Forêt d'Antinéor
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Dans cette grande forêt obscure et inquiétante vivent de nombreux de peuples (humains, nains, elfes, orques, gnomes, hobbits...) Certains ont fondé des villes, d'autres se sont enterrés sous terre, et les derniers sont allés vivre dans les arbres.
 
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 2007 - La bataille sans retour

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Tedjal Djanna

Tedjal Djanna


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MessageSujet: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:03 pm

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Conseiller Message 1 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt (Message d'origine) Envoyé : 02/01/2007 00:31
Il y a de ces instants parfois où tout semble irréel, où l'enchaînement des événements se produisent de manière innattendue, chaotique et tellement rapide que l'on se retrouve au centre d'une situation complètement insensée. Dans quel ordre tout ceci s'est-il passé? Nul ne saurait le dire avec certitude, et chacun aurait une version différente, mais le résultat, sera de toute manière, le même.

Dos tourné à son nouvel ennemi, Astrid n'a jamais vu venir le sortilège lancé par Loïk. Les autres ont bien vu la flèche noire surgir de la main du vieillard et aller frapper l'elfe des glaces, transperçant son armure et se fichant profondément dans son épaule; le temps pour réagir a hélas, manqué.

Le son du cor a retentit pour une seconde fois, cette fois en guise d'alerte. Des cris de panique se sont élevés d'un peu partout dans le village. D'autres pointaient le ciel du doigt et courraient se mettre à l'abri.

Le chaos s'empara du petit village en l'espace d'un battement de cils.

Une masse brûlante venue tout droit du ciel alla s'écraser contre une maison arbre, explosant en centaine de projectiles ardents et enflammant immédiatement l'habitation et son soutient, arrachant des cris de détresse à ses habitants à la peau noire. Les ombres inquiétantes de grandes créatures ailées, portant sur leur dos des guerrières solidement armées se précisèrent; les amazones d'Athuld repassaient à l'attaque.

(Hj: je vous laisse faire vos premières actions, avant de donner davantage de précisions)


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Conseiller Message 2 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 02/01/2007 00:32
De : <NOBR>Surnom MSNJ-Konari</NOBR> Envoyé : 2006-07-24 11:46
[J'ouvre le bal..... sans jeu de mots --' ]

Je tente de calmer un peu You, ses griffes se fichant parfois assez profondément dans la peau de mes mains et de mes bras. Je jette un regard vers le groupe d'arrivants, y reconnaissant la jeune femme au bébé. Mais l'attaque du magicien et la réaction de You et sa crainte me ramène au présent.

Je lève les yeux vers le ciel, reconnaissant les bêtes sauvages que j'ai eut la malchance de chevaucher. Mes pupilles se dilatent alors que les battements de mon coeur se font plus rapides et plus sourds. Mon sang bouillonne et je retiens à grand peine un cri d'avertissement, consciente que l'alerte a déjà été donnée.

J'aggrippe You, laisse tomber les pommes, et dépose mon blanc compagnon sur mon épaule avant de dégainer mon arme bravement. Je rafraîchis ma mémoire de toutes les indications que les guerrières d'Athuld m'avaient donné concernant ces monstres volants... Quoique je me méfie d'abord et avant tout des guerrières qui les montent....

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Conseiller Supprimer Message 3 sur 56 dans la discussion
De : <NOBR>Surnom MSNAnylou3</NOBR> Envoyé : 2006-07-28 20:23
La petite appelle Astrid au secours... je l'aurais parié! Le "Sauveur" à la rescousse! Je crains que Cécilia ait de la difficulté à retenir notre téméraire ami. La protection d'une faible femme passe avant toute chose pour ce ténébreux elfe des glaces.

Les gardes s'interrogent du regard.. ce diable d'elfe sait faire son effet! Mais est-ce qu'il saura les convaincre? L'humaine à mes côtés tire son épée. au aguets. J'ai peur de la suite des choses...

Deux nouveaux venus... que j'ai déjà rencontré d'ailleurs, s'approchent soudain de nous. Au même moment, Loîk invoque un sort d'attaque que j'aurais dû prévoir! Son agressivité avait monté d'un cran en arrivant ici. Moi qui lui ai fait confiance depuis le début!

- ASTRID!

Mon cri a retentit dans toute la forêt, lorsque le projectile magique a traversé le corps de mon ami. Aucun sort offensif ne se matérialise dans mon esprit, le repos m'a cruellement manqué depuis quelques heures qu'il me semble être des jours et des semaines. Ma mémoire fonctionnant à toute vitesse, je me souviens du petit carnet noir récupéré chez la sorcière. Et ma main se pose automatiquement dessus, comme un présage. Je l'ouvre, avide de découvrir ce que mon intuition m'avait dicté: Le carnet contient des sorts griffonnés à chaque page. Vite!

Je feuillette le carnet d'une main alors que je soutiens Aloïs de l'autre, avide d'y trouver ce que je cherche. Des mots, des signes que je reconnais aisément. Je déchire avec fougue la page et je récite les paroles magiques, traçant dans l'air les gestes appropriés.

"Projectile magique!" Loïk est la cible, l'effet se fera sentir aussi rapidement que possible.

Je n'ai pas vu que des silhouettes menaçantes emplissait le ciel, pas plus que je n'ai vu les elfes en panique, trop occupée à réagir au geste du magicien borgne. J'ai sursauté lorsque le feu a envahit la place, mais ma concentration n'a pas flanchée. Loïk doit cesser son attaque!

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Conseiller Supprimer Message 4 sur 56 dans la discussion
De : Sharel Envoyé : 2006-07-29 18:47
Sharel est tout d'abord rassurée de savoir que l'elfe envoyé par sa déesse vient la seconder, ceci la rassure dans la position qu'elle a prise et lui indique que la décidion qu'elle a prise était la bonne. Mais de l'entendre menacer les siens, de ce ton si froid et implacable, fait son effet tant sur la prêtresse que sur les gardes et Sharel glisse un coup d'oeil rapide à la lame incurvée qui écarte les elfes noirs d'elle. Quel elfe étrange, a-t-elle le temps de penser, effrayée et médusée à la fois.

Il l'aide, il la croit, il utilise même les paroles de Sandryma à son bénéfice. Il est vrai que l'envoyé de la Vierge Noire a toute autorité et liberté d'actions parmi eux, n'est-il pas celui qui est sensé les sauver? Non seulement eux, les elfes libertaires des Trois Chutes, mais toute la forêt, alors que les choses seront au plus mal? Et ne le sont-elles pas?

Comme si ses pensées avaient été trop discordantes pour les dieux, le chaos s'empare du petit hameau, prouvant que l'ordre des choses pouvait en effet aller plus mal. L'humain à moitié rendu fou de fièvre attaque Astrid... est-ce que la flèche s'est enfoncée dans l'épaule de sa cible avant ou après le cri strident lancé par la métisse? Ce seul cri a suffit pour donner un frisson parcourant la colonne vertébrale de la prêtresse, comme si c'était un mauvais présage. Oubliant la menace de ses pairs, Sharel tente de constater l'étendu des dégâts. Riposter ou chercher à venger cette attaque faite à l'envoyé de sa déesse ne lui traverse même pas l'esprit; seul le bien-être de cet elfe si important la préoccupe.

Autre chose lui fait lever le regard, le son du cor a encore retentit, les cris des habitants des Trois Chutes ont retenit de toutes parts, les guerrières d'Athuld attaquent encore, si tôt! Elle n'a même pas pu donner l'alarme, stoppée par les machinations de Sandryma... elle aurait peut-être pu donner quelques précieuses minutes à son peuple pour se préparer, tout au plus de leur dire d se mettre à l'abri. Et maintenant... maintenant ils allaient peut-être tous mourir, par sa faute!

Les larmes ne pouvant s'empêcher de couler sur ses joues d'ébène, Sharel reprend vivement ses armes des mains de ses confrères et les rattache en vitesse. Elle ne sait pas quoi faire, elle n'a jamais participé à une bataille et se sent ridicule de sortir son arc ou encore son cimeterre contre d'aussi terrifiants ennemis. Se rabattant sur les seules choses qu'elle sache faire avec certitude, la prêtresse tente de venir en aide à l'elfe à la peau bleue, lui apporter les soins nécessaires pour soigner cette agression sans fondement, s'il l'accepte.

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Conseiller Supprimer Message 5 sur 56 dans la discussion
De : <NOBR>Surnom MSNAstrid_ice</NOBR> Envoyé : 2006-07-29 22:35
Je n'aurais jamais cru un jour être attaqué en traître, par derrière, de la manière la plus lâche que je puisse connaître et par un magicien, qui de plus est. Je ne l'ai pas entendu incanter, trop préoccupé par le sort de la petite elfe noire qui avait fait appel à moi. Mais je sens la cuisante douleur qui m'a transpercé l'épaule; les tissus magiques, normalement intangibles, se sont matérialisés pour créer cette flèche qui me vrille les nerfs en ce moment. Une souffrance bien réelle et tangible, qui me fait serrer les dents pour réprimer le cri de douleur qui a faillait m'échapper. Mon arme reste serrée dans ma main, comme si m'agripper à sa poignée me permettais de contenir le mal que je ressens et mon autre main va se poser sur la blesure, là où je sens presque la pointe de la flèche ayant envie de traverser mon épaule bord en bord. J'ai entendu la voix d'Anylu, son cri de détresse mais pour une fois ce n'était pas le cri d'une personne en mauvaise posture; je pense qu'elle éprouve de la peur... pour moi? Elle ne cessera de m'étonner. Tout près, la jeune elfe sombre est en émoi, il est difficile de ne pas le ressentir. Elle veut aider, me soigner sans doute comme elle l'a fait pour Nienna et Cécilia tout à l'heure mais ce don est trop précieux pour être gaspillé sur moi et je la repousse si elle tente de m'approcher de trop près.

Pour l'instant, le plus important n'est pas moi, ni une éventuelle riposte de ma part envers ce magicien traître. Comme l'avait dit la jeune femme, les guerrières d'Athuld survolent le village, prêtes à semer la mort et à tuer des vies innocentes... pour quelles raisons je l'ignore... mais les êtes ont-ils réellement besoin d'une raison pour tuer?

Avec l'énergie que je suis capable de rassembler, je trace dans les airs les runes magiques d'un sortilège destiné à nuire à l'ennemi, à le maintenir à distance le plus longtemps possible, bien que je craigne que leurs mages ne fassent que peu de cas de cette petite supercherie. Si ça fonctionnait contre des orques, pourquoi ne pas tenter de gagner de précieuses minutes? Une nappe de brouillard s'installe sur le lieu du combat ou plutôt entre les elfes au sol et les attaquantes venues du ciel, permettant aux résidents des Trois-Chutes de circuler sans encombres tout en les couvrant de ce nuage brumeux au-dessus de leurs têtes. Sitôt mon sortilège déployé, je tente, de peine et de misère, de retirer la hampe de la flèche de mon épaule, en espérant, malgré la douleur qui risque de s'ensuivre, que la tête de la flèche suivra.

(Hj: note au md, le nuage de brouillard couvre une surface de 16 mètres par 16 mètres, soit 256 mètres carrés. J'espère cacher une bonne partie du village, me concentrant surtout là où il y a les habitations. C'est donc un brouillard flottant à disons deux mètres du sol et le ciel, pour nuire aux amazones et non pas aux drows et à nous en bas)
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:05 pm

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Conseiller Message 3 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 02/01/2007 00:32
De : <NOBR>Surnom MSNGardien-de-la-forêt</NOBR> Envoyé : 2006-08-01 18:26
Galil qui se tient prête, l'arme à la main, voit les manticores décrire des cercles autour du périmètre du village, d'autres sondant les bois aux alentours ainsi que les routes afin d'empêcher quiconque de s'échapper. Pour le moment, l'attaque est aérienne et la barde voit des sortilèges de feu en préparation, prêts à fondre sur la petite communauté. Des langues de brume viennent peu à peu encombrer la vision, dissimulant les assiégés aux yeux des attaquantes, faisant temporairement arrêter le tir de flèches qui avait débuté depuis peu. Ce nuage de brouillard est de toute évidence magique.

La riposte agressive d'Anylu au sortilège lancé par Loïk envers Astrid se solde par un échec. En effet, sitôt le sort de projectile magique lancé par la sorcière, l'essence arcanique contenue dans la page du grimoire s'est effilochée en minces filets lumineux qui se sont dirigés vers Aloïs, qui a émit un gazouillement heureux suite à ce chatouillement. Une page de grimoire perdue mais un Loïk bien conscient de la tentative de la métisse à son égard. À travers sa fièvre qui le fait à demi délirer, il perçoit maintenant la jeune demi-elfe comme une traîtresse, une perfide qui n'a pas hésité à le charmer pour profiter de ses connaissances et sa protection. Elle paiera pour ça! Et il débute une nouvelle incantation, tout en faisant quelques pas de recul pour conserver un oeil tant sur Anylu que sur Astrid qui n'a pas encore relevé l'attaque subite.

Les gardes laissent volontiers à Sharel la liberté de reprendre ses armes. Ils se dispersent rapidement, peu préoccupés des ordres d'arrestation reçus, maintenant que les dires de la prêtresse se révèlent plus que véridiques. Ils grimpent et courrent à leurs postes, pour tenter, tant bien que mal, de défendre leur village. La nappe de brouillard laisse les défenseurs perplexes mais ils se ressaisissent vite et profitent de cette couverture pour préparer un tant soit peu leur défensive ou faire évacuer les plus jeunes ou ceux n'étant pas capables de se battre vers les cavernes.

La flèche fichée dans l'épaule d'Astrid s'enlève, mais non sans peine. Avec quelques efforts, le sorcier arrive à retirer le projectile, qui se désagrège sitôt hors de sa cible. Par contre, le sorcier de guerre se sent étourdit; le sortilège visait non seulement à blesser sa cible, mais en plus à l'étourdir. Par chance, l'elfe des glaces a lancé son sort avant de retirer la flèche, sinon il aurait échoué. L'étourdissement violent durera encore quelques bonnes minutes.

Aux abords du village, là où la nappe de brouillard s'arrête, certaines manticores mettent pattes à terre, laissant descendre l'une de leurs deux passagères, armées d'épées, de lances, de fléaux et quelques unes d'arcs afin de former l'arrière-garde. Se regroupant rapidement, les guerrières se préparent à lancer un assault terrestre en attendant que la brume se dissipe. Sans doute que leur magiciennes du haut des airs s'apprêtent à dissiper le nuage de brouillard. Au hasard, des boules de feu s'écrasent sur le village, ratant les maisons-arbres qui devaient être leurs cibles initiales. Hormis la poignée de gardes du village, aucune défense armée de s'organise. On ne voit aucune prêtresse, hormis Sharel et Viconia qui a traversé en flèche la place pour rejoindre le temple et les magiciens, dont Argith, brillent par leur absence.

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Conseiller Supprimer Message 7 sur 56 dans la discussion
De : Sharel Envoyé : 2006-08-16 08:44
L'offre d'aide silencieuse de Sharel fait face à un refus de la part de l'elfe à la peau bleue. Avec dépit, elle le regarde lancer son sortilège puis retirer le projectile de son épaule. "Il pense tout d'abord à protéger les autres, même si ce ne sont pas des elfes de son peuple" se dit-elle "Ma présence est inutile ici, je ne ferai que lui nuire à ce que je constate" Elle aurait bien aimé pouvoir assister l'envoyé de la déesse, même si elle sait ses capacités limitées en comparaison des adultes plus expérimentés qu'elle. La magicienne métisse entre autre qui n'a pas hésité à lancer un sortilège, même si l'effet a été étrange... à moins qu'elle n'ait lancé un sort de protection pour son enfant?

Ce n'est pas ici qu'elle sera utile; mais où? La petite prêtresse embrasse la scène du regard et constate l'absence flagrante des défenseurs de son village. Où peuvent-ils bien être? L'arrivée des prêtresses et des mages avaient fait la différence lors du dernier combat, seraient-ils regroupés dans le temple à se préparer? Si c'était le cas alors elle...

Les yeux s'agrandissant d'horreur subitement, Sharel porte une main sur sa bouche pour retenir le cri qui a faillit lui échapper. Et si Sandryma avait tout manigancé? Et si d'autres prêtresses étaient de son côté? Que vont-elles faire aux "vraies" prêtresses non méfiantes de la trahison? Cette attaque et le chaos qui s'est emparé du village serait une excellente occasion de s'en débarasser... tout comme de l'envoyer au sanctuaire d'été pour qu'elle se fasse tuer en chemin. Viconia est partie à la grande course vers le temple sous la chute, peut-être se doute-t-elle de quelque chose?

Ici, ils n'ont pas vraiment besoin d'elle, par contre la situation au temple lui noue l'estomac et Sharel suit les pas de son aînée Viconia à toute vitesse. Elle sens ses jambes faibles après toute cette course et cette marche rapide mais encore une fois la culpabilité qu'elle pourrait ressentir si les siens se font massacrer à cause de sa paresse la pousse à exiger encore davantage à ses quelques forces d'adolescente. Elle essaie de se rendre le plus directement possible au temple, quitte à se montrer imprudente pour l'atteindre le plus vite possible.

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Conseiller Supprimer Message 8 sur 56 dans la discussion
De : <NOBR>Surnom MSNAstrid_ice</NOBR> Envoyé : 2006-08-16 20:56
À peine ais-je retiré la tête de cette flèche maudite que je le regrette déjà. Si j'avais pu douter que l'on allait rajouter à la traîtrise, je n'y aurais pas touché et aurais enduré mon mal avec presque plaisir. Je tente tout d'abord de me redresser mais sans succès: j'ai l'impression que mes sens embrouillés risquent de me nuire de manière dangereuse pour moi mais également pour les autres si je tentais une quelconque action irréfléchie. Bien que l'envie de répondre à l'attaque subite me tenaille, cela devra attendre. La horde de créatures volantes, des manticores je crois que les gens d'ici les appellent, est bien plus importante à éliminer, sinon à repousser que ce magicien et ma vengeance personelle. On m'a trop bien inculqué, durant de nombreuses années, à gérer mes priorités dans l'intérêt du plus grand nombre d'individus pour faire faux bond maintenant.

Mais que puis-je faire? Rester immobile à espérer que mon état s'améliore n'est certes pas pour me plaire. Impossible et surtout non recommandé de lancer des sortilèges non plus, quant bien même j'y parviendrais. Combattre à l'épée n'est pas non plus une bonne idée, encore moins tirer à l'arc, bien que ces manticores soient des proies faciles; je ne pense pas avoir suffisamment d'équilibre pour le moment pour arriver à viser droit... et je n'ai pas le talent de Sidhe non plus, qui arrivait à toucher ses ennemis les yeux pratiquement fermés.

La meilleure option serait quoi? Je me sens incapable de faire quoi que ce soit de cohérent. J'espère que ce n'est qu'un effet passager et non un poison qui fait lentement son travail dans mon organisme... sinon aussi bien dire que je suis fichu. Chercher un endroit à couvert, et non inflammable, reste l'action la plus logique à entreprendre, même si ça me semble une montagne pour le moment. J'essaie de faire le point autour de moi, à savoir où est Cécilia; est-elle en sécurité? Je ne sais pas trop comment réagiraient les guerières d'Athuld si elles tombaient sur elle, qui résidait à Athuld il y a quelques jours et qui se retrouve maintenant au village ennemi... je ne voudrais surtout pas qu'elle soit blessée ou encore pire tuée, par ma faute. C'est bien moi qui lui ai proposé de venir ici... subitement cette idée me semble la plus mauvaise que j'ai pu avoir; c'est ce qui arrive sans doute lorsque l'on ne pense qu'à soi comme je l'ai fait.

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Conseiller Supprimer Message 9 sur 56 dans la discussion
De : <NOBR>Surnom MSNAnylou3</NOBR> Envoyé : 2006-08-18 19:26
Damnation!

Dans mon affolement, j'avais complètement oublié que mon fils a la singuilière particularité d'absorber toute magie qui flotte autour de lui. Me voilà bien avancée! Le regard assassin que me jète Loïk me tord le coeur. Je m'en veux soudain d,avoir tenté de lui faire du mal... Pourtant.. n'est-ce pas le mal qui court dans ses veines? Erwann était devenu dangereux lui aussi...

Quelle est cette folie qui s'empare de tous, subitement? Les amazones! Déjà sur le pied de guerre, déjà aux portes du village... prête à exterminer les habitants par pure cruauté... Que je déteste ces femmes guerrières!

Ce cher Astrid retire la flèche magique et son équilibre semble précaire tout à coup. Je me demande ce qu'attend Cécilia pour voler à son secours!

Mon fardeau filial ne me permet pas de m'approcher d'eux pour le moment. Aloïs risquerait de détourner un sort qu'Astrid lancerait ou bien il serait une cible trop facile pour les lames de nos assaillantes.

Je vois Loïk invoqué un sort ( puis-je savoir lequel?) en même temps que la jeune prêtresse qui nous accompagnait prend la fuite en direction du temple. Cette initiative me donne une idée. Aussitôt, je prend mes jambes à mon cou, le bébé dans les bras, pour mettre Aloïs à l'abri du temple si cela est possible. Je fonce tête baissée, sans regarder autour de moi, me frayant un passage malgré tout ce qui pourrait se trouver devant moi.
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Tedjal Djanna

Tedjal Djanna


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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:06 pm

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Conseiller Message 4 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 02/01/2007 00:33
De : <NOBR>Surnom MSNGardien-de-la-forêt</NOBR> Envoyé : 2006-08-30 20:42
(Hj: Mimie et Julie sont les bienvenues à se joindre à la partie dès qu'elles le désirent)

Anylu n'a jamais le temps de voir les résultats du sortilège que s'apprêtait à lancer Loïk, pressée qu'elle est de trouver refuge dans le temple. Sharel a la course pénible et se fait aisément ratrapper par la jeune mère, des petits points noirs gagnent sa vision et la tête lui tourne violemment; si la prêtresse n'arrête pas de présumer de ses forces, le pire pourrait lui arriver... Leur course folle sur les pas de Viconia les mène au temple. La seconde de la Grande Prêtresse marque un temps d'arrêt, aperçoit les deux femmes à sa suite et les attend, avec un sourire crispé, les mains jointes devant elles avec une anxiété facilement percevable. Le regard qu'elle allonge en direction de la cascade et de l'entrée dissimulée du sanctuaire donne l'impression qu'elle a peur d'y entrer. Anylu et Sharel l'ont à peine rejoint qu'elle entreprend l'ascension de la corniche, les marches sont glissantes à cause de la bruine dégagée par la chute d'eau. Une lumière violette émane doucement de l'entrée de la grotte, sinon, le bruit de la cascade couvre tous les autres sons, même les cris des villageois plus bas, on se croirait presque coupé du reste du drame se jouant plus bas.

