Forêt d'Antinéor
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Dans cette grande forêt obscure et inquiétante vivent de nombreux de peuples (humains, nains, elfes, orques, gnomes, hobbits...) Certains ont fondé des villes, d'autres se sont enterrés sous terre, et les derniers sont allés vivre dans les arbres.
 
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 2007 - Apparté 4 - Meldril et Anylu

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Tedjal Djanna

Tedjal Djanna


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MessageSujet: 2007 - Apparté 4 - Meldril et Anylu   2007 - Apparté 4 - Meldril et Anylu Icon_minitime16/01/09, 02:37 pm

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Conseiller Message 1 sur 32 dans la discussion
De : Anylu MyFel (Message d'origine) Envoyé : 20/11/2007 19:51
(HJ: Si ça te convient, Meldril, Anylu aurait des choses a mettre au clair avec ce vieux bougon de druide- qu'on adore- dès qu'il sera revenu de la chasse. Je me permets donc ici d'ouvrir un autre apparté- pour la boulimique d'écriture que je suis- en espérant que c'est réciproque.)

Guettant le retour de Meldril, je me suis assurée d'être à mon meilleur, tant cette mise au point avec lui, m'inquiète. Non seulement parce qu'elle risque de tourner mal, mais aussi parce qu'elle pourrait décider de mon avenir. Aloïs, rassasié et fatigué de sa baignade dans le petit étang, dort paisiblement dans un panier d'osier que Jhalna m'a prêté, confortablement étendu sur des fourrures douces et soyeuses. Comme je l'envie de pouvoir dormir ainsi, sans s'inquiéter du lendemain.

Le druide devrait reparaïtre sous peu. J'affronterai son mauvais caractère quoiqu'il me dise, car j'ai besoin de réponses à mes questions....

(Quand tu veux Mel!)


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Conseiller Message 2 sur 32 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 21/11/2007 01:24
(hj: je vais donc écrire ce message comme étant la suite de mon précédent dans la conversation: Alliances et mésententes)

Plus de cent cinquante kilos de charge sur le dos, sur un trajet d'une bonne heure et voilà le druide qui revient lentement à la demeure de Jhalna. Ce cerf aurait au moins le mérite de pouvoir nourir tout ce monde indésirable que la Félys avait invité. L'effort physique avait au moins eu l'effet de le calmer un peu. Trop heureux de se défaire enfin de ce poids, Meldril dépose l'animal sur le sol, confiant le reste à la dilligence de Jhalna. Il sent ses épaules, ses bras et ses mains trembler suite aux efforts qu'il vient de déployer et il prend une petite pause pour reprendre son souffle et se dénouer un peu les articulations. Du sang de l'animal avait glissé sur lui durant la marche, il sentait la bête et aurait bien besoin d'un lavage en règle... sans oublier que Jhalna préférait qu'il porte également quelque chose sur le corps lorsqu'il était chez elle.

Aussi bien pallier à tout ça et puis, une baignade c'était toujours plaisant. Se dirigeant vers la maisonnette, l'elfe remarque Anylu, assise tranquille avec son gamin. Elle semble attendre quelque chose... ah et puis qu'est-ce qu'il en avait à faire? Avec un haussement d'épaules, il passe la porte qui grince doucement dans ses gonds de bois. Après une recherche difficile sous le lit, Meldril finit par dénicher une paire de pantalons faite d'une peau très souple de couleur beige, un peu usée, dont les coutures remontant de chaque côté des jambes sont faites avec de larges bandes de cuir. Un peu vieilles certes, mais un plaisir à porter... pour des vêtements... ça contenterait Jhalna, c'était déjà ça. En sortant au dehors, le druide pige une petite bouteille de terre cuite, un peigne et une peau dans le large panier laissé à la discrétion de ceux et celles désireux de faire quelques ablutions. Ayant tout ce dont il a besoin, il prend le chemin de l'étang.

(hj: allez cours maintenant )

Réponse

Conseiller Message 3 sur 32 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 21/11/2007 20:49
Tandis que j'entend Meldril approcher de la clairière, une lourde charge sur le dos, mon coeur se mets a battre la chamade. Son fardeau est lourd, il peine à le transporter, simplement par l'effort que je perçois dans son souffle court. Pourquoi cette émotion qui m'étreint tout à coup?

Il me semble que j'avais grand besoin de pouvoir me retrouver seule avec lui pour discuter... discuter de quoi déjà? D'abord calmer cette fébrilité que je ne souhaite pas intervenir à ma place. Car j'ai des choses importantes à lui dire, au sujet de l'avenir d'Aloïs et du mien, au sujet de La Grande Mère et de la sorcière... Oui des choses importantes...

Foutaises.

L'odeur forte du druide n'a pas échappé à mon odorat. Chargée de l'adrénaline de la chasse, cette effluve sauvage m'enivre. Depuis le début, je refuse de ressentir ses effets. Depuis le début mon côté cérébral m'interdit de reconnaître l'attirance physique que je ressens lorsque je me trouve près de lui.. Nous nous ressemblons plus que nous en avons l'air. Si seulement je pouvais laisser mon instinct me dicter ce que je dois faire...

Le voilà qui ressort de la maisonnette, m'accordant un furtif regard. Voilà, il sait que je suis là, bien qu'il ne sache pas pourquoi je me suis postée là. Aloïs dort dans le panier. Je pourrais me lever et commencer mon discours... mais Meldril n'aime pas les discours.

Je le laisse prendre de l'avance sur moi, en faisant comme si de rien n'était. Au moins, il a eu la bonne idée d'apporter un vêtement. Sauf qu'il se dirige d'un bon pas vers... l'étang. Du coup, la tentation de le rejoindre se bute à la nécessité de lui laisser son intimité. Et quoi? Que penserait-il de moi, si j'allais le surprendre? Réfléchissons. Meldril ne se gêne pas pour se promener dans le plus simple appareil la plupart du temps. En quoi ma présence le gênerait-il? Le seul fait que son intimité soit une fois de plus bafouée le rendra probablement plus furieux encore. Et je ne le souhaite pas.

Hésitant entre de bonnes intentions et une curiosité maladive, je reste là, à regarder Aloïs dormir. Le mieux serait sans doute d'attendre qu'il revienne pour entamer la conversation. Pourtant, aussitôt qu'il quittera la quiétude de cet endroit paisible qu'est le petit étang, les autres vont l'incommoder et il se refermera comme une huître. Non, il faut que je le rattrappe. Tout de suite.

Je ne suis pas loin du sentier menant au plan d'eau. En quelques pas, j'y serai rendue, à condition de laisser dormir Aloïs. De toutes façons, présenter mes excuses au druide ne prendra pas de temps. Je serai de retour avant qu'il ne s'éveille et cette partie du Val est sécuritaire.

Hâtant le pas, je m'efforce de rejoindre Meldril avant qu'il n'arrive à destination. Comme une nyphette, je relève ma jupe afin de marcher plus vite. Arrivée presque à sa hauteur, je l'interpèle: - (commun) Meldril! Attend, j'ai à te parler....

