige, aux yeux verts rappelant la mousse poussant sur les arbres, vêtue de vêtements ayant vécu de meilleurs jours, une grande cape bleue foncée ornementée de motifs argents et d'une armure de cuir défraîchie, elle porte également les effluves de la magie avec elle.

Un métis, plus grand que les autres l'entourant, à la peau basanée par le soleil, une longue chevelue noire comme les ailes d'un corbeau et aux yeux d'émeraude, affichant armure de cuir et épée longue, un arc également apparent .

Un elfe, d'environs cinq pieds cinq pouces, à la peau bleue pâle, ses yeux sont dorés, ses cheveux longs sont argentés et il porte une armure faite dans la peau d'un grand dragon blanc et d'une grande cape bleue foncée ornementée de motifs argents également, un poignard d'ivoire à la main et un arc fait d'os et de métal est attaché à son dos.

Sur un disque lévitant, une elfe noire, recroquevillée sur elle-même, à la longue chevelure argentée en bataille, des yeux noirs comme le charbon avec la pupille rouge des drows, elle porte une robe grise en piètre état et tient entre ses bras un poupon, au teint se rapprochant du gris terreux que du noir. Une forte aura magique se dégage de l'elfe noire.

Une créature est également étendue sur le disque près de la femme et son enfant. Une bête au pelage autrefois blanc, maintenant teinté de sang en coagulé et séché par endroits, dont la majorité des membres sont retenus par des attèles. La créature n'esquisse aucun mouvement, hormis sa lente respiration qui semble difficile.
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La sorcière Anylu tente de se faire aussi discrète que possible. Encombrée d'une lance qu'elle est bien résolue à utiliser en cas de besoin, la traversée de la forêt hors du sentier se découvre plus périlleuse pour elle. les moindres branches et plantes de sol s'agrippent à elle, à ses tout nouveaux vêtements et ses cheveux encore humides du bain qu'elle vient de prendre, allant jusqu'à la fouetter au visage lorsqu'elle s'y attend le moins. Son passage provoque quelques bruits, malgré tous ses efforts déployés.

Elle entend, elle aussi, les bruits faits par les gens au-devant d'elle. Il est clair que ce sont des humains ou des elfes et non des bêtes sauvages. Entre les feuillages, une chevelure argentée se laisse apercevoir, un coin de vêtement ou de cape, des murmures. Ces gens semblent s'exprimer en commun et en elfique, sans pour autant saisir ce qu'ils disent.

Soudainement, une branche d'un arbre pourri et rongé par les insectes s'affaise et tombe sur le sol, à quelques centimètre d'Anylu, produisant un craquement sinistre tout en tombant lourdement sur la terre humide. La position de la métisse vient d'être dévoilée...


De : Anylu MyFel Envoyé : 2007-08-06 16:44

Mon instinct se troublerait-il par l'espoir que j'ai de retrouver des alliés connus? Il me semble aprecevoir entre les troncs pourris et les feuilles rongées par l'humidité, une chevelure pâle que je connais bien... Astrid? Ce ne semble pas être la sorcière.... ou ses bêtes qui l'accompagnent.

Je ralentis le pas jusqu'à m'arrêter complètement, indécise sur ce que je dois faireé Et si ces gens ne seraient pas ceux que je crois? Passant la main sur mon front pour y repousser les cheveux humides qui se sont collés devant mes yeux, je me rend compte que les branches qui ont frôlées ma peau ont laissé de fines stries ensanglantées. Ma lèvre inférieure a le goût du sang. J'essuie du revers de la main ma bouche, me donnant encore quelques minutes pour réfléchir. Je vois toujours Meldril à ma gauche, bien qu'il me semble qu'il soit plus près des étrangers que moi.

Le bruit d'un objet lourd qui tombe à côté de moi, accompagné d'un craquement qui se répercute dans toute la forêt, comme une longue plainte, me fait sursauter. Je m'immobilise aussitôt, tendant l'oreille à ce qui pourrait s'ensuivre.

Je tente alors le tout pour le tout. Si c'est Astrid, il me reconnaîtra... sinon, je suis découverte de toutes façons... Mettant mes mains en porte-voix, pour que ma question porte le plus loin possible vers ces gens que je souhaite amicaux, je m'écris:

- (elfique) Aaaastriiiid??? C'est mooooiiiii, Anylu My-Feeeelllll !!!



De : J-Konari Envoyé : 2007-08-07 18:56

Je m'étais élancée à la sortie de la déchirure, prête au combat. Cependant, il semble que peu importe que je mette mes dernières forces à mon épée, ces créatures n'en soient réellement touchées. Pourtant, je continue au mieux de mes moyens, tentant d'éviter les coups de griffes engourdissantes qui ne sont pas loin de me rappeler le poison des manticores.

Réflexes machinaux, mes bras et mes jambes portent les coups qui me permettent de me protéger ainsi que ceux que j'aime. Je ne vois pas l'issu de ce combat, malgré les dire de la Dame, il me semble plutôt que c'est ma fin que j'y vois.

Les feulements de mécontentement précèdent le départ des fauves. Je les observe, les yeux agrandis, sans comprendre, le coeur battant. Elles qui s'amusaient avec nous comme avec de vulgaires souris, pourquoi repartir ainsi? Un appel, surement, mais par qui? Et d'où?

La fatigue regagne lentement mes membres, mes sens toujours aux aguets face à ces trucs indistincts qui se sont joints à la nature environnante. Doucement, à voix basse, j'explose tranquillement, trop fatiguée pour crier.

(elfique)-Bon, les orcs, ça passe encore. Me faire sucer les cuisses par des bestioles dégoutantes, je comprends toujours. Athuld, les guerrières, l'enrôlement forcé, l'étrange elfe et les ballades en manticores puantes, ça passe toujours. Qu'on joue avec la magie, je n'ai aucun problème avec cela. Qu'une dame a moitié réelle fasse des beaux yeux à Li, je suis prête à l'accepter.
Mais-est-ce-que-quelqu'un-dans-cette-foutue-forêt-sans-sens-peut-m'expliquer-ce-que-c'était-CA????

Je mentionne le dernier mot avec un fond de grondement dans la gorge, presque inaudiblepour ceux qui sont loin de moi. La fatigue, le découragement et la peur me surmènent les nerfs et je n'ai pu m'empêcher de sortir mon écoeurement en l'énonçant à haute voix.

Je sais aussi que je nuis à mes compagnons qui tentent surement de mieux entendre les bruits environnant, mais je ne peux m'en empêcher. Lorsque le craquement clair me parvient, je me tourne vers l'origine du bruit, resserrant ma main contre mon épée, les yeux étincelants d'une colère naissante. Pourtant, le cri que j'allais lancer s'étouffe dans ma gorge lorsqu'une voix se fait entendre:

- (elfique) Aaaastriiiid??? C'est mooooiiiii, Anylu My-Feeeelllll !!!

J'en lâche presque mon épée, referme ma bouche, prends une grande respiration et décide de laisser l'elfe bleu, qui si je me rappelle bien, porte en effet le nom d'Astrid, s'occuper de la silhouette derrière la voix. Pour ma part, je souhaite m'assurer que les passagers de mon disque se portent bien. Lorsque tous auront pris du repos, fait leurs retrouvailles, il sera temps de ressortir les informations que la Dame nous a fournis. .... Et nous remettre en route...



De : Meldril Envoyé : 2007-08-10 04:07

Accroupi entre arbres et plantes, Meldril observe, les yeux plissés. Des elfes, des métisses, des pratiquants de magie, pas question de faire confiance à ces intrus! Leurs armes et armures de métal empestent, ils puent le sang, la poussière, ils traînent la mort dans leur sillage. Il se moque de connaître leur histoire et leurs malheurs, ils sont des intrus et amènent le mauvais oeil dans son Val, près des siens!

Posant le plat de sa main contre la terre humide, le druide ferme les yeux et implore silencieusement la Mère, de bien vouloir lui accorder sa bénédiction afin que ses plantes prennent vie et piègent les intrus entre leurs liens végétaux. (Hj: ne vous inquiétez pas, Meldril fait des trucs étranges dans le Val mais redeviendra vite soumis aux incantations, éléments matériels et autres trucs de la vie réelle et normale d'un druide sitôt hors de l'endroit magique, j'ai le ok de Louis il pourra confirmer)

Au moment où les plantes autour des quatre Étrangers et du disque s'animent pour aller les enserrer, Anylu lance son cri, telle une femelle en rut appelant son mâle. Effrayé et furieux en même temps, Meldril jette un regard noir à la sorcière, pointe un index en sa direction et aussitôt, une série de lianes se dirige vers elle, pour l'immobiliser et la faire taire. Que cette damnée métisse aille aux enfers, si elle a envie de rameuter tous les prédateurs du coin, qu'elle périsse avec eux!

(Sort lancé sur le groupe: Enchevêtrement, sort de druide niveau 1, zone de 12 mètres d'arête d'une durée de dix minutes. Si vous décidez de réussir votre jet de sauvegarde, vous parvenez à vous déplacer très lentement dans la zone, sinon vous êtes saucissonnez comme des bouts de viande, immobiles)


De : Astrid_ice Envoyé : 2007-08-14 23:49

Melar... ce bref changement d'intonation de la part de Sidhe, ce tutoiement subit... je ne peux pas le laisser derrière, même s'il a raison et que ce serait son devoir. Au diable tout ça, nous ne sommes plus à Ardven-Eil et je n'ai plus que lui de mes semblables, quelqu'un qui me comprenne vraiment. Les elfes d'ici, je ne crois pas arriver un jour à les comprendre, ni n'arriver à m'attacher à eux autant qu'à Sidhe.

Je ne réponds rien, me contentant de parer une autre attaque, même si mes bras deviennent de plus en plus engourdis et lourds, malhabiles dans leurs mouvements. Je vois bien que les coups que j'assène de mon épée incurvée ne font aucune différence, qu'ils touchent leurs cibles ou pas. J'en suis réduit à parer de mon mieux... et mon mieux se fait de plus en plus las.

L'arrivée de la Faern blanche et de son éclaireur devrait me réjouir. Mais au lieu de cela, l'impression qu'ils viennent rajouter leurs cadavres aux nôtres ne me quitte pas. Je devrais les avertir mais je ne dis rien, même parler me demanderait des énergies que je préfère conserver pour mener bataille le plus longtemps possible. Quand, de manière plus qu'inattendue, nos ennemis poussent un feulement et disparaissent lentement, j'ai peine à croire ce qui arrive. Leurs regards mécontents me font croire que ces créatures sont soumises à une force plus grande, qui les a rappelées contre leur gré. Dans quel piège, dirigé par un esprit dément, sommes-nous tombés? Cette escarmouche ne semble que le prémisse à bien pire encore...

Non loin, la Faern marmonne quelque chose, doucement, à voix à peine audible. Je devine que sa lassitude est grande également, son incompréhension face à ce qui nous tombe dessus depuis que nos chemins se sont croisés doit autant la dérouter que moi. J'aimerais avoir quelques mots pour la rassurer, la réconforter, mais je n'ai jamais eu les bons mots pour de telles situations, rien ne me vient à l'esprit, sinon me demander comment nous allons faire pour continuer à avancer. Le danger momentanément éloigné et de toute manière mes mains trop endormies pour maintenir correctement ma lame, je la glisse dans son fourreau et je ferme les yeux un moment, pour rassembler mes énergies, le peu qui me reste.

Un craquement distinct qui me fait rouvrir aussitôt les yeux, puis un cri. Une voix que je reconnais facilement. My-Fel? Elle aurait échappé à cette seconde attaque du village? Et comment a-t-elle fait pour se retrouver ici, pratiquement devant nous? J'en reste sans voix un instant, et au moment où je me décide à bouger pour aller vers elle, mes pieds restent solidement rivés au sol. Qu'est-ce? Surpris, je vois la végétation, des racines, des tiges, des lianes bouger à une vitesse sidérante et s'enrouler autour de mes pieds, de mes jambes, me privant de mouvements. Ma main n'est pas assez rapide pour sortir mon épée et tenter de tailler cette envahisseur végétal; je me retrouve bientôt parfaitement immobile, emprisonné et vulnérable.
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Anylu My-Fel

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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime08/01/09, 10:36 pm

De : Sidhe_Lelorian Envoyé : 2007-08-15 07:14
(Bon, j'ai pas pu résister à dénicher un café internet pour venir vous espionner un peu. Bien que le café soit inbuvable, je prend quand même un instant pour faire une réponse de joueur, je crois que vous avez amplement de jus avec la réponse du méchant Meldril pour continuer entre vous un moment)

Sidhe n'écoute rien des murmures de la demi-elfe ni, fait exceptionnel, ne porte attention à Astrid qui peine à lever son épée dans cette fin de bataille. L'oreille tendue, l'archer a rangé son arme courte pour faire lentement glisser son arc de son épaule et encocher une flèche. Les yeux mi-clos, il écoute les bruits se rapprocher. Une créature avance dans leur direction, deux peut-être mais il n'est pas certain, peut-être n'est-ce qu'un bruissement de feuillages suite au passage des félins noirs. Qu'est-ce qui allait émerger de cette forêt cette fois? Nerveusement, l'elfe des glaces tend encore un peu plus la corde de son arc...

Au bruit de craquement, la flèche est pointée dans cette direction et la première syllabe du cri d'Anylu lui fait lâcher le projectile. Ce n'est qu'après, une fraction de seconde trop tard, qu'il réalise que ce n'est pas le cri d'une bête sauvage, mais une vois appelant Astrid, la voix de cette... de cette femelle blanche qu'il n'appréciait pas particulièrement. Mais pas au point de vouloir qu'il lui arrive malheur! Et surtout pas de cette manière!

Inquiet qu'Anylu se soit prit la flèche malgré l'absence de cible, Sidhe a, tout comme Astrid, un mouvement pour se déplacer dans la direction de la voix. À son tour, ses pieds restent pris au sol et il tombe, ayant tout juste l'équilibre pour choir sur ses genoux au lieu de face première au sol. Encombré de son arc, la végétation ne mets pas grand temps à immobiliser l'archer à son tour et, constatant que son compagnon subit le même sort, il a un regard pour les deux autres à la peau blanche et leur lance:

- (elfique) Sauvez-vous!

(Niark niark, depuis le temps que je rêvais de me venger d'Anylu, sera-t-elle touchée, sera-t-elle indemne, vous le saurez dans le prochain épisode de sa réponse!)


De : Urylë Envoyé : 2007-08-16 01:31

La dame ou la déesse les quitta après leur avoir dit sa pensée. Qui était-elle? D'où venait-elle? Pourquoi ici maintenant s'adressait-elle à eux? Il ne voulait rien laisser paraître de son trouble pour ne pas inquièter sa compagne.

Il devait bien se l'avouer que l'échange de regard avec cette femme l'avait troublé. Il avait durant un instant été entouré d'une magie pure, extrêmement fine... Il s'était senti bien. Lirendel n'arrivait pas à comprendre le pourquoi et le comment, car le jeune guerrier détestait la magie, car pour lui, c'était-elle qui avait causé la mort de son village. Il sentait que Galil en aimait l'usage. Peut-être, arriverait-elle à lui montrer le bon côté de cette dernière...

Quand le couple sortit de la lumière, Lirendel se secoua la tête afin d'avoir les idées clairs et son regard se figea en voyant les fauves qui entouraient ses amis. Ils étaient déjà tous très blessé. Il sortit son épée de son fourreau, mais les animaux quittèrent subitement les lieux. Qu'est-ce qui se passe?, se dit le demi elfe.

Galil se dirigea d'un pas précipité afin d'aller aider You et le reste de la troupe. La forêt sentait la magie, elle en irradiait. Il ne savait pas pourquoi, il arrivait à la sentir partout où il allait, mais elle était bien là. Il y avait aucun doute. Il s'arrêta, regarda autour de lui l'épée en main.

La calme revint pendant un moment, mais un cri se fit entendre. Au même moment, des liannes sortir du sol et se mirent à emprisonner les uns après les autres ses compagnons. Il y avait un magicien quelque part ou un pratiquant, peu importait, il allait le dénicher et lui règler son compte. Il devait le mettre hors d'état de nuire. Il devait être la cause de ses liannes. Il se sauva afin de ne pas être emprisonner, lui aussi, à une distance raisonnable en s'enfonçant dans la forêt.


De : Anylu MyFel Envoyé : 2007-08-17 05:00
Aussitôt mon appel lancé à la volée, je sens sous mes pieds les racines des plantes environnantes de déplacer à une vitesse folle et leurs tiges grimper autour de moi jusqu'à enrayer mes mouvements. Je suis clouée sur place. Pire, les lianes qui ne semblent plus finir de pousser montent le long de mon corps et m'emprisonnent entre leurs liens végétaux, ne me permettant plus de bouger un muscle de mes bras... Elles s'étirent dans mon cou et jusqu'à ma bouche en un éclair, je n'ai rien pu faire pour les empêcher de se faufiler partout. Je suis baillonée et enrubannée le temps que je réalise que cet assaut vient de Meldril. Peste soit de ce druide!!!

Tandis que l'immobilité à laquelle je suis réduite me fait fulminer de rage, une douleur intense vient percuter mon épaule droite, alors qu'une flèche s'est fichée dans sa chair tendre, juste dans le creux, tout près de la clavicule. Un cri de douleur m'échappe, étouffé à moitié par le baillon végétal. Et des larmes jaillissent de mes yeux, seuls espaces visible sous cette couverture de lianes.

(Honte sur toi, Sidhe! T'en fait pas... ma vengeance sera terrrrrible!!!)

De : J-Konari Envoyé : 2007-08-19 00:30

Je n'ai qu'à peine amorcé un pas pour m'occuper des occupants du disque qu'un frisson sous mes pas attirent mon attention. La végétation semble prendre vie et croître de façon peu naturelle. Comme le mouvement de certaines tiges me rappelle celui des asticots, je lève mon pied, réprimant un cri de dégoût.

Cependant, les tiges suivent le mouvement et accélère la cadence et déjà, mes chevilles se retrouvent sous une emprise végétale. Un sentiment de terreur me prend, j'aimerais relever les jambes et m'enfuir, mais la prise est trop forte et les tiges grimpent sur mon corps, se faufilant parfois par les lambeaux de mon armure, allant dans des endroits où, plantes ou pas, elles n'ont rien à y faire!

Emprisonnée dans cette cage végétale, ne pouvant bouger et à peine respirer, je sens une peur irrépressible m'envahir. Mourir en combattant me semble convenable, mais mourir parce qu'un tas de plantes me prend comme support, c'est impensable. Ne pas pouvoir se défendre, sentir la mort comme une lente agonie charger doucement son amertume et l'étendre, comme le voile doucâtre de la noire mort....brrrr. Non, pas pour moi....

Tous sait que la peur donne des ailes, ou du moins une forme de courage... voir de folie. Avec la peur, un saint écoeurement m'envahit, une lassitude presque larmoyante. Prise dans ma verte prison, incapable d'utiliser ma magie, parce que pour l'utiliser, je dois BOUGER!, je désespère un peu. Ma voix est ce qui me reste pour m'exprimer, et je tente de l'utiliser, le plus clairement possible, bien que les plantes m'assourdissent quelque peu.... (elfique)

-HEY! J'en ai VRAIMENT assez! Envoyer les fauves était nettement plus honorable au moins on avait l'impression de pouvoir se DÉFENDRE ! Mais quel AB... pff! HEHO! Y'a quelqu'un???

J'aurais bien continuer ma tirade, mais la grosse feuille qui m'avait fait ravaler un certain mot a décidé de s'en mêler et de s'empêtrer dans ma bouche, ainsi je passe le temps suivant à tenter de me libérer le système respiratoire en mâchouillant sauvagement tout ce qui est vert près de ma bouche.

(Hj: Se rappeler que Galil a commencé sa journée en se remettant du poison des manticores, qu'elle a reçu un coup de poing venant d'un barbare, qu'elle a combattu une grosse bête volante avant de se prendre un arbre et d'autres combats.... Li, pardonnes-moi si elle devient un peu irritable )


De : Meldril Envoyé : 2007-08-19 19:04

Ils sont armés et n'hésitent pas à utiliser leurs armes contre tout ce qui peut remuer. Anylu en a pour son compte, un projectile solidement fiché proche de son épaule. Tous sont prisonniers, sauf un que Meldril a vu s'enfuir dans la forêt. Celui-là ne perd rien pour attendre, et si par malheur il parvenait au Val, Jhalna lui règlerait son compte pour sûr; il ne doutait pas un instant des capacités de la chasseresse.

Un esprit plus combattif se fait entendre, en un elfique fluent, l'énervement teintant chacune des paroles. Les autres restent silencieux, Anylu semble promettre morts et misères entre ses jurons étouffés. La flèche doit lui faire mal également.

Conscient que l'enchantement ne durera pas des lustres et que malgré sa force il ne fera pas le poids contre le nombre, le druide se décide à être... indulgent. D'un mouvement, les lianes retenant Anylu s'activent et la transportent vers le groupe d'inconnus, leur emprise sur elle ne se relâchant aucunement. Émergeant à son tour du bois, Meldril s'affiche et fait un signe de la main pour que les plantes "déposent" Anylu (sans la relâcher) aux pieds de la petite métisse qui a hurlé et qui s'active à taillader de ses dents toute tige végétale se trouvant à portée de sa bouche. Pointant sa lance de bois à quelques pouces du visage de la demi-elfe (Galil) et de son air le moins cordial, l'elfe ne portant que tatouages en guise de vêtements s'adresse à la furie.

- (elfique) Par les Anciens, si ton ami dans les bois tente quelque chose contre moi je te tue. Arrêtes de gigotter et écoutes moi!

Sans quitter la métisse du regard, il lui pointe Anylu, dont une flèche émerge de l'amas de tissus et de lianes qu'elle est présentement.

- (elfique) Emmenez-la avec vous et partez! Quittez mon territoire et n'y revenez jamais. Retournez à vos villes et continuez à vous entretuer.
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Anylu My-Fel

Anylu My-Fel


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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime08/01/09, 10:39 pm

De : Urylë Envoyé : 2007-08-22 23:33

Lirendel aurait voulu arrêter cet homme ou cette créature, peu importe qui elle pouvait être, mais ses oreilles aiguisées entendirent nettement ses paroles elfiques. Alors, elle parlait elfique. L'intelligence était primordiale à cet instant. Inutile d'arriver comme une furie derrière l'elfe en le pointant de son épée. Pour le moment, il avait l'avantage et sa colère risquait d'agraver la situation.

Néanmoins, il bouillonnait intérieurement. Il en avait marre de toute cette violence gratuite. Depuis le début, lui et Galil ne cessaient d'avoir des problèmes avec ses supposés magiciens, prêtres, croyant tout savoir, écoutant leur dieu. Leur bouche est pleine de proverbe incompréhensible qui ne veux rien dire aux oreilles du guerrier. Pourquoi ne pas être clair et dire vraiment la vérité au lieu de la cacher derrière leur belle parole, leur mot de pouvoir, comme ils aiment si bien le dire.

Nous sommes guidés par ces êtres venus du ciel. Pourquoi n'avons nous pas notre libre arbitre, pensa Lirendel en sortant des bois, l'épée au fourreau, désarmé. L'habillement de notre jeune guerrier est supposé être une armure, mais elle est assez dichiquetée, et nous dicernons très nettement des parties de son abdomen. Il a les cheveux noir charbon et des yeux vert émeraude. Il semble apparemment calme contrairement à son intérieur.

D'un elfique quelque peu coupé, mais assez comprenable, du moins il espère, Li s'adressa à l'elfe :

-(elfique) Si vous désirez que je me calme, je vous prierais d'enlever la pointe de votre lame du visage de mon amie et de libérer mes compagnons. De plus, qu'est-ce qui vous fais dire que nous voulons nous entretuer? Les êtres vivants sont tous unique, alors peut-être sommes-nous différents de ceux que vous avez rencontré jusqu'à maintenant. De toute façon,
Li haussa les épaules, nous ne faision que passer sur VOTRE territoire.

De : Meldril Envoyé : 2007-08-25 22:07

La lance de bois s'éloigne de la gorge de la métisse de quelques pouces, en même temps que le druide lance un regard mauvais en direction du demi-elfe qui apparaît lentement entre les branches. L'odeur du sang est particulièrement forte sur lui et le regard vert pâle de Meldril ne manque pas l'épée de métal accrochée à son flanc. S'il a le malheur de la sortir…

D'une oreille, il écoute la tirade, déjà lassé après la première phrase, l'attention du druide se porte sur la mèche blanche qui traverse la chevelure brune de la métisse ligotée. Il tend d'abord la main vers cette couleur inhabituelle puis se ravise. C'était une affaire pour qu'Aile-de-Corbeau s'énerve en pensant qu'il voulait du mal à sa femelle. Sa curiosité pouvait se passer d'un déchaînement de violence, surtout si c'était envers lui.Le sortilège ne durera pas encore très longtemps. Il n'avait pas envie de parlementer, déjà qu'il avait fait un effort pour ne pas les chasser à vue! L'envie de frapper monte en lui, en même temps que sa colère qui transparaît sur son visage et dans ses gestes.

- Partez d'ici! C'est votre seul avertissement!

Profitant encore de son avantage, alors qu'il n'avait qu'à craindre qu'un ennemi au lieu d'une demi-douzaine, le druide s'éloigne, débutant déjà une transformation pour prendre l'apparence d'un tigre, forme qu'il prenait le plus souvent, parce que Jhalna et Lillie l'aimait bien. Ses mains laissent tomber la lance de bois et prennent la forme des grosses pattes griffues d'un félin. Il cherche à gagner le couvert de la végétation, loin du sentier et loin de ces Étrangers qui ne tarderont pas à être libérés de l'enchevêtrement. Il garde un oeil sur les mouvements du métisse, bien que la fuite sera sa seule opportunité s'il se décidait à l'attaquer avec son arme de métal. Que faire ensuite? Courir, très vite pour rejoindre le Val, avertir la Félys du danger et lui conseiller de chercher refuge au coeur de leur territoire, avec les deux petits, alors qu'il surveillerait les mouvements des Étrangers, et préparer des pièges et autres défenses pour les bouter hors du Val s'ils osaient s'y aventurer.

De : Astrid_ice Envoyé : 2007-08-26 04:35

Le sentiment de rage incontrôlable que je sens monter en moi, alors que Sidhe décoche sa flèche en direction de la voix d'Anylu... j'en tremble de colère alors qu'un cri de douleur étouffé nous parvient et, par chance pour le Vilauryn, la végétation entrave mes mouvements sinon je ne répondrait pas de mes actes envers lui. Certes, c'est un accident, il devait penser que nous étions sur le point de nous faire attaquer encore et a tenté de prévenir une charge qui aurait pu être fatale. Mais il avait attaqué et blessé une femme, par son manque de jugement. J'aurais préféré être piétiné par un monstre plutôt que l'intégrité d'une supérieure soit menacée. L'éclaireur a pu se sauver... mais je me demande ce qu'un métis, un simple guerrier et aussi pâle de peau pourra faire pour venir en aide au groupe...La Faern se débat autant que ses forces le lui permettent. Moi, je me sens trop las pour lutter. Conserver les quelques énergies qui me restent, conserver mon immobilité forcée et analyser la situation sont mes seules avenues. Ce sortilège doit bien avoir, lui aussi, une certaine durée limitée dans le temps. Les fauves étaient partis, il en sera sans doute de même pour ces plantes emprisonnantes, ou bien son incanteur fera sans doute acte de présence...

Sors alors de nulle part on dirait, l'elfe le plus étrange et fascinant que je n'ai jamais vu. Une peau pâle comme la neige et une chevelure tout aussi pâle, son regard tire sa couleur de la végétation qui l'entoure et avec laquelle il semble avoir un lien indéniable. Toute notion de pudeur et de respect semble lui échapper alors qu'il s'approche, sans aucun vêtement pour le couvrir. N'a-t-il aucune honte à se promener ainsi devant des femmes? Il a la musculature imposante d'un guerrier d'élite et les tatouages dont la totalité de son corps est orné ne font qu'accentuer ses muscles, pourtant, je devine qu'il est le responsable de notre état actuel; et l'arme ridicule qu'il tient à la main, bien que maniée avec expertise, ne le désignent pas du tout comme un guerrier.

Par contre, lorsqu'il menace la Faern blanche de la pointe de bois de son arme, mon premier mouvement est de l'en empêcher, retenu par l'emprise solide des tiges et racines me maintenant fermement en place. J'aimerais parler mais les lianes m'enserrent la gorge et je ne peux que regarder, impuissant, Anylu se faire transporter, également entravée par les plantes, aux pieds de Faern. La flèche cristalline dépassant de son épaule est bien à Sidhe ça ne fait aucun doute et l'archer se mérite mon regard le plus noir, lui promettant silencieusement le pire moment de sa vie pour sa faute impardonnable.

L'elfe blanc s'adresse à Faern, d'une manière rustre et sans le respect qui lui est dû. De quel droit se permet-il de lui donner des ordres? Je ravale encore ma colère, impuissant à bouger et réagir à tout ceci, cette situation me frustre! Heureusement, l'éclaireur se pointe, ayant rebroussé chemin dans sa fuite et tente de parlementer... mais cet elfe fait la sourde oreille et désire nous chasser d'ici. Comme si nous y pouvions quelque chose? Rebrousser chemin et aller se jeter dans la gueule, plutôt les tentacules, des monstres convoqués aux Trois-Chutes? Jamais!Il s'éloigne et je tente de jouer de mes articulations pour faire déserrer les liens qui me retiennent. Ce maudit sortilège prendra bien fin un moment ou l'autre!

De : Anylu MyFel Envoyé : 2007-08-27 01:12

La frustration autant que la douleur m'étouffent tant elles m'entravent la gorge... Les lianes qui ont fait taire le sortilège que je m'apprêtais à lancer sont également un efficace baillon... elles empêchent mes lèvres de tenter la moindre parole. Idiote que je suis! Si je m'étais contenté d'observer aussi... je suis l'artisane de mon propre malheur.
Totalement à la merci du druide ou d'un autre assaillant, je sens que les végétaux qui m'ensserrent solidement se mettent à... bouger? Lentement, ma position se rapproche de mes anciens amis, comme si un tapis de mousse venait de se mettre en marche. Ce mouvement n'est pas sans raviver la douleur causé par la flèche de Sidhe, et bien qu'il semble que je sois amenée en douceur aux pieds de mes anciens compagnons, ce simple déplacement me donne
l'effet d'enfoncer plus profondément la pointe dans le creux de ma chair.

Meldril s'est approché de moi et de la femme qui gigote tout à côté, la menaçant de sa lance et de ses paroles.Du coup, mon sang ne fait qu'un tour, j'en oublie totalement la douleur.

-Aloïs! Les lianes restreignent toujours mes paroles, je ne réussit que marmonner de façon inintelligible son nom. Pourtant, cette seule pensée me poignarde le coeur.Comment peut-il penser que j'abandonnerai mon fils dans le Val?

La réaction du guerrier métisse rencontré auparavant au village des elfes noirs réussit à éloigner le druide qui semble reprendre le chemin par où il est arrivé. NON! Je ne peux laisser Aloïs seul, ni avec ces gens dans cette partie de la forêt alors que je sais que sa destinée est liée à notre survie. Comme je me torture à essayer de trouver un moyen pour freiner cette folie, les liens qui me retiennent semble se relâcher. Est-ce le fruit de mon imagination? Tout sort a une durée de temps... celui-ci doit avoir atteint sa limite. Je pourrai presque me relever sur un coude dans peu de temps, à condition, bien sûr que la douleur qui lacèrent mes muscles cesse sur le champ. Au contraire, alors que les lianes qui retenaient mon épaule relâchent doucement leur étreinte, le déchirement lancinant reprend ses droits et m'arrache une plainte. Je peux maintenant bouger mes lèvres!

- Meldril! Par les dieux je te jure que tu relâcheras mon fils!!