Le magicien borgne a regardé sa proie principale filer comme un lièvre, encore plus enragé, c'est l'elfe étranger qui fera les frais de son sortilège. Les dernières syllables sont presques prononcées, le sorcier jubile d'avance à l'idée de voir ce rival réduit à l'état grotesque qu'il réservait à la perfide métisse. C'était presque aussi bien que s'il avait fait de même pour Erwann, encore quelques mots... Les yeux fous du magicien s'écarquillent davantage et se baissent vers son abdomen, là où une lame s'est enfoncée profondément. Incrédule, Loïk remonte le long de la main féminine, de la chemise de bonne qualité où il perçoit les moindres fibres finement tissées tant la réalité du moment s'impose à lui, pour terminer sur le visage basané, encadré de boucles blondes de Cécilia. Cécilia qui n'a pas hésité, à l'instar d'Anylu, à s'interposer entre Astrid et son assaillant, mais par le fil de son sabre plutôt que par la magie qu'elle ne maîtrise pas. Les deux s'affrontent un bref instant du regard, la détermination de l'un contre celle de l'autre puis Loïk hurle un mot, incompréhensible mais dégageant une onde de choc qui frappe l'humaine d'Athuld, qui a à peine de temps de ciller avant que sa peau, sa chair, tout son être, devienne littéralement de la pierre. Devenue une statue de pierre grise, Cécilia, comme si elle avait été taillée à même le roc par le plus grand artiste, reste figée, son épée toujours fichée dans celui venant de la transformer.

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Conseiller Supprimer Message 11 sur 56 dans la discussion
De : Sharel Envoyé : 2006-09-01 12:28
"Non NON pas maintenant!!" S'obligeant à marquer une pause, la jeune prêtresse passe ses mains moites sur son visage, dans le vain espoir de chasser de sa vision ces taches noires. La journée a été difficile, tant d'efforts et d'émotions fortes, tant de tracas et de nervosité; elle était à sa limite... et ce n'était vraiment pas le moment d'être faible et de se laisser aller! Sans pour autant prétendre que les siens avaient besoin d'elle, elle savait qu'une paire de bras de plus ou de moins pour aider à la défense du village pourrait faire une énorme différence. Ils étaient si peu nombreux, certains encore en train de cicatriser de la dernière attaque, les sortilèges des autres prêtresses devaient être aussi rares que les siens. Et pourtant, ils devaient combattre, faire face à l'adversité... ou passer le restant de leurs vies sous le joug de l'esclavage des amazones d'Athuld... ou encore périr.

Elle qui était née ici, dans le calme et la quiétude qu'elle avait toujours apprécié des Trois-Chutes, loin des dangers et du risque, une existence quasi idyllique. Les récits des anciens, parlant de guerres sanglantes entre frères drows ne l'avaient jamais intéressée, de même que l'art du combat hormis le nécessaire pour chasser et se défendre en cas ultimes. Jamais elle n'aurait pu croire, même dans ses pires cauchemars, qu'elle allait voir son village à feu et à sang, encore moins deux fois de suite. La révolte contre cette injustice et cette fatalité a envie de poindre, puis l'épuisement prend le dessus. De grosses larmes roulent sur les joues de Sharel, qu'elle essuie tant bien que mal du revers de sa main tremblante et elle reprend son avancée en direction du temple, d'un rythme plus lent, bien malgré elle. Elle n'a même plus l'orgueil de se traiter de pleurnicharde alors que d'autres larmes s'échappent de ses yeux rubis; elle n'en a cure. Instinctivement, elle sait que quelque chose d'atroce doit se dérouler à l'intérieur du temple, une autre fatalité frappant sa communauté, et elle set prête à y faire face, sans vraiment en avoir le choix, elle est résignée à voir tout se monde s'écrouler aujourd'hui.

Elle sourit à Viconia qui semble avoir la même prémonition, la même résignation. Son regard va ensuite à la métisse qui les a suivies et Sharel se questionne à savoir pourquoi elle s'est dirigée au temple également. Est-elle en quête de sécurité pour elle et son enfant? La pauvre, si seulement elle se doutait... Trop fatiguée pour pouvoir émettre un seul son, l'elfe noire entreprend l'ascension de la corniche, à la suite de son aînée prêtresse. Chacune des marches gravies lui est pénible et la rapproche de l'inévitable, et elle ne fait rien pour y échapper, seulement gravir une autre marche.

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Conseiller Message 5 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 02/01/2007 00:33
De : <NOBR>Surnom MSNJ-Konari</NOBR> Envoyé : 2006-09-04 18:41
hj: Vous me pardonnez le retard? ... sinon... je me mets a genoux...

Je baisse un instant mon regard lorsque j'entends l'elfe a la peau bleue gémir sous l'impact de la flèche. Ma surprise est grande, pourquoi cette toge l'a-t-il attaqué? Cependant, je n'ose pas m'attarder a regarder trop au sol, le souvenir de ces bêtes immondes me fait relever les yeux vers le ciel....

Ce ciel que j'ai a présent bien du mal a distinguer, a cause d'une nappe de brouillard qui s'amuse a nos dépends. Je refoule avec grand peine un juron qui aurait fait sursauter (avec raison) mon compagnon. Mon épée bien a la main, je regrette de ne pas savoir utiliser un arc.... mais un instant! J'avais pas une fronde et des galets dans mon sac????

Avec énervement et précipitation, je glisse ma main dans la petite poche contenant mon arme de secour, sur le coté de mon sac a dos. Je me relève ensuite prestement, changeant You d'épaule pour qu'elle ne gênes pas mon lancer. Une fois prête, je regarde Li avant de me mettre a courir, a la recherche d'une percée ou d'une ennemie a assomer.

hj2: J'ai plus d'accent pour le a, donc, ne vous fiez pas a cette faute...

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Conseiller Supprimer Message 14 sur 56 dans la discussion
De : <NOBR>Surnom MSNGardien-de-la-forêt</NOBR> Envoyé : 2006-09-10 11:34
(Hj 1: Bien entendu que Julie est pardonnée... et pour les accents, tu dois soit changer la configuration du clavier (en balançant le Français multilingues pour le Français Canada ou tu apprend à faire tes à en appuyant sur la touche à côté du shift de droite.
Hj 2: Quelqu'un a des nouvelles de Mimie? Sinon je poursuivrai l'histoire en mettant Lirendel sur la glace.
Hj 3: Nous aurons bientôt une nouvelle joueuse de grand talent
Hj 4: Suzz (Astrid) est malade, rien de grave pas de panique, elle m'a demandé de poursuivre, de toute manière Astrid est hors-service pour le moment.
Hj 5: Désolé pour le retard également.)

Perchée sur les épaules de Galil, You couine et grogne à la fois. Son attention est divisée entre les manticores dans le ciel et la présence du vieux magicien ayant attaqué l'elfe à la peau bleue. Son indécision est telle qu'elle piétine la métisse de ses pattes d'où sortent par moment ses petites griffes aigües, griffant la peau de la jeune femme. Alors que la barde se penche à la recherche intensive de sa fronde et de munitions, la bestiole blanche grogne lorsqu'elle se fait changer d'épaule et saute en bas de son perchoir et se mets à décrire des cercles autour de sa maîtresse, regardant en tous les sens, nerveuse et indécise. L'agile You suit Galil de quelques bonds, déterminée à protéger la métisse alors que celle-ci court devant le danger.

Subitement, le sortilège maintenant la masse de brouillard est levé et le ciel devient clair et limpide, dévoilant les attaquantes. Le cri de guerre des amazones d'Athuld retentit à l'unisson alors que leurs montures décrivent une attaque en piqué. Galil a amplement le choix entre les guerrières ayant mit pied à terre et avançant en ligne droite, ratissant le village et massacrant tout être passant proche d'elles ou les archères et leurs montures arpentant le ciel et "flèchant" tout fuyard. Par contre, une constatation s'impose à la métisse: elle est pratiquement seule sur le champ de bataille. Le nombre d'elfes noirs armés sur le terrain se compte sur les doigts d'une main et les archers postés dans les arbres et passerelles sont à peine plus nombreux. Hormis les villageois tentant de s'enfuir, les défenseurs des Trois Chutes sont absents.

Du côté d'Astrid, Loïk émets un râle tout en reculant avec lenteur. L'épée devenue de pierre qui le tient empalé par l'abdomen lui a causé de lourds dégâts. Une fois libéré, le mage s'écroule sur le sol et est parcouru de spasmes et de tremblements. Il grogne et se recroqueville sur lui-même, son grognement devenant de plus en plus bestial. Un hurlement à glacer le sang monte au-dessus du village, si puissant qu'il couvre une bonne partie des bruits de la bataille. Bientôt, un loup blanc énorme, auquel il manque un oeil réduit en lambeaux les vêtements et effets du magicien et, après un autre hurlement, s'enfuit dans les bois.

Non loin, une manticore pose patte au sol afin de laisser descendre l'une de ses deux cavalières. La guerrière, vêtue d'une armure de cuir rouge et maniant une épée tenue à deux mains s'attaque tout d'abord à une femme elfe noire tentant de prendre la fuite dans cette direction. La malheureuse n'a même pas le temps de pousser un cri que sa tête roule sur le sol, quelques instants avant que le reste de son corps ne s'effondre en une gerbe de sang. Avec un sourire goguenard, la femme s'avance ensuite vers le centre du village. La vue d'Astrid, bien en vie mais immobile, la fait bifurquer en sa direction.

Pour Sharel et Anylu, les choses ne vont pas vraiment mieux. Presques à l'abri des attaquantes sous le couvert de la chute, une odeur particulière parvient à leur narines; une odeur ferreuse qui prend à la gorge, l'odeur du sang et, mêlée à celle-ci, celle du souffre. Devant elles, Viconia baisse la tête, marque une pause et se penche pour tâter le sol sous ses pieds. La main qu'elle relève est maculée de sang et le cri d'horreur qu'elle échappe résonne comme un mauvais présage. Ce n'est pas de l'eau qui rend les pierres moites et glissantes, mais une longue coulée de sang provenant de la caverne. Tremblante, Viconia se relève et continues d'avancer et disparaît à l'intérieur du temple.

Au total il y a:
- 15 manticores
- 14 guerrières au sol, sans leurs montures
- 16 archères/magiciennes arpentant le ciel

Le village compte pour l'instant:
- 4 guerriers au sol
- 7 archers
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:06 pm

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Conseiller Supprimer Message 15 sur 56 dans la discussion
De : <NOBR>Surnom MSNAnylou3</NOBR> Envoyé : 2006-09-14 19:58
(HJ: J'ai une pensée spéciale pour les étudiants et les professeurs du collège Dawson... L'horreur que nous décrivons ici, heureusement fictive, certains d'entre eux l'ont vécu mercredi, pour vrai... )


Subitement consciente qu'un autre danger nous menace, je m'arrête sec, à quelques pas de la jeune prêtresse. Viconia, qui nous avait si genéreusement accueillis, Erwan et moi, est aussi présente dans le temple. Mais quelque chose se passe... quelque chose d'incohérent! Une odeur âcre de sang me prend à la gorge. Quelle folie que de penser pouvoir se mettre à l'abri ici!

J'hésite à continuer, à rejoindre les deux femmes, une vision d'horreur me clouant sur place. De la caverne s'écoule une rigole de sang. Je ne suis pas certaine de vouloir savoir d'où elle provient. Aloïs dans mes bras - bouclier magique contre les attaques - comme j'aimerais ne jamais avoir eu l'idée de revenir ici. Ce qui se passe à l'intérieur du temple m'apparaît encore plus effrayant que l'attaque meurtrière des Amazones et leurs montures ailés.

Je regarde sans pouvoir avancer un pas de plus, Viconia et son acolyte avancer vers la source de tout ce sang...



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De : <NOBR>Surnom MSNAstrid_ice</NOBR> Envoyé : 2006-09-16 09:30
Je mets un moment avant de retrouver mes sens. Tout a basculé, en l'espace de quelques secondes. Mon étourdissement a passé mais je reste à ma place, le temps de supprimer ce sentiment de colère qui ne veut que m'envahir. Agir de manière irrationnelle ne me mènera nulle part, sinon à me faire tuer.Le sortilège qui affecte Cécilia est puissant, ce n'est pas le genre de magie que je serais capable de manipuler, Rionn en aurait peut-être été capable... mais il y avait certains sorts qui étaient interdits dans mon monde, celui-ci en faisant partie.

Je ne doute pas que je devais être la cible de ce magicien, à savoir pourquoi je crois que je ne le saurai jamais. Pouquoi Cécilia s'est interposée, je ne le saurai peut-être jamais non plus. Elle n'était pas morte, simplement figée dans le temps, sous forme minérale. Ce n'était guère réjouissant comme situation mais il y avait une manière de renverser ce sortilège. Tout enchantement avait son contraire, et s'il n'était pas créé, je devrai rechercher adéquatement et monter les arcanes nécessaires. Pas une mince tâche, mais j'ai encore quelques années devant moi. Il n'était pas question que j'accepte cette situation sans broncher.

Pour l'instant présent, je ne peux rien faire. Me défendre, défendre le village, rien de plus. Ensuite, je réfléchirai.

J'entends les pas d'une des assaillantes s'approcher de moi. Ma loyauté allait à Cécilia et je lui avais assuré que je serais prêt à la défendre même contre des femmes. Bien qu'elle ne soit plus en danger sous sa nouvelle nature, j'entend bien ne pas laisser à ces femmes l'opportunité de saccager sa statue advenant une victoire de leur part.

Je me relève lentement et tire mon épée incurvée, me plaçant en position de combat. Une voix à l'intérieur de moi m'ordonne de cesser cette folie mais je la chasse avec résolution. Je ne suis plus dans mon monde et je vais me le prouver une bonne fois pour toutes. L'envie de lancer un sortilège est grande mais je me retiens car qui sait si une situation plus critique ne se présentera pas, requérant un effort magique supplémenaire. La force magique gaspillée en impétuosité n'allait pas aider, la patience et la ténacité serait la clef de cette bataille, car l'ennemi était beaucoup plus puissant que les rares forces défensives des Trois Chutes.

(Allez la gang, on ne lâche pas! Moi j'aime toujours autant ce forum!!!)
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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:06 pm

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Conseiller Message 6 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 02/01/2007 00:34
De : Sharel Envoyé : 2006-09-16 23:25
La prêtresse a un sentiment d'irréel. Elles ont toutes les trois dirigé leurs pas en direction du temple, en dépit du danger qui menace le reste du village. Ni elle, ni Viconia ni la métisse n'a prononcé un mot depuis le début de l'attaque. Pas un mot, pas un bruit... et le cri à glacer le sang qu'a poussé Viconia lui a semblé presque déplacé dans la muette résolution qui semblait avoir prit place dans le trio.

Toujours à bout de souffle, Sharel regarde les doigts de sa consoeur prêtresse; ses doigts fins et délicats, à la peau d'ébène, maculés de sang frais. De qui est-ce le sang? La drow ferme les yeux. Il est étrange qu'elle ait pensé en premier lieu que ce devait être le sang d'un des siens... pas celui d'un animal ou d'une improbable guerrière d'Athuld... comme si elle avait déjà décidé, dans sa tête, que son peuple serait victime d'un génocide... décidé et accepté...

La jeune elfe fait un pas, tentant de suivre son aînée. Une main s'accroche à la paroi rocheuse. Plus que quelques mètres avant l'entrée du temple, avant de découvrir l'atroce vérité.

Sharel sent ses jambes devenir aussi lourdes que du plomb. Un pas en avant. Ses oreilles bourdonnent, sa gorge est sèche. Un second pas. Elle sent sa vue qui s'embrouille. Encore un pas. Un frisson l'assaille et elle ferme les yeux un moment pour reprendre ses esprits. Plus que quelques pas...

Luttant contre l'évanouissement, Sharel fait encore un autre pas. Presque à contrecoeur, elle plonge le regard à l'intérieur de la caverne.

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De : <NOBR>Surnom MSNSidhe_Lelorian</NOBR> Envoyé : 2006-09-20 12:31
Les deux elfes noires et la métisse font leur entrée à pas de souris dans le temple. La première chose qu'elles aperçoivent est la tête décapitée et mutilée de la statue placée à l'entrée de la caverne; abandonnée dans un coin après que les beaux traits de la déesse aient été mutilés. Le reste de la statue est encore debout, mais est une vision d'horeur en soi: maculée de sang, une prêtresse y a été solidement attachée avant de se faire trancher la gorge, expliquant le filet sanguignolent coulant jusqu'à l'extérieur. Il n'y a plus aucun espoir de sauver la malheureuse... offerte en pâture à des araignées grosses comme un poing, au corps poilu et aux longues pattes effilées.

Une psalmodie fait vibrer les murs, une bonne dizaine de voix, presque toutes féminines, implorent en coeur la Reine Araignée de leur accorder son pouvoir pour soumettre l'ennemi. À travers toutes, la voix de Sandryma, plus rauque et élevée que les autres mène la prière hérétique, encourageant les autres, scandant promesses de vengeance contre Athuld, sacrifices et pillages pour sa plus grande gloire.

Une main sur la bouche, les yeux agrandis par la crainte, le choc, l'horreur, Viconia avance dans la direction des prières, marchant d'un pas lourd, presque hypnotisée par le murmure angoissant. Dans la salle adjacente, les prêtresses sont regroupées, agenouillées, les mains jointes, le visage peint du symbole de l'araignée grâce au sang de d'autres sacrifiés, des mâles cette fois dont les corps gisent sur le sol. Debout, dos à l'assemblée pour être tournée vers le mur de pierre où une gigantesque araignée noire et luisante a élu domicile, Sandryma, tenant à bout de bras un poignard sacrificiel dans une main et un coeur sanguignolant dans l'autre. Sa victime, Argith, l'un des plus sages magiciens des Trois Chutes, se tient miraculeusement debout près d'elle, la tête baissée, immobile, un trou béant à la place de la poitrine.

L'horreur a laissé place à la colère dans les yeux de Viconia. Elle se tient aussi droite qu'une épée, les poings serrés de chaque côté de son corps et ses yeux violines brillent d'une intensité rarement vue. Elle se tourne en direction de Sharel et Anylu, les entraînant un peu en retrait de la salle où les prières ont lieu. Elle leur adresse la parole d'une voix étrangement calme et douce:
- Ce qui se passe ici n'aurait jamais dû se produire. Mes consoeurs se sont éloignées de l'enseignement de la Vierge Noire... en tant que sa plus haute prêtresse désormais, je me dois de punir ce crime contre les miens. Anylu, je ne désire pas que vous soyez mêlée à ceci, vous en avez déjà suffisamment sur les épaules, cherchez refuge loin du village... allez vers le lac, quelqu'un pourra vous venir en aide. Sharel... il en revient à toi de préserver notre foi en préservant ta vie. Fuis, trouve des alliés dignes de confiance, retrouve le Sauveur que notre déesse nous a envoyés... et reviens punir les fautives si je n'y suis pas arrivée. C'est un ordre!

D'un geste autoritaire, Viconia leur pointe la sortie du temple.

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De : <NOBR>Surnom MSNAnylou3</NOBR> Envoyé : 2006-09-22 21:57
Tant de saccage... cette petite communauté si paisible ne méritait pas un pareil affront. Cette horreur qui s'étend devant mes yeux ahuris me cloue sur place, je suis incapable de faire un pas de plus, serrant Aloïs dans mes bras, tentant de le protéger du mieux que je peux. Je constate cependant, qu'il ne semble pas se rendre compte de ce qui nous entoure, s'accrochant à mon cou, tout en jouant dans mes cheveux.

Je devrais me sauver à toutes jambes et fuir ce lieu damné, mais la peur et l'incompréhension m'empêche de bouger. Je regarde Viconia avancer lentement vers ces femmes qui, accompagnée de Sandryma, semblent être la source de tout ce mal. Celle-ci a rejoint des forces mauvaises, pour sauver son peuple, semble-t-il. Mais ce cauchemar n'aurait jamais dû exister... Les elfes des TroisChutes sont un peuple pacifique, se pourrait-il que la malédiction qui afflige la forêt ait précipiter les choses? Ou bien le dieu (ou la déesse) que semble vénérer Sandryma et ses acolytes est-il depuis le début l'instigateur de tout cela?

Viconia, cette âme pure qui nous avait accueillis, Erwann et moi, prend le chemin le plus difficile, en se désignant rédemptrice de cette folie meutrière. Comment pourra-t-elle, malgré ses pouvoirs, se battre contre cette armée de folles ? Je hoche la tête, lorsqu'elle me demande de me retirer. Cette bataille est aussi la mienne...

- Vous ne pourrez pas... vous êtes trop peu nombreux... Pour les empêcher de poursuivre leur carnage. Vous serez la prochaine victime et je ne le souhaite pas. Vous avez été si gentille avec moi!! Viconia, écoutez-moi... il faut partir, laisser ces gens courir à leur perte... J'irai au lac seulement si vous venez avec moi!




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De : Sharel Envoyé : 2006-09-24 19:33
Quelque chose de froid se glisse subtilement à l'intérieur de Sharel: la peur. Elle est si effrayée qu'elle n'arrive même plus à réfléchir. Elle ne peut que regarder, les yeux arrondis par la peur, toute l'horreur qui se déroule à l'intérieur de ce temple autrefois tant chérit. Le spectacle que donne d'elle-même Sandryma va rejoindre les dires d'Argirion. Les autres prêtres l'ont suivit, plus influençables ou désespérées de sauver leurs familles... mais le désespoir pouvait-il amener à poser de tels gestes?

Elle entend les mots de Viconia sans les entendre, les yeux rivés sur Argith, toujours debout malgré le fait que Sandryma lui ait littéralement arraché le coeur... Argith...

C'est la voix de la métisse qui tire Sharel de cette morbide fascination. Viconia est la voix de la sagesse, rester ici serait de la folie pour elles. Si son aînée et supérieure religieuse a prit cette décision, c'était parce qu'elle voyait une issue possible, à court ou à long terme, elle se devait de lui faire confiance. Sans hésiter, sans même remarquer que les larmes coulent toujours de ses yeux sur ses joues, la petite prêtresse mets une main sur l'épaule d'Anylu et la tire doucement mais fermement vers l'arrière. Lorsqu'elle prend la parole, son murmure est morne, indifférent presque, comme si cette horreur s'étant déroulée sous ses yeux avait tué tout sentiment.
- Partons, nous ne pouvons rien faire ici pour le moment; nous serions une gêne pour Viconia. Allons vers le lac.

Sans attendre un oui ou un non de la part de la métisse, la jeune elfe noire se détourne et marche calmement vers la sortie, sans jeter un regard en arrière ou dire un adieu à son aînée. Avec des gestes lents et fatigués, elle prend son arc sur son épaule et encoche une flèche. Elle va certes quitter le village, mais elle compte également se défendre et tout faire pour rejoindre l'envoyé de leur déesse et l'entraîner vers le lac également.

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Conseiller Supprimer Message 21 sur 56 dans la discussion
De : <NOBR>Surnom MSNAnylou3</NOBR> Envoyé : 2006-09-24 21:04
La prêtresse, complètement brisée, me tire vers l'arrière, m'expliquant ce qu'elle compte faire. La jeune elfe se rend aux ordres de Viconia sans répliquer. Comme les membres de cette communauté n'ont pas de colonne vertébrale!! Obligés de courber l'échine devant leurs supérieurs... Moi, je ne pourrais pas le supporter!! Je serre les poings, frustrée de ne pas pouvoir m'élever contre la volonté suicidaire de Viconia. Pourquoi tenter de lui sauver la vie? Ne devrais-je pas la laisser affronter ses démons intérieurs toute seule?

Tandis que la petite elfe... si jeune. Elle se fera tuer à coup sûr si personne ne la protège. Lorsqu'elle s'éloigne, résignée mais si fragile, je ne peux m'empêcher de ressentir pour elle une immense compassion. J'ai vu ma mère plonger dans le vide, fonçant vers sa propre mort. Le lien qui unis les deux femmes est peut-être à la hauteur de celui-là?