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Conseiller Message 4 sur 32 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 22/11/2007 09:28
Lui qui pensait pouvoir profiter d'un peu de calme, son rêve fou était déjà brisé. Il n'a rien manqué des bruits de pas se rapprochant, le froissement de tissu d'une jupe qu'on relève, une femme, Anylu sans doute, étant la plus proche et la plus susceptible de quémander son attention. Jhalna était trop indépendante, l'elfe noire trop effacée et la métisse à la mèche blanche nommée Galil... ils n'étaient pas en très bons termes pour ne dire que ça. La voix d'Any vient confirmer sa déduction et il ralentit légèrement le pas. S'il s'arrête, il a l'impression qu'il va être pris pour écouter le papottage incessant de la femelle et il a davantage envie de se prélasser un peu dans l'eau que d'être le gentil et compréhensif confident.

- (elfique) Tu peux sûrement parler ET marcher en même temps, non?

Qu'Anylu soit là pendant qu'il profiterait des bienfaits de l'eau de l'étang ne le dérangeait pas le moins du monde. Elle pourrait décider de le rejoindre dans l'eau que ça ne lui causerait pas davantage d'émois. Elle était loin l'époque où la simple vue de la gorge blanche d'une femme était comme un défi lancé par cette dernière. Un corps n'était rien d'autre que l'enveloppe de l'esprit maintenant à ses yeux... il baisse le regard vers le dos de sa main, tatouée jusqu'au bout des doigts... c'était sans doute pour ça qu'il avait mutilé le sien, pour montrer que son esprit avait changé.

- (elfique) Qu'est-ce qu'il y a?

Ils arrivent en vue de l'étang, cet endroit paisible et serein, un des plus beaux du Val en fait, parfait pour se détendre un peu. Depuis plusieurs jours il se sentait irritable, l'arrivée des Étranger ne faisant que rajouter à l'inexpliquable stress qu'il ressentait déjà. Pourtant, rien n'avait changé ici... malgré tout, il sentait quelque chose d'anormal, de méfaste à l'oeuvre. Les révélations de Sorcière n'avaient rien eu pour le rassurer et, bien qu'il détestait sa geôlière, il n'était pas stupide au point d'ignorer ses paroles et sa sagesse.

Inutile de dire qu'il ne porte aucunement attention si Anylu parle. Pour le moment, se glisser dans l'eau est la seule chose importante, ce qu'il fait sitôt ses quelques effets laissés à proximité sur la petite berge. Enfin dans l'élément liquide et rafraîchissant, il passe sa tête sous l'eau pour refaire surface de longues secondes plus tard. S'appuyant contre le rebord, il tend la main vers le peigne puis s'applique à défaire patiemment les petites tresses que la petite Lillie lui avait fait la dernière fois puis à démêler les sans doute nombreux noeuds de ses cheveux blancs.

- (commun) Je ne t'ai pas écoutée, tu veux répéter?
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - Apparté 4 - Meldril et Anylu   2007 - Apparté 4 - Meldril et Anylu Icon_minitime16/01/09, 02:38 pm

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Conseiller Message 5 sur 32 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 22/11/2007 23:23
Au moins, il ne m'a pas envoyé promener... Au moins il m'a presque demandé de l'accompagner... À moitié rassurée, je lui emboite le pas, retroussant ma jupe tandis que j'avance à ses côtés.
- (elfique) Tu peux sûrement parler ET marcher en même temps, non?
-(elfique) Oui, je peux.
- (elfique) Qu'est-ce qu'il y a?

Mais suivre Meldril se révèle une difficulté que je n'avais pas prévu. Est-ce qu'il a hâte de se retrouver dans l'eau claire? Ses longues foulées traversent aisément la distance entre le maisonnette et l'étang, habitué qu'il est à se promener dans l'herbe longue. Légèrement essouflée, j'ai un peu de peine à la suivre, encore moins à lui faire part de mes excuses pour la façon un peu cavalière avec laquelle je lui ai imposé mes ``amis``.
Je réussis tout de même à placer un: -(commun) Je voudrais d'abord m'excuser... avant qu'il n'entre dans l'eau le plus naturellement du monde. Et sans plus se préoccuper de moi.

Je sais que cet elfe est avare de mot. Mais je sais aussi qu'il sait se montrer patient et attentif quand on lui en donne l'occasion. Le brusquer davantage ne m'avancerait à rien. Pourtant je me sens si idiote de rester ici, à le regarder baigner ce grand corps tatoué... encore une fois, mon esprit vagabonde.

- (commun) Je ne t'ai pas écoutée, tu veux répéter?
Nullement frustrée de son manque d'écoute, je fais quelques pas en sa direction. La moitié du corps hors de l'eau, il s'occupe a dénouer les fines tresses qui parent ses cheveux. La tentation est grande de retrouver la fraîcheur de l'eau et de le rejoindre. Oserai-je?

-(commun) Tu permets que je t'aide?
Ce dont j'ai le plus envie maintenant, c'est de sentir la proximité du druide. Aussi, je m'approche tout près de lui et je m'agenouille près du bord, tendant la main vers ses longues tresses blanches. Une si petite ouverture d'esprit en ma faveur vaut bien la peine que je la saisisse.

- (commun) Si je m'excusais pour la présence de ces intrus sur tes terres ce serait sans doute superflu. Je dirai simplement que je ne voyais pas quoi faire d'autre. Je sens que nos vies sont liées... La forêt a besoin de nous tous pour redevenir comme avant.

S'il me laisse faire, je dénoue avec douceur ses nattes, choisissant mes mots, les plus précis possibles pour illustrer mes sentiments.

-(commun) Aloïs détient une partie de l'énigme mais ce qui l'attend me fait peur. La magie est trop faible pour le protéger. Pourrais tu me montrer comment on devient druide?





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Conseiller Message 6 sur 32 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 24/11/2007 12:35
Mais qu'est-ce qu'elle lui voulait au juste? Incertain, le druide laisse Anylu l'aider. Plus vite ce serait fait, plus vite il pourrait passer à autre chose après tout. Si ça l'aidait à se rendre plus à l'aise de dire ce qu'elle avait à dire, alors pourquoi pas?

Non, ça ne lui servait à rien de s'excuser, encore moins auprès de lui. Le mal était fait, et c'était de la générosité de Jhalna qu'elle avait abusé, pas la sienne. Meldril se garde bien de répondre à ça, si elle n'était pas capable de s'en rendre compte par elle-même, le pire était pour elle. Il n'était pas son guide spirituel ou quoi que ce soit d'autre et n'avait donc aucune raison de lui dicter sa conduite ou de l'inciter à changer d'attitude.

Anylu part ensuite au sujet de la forêt, d'Aloïs puis émets le désir de devenir druide. À cela, Meldril a un grognement puis reste un moment silencieux, finissant de défaire la tresse qu'il a entre les doigts avant de répondre.

- (elfique) Tu essaies de me mêler à quelque chose dont je ne suis même pas au courrant! Ton fils n'est qu'un hybride aux prises avec une malédiction, si c'est l'enlever que tu veux, je peux essayer mais je ne garantis rien. Je t'ai déjà dit qu'on ne devient pas druide, qu'on EST druide. De toute manière, je ne pourrais rien t'apprendre en une soirée... vous quittez demain!

Sans dire plus, il s'attaque à une autre tresse, conscient qu'Anylu va sans doute lui faire une scène suite à ses paroles abruptes.

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Conseiller Message 7 sur 32 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 24/11/2007 18:33
- Vous quittez demain!