De : Stockage Envoyé : 2007-08-27 17:49

Alors que le druide s'éloigne, le sortilège d'enchevêtrement se dissipe, les lianes, tiges et racines reprenant leur forme et emplacement initial à la même vitesse irréelle qu'elles avaient poussées. Silencieuse depuis un bon moment, Palim qui avait commencé à somnoler durant le trajet pour être brusquement réveillée par l'enserrement des plantes sur elle et son poupon pousse un petit cri effrayé de cet autre brusque changement. Son regard noir comme le charbon n'a pas perdu un seul instant la scène qui s'est déroulé à quelques pas d'elle, mais réduite au silence et à l'inaction également elle n'avait pu faire grand-chose. Maintenant libre, elle s'empresse de vérifier l'état de sa petite fille, puis de You, l'autre infortunée passagère du disque. Avec un regard effrayé vers l'elfe blanc qui s'éloigne, elle dit en un chuchotement pour que seuls les membres du groupe puissent l'entendre:

- (elfique) Un elfe sauvage! Ne vous approchez pas de lui, il vous tuerait de ses deux mains sans remords. Cette race est violente… plus violente que les elfes noirs d'Erdell si l'envie leur prend!

Effrayée de ses propres paroles et des souvenirs et histoires qu'elles font ressurgir, l'elfe noire serre davantage son enfant contre elle, voulant la protéger de tout dangers et heureuse que, malgré tout, sa petite n'ait rien. Vacillante, elle glisse ses jambes sur le rebord du disque puis saute sur le sol, pour aller s'agenouiller près d'Anylu et d'évaluer sa blessure du regard.

- (elfique) Ne bouges pas, vous allez aggraver votre blessure.

Elle tend une main tremblante vers la flèche puis, constatant son tremblement, elle ferme la main et ramène son bras contre elle.

- (elfique) L'un d'entre vous est-il habile à donner les premiers soins? Je n'ai pas la force d'aider cette jeune femme adéquatement… je… je tremble trop.

Lirendel entend une voix dans sa tête, la voix de la dame rencontrée il y a quelques minutes plus tôt. La voix est douce et suave, un peu câline et lui demande: "Veux-tu que j'arrête cet elfe? Tu n'as qu'à le dire et il sera à ta merci, comme il l'a fait avec vous"
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 02:40 pm

De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 30/08/2007 10:20
Le demi elfe regarda s'éloigner l'elfe sauvage d'un regard intence. Les lianes disparaissent doucement dans le sol. Ses amis sont maintenant libre de tout mouvement. Palim vient au secours d'Anylou qui a reçu une flèche sur l'épaule. Il avait sûrement manqué une épisode... La flèche venait d'où et de qui, se dit Lirendel perplexe.

L'elfe noir ne semblait pas du tout aimer la race de l'elfe qui venait de les agresser. Soudain le guerrier entendit nettement dans sa tête la voix douce de la mystérieuse femme rencontré quelques instants plutôt. Il aimait pas trop qu'une personne s'infiltre dans ces pensées.

Elle lui disait que s'il le voulait elle pouvait le retenir pour lui. Il n'avait qu'à lui ordonner et elle le ferait. Qui était cette femme? Il se tourna vers le petit groupe et le visage d'Any le fit se décider. Il répondit à la dame le mieux qu'il pouvait en espérant le faire aussi bien qu'elle.

-(commun dans sa tête) Arrêtez-le!

Lirendel se tourna vers le groupe et leur dit :

-(elfique) Je reviens dans un instant...avec l'elfe.

Il partit d'un pas de course en prenant la direction que l'elfe sauvage avait pris.
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 02:41 pm

De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 30/08/2007 12:24
Sitôt l'ordre de Lirendel lancé, de larges racines hérissées de pointes surgissent du sol et se jettent sur le druide, qui en voit sa métamorphose en félin interrompue et forcé de reprendre sa forme d'elfe. Sans aucune pitié, les racines s'enroulent autour de lui, leurs épines s'enfonçant dans sa peau à nu, l'écorchant en stries profondes alors qu'elles se resserrent autour de ses membres, et l'immobilisent sans espoir qu'il s'en libère par lui-même. (Meldril perd 10 points de vie)

Alors que le métis approche de leur ancien tortionnaire au pas de course et ne tarde pas à le découvrir, enchevêtré et parfaitement retenu par les racines épineuses. À plusieurs endroits, de fines coulées de sang glissent sur sa peau blanche, causées par les centaines de petites piques s'étant agrippées dans sa chair à découvert. Comme promis, il est à la merci de Lirendel, qui est suffisamment éloigné du groupe pour faire ce qu'il veut de son prisonnier.
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 02:42 pm

De : Anylu MyFel Envoyé : 30/08/2007 20:27
Je sers les dents, la douleur atroce m'élance dans l'épaule... Cette maudite flèche, je tourne la tête au prix d'un grand effort pour pouvoir l'examiner. Cette maudite flèche, donc, est faite de... cristal? Le même matériau étrange dont sont fait les projectiles du dénommé Sidhe...

En plus de la douleur, l'incompréhension la plus totale m'envahit tandis que mon cerveau fonctionne à toute allure... cherchant une logique dans le geste posé par l'archer des glaces... Peut-être que la souffrance m'enlève toute objectivité... mais la rage qui m'emporte sur le moment fait résonner dans mon esprit le charabia magique qui compose un des sorts offensifs que j'ai pu mémoriser ce matin.

Et sans que je ne réfléchisse sur l'action répréhensible que je vais perpétrer, mes doigts s'agitent pour créer une boule de magie que je projète sans hésitation sur celui que je crois être le propriétairede cette flèche qui me fait si mal... (projectile magique sur Sidhe niark niark... )

Et lorsque que l'elfe noire(Palim) se penche vers moi, pour évaluer ma blessure, je réalise à moitié sa présence, prise dans un brouillard flou qui m'étourdit. Tout ça à cause de l' effort minime qui a sapé une bonne partie de mon énergie vitale.

De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 04/09/2007 12:17
Comme une bête sauvage prise au piège, Meldril se débat contre les liens qui cherchent à l'entraver. La douleur qu'il ressent ne fait qu'aviver sa colère. Son changement de forme, brusquement interrompu, lui laisse une impression de brûlure dans tout son corps. Il se sent prit au piège, retenu contre sa volonté, lui qui normalement est maître des lieux. Il n'y a qu'un seul être ici capable de le dominer à ce point, et de manière aussi cruelle. Pire encore que ces Étrangers venant envahir son territoire, la volonté de fer de Sorcière se fait sentir dans la force inflexible de ses liens.

Mais il ne se laissera pas faire sans résister! Trop aveuglé par sa colère, par cette peur d'être prisonnier, le druide ne s'en débat que davantage. Les épines qui entaillent sa peau, la déchirant alors qu'il se démène, lui causant de profondes entailles qu'il ne fait qu'aggraver davantage en se débattant l'incitent encore plus à chercher à se libérer. Un loup ou un renard prit dans un piège aura souvent le réflexe de se ronger la patte pour s'enfuir et c'est un peu ce que Meldril fait sans s'en rendre réellement compte, alors que les épines coupent poignets et chevilles retenues par les racines.

Un cri de rage le fait s'interrompre un moment. La colère viscérale qu'il ressent en ce moment envers sa tortionnaire des siècles passés ne pouvant s'empêcher de s'exprimer. Pas de mots, hormis ce long cri enragé, porteur de promesses de vengeance à qui peut l'entendre, de menaces et promesses de mort, mieux exprimées que l'auraient fait pour lui des paroles.

Puis le calme, la tête baissée, tranquille. La bête furieuse, constatant que la force ne peut rien pour lui se résigne à observer un moment. Il sent son cœur qui bat fort dans sa poitrine, son souffle court, le ruissellement de son sang, son odeur ferreuse… et le bruit de pas qui s'approchent. Sitôt qu'il croisera le regard de Lirendel, c'est un regard chargé de haine, sauvage comme ceux d'un prédateur prêt à mordre que le druide lui lancera, sans dire un mot.

De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 04/09/2007 16:36
Tout se passe tellement rapidement, tant de gens si peu organisés, si peu habitués à fonctionner ensemble, que les choses ne peuvent que tourner au chaos. Mes priorités me paraissent pourtant simples, alors que je répond à la demande de l'elfe sombre. Je n'ai pas de formation adéquate pour soigner les gens, mais j'ai reçu suffisamment de blessures pour savoir quoi faire dans l'immédiat. Alors que je m'approche d'Anylu, je sens les quelques points empêchant ma blessure à la cuisse de s'ouvrir céder. Si je marque un instant d'arrêt, le temps que la douleur s'estompe un peu, je tente d'être el plus discret possible. Anylu souffre en ce moment et c'est la seule chose qui importe.

Nos flèches de cristal sont fragiles, et l'enlever brusquement de l'épaule où elle est solidement fichée pourrait la faire éclater en fins morceaux, qui resteraient dans la chair d'Anylu. Au moment où j'allais entreprendre de retirer le projectile, Anylu se mets à réciter des paroles sans grand sens... mais... combiné avec le mouvement de ses mains...

Ma main sur sa bouche l'empêche de terminer son incantation. J'ignore ce qu'elle désirait faire mais dans son état, à voir ses yeux vagues et ses traits tirés par la douleur, ce ne pouvait pas être une très bonne chose. Elle aura raison d'être en colère contre moi, mais pour le moment, elle doit économiser ses forces. Avec sa logique particulière, il se pourrait bien qu'elle tentait un sort pour attaquer l'elfe sauvage qui s'est éloigné, idée qui n'est pas très bonne. Le provoquer alors qu'il a décidé de nous laisser tranquilles serait du suicide.
- (elfique) Vilauryn, viens aider.

Je n'aime pas que celui-là même qui est responsable du malheur d'Anylu soit la même personne compétente à retirer la flèche qui la tourmente. Je sais que ni lui ni moi n'avons le droit de soigner une femme, mais compte tenu des circonstances...

J'applique une pression autour de la hampe de la flèche, pour comprimer les vaisseaux sanguins et lui éviter de bouger au moindre mouvement de la métisse. Je m'applique à ignorer tout ce qui peut se passer autour, bien que le cri sauvage qui se fait bientôt entendre est si... inhabituel pour moi qu'il est difficile d'en faire abstraction. Je jette un regard en arrière, sans apercevoir la cause ou sa provenance, puis vers Sidhe, qui tarde à bouger.
- (elfique) Sidhe! J'ai besoin de ton aide!

De : Anylu MyFel Envoyé : 04/09/2007 19:03
(HJ: Coool!!!! Super le chaos! J'aime! )

Un visage familier se penche vers moi, préoccupé et inquiet de mon état, au même moment où la colère qui m'emporte allait précipiter un geste malheureux pour Sidhe. Les mots que j'allais prononcer se termine en balbutiement, étouffés par une main bleutée, que je n'ai pas la force de repousser.
- (elfique) Vilauryn, viens aider.

Astrid... cette voix je la reconnaîtrais entre toutes. Ce visage habituellement stoïque reflète une gravité qui me fait craindre pour ma vie. Et si la flèche de ce stupide archer était... empoisonnée? La faiblesse qui m'étreint en serait un des effets?

- (elfique maladroit) Astrid... dis-je dans un murmure, comme je suis soulagée de te retrouver...

Ces mots inutiles mais lourds de sens pour moi ont quittés mes lèvres presque malgré moi.

Ce cri... déchirant tant il exprime la douleur et la haine, me fait sursauter, malgré la main posée sur ma blessure. Qu'est-il arrivé à Meldril, je l'ignore... mais il réveille en moi une intense blessure... Je ne veux pas qu'il lui arrive du mal!!!
-(elfique toujours aussi maladroit) Ce druide a été... bon pour moi. Ne lui faites pas de mal...Aloïs est chez lui, avec sa compagne... Fais quelque chose...Astrid!

Au prix d'un grand effort, je pose ma main vlide sur l'avant bras d'Astrid, tandis que je lui demande d'épargner Meldril.


De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 05/09/2007 22:55
Lirendel arrive au près de l'elfe sauvage. La surprise se dessine sur son visage à la vue de l'elfe prit à son tour par des liannes. Toutefois, celles-ci sont hérissées de piquants qui s'enfoncent dans sa chair pâle. Il semble même s'avoir débattu et du sang coule un peu partout sur son corps.

Le guerrier prit de remord s'avance afin d'aider l'elfe, mais le regard meurtrier qu'il lui lance arrête son geste. La dame a été un peu fort, se dit le demi elfe. Par contre, peut-être fallait-il cette force pour l'arrêter. Cet elfe de quel côté était-il ? En première vue, il ne semblait du côté à personne.

L'elfe semblait épuisé. L'effort qu'il avait du faire afin de se libérer avait dû le vider de sa force.

-(commun dans sa tête) Dame...êtiez-vous obligé de le faire souffrir de la sorte? Pourquoi des liannes couverts de piques? Il est vrai qu'il a menacé mes amis, mais il ne les a pas fait souffrir ainsi. Toutefois, je vous remercie pour votre aide.

Le demi elfe ne savait quoi penser. Il s'adressa finalement à l'elfe :

-(elfique) Quoi que je dises maintenant, je crois que ton opinion est faite sur moi. Par contre, c'est toi qui a commençé. Tu nous as attaqué et menaçé.

Lirendel réfléchit. Tout le monde aurait besoin d'un peu de repos, d'un coin d'eau pour se désaltérer et pour se soigner.

-(elfique) Où allais-tu si vite? Je suis persuadée que c'est un endroit charmant. Nous avons besoin de nous reposer et de panser nos blessures. Tu vas nous y conduire. Ne craint rien, je ne ferai rien à ta femelle. A la condition, bien entendu, que tu ne fasses pas de bêtise durant le trajet...comme t'enfuir par exemple ou encore pire me poignarder dans le dos. Je suis du côté du bien...mais jusqu'à un certain point, alors fait gaffe. Alors, est-ce que tu vas nous y conduire?
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 02:52 pm

De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 06/09/2007 21:12
Aile-de-Corbeau a l'air surprit. Peut-être qu'Aile-de-Corbeau n'a rien à voir avec son emprisonnement actuel...

Non!

Il s'est approché, comme s'il s'attendait à trouver quelque chose ou quelqu'un au bout du chemin. Il parle comme s'il savait qu'il protège quelqu'un... il n'a pourtant pas mentionné Jhalna, ni Lillie durant les rares phrases qu'il a dit... Sorcière? Non, elle n'aurait aucun intérêt. Aile-de-Corbeau doit sûrement bluffer, il semble plutôt intelligent, il a dû faire une déduction et essayer de le berner, en tentant sa chance. De toute manière, qu'il sache ou non, Jhalna n'était pas du tout le genre d'être à avoir besoin de protection, même qu'il serait davantage porté à croire qu'elle voudrait la peau de ce métis s'il décidait de lui faire du mal.

- (elfique) Aile-de-Corveau est stupide s'il croit pouvoir m'intimider. Je n'obéis à personne! Si tu me libères, je t'emmène dans les marécages et je te romps le cou de mes mains. Tues-moi et tu meurs en même temps que ce Val.

Les yeux vert pâle de Meldril ne quittent plus ceux de Lirendel. Ce n'état pas un puant des cités qui allait lui faire courber l'échine, quand bien même il serait son dernier recours.

De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 07/09/2007 10:26
(hj: Pardon du retard.... )

Énervée contre les pousses vertes près de moi, la menace du bois de bois tenu par cet elfe nu... C'est pas le temps de le détailler, idiote... n'est pas réellement pour me calmer. Cependant, je doute que me faire transpercer par un truc aussi... peu coupant serait beaucoup plus douloureux que par le fil d'une épée. Aussi, je cesse mon déchiquetage méthodique de toutes feuilles vertes à ma portée. Je plonge mon regard mousse dans le sien, loin d'être très contente de mon état.
Un cocon de feuille se déplace vers nous, avec un appendice ressemblant à une feuille. Ce cocon gémit un peu. À ce qu'il me semble, le tout-nu veut que le cocon nous accompagne. Cependant, j'aimerais qu'il m'explique pourquoi nous sommes supposé nous entretuer??

Le retour de Li ne me surprend pas, mais m'inquiète aussi. Il semble être très en colère et sa colère pourrait nous empêcher de trouver des renseignements si le tout-nu venait à comprendre le peu de mal que représente une petite compagnie blessée et perdue dans cette forêt pour sa peau tatouée... Mais l'avantage, c'est que Li exprime le même étonnement que moi face à la notion de s'entretuer....

Le mouvement du tout-nu vers moi, son hésitation et son départ me laissent penser que ce n'est pas vraiment nous qui l'intéressont.... Mais j'avoue que voir sa peau se couvrir de poils biggarés me laissent perplexe et des histoires de cauchemards me reviennent, avant que je me rappelle que la nuit ne s'est pas encore couchée...

Le cocon s'est remis à gigotter plus fort et un cri nous indique 2 noms: Alois et Meldril... J'ignore qui est Alois, mais au ton de voix, j'en déduit que Meldril est le nom du tout-nu...
Alors que ce dernier s'enfuit, les lianes nous relâchent et j'en tombe à genoux de m'avoir trop énervée. Le cocon à quelques centimètres devant moi se révèle être une métisse comme moi, blessée et qui me semble avoir déjà croiser... Palim me rejoint et tente de l'aider avec cette mauvaise blessure. Ses tremblements ne cessent et elle n'ose retirer la flèche. Fatiguée, je propose toujours mon aide.

-Si vous m'indiquez quoi faire, je veux bien vous aider... Suffit-il de tirer la flèche?

L'elfe bleu vient nous aider, empêchant la demi-elfe de terminer son incantation qui me semble loin d'être faite pour lui apporter du secours... Elle semble reconnaitre le visage qui se penche vers elle, mais les gouttes sur son frond me laissent supposer une forte fièvre due à la douleur. Le compagnon de l'elfe bleu, - sa plus grande faiblesse, tarde à venir aider. Je tourne mon regard vers lui, alors que dans les bois un cri retentis. Je sais que Li est parti à la poursuite du tout-nu et en colère comme il semble l'être, je crains des conséquences tragiques...

Faisant abstraction de mes inquiétudes, j'ouvre mon sac près du disque et prends les derniers lambeaux de ma robe. Dans l'état où est Palim, elle ne peut contenir efficacement l'hémorragie et les bouts de tissus pourraient être une bonne solution temporaire. La main d'Astrid compresse les abords de la flèche et j'approche d'abord l'un des bouts soyeux de tissus vers la blessure.

-(elfique) Si vous voulez retirer la flèche, je peux compresser. Ce bout d'étoffe est plus soyeux, il pourrait aider à faire glisser la flèche...?

Je dépose le petit tas de tissus sur le ventre de la métisse. Assez près pour servir, assez loin pour ne pas être dans les jambes...

De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 13/09/2007 13:13
(Hj: T'en fais pas Julie, je crois avoir été le plus retardataire sur ce coup-là)

Le chaos environnant est trop le jeune archer. Il se passe tellement de choses autour de lui et il n'arrive pas détacher son regard de la flèche, sa flèche, qui est profondément enfoncée dans l'épaule d'Anylu. C'était son arrêt de mort pour sûr, même si c'était un accident. Il n'appréciait vraiment pas cette femme mais il ne lui souhait pas qu'il lui arrive du mal non plus.

Ce n'est qu'au second appel d'Astrid que Sidhe se décide enfin à bouger. Comme s'il venait de réaliser ce que sa nervosité et réaction trop rapide avait fait, il laisse tomber son grand arc d'os et de métal sur le sol, comme si ce dernier venait de le brûler. Levant les yeux, il croise furtivement le regard de la Faern blanche, au moment ou un cri provenant du sentier plus loin se fait entendre. Un frisson un peu horrifié parcourt Sidhe, tant ce hurlement est chargé d'émotions, de haine et de colère et il se demande bien quelles souffrances un être peut avoir enduré pour lancer un tel cri.

Mais l'heure n'est pas aux questionnements. Il a reçu un ordre et se doit d'obéir rapidement. Fort heureusement, la Faern offre son aide, ce qui facilitera sa tâche de soigneur en ayant pas à toucher directement à Anylu. Les yeux rivés au sol, Sidhe demande à Astrid de s'éloigner un peu; le sorcier ne ferait que nuire pour le moment. Tout en s'agenouillant près d'Anylu, Sidhe sort de son sac un autre sac plus petit et contenant divers instruments tels de petits couteaux très aiguisés, des aiguilles pour faire des sutures et des flacons contenant des liquides désinfectants ou encore anasthésiants.

Avant de répondre quoi que ce soit à la question posée par la Faern, Sidhe constate tout d'abord la profondeur de la flèche. La pointe est complètement enfoncée dans l'épaule mais heureusement pour Anylu, ell est tout de même bien placée, les muscles, tendons et nerfs ne devraient pas être trop endommagés. Tout en préparant ce dont il a besoin, Sidhe répond à la femme en face de lui, à voix basse pour ne pas trop attirer l'attention de la blessée. Son elfique a des accents moins prononcés que celui parlé par Astrid, comme s'il utilisait ce langage plus souvent que le sorcier. Malgré tout, certains mots sont prononcés de manière différente mais l'ensemble reste tout de même très compréhensible.

- (elfique) Ces flèches sont faites pour rester dans leurs cibles; leurs têtes sont munies de petits crochets qui déchirent la chair si retirées avec hâte. Il va falloir faire une entaille dans la peau, jusqu'à la tête de la flèche puis ensuite la glisser lentement pour la faire sortir. Ensuite il faudra s'assurer que le saignement qui suivra est maîtrisé puis recoudre la plaie. Je vais l'engourdir à cet endroit, pour ne pas qu'elle sente la douleur et s'agite pendant que nous allons procéder... Est-ce que ça vous convient?

Il ne sait pas pourquoi il attend l'approbation de cette femme, peut-être parce qu'elle est pour le moment la seule figure d'autorité féminine valable. L'elfe noire avec le bébé est trop effacée et craintive pour être une réelle référence pour des ordes... de plus Astrid semblait tenir la Faern en grand respect. L'archer attend donc l'ordre de commencer, une fiole contenant un liquide rougeâtre dans une main, une longue et fine aiguille dotée d'un petit réservoir à l'une extrémité dans l'autre.

De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 14/09/2007 13:00
Quelpart dans un petit sentier éloigné du groupe...

Lirendel n'avait jamais rencontré quelqu'un d'aussi déterminé. Dans les yeux de l'elfe, le guerrier ne voyait aucune humanité. Il n'y avait que de la haine et un insctinct sauvage.

Il aurait voulu que leur rencontre se passe autrement. Il l'avait appelé Aile-de-Corbeau. Son père, tout le monde l'appellait le Corbeau. Est-ce que je lui ressemble tant que ça, se dit Lirendel. Son sang coule dans mes veines. Son père a détruit tellement de vie.

Pour une fois, qu'il rencontrait quelqu'un qui n'obéit à personne, qui est libre. C'est le cri d'Anylou qui l'avait touché. Un homme digne de ce nom, quel qui le soit, n'a aucun droit d'attaquer une femme sans défence. Le cri de la demi-elfe avait heurté la partie sensible de son être. Il avait écouté sa rage et avait ordonné à la dame d'arrêter l'elfe sauvage. Toutefois, la manière dont elle l'avait fait ne lui plaisait pas.

L'elfe avait dit qu'il était lier au Val, c'était le nom de la forêt peut-être. Il essayait de réfléchir à toute vitesse. Disons que ce n'était pas évident, car il était épuisé, mentalement et physiquement. Lirendel croyait vraiment que l'elfe passerait à l'acte un coup libéré.

Il lui dit finalement :

-(elfique) Je ne désire pas te tuer. Je voulais seulement t'arrêter. La dame de la forêt a fait sortir ces lianes du sol sous mon ordre. Par contre, j'avoue que je ne pensais pas qu'elle te ferait autant souffrir. La colère à monter en moi quand j'ai entendu Anylou. Je vais demander à la dame de te libérer. Par la suite, tu seras libre de faire ce que tu veux.

Lirendel plongea ses yeux dans ceux de l'elfe sauvage. Puis il se concentra et appela la dame :

-(commun dans sa tête) Dame, libérez-le maintenant, s'il vous plaît.
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 02:54 pm

De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 14/09/2007 22:47
La dame de la forêt. Sorcière, ça ne faisait aucun doute. Ainsi, ce métis était réellement de connivence avec cette satanée créature des abysses. Ce n'était pas pour améliorer son humeur. Qu'est-ce qu'elle voulait? Jouer avec lui en introduisant des inconnus ici? D'abord l'hystérique elfe, puis Anylu et son louveteau et maintenant toute une troupe armée. C'était plus qu'un simple hiatus dans le tissus magique qui le retenais ici... alors quoi?

Soudainement, une phrase lui revient à l'esprit, prononcée par Sorcière elle-même, alors qu'elle assaillait Anylu de ses ondes mentales: "La chasse aux hauts druides est comencée. La forêt et le Val ne seront bientôt plus sûrs, même pour moi. Le Noir est puissant."

- (elfique) Chasser du haut druide?

C'était pour ça qu'ils étaient ici? Aile-de-corbeau, l'archer et l'autre étrange à la peau bleue, c'était tous des guerriers et ils semblaient savoir comment manier leurs armes, pas des débutants. La mâchonneuse de feuilles à la mèche blanche... ce n'était pas la marque des corrompus d'ailleurs? Elfe noire, sûrement d'Erdell, là où la Reine Araignée se faisait malmener par le dieu Noir... Et Sorcière ne serait que ravie de ne plus avoir à le surveiller, ça il en était certain. Mais pour le moment, il était pris au piège, et blessé, les attaquer de front ne serait pas une bonne idée. Montrer qu'il se laissait amadouer puis frapper. On n'apprivoisait pas une bête sauvage sans risques de se faire mordre la main, et il ne se laisserait pas dompter.

Feignant de revenir à la raison, le druide dévisage le métis puis baisse la tête, pour faussement montrer une soumission innatendue.
- (elfique) Anylu crie beaucoup trop pour rien. Son fils n'est ni captif ni malmené; c'est même elle qui l'a laissé derrière. C'est vous qui lui avez tiré dessus et fait souffrir, pas moi.

De : Surnom MSNStockage Envoyé : 18/09/2007 11:00
Près d'Anylu blessée et allongée sur le sol, Palim se fait discrète à l'approche des deux elfes des glaces. Serrant son enfant contre elle, elle se réfugie de l'autre côté du disque, comme si cet élément magique était suffisant pour la placer hors de portée de ces elfes qui lui font si peur mais qui pourtant ne se préoccupent pas vraiment d'elle pour l'instant.

De son état misérable, Anylu sent la flèche s'incruster davantage dans sa chair au moindre de ses mouvements. Elle se rend vite compte que, si elle se mettait à bouger frénétiquement, la flèche finirait par la transpercer, à moins de se heurter à des os, plus solides. (tu peux considérer qu'Any a perdu 4 points de vie).

Du côté d'Astrid, les choses ne vont pas nécessairement mieux. Sa blessure à la jambe qui avait été sommairement soignée par Sidhe et Palim a été rudement malmenée durant la marche, puis le mouvement qu'il a fait pour s'agenouiller auprès d'Anylu. Son sang bleu s'échappe lentement de la blessure rouverte et coule le long de sa jambe, tombant même sur le sol s'il bouge trop. Combiné avec la chaleur ambiante qui est plus que ce qu'il est habitué à vivre dans son monde natal, il est inutile de dire qu'Astrid ne se sent vraiment pas bien. (j'estime qu'en tout et partout Astrid doit avoir perdu 27 points de vie, attention)

S'étant placée un peu en retrait, les fines oeilles bardiques de Galil entendent un tout léger bruissement dans les buissons non loin d'elle. Si elle tourne la tête, elle peut apercevoir l'espace d'un instant deux petits yeux vert pâle et un sursaut de surprise à travers les feuilles, puis plus rien ne bouge dans ce coin.

Lirendel sent une douce protestation suite à sa demande faite à la Dame de libérer le druide, mais ce n'est qu'une sensation, aucune parole ne lui est adressée et il voit les lianes se résorber, mais non sans planter à nouveau leurs épines dans la peau à nu de l'elfe qu'elles retenaient, lui occasionannt de nouvelles souffrances (encore 10 points de vie de moins pour Meldril). Meldril est maintenant libre, quoique sérieusement blessé.

De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 18/09/2007 15:17
Enfin, Sidhe s'est décidé à se bouger un peu et de remplir sa tâche. Je m'éloigne sans problèmes à sa demande, comprenant que trop bien que je ne pourrai que lui nuire. Lorsqu'il s'applique à soigner, je sais bien que ses gestes devienent précis et rapides et qu'une interférence le ralentirait. Je l'écoute d'une oreille détailler à la Faern comment il compte procéder, tout en glissant ma main à l'endroit où ma blessure me fait mal comme si un tison me rongeait la chair. Je stoppe aussitôt que mes doigts rencontrent le tissu imbibé, pour ne pas dire dégoulinant de sang et je regarde ma main, tachée du liquide bleuâtre et poisseux avec une pointe d'appréhension envers ma propre condition physique.

Avant de m'éloigner davantage, pour ne pas attirer l'attention sur moi au lieu de sur Anylu qui requiert des soins immédiats, je lance à Sidhe:
- (elfique) Cesses de perdre ton temps et soignes Anylu, c'est un ordre!

Je sais qu'il ne cherches qu'à bien faire en désirant l'assentiment de la femme en face de lui, il ne doit pas se sentir très sûr de lui; déjà que c'est lui qui est la cause de la blessure de la métisse. Je me demande même s'il a déjà touché une femme à vrai dire... pas à Adrven-Eil en tout cas, ceux de la race de Sidhe n'avaient même pas le droit d'approcher à moins de cinq mètres d'une femme sous peine de mort, dépendamment de l'humeur de cette dernière bien entendu. Ici, peut-être; les gens de ce monde cherchaient tout le temps le contact physique des autres, que ce soit une main sur l'épaule, une poignée de mains ou tout autre signe gestuel quant à moi inutile. Moi-même j'ai des difficultés à me faire aux manies libertines de ce monde, je n'ose pas imaginer l'acclimatation de Sidhe, mais en même temps, c'est une chance inespérée pour lui d'être ici.

Je m'appuie à un arbre bordant le sentier, pris d'étourdissements. Je présume beaucoup trop de mes forces, mais qu'est-ce que je peux y faire? L'endroit est loin d'être propice à un arrêt, déjà que le temps que nous devons prendre pour retirer la flèche d'Anylu risque d'attirer l'attention de d'autres prédateurs ou d'individus hostiles comme cet elfe blanc. Continuer à avancer m'est impossible dans l'état où je suis, pourtant je vais devoir suivre le groupe ou rester en arrière, et j'imagine déjà la réaction de Sidhe à ce sujet.

Encore une fois un étourdissement; l'impression que mes pieds et le ciel on échangé de place un bref instant est loin d'être agréable. Je ferme les yeux alors que la sensation m'envahit encore et lorsque je les rouvre, c'est encore le noir que je vois et, juste avant de perdre conscience, j'ai le temps de me dire que ceci n'aidera en rien l'avancée du groupe.

(il faut croire que le retour d'Anylu m'inspire à faire tomber mon perso dans les pommes à mon tour! )

De : Anylu MyFel Envoyé : 23/09/2007 19:42
(Tss... tu gagneras pas à jouer plussss drama queen que Mooooa- Posant le revers de la main sur son front, Anylu feint de tomber sans connaissance, en prenant soin de faire un demi tour sur elle-même et de s'écraser sur le sol en soupirant)

Consciente de tout ce qui m'entoure, je vois Astrid s'éloigner lentement, prenant soin de poser un pas devant l'autre comme s'il n'était pas certain qu'ils le portent à destination. Il n'a pas répondu à mes inquiétudes, perdu dans ses pensées plus qu'à l'habitude... C'est comme s'il ne m'avait pas entendu. Tout me semble étrange tout à coup, et même lorsque d'autres personnes se penchent vers moi, probablement pour me porter secours, je continue de flotter dans cet étrange état d'irréalité...