Je prend un moment pour signifier à Viconia de ne rien tenter d'inutile... Je saisis sa main avant qu'elle ne se retourne et je lui dit: - Viconia, soyez prudente... Cette menace est cent fois plus grave que l'attaque des amazones... vous le savez...

Puis, je me retire lentement, à la suite de la petite, serrant Aloïs dans mes bras. Et accordant une prière muette à ce qui fait briller le soleil et luire les lunes... pour qu'on protège Viconia.

-Attendez! Dis-je à la jeune elfe noire. Je viens avec vous... je ne sais même pas votre nom, petite. Moi, je m,appelle Anylu My-Fel et voici Aloïs mon fils.

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Conseiller Message 7 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 02/01/2007 00:34
De : <NOBR>Surnom MSNGardien-de-la-forêt</NOBR> Envoyé : 2006-09-25 18:29
La grande guerrière d'Athuld a tout d'abord un large sourire à la limite du sadique sitôt qu'elle voit l'elfe se relever et tirer son arme. Encore un autre mâle qui va mordre la poussière et embrasser ses bottes lorsqu'elle en aura terminé. Mais à mesure qu'elle s'approche, celui qu'elle avait tout d'abord prit pour un elfe noir se précise et se détaille... et subitement elle est moins sûre d'elle. Souvenir encore frais à sa mémoire, le combat dans l'arène d'Athuld, opposant le grand champion de l'arène et un étrange elfe magicien avait suscité bien des conversations. Elle l'avait vu de ses yeux et n'y avait pratiquement pas cru. La somme rondelette qu'elle y avait perdu sur ses paris avait été difficile à croire également... tout ça à cause de cet elfe bleu! Le regard rivé sur son adversaire qui l'attend de pied ferme, l'amazone ralentit subtilement le pas. Ce ne pouvait pas être le même elfe, n'est-ce pas? Mais elle avait entendu également les rumeurs affirmant que Cécilia, la plus grande propriétaire de gladiateurs de la ville et à qui apaprtenait le nouveau champion de l'arène avait abandonné ses fonctions et quitté la ville avec ses deux meilleurs gladiateurs.

En voyant l'arme incurvée de l'elfe, le coeur de la femem ne fait que deux tours tout en ayant la confirmation que c'est bel et bien celui ayant battu à plate couture le géant de l'arène qu'elle a devant elle. Tournant la tête, elle cherche s'il n'y aurait pas une autre victime plus facile à proximité. Non pas qu'elle ait peur de perdre face à un simple mâle, un de ces délicats elfes de surcroît mais... Allons, semble-t-elle se dire, elle n'a qu'à le faire prisonnier et le ramener comme butin de guerre, elle imagine déjà la jolie somme que serait prête à payer Marina pour une telle acquisition!

Regaillardie par le profit qu'elle compte faire, la guerrière reprend sa route d'un bon pas, maintenant impatiente d'en découdre. Sûre de sa victoire, elle attaque aussitôt qu'elle est à portée, d'un grand moulinet sans grande finesse. Elle ne semble pas réaliser que son adversaire est différent des villageois apeurés et sans défense qu'elle a l'habitude de brutaliser au profit d'Athuld, tant la supériorité d'une femme guerrière telle que elle lui est évidente.

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Conseiller Supprimer Message 24 sur 56 dans la discussion
De : Galiella Envoyé : 2006-10-01 13:36
(Hrj : Me revoilà, je suis sincèrement désolé pour l'énorme retard. Je vais essayer de me ratrapper. J'ai lu tous vos textes. C'est vraiment un excellent rp )

Les événements défilèrent à un rythme accélérer. Par conséquant, ce ne sont pas des événements qu'ils attendaient. Le premier événement et non le moindre ce fut l'attaque des guerrière. Le peuple des Trois chutes s'écroulaient peu à peu sous le nombre.

Les elfes noirs sont des êtres pacifiques. Pourquoi une attaque aussi soudaine de la part de femmes aux regards si froid? Sous cet assaut, Anylou et une autre jeune femme s'étaient présipiter au temple pour se protéger. Le temple était le dernier endroit que Lirendel désirait aller. Les guerrières étaient trop nombreuses. Ils ne restaient peu d'elfes noirs. Ceux qui étaient encore vivant continuaient à se battre, mais la partie était perdue d'avance. Le mieux pour tous était la retraite, la fuite. Toutefois, les chevalières ailées empêchaient qui que se soit de fuire.

Durant la bataille Lirendel fut séparer de sa bien aimée. Inquiet, il pourcourut l'assemblée. Soudain il la vit, encerclée de toute part par ces femmes assoifées de sang. D'un geste vif, il sorti son épée et cria aux demoiselles :

-Bonjour charmantes demoiselles, quelle lâcheté de votre part, d'oser affronter une femme seule...

Il fit tournoyer son épée afin de les attirer vers lui. Son sourire se fit plus provocant. Son épée ne cessait de changer de mains.

-Allez, qu'est-ce que vous attendez pour venir me chercher? Le guerrier en ce moment ne doutait point de la ressemblance qu'il avait présentement avec son père. Ses cheveux noir d'ében lui cachait la moitié du visage, laissant entrevoir un sourire glacial et des yeux menaçants. En ce moment, seul l'apparition de ces oreilles pointues sortant de sa chevelure témoignaient que c'était toujours Li.
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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:07 pm

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Conseiller Supprimer Message 25 sur 56 dans la discussion
De : <NOBR>Surnom MSNJ-Konari</NOBR> Envoyé : 2006-10-02 19:32
hj: Sumimasen!!!! Je suis encore et toujours en retard. Mais, je peux vous écrire ce message en latin ou en japonais... Quoique je suis certaine que vous préférez le français... Ho! Et j'ai retrouvé mes accents du a! ààààà!

Le nuage de brouillard s'effiloche me permettant de mieux voir ces furies en quête de chair d'elfes noirs fraîche. J'avais déjà des doutes quand à leur volonté et à leur discours, maintenant j'en ai la certitude: elles sont dans l'erreur!

Un bref instant, je me rappelle le visage mutilé de l'elfe que You a maltraité. Je crois de moins en moins à une coincidence. Aurais-je du en parler?

Ces pensées sont chassées par la bouffée nauséabonde qui se dégage des corps morts et de ces sales bestioles *homni*vores.

Du tréfont de moi, il y a quelque chose qui gargouille et se frait un chemin vers ma tête. La chaleur se répend dans mes veines et quelque chose d'inconnu s'empare de moi, avant qu'un son s'échappe de mes lèvres...

-RHYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!

Ma rage, mon désespoir, ma fureur s'expriment, mon bras brandit avec un peu plus de vigueur l'épée qui m'accompagne depuis longtemps. Ma cible est choisie. Ces femmes cherchent la destruction, pourquoi devrais-je les épargner? Je me lance devant moi, cherchant ces guerrières avec furie, n'hésitant pas à user de ma lame...

Cependant...

-Bonjour charmantes demoiselles, quelle lâcheté de votre part, d'oser affronter une femme seule...

Nié? Mais qu'est-ce que... Je relâche qu'un rapide instant ma concentration en entendant ces paroles... provoquantes...

Non, Li... Elles sont déjà suffisemment agressives comme cela... Tu ferais mieux de les abattre de dos si c'est possible au lieu de les provoquer, l'on est pas dans un duel! Dieu ciel... j'eus presque de la difficulté à le reconnaître...

Et la peur se mêle de moi. Et lorsque j'ai peur j'agis.

-Li! C'est pas le temps de parlementer!!!

De toute mes forces, j'abats mon épée sur la première adversaire qui me fais face.

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Conseiller Message 8 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 02/01/2007 00:35
De : <NOBR>Surnom MSNAstrid_ice</NOBR> Envoyé : 2006-10-04 14:39
Mon adversaire se fait attendre, tant mieux, car j'ai le temps de jeter un oeil à la ronde. Bien peu de défenseurs comparé à la force d'attaque... mais que font les elfes sombres, hormis se sauver? Ne veulent-ils pas combattre pour préserver leur demeure?

Je ne vois plus ni Anylu ni la jeune elfe que nous avions escorté jusqu'ici. J'espère bien qu'elles sont toutes les deux hors de danger, mais avec la fougueuse métisse, c'était plutôt difficile à croire. Un peu plus loin, deux êtres à la peau blanche font face aux guerrières, avec un courage qui frôle la folie suicidaire. À moins qu'ils soient beaucoup plus puissants qu'ils ne le laissent présager à première vue, leurs chances sont maigres.

Un mouvement proche de moi me fait reprendre ma concentration. L'humaine est maintenant à portée, et son aplomb me laisse deviner qu'elle pense remporter haut la main ce combat. Ne lui en déplaise, je ne m'inclinerai pas cette fois. Son premier coup, plutôt lourd et maladroit me laisse une belle ouverture que je n'hésite pas à prendre. Une telle gaucherie à l'épée ne peut cacher une feinte. Sa certitude qu'elle va avoir le dessus sur moi sera à mon avantage. Pivotant pour éviter son moulinet, je lui assène un coup de ma lame courbe à mon tour, visant son flanc à découvert et je compte repartir aussitôt à l'attaque, pas question de la laisser mener le combat. Il y a encore beaucoup d'autre envahisseures à passer au fil de ma lame sans que je ne m'attarde sur une seule.

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Conseiller Supprimer Message 27 sur 56 dans la discussion
De : <NOBR>Surnom MSNGardien-de-la-forêt</NOBR> Envoyé : 2006-10-04 16:21
(Hj: désolé de la longue absence mais les vacances au spa nordique valaient vraiment la peine!!! ... bon faut que je démêle tout ça maintenant)

Alors qu'Anylu et Sharel quittent le temple, le bourdonnement des prières sacrilèges s'atténuent peu à peu, pour être remplacé par le gazouillement de la cascade séparant les ténèbres de la caverne à la lumière du jour. Du haut du promontoire rocheux, elles ont une vue imprenable sur ce qui se déroule plus bas, mais également sur les manticores sillonnant le ciel. Implacables, les archères dirigent leurs tirs vers tout ce qui semble vouloir quitter le village. Un peu en retrait, une manticore toujours montée de deux passagères cette fois décrit des cercles. L'une des occupantes de la selle, une magicienne il va sans dire, est absorbée à lancer un sortilège, et des flammes se concentrent peu à peu autour de sa main levée.

Les deux femmes peuvent décider de leurs prochaines actions à leur guise. Les issues menant hors du village semblent pour le moment étroitement surveillées alors qu'en bas, les rares défenseurs des Trois Chutes s'apprêtent à vendre chèrement leurs vies. Elles peuvent apercevoir Galil et son compagnon Lirendel qui semblent prêts à faire face à la douzaine de guerrières qui se rapprochent lentement d'eux. Astrid a également engagé le combat contre l'une des amazones, non loin de l'endroit où elles l'on laissé avant de courir vers le temple.

La provocation lancée par Lirendel n'obtient que peu de réactions, hormis peut-être qu'une demi-douzaine de guerrières bifurquent en sa direction, avec un sourire sadique. Il n'est pas dit qu'elles laisseront un mâle tenter de les ridiculiser de la sorte mais la tentative de les distraire de sa petite copine est si évidente qu'elles échangent quelques regards, bien décidées à lui faire payer chèrement une telle étourderie de sa part. L'une, plus rapide à se déplacer, le charge de sa grande épée deux mains alors que les autres, un peu plus fines mouches, le contournent lentement. S'il ne réagit pas, le demi-elfe se verra bientôt encerclé de lames.

Au moment même où Galil allait abattre son épée sur sa première adversaire, une boule de poils hirsute saute en plein visage de la guerrière lui faisant face. You, maintenant énorme, joue des griffes et des crocs contre celle qui aurait pu attenter à la vie de sa bien-aimée maîtresse. La barde n'est pas laissée en reste bien longtemps car une autre guerrière vient prendre la relève et lance une attaque rapide de sa lame étroite qui gratifie Galil d'une belle estafilade sur la cuisse. Heureusement pour elle, la tactique distrayante de Lirendel a éloigné quelques menaces d'elle, mais il y en a d'autres, qui poursuivent les fuyards, fouillent les maisonnettes pour en faire sortir les réfugiés et attaquent les défenseurs elfes noirs.

Astrid pour sa part fait face à une adversaire bien moins coriace qu'elle n'en a l'air. Déjouée avec aisance, la guerrière a un cri de douleur alors que la lame incurvée traverse armure, vêtements et chair avec une facilité déconcertante. L'incrédulité traverse un instant son visage et elle recule, pose la main sur sa blessure. La rage brille dans ses yeux alors qu'elle bloque le prochain coup de l'elfe des glaces en tenant fermement son épée à deux mains. D'un autre moulinet, elle essaie de gagner de la distance entre elle et son opposant, laissant une autre ouverture.

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De : Sharel Envoyé : 2006-10-05 17:59
Sharel ne ralentit même pas sa foulée lorsqu’elle entend la voix de la métisse derrière elle. Elle s’arrête tout au plus lorsque cette dernière la rattrape et elle hoche lentement la tête suite aux présentations. Un court silence passe, le temps que son esprit figé par la peur et la résignation ne se rende compte que la demi-elfe se prénommant Anylu lui avait également demandé son nom. D’une toute petite voix, à peine plus haute qu’un souffle, la prêtresse répond enfin à son interlocutrice :
- On m’appelle Sharel… nous devons partir d’ici au plus vite. Je connais un chemin rapide vers le lac.

Prise d’un étourdissement, la jeune elfe s’adosse sur la paroi rocheuse, les yeux fermés très fort le temps que son malaise passe. Elle se sentait à bout de forces, le trajet de retour à la grande course était déjà de trop pour ses maigres forces, maintenant il fallait fuir le village le plus rapidement possible et rejoindre le lac. Et une fois là? Encore d’autres épreuves? Quelle aide pourraient-ils bien trouver à cet endroit? À son souvenir, le lac était un endroit tranquille, quasi mort, avec ses ruines et ses arbres torturés.

Tout d’abord rejoindre le Sauveur, l’écarter des amazones et l’escorter en sécurité. C’était un ordre de Viconia. Se risquant à rouvrir les yeux, Sharel regarde Anylu, se refusant pour l’instant à voir le carnage auquel était livré son village.
- L’elfe à la peau bleue et au visage portant des signes étranges qui vous accompagnait tout à l’heure, vous le voyez? Nous devons le rejoindre et l’emmener avec nous vers le lac.

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De : <NOBR>Surnom MSNAstrid_ice</NOBR> Envoyé : 2006-10-06 14:53
Je ne peux retenir un froncement de sourcils lorsque je constate que ma lame a touché mon adversaire avec une facilité qui me déconcerte. Loin de baisser ma garde pour autant et me laisser déjouer, je tente de rester vigilant, bien que le trouble qui me traverse me soit étrange. C’est la première fois que je lève mon arme contre une femme et le fait que celle-ci se révèle du même calibre qu’un adversaire elfe des glaces que je combattrais fait tourbillonner mes pensées.

Avant que j’extrapole trop, le solide blocage de la guerrière me ramène à ma concentration initiale : le combat. J’aurai tout le loisir de réfléchir après, bien après. Je me dois tout d’abord de protéger les elfes sombres qui m’ont accueilli parmi eux à mon arrivée ici. Je ne pense pas que les miens auraient été aussi ouverts face à un étranger… ça c’est s’ils ne l’auraient pas tué au premier regard.

Un autre coup d’épée qui fend l’air, celui-ci pour m’éloigner de mon adversaire, contrairement au premier qui visait à blesser rapidement. Ce qui me fait déduire que mon coup a bien porté et qu’elle doit ressentir de la souffrance suffisante pour ne pas vouloir retenter l’expérience. Trop dommage car la seconde ouverture qu’elle m’offre est trop belle pour laisser passer et je repasse à l’attaque sans hésiter. C’est à mon tour d’être désireux de terminer rapidement le combat; il y a encore bien d’autres adversaires à abattre et ne pas s’attarder sur une seule sera une bonne chose.
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:07 pm

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De : <NOBR>Surnom MSNJ-Konari</NOBR> Envoyé : 2006-10-06 17:46
Mon coeur bat de plus en plus rapidement et je sais que je ne peux plus me permettre de lancer des regards vers Li. You semble ne pas avoir apprécié l'approche de la guerrière, mais mon manque d'attention et de vitesse me valent une douleur à la cuisse...

Je sens la brûlure se répandre à mes nerfs et je suis certaines que de fines goutelettes de sang perlent désormais sur ma robe...

Pourquoi est-ce que ces abrutis ne laissent pas mes jambes tranquilles???????

Je suis danseuse, moi, par tous les esprits...

Je suis danseuse... Hum...

Cette pensée s'agite dans ma tête. Je tâche de parer la prochaine attaque de cette folle en uniforme à l'aide de mon épée, me servant de mes jambes pour lui porter une attaque sous le buste. J'espère au plus atteindre l'angle inconfortable de ses genoux.
Ce faisant, je sens la douleur augmenter, mais si je réussis, je sais que j'aurai un léger avantage sur cette f-e-unif. Un avantage que je ne laisserai certe pas filer.


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De : Galiella Envoyé : 2006-10-06 21:52
Sa tentative intimidation avait lamentablement échoué. Au lieu d'aider son amie, il l'avait nui. Une guerrière désirant lui faire regretter sa stupidité l'attaqua avec son épée à deux mains.

Il leva son épée afin de parer l'attaque de la femme. Un rapide regard autour de lui le fit réfléchir. Il allait bientôt être entourer. Jouer le héro, c'était une chose, mais mourrir maintenant il était hors de question. Galil avait besoin d'aide. Il voulait aller la rejoindre, mais son désir était assez évident. Il avait vraiment l'impression que son visage était un livre ouvert.

Il chercha du regard une ouverture. Inutile de jouer les innoncents, maintenant qu'elles connaissaient ses intentions, la comédie ne servirait à rien. Il fallait fuire.

Il cria à son amie :

-Galil, laisse tomber, c'est inutile. Elles sont trop nombreuses. Fuie maintenant. Va dans la forêt. You aide ta maîtresse. J'irai vous rejoindre.

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De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 02/01/2007 00:36
De : <NOBR>Surnom MSNAnylou3</NOBR> Envoyé : 2006-10-06 22:35
Sharel a une faiblesse et j'hésite pour le moment à lui apporter mon support. Déjà à bout de forces lorsque nous l'avons croisée, elle semble si faible à présent.

À la suite de sa question, je répond, d'une voix lointaine: -Astrid... Oui. Va le chercher, il te suivra. Je vais jusqu'au lac. Je vous y attendrai.

L'elfe à la peau bleuâtre doit être averti, retiré de ce chaos, protégé... Cette attaque ne le concerne pas. Comme il ne nous concerne pas, Aloïs et moi.

Un rapide tour d'horizon me fait apprécier de trop près le combat qui s'est amorcé entre les elfes des Trois Chutes et leurs ennemies, les amazones. Malheureusement pour eux, ces femmes assoiffées de sang et de pouvoir ont un terrible avantage: Elles n'ont peur de rien. Et leurs montures ailées survolant les airs empêchent toute fuite. Je remarque que l'une d'entre elles est montée par une magicienne, par les arcanes que ses mains tracent, et par la lueur qui s'en dégage. Cette action ne sera pas!

Un sortilège me passe par l'esprit alors que je me concentre sur la trajectoire que la manticore emprunte, toujours en faisant des cercles... Mais je me rappelle que mon fils absorbe la magie, donc mes attaques sont vaines à ce moment-ci.

Ramassant une pierre juste assez lourde pour parcourir une bonne distance, j'effectue un moulinet de mon meilleur bras et je décoche cette pierre en direction de la magicienne, priant pour qu'elle atteigne sa cible et lui fasse perdre sa concentration. Ensuite, j'essaie de voir comment la jeune Sharel pourrait parvenir à Astrid sans craindre d'être passée par la lame des guerrières.

Moi, mon chemin est tout tracé. Mais il est parsemé d'embûches. Reprenant mon bâton et mon jeune enfant je m'apprête à faire le plus long et le plus dangereux trajet de ma vie. J'écarte celles qui osent se placer devant moi avec l'énergie du désespoir...
De : <NOBR>Surnom MSNGardien-de-la-forêt</NOBR> Envoyé : 2006-10-12 12:31
L’adversaire d’Astrid est plus impressionnante qu’elle ne l’est en réalité. Encore une fois déjouée, la guerrière goûte une seconde fois à la morsure impitoyable de la lame de l’elfe des glaces. Coriace tout de même malgré son manque flagrant d’expérience au combat, elle s’empresse d’abattre son épée vers son ennemi, le touchant à l’épaule. Heureusement, la lame n’arrive pas à traverser les anneaux finement assemblés de la cotte de mailles du Caïsor mais il s’en tire tout de même pour une bonne douleur vu la force de l’impact. Ragaillardie par cette petite victoire, la femme a un grand sourire de satisfaction et repart à l’attaque d’une série de pointes rapides pour déstabiliser son opposant.

Plus loin, deux combattantes voient leur consoeur en difficulté. Préférant un combat à la poursuite de fuyards sans grand défi, elles s’empressent de couvrir la distance les séparant. Astrid a encore un round pour agir, ensuite il fera face à trois adversaires.

La parade ingénieuse de Galil porte fruit. La jeune guerrière lui faisant face se récolte un solide coup en travers du genou gauche, provoquant un craquement sonore alors que l’articulation se tord en tous sens. Fléchissant involontairement, la femme en perd complètement son goût au combat pour tenir à deux mains le membre blessé. Des larmes de douleur ne tardent pas à poindre et elle lève ses yeux larmoyants vers la barde qui ne semblait pas un si grand défi pourtant.
- Pitié! Je me rends, je ne veux pas mourir ici, j’ai une famille…

Un hurlement traverse le champ de bataille; celui de la guerrière attaquée par You. La bête blanche a maintenant la fourrure maculée de sang et s’évertue à creuser un trou dans le crâne de la méchante ayant osé attaquer sa maîtresse. Le visage de l’amazone d’Athuld n’est plus que pulpe informe, un œil arraché, et le cri de souffrance qu’elle pousse s’échappe de l’orifice béant qui était autrefois sa bouche. Néanmoins, l’ordre intimé par Lirendel fait dresser la tête à l’animal en pleine furie meurtrière. Comprenant ce qui lui est demandé, You abandonne sa malheureuse victime pour fondre sur la prochaine qui ose trop approcher de Galil.
Le métisse Lirendel arrive tant bien que mal à bloquer la charge qui lui est faite. Des étincelles produites par l’impact puissant du métal contre le métal sautillent dans l’air une fraction de secondes. L’œil alerte, le guerrier remarque une ouverture possible derrière lui, un peu vers la droite, là ou l’une des combattantes hésite un peu à approcher celui venant de parer une charge d’une telle force. En bousculant un peu, il devrait parvenir à s’enfuir, s’agit d’éviter les coups dans le dos que lui prodigueront certainement les amazones.