Figée par ces paroles qui me déchirent, je cesse de faire bouger mes doigts, immobile. Plus que la possibilité de retirer à Aloïs cette satanée malédiction qui le rend plus semblable au louveteau qu'à l'humain, du moins par son apparence, celle de quitter cet endroit m'anhéanti. Comme un écho, ces mots se répètent à l'infini dans mon esprit.

- (commun) Comment? Partir demain? Je ne veux pas partir Meldril. Je veux rester ici, avec toi.

Ça y est, le chat est sorti du sac. J'allais probablement le regretter. Qui étais-je pour revendiquer cet insigne honneur? Je n'y avais probablement pas droit. Après tout, il y avait Jhalna, Lillie et toute une forêt magique pour me montrer le chemin de la sortie... Il y avait ces gens aussi, et cette soit-disant mission... Et la sorcière...

Attendant une réaction que je redoute, je continue à démêler ses nattes, bien que mes mains tremblent un peu.

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Conseiller Message 8 sur 32 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 24/11/2007 21:49
Meldril ne répond pas tout de suite. Ses yeux sont fixés sur un point indéfini devant lui et ses doigts dénouent machinalement les mèches de cheveux blancs qui se tortillent entre eux. Un lent clignement de ses paupières chassent les brumes de son regard qui le faisaient évoquer une autre époque que celle-ci. Il se tourne, soutirant ses cheveux aux mains tremblantes d'Anylu et la regarde tranquillement avant de secouer la tête en soupirant.

- (elfique) Tu ne peux pas rester ici. Même si ce semble le meilleur endroit pour élever ton fils, à l'abri de tous les regards, loin du jugement des autres, de leur méchanceté; être seule, enfermée ici, confinée à un lieu auquel tu n'appartiens pas, te rendra folle. Jhalna survit parce qu'elle tient de l'animal, Lillie est condamnée à long terme car malgré les espoirs de sa mère, c'est l'âme d'une elfe qui est en elle.

Comment lui faire comprendre qu'un jour le soleil ne serait plus aussir adieux, que la caresse du vent ne la toucherait plus, que le murmure d'un ruisseau serait fade; un fruit, la viande, une herbe, tous auraient un goût de cendre dans sa bouche car rien de tous ça n'était réel. D'un doigt, le druide pointe à Anylu trois jeunes bouleaux aux troncs blancs et droits poussant côte à côtes.

- (elfique) Regarde. Pour toi, ces arbres sont peut-être magnifiques et pleins de vie. Pour moi, ce sont les barreaux d'une cage que je ne souhaite même pas à mon pire ennemi. Il n'y a rien ici qui ne me fasse sentir vivant, que des illusions... qui ne font que me rendre plus amer de jour en jour, année après année, siècle par-dessus siècle.
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - Apparté 4 - Meldril et Anylu   2007 - Apparté 4 - Meldril et Anylu Icon_minitime16/01/09, 02:38 pm

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Conseiller Message 9 sur 32 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 24/11/2007 22:46
-(commun) Alors... pars avec moi? La sorcière te laissera partir maintenant que le mal s'infiltre partout, même dans le Val.... Elle nous a bien laissé entrer...

Tant de tristesse dans son regard me chavire le coeur. Je le laisse prend une distance tandis qu'il évoque la difficulté de vivre ici, comme en cage. Ce monde artificiel rendrait fou n'importe qui.... quoique c'est la certitude d'y rester enfermé pour toujours qui est pire que tout. J'ai connu ce sentiment. Mais moi, je pouvais partir.

Croisant mes bras devant ma poitrine, je soupire. - (commun) C'est dommage, car je me sens bien avec toi. Et Aloïs t'aime beaucoup.

Comment lui faire comprendre? Que depuis Erwann, il est le seul qui ait véritablement apaisé mes doutes? Je me relève, et lui tend les fourrures qu'il avait emporté pour se sécher.

- (commun) Je te laisse en paix, Meldril. Mon fils sommeille, là-bas, je dois aller le rejoindre.

J'hésite à reprendre le sentier, convaincue que je viens de rater ma chance. Aloïs a pourtant besoin de moi, je ne peux me soustraire à cette responsabilité. Mais avant que je ne rejoigne le reste du groupe et Jhalna, mon instinct me dicte une folie passagère, que j'écoute de bon gré. Me penchant à la hauteur du druide, j'approche assez près pour lui donner les fourrures et... un furtif baiser.

- (elfique) Merci pour tout.




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Conseiller Message 10 sur 32 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 25/11/2007 21:46
Partir? Avec elle? Mais pour aller où? Pour faire quoi? S'il quittait le Val délibérément, il briserait l'engagement qu'il avait prit envers sa déesse. Sortir d'ici serait faire une croix sur ses croyances druidiques, sur lui-même. Sorcière n'était pas réellement celle qui le retenait prisonnier, c'était celle qui veillait sur la prison d'une main de fer. Même si elle lui ouvrirait la porte, il devrait refuser de quitter le Val...

- (elfique) Sorcière ne peut rien pour moi.

Anylu ne comprenait pas. Il ne lui avait pas expliqué non plus. Il n'avait pas envie d'expliquer de toute manière. C'était son fardeau à porter.. jusqu'à... jusqu'à... "jusqu'à ce que la folie qui te guette ait raison de toi et que tu en finisses." Dans l'eau, Meldril serre les poings, décidé à ce que la cage, ou son propre esprit, n'ait pas le dessus sur lui.

"C'est dommage, car je me sens bien avec toi"
Et ça, ça voulait dire quoi au juste? Intrigué, le druide penche la tête sur le côté, tout en regardant Anylu avec surprise. Qu'est-ce qu'elle voulait lui dire par là? Est-ce qu'elle insinuait quelque chose d'autre que ce que ses paroles disaient?

Il risque de ne pas en connaître davantage, car déjà elle évoque son louveteau comme prétexte à s'en aller. Oh là. Elle faisait quoi là? Elle lui courrait après, le suivait jusqu'ici, lui lançait quelques phrases puis repartait? Ça rimmait à quoi tout ce chaos? Il ne semblait rien y avoir à tirer d'un tel discours...

Alors qu'Anylu lui tend la peau qu'il a apportée pour se sécher, le druide se sent plus ennuyé qu'autre chose. Il n'était pas prêt à sortir de l'eau encore, il n'avait fait que tremper. Qu'est-ce que c'était que cette lubie encore? Meldril tend la main pour remettre le tout sur le bord herbeux de l'étang mais alors que les lèvres de la métisse se posent sur les siennes, en un geste qui n'a rien d'accidentel, il comprend un peu mieux son manège. C'était donc ça. C'était pour ça qu'elle cherchait son attention, qu'elle essayait de doser les paroles et actes abrupts qu'il posaient devant ses amis, qu'elle lui avait parlé d'apprendre les voies du druidisme; que l'annonce qu'ils quittaient le Val demain l'avait tant perturbée. Par la Mère... ce n'était pas une situation appropriée pour elle.

Au lieu de prendre ce que lui tend Anylu, c'est son poignet dont l'elfe se saisit et d'un geste rapide, il la tire dans l'eau avec lui. Au diable si le reste est mouillé. Un bras autour de la taille de la demi-elfe pour ne pas qu'elle perde pied, l'autre tient encore son poignet, pour s'éviter peut-être un coup en pleine gueule.