Ces gens que je reconnais, je les ai quitté depuis combien de temps au fait? Est-ce qu'au Val le temps s'arrête ou s'accélère? Comment s'est passé leur vies depuis que je les ai quitté? Une idée saugrenue me passe par l'esprit à toute allure.Le mal... qui s'insinue partout. Des êtres autrefois pacifiques qui deviennent agressifs... Et si mes amis d'autrefois s'étaient faits corrompre par l'entité mauvaise qui avance toujours plus loin dans la forêt? Cela pourrait expliquer la flèche... la mise en garde de la sorcière... le noir...

La douleur me fait délirer. Je ne reconnais plus Sidhe qui approche, probablement pour me soigner comme lui a ordonné Astrid. Ni la jeune femme à ses côtés que j'ai croisé au village des trois chutes il y a, semble-t-il très longtemps... une éternité...

Convaincue que ces deux personnes sont plutôt malveillantes qu'amies, je refuse qu'on m'approche, ni qu'on me touche. Elles sont dans le camp du noir... je suis certaines qu'elles en veulent à ma vie.

-NE ME TOUCHEZ PAS! dis-je d'un ton menaçant...

Ma main valide décrit des arabesques et mes lèvres incantent un sort de protection, dirigé sur l'elfe à la peau bleuâtre penché sur moi, que je considère comme ennemi... Une fois l'incantation terminée, je cherche à toucher une partie du corps de cet elfe( en l'occurence Sidhe)

( toucher glacial )

De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 23/09/2007 20:53

La dame de la forêt l'avait écouté finalement. Il avait senti une légère sensasion, comme si la belle dame rousse avait hésité un instant. Lirendel crut sentir une certainne haine entre les deux, car les épines, avant de se retirer de l'elfe tout nu, s'enfonçèrent de nouveau dans sa chair lui apportant une nouvelle douleur.

Maintenant, il aurait un autre blessé dans leur groupe. Il ne faisait pas totalement confiance à cet elfe, mais il ne laisserait pas mourrir dans son sang. Sa bonne nature lui faisait oublier que l'elfe pouvait le tuer n'importe quand maintenant.

Lirendel s'inquiètait pour l'élu et sa bien aimée qu'il avait laissé à quelque pas plus loin. Tout en regardant l'elfe, ses réflextions se poursuivaient. Comment allait-il poursuivre leur route et dans quelle direction? Le mal ou était-il rendu? Il devait trouver l'épée de son peuple afin que l'élu puisse accomplir son destin. Il chassa ces interrogations et reporta son attention sur Meldril :

-(elfique) Excusez-moi, mais je voudrais vous aider afin de vous conduire au groupe. Vous perdez beaucoup de sang. Vous ne connaîteriez pas un coin d'eau, un ruisseau, une rivière ou un lac. Je pourrais vous conduire ainsi que mes amis, afin que vous puissiez nettoyer vos plaies. Je connais un peu les premiers soins. Je ne suis pas expert, mais au moins...je vais essayer.

Lirendel restait à une distance raisonnable. Il voulait l'aider, mais il n'était pas complètement idiot. Il s'était agenouillé pour être à la hauteur de Meldril. Il lui montra son épée en signe d'avertissement :

-(elfique) Par contre, fait attention à tes griffes, car cette épée je sais très bien m'en servir, alors tout doux, d'accord. Il ne faudrait pas agraver tes blessures hein, car un accident ça peut arriver à n'importe qui...

Le demi-elfe lui fit un petit sourire en coin. Il devait avoir sûrement une raison pour que la dame de la forêt ne l'aime pas, alors le guerrier resterait sur ces gardes. Cet elfe était des plus bizard...
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 02:55 pm

De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 23/09/2007 23:10
Par la Mère...
Subir la morsure de la nature corrumpue par les noirs sortilèges de Sorcière alors qu'il était encore sur le coup de l'adrénaline et de la colère avait été pénible mais son orgueil l'avait fait tenir bon. Mais la seconde fois, sentir les impitoyables épines labourer le chemin que sa soeur avait ouvert quelques minutes avant, sa peau déchirée élargir encore plus le sillon douloureux... Il manquait de pensées rationnelles pour décrire le mal qu'il sentait à travers tout son corps suite à cette cruelle torture.

À genoux, replié sur lui même, le druide tente de calmer le violent tremblement dont il est victime: colère, haine, douleur... oh oui, le mal, il le sentait à travers chacune des cellules de son corps. Le souffle court, il relève un peu la tête pour écouter les paroles d'Aile-de-corbeau. Il croyait réellement qu'il allait les conduire à travers son territoire afin qu'ils profitent et souillent la nature de leur présence impure? Même s'il était à deux doigts de mourir, il refuserait leur aide.

La haine brille à nouveau dans le regard de l'elfe. Des menaces? On ne menaçait pas un Haut Druide sur son propre territoire et ce jeunnot allait l'apprendre, à ses dépens. Plantant ses mains, redevenues des mains parfaitement elfiques et normales, dans la terre meuble, comme un félin plantant ses griffes avant de bondir sur sa proie, Meldril répond, d'une voix basse et emplie de colère:

- (elfique) Je n'ai pas besoin de l'aide d'un corbeau des villes. Les gens comme toi ne font que détruire et profaner la nature et il est ma tâche sacrée de vous chasser d'ici! L'épée de métal, il y a longtemps que je l'ai reniée; je ne vis plus par elle et ce n'est pas par elle que je périrai.

Il ne saute pas sur son ennemi, au contraire, ses mains dans le sol se referment sur la terre, qu'il serre entre ses poings fermés. Toujours prostré, à genoux, Meldril incline sa tête jusqu'à ce que son front en touche presque le sol. Un murmure, à la terre elle-même, suffisamment fort pour que Lirendel puisse entendre par contre, il implore sa déesse. Sa voix est assurée mais emplie de douceur, de respect et d'amour envers la divinité qui signifie tout pour lui:

- (elfique) De la terre et des eaux je dors, de l'air et du feu je suis né, Grande Mère écoutes ma prière et referme mes blessures, afin qu'au-delà Tes montagnes et Tes rivières et à travers Ta forêt dont je suis le gardien, je puisse continuer à Te servir.

Le résultat ne se fait pas attendre et les multiples blessures de l'elfe se referment magiquement, le sang arrêtant de couler et d'abreuver la terre, ne laissant que des égratignures, multiples mais très mineures. À peine la douce sensation apaisante a-t-elle terminé de se propager dans son être tout entier que Meldril passe à l'attaque, lançant les deux poignées de terre qu'il tiens au visage du métis en face de lui, pour l'aveugler et le prendre par surprise.

(je vais laisser Lirendel répondre avant de poursuivre, pour voir comment il réagit. Si tu veux insérer une réponse à ce que Meldril répond il n'y a pas de problèmes )

De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 24/09/2007 12:13
(hj: Galil a le droit d'être vraiment fatiguée???Son caractère est loin de s'améliorer)

Celui que Li considère comme l'élu se relève alors que sa faiblesse prend sa place pour aider la métisse. L'archer m'explique ce qu'il doit faire pour retirer la flèche cristalline et je l'écoute attentivement. Son copain bougonne bien un peu derrière, et bien que la situation ne s'y prête pas vraiment, un sourire apparait sur mon visage. C'est comme s'il m'apparaissait plus humain tout
à coup... bon, humain n'est pas vraiment le terme... disons, moins glacial et distant qu'une banquise arctique.

La métisse s'agite et ne semble pas vraiment reconnaitre les gens qui l'entourent. Sa colère monte et ses mouvements brusques ne sont pas pour aider sa blessure à l'épaule. J'essais de la calmer un peu, mais rien ne semble fonctionner. À un moment, ses paroles me semblent incantatoires et au vue de la vengeance qu'elle a tenté de se faire tout à l'heure, je doute que ça soit pour nous aider. Sachant que rien de ce que je pourrais dire ne la rallumera, je grogne indistinctement des mots d'énervement avant de décider de la gifler.

Bon, je sais que ce geste sera certainement mal perçu, mais on est au beau milieu d'un immense foutoir, avec plusieurs blessé, Li qui est parti courir après un type tout-nu, et Madame refuse d'entendre raison alors qu'on veut juste enlever cette foutue flèche. Oui, je la gifle. J'espère du moins que ça la saisira suffisament pour qu'elle cesse son incantation. Sinon, il me reste mon "moton" de tissus qui pourrait faire un merveilleux baillon le temps qu'on la soigne un peu. Sans savoir si cela fait de l'effet, je lui parle directement en elfique:

-(elfique) Bon maintenant, on se calme. Y'a pas que toi qui est blessée, alors cesse de gigoter qu'on puisse t'aider. Et ce n'est pas en nous lançant je ne sais pas trop quel sort que tu pourras t'enfuir, rattraper le tout-nu et retrouver ton fils....

Il est vrai que j'ai perdu mon sourire et que je suis maintenant franchement énervée. J'espère sincèrement ne pas avoir à l'assomer pour qu'elle reste tranquille. Je ne suis pas de nature violente, mais j'ai l'impression d'être accolée au pied du mur.... sans d'autres isssues possibles....

De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 24/09/2007 16:44
Astrid prend la Faern de vitesse en lui rappelant de son ton de Caïsor qu'il se doit d'obéir aux ordres donnés. Le sourire qu'esquisse la femme en face de lui ne passe pas inaperçue aux yeux dorés de l'archer mais il interprète bien mal ce simple sourire d'amusement. Elle doit être ravie qu'il se fasse crier après par un autre mâle; elles aimaient toutes observer que l'oppression hiérarchique qu'elles imposaient se reflétait même dans ceux qu'elles méprisaient et détestait tant et qu'ils étaient prompts à suivre l'exemple de leurs supérieures.

Anylu s'agite et son regard flou laisse présumer qu'elle réagit mal à sa blessure. Peut-être qu'un nerf est touché plus qu'il ne l'a d'abord évalué. Elle hurle quelque chose, dans la langue d'ici (puisqu'Any n'a pas spécifié en quelle langue elle s'exprimait c'est donc en commun) et la base de compréhension qu'a Sidhe de cette langue lui laisse deviner qu'elle éprouve de la peur et refuse les soins. Elle commence à réciter quelque chose également, une lithanie ressemblant aux incantations magiques d'Astrid et Rionn et la Faern en face prouve qu'elle est réellement la dirigeante du groupe en assenant une giffle bien sentie à Anylu. À peine surpris de ce comportement et profitant que la Faern sermonne la blessée, Sidhe profite de cet instant où l'attention de l'une sera retenue par l'autre pour faire glisser quelques gouttes du liquide rouge contenu dans la fiole à sa main jusque dans le réservoir de l'aiguille creuse puis la plante, d'un geste sec et précis dans l'épaule d'Anylu, proche de la flèche fichée dans la chair. Bientôt, le liquide soporifique a engourdit l'endroit de la plaie, quelques secondes suffisent pour que la métisse ne sente plus rien de la douleur.

Entre ce geste et un autre pour prendre son poignard pour déchirer la manche d'Anylu, Sidhe jette un regard en arrière, pour voir où se dirigeait Astrid. De le voir tombé sur le sol, inconscient ou pire, mort, fait oublier ses ordres à l'archer qui bondit sur ses pieds, abandonnant Galil et Anylu pour aller constater l'état de son compagnon. Il a dû s'évanouir pendant que les deux femmes faisaient leur tapage, c'est pour cela que personne ne s'en était rendu compte.

Sans perdre une seconde, Sidhe retire sa cape et la place sous la tête du sorcier. Il s'assure que sa respiration est régulière et que rien ne l'entrave. Au diable Anylu, même si c'était son devoir, il n'allait pas laisser son Melar mourir sans rien tenter. Il sait bien ce qui cause l'état d'Astrid; cette jambe blessée soignée trop à la hâte, afin d'éviter de devenir la proie de créatures anguinaires. Toujours aussi peu prompt à se plaindre, comme tous ses semblables d'ailleurs, Astrid avait continué à avancer et s'agenouiller près d'Anylu pour prendre soin d'elle avait dû être l'assaut final terminant d'ouvrir une plaie à peine cicatrisée.

Rapidement, sans accorder un regard aux alentours, Sidhe défait le bandage ruissellant du sang bleu d'Astrid, retire les compresses également dégoulinantes de sang qu'il avait laissées pour tenter de contenir le flux sanguin et constate l'état critique de son compagnon. Au-delà de ses compétences à soigner... et aucune solution valable ne vient à l'esprit de l'acher. Il aurait dû lui tenir tête et prendre un peu plus de temps pour mieux refermer la blessure, il aurait dû lui interdire de marcher, quitte à le porter, il aurait dû... mais ça ne servait à rien de se dire tout ça en ce moment... Désemparé et pour contenir les larmes qu'il sent monter dans ses yeux, Sidhe cache son regard d'une de ses mains, indifférent au sang qui la macule. Il n'allait pas se laisser aller, encore moins pleurer, ça serait une insulte à Astrid de se comporter de la sorte. Qu'est-ce qu'il pouvait faire? Lui couper la jambe? Il n'avait ni outils ni connaissances nécessaires...

Il n'y avait plus rien à faire. Pas ici, au milieu de nulle part, sans aides ni ressources; même à Ardven-Eil il n'aurait pas eu grand chances de le sauver. La mort dans l'âme aussi sûrement que si c'était la sienne, Sidhe prend l'une des mains inertes d'Astrid entre les siennes et le regarde, sans dire un mot, en espérant qu'il se réveille avant la fin, tout en ne le souhaitant pas afin d'éviter des souffrances à son compagnon.

De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 26/09/2007 14:48
Astrid... tu es dans les pommes, à 4 pv de perdre ton personnage également car oui, avez moi comme md, vous pouvez mourir. Ça sera à tes coéquipiers de voir s'il peuvent/veulent te sauver, c'est le risque que l'on a convenu ensemble.

Anylu ne sent plus du tout sa douleur à l'épaule, pourtant, la flèche qui est encore solidement enfoncée. Avec la douleur qui a disparu comme magiquement, elle a également les esprits un peu plus clairs, suffisamment pour prendre davantage conscience de ce qui se passe autour d'elle.

Du côté de Galil, épuisée mais la plus calme et rationnelle du lot, elle entend cette fois clairement des bruits de feuilles dérangées, de branches qui se font pousser pour laisser passer quelque chose ou quelqu'un. Peu importe ce que c'est, ça ne fait pas grand cas d'un quelconque effet de surprise et se déplace rapidement. Le bruit provient du même endroit d'où a surgit l'elfe sauvage après qu'il ait enchevêtré le groupe. Si elle le désire, la barde a encore le temps de réagir avant que ce qui approche soit clairement visible.

Pour Lirendel, qu'il arrive ou non à esquiver la terre lancée directement dans ses yeux par Meldril, le pauvre métis se fait ensuite sauter dessus par une petite créature lui ayant sauté sur le dos. Il sent des pattes griffues s'aggriper à ses vêtements et ripper sur son armure, quelques mèches de cheveux blancs passent dans son champ de vision également et une voix enfantine qui lui lance de manière impérative:
- (elfique) Ne fais pas de mal à mon papa!

Meldril reconnaît aisément Lillie en tant qu'agresseure de son ennemi. La petite a bondit du bois sans s'être fait remarquer, même par l'oeil averti du druide pour s'en prendre à Lirendel, à mains nues et ses petites griffes de bébé de ses pattes postérieures sorties pour tenter de le blesser.
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 02:57 pm

De : Anylu MyFel Envoyé : 26/09/2007 21:33
Sonnée par Galil qui n'a pas ménagée sa claque, je reprend l'air qui s'est échappé de mes poumons par la force de l'impact. Regardant autour de moi, à moitié outrée par la familiarité de cette jouvencelle et à moitié soulagée de retrouver mes esprits, je constate d'abord que la douleur a quasiment disparue. J'hésite néanmoins à prendre la poudre d'escampette, sachant que la pointe de la flèche est encore planté solidement dans ma chair.

Sidhe s'est éloigné de moi. Et malgré le fait que je lui en veuille beaucoup d'avoir causé ce désastre, je ne peux que m'inquiéter tout comme lui sur l'état d'Astrid qui gît sur le sol, marionette désarticulée...

La seule qui peut réellement aider, c'est la jolie métisse qui se tient à côté de moi. Attirant son attention, je lui glisse doucement: - (commun) Meldril a des dons de guérisseur. Intervient auprès de lui, peut-être pourra-t-il faire quelque chose pour notre ami... Il faut que nous arrêtions de nous battre, nous avons un ennemi bien plus grand à éradiquer...

De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 30/09/2007 04:33
Tout semble si flou, j'ai l'impression que mon corps et mon esprit ne sont plus tout à fait ensemble. Je me sens étourdit, la tête légère alors que le reste de mon corps est dans une chape de plomb. J'ai peine à respirer, cette chaleur... je sens mes poumons écrasés et mes battements de coeur sont douloureux... et pas situés à l'endroit où je figure que mon coeur doit être...

Puis je me sens un peu mieux. Je sens vaguement que l'on me déplace, que l'on m'étend sur le sol et je respire un peu mieux, le poids sur mes côtes s'est subitement allégé. Je vais enfin pouvoir dormir, pour vrai. Je me sens tellement las, épuisé... je suis... je suis fatigué de porter tant de choses sur mes épaules, depuis si longtemps, trop longtemps pour quelqu'un de ma race... Je n'aurai qu'un regret, et c'est...

J'entrouve les yeux, une présence près de moi, une présence famillière. À travers le brouillard qui se glisse devant mes yeux, je reconnais... un visage aux traits fins, sa peau bleue pâle, si pâle qu'elle semble irréelle... ses beaux yeux dorés que j'aime surprendre rêveurs, si peu communs parmi mon peuple... ma vue est embrouillée et je ne distingue pas les fines lignes foncées marquant sa peau, quelques mèches de soie argentée s'ingéniant à cacher le reste en encadrant son visage. Sidhe... Quelle folie m'a emmenée jusqu'ici, l'entraînant à ma suite? Quelles épreuves a-t-il traversées dont il ne soufflera mot à personne? Par ma faute... si j'avais été moins obstiné, si j'avais oublié cette théorie qui m'a emmenée à être banni par les miens...

- (elfique) J'avais raison... tu avais raison... et elles... tort...

Je referme les yeux, pour essayer de focusser. Mes pensées tournent en rond, virevoltent et s'effilochent. J'ai tellement de choses à lui dire en ce moment, et aucun mot ne veut s'aligner dans mon esprit. Je n'ai pas de mots, je n'en ai jamais eu pour parler à voix haute de ce que je ressens tout bas.

J'étire mon bras et lève lentement la main. Je tremble, je me sens si faible... vidé de mon énergie aussi sûrement que mon sang se vide sur le sol, par fins filets réguliers, incapables de se refermer tant la plaie est trop béante et malmenée. Est-ce que c'est la fin cette fois? Après tant de fois? Je voudrais caresser la joue de Sidhe mais je ne parvient qu'à effleurer sa mâchoire, son menton, puis ma main retombe, lentement, pour rejoindre mon autre main retenue par celles de mon Melar.

- (elfique) Un seul être vous manque... et tout est dépeuplé...

Je ne suis pas mort encore, je n'en n'ai pas envie non plus, mais ça, je crois qu'on en a rarement envie. J'ai la cruelle sensation que ça ne devrait tarder, ce sentiment de fatalité, comme lorsque j'ai sorti ma lame de son fourreau pour réprimer les rebelles jadis... ça sentait... ça ressentait la mort qui approchait... mais je ne veux pas...

De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 30/09/2007 13:39
Soulagée de voir que ma gifle lui a fait reprendre un peu ses esprits, je n'ai point le temps de m'y attardé, puisque mon attention étant focusée sur la métisse, je n'ai pas été consciente du mal de l'élu avant que son compagnon se lève et aille le rejoindre.

Puis tout s'enchaine rapidement. D'un coté, la métisse tente de me parler, me disant quelque chose à propos de Meldril, tandis que la situation s'empire près de l'elfe bleu et que finalement, même si mon esprit a été joué tout d'abord, maintenant, je sais clairement que quelque chose s'en vient par les fourrés.

Ne sachant où est -encore parti celui-la- Li, à la poursuite du tout-nu, ne pouvant pas me lancer à sa poursuite alors que je suis aux prises avec des blessés, je ne peux espérer que ça soit de l'aide et non pas un ennemi. Alors tant pis... Regardant vers les fourrés qui bougent, je lance d'une voix claire et ferme, en elfique suivit du commun:

(elfique, commun): HÉÉ! Dans les fourrés, montrez-vous clairement!

À la métisse au sol, je réponds sec:

-(elfique) Toi, tu restes là, tu ne bouges pas pour ne pas aggraver les blessures, je me déplace vers l'elfe bleu. Bouge pas.

Sans quitter mon regard de vers les fourrés, je me déplace vers les 2 elfes bleus, trainant avec moi le petit tas de tissus. À tatons, je cherche à le mettre dans les mains du compagnon, une fois fait, je lui mentionne très rapidement:

-(elfique) Garrot au-dessus de la jambe, pour couper le surplus de sang, et pression avec le reste... Il faut qu'il tienne....

Relevant la voix, je m'adresse ensuite à Palim, qui tient toujours son enfant.

-(elfique) Je sais que vous êtes fatiguée, mais on a vraiment besoin de vous... Si vous ne pouvez effectuer votre magie, au moins, aidez celui-ci...

Puis je me relève pour faire face à ce qui vient par les bois, la main en partie sur l'épée. Le tout s'est fait rapidement, il y a de fortes chances que l'inconnu se présente face à nous alors que je m'adresse à l'un de mes compagnons, mais je veux être en facade si je peux les protéger si cela nous veut du mal.... Ou la rediriger pour de l'aide si cela nous veut du bien...

Pourquoi Lirendel fout toujours le camp quand on a besoin de lui? Mine de rien, je ressens un peu de rancune face à lui, bien que je comprennes ce qu'il voulait faire.


De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 30/09/2007 19:48
((Hrj : Mince, la situation devient alarmante Pauvre Astrid . Que fait ce Demi elfe Pardon du retard ))

Pourquoi s'était-il éloigner de ses amis? L'élu était sérieusement blessé, la plupart était fatigué et lui c'était mis dans l'idée de courir après cet elfe. N'étais-ce pas son devoir de rester au prêt du héro, de l'elfe bleu...

Dans sa naïveté, il avait cru que l'elfe sauvage aurait pu l'aider. Il croyait qu'en demandant simplement son aide ou en s'excusant qu'il allait accepter en souriant et partir main dans la main. Quel idiot, il était ?

Maintenant, ses yeux le faisaient souffrir. Sa vue était brouillé. Il sentit soudain sur son dos un poid et des petites griffes lui lacérer le dos. Une petite voix s'échappa de l'annimal. C'était une voix d'enfant. La petite sauvagesse s'aggripait très solidement au dos du guerrier.

De ses mains, il essaya de prendre l'enfant mais, il se fit griffer en signe d'avertissement. Aussitôt le sang gicla de sa blessure. Sa colère se mit à grimper en flèche et il lâcha un cri de rage à son tour et s'adressa à l'elfe sauvage d'un ton tranchant :

-(elfique) Elfe, dis à ton enfant de me lâcher ou je ne réponds plus de mes gestes.

Comme elle ne voulait pas le lâcher, il chercha du regard un arbre. Il ne voulait pas la blesser, mais il voulait qu'elle délaisse son dos afin qu'il rejoingne le groupe. Il ne se le pardonnerait pas si l'élu venait qu'à mourrir par sa faute ou sa bien aimé. Sa douleur n'était rien en comparaisson de la souffrance qu'il aurait à endurer si l'élu venait qu'à mourrir.

Quand il en vit un arbre, il s'approcha de celui-ci et frappa l'arbre avec son dos. Assez fort, pour que la petite soit sonnée, mais pas assez pour la blesser sérieusement. De toute façon, son père pourrait la guérir avec le don qu'il possèdait.

Lirendel poursuivit son dialogue d'une voix neutre :

-(elfique) Je te demande pas de m'aider, mais d'aider la forêt que tu aimes. Je ne sais pas si tu étais au courant, mais le mal est entrain d'envahir la forêt et bientôt tous les arbres, fleurs et faune vont disparâitre si tu ne m'aide pas à sauver l'élu. Il est très gravement blessé. Je suis son protecteur, si tu ne veux rien faire, alors soite, mais vient prendre ton enfant. Je suis prêt à tout pour ne pas faire souffrir ceux que j'aime. Des milliers d'innoncents risquent de mourrir si nous faisons rien, même ton enfants risquent de mourrir. Ton don pourrait nous aider.

Affaibli, le demi elfe tomba à genoux, l'enfant ou non sur le dos, il ferait tout pour amener avec lui cet elfe de malheur. Il ne pouvait plus avancer. L'élu était trop blessé pour faire un pas de plus. Cet elfe abus de lui-même pouvait avec sa satané magie les aider. Il était hors de question qu'il demande à la dame de l'aider. Il avait vu ce qu'elle pouvait faire. Li se passerait des dieux et déesses jusqu'à ce qu'il le pourrait.

De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 30/09/2007 23:03
Meldril freine net son élan. Il se voyait déjà en train de rompre le cou du métis, ou encore de l'étranger avec une certaine satisfaction. Un allié de Sorcière ne pouvait pas s'en sortir vivant! Ils avaient profané son territoire, attaqué Anylu puis attaqué lui, ce demi-elfe lui avait même fait des menaces après avoir cru se faire obéir. Non, son coeur criait à la vengeance, à tuer ces Étrangers et à jeter leurs têtes dans l'antre de Sorcière. Ce jeu avait assez duré et cette satanée femme lui avait déclaré la guerre une fois de trop. Mais tout désir meurtrier disparaît sitôt que Lillie entre en jeu. Pas de temps pour se poser des questions idiotes comme: Mais qu'est-ce que tu fais là. Son bébé était en danger maintenant, c'était évident qu'elle ne ferait pas le poids contre ce guerrier.

Plus rapide, Aile-de-corbeau trouve un moyen ingénieux de se défaire de la boule de griffes et assome Lillie pour son compte contre le tronc noueux d'un arbre. Sonnée, la petite tombe en boule sur le sol. L'oeil encore plus mauvais, si c'est possible, le druide se précipite auprès de l'enfant hybride. D'une poigne vigoureuse, il l'étend sur le sol puis vérifie si elle n'a rien de cassé; blessures à la tête, le cou, côtes, bras, épaules, abdomen, jambes. D'un premier examen rapide, l'elfe ne détecte rien, hormis que la petite aura une belle bosse au crâne pour sa désobéissance, rien qu'une bonne leçon somme toute.

Puis il recommence avec ses discussions à n'en plus finir. Ça avait sérieusement le don de le mettre en colère. Anylu lui avait rabâté la même sérénade, mais qu'est-ce qu'il pouvait bien y faire? Il était prisonnier ici, prisonnier! Frustré, Meldril explose:

- (elfique) Tu n'as pas encore compris que vous êtes entrés dans un piège qui s'est refermé sur vous? Ce N'EST PAS la forêt d'où tu viens mais une prison magique! Rien de ce qu'il y a ici est réel et il n'y a pas de moyens de retourner d'où vous venez! Alors que le Mal recommence à détruire Antinéor, tes trucs d'élu et de gens qui meurent, j'en ai rien à faire parce que je ne peux rien y faire! Je n'ai vraiment pas envie de passer les dix prochains siècles avec une bande de citadins!

Les poings fermés et prêt à frapper, Meldril se retient pour ne pas sauter au visage d'Aile-de-corbeau. À travers sa colère, sa raison lui souffle quand même d'écouter un peu mieux, de se calmer. Le métis n'avait pas l'air d'être ici pour une mauvaise cause. Il avait aimé ça autrefois, les bonnes causes, c'était justement pour ça qu'il s'était fait piéger ici et les mots prononcés par Aile-de-corbeau ressemblaient beaucoup aux mêmes qu'il avait prononcés il y avait déjà longtemps pour pousser le cercle druidique à agir. En gardant un oeil sur son ennemi, druide se penche et soulève Lillie inconsciente dans ses bras puissants puis s'éloigne de Lirendel lentement, dans la direction où il a laissé le groupe d'Étrangers et grogne à l'adresse du demi-elfe:

- (elfique) Je vais le soigner ton Élu, ensuite vous fichez le camp d'ici. Vend ton âme au diable s'il le faut, ou à Sorcière pour ce que ça va changer, mais vous déguerpissez hors de ma vue, sinon je vous chasserai jusqu'au dernier.
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 03:00 pm

De : Surnom MSNStockage Envoyé : 02/10/2007 00:11

Un mouvement de sursaut a suivit l'appel de Galil à l'encontre des boisés et de ce qui s'y avançait. Elle entend quelque chose tomber sur le sol d'un bond souple, puis des pas lents; elle distingue clairement deux créatures approchant maintenant. La barde a tout juste le temps de donner ses ordres et indications avant d'apercevoir ce qui va surgir du bois.

Sidhe ouvre la bouche pour contredire les ordres donnés mais la referme sans faire entendre ses protestations. Après avoir murmuré quelque chose à Astrid dans leur langue natale, il s'affaire à déchirer une languette de tissus de l'amas que lui a donné Galil, suffisamment longue et large pour constituer un garrot adéquat. À contrecoeur, il s'affaire ensuite à installer l'entrave au flux sanguin de la jambe blessée du sorcier, calculant déjà le temps qui s'écoule afin de ne pas le laisser trop longtemps.

Palim écoute le court plaidoyer de Galil et baisse les yeux au sol, se sentant honteuse de ne pas avoir trouvé l'énergie supplémentaire pour au moins essayer d'assister les blessés. Tremblante, elle dépose son poupon sur le disque toujours en lévitation, s'assurant que la petite ne touchera pas à You gravement blessée ni ne risque de tomber au sol puis tourne son regard vers les deux elfes des glaces. Sa peur s'affiche clairement dans ses yeux et elle se mord les lèvres avant de s'approcher davantage. De mauvaise foi peut-être, elle cesse tout mouvement, et recule de quelques pas même, pour se rapprocher de son enfant alors que les branches bordant el chemin se font écarter pour laisser apparaître ce qui arrive vers eux.

Une grande ramure blanche identifie aisément que l'animal s'approchant est un cerf, qui avance en sa direction de quelques pas timides, le museau pointé en sa direction. Émergeant un peu plus dans sur le chemin, le petit groupe constate que l'animal est complètement blanc, hormis yeux, sabots et museau qui sont d'un noir de jais. À ses côtés, une créature étrange, semblable à un grand félin mais cheminant sur ses pattes postérieures comme un humanoïde. La créature, indéniablement féminine par ses attributs, porte quelques vêtements par-dessus son corps recouvert d'une fourrure courte de couleur fauve une lance identique à celle qui a menacé Galil il y a peu dans l'une de ses mains dotées de longues griffes acérées. Elle porte un étrange sac sanglé sur elle et semble porter quelque chose de lourd dans son dos qui n'est pas visible pour l'instant. Ses grands yeux jaunes brillants comme le disque lunaire sont posés sur la métisse avec attention et sa mimique féline lui confère un air méfiant. Le cerf, d'abord hésitant, gagne subitement en assurance et quitte complètement le bois pour s'approcher d'Anylu et lui donne un léger coup sur l'une de ses jambes du bout de son museau. L'autre créature hésite davantage par contre, lève le nez pour humer l'air puis secoue la tête, recule d'un pas avant de prendre la parole d'une voix rauque.

- (elfique) Pas de mal Étrrrangère! Perrsonne ici n'est en position pourrr se battrrre. Cerf dit que vous n'êtes pas mauvais, je vais le crroirre pourrrr le moment. Je cherrrche mon chaton-bébé, tu l'aurrrais vu? Qui a fait du mal à Anylu?