Bloquée dans sa course, la guerrière ayant chargé le demi-elfe trépigne de colère et relance une attaque haute, à bout de bras, d’un puissant pivot du corps. Au regard habitué de Lirendel, il remarque que son adversaire n’est pas une fine combattante, encore moins une vétérante. Cette femme a vu quelques combats, tout au plus et ses gestes le démontrent clairement. Ses compagnes manquent également d’assurance, carence que le métisse pourrait tourner à son avantage…

Pierre en main, Anylu tente le tout pour le tout. Son tir n’est pas aussi juste qu’elle l’aurait espéré mais porte tout de même loin… si ce n’était qu’une autre manticore portant une archère coupe la trajectoire de la pierre. Chanceuse tout de même sur son lancer, le projectile frappe l’épaule de la cavalière, lui faisant perdre la précision de son tir qui se perd sans blesser personne au sol. Peut-être que la magicienne vient de sauver la vie à un fuyard sans défense. La femme cherche un instant du regard qui aurait pu lui nuire, sans penser de regarder du côté du temple où sont dissimulées Anylu, Aloîs et Sharel.

Ramassant son courage et sa volonté, la métisse entreprend la descente du chemin du temple, émergeant complètement de derrière la cascade. De ses yeux émeraude perçants, elle a vu que si elle longeait la paroi rocheuse un moment, elle pourrait atteindre le couvert des bois. Aucun sentier ne faciliterait son évasion mais aucune guerrière d’Athuld ne surveille cet endroit non plus. En faisant un grand détour, il serait également possible de rejoindre Astrid… mais le chemin le plus efficace serait le plus direct, quitte à passer à travers deux ou trois amazones. La sorcière remarque également que son ancien chevalier servant elfe des glaces fera bientôt face à trois adversaires.

Du côté de Sharel, rien de va plus. À la limite de l’évanouissement, la jeune elfe doit lutter contre des étourdissements et le tremblement de tous ses membres. Sa vision se fait plus floue et la nausée la guette tant son corps se révolte contre cette surcharge d’efforts soutenus. Ses jambes vont-elle la porter jusqu’au Sauveur, jusqu’au lac?

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De : <NOBR>Surnom MSNJ-Konari</NOBR> Envoyé : 2006-10-12 18:43
Sans trop le montrer sur mon visage, le craquement sonore de l'articulation brisée m'a surprise. Une part de moi-même se félicite de ce bon coup, une autre part reste sensible envers la douleur de la guerrière.... même si elle n'aurait pas hésité à me tuer...

Je plante mon regard dans le sien, sans baisser ma garde, et c'est un peu en sourdine que j'entends Lirendel me demander de rejoindre la forêt et de fuir. J'en fronce un peu les sourcils - Non, mais il pense qu'il va rester tout seul????

Et voila la blessée qui implore pitié. Que faire? Mais elle a une famille...

...Une famille qui est encore en vie. Qui n'est pas impliquée dans cette bataille, qui n'y comprends peut-être rien. Une famille... comme celle que je n'ai plus depuis longtemps? Pitié...

J'ai entendu la requête, comme les hurlements de celle qui avait osé m'attaquer devant You. J'ai aussi entendu les paroles de Li. Ma décision est prise....

-Jette ton épée au loin et lèves-toi. You!, viens avec moi et surveilles mes arrières!

Mon ton est froid et j'essais de cacher au mieux mon regard. Une fois la guerrière debout, je fixe son regard une dernière fois pour m'assurer qu'elle ne me ruse pas, puis je passe son bras autour de mon cou, la soutenant dans ma fuite. Je ne lâche pas mon épée, ni baisse ma garde. Li m'a demandé de me mettre à l'abris, elle m'a demandé pitié.... Elle peut être ma porte de sortie, une mine d'informations, mais je fais entièrement confiance à You si elle ose me toucher.

Je ne peux pas abandonner quelqu'un qui demande pitié... surtout si c'est pour se faire dévorer par une manticore.... Je veux qu'elle comprenne son erreur, la calamité qu'elle propage, je veux comprendre le fond de l'histoire.... Peut-être ai-je le coeur trop bon, peut-être cela me perdra, mais si....

J'avance vers le couvert forestier, d'un pas rapide, soutenant la guerrière, les dents serrés....
You, je te fais confiance...
Li.... rejoins-nous!



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De : <NOBR>Surnom MSNAstrid_ice</NOBR> Envoyé : 2006-10-15 17:49
Je serre les dents et me maudis intérieurement alors que mon ennemie abats son arme et fait touche. Mon armure me protège d’une lésion trop sévère mais je ne devrais pas m’y fier; car même le plus solide métal finit par user et avoir des failles. Les enchantements magiques finissaient éventuellement par se tarir au fil des siècles, même les plus puissants. Il n’y avait rien d’immuable, peu importe le monde.

M’en tirant malgré tout pour sans doute une solide contusion vue la force qu’elle a déployée, je conserverai en mémoire mon manque de prudence. J’ai déjà vu des guerriers feignant l’incompétence pour mieux tromper leurs adversaires; je préfère de toute manière ne sous-estimer personne.

Son assurance reprise maintenant qu’elle a réussit à me toucher, elle tente la manœuvre audacieuse des coups rapides et je me vois contraint d’esquiver et de parer du mieux possible. Je me remets du carreau d’arbalète et des morsures des petites bestioles à huit pattes de l’autre jour, je n’ai vraiment pas envie de récolter une autre blessure qui m’incommoderait et traînerait. Je compte sur le fait qu’elle risque de se fatiguer rapidement de ce genre d’attaque et au premier signe de faiblesse je n’hésiterai pas. Ce combat traîne et je vais avoir bientôt deux opposantes supplémentaires, chose qui n’est pas pour me plaire.
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:09 pm

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Conseiller Message 10 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 02/01/2007 00:36
De : Sharel Envoyé : 2006-10-17 17:58
Sharel tente désespérément de se ressaisir. Elle a une mission de la plus haute importance confiée par Viconia et elle se doit de la mener à bien, au nom de sa déesse. Ce n’était pas le moment de sombrer dans la crise de larmes et de montrer de la faiblesse, c’était son devoir en tant que prêtresse. Jusqu’ici, la vie avait été douce, les prières et louanges faciles à adresser, presque routinières et ennuyantes depuis des années. Il était aisé d’être prêtresse lorsque la divinité comblait ses fidèles de tous les bienfaits. Maintenant en période difficile, elle n’allait pas faire comme les autres et se tourner vers la première divinité promettant puissance et aide. Son cœur s’accordait à celui de la Vierge Noire, elle ne pouvait le nier et encore moins s’en détourner en ce moment.

Comme dans un brouillard, elle entend Anylu lui adresser une réponse et Sharel acquiesce de la tête, par simple automatisme. Elle essaie de se redresser, relever la tête et faire cesser ce tremblement qui la parcourt, pour qu’au moins la métisse ne se soucie pas d’elle : elle a suffisamment de son enfant à se préoccuper. Tout devrait bien aller… du moins elle l’espère. Avec un sourire un peu forcé, elle regarde la métisse à la peau blanche descendre le sentier longeant la chute. Une main sur la paroi rocheuse, elle s’apprête à la suivre…

Ses genoux frappent durement le sol, sa main, écorchée pour s’être retenue en vain contre la paroi, l’autre ayant réussit à amortir sa chute sur le sol avant qu’elle ne se casse la figure. La vision noire même si ses yeux sont grands ouverts, Sharel n’en peut plus. Les émotions, l’épuisement, les événements, tout cela a finalement raison d’elle. Elle en pleurerait si elle avait encore la force de verser des larmes. Pathétique. C’était un qualificatif que Sandryma lui avait déjà adressé pour une bourde qu’elle avait tenté de réparer, il y avait des années de cela, elle était encore une gamine. Mais c’est ce même ton froid et sans appel qui résonnait dans sa tête en ce moment, et bien malgré elle, Sharel devait admettre que cela la décrivait bien.

Qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire? Elle ne pouvait pas rester ici, elle serait coincée entre les prêtresses renégates et les amazones, situation peu judicieuse. … … Quand bien même elle devrait ramper jusqu’au lac, elle s’y rendrait, peu importe le temps que ça prendrait, elle n’avait pas le choix et c’était son devoir clérical.

« Ô déesse, toi qui es comme la mère que je n’ai jamais connue, je t’implore de m’aider à traverser cette épreuve que tes ennemis ont placé sur mon chemin. Je t’ai souvent adressé des prières et je me rends compte aujourd’hui que mes demandes étaient bien futiles et je te remercie de ne pas y avoir répondu à l’époque. Aujourd’hui, j’apprends cruellement la nécessité de faire appel à toi que lorsque c’est nécessaire. C’est une leçon que je n’oublierai pas. Ma vie t’es dédiée depuis toujours et continuera de l’être aussi longtemps que je vivrai. Aide-moi à emmener Celui que tu nous as envoyé en sécurité, je t’en prie, pour que ton nom puisse être vénéré durant encore longtemps et que tu ne sombres pas dans l’oubli comme le veulent celles qui t’ont trahie. »

Rassérénée par cette prière, bien loin des jolis chants ou poésie appris par cœur qu’elle aimait tant mais sincère, la petite prêtresse tente de se remettre debout et de se faufiler à travers la cohue jusqu’à l’elfe à la peau bleue. Quitte à ce qu’elle s’y rende à quatre pattes ou qu’elle s’évanouisse en chemin.
(À toi le loisir, cher MD, de la faire tomber dans les pommes pour son entêtement)

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Conseiller Supprimer Message 37 sur 56 dans la discussion
De : <NOBR>Surnom MSNAnylou3</NOBR> Envoyé : 2006-10-19 11:16
Peu habituée aux combats, encore moins devant ces femmes aguérries d'Athuld, je me faufile vers une possible sortie, priant le ciel et la lune d'épargner ceux qui me sont chers. .. Astrid... Je ne peux rien pour lui. Il a vaincu de biens grands dangers jusqu'à présent, j'espère de tout coeur qu'il passera au travers de cette nouvelle épreuve.
Je ne peux m'empêcher à ce moment-ci de regretter le temps béni où je n'avais que mon égoïste personne à protéger. Les temps se compliquent !!

Toute mon attention se reporte à ma descente périlleuse, faisant fi de ce qui se passe en contrebas. Ma propre sécurité et celle d'Aloïs vaut bien la peine que je passe outre aux nouvelles amitiés, même si cela me déchire le coeur. Une magicienne morte ne pourra rien faire de plus pour eux, de toutes façons!

Il semble que la chance me sourit une fois de plus, cet espace ne semble pas du tout protéger par les amazones et le sentier qui le prolonge non plus. Se pourrait-il que le bien triomphe du mal pour une fois?

Hâtant le pas, et prenant toutes les précautions possibles pour ne pas chuter, je poursuis ma descente vers le lac, Aloïs serré dans mes bras...




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Conseiller Supprimer Message 38 sur 56 dans la discussion
De : <NOBR>Surnom MSNGardien-de-la-forêt</NOBR> Envoyé : 2006-10-24 12:39
Haletant, la guerrière d’Athuld fait un mouvement du bras pour jeter son épée au loin et se débarrasse de son casque également, dévoilant un visage jeune aux yeux noisette, des pommettes hautes et des cheveux blonds nattés. Le ton froid utilisé par la barde ne lui laisse pas l’envie de protester à ses exigences et elle obtempère autant que son genou gauche le lui permet. C’est un regard emplit de peur qui rencontre celui de Galil, la peur de mourir ici, dénué de toute malice ou ruse.

You dresse une seconde fois la tête et abandonne sa poursuite d’une seconde assaillante d’Athuld qui s’était trop approchée de Galil. Le pelage ébouriffé et couvert de sang frais, la bête arrive en trottinant près de la barde, le regard brillant et alerte. Elle montre tout d’abord les dents vers celle que la métisse a décidé de sauver, ce qui n’est pas sans tirer un tremblement de peur à cette dernière. Après avoir vu ce qui reste de la première victime de You, l’esprit combattif des amazones envers la bête blanche et celle qu’elle protège est douché et les guerrières préfèrent ignorer la barde qui s’enfuit plutôt que de se faire réduire en lambeaux.

Avançant difficilement, tentant de ne pas trop s’appuyer sur Galil malgré son articulation complètement démise, l’humaine d’Athuld secoue la tête lorsqu’elle voit la direction choisie par la barde.

- Pas par là. Une escouade est cachée et attend les fuyards. Tous les chemins sont bloqués… à gauche, il n’y a que deux guerrières en poste, je devrais pouvoir les convaincre de nous laisser passer.
D’un mouvement du menton, la blessée indique un petit sentier disparaissant sous le couvert des feuillages, à peine perceptible pour qui n’est pas un habitué des lieux.

Le visage tordu par l’effort et la douleur, l’adversaire d’Astrid pousse un cri de rage alors qu’elle constate l’inefficacité de son attaque. Un ou deux coups passent proche de toucher leur cible mais la protection du sorcier de guerre s’avère plus robuste que le métal de l’épée de la guerrière. Lassée de ce jeu, la femme recule pour mieux jauger son adversaire et reprendre son souffle. Déjouée par la rapidité d’Astrid qui n’attendait qu’un relâchement pour attaquer alors qu’elle avait estimé que lui aussi prenne un recul, l’amazone se récolte l’épée incurvée en travers de l’abdomen. Sa cuirasse n’a pas résisté au choc et la lame a profondément mordu sa chair, se glissant entre ses côtes et faisant jaillir le sang. Le souffle coupé, ses poumons se remplissant de sang, elle n’a même pas la force de crier alors qu’elle s’effondre sur le sol. La mort ne l’a pas encore cueillie mais ce n’est qu’une question de temps.

Arrivant bientôt au contact, l’une des guerrières courant pour venir porter main forte à leur consoeur en difficulté freine son élan, moins assurée après avoir vue son amie se faire abattre en si peu de temps. L’autre est au contraire galvanisée par cette scène et elle charge l’elfe des glaces, la furie dans les yeux. Son coup est puissant, bloqué in extremis par le sorcier de guerre qui s’en tire tout de même avec une encoche sur le fil de son épée. L’amazone enchaîne immédiatement d’une autre attaque, utilisant la force de son premier mouvement pour tenter une attaque basse visant les jambes de l’elfe à la peau bleue. L’autre adversaire, un peu intimidée, tente de contourner le combat afin d’attaquer de dos.


Les efforts de Sharel pour se remettre debout lui occasionnent d’autres violents étourdissements. L’entêtement à toute épreuve de la petite elfe noire est la seule chose qui lui permet d’avancer. À mesure qu’elle descend le long de la paroi rocheuse, elle a l’impression d’être plus légère, comme si chaque pas l’éloignant du sanctuaire profané de sa déesse lui retirait un poids.
Maintenant loin du bruit du torrent dévalant en cascade, les cliquetis des armes, le sifflement des flèches et les cris des différentes factions viennent la ramener à la dure réalité. Sa vue focalise un peu mieux et elle arrive à discerner alliés d’ennemis, son objectif restant clair et le chemin pour se rendre jusqu’au Sauveur lui paraît subitement très simple et facile. Hormis l’accomplissement de son objectif, aucune autre pensée ne traverse Sharel, son esprit est vide de tout tracas et soucis, de peur ou même de colère. Des gestes qui ne sont même pas commandés par elle la guident, ses jambes avancent, courent à travers le champ de bataille sans qu’elle ne leur en ait donné l’ordre. Sa main, ferme et assurée, sort son cimeterre du fourreau à sa ceinture et écarte une amazone venant lui bloquer la route de quelques coups d’une rapidité foudroyante.

(Hj : Sharel n’a plus le contrôle de son personnage pour une durée indéterminée. La dernière chose dont elle se souviendra clairement est de s’être levée péniblement sur ses jambes près du temple, le reste n’est que très flou)

Son précieux fardeau serré contre elle, Anylu se précipite vers les boisés qu’elle a remarqués quelques instants plus tôt. La fuyarde est remarquée par une archère arpentant le ciel sur sa monture monstrueuse qui s’empresse de lui décocher quelques flèches. La plupart s’enfoncent dans le sol mousseux mais l’une d’entre elles effleure la métisse, laissant un sillon profond dans son épaule droite avant de terminer sa course au sol. Il ne manquait que cela pour qu’Aloïs éclate en pleurs et se mette à remuer, en proie à une peur toute enfantine. Ses petites mains velues s’accrochent à la chevelure de sa mère et il lui donne des coups de pieds alors qu’il tente de se pendre à son cou, à la recherche de réconfort.

Maintenant près des fourrés (qui ne débouchent sur aucun sentier, à noter) Anylu peut très bien comprendre pourquoi personne ne surveille ce coin : des ronces et des orties prolifèrent à cet endroit, créant une barrière naturelle. Il serait possible à la métisse de s’y faufiler mais pas sans peine.

Une flèche siffle aux oreilles de la jeune femme, la ratant de peu encore cette fois. D’autres issues sont possibles, mais toutes gardées par les amazones d’Athuld; quel risque va-t-elle prendre?
_________________________
Résumé des forces :
- 15 manticores
- 10 guerrières au sol, sans leurs montures (1 ayant demandé grâce à Galil, 2 massacrées par You, 1 mourante par Astrid)
- 16 archères/magiciennes arpentant le ciel
Le village compte :
- 4 guerriers au sol encore en vie
- 7 archers

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De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 02/01/2007 00:37
De : <NOBR>Surnom MSNAstrid_ice</NOBR> Envoyé : 2006-10-26 13:06
C’est un effet plutôt étrange que celui de causer la mort d’un être devant lequel je me serais prosterné il y a à peine quelques semaines. Je dois avouer que c’est avec une pointe de satisfaction que je sens mon épée transpercer la protection de mon adversaire. N’avait-elle pas décapité une femme elfe sombre juste avant de venir à ma rencontre? Combien d’autres morts a-t-elle causées avant de croiser mon chemin? Et combien d’autres en aurait-elle causé? Plus aucune autre désormais.

Je n’ai pas le temps d’abréger ses souffrances par contre et l’impact qui s’ensuit me fait presque vaciller. J’ai senti ma lame se craqueler et un coup d’œil le long du fil me renseigne sur l’étendue des dégâts. C’était bien ma veine… les armes d’ici et celles de mon monde d’origine semblaient tellement différentes… comment allais-je trouver quelqu’un capable de la réparer? Il n’était pas question que j’utilise les armes d’ici, trop légères et exotiques pour moi.

Cette fois, je suis contrarié. Mon adversaire utilise la force de sa charge pour relancer une attaque et je recule le plus rapidement possible, pour que son propre coup la déstabilise. Elle est forte comme bien des femmes de mon monde mais ne semble pas aussi rapide et équilibrée sur ses jambes. J’ai pu constater que les « humains » d’ici sont un peu plus lourdauds que les elfes.

Si ma tactique fonctionne, elle devrait se retrouver inclinée vers l’avant, l’épée au sol, à moins qu’elle ne sache retenir son coup, ce qui m’étonnerait vu l’élan qu’elle utilise. J’aurai là une bonne cible et je vise le cou sans hésiter car c’est souvent là que les armures légères comme la sienne ont le moins de protection. Pour le moment, j’oublie délibérément la guerrière qui me contourne. Même si je me doute de l’attaque sournoise qui risque de suivre, je n’y peux rien, tant mon adversaire actuelle requiert toute ma concentration. Encore une fois je suis contraint de tenter de finir ce combat au plus vite… comme ça me manquait, combattre.
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:10 pm

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De : <NOBR>Surnom MSNAnylou3</NOBR> Envoyé : 2006-10-31 20:09
Ai-je le choix? Alors que des flèchent sifflent autour de moi, j'ai de la peine à rassurer Aloïs qui se débat furieusement dans mes bras. Le laisser aller serait pure folie, les ennemis nous menacent de toutes parts.

Au moment où je me demande quel chemin serait le plus sécuritaire pour rejoindre le lac, une douleur aigue me laisse écahpper une plainte sourde. Une flèche a creusé une entaille sérieuse à mon épaule et ravivé la panique chez Aloïs.

J'entonne doucement la chanson elfique que ma mère me chantait et qui a toujours su apaiser mes angoisses. J'espère que sa magie calmera mon fils, et j'en profite pour serrer plus étroitement son petit corps qui grandi à vue d'oeil. Le chemin qui s'offre à nous est une barrière d'épine comme celle dont Erwann m'avait sauvé. Ses ronces sont elles empoisonnées elles aussi?

Décrochant mon bâton de mon sac, je m'empresse à tenter de me frayer un chemin entre les épines, seul sortie possible selon moi, bien que je risque d'être égratignée dans ma fuite vers le lac.
De : <NOBR>Surnom MSNJ-Konari</NOBR> Envoyé : 2006-11-08 11:33
Hj: Pardon, j'en profites pendant que mon portable fonctionne....

dj:
Je tourne la tête étonnée vers la guerrière, mais sans un mot, je prends la direction qu'elle me précise. Dans l'état ou elle est, je ne crois pas qu'elle ait avantage à me mentir.

J'assure ma prise sur la guerrière, en espérant que ses efforts pour nous sortir de là portent fruits et que les 2 guerrières en tant que tel ne me reconnaissent pas... quoique je devrais être en mesure de me défendre et You....

Une grimace passe fugitivement sur mon visage. Le mieux est de ne pas y penser. Mais je sens aussi l'inquiétude me parcourir. Est-ce que Li et les autres m'ont vu prendre ce chemin? J'espère de tout coeur que le plus de monde possible sera sauvé des infames griffes de ces foutues guerrières....

Je me glisse dans les buissons entourant le petit sentier, l'oeil à l'aguet. Pourvu que tout ailles pour le mieux...

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De : Galiella Envoyé : 2006-11-09 22:13
L'attaque de la guerrière fut assez féroce, Lirendel la bloqua. Le coup fut assez violent provoquant des étincelles autour des lames. Il ne perdit pas de vue son amie qui s'enfuyait à l'abri dans les buissons.

Galil semblait accompagner d'une autre femme. Il était curieux, mais pas surpris de l'action de bonté qu'elle venait de faire. Toutefois, il ne s'attarda pas trop sur ce sujet, pour le moment, il était bien occupé. Il reporta son attention sur les femmes qui l'entouraient. Le jeune guerrier constata que les guerrières semblaient avoir été impressionnées par son blocage. En les regardant attentivement, Li constata que leur niveau d'expérience n'était pas très élevé et qu'elles étaient jeunes.

*Ont-elles vraiment envie de cette bataille, de cette turie? Désirent-elles mourrir?* L'oeil avisé, Lirendel remarque une ouverture, un trou par lequel il pourrait s'enfuir et rejoindre son amie. Ses femmes ne pouvaient changer d'idée à moins d'être sur le point de mourrir. Comme il ne désirait pas se rendre jusque là et que son désir le plus ardent pour l'instant était de rejoindre Galil, il n'essaya point de leur faire comprendre ses pensées.

Il prit donc la chance qui se présentait et partit au pas de course. Il préférait la prendre pendant qu'elle passait, car il se pouvait qu'elle ne saurait plus présenté. Li ne pouvait protèger son dos des attaques qui risquait de se produire, mais mit son épée devant lui afin de parer les attaques qui surgiraient devant lui.

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De : <NOBR>Surnom MSNGardien-de-la-forêt</NOBR> Envoyé : 2006-11-16 19:15
La tactique d'Astrid donne cette fois des résultats mitigés. L'élan prit par la guerrière est évitée d'un rapide mouvement de la part de l'elfe des glaces, mais pas encore suffisamment rapide pour être complètement hors de portée. La pointe de l'épée ripe sur la cotte de mailles du sorcier et vient creuser un sillon sur sa cuisse gauche, là où la protection de métal s'arrête. Un peu médusée de voir non pas du sang rouge mais bleu s'échapper de la blessure qu'elle vient de causer, la femme d'Athuld perd de précieuses secondes qui lui coûtent cher. Ayant visé juste, la lourde lame d'Astrid la frappe au niveau du cou, sectionnant des nerfs vitaux. Elle s'écroule sur le sol, prise de spasmes violents.