- (commun) Écoutes-moi! Ne donne pas ton fils comme prétexte pour expliquer tes actes ou tes sentiments. Il se balladerait à quatre pattes dans tout le Val que rien ne lui arriverait. Je suis prisonnier ici, de mon plein gré et je refuse de sortir car ce serait renier ma déesse. Si tu restes, parce que tu crois avoir des sentiments envers moi, tu vas finir par me haïr parce que la seule chose que je vais pouvoir faire, c'est vivre à travers toi, jusqu'à ce que le Val t'ait tuée de l'intérieur toi aussi. Quand tu ne réagiras plus qu'à la colère comme moi, ne crois-tu pas que tu vas regretter ton choix?

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Conseiller Message 11 sur 32 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 25/11/2007 22:50
Agripant mon bras solidement, il m'a fait culbuter dans l'eau de l'étang. Je n'ai pu me retenir, penchée sur lui, en équilibre précaire. Mais, de la peur que j'ai ressentit et qui m'a fait échappé un cri de stupeur, je me reprend vite, attentive à ce qu'il me dit.

Et bien que je serais tentée de lui crier que tout ce qu'il raconte est faux, je sais bien que c'est la vérité. Je me serais servi sans scrupules d'Aloïs, si cela m'avait attaché Meldril. Ce besoin insatiable de sécurité est-il trop grand pour que je me mente, même à moi-même?

Il me mets en garde contre cette prison qu'on croirait dorée. Je ne comprend rien à cet exil volontaire, à cette déesse à la fois généreuse et intraitable. Ce que j'entend me ramène encore à ce qui me hante depuis le tout début de ma vie. Et je m'en pare comme d'une écharpe de soie, comme un bijou précieux. Un autre rejet à mon actif...

- (commun) Tu ne me crois pas assez forte... Tu ne sais pas ce que j'ai traversé... Et tu penses que c'est mieux au dehors? Tout ce à quoi tu croyais est en train de disparaître, ton sacrifice n'aura servit à rien!... Laisse-moi!

Trempée jusqu'à l'os, je n'ai qu'une envie: sortir d'ici le plus vite possible! Je me débat dans l'eau, pour qu'il lâche mon poignet et qu'il me laisse regagner la grève. Des larmes de colère et de déception remplissent soudainement mes yeux, comme des rivières dont l'embâcle aurait cédé.

- ( elfique ) Laisse...moi!

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Conseiller Message 12 sur 32 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 26/11/2007 10:10
Une bonne claque en arrière de la tête, c'est ce que ça lui prendrait pour lui replacer les esprits un peu. Même à lui par moment ça lui faisait du bien. Malgré le fait qu'il soit tenté de passer de la pensée aux actes, le druide se retient, se rappelant qu'il ne connaît pas assez Anylu pour se permettre d'agir de la sorte. Intraitable sur la question de relâcher le poignet de la métisse, Meldril laisse sa force s'opposer aux efforts d'Anylu, quand bien même elle le mordrait, il n'allait pas la laisser partir dans cet état.

- (commun) Arrêtes de t'énerver comme ça.

Pourquoi est-ce qu'elle ruait dans les brancards comme ça? Parce qu'elle pensait qu'il pensait qu'elle n'avait pas assez de volonté pour rester ici? Il n'était pas du genre à exiger des autres ce qu'il n'était pas capable de faire lui-même. Il avait eu l'arrogance, par le passé, de croire que sa foi et sa détermination seraient suffisantes pour affronter l'éternité. Quel idiot... Pourquoi est-ce que les femmes n'écoutaient-elles que ce qu'elles voulaient bien entendre? Et même quand c'était clair, elles trouvaient le moyen d'interpréter tout croche... et toujours à leur avantage pour paraître les victimes on dirait.

- (elfique) Je n'ai pas dit que je ne voulais pas de toi, ni que tu n'étais pas assez forte. Je n'ai pas le droit de ne pas vouloir que tu soies malheureuse comme je le suis? As-tu une idée seulement combien c'est long, un siècle?

Est-ce qu'elle se rendait compte à quel point lui dire que sa décision d'accepter le confinement dans le Val avait été vaine pouvait être blessant? Dédier sa vie à quelque chose, pour le voir piétiné par quelqu'un qui prétend nourir des sentiments envers soi, ce n'était pas quelque chose à prendre avec le sourire. Il n'y avait de toute manière que sa déesse pour le relever de son serment, pas Anylu, malgré tout ce qu'elle pourrait tenter. Lassé subitement, Meldril ouvre la main pour laisser la métisse aller où elle voudra. Qu'elle ailles pleurer à Jhalna ou ses amis qu'il n'était qu'un rustre, rendu à ce stade, il s'en moquait.
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Tedjal Djanna

Tedjal Djanna


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Date d'inscription : 28/10/2008

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MessageSujet: Re: 2007 - Apparté 4 - Meldril et Anylu   2007 - Apparté 4 - Meldril et Anylu Icon_minitime16/01/09, 02:39 pm

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Conseiller Message 13 sur 32 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 26/11/2007 21:53
Sa poigne est solide et son entêtement... pire que le mien.Malgré que je me débatte, il me retient avec force, m'obligeant à l'écouter. Moi qui n'en ai pas vraiment l'habitude...Moi qui n'écoute personne...

- (commun) Arrêtes de t'énerver comme ça.

Et voilà le déluge... J'aurais préféré que mes larmes ne le laisse pas croire combien je suis faible. C'est plutôt la colère qui m'envahit, salvatrice! D'un coup de pied en sa direction, j'attrappe vaguement un os de la jambe, ou peut-être pas. Mes vêtements trempés alourdissent mes membres et ralentissent mes mouvements. Et comme je ne veux pas utiliser ma magie contre lui...

-(elfique) Je n'ai pas dit que je ne voulais pas de toi, ni que tu n'étais pas assez forte. Je n'ai pas le droit de ne pas vouloir que tu soies malheureuse comme je le suis? As-tu une idée seulement combien c'est long, un siècle?

- (commun) Je ne vivrai pas un siècle. Mes traits humains me l'interdisent...

La tentation est grande de lui lancer à la figure que ce sont des elfes comme lui qui m'ont rejeté dès que je suis venue au monde. Mais je me retiens, mordant ma lèvre inférieure pour ne pas en dire plus. Lorsqu'il me lâche le poignet, visblement lassé de notre conversation, le besoin de quitter cet endroit me semble moins pressant. De toutes façons, où irais-je? Coincé dans ce lieu, tout comme Meldril, je n'ai qu'à attendre que la sorcière daigne nous faire sortir.

Je fais quelques pas vers la grève, l'âme aussi endolorie que le bras. Rejoindre la terre ferme relève du miracle, la longue jupe de lin que je porte me tire vers l'eau constament et je trébuche deux fois avant de toucher le sol. Retourner à la maisonnette dans cet état me vaudrait les questions des autres et je ne souhaite pas attirer la sympathie de mes compagnons. Surtout que je suis l'artisane de mon propre malheur. Épuisée par cet affrontement autant verbal que physique, je me laisse choir sur le sol, prenant ma tête entre mes mains. Je réfléchis, cherchant un moyen de rétablir le dialogue...un semblant de complicité. Ma voix est calme quand je reprend la parole. Moi sur la berge et lui toujours dans l'eau.

-(commun) Meldril... même si ca serait plus facile, je ne veux pas que nous soyons en guerre. On se ressemble trop pour ça....Trouvons un terrain d'entente, veux-tu? Si nous réfléchissions sur ce qu'a voulu dire la sorcière? Qui est Le Noir?