Même si la créature mi-femme mi-félin semble détendue, sa queue de chat s'agite furieusement derrière: quelque chose la contrarie.



Beaucoup plus loin, Lirendel peut identifier et détailler son assaillante de tout à l'heure, qui est maintent inconsciente et portée par les bras protecteurs de l'elfe sauvage.C'est une petite fille d'à peine huit ans, à peine haute d'un mètre dont les traits du visage se rapprochent de ceux de l'elfe qui la tient et dont le corps fait montre d'un bien étrange métissage. Elle a de longues oreilles pointues comme une elfe, mais elles tombent de manière étrange sur sa tête à la chevelure d'un blond cuivré. Sa peau est très pâle, à la semblance des elfes, hormis pour ses jambes, qui n'ont rien d'elfique. En effet, la partie inférieure de son corps ressemble à celui d'un félin, des pieds faits de larges pattes à coussinets, où de petites griffes blanches pointent entre la fourrure également blanche et une longue queue caractéristique d'un félin. Enfin, la petite est vêtue d'une simple tunique verte, lui arrêtant à mi-cuisse et retenue sur son épaule par un anneau de bois et quelques billes d'os polies. Une boucle d'oreille semblant faite en bois pend à l'une de ses oreilles et une grande plume duveteuse est plantée dans sa chevelure.

Alors que le druide s'éloigne en direction des autres compagnons de route de Lirendel, le demi-elfe entend la voix de la dame dans sa tête à nouveau:

- Ne soies pas fâché contre moi; avec lui, il n'y a que la force qui puisse le freiner, il met ma patience a rude épreuve depuis si longtemps... il y a un moyen de sortir d'ici que le druide ne connaît pas, même s'il l'a sous le nez depuis des siècles. Si tu promets de m'écouter et de m'aider, je te dirai comment vous échapper d'ici. J'ai besoin de toi, et tu as besoin de moi... mais pour l'instant, va rejoindre les autres. Ils vont recevoir de l'aide, la femme-félin est bonne, c'est par elle que tu pourras te faire entendre du druide. Va...

(Meldril et Lirendel, vous avez encore l'espace d'une réponse avant de rejoindre les autres plus haut sur le chemin... de même que les autres avez une réponse avant que tous soient réunis)


De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 02/10/2007 14:11
Je ne m'arrête pas à l'entêtement borné de la prêtresse qui est trop aux prises avec la peur. Sur mes gardes, je guette ce qui sort de la forêt. Il faut dire que je ne m'attendais vraiment pas à un cerf et cela se reflète réellement sur mon visage, mes yeux écartillés sous l'étonnement et ma main qui pend maintenant le long de mon corps, loin de la garde de mon épée. Y'a un cerf devant moi, tout blanc, vraiment merveilleux et ce n'est pas le genre de créatures que j'oserais attaquer. Il a plutot tendance à me calmer.

La créature qui le suit pique ma curiosité. Mais encore là, puisque je ne réussis pas parfaitement à deviner ce qu'elle est, c'est davantage la stupeur et la curiosité qui m'emplissent à ce moment.

Elle est vraiment méfiante, c'est clairement visible. Sa voix semble rauque et très roulante... vraiment comme la voix que j'imagine si un chat se mettait à parler...

-(elfique) Je ne désire pas me battre en effet. J'ignorais qui venait, je ne voulais que défendre. Je n'ai pas vu votre chaton-bébé par ici, désolée. Pour ce qui est d'Anylu...

(J'hésite un peu à décrire simplement le tout-nu avec la mention de tout-nu,ça risque d'être mal vu...)

-... un elfe nous a menacé et alors que la végétation nous emprisonnait, cela a créer cet incident... Je pourrais vous donner de plus amples détails, madame, mais comme vous le remarquez, il y a plusieurs blessés et j'aimerais vraiment les aider....

En le disant, je sens vraiment le poid de toutes ces vies sur moi. Je pense à You, que je souhaite vraiment sauver, elle qui m'est si chère, je pense à Anylu et à l'élu, qui vraiment risque de ne pas survivre à tout ça. Et je sais que cela serait tragique pour tous... Alors, c'est avec un certain désespoir et un certain découragement que je prononce la dernière phrase. Je n'ai pas appris comment guérir, mes dons de danseuse ne sont guère intéressants pour l'instant et je ne sais plus où donner de la tête pour nous sortir de là...

Mon épée pend mollement à mon coté. Je suis lasse et je sais que de minuscules larmes se pointent dans mes yeux. Je sais que je dois tenir. Alors me vient l'espoir, l'unique espoir que cette inconnue pourra nous aider. Saura-t-elle ma détresse? Je l'ignore. La comprendra-t-elle? Rien n'est moins sure. Le temps coule comme les bleues gouttelettes du sang d'Astrid sur le sol de la forêt...


De : Anylu MyFel Envoyé : 04/10/2007 23:57

Une forme imprécise s'est éloignée de nous, suivie de près par la métisse qui cherche à savoir ce qui nous espionnait. Elle n'est pas tendre lorsqu'elle grince en elfique l'ordre de me tenir tranquille. Sans cette maudite flèche, je serais sur mes deux pieds et je pourrais faire quelque chose pour Astrid ou pour Meldril. Au lieu de cela, on se borne à me dire quoi faire sans m'apporter le secours qu'il me faudrait.

Astrid est blessé... nous le sommes tous. Mais lui, plus que les autres, je le vois bien. Sidhe est tout près de lui, à prendre soin de lui, à s'inquiéter pour lui. Comme je l'envie... avoir quelqu'un pour qui on compte plus que tout... plus que sa propre vie. A ce moment même je prend conscience de l'attachement profond qui relie ces deux êtres. Et bien que je ne sois pas aussi près que je le souhaiterais d'Astrid, je ressens son désarroi, sa peur de perdre celui auquel il tient le plus au monde... Mon coeur se serre, il faut que ces deux-là parviennent à se rapprocher, je l'ai pressenti depuis le début! Mais comment alors que nous entreprenons une guerre?

Délaissant les elfes de glace, j'ai une pensée fugace pour le druide qui semble aux prises avec le guerrier aux cheveux noirs. Meldril? Je suis trop loin pour entendre ce qu'ils se disent. Je ne peux que deviner aux éclats de voix qui retentissent que la discussion est plus animée que la normale. Buté comme il l'est, il doit vouloir retourner dans sa chère forêt le plus tôt possible. Celui-là aussi possède une chose que je n'ai pas: l'affection d'une compagne qui l'appuie quoiqu'il arrive. Jhalna est loyale envers lui et la petite boule de poil qui est leur fille resserre les liens entre eux , c'est flagrant, bien qu'il n'ose l'avouer.

Sous les ordres de Galil, une autre femme s'est approchée, puis a reculé un peu derrière moi, Ma position allongée m'empêche de bien la détaillée. Sa discrétion est telle que je n'avais pas perçue sa présence plus tôt.

Alors que je cherche un moyen de m'approcher davantage d'Astrid sans que la pointe de cristal ne pénètre encore plus profondément par un mouvement brusque de ma part, un mouvement fait s'écarter les branches autour de nous. Le grand cerf blanc de Meldril approche à pas lents vers moi, tâtant même de son museau humide une de mes jambes. à ses côtés, la femme-chat Jhalna fait son apparition, sous l'oeil étonné de la belle métisse. De sa voix roucoulante, Jhalna s'informe de la situation... elle cherche sa progéniture.

Presque soulagée de revoir une alliée, je prend la parole, me soulevant sur un coude en faisant attention aux faux mouvements.

- (elfique) Je vais... bien. Mais Meldril... Raisonne-le, je t'en prie. Nous ne devons pas nous battre entre nous. Nous poursuivons tous la même quête.... Il y a des blessés...

Puis, à l'adresse de Galil, j'essaie d'expliquer: - (commun) Jhalna est la compagne de Meldril. Ils ne nous veulent pas de mal... C'est certainement un malentendu

Me reposer... trouver la paix... Mes yeux se ferment un instant, de lassitude et de fatigue. Puis, la forme du sac que porte Jhalna me ramène au présent.

- (elfique) Aloïs... tu transportes Aloïs? Dis-moi, Jhalna, qu'il est sain et sauf?
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 03:01 pm

De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 05/10/2007 22:57
Si Galil et Anylu sont entre l'étonnement et le soulagement de voir un animal blanc et une étrange feme-chat émerger du bois, Sidhe lui ne le perçoit pas de la même manière. Peu habitué à côtoyer des animaux, l'archer est sur la défensive, surtout qu'il y a Astrid blessé et sans défense tout près de lui. Dans son monde enseveli sous glace et neige, son peuple avait bien réussit à maîtriser quelques créatures... dix fois plus grosses qu'eux, pour en faire un élevage restreint dû à l'agressivité des animaux entre eux et envers ceux assignés à leur entretient. Leur montaures, les Taum-Taum, étaient un peu plus dociles mais il n'était pas rare que l'un d'entre eux se retourne contre son petit cavalier pour le dévorer. Et en plus, le peu qu'il avait perçu à date de la faune d'Antinéor n'était pas très accueillant; rien qu'à penser à ces insectes qui avaient anéanti un village entier... Bref, l'archer n'a rien pour être en confiance.

La cape d'Astrid étant toujours en possession de la Faern blanche, Sidhe retire la sienne de sous la tête d'Astrid, la remplaçant par ce qui reste de l'étoffe que lui avait remis la demi-elfe pour garder la tête du sorcier surélevée. Désireux de couper un peu l'odeur du sang de son compagnon aux narines plus sensibles des deux animaux, il dépose sa cape sur le sorcier, particulièrement pour dissimuler la blessure ouverte de sa jambe. Il plante son poignard taillé complètement dans de l'ivoire dans le sol, à portée de main pour pouvoir réagir en cas d'attaque. Pendant qu'il continues de veiller sur l'état d'Astrid, et de tenter de le conserver éveillé en lui parlant à voix basse dans leur langue natale, il tente de ne pas quitter l'animal à quatre pattes blanc, et surtout l'autre qui est armée, du coin de l'oeil.


De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 15/10/2007 15:35
Durant un instant, l'elfe sauvage et Lirendel se fixèrent. La colère était palpable, du moins surtout sur le visage de l'elfe qui se trouvait à quelque pas du demi-elfe. Il était peut-être un guerrier, il s'était battu avec de nombreuses personnes, mais l'elfe devant lui était mi elfe et mi annimal selon lui. Quand Lirendel y pensait, il sentait une onde de terreur couler dans ses veines.

De plus, il ne pouvait le nier, l'elfe avait raison. Ses compagnons et lui étaient entré dans un satané piège où il n'y avait aucun moyen d'en sortir. Pour que l'élu puisse guérir la forêt d'Antinéor, il fallait qu'il sorte d'ici. L'elfe semblait affirmer qu'il n'y avait aucune sortie, mais la dame ou la Sorcière comme il l'appelait semblait affirmer le contraire.

Qui croire dans cette univers choatique, il aurait tellement eu besoin que sa douce Galil soit près de lui afin qu'il puisse en discuter. Elle avait toujours le don d'appaiser son âme et de l'aider à voir plus clair. Peut-être parce qu'elle-même utilisait la magie...Il n'avait même pas eu l'occasion de lui dire qu'il entendait la dame dans sa tête. En fait, il n'avait plus l'occasion de se parler tout court.

L'elfe avait finalement accepté d'aider l'élu, pourquoi, il ne lui demanderait pas biensûre. Il acceptait d'accord, et point final. Lirendel n'en demandait pas plus. Il voulait que nous sortions de sa vie, de sa demeure magique, pas de problème, il en rêvait même. Le demi elfe se leva. L'elfe tenait maintenant dans ses bras, sa petite fille. Lirendel pouvait la regarder plus attentivement. Elle était d'une forme bizard, mais mignone tout de même. Aussi féroce que son père, se dit le guerrier en regardant sa main en sang.

Après quelques minutes il s'adressa finalement à l'elfe sauvage :

-(elfique)Merci d'avoir accepté. Suis-moi, je vais te conduire à l'élu. Par la suite, eh bien, nous verrons ce que le groupe voudra faire.

Lirendel marchait devant l'elfe. Il pouvait lui sauter dessus à tout moment, pour le tuer, il s'en foutait.

-(elfique) Nous devons trouver la sortie. Que ce soit avec toi ou non, nous avons plus le choix maintenant...


De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 15/10/2007 22:37
Cette partie de la forêt allait le rendre dingue. C'était si sombre, si malsain et à mesure qu'il approchait des citadins, ça sentait de plus en plus le sang et le métal, une odeur se mêlant à l'autre et l'augmentant en force. C'était dégoûtant! Il n'était pas question que ces puants se promènent partout dans SA forêt et affolent ses animaux. Même si la plupart n'étaient que des illusions de Sorcière, certains restaient sensibles à ces dérangements, sans parler des trois dryades qui en feraient toute une crise de panique. Il ne croyait pas une minute que ces Étrangers allaient s'en aller, on ne pouvait pas faire confiance à un Aile-de-corbeau.

D'ailleurs, il passe devant lui pour ouvrir la marche. Il était naïf et confiant au point de lui tourner le dos? Ou bien c'était un piège? Meldril émet un grognement tout en se disant d'arrêter de réfléchir. Voilà qu'il recommençait à être paranoïaque et à voir des leurres partout, comme lorsqu'il habitait les villes. Ça devait suffir!

- (elfique) Garde tes remerciements, je ne l'ai pas aidé encore. Ton groupe aura intérêt à déguerpir ensuite, et n'essaies pas de me mêler à vos affaires, vous êtes des envahisseurs à mes yeux, des ennemis à se débarasser.

Il y avait quelque chose de singulier dans ce métis. Il lui rappelait vaguement quelqu'un. Il ne connaissait pas vraiment d'humains, alors ce devait être un elfe que cet individu lui rappelait. Pourtant, aucun elfe de sa connaissance ne se serait abaissé à copuler avec une humaine, une elfe alors? Tout aussi improbable, pas avec ces gros balourds poilus et grotesques; la Mère avait de bien étranges créations! Mais... il baisse les yeux vers la petite Lillie qu'il transporte dans ses bras avec autant de soin qu'une mère oiseau le ferait avec ses oeufs. Il avait bien une enfant mi elfe mi Félys, alors pourquoi est-ce qu'un des imbéciles qu'il connaissait avant n'aurait pas fait le guignol avec une humaine? Demander tout simplement?

- (elfique) Tu me rappelles quelqu'un, ton parent elfique sans doute. Ton père à oreilles pointues, c'était quoi son nom?


De : Surnom MSNStockage Envoyé : 16/10/2007 13:42
À la sortie du cerf blanc hors de la zone feuillue de la forêt, Palim l'elfe noire a une exclamation d'émerveillement. Pour elle, vénératrice de la Vierge Noire dont l'un des symboles religieux est des bois de cerf, cette blanche apparition revêt à ses yeux un signe bienveillant de sa déesse. Après toutes les épreuves qu'elle a endurées: son exil de la communauté des Trois-Chutes par Sandrymma, la vie difficile que son compagnon humain et elle avaient vécu, cette attaque des gobelins, la mort de son bien-aimé, ses brèves retrouvailles avec son frère Elrael aussitôt dissipées par l'anéantissement de son village, elle peut enfin croire que sa déesse l'encourage à persévérer à travers ce merveilleux animal blanc. Elle joint les mains et adresse une silencieuse prière pleine de ferveur à la Vierge Noire pour la remercier.

L'animal lui ne se formalise pas de la dévotion dont il fait l'objet et renifle un peu partout autour de lui. Anylu semble particulièrement l'intéresser et il plonge son nez humide dans son cou, secoue la tête alors que des cheveux le chatouillent mais fait un bond nerveux vers l'arrière après qu'il ait reniflé près de la blessure de la métisse. Le cervidé délaisse aussitôt la sorcière pour se diriger lentement, de la pointe du museau, en direction du disque flottant.

La femme-félin quant à elle a attentivement écouté le plaidoyer de Galil, passant son regard jaune sur les différents membres du groupe et prenant connaissance de leurs positions et actions. Les deux elfes à la peau d'une couleur différente font longuement l'objet de son regard scrutateur. Anylu mérite une mimique de sourire de la part de l'anthropomorphe qui fait quelques pas en sa direction. Lui tournant brusquement le dos, Jhalna lui montre ce que contient son sac: emmitouflé dans des couvertures et fourrures, Aloïs dort à poings fermés, seul son visage paisible et recouvert d'un fin duvet émergeant de l'ingénieux sac à dos. Elle se déplace ensuite encore, un peu plus près d'Anylu mais restant en bordure de la forêt, prête à y bondir si quelque chose de dangereux se présentait, de manière à avoir tout le monde dans son champ de vision et elle répond, à la fois à Galil et à la sorcière.

- (elfique) L'Elfe défend son terrritoirrre, il est le chef et la surrrrvie de chacun passe parrr lui dans le Val. Le rrrraisonner, alorrrs qu'il est chez lui n'est pas possible, sauf si ça vient de lui. Mon nom est Jhalna et je suis une Félys, je vis dans le Val mais mon terrrritoirre est plus loin. Je peux vous aider mais je n'ai rrrien pourrr soigner ici, chez moi j'ai des potions et tout le rrreste mais...

Le bruit de pas s'approchant interrompt la femme-félin qui se place aussitôt en défensive, lance pointée vers ce qui arrive.

Lirendel et Meldril n'ont pas le loisir de continuer leur conversation pour le moment, alors qu'ils débouchent sur l'endroit où sont arrêtés les autres aventuriers, l'endroit même où quelques instants plus tôt des racines, tiges et lianes végétales retenaient le groupe prisonnier. Les deux protagonistes remarquent aisément la présence de Jhalna et d'un grand cerf blanc qui est occupé à frotter le bout de son museau contre celui d'une You grièvement blessée.
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 03:02 pm

De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 27/10/2007 14:52
Je n'entend qu'à demi ce qui se passe aux alentours, de même que les phrases que Sidhe me murmure. Astucieux quand même, il a passé de la langue elfique d'ici et la sienne à celui couramment utilisé par les elfes de mon monde à la peau plus foncée; il sait que ça va retenir mon attention, m'empêcher de perdre complètement conscience de ce qui se passe aux alentours et me forcer à rester attentif... trop habitué d'entendre cette langue pour recevoir des ordres et des commandements il faut croire.

J'ai vaguement conscience qu'il y a de nouveaux arrivants... mais qui ou quoi je ne peux pas le dire. Quand j'ouvre les yeux, ce n'est que pour voir le monde autour de moi très flou et j'ai l'impression qu'il fait très sombre également... ou c'est sans doute parce que mon sang est plus occupé à sortir de mon corps plutôt qu'à l'irriguer que ma vue se brouille et s'obscurcit. Aussi bien être réaliste, c'est la fin. Bien que ma résistance physique soit grande, je crois être arrivé au bout de mes capacités. Moi qui avait toujours cru que je mourrais au combat, voilà une fin bien triste que celle de mourir après, suite à des blessures, quand l'adrénaline de la bataille n'y est plus du tout et que la moindre égratignure est pénible tant la fatigue et le manque d'énergie se fait sentir.

Une pensée par contre me fair rouvrir lentement les yeux. Qu'est-ce que Sidhe va devenir? Je ne doute pas de sa débrouillardise ni de ses capacités de survie, loin de là mais n'est-il pas venu ici dans un but bien précis? Je panique un peu alors que mes yeux ouverts ne me révèlent que l'obscurité. Les taches noires dans ma vision s'amenuisent peu à peu et je distingue vaguement le visage de l'archer. Du coup, j'en oublie ce que je voulais lui dire. Ma main cherche la sienne, désespérément à la recherche d'un contact direct avec la réalité, avec lui, peut-être pour la dernière fois.


De : Anylu MyFel Envoyé : 27/10/2007 22:35
Le bel animal qui tient lieu de compagnon à Meldril s'est approché de moi, et de son museau humide, il a flairé mon cou pour ensuite s'en détacher... Cette timide caresse, bien que fortuite et surtout éphémère, me fais du bien. D'autant plus que je retrouve mon fils et une amie précieuse en Jhalna.

Comme la douleur a disparue, suite aux bons soins de Sidhe, ( malgré que je lui en veuille toujours pour la blessure involontaire qu'il m'a causé) lentement, j'ose me redresser pour me tenir aux côtés de la félys. Ma vision des choses est plus précise maintenant que mon point de vue s'est élevé à un niveau raisonnable.

Justement, l'état de l'elfe des glace, mon ami Astrid m'inquiète davantage que le mien. Comme il a perdu du sang! Inerte dans les bras de Sidhe, il me semble si pâle... que la peur de le perdre s'empare de moi. Au même moment, le druide Meldril accompagné d'un guerrier que j'ai déjà vu au village des Trois-Chutes surgissent près de nous. D'une voix que je désire posée, mais qui laisse paraître mon inquiétude pour Astrid, je m'adresse à Meldril:

-(commun) Grand druide, je t'en supllie, déploie la bonté de la Mère et soigne mon ami, Astrid... je sens que la vie s'échappe de son corps. Nous ne pouvons pas nous permettre de le perdre, pas maintenant!

Mes mains se tordent devant moi, espérant une réponse favorable de mon taciturne ami.Mon regard passe rapidement sur Jhalna, comme si j'espérais qu'elle m'aide à le convaincre.


De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 28/10/2007 12:41
Meldril n'est qu'à demi étonné de voir Jhalna parmi le groupe. Solidement cramponnée à sa lance, prête à empaler tout être hostile pouvant s'approcher, telle la chasseresse qu'il connaît. Elle devait courir après cette tête dure de Lillie. La petite allait devoir apprendre à obéir davantage à ses parents, son entêtement aurait pu tous les mettre en danger et si Aile-de-corbeau avait été de nature plus brutale et agressive, elle ne serait sans doute plus de ce monde également. Ce qui étonne davantage le druide, c'est la présence de son famillier, le grand cerf blanc. D'habitude, la bête était davantage effrayée par l'inconnu... il devait y avoir quelque chose dans ce groupe qui l'attirait ici...

Mais le temps n'est pas à ce questionnement. Voilà Anylu qui s'approche et qui lui fait une requête toute solennelle. Elle meurt d'inquiétude, c'est assez visible. Peut-être qu'elle essaie de se contenir et que la seule manière qu'elle a trouvé est de jouer à la grande dame avec les longues phrases? Il préfèrait la Anylu un peu plus spontanée qu'il avait croisée dans sa forêt à vrai dire, mais il n'allait pas s'arrêter à si peu: il était ici pour ça de toute manière, soigner quelqu'un... et ensuite les jeter joyeusement hors de son territoire. Mais à mesure qu'il approche davantage, deux très fortes odeurs de sang affligent ses narines. Il y a deux graves blessés ici, pas un. Du coup, l'elfe s'est arrêté au centre du groupe, Lillie encore dans ses bras et il hume l'air tout en tournant la tête vers les deux odeurs, si semblables et si différentes à la fois. La première, une odeur de sang normale vient du disque flottant, stratagème astucieux pour transporter notamment des blessés, mais signe qu'au moins une personne ici pratique la magie des arcanes, à se méfier. Cerf est de ce côté, flairant de son museau ce qui semble être un amas sanguignolent de chairs et de fourrure, bien qu'intrigué, Meldril déduit que ce ne doit pas être la personne dont les deux métis lui ont parlé. C'est donc l'autre, celui au sol qu'il doit soigner, mais d'abord...

Pour rejoindre Jhalna et lui confier Lillie, Meldril passe près de la métisse à la mèche blanche. Elle ne doit pas être très joyeuse de le voir, lui qui l'a menacée tout à l'heure mais il s'en moque et ne peut retenir un certain sourire de satisfaction. Son regard passe sur elle sans s'arrêter... hormis sur cette mèche blanche qui capte tant l'intérêt du druide. Là encore, sa curiosité lui commande de toucher à cette mèche et là encore il retient cette impulsion, ce n'était pas le moment.

Les bras libres maintenant qu'il a confié l'enfant à sa mère, il regarde maintenant l'étrange duo d'elfes un peu plus loin. Qu'est-ce que c'était? Il croyait en connaître pas mal sur sa propre race, mais jamais il n'avait vu des êtres aussi... étranges. Ils avaient des caractéristiques indéniablement elfiques comme leur taille, leur charpente, leurs oreilles pointues et certains traits du visage mais... est-ce que l'on pouvait appeler ça des elfes quand même? Même si leur habillement avait des similitudes, ces deux-là n'étaient même pas de la même espèce... celui au sol avait plus de ressemblances avec les drows et l'autre...au fait c'était un mâle ou une femelle?... se rapprochait plus des elfes de lunes. Mais encore! Quelque chose en Meldril, instinct peut-être, lui disait de se méfier de ces deux-là, qu'ils n'avaient pas leur place parmi les créations de la Mère.

Un peu moins chaud à l'idée de tenir parole, le druide fait un pas de recul et lance d'un ton de voix mi-outré mi-intrigué, en langue commune pour s'assurer que tous le comprennent:
- C'est quoi ces deux abominations?


De : Anylu MyFel Envoyé : 28/10/2007 14:40
Meldril a arrêté son regard vert tendre sur moi, puis s'est éloigné, portant sa petite Lillie. L'enfant semble blessée, immobile qu'elle est dans les bras de son père. Je devrais m'en inquiéter, peut-être. Cela est trop demander à mon instinct maternel déficient. Elle a sans doute eut ce qu'elle mérite pour avoir mis son nez là où elle ne devait pas.

L'inquiétude que je ressens envers la survie d'Astrid balaie toutes les autres émotions. Même le soulagement que j'éprouve de retrouver Meldril bien portant, à peine écorché de son altercation avec le guerrier métisse. Même le pincement au coeur qui m'étreint alors que le grand druide détourne son attention vers les autres femmes du groupe, sans plus de chaleur à mon égard.

Meldril fait le tour et le temps s'arrête. Comme si c'était lui, l'élu, comme s'il allait changer le cours de l'histoire d'un simple regard. Peut-être que cet instant ne dure que le temps d'un battement de cil, peut-être que je m'imagine toutes ces choses... Mais sa prestance et la façon qu'il a de déambuler ainsi, nu devant nous m'étonne à peine, convaincue comme je le suis qu'il saura, effectivement améliorer notre sort simplement s'il en a envie...

Je m'approche du blessé, guettant un signe de bonne volonté du druide.Astrid est si mal en point que je me surprend à joindre une prière silencieuse à la déesse que vénère Meldril, moi qui ne crois en rien d'autre qu'à la magie. La réflexion à voix haute de celui-ci me fait sursauter. J'y décèle de la surprise mêlée à un certain mépris. Et je reste muette sur le coup, indignée à mon tour de l'attitude du druide. N'a-t-il pas été bienveillant envers moi lorsque je lui fis part de mes origines métissées? Le langage cru qu'il emploie me fait douter de son impartialité face à nos deux compagnons. Un plaidoyer en leur faveur traverse déjà mes lèvres.

- Ils viennent d'un autre monde, tout comme toi, du Val. Pourquoi les juger si sévèrement Meldril? L'un d'entre eux est grièvement blessé. Ta déesse peut au moins stabiliser son état, si tu lui en fais la demande?


De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 28/10/2007 20:41

L'état de l'elfe bleu s'empire de minutes en minutes. Certaine que les nouveaux arrivants peuvent l'aider, il est certain que je cesse toute nature belliqueuse... après tout, je dois encore conserver mes forces.

Anylu se relève, et je ne peux pas l'en empêcher. Elle semble bien connaître la félys et son étrange bagage, donc je n'interviens pas. Cependant, si elle jette un regard vers moi, je lui fais simplement signe de mettre une petite pression sur sa blessure, ça devrait l'aider.

J'en suis à ce point lorsque Li revient avec le tout-nu. Maintenant, j'ai bien compris qu'il est druide et proche des nouveaux arrivants. Même s'il a un fichu mauvais caractère, son rôle de druide me rappelle Dimple et Jinkin, et ce souvenir me radoucit encore plus.

Donc, lorsqu'il passe près de moi, je ne suis vraiment plus d'humeur belliqueuse et mon regard reste neutre... bien qu'un sourcil remonte de curiosité lorsque je vois du coin de l'oeil un semblant de sourire? Peut-être ais-je mal vu....

Suivant ses mouvements, désemparée, mon coeur se serre lorsqu'il passe près de You. Je sais que l'elfe bleu est très amoché, mais s'il lui reste des forces, je ferai fi de ma fierté pour qu'il aide aussi ma précieuse You...

Il hésite bien à soigner l'elfe bleu, mais je me demande si ce manque de volonté est du au personnage qu'il souhaite se donner. Je sais qu'il avait quelque chose à protéger, mais nous ne sommes pas là pour l'agresser.

Maintenant que quelqu'un est là pour porter secours aux blessés, je peux reprendre un peu de repos. Mes jambes se dérobent sous moi et je m'asseois sur mes genoux, attendant la suite. Je resserre autour de moi la cape que le blessé m'a tendu et mes yeux balancent sans cesse entre àYou, le Tout-nu et le blessé. Mes trois préoccupations du moment. Tant pis si les autres me trouvent égoistes....


De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 28/10/2007 22:32

Il ne s'attendait pas vraiment à ce qu'Anylu soit celle qui se porte à la défense des deux abominations. Elle lui avait semblé un peu plus égoïste et centrée sur elle-même que ça. C'était du joli, elle qui ne saurait même pas s'occuper d'elle et de son rejeton si elle était perdue dans dix mètres carrés de forêt dense, elle voulait en plus aider les autres. Croisant les bras et dévisageant la demi-elfe, Meldril l'étudie un peu plus, aucunement pressé d'aller adresser des prières sans conviction à sa déesse. Ou bien son anxiété viendrait qu'elle nourrirait des sentiments envers... comment elle l'a appelé déjà? Astrid, voilà. D'ailleurs, ça ne venait pas de l'elfe noir ce nom? Astrithr en fait, mais pour ce que ça changeait...

- Pourquoi juger que tu ME connais Anylu? Je suis né dans Antinéor, dans la province elfique de Temen Kal plus précisément, c'est loin d'être un autre monde. Je suis druide depuis suffisamment longtemps pour reconnaître l'oeuvre d'une nature qui a été corrompue quand j'en vois une et ceux-là ne sont que les ombres d'un drow et d'un elfe de lune. Je ne sais même pas si la Mère voudra répondre à une telle demande!

L'agacement est clairement visible dans sa voix. Il avait accepté de soigner cet "élu" sans même avoir jeté un oeil au préalable et maintenant, Meldril se sentait coincé, obligé de faire quelque chose qui le répugnait. Son devoir serait d'achever la vie du premier, puis de se débarasser du second. Ces choses qui n'avaient pas leur place dans l'ordre choisit par la Mère devaient être éliminés...

La métisse à la mèche blanche s'abandonne lentement sur le sol, elle a l'air épuisée, comme la majorité de ce pitoyable groupe d'ailleurs. Lui qui n'avait que rarement croisé des demi-elfes, le voilà servi avec ces trois-là, une drow qui garde profil bas pour le moment et ces deux aberrations de la nature. Malgré tout, lui et Jhalna étaient clairement en position défavorable, surtout que leur priorité à tous deux serait de protéger les enfants. Un regard en coin vers Aile-de-corbeau, lui qui semble avoir une si belle relation avec Sorcière, finit de faire plier Meldril, bien contre son gré. Elle l'avait déjà menacé de s'en prendre à Lillie ou Jhalna et il n'avait jamais été téméraire au point de la pousser jusque là mais sa violente démonstration de tout à l'heure, avec son enchevêtrement épineux, ne lui laissait aucun doute sur sa prochaine menace. Il la connaissait suffisamment, depuis le temps, pour ne pas en douter.