Avant même que l'elfe ait eu le temps de prendre une respiration, un éclair blanc fonce dans sa direction, l'évite et va plutôt frapper la guerrière derrière lui qui s'apprêtait à lui enfoncer une lame fine et pointue entre les côtes. L'odeur de chair brûlée emplit les lieux et la femme tombe également sur le sol, carbonisée par la puissance du sortilège. À quelques mètres de là se tient une elfe noire qu'Astrid peut reconnaître comme la petite qu'ils avaient croisée avant d'arriver aux Trois Chutes. Seulement, elle est bien différente cette fois, elle semble grandie, auréolée d'une lumière argentée et ses yeux sont complètement emplis d'un blanc lumineux. La tresse qui retenait ses cheveux s'est défaite et sa tignasse ressemble davantage à une crinière, lui conférant un air sauvage. Elle tient son arc d'une main experte et décoche un projectile électrifié en direction d'un groupe de guerrières avant de faire signe à Astrid de la suivre. D'une foulée si légère qu'on dirait qu'elle touche à peine le sol, elle se dirige vers le groupe qu'elle vient de semoncer.

Profitant de la moindre ouverture possible pour se tirer de la périlleuse situation dans laquelle il se trouve, Lirendel tente le tout pour le tout et fonce, conservant son épée près de lui pour dévier les attaques frontales pouvant l'empêcher de rejoindre sa bien-aimée. Conscient d'éventuelles attaques de dos, il n'hésite pas à foncer, ce qui désarçonne les deux guerrières près de la brèche. L'une d'entre elles en tombe sur le derrière en poussant un cri de surprise, l'autre est contrainte à reculer face à l'épée du métisse et la force qu'il déploie pour sa fuite.

Une lame le frôle à la hauteur des omoplates puis une déflagration retentit dans son dos et une horrible odeur de brûlé envahit ses narines. S'il tente un regard en arrière, il verra que ses ennemies sont au sol, mortes ou agonisant, la peau craquelée et calcinée. Dans quelques bonnes enjambées, il pourra rejoindre Galil, à moins que sa curiosité le pousse à identifier la source du carnage-éclair qui vient de se produire, et qui lui a peut-être sauvé la vie?

Du côté de la barde, elle et sa prisonnière d'enfoncent lentement dans les buissons. Tout d'abord, il ne semble y avoir personne, contrairement à ce qu'avait prétendu l'humaine. Mais après quelques pas, elles entendent des grognements, ceux d'une manticore contrariée. Aussitôt, la guerrière stoppe net, les yeux agrandis par la peur et elle retient Galil d'avancer davantage. À peine un mètre plus loin, à demi cachée par les feuillages qui se teintent de couleur fauves, la grande bête ailée leur tourne le dos, sa queue garnie de pointes fouettant l'air de manière agacée. Chanceuses, la bête ne les a pas remarquées. En effet, son attention est portée sur quatre individus un peu plus loin, composé de deux amazones d'Athuld, armes tirées, faisant face à deux elfes: une femme elfe noire tenant un poupon dans un bras, une branche d'arbre défensivement de l'autre et un elfe à la peau bleue pâle, un arc de facture étrange entre les mains, une flèche cristalline encochée.

La femme que Galil a décidé de sauver ose à peine respirer, le regard partagé entre la manticore, ses consoeurs et les deux elfes. Apparemment, elle ne s'attendait pas à faire face à une telle situation.

Menant son propre combat face aux impitoyables ronces, Anylu s'enfonce pas à pas à travers les épines acérées. Une chanson aux lèvres pour apaiser son petit qui, terrifié, s'accroche toujours à elle, elle sent les orties s'accrocher à elle et les ronces fouetter ses jambes, agripper ses longs cheveux, déchirer toute pièce de vêtement et érafler la moindre partie d'elle qui passe à leur portée. Les cris de la bataille s'éloignent et personne ne pense à la poursuivre jusque dans ce nid d'aiguilles. Parfois, une branche maligne griffe Aloïs qui couine et se blottit davantage contre le sein maternel mais ses pleurs se sont tus. Son petit corps, trop grand pour passer pour le nouveau-né qu'il est mais encore trop petit pour se défendre, tremble de partout et le fin duvet qui le recouvre entièrement chatouille Anylu.
Les ronces semblent interminables et sont bien décidées à ne pas laisser passer la métisse sans qu'elle ne déploie des efforts aussi douloureux qu'exigeants. Enfin, une éclaircie s'offre à sa vue et elle débouche près de la haute paroi rocheuse du haut de laquelle s'élance la chute d'eau, mais bien plus loin du village. Une mousse épaisse et glissante a envahit les lieux, des troncs d'arbre morts entravent le chemin et l'humidité présente dans l'air est étouffante. Du coup, on dirait qu'Anylu est rendue dans un autre lieu, loin de la forêt rieuse et luxuriante à laquelle elle est habituée. En regardant bien, elle distingue quelques dalles de pierre esquissant une route pavée et ce qu'elle a prit là pour un grand arbre très droit est en fait une colonne rongée par la mousse. Aloïs a cessé de trembler, même qu'il trépigne d'une impatience que sa mère ne lui a jamais connu.

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De : <NOBR>Surnom MSNAstrid_ice</NOBR> Envoyé : 2006-11-21 17:58
Encore une fois, je dois ma survie à mon armure, signe que mes réflexes ne sont plus aussi vifs que par le passé. Je me fais vieux, il va sans dire et je devrai peu à peu m'éloigner des combats si je tiens à la vie… si je n'avais pas à libérer Cécilia de sa prison de pierre, ça ne serait pas une préoccupation. Cette constatation de ma perte de réflexe crée un étrange sentiment de frustration à l'intérieur de moi et c'est mon coup suivant qui s'en retrouve plus brusque…

Moi qui n'avait jamais levé mon arme contre une femme, voilà que j'en ai mortellement blessé deux en moins de quinze minutes. Est-ce ce monde qui me change ou moi qui ai accepté de changer? Je ne me sens de fidélité qu'envers Cécilia, et elle n'est plus là pour me dicter ma conduite, pour que je la protège; est-ce que le seul fait de ne plus être dirigé me fait faire n'importe quoi?

J'ai à peine le temps de réaliser ce qui se passe qu'un éclair blanc me frôle et terrasse ma troisième adversaire, que j'avais complètement oubliée. Non seulement je me fais lent, mais moins alerte également et si j'en avais le temps, je me sermonnerais intérieurement. Lorsque je tourne le regard en direction de la personne venant de m'éviter une blessure grave, je reste sans voix. Est-ce bien la jeune elfe sombre de tout à l'heure? J'ai peine à y croire… mais que se passe-t-il? Trêve de questionnements car elle me signale de la suivre. À voir la situation actuelle, il serait plus sage de lui obéir en effet, car le village des elfes sombres est perdu, s'il y a des survivants je crains qu'ils ne se remettent pas de cette attaque.

J'essaie de suivre l'elfe à la peau noire, étrangement convaincu qu'en ce moment ce n'est pas du tout la petite à bout de souffle qui court d'un pas si aérien. Ses mouvements ne sont pas les mêmes, son assurance, la maîtrise avec laquelle elle tient son arc. Je ne sais pas ce qui se passe mais aussi bien la suivre…

Ma jambe fléchit malgré elle. Tant absorbé par la frénésie du combat que j'étais, c'est maintenant que la douleur de la dernière blessure causée par mon adversaire se communique au reste de ma personne. L'entaille est sévère, l'épée a été mordre là ou la plate métallique ne protège plus et je crains qu'un muscle ne soit sérieusement endommagé. Je presse un moment une main contre la blessure, la retrouvant aussitôt maculée de sang bleu poisseux. N'ayant aucune envie de rester ici plus qu'il ne le faut, surtout avec ces projectiles enflammés que les assaillantes lancent du haut des airs, je resserre les sangles de cuir de l'armure, espérant couper légèrement l'apport de sang à cet endroit et maintenir la plaie un peu plus fermée (attention, ce n'est pas un garrot). Je tente ensuite de rejoindre l'elfe sombre, aussi vite que je le peux. Je conserve mon arme à la main, au cas où je rencontrerais de l'adversité, mais à voir le carnage qu'elle est en mesure de faire, je n'ai pas trop à m'inquiéter de ce côté.

(Hj: je présume que l'on va rejoindre Lirendel?)
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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:11 pm

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Conseiller Message 12 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 02/01/2007 00:37
De : <NOBR>Surnom MSNAnylou3</NOBR> Envoyé : 2006-11-22 19:23
Encore des ronces! Décidément cette région en est infestée. Et dire que mon entrée dans ce monde fut par ce genre de porte...

Autant excédée que décidée, je me fraie avec peine un chemin parmis les épines, mes pauvres vêtements de plus en plus en loque à mesure que j'avance. Bien sûr, Aloïs, que je protège du mieux que je peux, est griffé par ces sauvages végétaux de temps à autre, mais il traverse cette épreuve avec tout le courage dont son petit être est capable. Il me semble que chaque centimètre visiblede ma peau a été touché. De fines traces de sang courent partout le long de mes bras et de mes jambes.

Mais le bout du sentier, finalement, me laisse un moment de répit, alors qu'une odeur étouffante d'humidité me prend aux narines. Une chute d'eau se jète dans un étang marécageux, aux longs troncs d'arbres à demi putréfiés. J'avance avec prudence le long des dalles glissantes, avec difficulté. Aloïs s'agite et rien ne semble le calmer. Que me réserve ce nouveau lieu? D'autres adeptes d'un dieu mauvais? Une autre femme-démon en manque de sacrifice?

Comme résignée à mon sort, je me dirige vers ce qui semble être un vestige d'une colonne.. peut-être de temple? Le mieux est d'aller vérifier ce qui rend mon fils aussi énervé...



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De : Galiella Envoyé : 2006-11-25 15:57
Dans sa course folle Lirendel court comme un dément. Suprises deux de ses adversaires sont secouées. Une arme le frôle mais rien de douloureux qui ne l'empêche de continuer.

Par contre une décharge électrique puissante surgit derrière lui qui le fait soudainnement arrêtée. Essoufflée, le coeur qui bat à tout rompre, il se retourne curieux. Deux autres guerrières sont écourlées sur le sol grillées comme un saucisson. *Humm...un saucisson*, pensa le guerrier avec gourmandise. *Qu'est-ce qui me prend de penser ainsi devant des morts, je devrais plutôt être dégoûtée*, se dit-il avec colère.

Puis, il la voit. Une elfe noir volant au dessus du sol entourée d'une lumière dorée, le regardant de ses yeux blancs lumineux. Un odeur de chaire brûlée lui parvint aux narives. Li grimaça de dégoût.


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De : <NOBR>Surnom MSNGardien-de-la-forêt</NOBR> Envoyé : 2006-12-05 20:28
Avançant lentement, Anylu découvre les vestiges d'une ancienne civilisation, des colonnes blanches s'élancent vers le ciel, brisées, parcourues de mousses et plantes grimpantes, laissant deviner les assises d'un édifice autrefois arrondi comme la pleine lune. Au centre, triomphe de la terre, un grand menhir noir se dresse, comme surgit du sol même, plus haut que trois hommes et plus large que cinq d'entre eux se tenant la main. Plus loin, l'étang remarqué par la métisse, avec sa cascade dont l'eau tombe lentement, trop lentement, presque irréelle. La végétation n'est pas contre ni luxuriante ni verdoyante. En fait, l'endroit a un côté sinistre, vert foncé approchant le noir, des arbres noueux et torturés, des feuilles larges et lourdes, tombantes… et toujours cette brume, qui enveloppe et étouffe tel un mauvais sort lancé sur l'endroit.

D'un geste du poing, Aloïs désigne à sa mère le portant un autre sentier, dissimulé sous les larges feuilles des arbres. Un rayon de soleil se glisse timidement à travers le feuillage. En y regardant bien, quelques roches plates indiquent qu'il y a bel et bien un chemin… et emprunté récemment à y voir les empreintes nettes dans le sol humide; les pas d'un loup ou un animal similaire… mais gigantesque. Émettant un petit cri de contrariété, Aloïs désigne encore une fois le chemin qu'il veut que sa mère emprunte, se débattant presque, il incline le haut de son corps en cette direction, tirant les cheveux d'Anylu qu'il tient encore dans son autre main en même temps.

Astrid tente, tant bien que mal, de faire taire la douleur qui l'assaille. Sa tentative de fortune est louable mais n'arrange pas vraiment ses difficultés à marcher, et suivre le rythme de l'elfe noire lui est impossible. Il parvient malgré tout à couvrir une distance appréciable et voit que la jeune elfe a stoppé sa course pour faire volte-face et qu'elle le regarde progresser, sans montrer signe d'impatience mais sans lever le petit doigt pour lui venir en aide. Non loin d'elle, un demi-elfe à la peau blanche (comparé aux elfes noires bien entendu, Lirendel est basané) et à la chevelure noire comme la nuit s'est également tourné, une moue dégoûtée sur son visage aux traits métissés. Il semble hésiter entre prendre les jambes à son cou ou regarder ce qui a causé le carnage qui s'étend autour de lui. En effet, le projectile lancé par "Sharel" semble avoir causé la perte d'une demi douzaine de guerrières d'Athuld. Les cris et les lamentations fusent de toutes parts mais l'elfe noire, implacable, froide face à la souffrance qu'elle vient de causer, ne daigne même pas tourner le regard en leur direction.

Plutôt, elle tourne légèrement la tête en direction de Lirendel, auquel elle adresse un sourire quasi maternel, faisant contraste avec les traits tout jeunes qu'elle arbore. Son regard entièrement blanc semble lire en lui comme dans un livre grand ouvert et son sourire se fait encore plus doux. D'une voix mélodieuse, elle s'adresse à lui:
- (commun) Fils d'Eldor, ta bien-aimée mère arpente les Jardins Célestes près des siens, et ta présence lui manque, mais le temps de la rejoindre n'est pas encore venu. Mes sanctuaires sont détruits, j'ai dû me réfugier dans la fragile enveloppe de ma suivante pour sauver mes espoirs. Gagnez le lac vers l'Est, le plus rapidement possible. Aide mon Élu à fuir l'enfer que mes ennemies ont déchaîné, aide ma cause et tu auras la vengeance que tu désires, la lame que tu recherches et la paix à laquelle tu aspires. Ma puissance s'effrite et je ne pourrai maintenir ce corps en vie très longtemps. Acceptes-tu mon marché?

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De : Galiella Envoyé : 2006-12-08 19:44
Le guerrier regardait la belle flottée au dessus du sol. Cette apparition avait le visage d'une jeune fille, mais la voix qu'elle utilisa pour s'adresser à lui était plutôt surnaturelle aux oreilles du demi elfe.

Il analysa la situation d'un air réfléchit. C'était une déesse qui se dressait devant lui. En fait, ce n'était pas n'importe quelle déesse. C'était la déesse de sa mère.

En ce qui le concernait, il ne vénérait aucun dieu précisément. La magie et tout ce qui touchait le surnaturelle l'avait toujours rendu nerveux. Li était un guerrier de souche pure. Il préférait le contact de l'épée dans sa main, le corps à corps et toutes les choses dont ils pouvaient comprendre avec un seul regard. Néanmoins, il faut croire qu'il n'était pas né dans ce monde si simple. Sa propre cité était remplise de tous ces trucs que les magiciens appelaient artéfacts ou objets magiques.

Depuis le temps, il s'était fait une raison, mais sa nervosité n'avait pas disparu pour autant. En ce moment, il devait se retenir afin de garder un certain contrôle sur cette panique dérisoire qui sentait monter en lui. Il cessa finalement de regarder la dame et porta son attention sur l'élu qu'elle lui parlait.

Il semblait sérieusement blessé à la jambe. C'était un elfe, mais bien différent des elfes noirs. Il avait la peau bleuté. Le jeune guerrier écouta uniquement son coeur. Il s'approcha au pas de course de l'elfe. Il hocha la tête en signe de salut et prit le bras de l'inconnu et le passa autour de son cou. Il lui dit d'une voix quelque peu essouflé par la course qu'il venait de prendre :

-Tenez-vous à moi. Il n'avait pas encore répondue à la déesse qui flottait au dessus du sol. Il leva les yeux sur elle et lui dit :

-Je suis d'accord, mais je le fais pas pour vous, mais parce que je crois aux êtres vivants, qu'ils soient humains ou de n'importe quels races. Il ajouta avec un petit sourire en coin :

-Mais par dessus tout, parce que vous allez m'aider. Puis il se tourna vers l'elfe et lui dit avec conviction :

-Prêt. Partons de cet endroit qui empeste...

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Conseiller Message 13 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 02/01/2007 00:38
De : <NOBR>Surnom MSNAnylou3</NOBR> Envoyé : 2006-12-08 21:57
Étrange paysage qui s'ouvre devant nous... la forêt semble s'être endormie à cet endroit, tellement ce qui s'y dégage est lourd, pénible. Ce n'est pourtant pas vers cet endroit sinistre qu'Aloïs souhaite me diriger par ses cris et ses gestes appuyés. Suivre l'instinct d'un nouveau-né, aussi magique soit-il, est-il prudent?

La curiosité et l'envie de savoir ce qui se cache sous le feuillage de ces arbres majestueux l'emporte sur la raison. Comme d'habitude, je laisse mon coeur dicter ma conduite. Mon fils m'encourage à poursuivre sous la coulée des arbres, j'avance dans cette direction, l'enjoignant d'une voix douce à cesser de se débattre dans mes bras.

Les traces d'un animal, peut-être un loup gigantesque, si je compare ses empreintes, se confondent aux miennes et je marche sans peur vers mon destin.
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:11 pm

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Conseiller Supprimer Message 52 sur 56 dans la discussion
De : <NOBR>Surnom MSNAstrid_ice</NOBR> Envoyé : 2006-12-11 20:52
Je me sens faible et je n'aime pas ça du tout. Mon orgueil me fait avancer, mon mécontentement envers moi-même m'oblige à ne pas m'arrêter. Je dois bien me rendre à l'évidence: je n'y arriverai pas. Si j'avais un laps de temps infini, j'y parviendrais à force d'entêtement, ou mourrais au bout de mon sang. En plein champ de bataille, c'est plutôt impossible.

Si j'en avais le temps, je pourrais admirer le détachement qu'a l'elfe sombre vis-à-vis le massacre autour d'elle; si semblable aux femmes imperturbables de mon peuple. La pensée ironique que lorsqu'on ne sait pas ce que c'est qu'avoir mal, on ne peut compatir avec les autres, passe rapidement à mon esprit. Aussitôt chassée, cette pensée n'a pas sa place: je n'ai pas à juger celles par qui la survie de tout un peuple réside. Si elles ont été choisies pour diriger les elfes des glaces, leur attitude ne peut être critiquée.

Voilà que s'avance vers moi un être que je prends tout d'abord pour un elfe, puis révise mon observation à mesure que ses traits se définissent davantage. Un métis, comme Anylu. Moi qui croyais, à entendre Sandryma, que ces "abominations" étaient des choses rares, voilà que j'en ai la preuve du contraire. Et à date, rien ne m'a prouvé que ces demi-elfes étaient aussi affreux et repoussants que la femme elfe sombre le prétendait.

J'ai à peine le temps de réagir qu'il passe déjà mon bras par-dessus mes épaules, pour… m'aider? Je comprends difficilement ce qu'il me dit, mais inutile d'être un génie pour faire la déduction. Je n'ai pour l'instant d'autres choix que d'accepter cette aide inopinée, surtout, à en juger, que c'est la petite drow qui lui a ordonné de le faire. J'ignore où il veut m'emmener, mais le temps n'est pas aux questionnements et, même si je crains pour ce qui reste de Cécilia, j'éprouve en même temps l'envie irrésistible de quitter ce champ où la bataille est perdue, au plus vite.
De : <NOBR>Surnom MSNSidhe_Lelorian</NOBR> Envoyé : 2006-12-27 20:09
Hj: Je suis là... Test no 7... Hj2: Je pose le message pour Galil.. et réponse du md sous peu!

Mon coeur bat la chamaille dans ma poitrine et dans toutes mes veines. Je sens la tension, la peur dans le bras de la guerrière qui me serre. Une part de moi souhaite s'enfuir, retourner sur mes pas, m'éloigner de ce monstre volant. L'autre part, cette partie profonde où se loge l'instinct maternelle, a aperçu la mère et l'enfant. Un souhait de protection, une chaleur m'envahie.

Devant moi, la queue de ce monstre se balance.
Montagne de muscles... Il suffirait d'un coup...
Un coup d'épée sur la nuque qui lui briserait les vertèbres.
Le plus grand danger que j'ai à affronter depuis ma naissance.
Un danger nécessaire....

Pardon Lirendel... Je t'aimais... Pardonnes-moi cette folie....

Je me penche vers l'oreille de la guerrière blessée et lui chuchotte:
-N'oublies pas que tu me dois la vie. Tais-toi et ne bouge pas.

Je baisse mes yeux vers You. You ma meilleure compagne, habile, fidèle et adorable. Pardonnes moi aussi You, de t'entrainer là-dedans.... Je lui fait comprendre à l'aide de mes yeux et de ma main ce que j'ai en tête. Pas de paroles. Aucun bruit, ce monstre ne doit pas nous entendre.

Je fixe ensuite la queue, mesurant ses battements et ses mouvements, les transposant sur des mesures musicales, un rythme sauvage. Je repère l'instant présent, le moment idéal où je pourrai me faufiler en courant au flanc de ce monstre et d'un bont, le plus puissant que je puisse fournir, m'élancer vers sa nuque et tenter de mes dernières forces d'enfoncer mon épée pour lui couper les vertèbres....

Folie, douce folie. Je compte sur toi You pour m'aider. Divertir si je rate mon coup, aider à sauver les innocents si cela entraîne ma mort. Aimer ceux qui te sont chers. Tu n'es pas ordinaire....

J'espère qu'elles en profiteront pour fuir...
Folie.... Folie des temps de guerre.....

Hj: Bon, décidément, je suis complètement cinglée, malade et folle à lier....

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De : <NOBR>Surnom MSNGardien-de-la-forêt</NOBR> Envoyé : 2006-12-28 18:24
(Hj: Pour Anylu, direction: Le Val Perdu)

L'incarnation de la déesse ferme à demi les yeux, comme si elle lisait les pensées parcourant Lirendel en ce moment précis mais ne dit rien, hormis un léger signe de tête et un sourire énigmatique sur les lèvres. Elle laisse passer le métis et l'elfe des glaces avant de bander son arc et de décocher une flèche lumineuse en direction d'un groupe de guerrières rassemblées pour les poursuivre. Assurant leurs arrières, elle laisse Lirendel et Astrid gagner le couvert des bois à leur rythme, ne leur accordant pas un regard.

L'un supportant l'autre, les deux hommes quittent peu à peu le champ de bataille, laissant derrière eux les cris et les bruits de combats, un combat qui verra la défaite du peuple des Trois Chutes, à moins d'un revirement de situation qui ne viendra sans doute jamais. Le demi-elfe tente de suivre la direction où il a vu sa bien-aimée Galil pour la dernière fois. Les deux avancent péniblement à travers les arbres et arbustes durant de longues minutes avant de découvrir l'esquisse d'un sentier qui a été foulé il y a peu… et par un duo semblable au leur à voir les deux traces de pas ferme sur le sol et d'autres, tout près qui sont plus traînants.