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Conseiller Message 14 sur 32 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 27/11/2007 20:13
- (elfique) On ne sait pas exactement ce qu'il est...

L'ouragan temporairement calmé, Meldril reprend sa toilette où il l'avait laissée et termine de défaire ses tresses.

- (elfique) Certains le nomment dieu, d'autres démon ou maladie. Il se nourrit de la force vitale des êtres, dévorant leurs âmes en quelques sortes.

Il s'empare ensuite de la bouteille d'argile qu'il a emmenée, défaisant son bouchon de cire pour laisser glisser dans sa main une mixture verdâtre translucide répandant une odeur d'herbes fraîchement coupées à la ronde.

- (elfique) Il a presque réussit à engloutir Antinéor, il y a longtemps. Rien n'a été trouvé pour l'enrayer. En désespoir de cause, les druides de la forêt ont dressé la barrière épineuse afin de le contenir en empêchant les gens de sortir de la forêt... ou d'y entrer et risquer d'infecter plus de victimes.

Meldril s'interrompt pour plonger la tête sous l'eau pour se rincer un peu. Lorsqu'il en ressort, il se sent enfin propre et malgré tout un peu plus détendu qu'au préalable. Ce qu'il avait apporté pour se sécher étant encore plus trempé que lui, il étend tout simplement la peau sur le sol herbeux avant de s'asseoir dessus en indien puis s'applique à se démêler les cheveux un peu, question qu'ils soient sans noeuds pendant quelques minutes au moins.

- (elfique) Je crois que c'est une entité maléfique, j'ignore ses buts mais il corrompt les créations et fidèles des autres dieux à son avantage. La Vierge Noire, Mydria, même la Reine Araignée ont eu maille à partir avec celui que l'on a baptisé Le Noir... Lorsqu'il corrompt quelqu'un... c'est irréversible. Du moins, nous n'avons trouvé aucun moyen à l'époque de sauver ceux qui avaient été... infectés.

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Conseiller Message 15 sur 32 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 28/11/2007 08:44
Assise sur le sol et drapée dans mes vêtements mouillés, je frissonne malgré la douceur du temps. Malédiction, démon, force maléfique... Depuis que je suis partie des montagnes du nord, et traversé la barrière épineuse, je n'ai croisé que désolation. Moi qui souhaitais rejoindre la civilisation et oublier mes origines...

Meldril, insouciant dans son plus simple appareil, me donne envie de me dévêtir comme lui, pour faire sécher ma longue jupe du moins, mais j'hésite à me découvrir devant le druide. Cela ne ferait qu'accentuer mon malaise. Je préfère recroqueviller mes genoux vers mon menton et poursuivre la discussion commencée.

- (commun) J'ai vu des manifestations qui pourraient s'apparenter à cette entité, dans mon périple vers le sud. Des rituels démoniaques on été proféré non loin du village des Trois Chutes, j'en ai été témoin. Le père d'Aloïs en a été la victime. De curieuses choses se trament au-dehors, peut-être en lien avec ce *Noir*.

- (commun) Lorsque Sorcière a pénétré mon esprit, elle m'a averti de ne pas laisser l'ennemi s'emparer d'Aloïs. Qu'il pourrait devenir une arme contre moi. Si ce n'était qu'une malédiction, elle n'aurait pas insister sur cette force qu'il a en lui... Elle a aussi parlé de deux élus... Un marchant sur les pas du Noir et l'autre étant notre allié... Au-dehors, les elfes des Trois Chutes sont convaincus qu'Astrid le sorcier, l'elfe des glaces est leur sauveur. Il y a peut-être un lien entre cette prophétie et ce qu'a raconté sorcière? Nous pourrions interroger la jeune femme qui nous a suivit avec son bébé à ce sujet?

En terrain neutre, discutant sur des sujets plus grands que nous, je me sens plus calme, apaisée. Je mettrai mes sentiments de côté pour un certain temps, histoire d'être bien certaine qu'ils ne sont pas le résultat des boulversements qui m'envahissent... En attednant, je grelotte dans mes vêtements mouillés, mais résiste à l'envie de m'éloigner de Meldril.

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Conseiller Message 16 sur 32 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 28/11/2007 10:27
Le druide glisse un regard de côté en direction d'Anylu. Ça l'ennuyait vraiment qu'elle essaie sans cesse de le mêler à ses histoires, de le faire agir pour servir ses buts personnels. Il n'en avait rien à faire de tout ça, quand bien même ce serait l'apocalypse de l'autre côté du Val. Il ne pouvait agir que dans sa zone territoriale, ce qui se résumait à bien peu et avec encore moins d'incidences sur la réalité. Pourquoi est-ce qu'il irait se mêler de quelque chose qu'il ne verrait jamais?

- (elfique) TU iras interroger l'elfe noire si TU en as envie. Je ne me mêle pas de ça et rien ne prouve que ce soit le même mal qui afflige Antinéor. J'ai de toute manière, déjà donné ce que j'avais de plus cher pour dresser la Barrière, je ne peux pas faire plus sans compromettre cette mission. Quant à ces sornettes d'Élu... Ça ferait bien ton affaire, que ton Astrid soit un héros, n'est-ce pas? Il n'est qu'une corruption à mes yeux et je ne changerai pas d'avis à ce sujet. S'il est un Élu, ce n'est sûrement pas celui du Bien.

Il avait perdu tellement d'amis et de précieux alliés lors de cette propagation... Ce mal touchait à tous, sans exceptions, peu importe l'âge, la race ou la puissance... il avait dû lui-même éliminer d'autres druides, jeunes apprentis comme hiérophantes, parce qu'ils avaient été souillés par cette noire entitée. Une fois corrompus, ce n'était que le début d'une longue agonie de l'âme, qui transformait peu à peu sa victime en un être violent, destructeur et sans conscience propre.

- (elfique) Mon mentor... a été parmi les premiers druides infectés par ce mal. Une forte fièvre, un léger délire par moments... puis j'ai découvert une marque, sur son avant-bras, on aurait dit un nid de serpents et plus la marque s'étendait, plus son comportement changeait. Il a essayé de me tuer, il avait presque réussit d'ailleurs.

Meldril hausse les épaules puis se lève d'un mouvement fluide. Il enfile les pantalons qu'il avait emmenés et les attache d'un simple noeud. Il n'avait aucune raison de raconter ça à Anylu, ça n'avait aucun intérêt. Habillé, il va s'asseoir près d'Anylu et la regarde un bon moment avant de lui demander abruptement:
- (commun) Qu'est-ce qui ne va pas avec toi? Tu es pourtant une femme très belle, pas dépourvue d'intelligence ni de débrouillardise... mais tes yeux sont tout le temps tristes. Qu'est-ce qui ne va pas?
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MessageSujet: Re: 2007 - Apparté 4 - Meldril et Anylu   2007 - Apparté 4 - Meldril et Anylu Icon_minitime16/01/09, 02:40 pm

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Conseiller Message 19 sur 32 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 28/11/2007 22:06
J'ouvre la bouche pour répondre à Meldril que ce n'est pas MON Astrid, puis la referme aussitôt. L'envie de glisser sur un autre sujet brûlant ne m'intéresse guère. Il est clair qu'hormis son territoire qu'il protégerait bec et ongles, le reste de l'univers ne compte pas pour lui... La suite par contre m'intéresse au plus haut point.