- (elfique) Je stabilise son état, et c'est tout mais je ne veux pas de deux abominations près de moi en même temps, dîtes à l'autre de déguerpir.
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 03:05 pm

De : Anylu MyFel Envoyé : 29/10/2007 09:10
(HJ: Quoi quoi? Égocentrique Anylu?N'a-t-elle pas prit soin de ta patte blessée quand elle aurait pu t'assomer d'un boin coup de bâton? )

Comme une gifle, la réplique de Meldril ne se fait pas attendre. Aussi surpenante qu'inattendue. Lui? Né chez les elfes de Temen Kal?? Et pourquoi s'offusque-t-il d'un croisement entre un elfe de lune et un drow? Ne suis-je pas moi-même le résultat métissé du viol de ma mère elfique par un barbare humain? Toujours près de Mledril, je le fixe dans les yeux tandis que j'essaie de modérer ma colère.

- (commun) Si la Mère a laissé ces deux-là entrer dans notre monde, c'est qu'elle est favorable à leur survie, ne crois-tu pas? Tu m'as dit, hier, que je ne devais pas me sentir coupable de mes origines... Ma mère fut violée par un humain, puis ses semblables l'ont abandonné dans les montagnes après ma venue au monde. Lorsque tu parles d'exclus, de contre-nature, j'en suis la preuve. Ne viens pas juger Astrid et Sidhe, c'est moi aussi que tu juges! Maintenant, je t'en supplie, cessons de discuter et applique tes soins avant qu'il ne soit trop tard...

(Au MJ: Anylu a une chance de connaître le patelin d'où vient Meldril?)


De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 29/10/2007 13:11
(hj: wooo par chance qu'il a pas dit tout haut ce qu'il pensait d'elle, il aurait été bon pour l'échafaud!)

Mais c'est qu'elle avait du caractère cette petite. Amusé, Meldril regarde les yeux d'Anylu s'enflammer d'une colère qui fait trembler sa voix. Elle se sent attaquée sur ses origines et croit qu'elle et ces deux aberrations sont semblables, pauvre Anylu si loin de la vérité. Maintenant qu'il comprend son point de vue et qu'il réalise qu'elle n'a rien saisit de ses paroles, le druide est étonnamment calme de se faire presque crier après par la métisse. Elle n'était pas druide après tout, ni même suivante de la Mère, comment pourrait-elle comprendre la différence entre un croisement de spécimens et l'altération délibérée d'un autre? Il aurait envie de la laisser s'époumonner, de laisser tomber la discussion et de lui expliquer plus tard, plus calmement son point. L'impasse actuelle ne s'y prêtait pas par contre, et avant d'avoir l'air d'un imbécile de raciste aux yeux des autres, il se devait de clarifier cela au plus vite; il n'avait vraiment pas envie de les voir sauter sur leurs armes.

Bien qu'il a tendance à adopter le ton condescendant qu'il utilise lorsqu'il parle à Lillie, le druide se retient, une affaire pour qu'elle se sente offensée encore une fois. D'un ton de voix très calme, pour désamorcer la colère qui gronde, il tente de brosser un tableau rapide de son discour précédent.

- (commun) Anylu, ce n'est pas de cela que je parle. Les métis ne sont pas des croisements contre-nature: s'ils sont conçus et viennent au monde naturellement, sans aucune intervention extérieure de nature magique, c'est parce que la Mère désire leur existence. Dénigrer les métis serait dénigrer ma propre fille, mes propres actes et l'amour que j'ai pour elle. Je parle ici de corruption, le genre d'expériences saugrenues que les mages et prêtres de divinités ne respectant pas la nature peuvent causer en s'imaginant qu'ils créent la vie. C'est comme si tu prenais une fleur et que tu lui greffais des ailes de papillon en forçant le tout magiquement à rester ensemble; ça n'a pas sa place.

Il détestait tellement les longs discours, encore plus lorsqu'il devait expliquer ce qui à ses yeux, et aux yeux d'autres druides, était une évidence même. L'état du blessé semblait critique à entendre Anylu, comme si ça allait le déranger qu'il meurt au bout de son sang, ça ferait ça de moins à éliminer. Déterminé à ne pas approcher deux aberrations en même temps, le druide jette un regard mauvais en direction du spécimen à la peau plus pâle, toujours pas très certain s'il doit dire il ou elle.

- (commun) Alors? Quelqu'un lui dit de s'éloigner ou je demande à la forêt de lui régler son cas?


De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 29/10/2007 13:24
Et les voila repartis. Je croyais que le Tout-Nu se laisserait gentiment convaincre de guérir l'elfe bleu, mais son mauvais caractère et ses principes l'engagent plutot dans une discussion avec Anylu. Je croyais pouvoir prendre un peu de repos pendant que quelqu'un prenait les choses en mains, mais cela ne semble guère le cas.

Exaspérée, j'en grogne un instant en me relevant, puis marche d'un pas décidé vers l'archer bleu, lui mettant une main sur son épaule.

-(elfique) Tu vas devoir me suivre, sinon le Tout-Nu ne voudra pas guérir ton compagnon. Et comme ça devient urgent....

Je ne laisse pas vraiment le choix à l'elfe bleu, même s'il me lance un regard courroucé, regard que je ne me gêne d'ailleurs pas à lancer à la métisse blessée et au Tout-nu. Non, mais quelle idée de délibérer sur des âneries lorsqu'il y a question de vie ou de mort.

J'éloigne l'archer d'Astrid, sans le rapprocher du disque, puisque si je veux que le Tout-Nu guérisse malgré tout ma petite You, je ne veux pas avoir à redéplacer ce dernier. Une fois cela fait, je me tourne vers le Tout-Nu, un sourire de circonstance forcé sur le visage, avec un petit geste de la main qui signifie en gros: Si monsieur veut bien se donner la peine.....
Tant pis s'il ne m'apprécie pas....


De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 29/10/2007 16:23
(pour Any et les autres concernés: Temen Kal est une province d'Antinéor à population elfe dominante Awelëndyl Arael à qui Anylu avait dérobé son grimoire de voyage notamment, la fiancée de Merten dans l'ancienne forêt, était une princesse de cette province. Entourée de deux autres provinces elfiques la séparant des royaumes humains, Temen Kal est considérée comme le fleuron du monde elfique en Antinéor.)

Sans en avoir l'air, Sidhe est un peu plus conscient du débat qui se joue à quelques mètres à peine de lui qu'il ne le montre. Il n'a bien entendu rien perdu de ce qui s'est dit en langue elfique et, en déduisant par les intonations de voix, notamment de l'elfe sauvage et d'Anylu, la situation semble assez claire à ses yeux. Qu'on le traite de n'importe quoi, qu'on le traite n'importe comment ça ne l'affectait pas vraiment. Il y était habitué et avait accepté sa condition d'être appartenant à une caste inférieure à toutes les autres. Par contre, d'entendre Astrid se faire qualifier "d'abomination" par cet elfe, par ce peau-blanche qui n'arriverait même pas à la cheville du sorcier, il ne pouvait pas le tolérer.

La première impulsion de l'elfe des glaces est de prendre son arc et de faire regretter ses paroles à cet arrogant. Ou encore de prendre son poignard qui est à quelques pouces de lui et d'obliger l'elfe désarmé à venir en aide au Caïsor. Lui qui n'a normalement aucune pulsion inclinée vers la violence, voilà que Sidhe tend discrètemnt la main vers son arme qu'il avait fichée dans le sol justement en cas de besoin comme celui-ci. Mais toute tentative d'intimidation est vite stoppée par Astrid qui ouvre les yeux et le regarde, ouvre la bouche pour parler puis la referme sans avoir livré de message. La main bleue pâle de l'archer rejoint celle plus foncée du sorcier de guerre et il laisse de côté tout le reste pour le moment. La personne la plus importante pour lui allait mourir et, incapable de faire quelque chose pour l'éviter, qu'est-ce qui lui restait à faire?

- (elfique) Je ne te laisserai pas mourir, promesse.

Sidhe relève ses yeux dorés, au même moment où l'elfe blanc lui lance un regard mauvais, qui lui est bien vite reflété par un tout aussi assassin. Il avait la capacité de guérir comme Viconia et Palim? Alors qu'il le veuille ou non, il allait soigner Astrid et le remettre sur pieds.

La main ferme et décidée que se plaque subitement sur l'épaule de Sidhe le fait sursauter et briser le contact visuel qu'il avait avec l'elfe blanc. Par réflexe, l'archer se soutire à cette poigne, comme s'il venait de se faire brûler par un tison. Suite à l'ordre donné par la Faern blanche, il incline la tête et lance un regard à Astrid avant de se relever de sa position à genoux... non sans avoir mit la main sur sa lame d'ivoire dans le même mouvement. Obéissant même si s'éloigner du sorcier est la dernière chose qu'il voudrait faire en ce moment, il se poste là où indiqué et ne quitte pas du regard ce qui se passe par la suite, prêt à intervenir.


De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 30/10/2007 14:21
La métisse à la mèche blanche était amusante. Elle qui avait l'air si douce, si gentille et sans défense, voilà qu'elle semblait dotée du caractère d'un troll. Un troll avec des manières, il va sans dire, puisqu'au lieu de faire la brute, elle communique plutôt son profond mécontentement par des regards et gestes sans équivoques. Elle semble avoir une certaine autorité sur le groupe également, du moins sur l'aberration pâle qui l'écoute comme un animal bien dressé.

Monsieur se donne la peine et apres quelques enjambées Meldril est en train de se dresser un tableau de l'état du blessé. Toucher cette parodie d'elfe à la peau bleue foncée le dégoûte visiblement mais il ne prononce pas un mot. Il enlève la cape qui couvrait la plus importante blessure et une certaine incrédulité s'affiche sur son visage alors que son regard va de la blessure au visage quasi impassible du blessé. Le spécimen a une sacrée bonne résistance à la douleur: un être normal serait en train de se tordre et d'implorer tous les dieux d'Antinéor de l'aider. Mais en même temps, ça ne fait que confirmer à ses yeux que cet être à semblance d'elfe est le fruit d'alterations non-naturelles. Quelques soins de base ont été prodigués mais même un guérisseur chevronné ne faisant pas appel à la magie divine aurait eu des difficultés à traiter une plaie aussi large et profonde. Avec précautions, le druide retire le garrot qui avait été fait puis tâtonne méthodiquement la jambe blessée pour s'assurer que les tissus ne sont pas morts, faute de sang pour les nourir à cause du garrot. Le sang bleu qui couvre rapidement ses mains le laisse perplexe également. Frottant ses doigts ensemble, ça a bien la texture et l'épaisseur du sang, ça a son odeur quoique un peu moins ferreux peut-être et un peu plus... hum ça sentait un peu comme après qu'un éclair ait frappé un endroit. À peine, mais ayant pratiquement le nez dans la source du sang, c'était plus facilement identifiable.

Bon, il y avait quelque chose à faire avec ça. Bien sûr, il aurait aimé annoncer que le blessé était déjà au-dela du réchappable. Mentir n'était pas dans ses cordes, dommage. Main gauche posée sur la plaie, l'autre aux doigts posés sur la terre pour mieux communier avec sa déesse, Meldril entame, d'une voix forte mais sans aucune conviction sa prière.

- (elfique) De la terre et des eaux je dors, de l'air et du feu je suis né, Grande Mère écoutes ma prière et referme les blessures de cette créature impure. Amènes sur lui Ta générosité afin qu'il comprenne le mal que représente son existence pour Toi et Tes enfants. Permet à ton serviteur de le soigner, pour que la connaissance qu'il pourra m'apporter de sa nature me soit révélée et que je puisse chercher vengeance en Ton nom auprès de celui ou celle qui a osé avillir Tes créations.

L'idée lui était venue alors qu'il formulait sa prière. Au lieu de simplement tuer la création, aussi bien chercher le maître et l'empêcher de commettre d'autres vils actes du genre. Non pas qu'il épargnerait les deux abominaitons par la suite...

(Hj: soin des blessure sérieuses. Meldril a-t-il été assez convainquant MJ? Moi j'espère vraiment que oui, le druide lui espère que non )


De : Anylu MyFel Envoyé : 30/10/2007 16:59
Calmement, sans élever le ton malgré mon impatience, Meldril a tenté de calmer ma colère en m'expliquant le pourquoi de ses propos. Fixant mon attention sur lui tout au long de sa tirade, je me suis efforcé d'y trouver un sens, et je l'ai trouvé.Pourtant, comme si ses paroles étaient du vent, je me suis perdue un moment dans le vert de ses yeux, partie bien au delà du Val, de la forêt D'Antinéor, loin dans mes souvenirs....

Une caverne loin dans les montagnes du nord... Fraîche en été et chaude en hiver où nous avions fait notre nid, bien à l'abri des bêtes sauvages et des intempéries. Les longues journée à se faire bercer par des airs elfiques, harmonie douce à mon oreille, qui éveille encore en moi un sentiment d'apaisante sécurité. Ma mère et sa douce voix, ses grands yeux vert tendre.... Cette femme fluette cachait une force réelle, bien au-delà de son apparence physique. Comme si ma seule présence suffisait à nourrir son désir de survie, comme si le seul fait que j'existe lui permettait d'exister à son tour. Comme j'ai aimé cette femme qui me donna tout, malgré que nous vivions dans la misère la plus totale.

Elle avait tout perdu en choisissant de prendre soin de la bâtarde que j'étais. Famille et amis, tous l'avaient reniés... Elle s'était retirée dans les montagnes peu après ma naissance, préférant me soustraire aux regards méprisants de sa famille de haute lignée. Parmi ces elfes ''purs'', aucun n'avaient daigné nous rendre visite, ou s'inquiéter de ce que nous étions devenues. C'est comme si nous n'avions jamais existé. Cette petite ville elfique, accrochée au flanc d'une montagne située dans la grande région de Temen Kal, je l'ai toujours détestée car elle avait volé a ma mère un pan de sa vie que je n'ai jamais pu connaître.

Meldril était originaire de cette région... Meldril avait les yeux du même vert que ma mère...

J'ai trouvé ce qui m'attire tant chez ce druide. Du coup, je me sens terriblement fatiguée, la pointe de flèche fichée dans mon épaule n'y est pas étrangère, non plus.

La jolie métisse a fait s'éloigner Sidhe, si cela peut accélérer le processus, je n'ai rien à redire. Je n'ai d'ailleurs rien à foutre du regard exaspéré qu'elle me lance, un seule chose m'importe, c'est qu'Astrid ne trépasse pas.Au moins, Meldril semble plus enclin à coopérer, et s'acquière de sa tâche sérieusement. Je lui serai éternellement reconnaissante de sauver la vie d'Astrid car, malgré ce qu'il peut en penser, je sais, moi, que cet elfe est un homme de qualité, élu ou pas.
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 03:08 pm

De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 30/10/2007 19:58
(Arf, il était temps que Mônsieur se décide, il ne restait que deux points de vie à notre cher Astrid... et Suzz aurait fait une poupée vaudou de Meldril je crois )

Inutile de dire que tous les regards doivent être tournés vers le druide en ce moment.

Palim l'elfe noire, qui a repris sa petite fille entre ses bras. Bien que terrorisée par les deux elfes bleus et grandement troublée par les dires du druide, elle n'en souhaitait pas pour autant la mort de l'un d'entre eux. De telles pensées auraient été contraires aux enseignements de sa déesse et contraires à ses propres valeurs morales. Elle s'en veut de ne pas avoir eu suffisamment de forces magiques pour apporter elle-même les soins nécessaires, ça aurait évité une situation aussi délicate, mais en même temps, son rôle de mère était ce qui passait en premier pour elle, veiller au bien-être de son enfant, le seul être proche qui lui restait.

Jhalna la Félys a baissé son arme aussitôt qu'elle a reconnu le druide. Elle n'a rien dit lorsqu'il lui a amené Lillie inconsciente et a déposé la petite au sol, pour en prendre soin. De l'alercation qui suit, elle n'y prête même pas attention, comme si tout ce remue-ménage ne l'affectait pas et, qu'au fond, elle s'en moquait bien qu'un ou l'autre ait à redire de quoi que ce soit. Ses certitudes personnelles étaient à ses yeux les seules qui comptaient.

La prière de Meldril reçoit une réponse mais alors qu'il sert de catalyseur pour l'énergie divine soignante, la nette impression que deux êtres divins répondent à son appel est omniprésente. Il sent bien sûr la bienveillante présence de celle qu'il appelle la Mère, qui répond sans hésiter à son appel mais une autre présence, une volonté froide et dure comme le roc rejoint également la prière et vient combler le manque. Ce que Meldril avait prévu être un soin relativement mineur pour l'étendue de la blessure devient une guérison quasi complète pour le sorcier.

(+30 pv pour Astrid et Suzz tu dois lire le mail que je t'ai envoyé avant de faire une réponse)


De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 31/10/2007 17:13
(hj: Tu vois Meldril, même pas besoin d'invoquer l'esprit du Mal supposément enfermé dans ma mèche blanche pour que quelque chose d'étrange survienne.....)

Ma main a été repoussée par le compagnon de l'elfe bleu. C'est vraiment étrange, j'ai souvent l'impression qu'il est déchiré entre 2 désirs contraire. Celui que Li appelle l'élu m'a montré un très grand respect que je n'ai jamais réellement vu de la part d'un elfe envers une simple métisse, et bien que je me sois demandée si c'était uniquement son cas, cela me laisse perplexe, puisque l'elfe bleuâtre m'obéit tout de même....

Je sais qu'ils ne sont pas d'ici. Je me questionne à savoir comment est leur monde. À voir leur façon d'agir, il y a beaucoup de noblesse et de violence. Et face à moi.... Se peut-il que les métis soient bien respectés là-bas? Hum... Cependant, ils ne semblent pas vraiment faire cas de Li... Alors, cela serait les femmes? Est-ce que ce monde est en connection avec Athuld? J'avoue avoir un peu rigolé lorsque j'ai vu les femmes commander dans cette ville, mais pas au point d'en faire une règle...

Écartés du chemin du druide, je jette un rapide regard à l'archer. Je n'ai pas l'impression que c'est le bon moment pour lui poser des questions et il ne semble pas d'un caractère à me répondre gentiment. Je tourne mon attention vers le Tout-Nu. Il s'affaire maintenant à soigner l'élu, avec certe, un peu de mauvaise foi.

En regardant tout ce tableau, je crois que j'en arrive presque à comprendre son comportement. Haa que j'aimerais que Dimple et Jinkin soient là pour m'expliquer le caractère druidique! Je penche la tête en fermant un peu les yeux et m'emmitoufle davantage dans la cape du blessé. J'attends le verdict du Tout-Nu, cachant mes pensées au reste du groupe.



De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 31/10/2007 22:49
(wiiiiiii I will survive!!!!)

J'ai l'impression que ma tête va éclater et je ne peux pas m'empêcher de frotter l'une de mes tempes du bout des doigts pour tenter de faire partir cette douleur lancinante. La dernière chose que je me souvienne clairement, c'est d'avoir entendu la voix de Sidhe me chuchotter quelque chose "Je ne te laisserai pas mourir, promesse" Mais est-ce que c'est bien la voix de Sidhe? Je ne me souviens plus. Ce n'était pas si clair finalement et plus je m'efforce d'y penser, plus tout devient embrouillé dans ma tête. Je ne me souviens plus au juste qui a dit quoi, qui a fait quoi et le simple fait de tenter de recoller les morceaux disparates me donnent mal à la tête. En quelques pas, j'ai rejoint Sidhe qui est à l'écart et je me ratrappe d'une main peut-être un peu dure sur son bras alors que je me sens vaciller. Qu'est-ce qui se passe avec moi?
----------------------------
Le sorcier gisait sur le sol, à la limite de l'inconscience. Tout ce qui se passait autour de lui lui parvenait déformé, assourdit. Parfois des moments de lucidité lui permettaient de saisir des bribes mais rien de plus. Il avait finit par trouver un certain calme, cesser de combattre la douleur, l'accepter et accepter d'en finir. Plus de regrets, plus de remors, plus rien... Enfin...

Quelque chose l'avait tiré de sa paix. Aussi sûrement que si on venait de lui donner un violent coup de fouet. La douleur était partie mais il se sentait brûlant et pire encore, le visage qu'il découvrait au-dessus de lui était un ennemi. Qui? Il l'ignorait mais une force incontrôlable en lui l'affirmait. Ça n'avait pas été long que ses mains s'étaient saisies de la main posée sur sa cuisse précédemment blessée et avait tordu ce bras d'elfe blanc avec une force et une précision qui ne lui appartenaient pas. D'une voix plus froide qu'il n'en était capable, il lui avait dit:
- (elfique) Tu viens de rater ta chance de me tuer.

Et il s'était relevé, comme s'il n'avait jamais été blessé, une lueur de défiance dans le regard pour l'elfe blanc avant de le relâcher. Son serviteur l'attendait un peu plus loin.
----------------------------
Je n'arrive pas à me souvenir clairement. J'étais blessé, j'allais mourir et là je suis bien portant, une main sur le bras de Sidhe et l'autre sur mon front parce que ma tête est assaillie de pensées, sentiments, instincts qui ne sont pas miens et qui me causent une douleur aigüe.


De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 01/11/2007 17:29
(Hj: Invoquer l'esprit du Mal dans la mèche blanche de Galil???? Hummm pourquoi pas?)

Sidhe est resté silencieux et immobile, à observer de loin comment cet elfe blanc allait s'y prendre. La manière avec laquelle les elfes d'ici soignaient l'intéressait beaucoup et il cherchait à comprendre comment ils procédaient pour soigner de manière magique. Ayant observé Viconia, Palim et maintenant cet antipathique personnage, il était capable de faire des liens, de voir des récurrences certaines mais rien qui ne lui indique pourquoi ou comment la magie opérait. Viconia et Palim avaient utilisé un symbole, un médaillon gravé du même sceau. L'elfe ici n'utilisait pas cet élément, il avait posé sa main sur le sol à la place. Les paroles prononcées différaient grandement entre les trois individus: plus élaborée avec Viconia, simple et courte avec Palim et un vrai discour avec l'elfe blanc. Les paroles ne devaient donc pas être très importante, du moins pas de paroles précises comme la magie des sorciers. Pas de gestes particuliers non plus, pas de runes magiques à tracer, sinon de poser sa main sur ou au-dessus de l'endroit à guérir. C'était à n'y rien comprendre...

Ce qui se passe par la suite laisse une drôle d'impression à Sidhe. Ébloui de voir la plaie si grave se refermer puis disparaître comme si elle n'avait jamais existé, c'est le drôle de comportement d'Astrid qui fait mettre de côté à l'archer tout enthousiasme vis-à-vis ce miracle. Il regarde, interdit, le Caïsor se saisir du bras de son guérisseur et lui imbriquer un angle qui n'est pas très naturel... Et ces paroles, et ce ton de voix... ce n'était pas dans les habitudes du sorcier d'agir de la sorte!

Astrid avance vers lui maintenant et Sidhe a un réflexe de recul, par crainte mais sitôt qu'il voit le Caïsor vaciller, les réserves sont vites oubliées. Il a encore mal c'est plus qu'évident. Peut-être que d'avoir perdu autant de sang en est la cause et une telle magie, si subite pour refermer les chairs meurtries doit causer un choc à l'organisme. Peut-être que c'est cela... et Astrid a dû entendre, tout comme lui, les paroles de l'elfe blanc et son désir évident de les éliminer, ça expliquerait son comportement... Aucun des siens n'accepterait des menaces venant d'un inférieur, encore moins celles d'un elfe blanc envers un Caïsor. Astrid en agissant ainsi a voulu tout simplement le remettre à sa place, ça expliquerait tout.

Peu importe pour le moment, la condition d'Astrid devait rester sa priorité. Un de ses bras servant de douloureux support au sorcier, la main libre de Sidhe va encadrer doucement le visage de son compagnon. Avec des mouvements relevant de l'habitude, il masse doucement la tempe douloureuse, regrettant de ne pas avoir ses deux mains afin de soulager le sorcier plus rapidement.
- (elfique) Reste calme, ça va bientôt passer... c'est le choc qui te fais ça... respire lentement et ça va aller mieux.

Il n'avait aucune idée si ce qu'il disait était vrai ou pas. Tout ce qu'il espérait, c'était que ce maudit elfe n'avait fait que soigner Astrid. La magie, plus souvent qu'autrement, pouvait blesser quelqu'un... et certaines magies, interdites chez lui mais tout de même pratiquées par certains Faerns, pouvaient faire de bien plus importants dommages à l'esprit qu'au corps. Pris dans ces réflexions, Sidhe ne peut pas s'empêcher de lancer un regard meurtrier vers l'elfe blanc, se promettant de lui faire payer s'il s'avèrait que ses pensées soient véridiques.


De : Anylu MyFel Envoyé : 01/11/2007 21:16
Tous, nous surveillions le druide faire opérer sa magie...Tous, nous avons vu sa puissance remettre sur pied Astrid en moins de temps qu'il ne faut pour dire *ouf*. Mais la réaction de l'elfe des glace me surprend grandement, lui que j'ai connu si calme...
Assurément, deux courants de pensées s'affrontent ici même, et je me sens tiraillée entre ces deux mondes si différents... Bien que je n'aie rien à voir avec leurs querelles philosophiques, plus qu'une idéologie, la nature affective de mes rapports avec ces deux elfes me rattache à chacun d'entre eux aussi solidement. Je ne sais pas vers lequel irait mon coeur si j'avais a choisir... je ne souhaite pas choisir...

Calmer les esprits qui s'échauffent avant que ça dégénère... Voilà ce que je dois faire.

Faisant un pas vers Meldril, alors que Sidhe s'occupe d'Astrid avec tout le doigté que je lui connais (ouch!), je m'accroupis à son niveau, chuchotant presque:

- (commun) Je te remercie d'avoir soigné cet elfe, malgré tes principes. la magie de la Mère est grande... pourrais-tu m'en parler encore lorsque nous aurons un peu de temps? J'aimerais en savoir plus sur les pouvoirs druidiques...
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 03:08 pm

De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 02/11/2007 08:10
Que la Mère réponde à sa prière l'a un peu étonné. Il ne croyait pas avoir été si convainquant et est presque déçu qu'elle ait accordé si rapidement la guérison à une créature qui ne le mérite pas. Plus encore, qu'une autre force s'en soit mêlé lui donne la chair de poule. Une présence si froide, tellement néfaste! Ce n'était pas Sorcière, il l'aurait reconnu et ce n'était pas sa manière d'agir. Bien que puissante, elle ne pouvait pas interférer avec les pouvoirs d'une divinité majeure. Une autre divinité dans ce cas mais laquelle et pourquoi?

Le druide est trop médusé par ses pensées, et la contemplation de la blessure complètement rétablie pour anticiper l'attaque. Après avoir été assailli par une volonté de fer, voilà maintenant une poigne de fer qui lui tord l'articulation d'une manière tout aussi implacable. Loin d'être aussi endurant que celui qu'il vient de soigner, Meldril laissé échapper une plainte, qu'il ravale par pur orgueil en serrant les dents le plus fort qu'il le peut. "Tu viens de rater ta chance de me tuer" que cette abomination a dit, menacé plutôt. Il aurait bien envie de lui servir une réponse cinglante ou une promesse de ne pas rater sa seconde chance mais la douleur fait taire toute bravade. Pas idiot non plus car ce monstre était armé et lui non, et passablement trop secoué pour l'instant pour lancer un sortilège également.

Alors qu'il est enfin libéré et qu'il fait jouer son bras meurtri pour le replacer, Anylu vient le distraire. Elle a peur qu'il saute à la gorge de son si précieux Astrid? Du coup, la métisse qu'il estimait un peu chute de son petit podium et le druide n'entend ses paroles qu'à demi, pour n'en retenir que ce qu'il veut bien entendre et répond d'un ton acide à la demi-elfe:
- (commun) Si c'est le pouvoir qui t'attire, je ne suis pas ton elfe. Dans "Être druide" il y a tout d'abord le mot Être, tout le reste n'est qu'un complément. Si tu ne peux pas comprendre ça, alors va t'en.

Il est écoeuré de tous ces gens. Autant de monde le fatigue et il n'a qu'une envie et c'est de retourner au coeur du Val se ressourcer un peu. Il avait tenu sa part d'engagement, au demi-elfe d'en faire de même. Sans plus de regards ou paroles, Meldril se relève et se dirige vers Aile-de-corbeau qui a eu la sagesse de se tenir en retrait de cette ridicule mascarade.
- (elfique) J'ai soigné ton Élu du diable, maintenant partez d'ici comme convenu. La prochaine fois que je vous croise, je vous chasse jusqu'au dernier.


De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 02/11/2007 15:42
Lirendel avait regardé la scène silencieux comme toujours. La sorcellerie ne l'attirait pas, seul le résultat comptait. Toutefois, il n'était pas sûre du résultat. Son compagnon semblait bizsard, quelque peu orageux, lui de nature si calme. Il devrait le surveiller de plus prêt. Il désirait sauver la Forêt, c'était lui l'élu, du moins les dieux semblait le croire. C'est cet elfe bleu qui devrait porter l'Épée de Vérité. L'épée forgée par des magiciens (encore des magiciens ), des artisants de son peuple.

Curieusement, il se sentait mal à l'aise et quelque peu furieux que se soit un inconnu qui puissent la touchée. Elle était un artefacte très puissant. Il connaissait la puissance de cette épée, car sa mère lui en avait si souvent parlé. En ce qui le concernait, ce n'est pas le pouvoir magique de l'épée en tant que telle qui l'avait intéressé, mais le symbole qu'elle représentait pour son peuple et il avoue la manipuler, sentir sa souplesse, entendre le son de l'air caresser le fer...

Il était un guerrier à part entière, l'art du combat était sa passion. Le demi elfe avait hâte de sortir de cet univers qui n'était pas le sien. Elle n'était même pas une vrai forêt en plus, il n'y avait que de la sorcellerie, une illusion pleine de cochemards.

Un frisson d'horreur parcourra son être. Quand il vit l'elfe sauvage s'approché de lui, il le regarda dans les yeux. Il attendit qu'il soit à sa hauteur et lui dit :

-(elfique) Dis-moi l'elfe, la guérission c'est-il bien passé? L'élu semble étrange. Je sais que tu t'en fous et tel que promis nous allons partir, mais je veux savoir si tu as senti quelque chose d'étrange lors de ton sort. Deplus, je sais que cela ne faisait pas partie de notre accord, mais j'aimerais bien que tu soignes mon amie qui se trouve sur le disque flottant. Elle s'appelle You. C'est l'annimal de compagnie de Galil, la demi elfe à la mèche blanche ainsi que la mienne, elle s'est battu courageusement et souffre beaucoup. C'est la dernière chose que je te demande et après nous partons. La dame que tu traite de sorcière m'a promis de me guider pour sortir de cet endroit de malheur et tu peux être sûr que c'est mon plus cher désir.

Encore un long discours allait pensé l'elfe sauvage, se dit le guerrier, mais la parole était aussi puissante que l'épée selon lui, quand on savait bien l'employée. L'enseignement de sa mère y était pour quelque chose, sa force et sagesse. Elle lui avait tant donné tandis que tous les autres l'avaient rejeté comme un vulgaire bâtard. Il utilisait bien la parole, cet elfe, pour implorer son dieu.


De : Anylu MyFel Envoyé : 02/11/2007 23:02
Qu'est-ce que j'ai dit? Qu'est-ce que j'ai fait? Voilà que Meldril me tourne le dos, comme si je l'avais brûlé au fer rouge... Oui, j'ai parlé de pouvoirs... mais n'est-ce pas de puissance que l'on parle ici? Astrid était mourant, à deux doigts de la mort... et le voìlà sur ses deux pieds, parti rejoindre Sidhe sans un remerciement pour le druide et sa puissante magie. Ingratitude ou insctinct de survie? Ces deux-là semblaient ennemis... convaincus chacun de leur côté de la malveillance de l'autre et bien résolus à...l'enrayer au premier moment venu?