Ils ne mettent pas long avant d'apercevoir celles qui les ont précédés sur le sentier. Encore à plusieurs bons mètres, ils peuvent néanmoins observer la scène, où une jolie jeune femme à la mèche blanche aide une guerrière d'Athuld à s'appuyer sur un arbre, blessée à la jambe également. Même si elle est de dos, Lirendel sait immédiatement qu'il s'agit de Galil. La métisse tire ensuite son épée courte avec lenteur et semble fixer un point au-delà de la visibilité actuelle des deux guerriers. Un mouvement furtif vers le bas indique la présence d'une bête blanche, You pour ceux la connaissant, dont le poil se hérisse alors qu'elle fixe le même point que sa maîtresse.

Comme hypnotisée par la bête cauchemardesque non loin d'elle, Galil se met à se balancer au même rythme que sa cible. Sans quitter la queue épineuse du regard, elle finit par lui trouver un cycle, un moment où le mouvement se fait plus traînant, comme une note de musique qui serait plus longue à résonner. La bête est contrariée par les deux amazones lui bloquant son repas composé de deux elfes et un tendre petit enfant juste sous son nez et les sauvages mouvements de son appendice en font preuve.

Le moment est venu, et la danseuse entre sur la piste, le pied léger, la main mortelle parée à frapper. Synchronisée sur elle, You s'élance également, suivant sa propre trajectoire afin de remplir l'importante mission qui lui a été confiée. Le nez fin de la bête hume l'odeur de la demi-elfe et la manticore se retourne, surprise, mais un peu tard et l'épée frappe, impitoyable, au niveau du cou. L'impact est si fort que la barde en a le bras complètement engourdit et son épée reste fichée dans la colonne vertébrale de la créature ailée, refusant de bouger. Le rugissement qui s'ensuit est effroyable; mortellement touchée, la blessure n'est malgré tout pas suffisante pour achever définitivement sa cible et de grandes giclées de sang jaillissent de la blessure. Sans attendre, You saute à la gorge de l'animal en furie, enfonçant crocs et griffes partout où elle a prise. Un coup de queue envoie valser la barde contre un arbre.

Tout aussi surprises de subir une attaque de dos, les deux amazones d'Athuld font volte-face et leurs yeux s'agrandissent de stupeur. Le temps qu'elles mettent à réagir permet à la femme elfe noire de débuter une incantation alors qu'elle brandit son bâton plus haut dans les airs. À ses côtés, l'archer a encoché une flèche et vise la créature. Le temps qu'il prend pour viser indique à Galil qu'il va tenter d'achever le travail qu'elle a commencé, ce qui serait fort opportun pour elle et pour You qui subit actuellement les coups de griffes de la manticore sans vouloir relâcher son étreinte. Du coin de l'œil, la demi-elfe peut également voir la femme qu'elle a sauvé de la mort se redresser péniblement en s'agrippant à un arbre et tirer une courte dague de sa botte. Elle non plus ne quitte pas la monture ailée des yeux, même si elle est de toute évidence terrifiée par ce qui se déroule, et son regard se pose un instant sur Galil, emplit de crainte et d'une certaine dose d'admiration à son égard.

Lirendel et Astrid sont à une dizaine de mètres de là et ont parfaitement entendu le rugissement de douleur d'une bête, qu'ils peuvent reconnaître s'ils ont déjà eu affaire à des manticores par le passé. Les paroles hautes et fortes d'une voix féminine implorant l'aide d'une divinité parviennent jusqu'à eux, ainsi que les couinements de douleur d'un plus petit animal, You, si le demi-elfe a l'oreille suffisamment fine. À moins qu'ils puissent entreprendre une action à distance, ils mettront un round à arriver sur les lieux. Pour l'instant, les deux elfes que Galil désirait protéger sont hors de leur vue, de même que les deux amazones et la manticore, qu'ils ne peuvent que deviner.

(Hj: Nous avons donc une belle réunion de Galil, Lirendel, Astrid, Sidhe, Palim et son enfant, You, deux amazones d'Athuld et une "prisonnière" arborant les armoiries d'Athuld.)

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De : <NOBR>Surnom MSNJ-Konari</NOBR> Envoyé : 2006-12-29 20:45
La pointe de l'épée s'enfonce dans la chair du cou de la manticore, alors qu'une pensée s'étonne d'avoir réussi cet exploit. Cependant, la douleur qui se propage dans mon bras par l'engourdissement et le choc causée par ce coup me prend par surprise et un tremblement léger parcoure tous les nerfs de mon corps.

J'ai à peine le temps et le sentiment de me laisser glisser non loin des dangereux crocs de la bête-puante que sa puissante queue- dont je n'ai toujours pas appris à prendre totalement en compte- m'envois directement dans un arbre.

Cette fois, la douleur se concentre autour de ma colonne vertébrale, illuminant de quelques flash ma vision d'horreur face à moi. Je retiens avec peine de hurler, me mordant la lèvre. Je jette un regard circulaire, voyant les deux elfes nous prêter main forte, avec un tel soulagement qu'il me semble que la douleur n'est plus ma priorité. You qui s'est jettée avec férocité sur la manticore prend sa mission à coeur.

N'ayant plus mon épée, j'utilise toute ma concentration et les forces qui me restent pour écouter le son de la musique magique qui emplie mes veines et commence à incanter un sort de Projectiles magiques contre l'une des guerrières d'Athuld. Attaquer avant d'être attaquée. Sans presque pas bouger des racines de l'arbre où je me suis écrasée...
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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:12 pm

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Conseiller Message 14 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 02/01/2007 00:57
Avec un être d'une telle puissance pour couvrir notre fuite, je ne suis pas inquiet de notre sécurité... mais, la petite elfe sombre de tout à l'heure, celle qui était si épuisée de sa coruse, que deviendra-t-elle? Je suis conscient que c'est une autre force qui anime son corps présentement, mais lorsque cette énergie magique s'en ira... sera-t-elle vivante encore? Et qui prendra soin de l'amener en sécurité si elle respire encore? Plus encore... où est Anylu? À peine réuni avec la métisse à la peau pâle que nous avons été séparés. Je retient avec peine l'envie de regarder en arrière, mais je sais que ce sera inutile, mon regard n'est pas assez perçant sous ce soleil éblouissant pour me laisser deviner où elle pourrait être. Je ne peux qu'espérer qu'elle a trouvé un moyen de se sauver.

Au lieu de cela, je serre les dents et j'avance, avec l'aide de cet inconnu. J'ai une assez bonne endurance à la douleur mais je ne tiendrai pas des heures durant... si les choses venaient à se corser... je resterai en arrière. Il ne serait pas logique de perdre deux vie alors qu'une pourrait être sauvée. C'est étrange, l'idée de me sacrifier ne m'a jamais dérangée... mais aujourd'hui... j'ai Cécilia à sauver, j'ai une dette envers elle... et je veux à tout prix la revoir vivante. Je me sens responsable de ce qui lui est arrivé... et si je meurs...

Je me fais violence pour chasser ces pensées de mon esprit. Elles me distrayent et m'empêchent de me concentrer sur la tâche toute simpl et pourtant ardue en ce moment: avancer, le plus rapidement possible. D'autres nous ont précédés sur le sentier, et il y a quelques minutes à peine; une personne légère et petite, environs cinq pieds je dirais, qui supportait une plus grande et imposante. Les traces de pas sont claires et nous suivont pour le moment le même chemin... allons-nous croiser d'autres fugitifs du village, ou encore, des guerrières d'Athuld?

Ma curiosité est vite comblée. Deux femmes, j'aurais dû y penser, puisqu'ici elles sont apparemment plus petites et délicates que les hommes. Une femme d'Athuld et l'autre... je ne sais pas. Le rugissement qui parvient jusqu'à nous m'indique qu'il y a une de ces petites créaturs ailées qui servent de montures aux guerrières... et que quelqu'un est en train de la malmener, la petite femme pâle sans doute, elle avait tiré son épée.

À cette distance, il m'est difficile de faire quoi que ce soit, même un sortilège serait hasardeux puisque je ne vois pas complètement le combat, je ne peux que le deviner. J'arrête d'avancer et je regarde le métisse qui m'accompagne, le questionannt dans la langue elfique que ceux d'ici utilisent, en espérant qu'il le parle:
- (elfique) Ces deux femmes, sont-elles amies ou ennemies?

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Envoyé : 02/01/2007 19:11
L'auteur a supprimé ce message.

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De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 02/01/2007 19:15

Avec l'aide de la déesse Lirendel et son compagnon parvienne sans problèmes dans la forêt. Lirendel resta silencieux tout le long du trajet. Préférant rester dans ses pensées que d'adresser la parole à l'elfe qu'il supporte de son mieux.



Il n'avait rien contre l'elfe bleu. Il ne savait tout simplement pas quoi lui dire. Comment devait-il s'adresser à un être qui était protégé par une déesse? Selon les paroles de cette divinité, c'était l'élu. Est-ce que c'était le même élu qui serait le porteur de l'épée de vérité?



Lirendel discerna un sentier. Sans hésiter, il suivit ce sentier. Bientôt, il vit nettement le dos de son amie ainsi que la petite silhouette gonflée à bloc de You à ses côtés. Son compagnon s'éloigna quelque peu de lui et s'adressa à lui dans un elfique parfait. Le demi elfe le comprit parfaitement, mais ne lui répondit pas toute suite. Il resta quelques minutes figées sur place. Ses yeux étaient rivés sur le dos de la femme située devant lui. Comme à chaque fois qu'il se trouvait près d'elle son coeur se mit à battre à un rythme endiablé. Astrid vit immédiatement sur le visage du demi elfe de l'inquiétude, mais en même temps une grande admiration. Il se tourna finalement vers l'elfe et lui dit en elfique :



-(elfique) Ce sont des amies. Maintenant, venez nous avons assez perdu de temps.



L'élu parlait l'elfique. Lirendel était heureux que celui-ci lui ait parlé le premier. Néanmoins, il avait peur que son elfique soit quelque peu rouillé à comparer du sien. Il ne chercha pas à s'attarder sur ce sujet et remit le bras de l'elfe autour de ses épaules afin qu'il puisse s'y appuyer convenablement. Lirendel désirait abandonner l'elfe bleu ici pour aller aider son aimée au prise avec une manticore. Le cri de douleur qu'il avait entendu était celui de cet animal.



Toutefois, il avait promis à la déesse de l'aider et il n'était pas du genre à abandonner un compagnon de route derrière lui en sachant bien qu'il pourrait être attaquer par d'autres amazones dissimulées dans les bois. Quand le demi elfe sut que l'elfe était bien appuyé contre lui, il poursuivit sa route en direction de Galil et de You dont il entendait les cris de douleur.
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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:12 pm

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Conseiller Message 17 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 02/01/2007 20:34
De là où est tombée Galil, un petit projectile lumineux s'élève et se dirige en flèche vers l'une des guerrière qui le reçoit de plein fouet. Bien que peu dommageable comparé à la morsure d'une épée, cette attaque innatendue fait pousser un cri suivit de plusieurs jurons pas très flatteurs pour la barde. Tirant son épée, la guerrière décide qu'elle va faire mordre la poussière à cette métisse, non sans contourner la manticore en furie. You tient bon, malgré ses couinements de douleur et la blancheur de sa fourrure n'est plus qu'un souvenir en ce moment. Une flèche cristalline vient s'enfoncer entre les côtes de la créature ailée, suivie de deux autres qui tentent d'atteindre des organes vitaux. L'écume à la bouche, la bête ne tiendra plus très longtemps, seule sa grande force fait en sorte qu'elle tient toujours debout, en espérant qu'il ne soit pas trop tard pour la pauvre You.

Comme si elle avait lu les pensées de Galil, la femme elfe noire pointe son bâton en direction de la seconde amazone, qui est encore trop indécise et abasourdie par le revirement de situation pour s'être arrêtée sur une action concrète. Dans un commun légèrement hésitant, la drow recommande à l'humaine de se sauver pendant qu'il en est encore temps. Après avoir dévisagée l'elfe noire d'un regard vitreux, l'humaine d'Athuld tourne les talons et s'enfuit à toutes jambes, passant près de Lirendel et Astrid sans même leur accorder un regard, sinon se confirmer que la suggestion de cette elfe noire était la meilleure chose qu'on lui avait dit aujourd'hui.

Les deux protagonistes débouchent enfin sur les lieux du drame. Vers la gauche, en partie cachée dans les hautes herbes et feuillages, Galil, désarmée puisque son épée est encore fichée dans le cou du monstre, avec bientôt une amazone furieuse sur les bras. Au centre, la manticore qui se débat avec de moins en moins de vigueur et une You, petite boule de poils hérisés qui se taille un buffet. Vers la droite dans le sentier, une femme elfe noire (Palim) qui tient un précieux fardeau, qui reprend tout juste son souffle avant de débuter une autre incantation; et à ses côtés, un autre elfe, à la peau bleue pâle, arc en main, qui encoche une flèche et hésite visiblement s'il doit viser la manticore ou dissuader l'amazone d'approcher de la barde au sol.

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Conseiller Message 18 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 09/01/2007 19:27
J'ai un peu de difficultés à croire qu'une de ces guerrières d'Athuld puisse passer près de nous, ce qu'elle doit considérer comme des ennemis, sans faire autre chose que de hâter le pas pour s'éloigner plus rapidement. Un peu incrédule, je la suis du regard et je fais rapidement le lien entre cette attitude peu ordinaire et la litanie entendue il y a peu. Certains sortilèges, interdits par mon peuple, avaient le pouvoir d'influencer l'esprit d'autrui. Je crains qu'une personne peu scrupuleuse ait usé d'une telle magie, bien que dans la situation actuelle, ce soit une bonne chose; tant pour elle que pour nous.

Ce qui suit me laisse perplexe et j'ai l'impression de ne pas avoir les yeux suffisamment grands pour bien tout voir, comprendre et analyser. Ce qui aurait pu être un combat propre et rapide semble avoir dégénéré en un carnage sanglant et bien inutile. L'ennemi n'est pourtant pas imposant; pour avoir affronté déjà une de ces petites créatures ailées que les gens d'ici nomment manticores, je sais à quoi m'en tenir. Je ne sais pas contre quoi la bête en découd mais ça semble tenir bon.

De toute manière, le plus urgent est la protection de l'alliée du métisse qui m'offre son soutient pour avancer. Je ne serai pas utile en combat rapproché et je pénalise celui qui m'a sorti du village. Je me libère de son soutient, en espérant que mon équilibre chancelant tiendra bon. Comme cela, il pourra utiliser cette épée que je vois pendre à sa taille, sans se préoccuper de moi pour l'instant. J'aurais envie de prendre mon arc mais je crains que les efforts demandés soient trop exigeants, vu mes blessures actuelles. Heureusement, j'ai eu la présence d'esprit de ne pas gaspiller ma magie de manière inconsidérée et de la réserver pour les cas plus urgents… comme celui-ci. Je n'ai pas de très formidables sortilèges d'attaque à distance mais ils peuvent être suffisants pour faire une différence.

En prenant appui sur un arbre bordant le sentier, je joins les mains pour y canaliser les énergies magiques à ma disposition puis je m'empresse de tracer dans les airs les runes qui déclencheront la magie désirée. Quelques mots arcaniques viendront clore la formule et le projectile d'acide ira faire son œuvre.

Pour l'instant, je fais de mon mieux pour ignorer les deux autres protagonistes du côté opposé duquel j'apporte ma concentration. Je suis reconnaissant à Anylu de m'avoir prévenu de sa présence, cela m'évite une réaction qui serait mal tombée dans la situation actuelle.

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Conseiller Message 19 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 21/01/2007 18:50

Une femme passa près d'eux sans les regarder. Li reconnut immédiatement la guerrière d'Athuld que Galil avait épargné dans la cours. Ces femmes avaient une drôle de façon de remercier. Il soupira. Le respect ne devait pas faire partie de leur coutume, se dit Lirendel perplexe. <o:p></o:p>

<o:p></o:p>

Son regard se porta alors sur le lieu du drame. Le guerrier parcoura la scène rapidement. You était entrain de...euh, se tailler un buffet. Cette petite boule de poil était un adversaire surprenant. Elle était recouverte de sang, mais...<o:p></o:p>

<o:p></o:p>

C'est à ce moment que son compagnon s'éloigna de lui. Il ne fit aucune objection. Il aurait la main libre pour prendre son épée et c'est ce qu'il fit aussitôt. Lirendel se dirigea vers le centre afin de ne pas déranger l'élu dans son incantation. Il décida d'aller aider You. Occupant la manticore, You pourrait aller aider sa maîtresse.<o:p></o:p>

<o:p></o:p>

D'un bon, il sauta sur le dos de la manticore afin de lui planter son épée où il y avait une blessure ouverte sur sa carapace.<o:p></o:p>

<o:p> </o:p>



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Conseiller Message 20 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 24/01/2007 20:24
(Hj: J'attend encore un peu une petite réponse de Galil, sinon je poste la réponse en fin de semaine )

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Conseiller Message 21 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 25/01/2007 12:06
hj: la honte, écrire un message et le deleter avant de le poster --'

dj:

Ma vue s'embrouille un peu, et je parviens difficilement à faire le focus. Cependant, les cris de You maintiennent mon énergie, tant je souhaite que rien n'arrive à mon affectueuse petite bestiole. La fin de mon incantation approche et je libère les volutes de magie de mon sort, un instant vidée après cet acte.

Mes mains retombent mollement sur le sol, s'accrochant aux racines de l'arbe auquel je suis appuyée. Je reprends mon souffle un instant, avant d'ouvrir mes yeux et de reprendre courage. Courage, parce qu'il semblerait que de l'aide nous soit fournie... Mes yeux accrochent un être étrange, mais aussi une chevelure d'ébène familière. Un courage suffisant pour que je me remette sur mes pieds en serrant les dents, toujours dans la volonté qu'aucun de ceux que j'aime ne soit blessé.

You a donné déjà beaucoup d'elle-même, mais, maintenant, tu dois reprendre tes propres forces, ma petite boule de poils... Cette horreur volante ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir, tout autant que les dames qui la chevauchaient... Au fait, est-ce que j'ai pu être utile? Mon regard se repose rapidement sur la scène de combat, cherchant où ma magie s'en est allée et si elle a atteint son but...
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:13 pm

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Conseiller Message 22 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 27/01/2007 17:48

(Hihi, pauvre Julie! J'espère que ça ne t'arrive pas trop souvent! J'ai fait une petite mise en situation de comment je perçois le combat et où sont placés les personnages, ça va donner un coup de main!

Galil voit bien vite les résultats de son sortilège: une amazone en furie qui fonce droit sur elle, l'arme au clair, le visage tordu de haine. Une flèche cristalline vient lui couper la route, se plantant dans l'arbre en face d'elle... il n'aurait s'agit que quelques secondes pour que l'amazone cherchant vengeance reçoive le projectile en pleine tête. Deux autres traits suivent sans tarder et leur précision, tous bien alignés, ne sont définitivement pas le fruit du hasard: c'est une tentative de dissuader la guerrière d'avancer davantage vers Galil. Elle hésite, tourne son regard vers l'archer à la peau bleue pâle, auteur de ces tirs, la colère ravivée dans son regard. Mais l'ultime cri de souffrance de la manticore la dissuade de persévérer et elle préfère plutôt sauter dans les bois et prendre les jambes à son cou.

Lirendel, qui a bravement bondit de la stabilité du sol pour un équilibre précaire sur le dos de la bête ailée, enfonce sa lame de son épée dans la plaie déjà ouverte. À travers les chairs expulsant le sang, il aperçoit la petite épée de Galil, enfoncée jusqu'à la garde dans le corps du monstre. La lame longue du demi-elfe termine la besogne entamée par la barde, You et les flèches bleutées, amenant enfin le trépas du mosntre. La manticore s'effondre lourdement sur le sol, son sang d'un rouge foncé se répandant sur le sol du sentier. Après quelques spasmes, l'ennemi ne bouge plus. Un râle, léger, émerge de la carcasse ensanglantée, un petit couinement et un mouvement faible de la part de You pour se libérer de la masse venant de lui tomber dessus. La petite bête a de multiples blessures, très sérieuses (je vous laisse élaborer à votre guise si l'envie vous chante).

La guerrière blonde sauvée par Galil est la première à bouger, et elle se traîne en s'appuyant d'un arbre à l'autre, sautillant, jusqu'à la barde. Elle fouille dans un replis de son armure et lui tend une petite fiole emplie d'un liquide verts pâle. D'une voix encore chamboulée par ce qui vient de se dérouler, elle lui murmure:
- Les manticores sont venimeuses, si l'un de ses darts vous ont touchés, il faut boire cet antipoison immédiatement!
Elle tire sur l'une de ses tresses blondes, et regarde la scène. Elle est nerveuse de la réaction des autres à son éagrd, puisqu'elle est l'ennemie de tous ici, surtout avec les deux autres guerrières qui ont prit la fuite. Son articulation démise lui fait atrocement mal, mais si elle veut rester en vie, montrer sa loyauté à celle qu'il l'a épargnée est la meilleure chose à faire.

De l'autre côté de la défunte manticore, l'elfe noire Palim interrompt l'incantation qu'elle avait débuté. Le silence qui tombe subitement sur les lieux lui donne le vertige et elle en laisse tomber son bâton pour s'appuyer sur Sidhe à ses côtés. Elle serre sa petite fille entre ses bras, pleurant à la simple pensée du danger dans lequel son enfant a été mis. Son appitoiement ne dure pas trop longtemps et elle essuie ses larmes avant de relever la tête et de s'avancer plus à découvert.
- Je suis prêtresse, y'a-t-il des blessés? Je peux faire des soins d'urgence, mais il serait sage de quitter ces lieux au plus vite!

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Conseiller Message 23 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 31/01/2007 16:42
Je tremble sur mes jambes, à la fois d'épuisement et d'effroit, à la vision de Lirendel sur le dos de cette affreuse-bestiole-que-j'ai-jamais-aimé-et-que-j'aimerai-probablement-jamais. Son trépas me rassure, mais mon coeur fait un énorme bond lorsque j'entends le cri de ma petite boule de poil chérie. Au moment où j'allais m'élancer vers ma petite mascotte, la guerrière que j'ai épargné me tend un objet, une fiole d'un liquide d'un vert douteux.

Je me tourne rapidement vers elle et dit d'une voix forte, à la fois pour la rassurer et pour signifier aux autres qu'elle ressort de moi:

-Merci. Si tu peux t'asseoir, assois-toi là, je reviens tout de suite.

Je me précipite ensuite vers You et Lirendel, m'occupant d'abord de mon amie poilue malgré un regard explicatif très rapide à mon aimé. Je cherche à savoir si ses blessures peuvent bien être soignées et si elle aurait besoin de l'aide de cette fiole. Je jette aussi un regard sur moi-même pour savoir si j'ai été touchée par un dars, mais pour avoir déjà vécu l'expérience, je sais que je ne serais pas debout actuellement.

À la proposition de Palim, je lève un regard très attristé. Je ne souhaite surtout pas la mort de You, même si certains n'y verraient pas une urgence, mais y'a aussi la guerrière dont j'ai démis efficacement la jambe, qui ne ferait que nous ralentir.