Je penche la tête vers lui, absorbée par ce qu'il raconte. Cet épisode me rapelle tellement mon Erwann, que j'en retiens mon souffle... Une fièvre, des délires, un instinct meurtrier et une marque sur l'avant-bras, comme un nid de serpent! La marque du NOIR! C'est ce qui a infecté mon amour... C'est à cause d'elle que j'ai perdu ce qui m'était le plus précieux...

La gorge serrée, je me remémore les instants passés en sa compagnie. Les deux frères étaient affublés de cette marque et plusieurs évenements prennent sens... Et je me perds en conjonctures, essayant de replacer dans ce nouveau contexte les étranges évenements qui tapissent les derniers mois de ma vie...

Je suis toujours silencieuse et perdue dans mes pensées lorsque Meldril se relève et vient s'asseoir près de moi, habillé d'un pantalon de cuir jeté à la hâte sur ses hanches. Sa question me surprend, et me frappe comme un coup de poing. Mes yeux deviennent humides, mais s'arrête là cette effusion d'émotion. Je retiens habilement ce trop plein en répondant à sa question. Ma voix est imide, comme mal assurée.

- (commun) Qu'est-ce que tu veux savoir, Meldril??? J'ai vécu la même chose que toi... j'ai perdu un être très précieux par la faute du Noir... Depuis que je suis entrée dans la forêt, par cette barrière dont tu parles, j'ai perdu tous ceux que j'aimais, à cause de sa malédiction. J'en viens à me demander si... si chaque personne à laquelle je tiens, n'est pas condamnée à disparaître de façon brutale.

Un autre frisson me parcours l'échine, et je resserre mes bras autour de mes genoux, y posant mon menton.

- J'apprécie ta présence, Meldril. Elle apaise mes incertitudes. C'est comme si ta force comblait les lacunes de la mienne... Ça te dérange si je te dis cela?


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Conseiller Message 20 sur 32 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 29/11/2007 11:09
(Dis donc, elle est gonflée Anylu de penser à Erwann son amour après s'être essayée sur Mel )

Meldril hausse un sourcil, pas très certain que l'espèce d'ours mal léché qui était son mentor était pour lui un être cher mais il garde pour lui cette réflexion. Dans sa tête, il compte combien de fois Anylu peut prononcer le mot "je" en quelques phrases. Il commence à cerner cette femme et comprendre un petit peu ce qui devait se passer dans sa tête et pourquoi elle agissait de la sorte. Un peu trop centrée uniquement sur elle-même, crainte viscérale d'être rejetée, grand besoin d'affection et de se sentir en sécurité et en même temps elle a beaucoup d'orgueil... beaucoup. Devait-il lui dire ce qui lui passait par la tête en ce moment? Elle le prendrait sûrement mal... de toute manière, elle prenait tout mal, comme si depuis le début de sa vie il n'y avait jamais eu aucun, absolument aucun, moment heureux.

- (elfique) Ça ne me dérange pas.

Alors? Il parle ou pas? Elle allait se fâcher et lui dire qu'il se prenait pour quelqu'un d'autre, qu'il n'avait pas d'affaire à lui faire la morale et les dieux savaient quoi d'autre. D'un autre côté, il ne la reverrait en théorie plus jamais, alors aussi bien se le permettre.

- (commun) Depuis ta naissance tu ne t'es pas sentie désirée, tu te sens moindre parce que tu es de sang mêlé et tu crois que les gens ne voient que ça en toi. Pour pallier à ça, tu recherches l'intérêt des autres, par tous les moyens, surtout les mâles je dirais, quitte même à les aider pour avoir leur reconnaissance en retour et si les choses ne vont pas comme tu le planifiais, ou que quelqu'un reste indifférent à tes tentatives, tu te fâches. En même temps, tu cherches à protéger ceux qui t'entourent, pourquoi je l'ignore... dans l'espoir qu'ils feront de même en retour peut-être. Ça résulte que tu es souvent blessée, émotive et que tu te sens encore plus seule et abandonnée. Ce n'est pas une attitude qui est très saine pour toi, ou pour les autres qui doivent composer avec ton caractère. Au lieu de penser tout le temps à tes faiblesses, à ce que tu as perdu, à ce que tu as échoué, pourquoi tu ne penses pas à tes forces? Si tu regardes tout le temps en arrière avec regret, tu rates tout ce qui se passe en avant.

Manifestement, même si ses émois l'énervaient, pour qu'elle lui fasse prononcer autant de paroles d'une traite, elle devait bien avoir réussit à le toucher un peu, cette métisse. Avec un soupir de dérision pour lui-même, Meldril reprend la parole, pour conclure son ennuyeux monologue:
- (elfique) Si tu veux que les choses autour de toi changent et s'améliorent, tu dois d'abord changer ta manière d'être. C'est ton seul moyen d'arrêter de toujours rajouter à ton malheur.

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Conseiller Message 21 sur 32 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 29/11/2007 16:06
(HJ: Ouf! Quel fin psychologue, ce Meldril, tout de même! )

Abasourdie par ce que j'entend, je ne répond pas tout de suite, tellement ces mots, lourds de sens, me parlent du plus profond de moi. Tout au long de son discours, je garde mes bras serrés autour de mes jambes, recroquevillée sur moi-même, le menton posé sur les genoux. Au fil des mots qui dévalent du druide à une vitesse effarante, lui qui en est plutôt avare d'habitude, je sens malgré moi une larme couler le long de ma joue. Jamais personne ne m'avait parlé ainsi, jamais.

Au lieu de me sentir blessée ou trahie, le sentiment de confiance que je ressens vis-à-vis Meldril m'aide à y voir clair. Comment a-t-il pu lire en moi, comme dans l'eau claire du torrent? Et surtout, quelle marque de respect infiniement précieuse, il venait de m'offrir. Émue, je soupire à mon tour.

La voix un peu enrouée, j'essaie d'en savoir un peu plus. Le moment se prête à l'introspection...

- (commun) Mais... comment dois-je m'y prendre? L'avenir me semble si noir...

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Conseiller Message 22 sur 32 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 29/11/2007 19:27
(C'est toujours ça avec les vieux, ils font toujours la morale aux plus jeunes en se pensant meilleurs )

Étonnant, il avait encore des oreilles. Étrangement calme, Anylu a l'air, pour l'instant, de relativement bien prendre de se faire dire ses quatre vérités. Le petit prince orgueilleux qu'il était n'avait pas aussi bien réagit à l'époque. Ça lui avait prit plusieurs dures leçons avant d'être un peu plus disposé à comprendre, et encore plus pour réellement vouloir changer. Bon côté caractère il ne s'était pas vraiment amélioré... même qu'il était plus charmant avant de suivre l'enseignement druidique que maintenant. Il se sentait tellement plus en paix avec lui-même par contre!

- (elfique) Pourquoi te tracasser avec le passé? C'est terminé et tu ne peux rien y faire, même si c'est triste. L'avenir? Il ne s'est pas encore produit, aucune raison de perdre son temps avec des détails, contente-toi de tracer les grandes lignes de comment tu le voudrais.