La réaction de l'un et de l'autre me laisse interdite. Meldril agressif envers moi, Astrid qui m'ignore... Que leur ai-je bien fait pour qu'ils se détournent de moi? Bien décidée à tirer malgré tout mon épingle du jeu, je ne souhaite pas que Meldril quitte notre groupe tout de suite... je dois m'expliquer avec lui auparavant. Le plus tôt sera le mieux. Jouer les ingénues auprès du druide et tenter de montrer patte blanche devant les autres? Avec Meldril, ce stratagème ne fonctionnerait pas. Il semble lire dans mes intentions comme dans un livre ouvert.

Alors... tenter de me rapprocher de lui par personne interposée.... Le garder près de moi alors qu'il en a pas le choix...

Aloïs? Le petit loupiot est toujours accroché à la félys, endormi dans le sac qu'elle a dans le dos. Meldril aime bien mon fils, cet attachement pourrait sans doute me garder à ses côtés quelques temps, et pourquoi pas toute la troupe de compagnons? Un bref regard circulaire aux autres me confirme que tous et toutes ont des blessures à soigner, de plus ou moins grande gravité.Raison de plus pour quémander à Jhalna la sécurité rleative de son petit nid d'amour... À cette pensée, je fais une grimace... me représenter Meldril et Jhalna....

L'épaule se mets à élancer... cette fichu flèche est toujours plantée dans ma chair... merci Sidhe! Raison de plus pour m'approcher de Jhalna. Et lui faire part de ma requête.

- (elfique hardu) Amie... très chère... Je te demanderais humblement... de nous accueillir chez... toi. Même si Meldril... sera pas content.
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 03:09 pm

De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 03/11/2007 13:07
Un peu en retrait de tout ce remue-ménage, Jhalna la Félys est occupée à gronder doucement la petite hybride mi-félin mi-elfe qui vient d'ouvrir les yeux. Elle lui reproche de ne pas l'avoir écouté et lui dit qu'elle ne la punira pas puisque la bosse sur son crâne est déjà une punition pour son mauvais comportement. Si son père veut la punir par contre, ce sera à sa discrétion. Alors qu'elle est en train d'expliquer à Lillie qui sont tous ces gens proche d'eux, pour ne pas que la petite ait peur, elle s'interrompt pour regarder Anylu approcher. Sa mine féline est évidemment soucieuse de voir sa nouvelle amie déambuler avec une flèche en travers l'épaule et reproche intérieurement à Meldril de ne pas s'en être occupé. La femme-chat remue les oreilles lorsqu'Anylu lui fait sa requête, et bien qu'elle regarde tous ces étrangers avec un fond de crainte dans son regard jaune, elle finit par opiner du chef.

- (elfique) Bien sûrrrr Anylu. Cerf m'a dit que vous n'étiez pas maléfiques et vous êtes blessés et mal en point, toi surrrtout. Je vous invite surrrr mon territoire le temps de rrrefairrrre vos forrrces. Druide n'a rrrien à dirrrre surrrr ce que je décide chez moi mais avant...

D'un mouvement rapide comme celui d'un chat chapardeur, Jhalna a lancé sa main vers Anylu, doigts pointés vers la tête de la flèche. Ses griffes acérées se sont chargées d'entailler la peau tendre de la métis pour déloger le projectile et l'en faire sortir avec une certaine aisance. Heureusement pour Anylu, la lésion est encore un peu engourdie par le sédatif que lui avait administré Sidhe, ce qui diminue la douleur. La femme félin se mets à ronronner, sa manière d'apaiser Anylu sans doute et elle presse la plaie ouverte de son autre main dans laquelle elle tient une petite peau d'animal absorbante semblable à ce qu'elle avait utilisé pour langer Aloïs lors de son habillage précédent.

- (elfique) Je suis désolée mais tu ne pouvais pas te prrromener avec ça encorre longtemps. Dis à tes amis de me suivrrrre chez moi.

Avec une mimique ressemblant à un sourire, Jhalna prend l'une des mains d'Anylu pour lui faire tenir elle-même sa compresse, lui indiquant en même temps quelle pression elle doit mettre. La Félys prend ensuite Lillie entre ses bras, la petite s'y accrochant comme un petit singe à sa mère et elle s'éloigne d'un pas lent sur le sentier pour que les autres aient le temps de la rejoindre et également à cause des deux poids qu'elle traîne. Anylu peut apercevoir la frimousse duveteuse d'Aloïs dépasser du sac que porte Jhalna à son dos. Ce dernier dort à poings fermés, imperturbé par les derniers événements.
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Hors-jeu: je me rend compte que je me fourvoie sur You-oujin depuis le début. J'ai en effet révisé les anciennes conversations, à la recherche de la petite bête si goinfre et héroïque et j'ai trouvé la description initiale.... et erreur de ma part, elle n'est pas complètement blanche. Voici donc la bonne description, pour que nous ayons tous les pendules à l'heure (surtout moi en fait):

Elle ne mesure pas plus de 70 cm de haut et possède une fourrure de longs poils allant du noirs au blanc en passant par le roux. Deux petites pattes lui font office de mains, agiles apparemment, et elle est assise sur ses deux pattes postérieures.
Au moment où elle est découverte, la créature ouvre de grands yeux globuleux tous bleux et pousse un cri de surprise, ressemblant au cri d'un cochon qu'on égorge.


De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 03/11/2007 15:30
Regard émeraude dans regard vert pâle, les deux hommes négocient la présence de l'autre sans avoir envie de céder du terrain. Meldril trouvait qu'il avait déjà fait beaucoup de compromis et cet Aile-de-corbeau lui en demandait encore? Qui était-il pour lui poser des questions de la sorte? Il avait des yeux pour voir que son élu si important était sur pieds, même suffisamment en forme pour proférer des menaces.

Même si son esprit a envie d'aller vagabonder ailleurs après la seconde phrase, le druide tente de rester attentif à ce que lui dit Lirendel. Ce métis aimait discourir longuement mais il laisserait peut-être échapper des informations intéressantes à travers tous ses mots. Il évoque la petite chose poilue qui l'a intéressé en premier lieu, celle qui est sur le disque flottant. C'était un animal, il allait évidemment tout faire pour la soigner, sinon abréger ses souffrances. Le regard de Meldril va sur la demi-elfe à la mèche blanche alors que Aile-de-corbeau l'évoque. Galil, Astrid, Sidhe, Anylu, You, Aile-de-corbeau, une elfe noire et son bébé. Quelle troupe chaotique! S'ils pensaient que...

- (elfique) Sorcière t'as promis de te faire sortir d'ici? Alors si tu as une SI belle relation avec celle qui est ma tortionnaire depuis des siècles, elle se fera sûrement un plaisir de répondre à toutes tes questions!

Le druide sentait son sang bouillir de rage. Ils piétinaient son territoire, ils empestaient avec leur odeur de métal et de sang, ils manigançaient avec Sorcière, ils promenaient des abominations de la nature dans sa face et les défendaient même. Pas encore contents, ils essayaient d'avoir encore plus que leur part de l'entente et... La requête d'Anylu tombe à pic dans l'oreille de Meldril qui passe proche d'elles en se dirigeant vers le disque pour soigner la You. Et en plus ils avaient le culot d'abuser de la gentillesse de Jhalna pour se faire inviter chez elle. Si l'elfe avait des lances dans les yeux à ce moment, Anylu serait foudroyée sur place. Et c'était sûrement lui qui passait pour le sauvage et le malveillant dans toute cette histoire! Comme il pouvait haïr ces imbéciles de citadins qui se croyaient tout permis et qui ne respectaient rien!

Arrivé près de You, ses mauvais sentiments se calment. La petite créature est mal en point est c'est avec la plus grande délicatesse et douceur que Meldril manipule la bête pour jauger ses blessures. Elle s'est attaquée à un prédateur plus gros qu'elle; ce genre de créature ne faisait de tels actes que si un être précieux se trouvait en danger, donc cette Galil ne devait pas être si mauvaise pour s'être attachée un Muki. Ces citadins ont fait de leur mieux pour éviter que ses blessures s'aggravent mais la petite bête aurait été longue à se remettre et ne se serait sans doute jamais complètement remise. Le druide pose ses mains avec précautions sur le corps mutilé de You et entame une prière à sa déesse, l'implorant encore une fois de lui venir en aide. Cette fois, la ferveur y est beaucoup plus que précédemment.

- (elfique) De la terre et des eaux je dors, de l'air et du feu je suis né, Grande Mère écoutes ma prière et referme les blessures de ce petit gardien afin qu'elle puisse continuer à jouir de la vie que Tu lui as accordée.

Son soin s'étant avéré efficace, Meldril s'empresse de retirer les atèles et pansements de fortune couvrant You. Ébouriffant la fourrure encore poisseuse de la petite bête, il ne peut se retenir de sourire de voir l'animal reprendre de la vigueur.

- (elfique) Là, belle fille. Tu dois faire attention à l'avenir, essaie de ne pas t'attaquer à quelque chose de plus gros que ta tête. Je sais que tu peux être une féroce guerrière mais soies prudente.


De : Anylu MyFel Envoyé : 03/11/2007 17:21
Comment ne pas être mille fois reconnaissante envers la félys qui m'accueille à bras ouverts? Une fois de plus, son amitié ne se dément pas. Et bien que je devine que de voir cette cohorte d'individus étranges envahir son espace à ma demande, l'inquiète davantage qu'elle ne le laisse paraître, elle accepte néanmoins de nous donner la chance de panser nos blessures.

Je laisse échapper un soupir, soulagée, et le temps que baisse ma garde, la voilà qui, rapide comme l'éclair, réussit à extirper la pointe de flèche. Une douleur aîgue darde mon épaule une fraction de seconde, mais le médicament que Sidhe m'a administré tout à l'heure, étouffe la sensation de brûlure. Je n'ai même pas le temps de réagir, qu'une compresse est appliquée rapidement sur les tissus déchirés et sanguignolents. Alors que Jhalna pose sa patte duveteuse sur mes doigts, je lui murmure un 'merci' sincère, tout maintenant de la paume de la main ce bandage improvisé.

Je la suis à pas lent, sans un regard pour Meldril qui doit rager intérieurement de mon effronterie. Je sens son regard me poignarder, nul besoin de vérifier si mon intuition est bonne. Encore sous le choc des pouvoirs inégalés du druide, je me dis que la déesse qu'il vénère doit avoir ses raisons de nous avoir épargner et de lui faire ravaler son arrogance. Et bien que je tempête contre lui, je ne peux également m'empêcher de ressentir une certaine empatie. Lui si protecteur envers sa famille et sa chère forêt, notre présence même pouvait paraître à ses yeux comme un viol de son intégrité...

Néanmoins, mes compagnons ont besoin d'un endroit sûr pour reprendre des forces et je n'en connais aucun autre dans cet endroit magique...

-(elfique maladroit) Suivez moi... amis... Jhalna veut bien ... de nous... chez elle... quelques temps....


De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 04/11/2007 13:38
Peu à peu, mes idées deviennes plus claires. La brume qui avait envahit ma tête se dissipe et je perçois à nouveau les choses à ma manière. Grâce à l'intervention de Sidhe, la douleur quitte également et j'écarte sa main sitôt que je me sens mieux. Le remercier ne me passe même pas à l'esprit, ni remercier l'elfe blanc; on ne remerciait pas chez moi, pas quand la personne faisait son devoir. Silencieux, je regarde le jeune archer en face de moi et je suis pris de pensées contradictoires. Je suis si heureux de le revoir, moi qui l'avait cru perdu à jamais et qui ensuite m'avait cru à la fin de mon existence sans avoir pu profiter de sa présence retrouvée. D'un autre côté, il avait déserté notre peuple et avait fait montre d'indiscipline, il avait blessé Anylu puis avait refusé d'obéir en ne lui apportant pas les soins requis. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire de lui? Je n'ai que l'envie de le serrer dans mes bras, l'étreindre de toutes mes forces pour lui faire sentir à quel point il m'a manqué... mais je retiens ce geste qui me hante pour faire un pas de recul. Ce serait déplacé et irrespectueux envers les autres rassemblés ici et ça ne les concernait pas.

Un regard vers le groupe pour me remettre au courrant de l'évolution de la situation: l'elfe blanc est occupé à soigner le famillier de Faern, son éclaireur le métis semble attendre des ordres, la Yafeina elfe noire est en retrait et Anylu nous annonce que la créature à laquelle elle parlait, une étrange femme dotée de poils -je réserve mon jugement sur cette étrangeté jusqu'à ce que je puisse la classifier- nous accueille chez elle. Un cycle de repos ne fera pas de mal à aucun d'entre nous, il est vrai. Bien que ma jambe soit mieux que jamais, il flotte dans mon esprit une drôle d'impression malgré tout, j'ignore sa nature mais pour le moment, je l'impute à ma fatigue. Il me semble que le début de la journée est loin, très loin... Cécilia était encore en vie et notre seule préoccupation d'alors était d'anticiper quel accueil les elfes noirs des Trois Chutes allaient faire à la femme d'Athuld. Cécilia... je dois trouver un moyen de la libérer de sa prison de pierre!

Pour le moment, je me dois d'admettre que je n'aboutirai à rien dans cette forêt sauvage. J'ai bien envie de suivre Anylu mais ce n'est pas à moi de décider. Faisant signe à Sidhe de me suivre, je me dirige vers la Faern blanche qui s'est dissimulée davantage dans ma cape, les yeux mi-clos et qui observe la situation sans faire un son. S'il y a une figure d'autorité dans ce groupe, ça ne peut être qu'elle et je me plierai à ses décisions, si elle juge préférable de poursuivre la route, je la suivrai. Maintenant proche d'elle, je m'incline, pose un genou sur le sol humide de la forêt et lui demande respectueusement:

- (elfique) Faern, désirez-vous suivre Anylu My-Fel? Il est vrai que du repos serait de mise pour nous tous mais si vous désirez quitter cet endroit et tenter de sortir de la forêt au plus vite, nous sommes prêts à partir et vous suivre.


De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 05/11/2007 11:10
Astrid va mieux, il n'a plus besoin de lui pour l'instant et Sidhe s'efface pour le laisser reprendre compte de la situation actuelle. Il se doute qu'il va devoir tôt ou tard faire face à des remontrances, voire une punition pour en être rendu jusqu'ici; Astrid avait ses principes. S'il essayait de voir les choses du point de vue du sorcier, il avait entièrement raison. De son point de vue bien à lui par contre, l'archer ne pensait pas que la perte d'un simple Vilauryn allait faire une grosse différence à Ardven-Eil; ceux comme lui mourraient par dizaines à chaque jour, alors un de plus ou un de moins... en plus, depuis l'accident contre le Coural, il devrait déjà être mort. Même s'il se doutait que son point de vue devait être un peu plus valable, il se garderait bien d'en parler ou de tenter de le justifier. Astrid et lui ne venaient tout simplement pas de la même caste et l'un avait été plus endoctriné que l'autre: alors qu'Astrid croyait en leur structure et leur société pour la survie de leur peuple, Sidhe ne la percevait que comme une servitude forcée qui amenait les moins considérés d'entre eux vers une mort certaine. Le but de l'existence des Vilauryns était de mourir en servitude et très peu d'entre eux étaient enthousiastes face à un tel avenir, malgré tout, ils y étaient contraints et obéissaient. Pourquoi? La menace du plus fort fréquemment, ou parce que parfois ils s'attachaient à un être exceptionnel, comme lui envers Astrid, et qu'alors leur loyauté et leur dévotion n'avait plus de bornes. Il se fichait d'avoir enfreint plusieurs de leur lois, d'avoir volé une monture pour se rendre dans un lieu interdit et d'avoir posé tous ces gestes qui l'avaient finalement réuni avec le sorcier de guerre. Un quelconque châtiment pour tout ça ne lui faisait aucunement peur.

Docile, l'archer suit son compatriote vers la Faern blanche, non sans ramasser sa cape laissée sur le sol. Il ne la remets pas tout de suite sur ses épaules; la chaleur ici était, à son goût, trop étouffante. Alors qu'Astrid mets un genou en terre, lui il en mets deux et sa tête s'incline plus bas que le sorcier et il attend, silencieux indifférent à la décision que prendra la Faern.
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 03:10 pm

De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 06/11/2007 13:14
(hj: Misère, je pars qu'un weekend dans le bois et à mon retour, je réussis à être traumatisée par vos réponses... humm... Mais j'ai de belles photos pour la forêt!)

La magie prend son effet et le blessé semble se remettre totalement. Il reste chavillant sur ses pas, mais bel et bien guéri. Anylu et l'elfe bleu se sont rapprochés, l'une pour parler au druide, l'autre pour soutenir son compagnon. Je reste à l'écart, car je ne veux pas rater ma chance de demander de l'aide au Tout-Nu.

Cependant, avant d'avoir pu m'approcher de lui, il se dirige d'un bon pas vers Li, et ce dernier lui demande de soigner You. Je sais qu'il y a une tension entre les deux hommes et j'ai peur qu'elle en fasses les frais. A mon grand désarroi, Li utilise le terme "animal de compagnie" pour la désigner. Un frisson d'horreur parcoure mon dos, le Tout-Nu a tellement mauvais caractère qu'il pourrait s'offusquer de cette nomination. De plus, You est pour moi bien plus, et j'ignore réellement ce qui nous relie, mais ce n'est certe pas pour moi un animal de compagnie....

Sans hésiter, je m'élance vers le disque, ne portant plus attention aux 2 hommes. Il y a une crainte dans mon coeur et l'elfe bleu guéri, je peux réellement revenir à mes inquiétudes sur You. J'ai peur que Li ait fait une erreur envers le Tout-Nu et être près de You me calme légèrement.

Le Tout-Nu s'approche et je le regarde franchement avec une grande inquiétude dans les yeux. Je n'ose plus demander, puisque je sais qu'il est dérangé par notre présence, mais....

Il se radoucit en voyant You et je sens une pointe de douceur dans sa voix lorsqu'il invoque la Mère pour soigner You. Mordant ma lèvre, ma main retrouve instinctivement le chemin de ma mèche comme à chaque fois que je suis nerveuse.
Une larme coule doucement sur ma joue lorsque je m'aperçois de la guérison de You, mais elle est dans les bras du Tout-Nu et je n'ose la prendre dans les miens.
M'adressant doucement au Tout-Nu, je lui murmure:

-(elfique) Merci de tout mon coeur...

Préoccupée, je ne porte pas attention aux propos d'Anylu, et c'est la voix de l'elfe bleu qui me ramène au groupe.

(Je considère qu'Astrid m'a suivi jusque près du disque bleu et non pas près de l'arbre....)

-(Elfique) Suivre Anylu? Vers où?

Consciente que tous savent maintenant que je n'ai pas suivi la conversation, j'en suis un peu gênée.

-(Elfique) Si tous sont d'accord pour prendre du repos, pourquoi pas? Mais nous nous sommes-nous suffisement éloignés des Trois-Chutes et de l'étrange nuage?

Posant ma question, je jette vraiment un regard vers Astrid -a genoux et à Sidhe -sur 2 genoux et j'en relève un sourcil de surprise. Mais pourquoi est-ce qu'ils font ça? C'est encore plus gênant!!!!


De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 06/11/2007 17:00
(Je tiens à excuser le caractère de chien de mon personnage. Joueur de Lirendel, j'adore jouer avec toi, j'espère que tu ne prend rien de personnel à toutes les méchancetés que mon personnage peut dire. Même chose pour mes deux elfes des glaces péférés et aux prises avec un vrai têtu borné (Meldril quoi) et pour Anylu. Je ne vous connais pas trop alors je suis soucieux que l'on soit sur la même longueur d'onde et que vous sachiez que j'apprécie votre jeu et vos persos, malgré ce que le mien peut en penser. Ensuite Galil tu me fais rouler à terre de rire à chaque fois que tu appelles Meldril: Tout-Nu... et en dernier Mj stp habille mon perso, je suis gêné pour lui de l'imaginer se ballader dans son plus simple appareil devant tout le monde!!!!)

Il avait ignoré la demi-elfe tout le long qu'il prodiguait ses soins au petit Muki. Galil son nom, c'était bien ça? Il la sentait, sentait son inquiétude pour son petit famillier à distance. Elle tripotte ses cheveux blancs avec nervosité. Le druide avait l'impression que si la petite bête avait été au-delà de la rémission qu'elle se serait bien arraché les cheveux jusqu'au dernier. Alors elle tenait à sa You? Il devait avouer que parmi toute cette troupe, c'était cette Galil qui l'énervait le moins à date. Cette mèche blanche l'intriguait il va sans dire et maintenant son grand attachement envers l'animal la rendaient presque sympathique. Presque. Il n'allait quand même pas se laisser amadouer si facilement.

C'est visible qu'elle a envie de serrer le Muki contre elle; qui n'en aurait pas l'envie après avoir failli perdre un être cher. Une larme, un remerciement c'était peut-être un peu trop pour lui qui n'avait que fait son devoir auprès d'une créature de sa déesse. L'elfe allait tendre You à la métisse lorsque l'approche des deux abominations lui fait faire un pas vers l'arrière. Elle semblait les avoir sous ses ordres et eux complètement soumis à son autorité, voilà qui était intéressant. Par contre, elle avait l'air elle-même surprise de leur attitude. Ah et puis ce n'était pas ses affaires! Aussi bien aller veiller à ce que ces Étrangers n'abusent pas trop de la bonté de Jhalna et qu'ils laissent leurs armes et leur métal hors du coeur du Val.

Décidé à ne pas laisser ces trois-là traîner en arrière, Meldril se rapproche de Galil et lui tend You avec précautions avant de lui faire un résumé de la situation:
- (elfique) Dame Félys vous invite chez elle pour que vous vous reposiez. Bien que je soies contre cette idée, ellle est seule maître sur son territoire, ne vous aventurez pas en-dehors de ses limites par contre. Ce que vous appelez les Trois-Chutes sont beaucoup plus loin que vous ne pourriez l'imaginer maintenant et ces deux-là... ces drowiir, doivent vous considérer comme leur chef à les voir agir. Alors tenez-les en laisse le temps que vous serez chez Jhalna car ne j'aurai aucune pitié pour eux s'ils font un faux-pas.

Avec un regard noir à l'encontre d'Astrid et Sidhe, le druide quitte pour suivre Anylu et Jhalna. Il avance d'un bon pas pour ratrapper les femmes. Arrivé à la hauteur d'Anylu, Meldril lui lance un regard froid et lui souffle: "Bien manoeuvré!" avant de rejoindre la Félys qui avance lentement. Bien qu'il aurait envie de dissuader sa compagne d'oublier son invitation saugrenue et influencée par la manipulation d'une femme se prétendant son amie, il ne dit mot. Ça ne servait à rien de tenter de la raisonner. Même si elle voyait son erreur, elle ne reviendrait pas sur sa décision de toute manière alors aussi bien ne pas insister. La seule chose qu'il pouvait y faire était de lui apporter son appui, et veiller à ce qu'aucun de ces Étranger n'amène plus de mal encore dans le Val.


De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 06/11/2007 20:04
(Hrj En pensant, ne t'inquiète pas, je ne prends rien de personnel Meldril. J'aime également jouer avec toi. Vous ne trouvez pas que nous formons un merveileux groupe. Vraiment bravo à tous, je vous trouve vraiment super. Bon jeu. )

L'elfe sauvage avait accepté sa demande, mais apparemment il n'appréciait pas du tout Sorcière. En ce qui le concernait, il ne la trouvait pas l'aide. Elle était même d'une beauté surnaturelle pour lui. Il semblait dire que la dame le torturait depuis des siècles. Ne faisait-il pas tout, pour la mettre en colère. C'était une déesse tout de même.

Il avait tout de même accepté sa demane et You était maintenant sur pied. Même s'il le dirait jamais à l'elfe sauvage, il lui en était reconnaissant d'avoir sauver l'elfe bleu et You. Galil était très proche de You et depuis quelques temps très loin de lui. Tous semblait la prendre en très grande estime... Il n'était pas jaloux. Il était content pour elle. Pour une fois, qu'un demi elfe récoltait des récompenses après les rejets perpétuels qu'ils avaient l'habitude d'endurer de la part des deux races qu'ils portaient.

Jhalna, sûrement la jolie féline, les invitait à se reposer chez elle. Anylou avait su à qui parler. Il l'avait demandé à l'elfe sauvage quelques minutes plutôt et celui-ci avait refusé. Lirendel regarda sa main qui me le démangeait soudain. Ah oui, la griffure de la petite fille, se dit Lirendel. Elle saignait encore.

Il se dirigea vers le disque où se trouvait Galil et les deux elfes bleus agenouillés devant elle. Le guerrier regarda d'un oeil discret le dénomer Astrid et puis s'adressa à Galil d'une voix douce:

-(commun) Je crois qu'ils attendent ton autorisation. Nous avons tous besoin de nous reposer et soigner nos blessures. Je vais t'attendre un peu plus loin.

Le demi elfe s'éloigna quelque peu et s'accota à un arbre pour attendre son amie. Il en profita pour s'adresser à la dame de la forêt :

-(Dans sa tête) Humm...Dame, êtes-vous là? Avez-vous assisté à la guérisson miraculeuse de l'élu? Quand pensez-vous? Est-ce que tout s'est bien passé à votre avis? Il me semble étrange et quelque peu chaotique.


De : Surnom MSNStockage Envoyé : 06/11/2007 20:34
Lirendel sent furtivement la présence de la belle dame dans son esprit. Avec une douceur maternelle, elle lui recommande de d'abord prendre du repos, de penser un peu à lui puis de venir la rencontrer lorsque la lune serait à son plus haut dans le ciel. Elle lui souffle qu'il n'aura qu'à s'isoler des autres un peu et qu'elle irait le rejoindre là où il le choisirait. Avant que le contact ne se rompe, une onde de chaleur parcourt le corps du demi-elfe qui en voit ses blessures complètement guéries, de la moins égratignure à toute plaie plus grave.

(Je considère que le groupe décide de suivre Jhalna, sinon... vous êtes des masochistes)

Les aventuriers suivent lentement leurs deux guides. La Félys a eu un petit sourire nerveux à l'adresse de Meldril lorsqu'il est arrivé près d'elle. L'odeur de ces Étrangers la dérange c'est certain, surtout l'odeur de leurs armes de métal qui dans l'esprit de la femme-chat est lié de trop près à son passé, à l'attaque des humains sur le paisible village félys où elle avait grandit. Dans ses bras, Lillie se tient tranquille, bien consciente qu'elle a gravement désobéit et blessée dans son orgueil de ne pas avoir été la plus forte pour défendre son papa de ce méchant grand bonhomme. Elle allait devoir se montrer très très très sage et gentille pour se faire pardonner, surtout envers son papa qu'elle sentait en colère.

L'odeur de la magie est prenante et la désagréable impression d'être en terrain hostile, surveillés de près tenaille le groupe tout le long du trajet. Le sol est spongieux, boueux même, comme s'il avait plut à verse récemment. L'air est lourd et humide et sent la décompisition, l'humus fraîchement retourné. Ils arrivent là où un grand arbre est tombé, scindé en deux par la foudre, indiquant la fin du sentier sinueux qu'ils suivent depuis de longues minutes. Après avoir enjambé l'obstacle, le groupe peut voir le soleil poindre entre les branches des arbres, contrastant avec le lieu sombre et retiré qu'ils viennent de quitter. De l'herbe verte et haute se découvre peu à peu au regards, davantage piétinée à certains endroits, signe d'un passage récent et fréquent. La forme des empreintes est moins bien définie que dans le sol humide et terreux mais la forme de larges pattes de canidés est toujours visible à un œil averti, sans aucun doute les empreintes de la Félys ou de sa fille. En regardant bien, les aventuriers peuvent distinguer quelques dalles de pierre esquissant une route pavée et ce qui pourrait ressembler là pour un grand arbre très droit est en fait une colonne rongée par la mousse. Durant un isntant, c'est comme s'ils découvraient les vestiges d'une ancienne civilisation, des colonnes blanches s'élancent vers le ciel, brisées, parcourues de mousses et plantes grimpantes, laissant deviner les assises d'un édifice autrefois arrondi comme la pleine lune. Au centre, triomphe de la terre, un grand menhir noir se dresse, comme surgit du sol même, plus haut que trois hommes et plus large que cinq d'entre eux se tenant la main. Plus loin, un tout petit étang, avec sa cascade dont l'eau tombe lentement, trop lentement, presque irréelle. La végétation n'est pas contre ni luxuriante ni verdoyante. En fait, l'endroit a un côté sinistre, vert foncé approchant le noir, des arbres noueux et torturés, des feuilles larges et lourdes, tombantes…

La Félys tend un bras et écarte une série de branches, faisant entrer d'un seul coup la lumière dans ce vestibule naturel. Plus loin, une petite maisonnette faite de bois dont la porte d'entrée claque lentement au vent. Rudimentaire, l'habitation est pourvue de simples orifices carrés en guise de fenêtres et un toit de chaume ayant eu de meilleurs jours. À l'extérieur, une marmite de terre cuite vide pend au-dessus d'un feu éteint, des paniers emplis de différentes herbes et fruits sont alignés non loin et deux peaux de bêtes sont tendues sur des cerceaux, séchant au soleil. Après avoir échangé un long regard avec le druide, la femme-félin secoue la tête pour s'adresse timidement au groupe de sa voix roulante:
- (elfique) Je voudrrrais que vous laissiez votrrre métal ici. Pas juste les arrrmes, tous vos objets de métal. Perrrsonne n'y toucherra mais je ne peux pas vous accueillir chez moi avec une odeurrr de métal tout le temps comme ça.
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 03:11 pm

De : Anylu MyFel Envoyé : 06/11/2007 21:24
La pointe de Meldril dirigée contre moi me blesse autant que la plaie restée ouverte de la flèche de Sidhe. Il est vrai que j'ai joué de mon amitié pour nous trouver un endroit pour nous reposer. Nous courrions au-devant des pires dangers si nous étions restés à cet endroit. Je hausse les épaules, non sans grimacer...

Je suis lasse, à l'instar de mes compagnons qui nous suivent lentement vers la maisonnette de la félys. Un peu de tranquilité nous fera du bien. Je doute que de l'autre côté du Val ils aient eu le loisir de souffler depuis l'attaque des Trois-Chutes. Auront nous un peu de répit nous-mêmes?

Rendus sur les terre de Jhalna, une curieuse requête nous est adressée. Laisser tout métal ici-même mettrait mal à l'aise les guerriers mais la neutralité des lieux est si primordiale pour nos hêtes, que je me sens solidaire. Me tournant vers les autres compagnons, je décroche avec précaution mon sac à dos, et je le laisse tomber sur le sol, à l'endroit désigné par la félys. Mon bâton, ma seule arme, vient rejoindre mon sac.

-(commun) Je vous invite à faire comme moi.

Puis, je m'éloigne, pour me poster à la droite de Jhalna. Sans un regard pour le druide, je lui glisse à l'oreille:

- (elfique) Dis-moi quoi faire... je le ferai. Merci pour...ton aide.
( HJ1: Anylu s'adresse à Jhalna)

( HJ2: Meldril, N'aie pas peur j'aime aussi beaucoup jouer avec ton personnage- malgré son mauvais caractère)


De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 07/11/2007 09:59
(hj: Il y avait longtemps que je n'avais vu la forêt aussi vivante... Ca fait du bien. Meldril: J'adore jouer avec toi, mais personne ne m'a réellement présenté ton nom, alors tu vas rester le Tout-Nu encore un peu... hihi)

Je reprends You dans mes bras avec un soulagement certain. Sans me préoccuper du sang sur son pelage, j'enfonce mon visage dans ma petite boule de poil adorée.

J'écoute les paroles du Tout-Nu et celles de Li. Je souris et hoche de la tête.

-(Elfique) Je suis partante pour du repos. Nous en avons tous besoin.