-Madame, s'il-vous-plait. Si votre connaissance peut faire quelque chose pour You, je vous en serai infiniment grée... il y a cependant également cette guerrière, qui nous retarderait si on ne l'aide pas...

Je désigne l'Athuldienne d'un mouvement de tête et du même coup vérifie que personne ne s'en prend à elle.

-Quelqu'un a été touché par un dart de cette affreuse-créature-pestilentielle?

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Conseiller Message 24 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 31/01/2007 21:13
Le combat s'est terminé, en même temps que l'elfe à la peau aussi pâle que sa chevelure pouvait être noire a assené le coup final à la bête ailée. S'il en avait les esprits, Sidhe serait curieux de tous ces nouveaux êtres qui venaient d'apparaître aussi soudainement et qui avaient fait tourner leur situation précaire en quelque chose de complètement fou.

Astrid était là, enfin, à quelques pas à peine. Du coup, toutes les étapes difficiles qu'il avait dû traverser dans le seul espoir de revoir le sorcier étaient comme de lointains souvenirs. À partir de maintenant, tout irait bien. Le Caïsor savait toujours comment prendre les situations, même les plus désastreuses, en main.

Le regard doré de l'archer ne se détache pas de son compatriote à la peau plus foncée. Les paroles de l'elfe noire Palim n'ont même pas le minimum d'attention nécessaire afin qu'elles soient comprises. La seule importance pour l'instant, c'est Astrid.

Bien vite, Sidhe remarque que le sorcier de guerre est blessé à la jambe et qu'il s'appuie le moins possible dessus. L'hésitation qu'il avait à s'approcher s'envole aussitôt et il franchit prestement la distance les séparant. Il se moque bien de ce qui peut se passer autour d'eux, ou qu'une armée de créatures semblables à celle qui vient de tomber puisse leur courir après. S'agenouillant devant Astrid, la tête inclinée, il attend impatiemment que ce dernier lui accorde son attention et le droit de parler.

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Envoyé : 31/01/2007 21:41
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Conseiller Message 26 sur 72 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 31/01/2007 21:52
MERDE!! Anylu va manquer les retrouvailles !! Sniff sniff!

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Conseiller Message 27 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 04/02/2007 15:25
- Arkanth! Gambhik! Lothranvith!

Ces mots, ça me fait presque mal de les dire à Sidhe mais je dois le considérer pour les actes qu'il a posés. En me rejoignant ici, c'est qu'il a trahit notre peuple, qu'il a déserté. Les désirs d'un seul individu ne doivent pas nuire à notre collectivité et c'est ce qu'il a fait. Je suis déçu de lui... même si en même temps j'aurais envie de le serrer contre moi tellement sa présence m'a manquée. Je ne peux pas montrer ma joie, ça ne ferait qu'encourager et approuver son comportement. Personne n'a besoin d'un équipier qui abandonne son devoir pour suivre ses impulsions et je me dois de lui faire comprendre.

Je lève les yeux de lui pour voir qui parle si fort. C'est la femme de tout à l'heure, une métisse à la peau pâle et vêtue d'une manière peu appropriée. N'y avait-il donc aucune femme qui se respectait dans cette forêt? Dégoûté, je détourne le regard. Je me moque de ce qu'ils racontent, je n'y comprend rien de toute manière. Ma connaissance de leur langue commune m'est encore trop récente pour que j'arrive à suivre leurs paroles pécipitées.

Il ne faut pas rester ici trop longtemps par contre. Une fois le village tombé sous l'attaque des guerrières d'Athuld, elle ratisseront sans doute les bois à la recherche de fuyards. Je ne suis pas en état de combattre et les autres ne semblent pas en très grande condition également. Au moins, le métis m'ayant aidé à fuir n'aura plus à se préoccupper de moi, j'ai Sidhe pour y veiller.
- Dinaer, tula sinome. Tanka harwar amin.

Je tente d'avoir le ton le plus neutre possible envers lui, même s'il me serait si facile d'y laisser la désaprobation que j'éprouve en ce moment. L'ignorer, le traiter comme s'il n'était pas là allait lui donner une meilleure leçon que si je le corrigeait ou si je le sermonnais.

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Conseiller Message 28 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 05/02/2007 12:33
Les paroles adressées à lui par Astrid sont blessantes et encore plus parce qu'elles viennent de lui. De la part de n'importe quel autre elfe des glaces, même des habitants d'ici à la rigueur, il se serait contenté d'attendre la fin des reproches. Comment pourrait-il lui faire comprendre que de rester à Ardven-Eil aurait été pire que mourir? Que si son esprit était sans cesse préoccupé par la disparition du sorcier qu'il n'aurait jamais été capable de remplir son devoir envers son peuple? La situation était une impasse. Peut-être que lorsqu'ils seraient seuls qu'il aurait la chance de s'expliquer davantage? Oui sans doute, Astrid l'avait toujours écouté. Pour le moment, il ne pouvait que lui obéir avec la même dévotion qu'il lui avait toujours montrée.

Silencieux comme on le lui a intimé, Sidhe se rapproche de son compatriote et s'empresse de défaire les sangles retenant la protection de métal sur la cuisse blessée du Caïsor. Sans s'émouvoir du sang bleu qui coule de la blessure, l'archer examine l'entaille, écartant délicatement le tissu entaillé pour mieux constater la profondeur de la coupure. Ce n'est pas très joli, le muscle a été atteint et c'est encore étonnant qu'Astrid puisse encore tenir debout; la volonté incroyable du sorcier devait y être pour quelque chose. Pendant un instant, le souvenir de l'étrange magie qu'avait utilisée Viconia pour le soigner l'effleure et il regarde Palim, qui s'est avancée et a posée une question qu'il n'a pas comprise. Était-elle capable de faire la même chose? Mais il ne pouvait pas lui demander, ce serait manquer au respect qui lui est dû.

Pour mieux procéder à des soins rapides, Sidhe aide Astrid à adopter une position assise, en prenant bien soin de bouger le moins possible la jambe blessée. En fouillant dans son sac, le Vilauryn en sort le matériel nécessaire et s'applique à nettoyer puis replacer le muscle blessé. Sans être brusque, il ne ménage pas nécessairement le sorcier; il se devait de faire vite et les soins que son peuple avait l'habitude de prodiguer étaient rarement faits avec délicatesse, c'était efficace mais douloureux. Temporairement, quelques points de suture devraient contenir le saignement et maintenir les chairs en place mais sitôt qu'une halte prolongée se présenterait il faudrait recoudre avec plus de minutie. Un bandage ajusté vient terminer le travail, après que Sidhe ait prit soin de placer une compresse imbibée d'un antiseptique qui éviterait que la blessure s'infecte durant la route. C'était le mieux qu'il pouvait faire pour le moment.

Laissant son compatriote souffler un peu, l'archer se relève et jette un regard à la ronde pour voir où en sont rendus les autres, s'ils sont prêts à partir ou s'ils auraient besoin de son aide.
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:13 pm

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De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 06/02/2007 21:11
Un peu rassurée, la guerrière d'Athuld se tient silencieuse dans le coin indiqué par Galil. Elle tente de s'asseoir mais une grimace de douleur s'affiche aussitôt sur son visage et elle se ravise bien vite et se contente de prendre appui sur un arbre. La dague qu'elle avait sortie tout à l'heure est retournée dans sa cachette, prête à être utilisée en dernier recours pour se défendre. Elle reste très attentive à ce qui se passe, non seulement devant elle mais fait aussi le guet dans les parages. Elle n'oublie pas que deux de ses consœurs ont prit al fuite et elles pourraient très bien faire marche arrière, ou pire, revenir avec une patrouille. Dans ces deux cas, elle n'aurait pas de craintes pour elle, elle pourrait facilement dire qu'elle était prisonnière mais… la demi-elfe l'avait épargnée alors qu'une guerrière d'Athuld à sa place l'aurait achevée sans pitié. Elle lui devait la vie et, en femme d'honneur, sa fidélité irait à la métisse.

Viconia est soulagée que quelqu'un accepte son aide. Elle craignait d'être rejetée comme elle l'avait été par ceux de son village ou par ceux à la peau blanche. Le respect dont est imprégné la requête de la demi-elfe calme les incertitudes de la prêtresse et elle hoche la tête doucement en s'approchant. Son regard violine va de la petite boule de poils imbibée de sang à l'humaine et visiblement, elle hésite.
-(commun) Je vais soulager votre amie humaine et faire tout mon possible pour votre familier. Comme cela, si nous devons traîner l'animal en civière, nous aurons une paire de bras de plus.

La drow approche de l'amazone d'Athuld. L'une sachant qu'elle vient d'attaquer le village de l'autre, l'autre devinant la haine que l'une doit éprouver envers elle. Malgré tout, Viconia lui adresse un sourire et, en touchant le médaillon divin qu'elle porte au cou, entame d'une voix forte une prière à sa déesse. Elle s'interrompt en pleine incantation, la voix faussée alors que les paroles prononcées par Astrid à l'intention de Sidhe parviennent à ses oreilles. Surprise, elle dévisage cet elfe à la peau bleue qui vient de s'exprimer en une langue qu'elle espérait ne plus jamais entendre de sa vie. L'angoisse visible sur son visage et dans ses moindres gestes devenus tremblants, elle se fait violence pour reprendre son incantation et détourner le regard vers l'humaine. Sa voix est chevrotante mais sa prière est exaucée et l'articulation blessée de la guerrière prend du mieux, sans être complètement guérie.

Toujours avec son bébé entre les bras, la prêtresse à la peau d'ébène approche à petits pas de la manticore et de la pauvre You. La petite bête ne bouge pas d'un poil, hormis un clignement d'yeux de temps à autres, signalant qu'elle est toujours consciente. Sa cage thoracique se soulève péniblement et de grosses touffes de poils sont arrachées, mettant la peau sanglante à nu. Viconia est un peu dépassée par l'étendue des blessures et reste debout à examiner l'animal, afin de décider d'une marche à suivre.

S'avançant timidement, l'Athuldienne pose une main sur l'épaule de Galil avant de s'agenouiller près de You et de prendre la parole.
-(commun) Je sais m'occuper des animaux blessés… les combats de gladiateurs dans l'Arène sont parfois contre des animaux de combat et je suis une de celles qui m'en occupe. Trouvez-moi de petits morceaux de bois d'environ cette longueur et d'autres longs comme ça. Prenez du bois vert pour qu'il soit tout de même souple… et je vais avoir besoin de bandes de tissus environ larges comme ça.

Joignant le geste à la parole, elle montre les tailles désirées puis se met à l'œuvre. Elle prend d'abord soin de maintenir la tête de You immobilisée afin de ne pas récolter de morsures mais devant la torpeur de l'animal, elle se concentre sur les blessures.

Viconia s'empresse de déposer sa petite fille sur l'herbe bordant le sentier, quand même en retrait du cadavre de la manticore et déchire les manches longues de sa robe pour en faire des bandes tel que demandé. Elle avait d'abord avisé le bas de sa robe, mais l'ourlet était si sale qu'il ne serait pas d'une grande utilité. Après avoir extirpé ce qu'elle pouvait de son vêtement, et si l'humaine en a besoin davantage, elle part à la recherche de petits arbres qu'elle pourrait délester de leurs branches.

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Conseiller Message 30 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 09/02/2007 14:57
Lirendel n'avait dit aucun mot depuis la fin du combat. Il se contentait de parcourir de son regard bleu ciel l'assemblée. Après avoir essuyé son épée dans la mousse, il l'avait rangé soigneusement dans son étuie. Il avait fait de même avec celle de Galil qu'il avait par contre gardé dans sa main.

Le coup de son épée avait arraché le dernier souffle de vie de la bête. Il avait senti le dernier respire de la manticore et avait reçu une douche de sang assez importante au visage. Il était maintenant aussi poisseux que la petite boule de poil qui respirait doucement, mais difficilement non loin de lui. Le demi-elfe s'approcha d'un arbre et appuya son dos sur celui-ci.

Il s'essuya le visage avec un bout de ses vêtements plus ou moins propre. Le sang de la manticore colait sur ses paupières et l'empêchait de voir correctement. Il s'était éloigné quelque peu de Galil et des autres, mais les voyait très bien de là où il était. L'élu semblait avoir trouvé un de ses compatriotes. Li les regarda. Il semblerait qu'il n'était pas le seul à connaître l'identité secrète de cet elfe bleu.

La guerrière d'Athuld semblait s'avoir attaché à la barde. Celle-ci s'occupait avec expérience du familier de Galil.

Où irait-il maintenant? Il devait trouvé l'épée. Certe l'elfe bleu avait maitenant quelqu'un pour l'aider, mais il avait promis à une déesse de le protéger. L'enseignement de sa mère y était pour quelque chose dans cette croyance au dieu. Le demi elfe ne vénérait aucun dieu, mais il reconnaissait leur importance. Maintenant, il n'avait plus le choix. Là où irait cet elfe étrange, il irait. Il ne connaissait pas les objectifs de celui-ci et se sentait quelque peu nerveux de s'approcher des deux elfes. Son regard était rivé sur eux. Il soupira. Il verrait le moment voulu quand se sera le temps d'aller vers eux. Il devait en parler à son aimée.

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Conseiller Message 31 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 13/02/2007 16:12
J'écoute avec attention les paroles de la prêtresse. Mon inquiétude est grande, et je ne prends pas le temps me soucier de la couleur de peau des gens qui m'entourent, bien que cela ne me soit pas une grande habitude en des temps plus normaux. Après tout, ce n'est pas comme si une métisse pouvait se permettre de faire des chichi....

Le temps que Viconia soigne la guerrière d'Athuld, je murmure doucement à You des paroles de réconfort, avec quelques unes de reproche. Ma petite boule de poil s'est démenée, beaucoup trop, mettant sa vie en danger, et cela, n'était pas mon intention. Je sais, elle voulait me protéger et tout, malgré tout, son état me fait peser un poid sur mon coeur.

Viconia et la guerrière reviennent, cette dernière semblant marcher mieux sur son articulation -peut-être aurai-je un jour l'occasion de m'excuser.... Cette dernière me propose son aide, une aide que j'accepte avec joie. Je n'ai point le temps d'ouvrir la bouche que la prêtresse est déjà à la recherche de petites branches vertes. Pour ma part, je sais qu'il me reste des lambeaux de ma robe dans mon sac à dos, cette dernière ayant déjà été utilisé au même usage. Farfouillant d'une main, soutenant You de l'autre, je dégote quelques bouts de tissus qui pourraient être utiles à la guerrière.
Je lui remet les bouts de tissus, laissant son expertise faire son oeuvre.

Ma nervosité revient et mon tic aussi. Je passe ma main dans mes cheveux, le long de la mèche blanche, laissant sur cette dernière, involontairement, des traces de sang, le sang de l'affreuse-horrible-bête et celle de ma boule de poil. Sans élever trop la voix, afin que l'on ne remarque pas qu'elle commence à trembler, je m'adresse à la guerrière.

-Merci beaucoup de ton aide. Je suis sure que You est également reconnaissante de tes efforts. Il me faudrait apprendre ton nom, si tu le veux bien. Je m'appelle Galil...

Je cesse de parler après m'être présentée, ma voix menaçant de s'effondrer après seulement ces quatre petites phrases. En retour, je fais un petit sourire à la guerrière, puis je cherche du regard mon aimé...

Pauvre Li, qui doit se sentir abandonné après tous ses efforts. Saura-t-il me pardonner? Je ne suis pas toujours très facile à suivre, je lui ai offert mon support et en ce moment, il est là, seul, appuyé sur un tronc d'arbre, l'air sérieux et sombre, derrière les coulisses de sang qui lui coulent au visage. Tenant You, je ne peux pas encore beaucoup bouger, mais je lui envois un long regard, un regard qui lui dit merci, je t'aime, je suis avec toi, même si je suis loin... et un regard un peu plus taquin: ...et tu devrais sérieusement envisager un bain.....
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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:14 pm

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Conseiller Message 32 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 14/02/2007 21:13
Le regard doré de Sidhe qui parcourt les environs croise bien vite celui de Lirendel et le premier réflexe de l'archer est de baisser la tête et les yeux au sol. Mais, si cet elfe avait la peau blanche, se devait-il de lui porter le même respect qu'à ceux à la peau foncée? Dans son monde, plus la peau d'un individu était d'un bleu foncé plus il était de sang pur et méritait le respect et les égards en conséquence. C'étaient aussi ceux qui pouvaient maîtriser la magie et l'art de l'épée et l'utilisation du métal… contrairement aux siens, les Vilauryns, à la peau si pâle qu'elle en était presque blanche et qui n'avaient droit qu'à utiliser arcs et armes organiques. Mais celui-ci utilisait une épée… voilà que les certitudes sur lesquelles Sidhe s'était toujours basées étaient toutes chamboulées. Comment agir? Dans l'incertitude, il était mieux de ne prendre aucune chance, il n'avait pas envie de recevoir d'autres remontrances de la part d'Astrid de sitôt.

Après s'être incliné devant le sorcier de guerre pour lui signifier qu'il allait aider les autres, Sidhe approche de Lirendel, appuyé sur son arbre. Posant un genou en terre face à celui qu'il croit être un elfe blanc, il lui tend un bout de tissu propre afin qu'il puisse se nettoyer plus adéquatement.

Un regard de côté lui indique que la communauté féminine du moment s'active autour d'une masse rougeâtre et gluante autre que le monstre ailé sur lequel les attaques s'étaient concentrées. Intrigué et ne pensant pas que le guerrier en face de lui pourrait requérir ses services, il s'approche pour mieux comprendre la situation. En réalisant qu'elles s'appliquent à soigner... un petit animal? L'archer préfère reculer. On soignait ses semblables, mais pas une bête, c'était une perte de temps et d'énergies... Un peu déboussollé, l'elfe des glaces préfère retourner près de son compatriote et s'enquérir silencieusement de son état.

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Conseiller Message 33 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 20/02/2007 23:04
La femme d'Athuld s'interrompt, le temps de tester la solidité des bandages donnés par Viconia et Galil et de sélectionner ceux semblant plus propres pour tenir les blessures les plus à risque d'infection. Elle a un rapide sourire, découvrant une série de dents blanches et bien alignées lorsqu'elle reçoit les remerciements de la part de la barde. Sans pour autant s'aeesoir sur ses lauriers, elle entreprend de nettoyer une plaie des poils et débris de la forêt la parsemant.
- (commun) Je m'appelle Juliette. Tu m'as sauvée la vie et soigner les bêtes est ce que je sais faire de mieux.

L'humaine aux tresses blondes ne rajoute rien et s'absorbe à sa tâche avec minutie, bien qu'elle tente de faire le plus rapidement possible. Faute de moyens, d'eau chaude ou de potions soignantes, elle ne peut que prodiguer les premiers soins à You, suffisant pour faire arrêter les saignements et stabiliser son état quelques temps. La pauvre bête ressemble à un saucisson, avec des attèles pour maintenir ses pattes en place et éviter qu'elle ne bougent.

Les mains poisseuses de sang, c'est sans cérémonies que Juliette se relève et regarde Viconia, d'abord hésitante puis finit par prendre son courage à deux mains et l'aborder d'un ton le plus nuetre possible.
- (commun) Si vous pourriez faire un soin sur cette pauvre créature... ça me rassurerait de la savoir hors de danger pendant que nous la déplaçons...

La prêtresse, qui s'était tenue à l'écart à prendre soin de sa fille, force un sourire à l'égard de l'Athuldienne puis approche de You. D'une prière haute et forte destinée à sa déesse, elle calme quelque peu les souffrances du petit animal immobilisé. La fatigue de l'exercice aisément peint sur son visage, Viconia se risque à regarder les deux métis et l'humaine, se gardant bien de tourner la tête en direction des deux elfes à la peau bleutée pour le moment.
Viconia - (commun) Il serait sage de partir d'ici. Est-ce que quelqu'un est capable de traîner cette brave bête? J'ai ma fille à porter... Je ne sais pas où aller... le plus loin possible d'ici pour commencer, mais ensuite, quelqu'un a une idée?
-------------------------------------------------------------------------
Hj: Suzie n'a pu répondre pour le moment, problèmes familliaux. Je vous invite à ne pas toujours attendre la réponse du MD pour faire avancer l'aventure. L'autre conversation active pour le moment roule très bien sans aide, grâce à la créativité de ses joueurs. Ne vous gênez pas pour vous "lâcher lousse" de temps à autres, c'était ce que nous avions convenus pour faire redémarrer Antinéor.

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Conseiller Message 34 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 25/02/2007 22:31

Lirendel fut surprit par la réaction du second elfe bleu qui s'agenoue devant lui comme il l'avait fait devant son compagnon. Mal à l'aise, il prend tout de même le tissu que lui tend l'elfe.<o:p></o:p>

<o:p></o:p>

Au moment où il se décidait à lui adresser un faible merci, celui-ci se lève et le quitte pour aller rejoindre l'élu. Il allait sérieusement avoir de la difficulté à les comprendre. Pourquoi s'était-il agenouillé devant lui? Il comprenait un peu qu'il le fasse pour son ami aux oreilles pointues, mais pour lui c'était une autre histoire.<o:p></o:p>

<o:p></o:p>

Le problème s'est que pour aider l'elfe bleu, ils devaient les comprendre. La communication était le seul moyen de mieux les connaître. Toutefois, son elfique était bon, mais pas aussi bon qu'il l'aurait souhaité. De toute façon, il avait toujours de la difficulté à apprécier ce qu'il était.<o:p></o:p>

<o:p></o:p>

Il se décida de se débarbouiller la figure et rangea le tissu dans son armure. Le demi elfe s'approcha de la petite troupe féminine autour de la petite You. Il s'agenouilla à côté de la petite boule de poil, lui caressa la tête en souriant et lui dit :<o:p></o:p>

<o:p></o:p>

-(Commun) Tu t'es battu comme une héroïne You. Si tu permets, laisse moi l'honneur de te transporter loin d'ici. Il donna la petite épée qu'il tenait dans sa main à Galil en lui faisant un oeil appréciateur sur sa tenue vestimentaire. Disons que la bataille avait donné du fils à retorde à ses vêtements qui possédaient quelques déchirures assez sensuelle.<o:p></o:p>

<o:p></o:p>

Li prit You dans ses bras et se tourna vers Viconia en disant :<o:p></o:p>

<o:p></o:p>

-(Elfique) Je sais que vous êtes fatiguée. Vous resterais-t-il un peu de votre magie pour aider mon compagnon? Il avait dit cette dernière parole tout en marchand en direction d'Astrid et de Sidhe. Ensuite, nous quitterons au plus vite cette fôret. Pour la suite, nous aviserons.

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Conseiller Message 35 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 26/02/2007 18:32
Diables sont les hommes... à voir la beauté même après un rude combat, quand la fatigue, l'énervement et l'épuisement laisse une couche de cendres, de sang et de sueur sur nos corps.... Peut-être ne se posent-ils simplement pas la question, se contentant de lorgner quelques bouts de peau au travers d'un vêtement réduit en lambeau....

Mais j'aime son amitié, son regard, son sourire... le geste tendre et son attention pour You. Je reprends mon épée et me relève, sachant que ma boule de poils sera bien dans ses bras. Ma main s'égare dans ses cheveux, affectueusement.

Je reprends mon sac ouvert, y prend ma cape que je me hâte de mettre sur mes épaules, cachant les restes d'une robe fichue sous ma petite armure athuldienne. Mon sac refermé, mes effets rangés, You en sécurité, Juliette à mes cotés et Viconia qui s'empresse, je pousse un soupir, court et profond. La journée n'est pas encore finie....