Ça avait l'air tellement facile quand on le disait. Voir clair dans tout ça c'était une autre paire de manches. L'appliquer encore plus et il y avait tout le temps une personne ou un événement qui cherchait à nous ramener à nos anciennes dispositions. Il espérait que dans son cas, il serait incurable, il se respectait beaucoup plus maintenant. Le druide s'étire puis se laisse tomber sur le dos, place ses bras derrière sa tête pour s'y appuyer et regarde le ciel rougeoyant du Val et les rares nuages y flottant.

- (commun) Qu'est-ce que tu aimes? Qu'est-ce qui te fait sentir bien et accomplie? Quelle est la plus belle chose que tu as fait, celle dont tu es la plus fière? Si tu veux que les autres soient bien avec toi, il faut qu'en premier tu sois bien avec ta personne.

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Conseiller Message 23 sur 32 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 29/11/2007 20:44
On dirait que la boule qui m'enserrait le coeur depuis trop longtemps commence à céder sa place. Je respire un peu mieux et même si ce n'est que le fruit de mon esprit, cette sensation nouvelle me donnerait des ailes... Si seulement je pouvais réussir à oublier le passé.

Le druide s'étend sur le sol. Moi, je commence à ressentir un peu de chaleur, comme si la vie circulait à nouveau dans mes veines... Ce Meldril... il recommence à me questionner. Ce que j'aime? Y ai-je déjà réfléchit? Histoire de me recentrer un peu, je ferme les yeux, me détendant un peu. J'étire mes jambes devant moi, posant mes deux mains derrière moi, la tête un peu penchée vers l'arrière.

- (commun) J'aime la forêt... ses odeurs, ses bruits... Lorsque j'étais petite, il y avait une cascade près de notre campement. J'adorais m'y asseoir des heures juste pour écouter le bruit de l'eau. J'aime frotter mon nez dans le cou d'Aloïs, simplement pour en sentir son odeur musquée. Je ne veux pas qu'il lui arrive du mal...même s'il est... spécial.

Je prend une grande inspiration, ouvrant les yeux. Le ciel que je vois est vraiment magnifique...

- (commun) Je veux la paix pour mon fils et pour moi. Dans un endroit comme celui-ci...ou peut-être pas... Je n'ai pas encore eu l'occasion d'y penser.
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - Apparté 4 - Meldril et Anylu   2007 - Apparté 4 - Meldril et Anylu Icon_minitime16/01/09, 02:41 pm

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Conseiller Message 24 sur 32 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 29/11/2007 22:27
Il s'était attendu à des réponses un peu plus futiles de la part d'Anylu. Il l'avait peut-être jugée un peu trop sévèrement... ou bien elle jouait le jeu pour dire ce qu'il aimerait entendre. Allez savoir, il ne détectait pas les mensonges et n'était pas intéressé à avoir ce don non plus. De toute manière, si elle faisait ça, elle n'arriverait à rien. Alors qu'elle parle et évoque des choses qui la font se sentir bien, Meldril tourne la tête en sa direction, pour la regarder. Elle semble sincère, détendue, apaisée. C'était déjà une bonne chose.

- (elfique) Maintenant... qu'est-ce que tu hais le plus?

Attentif à la réponse que donne Anylu, le druide ne décroche pas son regard d'elle, pour étudier les émotions qui la traversent. Une fois qu'elle a terminé, il se redresse, adopte une position en indien, face à elle, puis lui tend les mains, paumes tournées vers le ciel.

- (commun) La Nature est faite de Bon et de Mauvais et trouver l'Équilibre précieux entre les deux est difficile. De même qu'en chacun d'entre nous il y a cette dualité, nous devons parfois nous battre contre nous-même pour conserver notre balance. Les choses que tu aimes, valent-elles la peine de se battre pour elle? Est-ce que tu te sens la force d'affronter ce que tu hais le plus et d'arriver quand même ensuite à apprécier la beauté du rire de ton enfant? Si tu parviens à cerner les choses qui ont de l'importance dans ta vie et à passer par-dessus les choses qui te blessent, ou à les affronter afin de préserver ce qui fait de toi quelqu'un de Bien, tu seras en paix avec toi-même.

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Conseiller Message 25 sur 32 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 30/11/2007 16:35
Véritable interrogatoire de l'âme, il me semble que les réponses que je donne au druide viennent de si loin au-dedans de moi, que je m'étonne moi-même de les avoir prononcées. Il y a tellement de lunes que je n'ai pas eu le temps de réfléchir à tout ça. D'où je viens et où je souhaite aller.
Les évenements qui ont marqué ces derniers jours ne me laissaient guère le choix d'assurer en tout premier lieu, ma survie. Et celle de ceux qui m'entouraient. Prise dans ce tourbillon, j'en avais peut-être oublié l'essentiel. Je descendais les montagnes pour accéder à la civilisation, j'y ai trouvé malédiction, guerre et désespoir. Il y a tant d'autres choses qui me tiennent à coeur et que j'aimerais communiquer à Meldril...

Pour le moment, il semble continuer son examen. Qu'importe, je me sens incroyablement bien.. et disposée à répondre à toutes ses questions.

- (commun) Ce que je hais?

Évoquer mes plus grandes craintes ne me dit rien de bon. Et pourtant, je me plie de bonne grâce à cette autre lubie du druide, convaincue que ce que j'y découvrirai m'amènera quelque part... Retrouvant ma position assise de tout à l'heure, j'essaie de formuler en mots ce qui me vient en pensées.

- (commun) Je hais me sentir vulnérable. La venue d'Aloïs m'a mise dans une situation de fragilité à laquelle je n'étais pas habituée. En même temps, j'ai découvert que j'étais forte, assez pour nous protéger tous les deux. Contrôler les arcanes est un moyen pour moi de pallier à cette faiblesse. Je déteste qu'on fasse du mal à ceux que j'aime. Je suis prête à tout pour leur épargner. Ce que je n' ai pas réussi avec ma propre mère...

Meldril se rapproche encore un peu, s'asseoyant maintenant devant moi. Il me tend les mains, comme pour invoquer sa déesse. Je résiste à l'envie de saisir ces mains-là, mais je détaille avec attention le corps du druide, chaque ligne tracée sur son corps, chaque mêche de cheveux blancs, ses yeux verts clairs... si pâles...

- (commun)J'essaierai, Meldril. De toutes mes forces...

Je pense soudainement à mon fils, inquiète de ne pas être près de lui:
- (commun) Aloïs! Il dort près de ta maison... il est en sécurité n'est-ce pas??

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Conseiller Message 26 sur 32 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 02/12/2007 20:28
Il n'est pas certain qu'elle a saisit tout à fait ses paroles mais ne s'en formalise pas le moins du monde. Elle allait interpréter à sa manière, pendre ce qui lui convenait et laisser faire le reste et c'était tant mieux. Il lui avait parlé de sa manière à lui d'aborder les choses et il n'était pas Anylu, ne réfléchissait ni ne ressentait ls choses comme elle. Et puis, il fallait s'avouer que, deux comme lui, ça serait de trop.

Il note dans les propos de la métisse qu'elle utilise les arcanes pour se renforcir. Elle devrait peut-être continuer dans cette voie, si elle s'y sent à l'aise et y puise un aplomb, au lieu de se tourner vers le druidisme. De toute manière, elle n'était pas faite pour être druide, il en avait l'intuition. C'était un mode de vie peut-être trop rude pour une personne comme elle, trop émotive. Il ne l'imaginait pas aller affronter un autre druide pour aller revendiquer le contrôle d'un territoire, comme les chefs de meutes le faisaient dans la nature. Ces combats pouvaient aller jusqu'à la mort de l'un des deux s'il y avait trop d'entêtement. Ce n'était définitivement pas fait pour elle.