N'ayant plus réellement besoin du disque flottant, je ne m'en préoccupe plus du tout. Je fais un signe aux deux elfes bleus afin qu'ils se relèvent et nous suive, de même pour la prêtresse et son enfant. J'aurais pu garder le disque pour elle, mais je me rappelle avec un pincement son refus de m'aider alors que l'on en avait vraiment besoin. Je sais que c'était la peur qui la faisait réagir, cependant, je ne peux m'empêcher de lui en vouloir un peu.

Encore une fois, Li s'est éloigné. Tant de choses se sont passées que je n'arrive pas à croire que je l'ai rencontré uniquement il y a à peine quelques jours. Je croyais qu'il m'aimait bien, mais il est étonnant de constater avec quelle rapidité il s'éloigne de moi dès qu'il en a l'occasion... De plus, il semble de plus en plus perdu dans ses pensées. J'ignore pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il doit penser encore à ELLE.

Je préfère ne pas m'en occuper pour l'instant. Je suis Anylu et la Félys, tenant You dans mes bras et m'assurant que les autres nous suivent. Je sais que le Tout-Nu se méfie beaucoup des deux elfes bleus, aussi j'essais de rester entre les deux couleurs de peau.

Le paysage qui se découvre à nous m'interpelle. Je m'arrête et curieuse comme je suis, ouvre les yeux pour découvrir le plus de choses possibles en peu de temps. La voix de la Félys ramène mes pensées vers le groupe, et sans répondre par des paroles à sa demande, je laisse tomber tout mon équipement sur le sol. Je ne garde avec moi que la cape de l'elfe bleu (Sinon, je risque de ressembler étrangement au Tout-Nu) et You. Une fois cela fait, je m'avance vers le cercle, essayant d'avoir une meilleure vue d'ensemble et de comprendre ce que je vois.


De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 07/11/2007 13:10
(Hj: Je n'ai personnellement aucun problème avec Meldril, si Astrid finit par en avoir, ce sera entre personnages. J'aime la manière dont ton druide perçoit les choses, n'y change rien surtout! Et oui ça fait du bien de voir autant d'action et de nouveaux messages, le temps morose du dehors me fait me rapprocher de l'ordi.)

À mesure que nous avançons, il me semble évident que cette forêt lugubre n'a rien à voir avec celle où j'ai rencontré les elfes sombres des Trois Chutes, ce que confirmaient les paroles de l'elfe blanc. Où exactement nous sommes, je l'ignore mais pour l'instant, que tout le groupe soit en sécurité est la seule chose qui compte. La seule chose que je sais est que cet elfe blanc ne nous aime pas du tout Sidhe et moi. J'ignore également pourquoi exactement sa haine est centrée sur nous mais d'une certaine manière je m'en moque. Pourquoi est-ce que l'opinion qu'un elfe blanc a de moi devrait me déranger? Par contre, s'il me traite de drowiir à nouveau, je crois que nous allons en venir aux coups et peu importe qui il peut être dans ce monde, je ne me laisserai pas insulter à nouveua de la sorte.

Le changement de luminosité et cet arbre cindé en deux est apparemment la délimitation entre deux habitats différents. Les couleurs sont plus vives et la végétation est plus accueillante que dans le sentier derrière nous. Cette forêt est magique, il va sans dire et mon regard est aussitôt attiré par cette cascade d'eau qui coule trop lentement pour être parfaitement réelle. Les sortilèges qui composent ces lieux sont puissants et je ne connais personne de mon monde, pas même le surdoué Rionn qui pourrait arriver à un tel résultat. Plus loin, ce que je déduis être l'habitation de cet animal marchant sur deux pattes est visible et l'endroit me semble suffisamment invitant pour que je ressente l'envie de prendre du repos également. Par contre, l'étrange demande de notre hôte me laisse un moment interdit. Laisser nos armes et tout ce qui contient du métal ici? Je jette un regard rapide aux autres et je constate que, dans mon cas, ceci se résume à pratiquement tout mon équipement. Anylu donne l'exemple, puis Faern, sans qu'elle réalise peut-être que l'attache refermant ma cape qu'elle porte pour se couvrir un peu est faite de métal. Peut-être qu'une si petite quantité de dérangera pas l'animal, on verra bien.

Aussi bien se plier à cette fantaisie que de créer des ennuis. Si elles ne voient pas d'inconvénient à se départir de leurs objets de métal, je ne peux que suivre l'exemple sans rien dire. Tout en défaisant les sangles de mes protection d'avant-bras, je me dis que si cette femme-félin est aussi sensible à l'odeur du métal, telle un animal, c'était qu'elle était davantage une bête qu'une humanoïde et par le fait même ça définit comment je dois d'agir envers elle, sans oublier par contre qu'elle nous accueille chez elle temporairement bien entendu.

D'abord mon armure: ma cotte de mailles et ses protections de plates que je replie et empile soigneusement ensemble. Mon épée que j'abandonne à contrecoeur, je la possède depuis toujours il me semble et c'est la première fois que je m'en sépare de mon plein gré. Le carquois de flèches que Cécilia m'avait remis lors de notre départ d'Athuld et mon arc, en fait l'arc de Sidhe, même s'il est fait complètement d'os rejoint le sol également puisque les armes ne sont pas non plus admises. Je ne prend pas la peine de faire l'inventaire de mon sac puisque pratiquement chaque objet qui s'y retrouve est renforcé de métal. Enfin, prenant la requête au pied de la lettre, je retire boucles d'oreilles et autres ornements, que je dépose avec soin dans mon sac. Me relevant, les kilos de mon armure et équipement en moins, cette impression de légèreté me fait sentir vulnérable. J'ai toujours ma magie pour me défendre d'une éventuelle attaque et ça l'elfe blanc l'ignore, voilà qui sera à mon avantage s'il décide de mettre ses menaces à exécution.

Il ne me reste plus qu'à attendre que les autres soient prêts également. Je ne m'approche pas plus qu'il ne le faut des autres, préférant rester un peu en retrait.


De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 08/11/2007 11:04
Le druide n'avait pas désserré les dents du trajet. Il était contrarié de la décision de Jhalna. Il était contrarié des manigances d'Anylou alors que lui et la Félys s'étaient présentés sans détour et sans rien dissimuler. Il était contrarié d'être aux prises avec deux abominations sans pouvoir leur régler leur cas. Il était contrarié que tous ces gens soient là, à lui rappeler ce qu'il avait laissé derrière lui en acceptant de se soumettre à ce confinement qui n'aurait jamais de fin. C'était surtout ça en fait, même s'il ne voudrait jamais se l'avouer.

Les bras croisés, l'oeil colérique, il surveille les gestes de chacun des aventuriers crottés devant eux. La première à se plier à la demande toute simple de Jhalna est Anylou, qui, toute fière de montrer l'exemple, ne le fais qu'à moitié. Et son pendentif si choyé, elle pensait qu'elle était montée sur quoi la jolie pierre? Tous les objets de métal signifiait absolument tout, pas d'exceptions. Galil n'est pas mieux mais elle au moins ne cherche pas à paraître en situation d'autorité en se plaçant près de Jhalna comme Anylou. Agacé de ne rien pouvoir redire sur l'un de ses ennemis, alors qu'Astrid se plie parfaitement à la demande, Meldril lance d'un ton éxcédé:

- (elfique) Pas de métal, pas de bijoux ni de broches, pas de boutons de métal quand bien même ça serait la seule chose qui retiendrait vos vêtements sur vous, je m'en moque. Vous n'avez aucune idée à quel point vous puez! Il y a des prédateurs dans cette forêt qui sont attirés par l'odeur du sang que vous portez et croyez moi je ne ferai rien pour les empêcher de vous attaquer. En contrepartie, il y a des animaux qui sont sensibles à l'odeur du métal, qui croiront que des chasseurs approchent et paniqueront. Vous dérangez déjà suffisamment de votre présence sans en plus troubler des créatures paisibles.

Métal brûlant! Oh oui ça allait être un sortilège parfait contre toute mauvaise tête. Plusieurs guerriers se croyant tout permis s'étaient vus contraints d'abandonner armes et armures, ou de sauter dans le cours d'eau le plus proche alors que leurs si précieuses protections métalliques s'étaient mises à chauffer jusqu'à en devenir rouges. Un seul sort et bien souvent leurs esprits combatifs en avaient pour leurs comptes.

- (elfique) Si vous avez des difficultés à vous départir de certaines choses, je crois qu'un sort qui fera chauffer à rouge tout objet de métal se trouvant sur vous devrait venir à bout de vos réticences. Et soyez certains que je n'hésiterai pas à le faire.

Eux ne s'étaient pas gênés après tout pour envahir son territoire et l'obliger à collaborer, alors ils étaient suffisamment intimes maintenant pour qu'il ne se gêne pas lui non plus en retour.
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 03:12 pm

De : Anylu MyFel Envoyé : 08/11/2007 16:45
La main à mon cou, je rougis d'avoir oublié de me départir de mon pendentif, legs de ma mère, et qui ne me quitte jamais. Le ton qu'adopte le druide lorsqu'il nous sermonne m'agace. Pour qui se prend-il ? A-t-il une autorité qui m'aurait échappée? La Mère qu'il chérit tant oblige-t-elle ses suivants à faire preuve d'un si mauvais caractère?

Bien que j'essaie de ne laisser rien paraître, son attitude me blesse. Je l'avais trouvé si doux avec Aloïs alors qu'il nous avait trouvé dans les bois. C'est bien evidemment la présence de mes anciens compagnons qui l'irrite à ce point. Mais que pouvais-je faire d'autre que de quémander un endroit sûr pour eux, alors que cette forêt maléfique grouille de dangers?

Le coeur serré, je me défais de mon précieux souvenir, et le dépose dans mon sac avec précaution, prenant quelques secondes pour demander à mère (la mienne) de veiller quand même sur moi... Une stupide nostalgie s'empare de moi dès que sa réconfortante présence s'éloigne, comme s'il possédait une magie rassurante qui me mettait à l'abri de tout. Boniments de vieille femme... me dis-je intérieurement. Et pourtant, faisant le tour des yeux notre étrange troupe, je me questionne. Sur lequel pouvais-je me fier sans hésitation? La plupart étaient des étrangers avec qui je n'avais partagé que quelques heures, quelques jours. Nous ne connaissions rien des uns et des autres, sinon leurs noms...

Peut-être qu'au premeir danger, tous se défileraient, préférant assurer leur propre protection? Même Astrid, que je respecte tant... Sidhe à ses côtés, il ne me semble plus le même. Et Meldril, à qui j'aurais confié ma vie sans hésitation, comme il me semble belliqueux aujourd'hui.

La menace de nous lancer un sortilège de feu-métal fini de jeter le feu aux poudres. Le rouge aux joues, je fais quelques pas vers le druide, comme si c'était en mon devoir de réfréner ces menaces inutiles.

- (commun) Est-il possible de parler avec toi un peu plus loin, Meldril?


De : Surnom MSNStockage Envoyé : 08/11/2007 20:15
- (elfique) Non.

Le ton ferme et calme de la voix de Jhalna s'est interposé entre Anylu et Meldril aussi sûrement que si elle s'était placée physiquement entre eux deux. Son enfant entre ses bras, celui d'Anylu porté dans son dos, la Félys regarde tranquillement tout le monde rassemblé à quelques pas de sa demeure. Ses oreilles sont repliées vers l'arrière légèrement et sa queue bats l'air par coups secs, ses pupilles verticales sont un peu dilatées. Après avoir jaugé tout le monde, la femme-félin regarde finalement Anylu qui semble pour le moment la seule offusquée de sa demande et ses aboutissants.
- (elfique) Drrruide ne fait que fairrre rrrrespecter mes rrrrègles. Je vous invite chez moi Étrrrangers mais je ne veux pas de quelque chose qui me fait peurrr. Tout mon clan a été tué parrr des hommes avec arrrmes de métal. Drrruide ne fait que me prrrotéger des mauvais souvenirrs. Il n'a pas à êtrrre courrrtois avec vous; il est le Val et vous êtes Étrrrrangers qui s'invitent. Vous avez blessé mon chaton-bébé mais je vous accueille quand même chez moi en amitié. Si ça ne vous convient pas, parrrtez.

Bien que la Félys ne soit pas habituée aux longs discours, elle a dit ce qui lui pesait sur le coeur. Meldril seul savait à quel point la moindre odeur de fer ou tout autre alliage mettait ses sens aux aguets et ramenait de douloureuses images à sa mémoire. Jhalna n'était qu'une petite fille, plus jeune que Lillie encore lorsque les siens avaient été massacrés par ces hommes vénérant le dieu Noir. Sauvée par le cercle druidique, elle avait été confiée à Meldril qui, malgré ses airs renfermés, avait prit soin d'elle mieux que ne l'auraient fait ses propres parents. Les manières bourrues du druide, elle les connaissaient et savaient en apprécier l'intention derrière, comme présentement où il était prêt à user des bontés de sa déesse afin de lui éviter de la tristesse.

(Hj: vous êtes bien sûr libres de partir ou de rester )


De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 08/11/2007 20:48
Pas du tout consciente de la broche qui retient la cape prêtée par l'elfe bleu, je mets un instant avant de comprendre l'objet de sa colère. Cette dernière me heurte de plein fouet et je ne peux m'empêcher d'en rougir d'un mélange de honte et de colère retenue.

Revenant sur mes pas, je dégraffe la cape, la laissant choir doucement sur les affaires de l'elfe bleu, tâchant qu'elle ne prenne pas de faux plis ni ne soit tâchée par le sol. You toujours dans mes bras, j'essais de me réchauffer tant que je peux, bien que les restes..... hum... restes de mes vêtements ne me couvrent plus beaucoup.

Je peux comprendre le mal que peut représenter le métal pour eux, mais n'y a-t-il pas un dicton qui dit: L'erreur est humaine? Bien que j'imagine sans peine me voir répliquer que ça ne me concerne qu'à moitié.....

Sans le vouloir, je suis en charge de ce groupe. Ils ont besoin de repos. Je n'ai pas de mal à respecter la demande, mais pourquoi m'agresser pour un simple oubli? Cela me laisse un peu désemparée, aussi j'essais de le cacher en m'éloignant un peu et en me blotissant le visage dans la fourrure de You.

L'elfe bleu a semblé mieux comprendre, ou du moins, mieux juger ses effets que moi et pourtant il s'attire davantage les foudres du Tout-Nu ... J'aurais bien des questions à poser, mais la tension qu'il y a entre les gens présents ne m'invite pas à découvrir de plus amples choses. Une lassitude, bien comprise, me prend, et c'est aussi cela que j'aimerais cacher aux autres. Pas pour me montrer invulnérable, quoique c'est aussi une façon de me protéger...


De : Anylu MyFel Envoyé : 08/11/2007 21:03

Je me retourne vers la félys, surprise et honteuse à la fois de ne pas avoir compris que c'était elle qui avait ces exigences. Il est vrai qu'elle m'a donné son amitié sans me juger. Il est vrai aussi que Lillie a cherché ses malheurs... sauf que Jhalna est une mère... et toute bonne mère protège becs et ongles ses petits.

Il m'est difficile de rester là, même si les autres ont encore le loisir de réagir. Ne rien répondre est la meilleure initiative pour le moment. M'approchant de son sac à dos, je reprend délicatement Aloïs qui dort paisiblement, essayant par tous les moyens de ne pas le réveiller. À Jhalna, je murmure ces mots, tout en berçant mon petit lourdeau dans mes bras

- (elfique) Pardonne-moi.


De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 08/11/2007 22:06
À l'instar de son compatriote, Sidhe a obéit aux directives de manière pointilleuse. Bien qu'un Vilauryn comme lui n'ait pas le privilège d'avoir des objets métalliques, il y a bien un ou deux items qui ne passeraient pas le test critique de l'elfe à la peau blanche. Tout d'abord son grand arc fait d'os et renforcit de métal. En fait, l'arc appartenait initialement à Astrid mais le sorcier lui avait échangé contre le sien fait entièrement d'os. Avoir un arc plus robuste permettait à l'archer de pouvoir mettre plus de pression dans ses tirs, plus de force et d'avoir un meilleur ajustement de sa portée, avantages indéniables pour lui qui n'avait que cela comme arme principale. L'arc posé sur le sol, son carquois le rejoint puis le poignard taillé dans l'ivoire, puisque leurs hôtes ne veulent pas d'armes chez eux. Sa petite trousse remplie de pansements, fioles et menus objets utiles pour porter secours à un blessé est posée sur le sol également; elle renfermait notamment des aiguilles de métal. Pour éviter une embrouille au sujet de son armure, bien qu'elle ne soit pas composée de métal ni ne comporte de rivets métalliques, il la retire également, pas vraiment fâché de se défaire de son poids. Il termine en retirant également les deux ou trois ornements attachés à ses oreilles et les place dans une des pochettes de la trousse pour éviter de les égarer.

Pendant que l'archer est accroupi à vérifier le contenu de son sac pour s'assurer qu'aucun objet susceptible d'avoir du métal ne lui échappé, la scène orageuse se déroule et il s'interrompt pour regarder attentivement ces gens de ce monde se chamailler comme des enfants. Des scènes aussi gênantes n'arrivaient pas dans leur monde de glaces, les supérieurs étaient respectés, un ordre obéit à la lettre, avec empressement et rigueur, sans questionner. Il avait un peu de difficulté à comprendre ce qui pouvait tant fâcher Anylou, ce n'était que des objets après tout!

La Faern blanche se départit de la cape d'Astrid à contrecoeur, et Sidhe comprend rapidement pourquoi. Elle a l'air d'avoir froid, en plus d'être carrément indécente, selons les standards de son peuple bien entendu. Sans hésiter, l'archer entreprend de modifier sa propre cape. Il en retire la solide broche métallique faisant office de fermoir et la place avec ses affaires sur le sol. Saisisant une flèche de son carquois, il perce un trou dans l'épais tissu de chaque côté de l'ouverture de la cape. Dénouant ses cheveux pour utiliser la lanière de cuir les retenant, il la faufile dans les ouvertures pratiquées et fait rapidement quelques noeuds aux deux bouts pour empêcher le cordon de filer.

La querelle s'est calmée, Anylou s'est isolée dans son coin, chose qui n'est pas pour déplaîre à Sidhe qui n'a pas que de bons souvenirs de cette femme cherchant sans cesse l'attention par ses caprices. Préférant l'oublier, l'archer se dirige vers la Faern qui tient son petit animal dans ses bras. Avec respect, il s'incline et lui tend sa cape dont l'attache de cuir devrait gagner davantage l'approbation de l'elfe blanc.

- (elfique) Acceptez ceci Faern, le temps que vous trouviez quelque chose de plus adéquat à porter.
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 03:13 pm

De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 09/11/2007 12:22
Mais qu'est-ce qu'elle avait à lancer des éclairs par les yeux cette Anylou? Encore une petite crisette de citadine? C'était si difficile de remplir une requête toute simple? Ils n'étaient pas les bienvenus ici, ils n'étaient pas chez eux et se croyaient en position pour faire des manières? S'il fallait qu'il rameute tous les prédateurs du Val pour qu'ils comprennent enfin qui dirigeait ici il allait le faire. Quel druide aimerait se faire défier dans son propre sanctuaire, par ces puants des villes en plus? Leur présence l'excédait au plus haut point!

Heureusement, Jhalna s'interpose. Il aurait sans doute démoli Anylou en paroles blessantes si la Félys n'avait pas intervenu. Cette manière de ne voir que sa petite personne, comme si elle était subitement devenue plus importante que la mère de sa fille à ses yeux! Il comprenait les peurs de Jhalna, il savait que sa manière de gérer cette peur était complètement différente de celle des elfes et des humains... en fait, elle ne pouvait tout simplement pas la surmonter, elle était animale avant tout et les animaux réagissaient par réflexes de survie. La Félys avait certes beaucoup d'intelligence mais c'était sa nature et n'y pouvait rien. Une ou deux babioles de métal sur une seule personne, comme Anylou tout à l'heure, était tolérable pour elle. Mais avec plusieurs gens autour, même s'ils ne portent que des choses minimes, l'odeur, combinée au stress de tous ces inconnus bougeant autour d'elle serait trop pour ses nerfs. Si ces Étrangers ne pouvaient pas comprendre, ce n'était pas son problème. L'empathie ne semblait réellement pas leur point fort de toute manière.

Il ne restait qu'Aile-de-corbeau avant de leur permettre d'accéder au territoire de Jhalna. Le druide préférait que le métis prenne son temps plutôt qu'il oublie quelque chose. Il saurait se montrer patient.


De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 12/11/2007 16:03
Lirendel assista encore à la colère de cette elfe sauvage. Il lui tombait sérieusement sur les nerfs avec ces cris et ces pleurnicheries. Toutefois, la dame féline était gentille de bien vouloir les accueuillir chez elle. Il n'aimait pas du tout se séparer de son arme, mais il le devait bien à l'elfe sauvage et à sa compagne pour leur hospitalité.

En réalité, il ne restait plus que lui à se débarasser de tous ces objets de fer. Il parcoura d'un regard discret ses compagnons. Comme à son habitude, son regard s'arrêta sur Galil. Un des elfes bleu s'était agenouillé devant elle afin de lui offrir sa cape. Ils la consdiraient vraiment comme leur chef.

Lirendel s'approcha de Galil et se mit derrière elle. Il prit la cape de l'elfe bleu et lui dit :

-(elfique)Je vous remercie.

Puis avec tendresse, il mit la cape de l'elfe bleu sur les épaules de Galil tout en lui caressant la peau du bout des doigts. Le demi elfe lui dit à l'oreille :

-(commun) J'aurais besoin de te parler seul à seul, s'il te plaît, quand tu le voudras.

Il carressa la petite You, qui semblait en pleine forme, avec tendresse. Il prenait un malin plaisir à prendre son temps. Il n'aimait vraiment pas l'air suffisant de l'elfe sauvage. Toutefois, il faisait attendre tout le monde, alors il s'activa un peu, malgré lui. Li s'éloigna un peu de Galil et déposa sur le sol son épée, pour commencer et retira son armure. Disons qu'elle avait vu des jours meilleurs... Il vérifia si ses vêtements ne possèdait pas d'objets en métal et fouilla dans son sac à dos. Non, il n'avait plus rien de métal. S'il lui en restait, l'elfe sauvage utiliserait sûrement sa satanée magie. Il s'adressa au groupe :

(elfique) Nous pouvons entrer maintenant. J'ai terminé.


De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 12/11/2007 19:50
Silencieuse depuis un long moment, Palim se plie aux exigeances de la femme-chat et de l'elfe sauvage. Les autres n'ont pratiquement pas protestés et, même si se départir de certaines choses, comme cet anneau tout simple que son aimé lui avait offert, lui donne envie de pleurer. Et si un animal passait dans le coin et dérangeait leurs effets laissés sur le sol? La petite bague ne l'avait jamais quittée depuis qu'elle l'avait reçue, c'était un souvenir important pour elle et sans doute le seul leg qu'elle pourrait laisser à sa fille en mémoire de son père. Pouvait-elle prendre le risque de la laisser ici? Sa petite entre ses bras bouge un peu et elle a un sourire attendrit pour elle. La fatigue lui faisait donner trop d'inportance à un objet alors que le bien-être de son enfant était ce qui comptait le plus. Résolue, elle range soigneusement le petit anneau dans sa besace élimée et l'abandonne sur le sol près des effets des autres.

La Félys quant à elle hume l'air en levant son petit museau de chat en l'air puis secoue la tête avant de faire un demi-tour sur elle-même sans plus de cérémonies et se diriger vers la cabane que les aventuriers aperçoivent depuis tantôt.
- (elfique) Tu peux les laisser entrrrer Drrrrruide. Fais un feu et va chasser pourrr que tous puissent bien manger ce soirrrr. Je m'occupe d'eux sois sans crrraintes.

Le ton de Jhalna n'est pas autoritaire et elle se retourne même pour lui adresser sa mimique féline ressemblant à un sourire, même si ses yeux trahissent une certaine nervosité d'être seule avec tous ces Étrangers. Reprenant sa marche, elle entre dans la cabane et en ressort peu de temps après sans la petite fille mi-elfe mi-félin mais avec un grand panier d'osier contenant des petits pots en terre cuite, ce qui ressemble à des petits pains de savon, un peigne rudimentaire sculpté dans de la corne et plusieurs peaux animales très douces et absorbantes. Elle dépose le grand panier sur l'herbe près de la porte qui oscille lentement dans la brise puis elle va sur le côté de l'habitation où elle disparaît quelques secondes avant de réapparaître en tenant deux lièvres dodus (et morts) entre chaque main. Alors qu'elle repasse près du groupe s'avançant un peu timidement, la Félys s'approche d'Anylu et lui demande:

- (elfique) Tu voudrrrais leur montrrrer un peu? S'ils veulent des vêtements tu sais où en prrrendrrre, ce qui est à moi est à mes invités aussi, qu'ils choisissent. J'avais fait quelques vêtements pour Meldrrril parrr le passé mais il ne les as jamais porrrtés, ils peuvent les prrrendrrre s'ils en ont besoin, sauf la cape. Elle est pas à moi alorrrs je ne peux pas l'offrrrrirrr. S'ils veulent se laver et se rrreposerrrr tu peux leurrr montrrrer l'étang? Moi je vais prrréparrrer un bouilli pourrrr les enfants, ils vont avoirrr faim bientôt.

En même temps, Anylou peut voir que l'attitude de Jhalna comparé à leur première rencontre est différente. La Félys est plus tendue et ses oreilles bougent fréquemment lorsque l'un des "amis" d'Anylou fait du bruit.

Si l'un des aventuriers regarde à l'intérieur de la maisonnette, l'intérieur est modeste, fait à la main de manière plus ou moins grossière, le côté pratique de chaque objet ayant priorité sur son côté esthétique. Une petite table de bois, trois chaises robustes, un lit bas de terre recouvert de fourrures, un autre plus petit dans l'autre coin où la petite fille dort, deux coffres de bois empilés et une armoire complètent l'ameublement de cette unique pièce ouverte. Au plafond pendent herbes aromatiques et curatives à sécher et quelques minces pièces de viande séchée.


De : Anylu MyFel Envoyé : 12/11/2007 21:05

De ma retraite silencieuse, j'observe tous ceux qui bougent autour de moi, berçant mon petiot doucement. Cette presque immobilité m'apaise un peu. La réaction de Meldril, bien que sans effusion, m'a blessée. Malgré le fait qu'il n'aie rien ajouté, tout, dans son attitude me démontrait qu'il désaprouvait tout à fait a réaction... Repliée sur mes pensées, je m'inquiète sur ce qui risque d'arriver par la suite.

Meldril, peu satisfait de ce qui se passe sous son nez, va sans doute éviter ses *invités* et s'enfoncer si profondément dans la forêt que je risque de ne plus jamais le revoir... Jhalna, trop gentille, se fendra en quatre pour satisfaire les égocentriques aventuriers que nous sommes, et moi la première...

Ce n'était peut-être pas une si bonne idée que ça que d'imposer notre venue dans cet havre de paix entre deux mondes. J'ai subitement la crainte irraisonnée que ces gens- que je ne connais pas si bien- ne soient pas à la hauteur de l'hospitalité de la félys. Le fait qu'elle me demande de prendre la responsabilité de leur montrer le petit étang où nous nous sommes baigné, me permet de penser a autre chose. Pourquoi ne pas prendre les choses une par une pour une fois?

- (elfique aproximatif) D'abord.... prendre...vêtements neufs si vous besoin...Ensuite, si l'un de.. vous peut apporter le panier, je... montrerai l'endroit. Il est ...sécuritaire, vous pas s'inquiéter....

D'un pas lent, toujours en portant mon semi-louveteau, je me tourne vers eux en souriant: - (elfique saccadé) Quelqu'un... besoin de vêtements?


De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 13/11/2007 01:38
Il avait vu le manège d'Aile-de-corbeau et il s'était demandé à qui il cherchait à nuire en prenant autant son temps. À lui? Il n'était pas pressé ni affamé, il n'était pas fatigué non plus outre mesure. Qu'il prenne un mois s'il le désirait, ce n'était certainement pas lui qui allait en pâtir le plus mais les compagnons d'Aile-de-corbeau.

Meldril s'écarte du passage à la demande de Jhalna. Elle a le nez plus fin que lui et si elle dit que leurs damnés invités sont acceptables maintenant, il ne peut pas la contredire. Faire un feu? Chasser? L'elfe se renfrogne. La Félys avait vraiment l'intention de pousser son hospitalité jusqu'à leur offrir sa propre nourriture et cuisiner pour eux, et ça allait être quoi ensuite, il allait devoir leur construire une maison pour dormir? D'un geste rageur, le druide se saisit d'une bûche à demi-consumée dans le cercle de pierres délimitant le site du feu et l'enflamme magiquement avant de la relancer avec les autres combustibles laissés là pour un allumage rapide. Au diable la méthode traditionnelle, son besoin d'isolement ne pouvait plus attendre. Le crépitement des flammes magiques ne tarde pas à se faire entendre et bientôt Jhalna a son feu, comme demandé.

Il savait déjà où débusquer une proie suffisamment grosse pour nourir tout ce monde. Il n'avait pas souvent eu la chance de chasser de grosses proies depuis qu'il était dans le Val, un peu d'exercice allait lui faire du bien et ça allait le changer du lièvre et des perdrix coutumières. Sans plus attendre, il imagine la forme animale qu'il désire adopter pour aller s'évader un peu dans sa chère forêt. Alors qu'il ne ressent pas de changement particulier, vu de l'extérieur, le changement de forme d'un druide peut paraître impressionnante. Les membres se modifient, le corps se modifie, avec une fluidité irréelle, conférée par la magie divine. Une faible lueur verte illumine les alentours pour s'éteindre une fois la forme choisie atteinte. C'est maintenant un énorme tigre qui se tient à son endroit, au pelage blanc comme les cheveux de Meldril, avec ses yeux verts pâles et ses rayures rappellent ses tatouages corporels tant par leurs formes que leur couleur. Après un rugissement à l'adresse de Jhalna pour lui signifier qu'il part, le tigre passe près de leurs "invités" d'un pas lent, les ignorant puis prend son élan pour bondir et s'enfoncer dans la forêt. La chasse est commencée.

(il cherche un cerf (non pas le cerf blanc avant que l'idée te vienne) ça devrait être assez gros pour nourir tout ce beau monde mais bonjour le dépeçage et découpage)
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 03:13 pm

De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 13/11/2007 14:00
Ils sauront toujours autant m'intriguer ses deux-la... Voici que le compagnon m'offre à son tour sa cape et cette-fois, consciente de l'agraphe métallique devant l'attacher, je m'apprête à la refuser. Mais, il a percé le tissu pour y enfiler un morceau de cuir, et cette attention, que j'ai encore de la difficulté à croire venant d'un elfe "pur", me touche beaucoup.

Je m'apprête à le remercier, mais déjà Li a pris le tissu des doigts de l'elfe bleu et le dépose sur mes épaules. Près de mon oreille, j'entends son murmure. Ainsi, il a besoin de me parler? En effet, on a beaucoup de choses à nous dire...

J'hoche de la tête, remettant la discussion à un peu plus tard, puisqu'il ne s'est pas encore départi de ses objets métalliques.

Observant les objets sortis par la Félys, je tourne mon attention vers Anylu lorsqu'elle propose des vêtements neufs... que j'en aurais bien besoin. L'armure fournie par Athuld n'est plus qu'une loque. Mon robe a servi à de nombreuses reprises à fabriquer des bandelettes pour les blessures, et l'amas de soie dans mon sac ne sert que pour des représentations.

Tenant toujours You, je m'approche doucement vers Anylu et la Félys, m'arrêtant respectueusement à une certaine distance. Je sais qu'elle est nerveuse. Sa gentillesse fait qu'elle nous accueille ici, mais en aucun cas je ne souhaite l'agresser involontairement.

-(elfique) Je... prendrais bien un vêtement, s'il vous plait.... Et je peux porter le panier si tu veux....

La métisse semble beaucoup plus à l'aise que moi ici. De plus elle connaît quand même bien nos hotes, je préfère donc la suivre pour l'instant. En fait, un bain ne serait pas de refus, avec la sale journée que j'ai eut. Je pourrai ensuite en profiter pour parler avec Li.... Tant de choses restent à éclaircir....


De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 13/11/2007 20:38
Il n'avait rien dit, il n'avait rien montré non plus et s'était contenté d'incliner davantage la tête avant de se relever et de retourner auprès d'Astrid. Le comportement de ces deux-là était... dégoûtant. Pourquoi toujours faire une démonstration du genre? Respecter les autres, ils ne savaient pas c'était quoi? Cette manière qu'il avait osé toucher à la peau de la Faern, l'archer s'attend presque à ce qu'elle lui casse les doigts sur le champ pour avoir fait montre d'une telle impudence mais elle ne fait rien. Il fallait croire qu'ici, même une Faern n'était pas respectée. Aussi bien essayer de les ignorer, comme ça ça serait moins choquant.

Ils ont enfin la permission d'entrer dans cette partie moins sombre de la forêt. La lumière qui y règne est un peu aveuglante pour des yeux comme les siens habitués à un environnement plus sombre dans son monde natal. Le temps que sa vision s'habitue à la nouvelle lunimosité fait en sorte que Sidhe ne va pas très loin et reste un peu en bordure des arbres. Il n'aimait pas vraiment le soleil de toute manière, c'était beaucoup trop chaud à son goût. S'il rate la manière peu orthodoxe du druide d'allumer un feu, il ne rate rien par contre de sa métamorphose en tigre. Même s'il le voudrait, l'archer n'arriverait pas à cacher la surprise que cette impressionnante capacité et sa démonstration lui amène. Qu'est-ce que c'était que cet elfe? Et c'était lui qui les traitait d'abominations? Pourtant, l'animal qui passe proche d'eux de manière si nonchalante a un regard rappelant bien l'elfe blanc par sa couleur et brillant d'une intelligence qui n'a rien d'animale. De la magie alors? N'ayant aucune réponse, Sidhe se tourne vers Astrid et lui souffle dans leur langue natale pour ne pas être compris des autres:
- (elfe des glaces) C'était quoi ça? Tout le monde ici est si étrange et agit de manière si... méprisable...

L'archer ferme les yeux et cache ses yeux de sa main quelques secondes. La journée avait été dure pour lui aussi et elle semblait interminable. Ce qu'il avait d'abord prit pour la brulûre du soleil était en fait celle de la fatigue qui assombrissait son regard.

- (elfique) Je m'excuse Caïsor, la fatigue me fait dire des choses que je devrais garder pour moi. Si vous me le permettez, j'aurais besoin de repos. Avez-vous besoin de moi pour les prochaines heures?


De : Anylu MyFel Envoyé : 13/11/2007 21:18
La jolie métisse qui m'a suivie a obligatoirement besoin de vêtements, les siens ( ce qui en reste) sont littéralement en lambeaux. La cape de Sidhe, nécessité dans son cas, lui cache assez le corps pour qu'elle soit décente. D'ailleurs, le corps qu'elle a... ferait tourner bien des têtes masculines. raison de plus pour que je la guide vers la petite maison de Jhalna et que je l'aide à se choisir quelques vêtements pudiques...

Meldril, comme je le croyais, s'est éclipsé dans les bois, non sans s'offrir en spectacle... sa forme de félin tigré est encore plus impressionnante que celle du loup. D'ailleurs, combien en a-t-il en tout?

Voici la maisonnette que je pénètre avec la permission de Jhalna. Le grand coffre où sont rangés les vêtements qu'elle m'avait donné est toujours à la même place. Je me penche donc pour l'ouvrir, Aloïs toujours dans les bras. Pêle-mêle sont empilés vêtements de femme aux couleurs sombres et d'autres étoffes plus colorées. Intriguée, je passe ma main sur ces tissus mordorés, les approchant de mon visage. Curieux.... Une tunique cousue de fils d'argent ?? À qui appartient donc ces vêtements d'apparat? Je demanderai à la félys lorsque j'en aurai l'occasion...

Pour le moment, couvrir la jeune femme qui m'accompagne est ma plus grande préoccupation. Et peut-être.... choisir quelque chose pour Astrid dont l'accoutrement, il me semble, ne paie pas de mine. Le pauvre a accusé tellement de coups depuis son entrée dans notre monde, que ses vêtements ont payé par leur usure...

Je laisse auparavant Galil trouver quelque chose à sa taille. Bien qu'il n'y ait pas de robes à frou-frous, elle pourra se dénicher une tunique et une paire de pantalons utiles pour l'aventure. Les étoffes sont brutes et peu décorée, mais leur solidité ne laisse pas à désirer. Je m'étais choisit moi-même un corsage à larges manches. agrémenté de quelques rubans sur l'encolure ainsi qu' une jupe longue lors de ma visite chez le druide. ( tu peux te choisir n'importe quoi, à condition de respecter le*style* de la félys)

(HJ :Pour Astrid, je prend une chemise ou une tunique claire, ainsi qu'un pantalon neutre.)

- (elfique difficile) Nous irons... à l'étang quand tu auras choisis...
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 03:14 pm

De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 14/11/2007 12:42
Un peu trop dans ma tête sans doute, je me contente d'observer les gestes et mouvements de chacune des personnes composant mon entourage sans vraiment réagir à quoi que ce soit. Anylu parle et pose des questions, Faern y répond. Je ne bouge pas, je ne répond pas non plus, même si je le voudrais je crois que j'en serais incapable. Mais qu'est-ce qui se passe? Je vois et j'entend pourtant mais je n'arrive pas à sortir de cette torpeur subite. Je vois le druide... mais je ne sais même pas ce que c'est qu'un druide, pourtant je le sais... prendre une forme animale et je sens l'irrépréhensible envie de lui lancer un sortilège, je sens ma main qui se crispe.

Je prend une bouffée d'air et secoue la tête. Qu'est-ce qui se passe avec moi? J'ai eu subitement en tête des formulations et tracés de runes arcaniques que je ne connais pas. J'ai la vague idée que c'était pour lancer un sortilège, un qui aurait fait du mal à l'elfe sauvage. Ce n'est pas moi de faire ça, pas sans raisons du moins et il ne m'a pas fournit suffisamment de raisons pour que j'en vois la nécessité de l'attaquer.

Plus près, Sidhe me murmure ce que je pense depuis mon arrivée ici. Leurs manières d'être sont étranges, bien différentes des nôtres et plus souvent qu'autrement, choquantes. J'ai appris un peu à leur contact à être un peu plus tolérant vis-à-vis d'eux mais je me demande si je pourrai m'y habituer et je crois que mon compagnon se pose la même question. Que répondre à cela?

- (elfique) Nous devons avoir l'air tout aussi étranges à leurs yeux. Pour eux, c'est normal d'agir ainsi, de montrer leurs émotions, de parler fort et de se toucher sans cesse, ils ne voient pas le mal et ne comprendraient sans doute pas notre point de vue. C'est à nous de nous adapter Sidhe, car nous ne pourrons jamais retourner à Ardven-Eil. Je ne dit pas d'agir comme eux mais d'au moins les comprendre.

Il est épuisé. Lui en demander plus ne serait pas une bonne idée, même si laisser la femme-félin nous prendre en charge sans l'aider me déplaît. Sidhe ira se reposer et moi j'aiderai, même si ce n'est normalement pas une tâche qui m'incombe, aussi bien commencer tout de suite à m'adapter à ce monde.

- (elfique) Reposes-toi, dors un peu tu en as besoin. Je veux que l'on prenne un peu de temps ensemble, plus tard. Nous avons plusieurs choses à dire.

Je laisse Sidhe aller prendre du repos. Ça ne me fera pas de tort de faire de même bientôt. Ayant localisé ce que je cherchais, je m'approche lentement de la femme-félin. Elle tient deux bêtes mortes dans chacune de ses étranges mains et je devine assez bien ce qu'elle planifie faire avec.
- (elfique) Est-ce que je peux t'aider?


De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 16/11/2007 19:35
Je suis incessament l'autre métisse dans la maison, avec une certaine gêne. Emprunter ainsi des vêtements, même si dans mon cas, cela est devenu nécessaire, m'indispose un peu. Nous sommes envahissants, tant physiquement que par nos gestes et paroles et je ne sais comment remercier la félys de son extrême gentilesse.

Je m'approche du coffre avec Anylu. Les vêtements d'apparat n'ont certe pas échappés à mon regard et j'en fronce les sourcils (après tout, qu'est-ce que cela fait ici? C'est certe pas le Tout-Nu qui porterait cela.... * ). Cependant, je ne m'y attarde pas et je m'intéresse davantage à un pantalon simple qui semble à première vue, être à ma taille. Par contre, la tunique que je prends tout d'abord me semble... trop grande. Même avec une ceinture, cela pourrait devenir inconfortable, donc je l'écarte. Mon choix s'arrête plutôt vers une tunique simple dont la coupe inspire le confort. **

Une fois cela fait, je me tourne vers Anylu, lui montrant mes choix, vérifiant avec elle si cela convient et si je n'ai pas pris des vêtements préférés de la félys. Si elle me donne l'accord, je lui souris puis, tentant de voir si cela fonctionne, je lui réponds en commun, surveillant sa réaction.

-(commun) Je suis prête... Vous voulez aller à l'étang?

J'entends dans sa voix l'hésitation du parler elfique. J'ignore avec quel parent elle a grandit. L'elfique est une langue longue à apprendre. Ma mère, jusqu'à sa mort, ne m'a parlé qu'en cette langue, même mon père humain faisait des efforts pour ne pas trop utiliser le "commun". À sa mort, il a abandonné et ne m'a parlé qu'en langue humaine. Au fil des voyages sans fins que nous menions, je tentais par tous mes moyens de le pratiquer aussi souvent que possible... même si voir humains et elfes... que dis-je, elfes et une métisse voyager ensemble. Il semble que dans cette forêt, on soit parfois moins à cheval sur cette question....

Quoiqu'il en soit, j'ai bien remarqué que j'avais peut-être un peu plus de facilité en elfique que d'autres métis... tant qu'on ne va pas dans le trop spécifique... Je n'ai jamais entendu parlé réellement Li en elfique... Bref, le fait est que je veux peut-être lui faciliter la tache, sans vouloir lui nuire....

* Si Galil savait.....

** J'ai pas compris s'ils possèdent des vêtements autrement qu'en peaux? Si oui, la tunique est soit en lin ou en coton, ce qui est le plus commun, d'une couleur que notre cher DM voudra bien me spécifier et le pantalon probablement avec ce qu'il y a... Galil est pas difficile, tant que c'est pas un pagne en fourrure de lapin.... --' )


De : Surnom MSNStockage Envoyé : 17/11/2007 00:13
Sous sa forme animale, Meldril a vite fait de flairer la proie qu'il cherche. En effet, un duo de cerf se promène toujours au même endroit dans ces heures-ci de la brunante, pas très loin de buissons de baies dont ces animaux raffollent. Les animaux sont jeunes et leur viande sera tendre... et de toute manière, le druide sait très bien que dès demain matin, deux autres cerfs identiques gambaderont au même endroit, refaisant sans cesse la même ronde. Les bêtes ne seront même pas très difficiles à attrapper malheureusement et sitôt l'une tombée, l'autre arrêtera sa course et commencera à mâchouiller quelques brins d'herbe, indifférent au sort de son jumeau. Il ne reste qu'à l'elfe-tigre qu'à choisir sa proie et à faire un minimum d'efforts pour mettre la patte dessus.

À l'intérieur de la maisonnette, Galil et Anylu ont sans le vouloir réveillé la petite hybride qui dormait. Les yeux encore tout emplis de sommeil, la petite fille mi-elfe mi-félys s'approche des deux métisses en se frottant les yeux. Elle les regarde fouiller dans le coffre de vêtements d'un oeil morne puis sors dehors après avoir claqué la porte. Elle ne tarde pas à grimper à un arbre et se dissimuler derrière les feuilles et branches de son perchoir.

En cherchant quelque chose à sa taille, Galil sent ses doigts buter contre quelque chose de dur, tout au fond du coffre. Bien vite, elle trouve un petit sac de peau retenu solidement fermé par des lacets et des noeuds, le sac est grand comme ses deux poings côte à côte. Les défaire prendrait un certain temps mais ce qu'il renferme semble assez lourd et elle croit entendre un tintement de métal. Hormis ce sac et les vêtements cousus de fils d'argent que ni elle ni Anylu n'examinent en détails, elle a amplement le choix: jupes: longues, droites, amples ou encore ouvertes sur les côtés, pantalons courts ou longs, tuniques, chemises, bustiers et corsets. Les vêtements sont faits de lin, quelques-uns en un matériel ressemblant à de la laine, des fourrures, du cuir tanné, ciré ou assoupli pour bien épouser la peau et leurs couleurs varient du terre, ocre, noir, gris, beige, vert foncé et pâle et quelques teintes d'un rouge foncé. Certains vêtements ont un peu d'usure mais en général ils sont en bonne condition et on été confectionnés avec grand soin. Il y a surtout des tenues de femme, tandisque d'autres, qui semblent ne jamais avoir été portées, sont définitivement pour homme.

À l'extérieur, Jhalna est un peu surprise de recevoir de l'aide d'un de ses invités mais elle accepte volontiers cette demande avec une mimique de sourire. Son regard jaune reste un moment fixé sur le visage d'Astrid, curieuse de ces traits si différents puis elle finit par lui tendre les deux animals qu'elle tient par les pattes postérieures, puis un petit couteau taillé dans une pierre noire et très aiguisée.

- (elfique) Oui, j'accepte ton aide avec grrrand plaisirrr. Tu veux dépecer ces deux lièvrres pour moi? Ça va me perrrrmettrre de pouvoirrr faire bouillir l'eau et prrréparrer les herbes.

Sitôt la besogne confiée, la Félys va chercher une grande jarre de terre qui est dissimulée dans l'ombre de la chaumière, qu'elle débouche et va verser son contenu d'eau claire dans la marmite suspendue au-dessus du feu. Un léger crépitement accueille l'eau fraîche dans le récipient déjà chaud. Ensuite, Jhalna entre dans sa maison pour y prendre quelques bouquets d'herbes aromatique qui sèchent suspendus au plafond. Elle sourit aux deux jeunes femmes qui s'apprêtent à partir pour l'étang et leur dit:

- (elfique) Si vous aimez quelque chose mais qu'il ne fait pas, mettez-le de côté, je le mettrrrai à votrrre taille ce soirrr.

Et elle est aussitôt repartie dehors, s'empare d'un des paniers contenant des petits fruits est s'asseoit sur le sol pour en sélectionner quelques uns. Son regard retourne vers l'elfe bleu et elle semble hésiter un moment avant de lui poser une question.

- (elfique) Toi et l'autrrre, vous n'avez pas la même odeurrr que les autrrres, pas le même sang que les autrrres. Tu... tu ne trrrouves pas ça difficile, d'êtrrre différrrent?


De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 17/11/2007 13:49
Assitôt que le petit groupe eut franchit la barrière feuillue, ils se retrouvèrent dans un endroit...magique. En vérité, il n'y avait aucun petit coin de cette forêt qui ne respirait pas la magie.

Malgré ce fait, il s'asseya sur le sol épuisé. Il n'avait plus la force de penser. Il ne cessait de le faire depuis le début de cette aventure, depuis le jour où il avait vu pour la dernière fois le visage torturé de sa mère, agonissant dans sa cage de fer.

Pourrait-il rien qu'une fois oublié le passé et ne penser qu'à l'avenir? Pourrait-il rien qu'une fois arrêter de faire des cauchemards? Peut-être pourrait-il y arriver dans cet endroit irréel? Il était tellement envahi par le doute et l'incompréhension.

Normal, il avait vécu l'horreur à l'état pur. Il avait vu ce qu'un humain plein de fer pouvait faire à un peuple pacifique. Il comprenait en quelque sorte le dégoût du druide et la méfiante de la félys à vouloir les accueuillir. Il avait vécu dans une forêt lui aussi, jadis, mais le fer, la jalousie, le pouvoir de la puissance avait tout détruit. Des générations entières avaient péri dans cette bataille sanglante.

L'Épée de Vérité avait été l'élément déclencheur. L'elfe bleu était l'élu. Savait-il au moins que l'avenir d'Antinéor était entre ses mains elfiques. Quand il le saurait, voudra-t-il sauver ce monde? Il voyageait avec lui depuis quelques jours déjà, et pas une fois, cet elfe lui avait adressé la parole, encore moins son compagnon qui semblait perdu et effrayé. Il venait de rencontrer l'elfe sauvage, et celui-ci lui avait dit plus de mots que ces deux elfes. Certe les discussions étaient houleuses et assez froide, mais au moins il lui parlait.

Il soupira et arracha un petit bout d'herbe qui fit rouler entre ses doigts. Une délicieuse odeur vint caresser ces narines. Un arome qui eut l'effet bénéfice de détendre les muscles du guerrier tendus à l'extrême. La félys, aidé de l'elfe bleu, était entrain de faire cuire des herbes.

Des voix lui firent tourner la tête en direction de la petite maisonnette. Il soupira et sa main toucha un tissu dans sa poche. Il le sortit et le reconnu. Il enleva le tissu. Le médaillon se mit à étinceller et briller au soleil...
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 03:15 pm

De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 18/11/2007 13:35
Alors que Lirendel tend la main pour prendre l’objet dissimulé dans sa poche, il sent une vibration, une légère onde de chaleur s’en dégager. Rien de suffisant pour le blesser ou l’incommoder par contre… l’objet semble simplement réagir à la présence de Li. Le tissu blanc est soyeux sous le toucher du métisse, sans doute de la soie ou un autre tissu précieux du genre. Les broderies le décorant sont fines et admirablement bien faites, rappelant les symboles religieux prisés par les priants de Corellon Larethian. L’objet qui y est caché est une grosse pierre d’ambre polie suspendue par une fine chaînette à un croissant de lune fait d’or. Cet élégant pendentif est attaché à un cordon de cuir tressé mais ce dernier est usé à plusieurs endroits et cassé, le rendant importable à moins de le changer. Étrangement, cet objet a échappé à la vigilance de la Félys et du druide.

Le médaillon dans une main, le tissus clérical dans l'autre, Lirendel ne sent plus rien s'en échapper. Deux matières inertes à ses sens de guerrier. Sitôt qu'il fait mine de rapprocher les deux éléments, la douce chaleur se dégage à nouveau de la broderie. Alors qu'il est à son observation, le métis entend un bruit de feuillage au-dessus de sa tête. S'il lève les yeux, il peut apercevoir le visage enfantin de la petite fille l'ayant attaqué tout à l'heure. Ses yeux sont fixés sur le médaillon, les sourcils froncés en grande concentration puis son visage s'illumine et elle s'écrit:
- (elfique) Tu as volé ça dans le coffre de maman!


De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 18/11/2007 18:54
Je m'acquitte de ma tâche sans dire un mot. Le couteau qu'elle m'a donné ne me semble à prime abord pas très efficace mais je change vite d'idée alors qu'il entaille la fourrure puis la peau de la première petite bête à laquelle je m'attaque. Donc, cette femme-chat et l'elfe blanc n'aiment pas el métal, au point de transformer tous les objets de leur vie quotidienne et de leur trouver une contrepartie non-ferreuse. Mon peuple fait quelque chose du genre mais c'est davantage par manque de cette ressource que par choix ou caprice. Le métal est réservé aux armes en priorité, puis à l'usage des femmes, ce qui reste est partagé entre els hautes castes masculines, faisant en sorte que les derniers comme les Vilauryns dont Sidhe fait partie n'y ont aucun accès. Ils ont développé de très bons équivalents et sans doute mieux que tous les autres ils ont compris l'avantage de récupérer pratiquement tout des prédateurs que nous parvenons à terrasser.

Et voilà, mon esprit vagabonde encore. Pourquoi est-ce que je sens sans cesse le besoin de faire référence à tout ce que j'ai connu et qui n'existe même pas ici? Je me devrais davantage d'apprendre, au lieu de comparer sans cesse avec ce sentiment de regret qui m'envahit à chaque fois que j'évoque mes souvenirs. J'interrompt un moment mes gestes, pour lancer un regard en direction de Sidhe. Je l'ai lui, c'est l'important. Je me doute même qu'il va s'adapter plus rapidement que moi à ce monde.

Je retourne à ma tâche et bien vite la première bête est pelée, vidée, décapitée et délestée de tout ce qui n'est pas comestible. Un animal si petit, c'est plutôt aisé à préparer en fait, une question de quelques minutes pour quelqu'un d'habitué. Je jette un regard de côté alors que la femme-chat s'asseoit sur le sol à peu de distance de moi en farfouillant dans un de ses paniers. Elle me regarde, comme ils le font tous et comme je fais avec eux sans aucun doute. La question qu'elle me pose par contre me surprend, c'est loin de toutes les questions qu'on a pu me poser à date. À bien y penser, je crois deviner pourquoi c'est cette quesiton précisément qu'elle me pose en premier...

- (elfique) C'est difficile si je décide que ça l'est pour moi. Si je me mets à croire que je suis trop différent des autres pour être capable de me faire comprendre et de vivre avec eux, oui ça doit être difficile. Chaque individu, même s'ils sont de la même espèce, ont les mêmes valeurs et les mêmes buts, est différent. Tout est dans la manière de le voir et de le penser.

Je sais, je ne répond pas du tout à sa question de la manière qu'elle doit s'y attendre. Les habitants de ce monde rapportaient tellement tout à eux, à leur expérience personnelle. Et si ça ne m'affectais pas vraiment d'être différent? Je crois qu'en fait, ça doit déranger davantage mon entourage que moi. Je sais que je ne suis pas facile à comprendre et pas très doué d'émotions comme les autres ou comme Sidhe. Je suis peut-être trop sûr de moi-même et trop conscient de mes capacités et limites pour craindre que ma "différence" avec les gens d'ici puisse être un obstacle.

Je tend la première bête à la femme-chat, ne voulant pas la laisser sur le sol. Je m'affaire aussitôt sur l'autre mais la question de la femme-chat me tourne dans la tête et je finis par m'interrompre, pour la regarder à nouveau.

- (elfique) Vous me posez cette question parce que vous-même aimeriez être autrement, n'est-ce pas?


De : Surnom MSNStockage Envoyé : 19/11/2007 15:03
(Hj: désolé, j'ai oublié la description du coin "étang" pour les filles)

Un petit sentier sablonneux s'éloigne de la chaumière de la Félys pour mener à l'étang et après une courte marche, Anylu et Galil découvrent un petit joyau à travers le Val: des oiseaux chanteurs lancent des trilles à qui mieux-mieux, les doux rayons du soleil couchant caressent la peau et baignent la scène d'une lumière orangée. De hautes herbes vertes caressent les mollets du promeneur, les arbres sont hauts et larges, un saule pleureur caresse la surface d'un étang de ses longues branches. L'eau y est claire et son fond laisse entrevoir de larges briques blanches, un peu vitrifiées.
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MessageSujet: Re: 2007 - Alliances et mésententes   2007 - Alliances et mésententes Icon_minitime11/01/09, 03:16 pm

De : Anylu MyFel Envoyé : 19/11/2007 23:06
Me tenant à côté de la métisse surnommée Galil, je ne perd rien des choix de vêtements qu'elle fait, ni de la découverte du petit sac contenant quelque chose de dur. Des pièces, peut-être? Je n'ai pas l'intention de prendre quoique ce soit qui ne serait des tissu ou de cuir, alors, c'est d'un regard appuyé que je fixe le sac, souhaitant que Galil remette cette découverte dans le fond du coffre, sans l'ouvrir.

Elle a sûrement remarqué mes hésitations à parler l'elfique, puisqu'elle m'invite en commun à l'accompagner à l'étang. Avec un sourire, je hoche la tête, la rassurant sur ses choix.

- (commun) Jhalna est très généreuse, elle m'a offert ces vêtements avant même que je lui demande. Je crois que ceux-ci vous iront à ravir. Venez, je vous montre le chemin de l'étang.

J'ai choisit, dans le coffre remplis de vêtements, une chemise d'humble facture blanche, ainsi qu'une paire de pantalons d'homme. J'en déduis qu'ils ont sans doute été confectionnés pour Meldril. Curieusement, Lui et Astrid ont sensiblement la même taille et la même corpulence. Ceux-ci feront à merveille à l'elfe des glaces. Je dépose mon butin tout près de l'elfe, baissant les yeux pour ne pas croiser son regard. Je ne sais pourquoi... mais la présence de Sidhe m'intimide tout à coup. Je lui ai pardonné la flêche, maintenant que la blessure s'est refermée grâce à Jhalna. Mais, la relation qui existe entre les deux elfes bleus, même implicite, n'est pas encore assez claire dans mon esprit. Je vais leur laisser le temps de se retrouver avant d'oser m'immiscer dans leurs affaires.

En passant devant le panier rempli de petits savons, j'en prend un, ainsi que deux fourrures absorbantes. Aloïs commence a gigoter dans mes bras. Et puisqu'il se réveille, je le dépose sur le sol, le tenant par une menotte pour qu'il marche à côté de moi. Sa bonne volonté à des limites. Et comme il rechigne à faire un effort, je le reprend dans mes bras, pressée de rejoindre l'eau de l'étang, puisque je sais qu'il adore se baigner.

Comme je l'avais prédis, aussitôt qu'il entrevoit la fraîche onde, il se débat dans mes bras pour se laisser choir à mes pieds. Je le surveille avec attention, tandis qu'il barbotte non loin de moi, sur le bord de l'étang, dans très peu d'eau.

- (commun) Cet endroit est magnifique, n'est-ce pas?

Un oeil posé sur mon fils, qui joue dans l'eau comme n'importe quel enfant humain, j'en profite pour ôter les vêtements de lin offerts par la félys, et rincer de ma peau toute trace d'herbes provenant du sort de Meldril, qui nous avaient ligotés des pieds à la tête. La douce odeur du savon aux plantes aromatiques m'apaise autant que cet endroit féeérique. Mes longs cheveux, encrassés de terre et de brin d'herbe reprennent une apparence normale, soyeuse et brillante sous l'effet de ce nettoyage en règle. je ne me serai jamais autant baigné que depuis que j'ai découvert le Val. Intimement convaincue que j'aimerais y rester pour toujours. Caressant cet espoir fou, qui nie tout danger hors de cette forêt magique, je me permet de laisser mes pensées vagabonder un peu....

Puis, mon attention se porte sur Aloîs qui fait clapoter autour de lui l'eau tranquille de l'étang. La femme qui m'accompagne m'intrigue. Et mes lèvres brûlent de lui poser quelques questions. Tout en épongeant l'eau qui perle encore sur ma peau, et en me rhabillant, je tourne dans ma tête les questions indiscrètes que j'oserais lui demander, si je le pouvais...



De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 20/11/2007 12:02
Le tigre essaie de ne pas penser à la frustration de ne pas avoir à chasser sa proie, à la traquer, à se dissimuler en frôlant le bas des arbustes, la patte et le souffle léger pour ne pas effrayer la bête paisible. Privé du plaisir d'une vraie chasse depuis trop longtemps, ce n'est qu'un irritant de plus à ce Val faussement paradisiaque. Qu'est-ce qu'il ne donnerait pas pour être à nouveau dans une vraie forêt, bien vivante, avec sa personnalité propre et ses animaux imprévisibles?

Avoir de telles pensées était de l'hérésie. Il avait fait serment, devant la Mère, de protéger Antinéor coûte que coûte, même s'il devait passer l'éternité dans cette prison. Trahir son pacte d'alors lui semblait bien léger, en comparaison à la réclusion totale qu'il endurait depuis des siècles. ... C'était à cause de ces étrangers, ces gens venus de la vraie forêt, qui eux vivaient dans la réalité.

Une réalité qu'il ne reconnaîtrait même plus s'il s'y retrouvait.

Lassé, fâché contre lui-même face à son manque flagrant de convictions, ce n'était pas lui qui avait tenu un discours enflammé aux autres hauts druides, les poussant à élever la barrière magique au prix de leur liberté?, le tigre s'élance. Ses longues dents s'enfoncent dans la gorge de l'animal, laissant le sang chaud entrer dans sa gueule. Il sent les battements du coeur du cerf s'accélérer, deux ou trois tentatives de sauts pour s'échapper du prédateur puis plus rien que quelques spasmes nerveux suivits d'une immobilité rigide. À peine quelques pas à côté, son jumeau dévore des herbes, indifférent à la tuerie qui vient de se passer, trop irréel pour être vraiment affecté. Meldril revient rapidement à sa forme elfique et il regarde son gibier sans même éprouver un gramme de satisfaction. Quel mérite y avait-il de toute façon? Du revers de la main, il essuie une partie du sang de l'animal qui est encore sur sa bouche, lui laissant un goût ferreux dans la gorge.

- (elfique) Est-ce que c'est vraiment ce que tu voulais pour tes plus fidèles serviteurs, Grande Mère?

N'espérant de toute manière aucune réponse, le druide charge le cerf sur son dos, le retenant fermement par les pattes. Le chemin du retour allait être un peu plus long mais ça allait en même temps lui laisser l'occasion de se vider l'esprit un peu. Il se laissait trop déranger par ces Étrangers. Ils avaient chassé sa sérénité d'un coup et se devait de ne pas les laisser le perturber davantage. ça l'amenait trop à réfléchir et à regretter des choix de toute manière irréversibles.


De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 20/11/2007 13:20
(hj: Merci de si bien penser à moi! Dieu merci, il ne me reste que moins d'un mois de pur calvaire.... Je vous adore!)

Le petit sac bien fermé dans ma main, je sens la curiosité m'envahir. Cependant, il y a le regard d'Anylu qui m'intimide et aussi ma conscience qui me hurle de ne pas abuser de la gentillesse de nos hotes en fouinant partout. Alors que je me décide à laisser retomber le sac dans le fond du coffre, je ne peux m'empêcher de le tatonner dans tous les sens pour tenter de découvrir par le toucher et au travers du tissus le ou les objets cachés à l'intérieur.

Résignée, je le dépose au fond du coffre, sur les vêtements de soie qui m'avaient auparavant intrigués. Je trouve finalement une tunique à manches longues d'une teinte rouge foncée en lin ainsi qu'un pantalon de couleur ocre très robustre, qui me permettra de parcourir la forêt de façon plus rapide et efficace.

Mon choix fait, je suis l'autre métisse vers l'étang, non sans m'arrêter près de Jalha pour la remercier de sa grande générosité.


De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 20/11/2007 15:32
Sidhe baisse les yeux au sol. Le sorcier avait raison au sujet des autres et lui, tort de ne pas penser de la même façon. Il savait se montrer tolérant et compréhensif normalement mais présentement, c'était trop lui demander. Heureusement, Astrid lui permet d'aller se reposer un peu, avec promesse qu'ils allaient discuter plus tard, seuls enfin.

Sans rien rajouter, l'archer s'incline légèrement puis s'éloigne de l'activité générale. L'endroit est bien assez grand pour qu'il y trouve un petit coin plus tranquille, au pied d'un arbre. Il aimait bien les arbres d'ici; si grands, forts et majestueux, il faudrait qu'il essaie d'y grimper un jour... mais pour l'instant, c'est davantage d'un appui qu'il a besoin. Assis sur le sol en indien, dos à l'arbre et la tête appuyée contre la rude écorce de ce dernier, Sidhe s'empare d'un long brin d'herbe et le fait jouer entre ses doigts d'une manière précise, créant de petites boucles. Lentement, ses yeux se ferment, le sommeil se faisant sentir de plus en plus alors que la rêverie elfique, provoquée par ces gestes anodins, lui permettra de reprendre des forces rapidement.

(hj: dodo time pour Sidhe, donc à moins que vous hurliez ou que vous veniez le réveiller, il ne répondra pas avant un moment)
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