Meldril a un sourire, alors que, toute à ses nouvelles résolutions, elle se préoccupe de son petit. C'était bon signe à ses yeux.

- (elfique) Oui il est en sécurité. Avant que tu ailles le rejoindre, j'ai un conseil à te donner, si tu le permets. Ne t'aventures pas dans la même voie que moi. Tu as déjà la tienne et elle semble bien te convenir. Pourquoi tu ne cherches pas un lanceur de sorts qui pourrait t'entraîner et t'aider à renforcir ta force arcane? Prend le temps d'y réfléchir à tête reposée.

Ayant terminé sa conversation, l'elfe se réétend sur le dos, pour profiter du spectacle du coucher du soleil.

- (commun) Va rejoindre ton louveteau maintenant!

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Conseiller Message 27 sur 32 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 03/12/2007 08:57
Comme pour me pousser dans la voie que j'ai toujours choisi, Meldril y va d'un autre conseil: Continuer à grandir par la magie des arcanes... Lui qui se questionnait sur la puissance de celle-ci lorsqu'il nous a trouvé, Aloïs est moi. Cela me confirme qu'il faut que je poursuivre mon art, guidé par un mentor.. mais où le trouver? J'ai bien ma petite idée là-dessus, mais reste a savoir si cela sera possible...

Oui, repartir à neuf. Après toutes ces embûches, après tant de territoires traversés. La route avait été longue jusqu'au Val. Mais maintenant que j'y étais, cela avait été profitable pour moi. Cet endroit neutre où n'existait pas la surprise et le hasard, prison dorée pour Meldril, avait au moins le mérite d'apaiser mes angoises. J'y resterais bien, à l'abri de ce qui se passait au-dehors. Mais je me rend bien compte que je n'appartiens pas à cet oasis artificiel... Et pourtant, milles dangers nous guettent au sortir d'ici. Comment pourrais-je assurer la sécurité d'Aloïs si je ne suis pas certaine d'assurer la mienne?

-(commun) Si tu m'assures qu'il est en sécurité là-bas, je te crois. J'irai le rejoindre tout à l'heure. Si tu ne vois pas d'inconvénient, j'aimerais passer encore quelques temps ici, l'air est si doux et si calme... Je ne te dérangerai pas, ou seulement pour une dernière question: Le Val que tu connais, ne changera jamais?


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Conseiller Message 28 sur 32 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 03/12/2007 16:35
La question d'Anylu fait glisser le regard vert du druide du ciel au visage de la demi-elfe. Sa question est posée d'une étrange manière. Il y avait un sens qu'il ne comprenait pas? Peu importe, elle ne se gênerait pas pour le harceler de davantage de questions s'il ne répondait pas à ce qu'elle voulait, il n'était pas inquiet à ce sujet.

- (elfique) À moins de choses exceptionnelles, le Val ne change pas. Les oiseaux chantent toujours les mêmes trilles, à la même heure du jour, de la même manière. Le hibou capture toujours la même proie, jour après jour. Il n'y a qu'une poignée d'êtres à l'intérieur du Val qui ont leurs pensées et actions propres... mais même à ça, avec le temps, une routine emprisonnante finit par avoir raison de tous ici. Pourquoi cette question?

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Conseiller Message 29 sur 32 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 03/12/2007 18:51
Baissant les yeux, je choisis les mots qui décrieront exactement l'intuition qui m'est venue tout à l' heure. Avec le Noir qui rôde au-dehors, guettant sa proie pour en jouer jusqu'à la mort... Avec cette menace qui plane sur tous les êtres vivants, ne valait-il pas mieux mettre à l'abri l'être fragile qu'était Aloïs? Le Noir n'aurait aucune emprise sur lui, si je le confiais à la bienveillance du druide et de sa compagne... La sorcière m'a bien dit qu'il pouvait servir le mal dans des mains malveillantes...

- (commun) C'est que... je voudrais mettre mon fils à l'abri de ce que tu appelles Le Noir. Il a déja brisé des vies, anéhanti des proches à moi... Si j'osais je te demanderais... de bien vouloir prendre soin de lui lorsque je partirai d'ici...

Ça y est, je l'ai dit! La voix tremblotante et l'oeil humide, mais je l'ai dit tout de même... Après ces bonnes paroles sur mon désir de protéger Aloïs. sur l'engagement que je m'étais fait de m'en occuper comme une vraie mère... Ces quelques paroles faisaient éclater en morceaux mes récentes résolutions. Mais... y avait-il un autre moyen? Engager un enfant si jeune dans une lutte contre le mal relevait de la folie furieuse... J'attendais sa réaction... j'allais sans doute m'attirer une autre fois sa colère...

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Conseiller Message 30 sur 32 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 04/12/2007 22:11
- (elfique) Je me demandais quand tu te déciderais!

C'était la meilleure chose à faire à ses yeux. Aller se ballader, arme dans une main, bébé dans l'autre n'était pas l'idéal, que ce soit pour faire la guerre ou pour élever un enfant. Pourquoi tant d'émotions par contre, ça devait faire partie du mystère des femmes. Ça lui ferait quelque chose de prendre la même décision pour Lillie, mais si c'était pour son bien et lui assurer un meilleur futur, alors il n'hésiterais pas une seconde, même si ça signifirait ne plus jamais la revoir. Anylu était une femme sensible, qui aimait son fils même si elle le montrait mal. Et sans vouloir être méchant, le gamin profiterait mieux de rester ici plutôt qu'être sans cesse trimballé et négligé.

Pour dédramatiser la situation, le druide y va un peu de la taquinerie.

- (elfique) Mais tu es sûre que tu veux que ton fils devienne un arrogant, buté, agressif, colérique, borné, sauvage, sans manières et belliqueux avec un exemple tel que moi? Tu ferais mieux de le confier à Jhalna mais je n'ai rien contre l'idée de garder un oeil sur lui. Ce sera mieux comme ça, tu le sais très bien.

(désolé des réponses courtes mais je dois consacrer un peu plus de temps que je le pensais initialement à certains travaux)

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Conseiller Message 31 sur 32 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 06/12/2007 19:46
Est-ce une bonne chose? Loin de s'offusquer, le druide approuve mon choix pour Aloïs... Il se permet aussi de plaisanter sur le sujet... Je ne sais trop quoi répondre.

- (commun) Tu... tu es donc d'accord pour que je vous laisse, à Jhalna et à toi, mon petit loup?

La réponse est évidemment positive, et, malgré tout, je respire mieux. Me balader avec un enfant dans les bras n'était pas la meileure chose a faire. Surtout en ces temps incertains...

- (commun) Je te suis milles fois reconnaissante, Meldril. Et malgré ton mauvais caractère, je suis certaine qu'Aloïs saura t'apprécier. Tu n'es pas si belliqueux que tu le laisse croire. Merci.

Maintenant que j'ai repris ma vie en main, maintenant que je sais ce que je dois faire, il me reste à mettre un peu d'ordre dans tout ça et surtout, annoncer à mon fils que je le laisse entre des mains plus capables... Ce ne sera pas facile de me détacher de lui....

Après une chaleureuse salutation au druide, je m'éloigne de cet endroit paisible pour retourner près de la maisonnette.
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