J'avise ainsi les deux êtres bleus, restés à l'écart. Petites oreilles pointues, je vais devoir me remettre à l'elfique, je crois. Et Li a parlé d'un ami? Mais quand l'aura-t-il rencontré? Qu'importe, l'important, c'est de quitter cet endroit.... Et je m'en inquiète royalement. La jeune prêtresse nous a énormément aidée, et je vois bien qu'elle commence à fatiguée, sa fille dans ses bras. J'ai été égoiste de ne pas voir que quelqu'un d'autre était également blessé. Nous ne pourrons pas retourner au village, sans savoir si la bataille fait toujours rage. De toute façon, si tel est le cas, l'elfe noire s'épuiserait davantage. Solution insensée.... s'enfoncer dans les bois.

-(Elfique) Je vous remercie beaucoup, Madame. Je vous suis infiniment reconnaissante des soins donnés à You.

J'attends un instant sa réponse pour le traitement de l'elfe bleu, puis propose une direction.

-(Elfique, puis commun pour Juliette) Il faut s'éloigner du village et rester sous le couvert épais des arbres, il nous offrira une bonne protection. Cependant, je ne connais pas beaucoup la région....

-(Elfique, Lirendel) Avais-tu déterminé un lieu ou une direction pour ce que tu as à faire?

Je me sens nerveuse, dans l'attente. Il est nécessaire que nous soyons tous en mesure de suivre et je m'inquiète pour l'efle bleu blessé et (Viconia).... Et l'horrible truc puant m'angoisse aussi... des histoires de monstres qui reviennent à la vie passent dans mon esprit et je me tends un peu. Pourquoi est-ce que je me fais des peurs moi-même??



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Conseiller Message 36 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 01/03/2007 22:05
(HRJ Bonjour Cher Mj, je voudrais savoir, si je peux répondre ou je dois vous attendre. Je sais qu'il avait été convenu de ne pas toujours vous attendre. Vous ne pouvez pas comparer cette discution avec l'autre, car l'autre ne possède pas autant de personne non joueur Comme nous ne devons pas faire bouger les personnages autres que les nôtres, alors je n'ose pas. J'aurais juste besoin de votre accord et je poursuivrai la discussion )

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Conseiller Message 37 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 02/03/2007 07:30
(Hj: Vas-y sans problèmes la belle)

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Conseiller Message 38 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 03/03/2007 12:05

Après un instant d’hésitation, la prêtresse décide enfin de s'approcher des deux elfes. Elle dépose sa fille tout près d'elle et fait une prière à son Dieu, une lumière vive s'échappe doucement de ses mains. Lirendel la regarde toujours émerveiller par ce spectacle quelque peu effrayant parfois. Quand Viconia s'eut éloigné avec sa fille. Li regarda l'élu celui-ci n'était pas complètement guéri, mais pourrais suivre la marche sans trop de problème à la condition bien sûre que son ami l'aide. <o:p></o:p>

<o:p></o:p>

Il jeta regard à la ronde. Tout le monde semblait perdu dans leur pensée. Lirendel décida de prendre les choses en main. Personne ne semblait prendre de décision, ne sachant pas trop où aller. Il ne connaissait pas la région lui non plus, mais il allait se débrouiller de son mieux. La meilleure initiative selon lui pour le moment, c'était de suivre le conseil de Galil. Quitter la forêt, s'éloigner de la cité, mais tout en restant sous le couvert des arbres afin de rester dissimulé aux yeux des manticores qui survolaient sûrement le coin.<o:p></o:p>

<o:p></o:p>

Lirendel décida de prendre le chemin qui s'éloignait des Trois Chutes, mais dont la forêt était encore plus touffus. Il se dirigea vers celui-ci tout en volant un baiser au passage à Galil en souriant. Il se tourna vers ses compagnons en leur disant :<o:p></o:p>

<o:p></o:p>

-La solution que je trouve la meilleure pour l'instant est de prendre ce chemin. Il semble s'éloigner de la cité et nous serons dissimulé par les arbres. Je vais mener la marche avec You devant. Que ceux qui se sentent bien ou du moins assez bien pour protéger les blessés se tiennent sur leur garde. Je vais faire de même. Je crois que le but premier sera de retrouver l'Épée de Vérité. Seule cette épée pourra venir à bout du mal qui ronge cet endroit et naturellement protégé l'Élu. La seule personne en ce monde qui sera en mesure de prendre l'épée et de sauver Antinéor. Si vous avez des questions, elles seront pour plu tard. Maintenant en route.<o:p></o:p>

<o:p></o:p>

Tenant You solidement d'une main, il sortit son épée de l'autre afin de se tailler un chemin à travers les brans chailles. Il jeta un rapide coup d'oeil à l'arrière pour voir si tout le monde suivait et poursuivit sa route en étant prudent et vigilant, attentif au moindre bruit suspect.<o:p></o:p>
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:15 pm

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Le nombre de participants qui recommandent ce message. 0 recommandations Message 39 sur 72 dans la discussion
Envoyé : 04/03/2007 02:15
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Conseiller Message 40 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 04/03/2007 02:16
(Hj, simple petite note, la prêtresse elfe noire avec nous en ce moment est Palim, pas Viconia mais bon, elles se ressemblent toutes ces peaux noires après tout!)

Ce qui se passe aux alentours, je n'en ai pas la moindre idée. J'ai laissé Sidhe agir et j'ai prit grand soin à ne pas ouvrir la bouche durant tout ce temps. On peut s'habituer à avoir mal, lorsque ce sont des blessures mineures. On se désensibilise peu à peu mais... j'ai l'impression de me faire vriller les nerfs directement et de manière impitoyable. J'aurais envie de crier! Sache souffrir. Mais ne dis rien qui puisse troubler la souffrance des autres. C'est étonnant comme ces phrases qu'on se fait enfoncer de force dans la tête durant la formation de Caïsor reviennent vite à la charge lorsqu'il est temps de les appliquer. D'autres ici souffrent, c'est un fait. Il serait irrespectueux de ma part de prétendre que mon mal est pire que celui de l'autre. Ça ne se compare et chacun le vit différemment, alors aussi bien le faire en silence.

Je réfléchis tellement pour rien... Voilà Sidhe qui serre le bandage après avoir terminé ses soins d'urgence et ma vision se constelle de points noirs alors qu'il fait le dernier noeud. Je ne crois pas avoir perdu suffisamment de sang pour me sentir étourdit. Je ferme les yeux un instant, le temps de reprendre mes esprits et j'entend mon compagnon s'éloigner, sans doute pour aller porter assistance aux autres, fidèle à son devoir. Je m'en veux de lui avoir fait des reproches dans des termes aussi cruels... mais je me devais de le faire.
Je les entend parler, dans cette langue basse et commune et de rares fois en elfique. Je n'ai pas l'esprit suffisamment clair pour comprendre quoi que ce soit. Tête baissée, yeux clos, je tente de tout simplement rassembler assez d'énergies pour reprendre bientôt la route sans être un fardeau. J'entend Sidhe revenir près de moi... et je maudis intérieurement ma situation. De nous deux, je suis celui qui devrait pouvoir el diriger, et au lieu de cela, il est obligé de prendre soin de moi. Je sais que ça ne lui dérange pas, que c'est sa tâche en tant que Vilauryn et que pour moi, il ferait cela et bien d'autres choses... mais je déteste dépendre à ce point de quelqu'un d'autre, même de Sidhe.

D'autres voix, d'autres pas qui s'approchent de moi et je relève la tête pour voir qui cela pourrait être. Avec étonnement, c'est la femme elfe sombre qui fait quelques pas timides en ma direction. Je ne comprend pas ces êtres... hormis Sandryma qui semble être la seule à se comporter comme une elfe à la peau si sombre se doit. Celle-ci, de même que la petite elfe croisée tout à l'heure...
- (elfique) Où est Anylu? Et Sharel?

Ma voix est si faible et basse, je me demande si quelqu'un a pu m'entendre. Je me sens complètement vidé d'énergies, même mes ressources magiques me semblent bien minimes. L'elfe sombre prononce une série de paroles, auquelles je ne comprend rien, je ne saurais même pas dire si c'est de l'elfique ou une autre langue, j'ai les sens embrouillés. Je sens un picotement étrange, là où la lame de la guerrière s'est profondément enfoncée. Sans me sentir mieux, j'ai l'impression que la douleur s'est apaisée un peu, du moins pour que ce soit supportable un moment.

Je ne comprend pas davantage ce que le métis raconte mais je saisis le principal: il est temps de se mettre en route. Dans quelle direction... le plus loin possible du village semble être la meilleure option. Le regard toujours flou, je tend la main vers Sidhe, lui signifiant que je suis prêt à partir mais que j'ai besoin de son aide pour me relever.

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Conseiller Message 41 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 13/03/2007 20:35
Sidhe a un regard reconnaissant envers Viconia, lorsqu'elle s'approche et vient utiliser sa magie étrange de Lafeyna sur Astrid. Sans guérir complètement, cette magie allait aider la cicatrisation et empêcher une perte de sang que l'archer redoutait si le sorcier de guerre devait marcher longtemps. Bien vite, il rebaisse le regard, conscient qu'il se montre irrespectueux envers l'elfe noire.

Alors qu'il se risquait à regarder les autres à nouveau, Sidhe surprend le baiser échangé entre l'elfe blanc et la femme à la peau blanche. Dégoûté, il détourne les yeux rapidement. Déjà que l'affection que s'étaient démontrés Anylu et l'autre homme avait été particulièrement déplaisant et repoussant tout le long de la route vers Athuld, il semblerait qu'il allait devoir composer avec des moeurs tout aussi débridées et de tout aussi mauvais goût avec ces gens-ci.

L'elfe blanc prend la parole, en langue commune et l'archer fait visiblement un effort pour le comprendre. Il se refuse à le regarder, pour éviter que ce qu'il vient de penser transparaisse et se contente plutôt de fixer un point au-dela de Lirendel et de se concentrer sur les mots qu'il pourrait reconnaître dans cette langue commune. Vaguement, il comprend la nécessité de s'éloigner du village, de faire attention puis quelque chose au sujet d'une épée, il ne saisit pas très bien. Le signal du départ qu'il donne est par contre, parfaitement compréhensible, peu importe la langue dans laquelle il s'exprimerait.

Sans hésiter, Sidhe saisit la main tendue d'Astrid et il l'aide à se remettre sur pieds. Avec une familiarité qui lui avait manquée, il glisse son bras autour de la taille de l'elfe à la peau bleu sombre et lui offre de prendre appui sur lui, pour qu'il s'appuie le moins possible sur sa jambe blessée. Placés ainsi, ils sont vulnérables à n'importe quelle attaque mais le jeune elfe ne voit pas d'autres solutions dans l'immédiat. En fait, ils sont presque tous encombrés ou ralentis; hormis les deux femmes à la peau blanche... chose qui ne l'étonnait pas vraiment. Comme il aimerait parler à Astrid, il a une foule de questions à lui poser, tant de choses à lui raconter... mais le silence qu'il lui a imposé ne peut être rompu, à moins d'un ordre contraire et c'est en conservant les lèvres closes qu'il s'engage à la suite de Lirendel, sur le sentier tapi sous les arbres.

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Conseiller Message 42 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 15/03/2007 20:30
(Hj: Toutes les discussions qui ne seront pas identifiées en quelle langue elle sont dites seront considérées être en commun, ceci s'applique à partir de maintenant, pour les discussions des joueurs et du maître de jeu, ceci éliminera bien des questionnements de la part de ceux ne parlant pas la même langue)

You lève légèrement le museau vers Lirendel à la caresse et aux mots d'encouragement que ce dernier lui prodigue. La pauvre bête fait pitié à voir, les pattes immobilisées par des atèles, des bandages de fortune déjà poisseux de sang et des touffes de poils arrachées. Elle couine un peu lorsque le métis, même armé de la plus grande délicatesse, la soulève dans ses bras. Il peut sentir You trembler de tous ses membres et sa respiration est difficile, un râle pénible à chaque fois que l'air entre ou sort de ses naseaux.

Après avoir prodigué le peu de soins magiques qu'elle pouvait, même à cet étrange elfe bleu qui parle la langue ancienne de son peuple, Viconia s'empresse de suivre Lirendel, sa petite fille serrée contre elle. D'abord attaquée par des gobelins, son compagnon mort massacré par eux, elle avait cru que les choses iraient mieux en retrouvant son frère Elrael… mais tout avait encore une fois glissé si vite! Elle s'était retrouvée avec ces gens inconnus, son frère l'ayant laissée sous la protection de cet elfe à la peau bleue pâle. Elle ne savait pas trop quoi penser de cet être étrange, mais l'autre, celui dont la peau était plus foncée, l'avait terrorisée en quelques mots. Aussi bien suivre le demi-elfe et garder une bonne distance pour le moment.

Juliette se lève après avoir aidé Lirendel à soulever You dans trop de douleur pour la petite bête. Elle a un bref sourire pour l'homme ayant accepté de traîner ce poids supplémentaire durant leur fuite, elle l'aurait fait mais la guerrière d'Athuld ne sait pas si ses forces auraient été suffisantes si le trajet s'avère long. Peu confiante de sa sécurité, elle préfère rester près de Galil, non sans avoir jeté un coup d'oeil aux deux elfes étranges qui semblent s'isoler dans leur coin. à quelques reprises au cours du trajet, elle leur jette un regard par-dessus son épaule et finit par se rapprocher de Galil avec une attitude et un ton de voix bas relevant de la confidence:
- (commun) L'elfe derrière, celui qui est blessé, il était à Athuld il y a même pas une semaine. Il faisait partie des gladiateurs de Cécilia, elle est très réputée dans la ville. Il a combattu un géant; le champion de l'arène, et l'a tué, à lui tout seul. Les mâles ne cessent de parler de lui depuis ce jour, et plusieurs révoltes ont éclatées. Ils croient que ce combat est symbolique...

Elle jette furtivement un autre regard aux deux elfes des glaces avant de reprendre.
- (commun) C'est bien lui j'en suis certaine, avec une peau de cette couleur... Il fait de la magie et certaines racontent qu'il a ensorcellé Cécilia et l'a kidnapée. Personne ne l'a vue depuis cet événement et de le voir ici, sans elle... enfin, si c'était vrai?

Les nouveaux compagnons de route suivent le sentier sinueux durant un long moment. Le ciel se couvre petit à petit et le tonnerre gronde au loin. Il ne tarde pas que les gouttes d'une pluie froide tombe sur eux, d'abord timide puis de plus en plus drue, rendant leur avancée difficile et glissante. Partout autour d'eux, la forêt, calme et silencieuse hormis le tambourinement de la pluie sur les feuilles des arbres. Aucun endroit propice pour se réfugier ne se montre à leur regard. Vont-ils continuer par le sentier ou tenter leur chance en s'éloignant un peu?
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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:15 pm

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De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 22/03/2007 12:01
Tant d'événements en si peu de temps. Des rencontres, des rires, des cris et des pleurs. Et de nouveau parmis un groupe d'inconnus dont la seule figure qui me rassure est celle de celui que j'apprends à aimer. Celui qui porte You, celle qui ne m'a jamais abandonnée depuis le temps qui me semble lointain où je faisais route vers Athuld avec la caravane du nain Joseph....

You... Son petit cri et sa respiration difficile m'inquiètent réellement. Mon coeur se serre et j'aimerais pouvoir supporter sa douleur à sa place. Elle m'a tellement protégée, trop protégée! Mais comment pourrais-je lui en vouloir?

Un rapide baiser de Li et le groupe se met en marche. Destination inconnue, mais toujours vers l'avant, toujours vers un destin qui ne m'apparaît pas encore clairement. Histoire d'Épée magique, d'elfes à la peau bleue (C'est bien la première fois que je vois cela!)... rien qui ne me serait passé par la tête avant que je franchisse la Grande barrière. Je leur jette un rapide coup d'oeil, mais l'un semble me considérer avec mépris, du moins, c'est ce que je déduis du regard qu'il a lancé dans notre direction. Je le reçois avec abattement, mais ma fierté en prend un coup et je relève la tête, un peu en colère. Oui, je sais, je suis pas habillée des plus convenablement, j'ai un reste de plastron d'armure en lambeau, une cape sale et trempée et oui, j'ai la peau pâle, et gna gna gna. J'avais oublié comment les humains pouvaient me faire sentir inférieure à cause de la légère pointe de mes oreilles, et je me rappelle que trop tard que les elfes ont souvent le même réflexe. Seule... ou peut-être pas... Li est encore là....

Juliette s'est rapprochée et me chuchotte des informations concernant l'un des deux elfes à la peau bleue. Cécilia? Athuld?
Loin d'être subtile, je lance un regard un peu étonné vers ceux qui nous suivent puis reviens vers Juliette.
-(Commun) Tu sais, les rumeurs ne sont souvent que des rumeurs. Je dois dire que je n'ai pas eut le temps de tout voir à Athuld avant qu'on m'enrôle de force dans l'armée....
Je fais une pause, peu sure d'avoir fait une gaffe en révélant cette information... Mais qu'est-ce que cela peut changer maintenant, de toute façon?
-(Commun) Qu'il fasse de la magie, oui d'accord, mais je ne le crois pas en mesure d'organiser un kidnapping.... Cette femme a peut-être simplement voulu lui rendre sa liberté et prendre des vacances... à ce que j'en sais.... Mais je suis partie avec la dernière expédition, il y a de cela plus d'une semaine, donc, j'ignore tout des révoltes....

Puis, comme si le ciel n'avait pas suffisemment de pitié pour les créatures que nous sommes, il se met à pleuvoir, ce qui rend le sentier glissant. Et pendant que je peste silencieusement contre cette pluie, des images du passé, celui d'avant Athuld affluent à ma mémoire, suite aux propos échangés avec Juliette. Je m'arrête brusquement et peste hargneusement.

-Je suis vraiment idiote!!!!!
-(elfique) Li! Arrêtes-toi un instant! Il faut croire que le coup a été plus sévère que je ne le croyais, mais je peux peut-être vous facilité la tâche.... Si ça veut toujours fonctionner....

La dernière phrase est à peine murmurée, mais l'image du génie sur le disque de Tenser m'a frappé comme un coup de poing en pleine gueule. Je prends rapidement mon livre, répète la phrase avec application et espère sincèrement qu'il me reste suffisemment de forces pour en faire apparaître 1. Ainsi, You et l'enfant bénéficieraient d'un transport beaucoup plus en douceur que d'être cahotés ainsi. Mon seul regret est de ne pas y avoir pensé plus tôt...

Je remonte la file, m'arrête près de You et lance l'incantation. J'attends le cercle bleuté qui pourrait permettre d'y déposer ma fidèle compagne et l'enfant, nous permettant à tous de progresser plus facilement, puisque la pluie s'est mise de la partie.

(-Sort Disque de Tenser. Excusez-moi, j'ai tendance à oublié que je possède des sorts... Galil aussi d'ailleurs.....)


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De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 23/03/2007 20:07
Lirendel qui menait la marche n'allait pas aussi bien qu'il le laissait paraître. Il n'était pas un chef de nature et ne voulait pas l'être non plus. En premier lieu, il semblait nécessaire pour lui de quitter au plus vite la manticore en décomposition.

Maintenant, il marchait depuis un bout de temps et rien n'apparaissait à Li qui pourrait les aider ou lui donner une idée sur la marche à suivre. La petite You, l'amie fidèle de son adorable Galil, tremblait dans ses bras, fragile et souffrante. Il devait penser qu'il y avait des blessés, un petit enfant...

Il avait la tête troublée par ses propres problèmes. Toutefois, il les repoussait. Il avait pas la force pour le moment d'y songer. Lirendel s'inquiétait pour You, pour Galil et curieusement pour l'élu qu'il avait sous sa protection. Le guerrier avait senti la répugnance du jeune elfe au côté de l'élu. Il avait croisé son regard un court instant. Il avait été suffisant pour que Li comprenne que son métissage le répugnait. Il détestait ses regards de haine et de dégoût, qu'il avait si souvent vu sur les humains. C'était la première fois qu'il voyait ce même regard venir d'un elfe. Il en eut froid dans le dos.

Il était fatigué d'avoir à vivre avec cette double vie, mais il n'y pouvait rien. C'était son destin et celui de Galil. Il était heureux de l'avoir rencontré. Elle était son étincelle, sa force...Il la connaissait depuis peu, c'est vrai, mais Li l'aimait. Il aimait tout ce qu'elle était, sa personnalité, sa douceur, sa générosité, son honnêteté, sa beauté. Il l'avait vu une fois danser. Ce fut le coup de foudre. Le désir avait immédiatement envahit le jeune demi elfe au regard bleu d'acier.

Une goute de pluie fraîche vint le sortir de ses pensées et plusieurs autres la suivirent trempant le groupe jusqu'aux os en peu de temps. La voix de la femme de ses pensées l'interpella et il se retourna vers sa compagne. Celle-ci s'approcha de lui. Apparemmant, elle avait une idée pour transporter la petite de Viconia et de You. Le jeune homme avait oublié que sa douce possédait de la magie. Elle allait invoquer un tenser quelque chose... Il ne savait pas ce que s'était, mais selon les dire de Galil, ce Tenser pourrait leur être utile. Serait-il assez solide pour transporter les deux en même temps? Il ne doutait pas de Galil, mais de la magie en tant que t'elle. Il avait plus confiance en sa propre force, en la nature humaine qu'à la magie ou tout autre pouvoir sortant de nul part.

Lirendel se tourna vers ses compagnons. Ils avaient une mine affreuse. La sienne devait être aussi déprimante, se dit le métisse. Il éleva la voix pour que tous puisse l'entendre :

-(elfique) Nous allons nous arrêter un moment. Galil semble avoir eu une idée pour que nous avançions plus vite. Pour ma part, je ne voie aucun abri qui pourrait nous protéger de la pluie. Nous allons devoir continuer à marcher et s'aider les uns, les autres.

Lirendel regarda le sentier. Il semblait long et sinueux. S'il s'en éloignait, il risquait de se perdre complètement. Les arbres allaient ralentir leur avançé. Par contre, il serait moins voyant pour les amazonnes et les manticores. Celles-ci n'arriveraient pas à décendre. Il ne pouvait quand même pas choisir à l'aveuglette. Le métisse décida que le mieux s'était de poursuivre sur le sentier. Il ne connaissait pas assez la forêt pour s'y aventurer. Le guide médiocre qu'il était risquait des entraîner dans un impasse, un trou, un piège.

Il reprit la parole en s'adressant au groupe :

-(elfique) Je crois selon moi qu'il serait plus sage de continuer sur le sentier. Je ne connais pas assez bien la forêt. A moins que l'un d'entre vous la connaisse. Dîtes-le si c'est le cas. Sinon nous pourrions avancer encore un peu et si nous ne voyons aucun abri ou tout autre chose qui pourrait nous aider, nous nous enfoncerons alors un petit peu plus dans la forêt. J'attends votre réponse ou des suggestions si vous en avez.
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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:16 pm

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De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 24/03/2007 09:30
Je me refuse pour l'instant de penser à autre chose qu'à avancer. Cécilia pétrifiée, dont chaque pas m'éloigne d'elle et d'une solution pour la délivrer de cette chape de pierre. Anylu, retrouvée puis disparue tout aussi rapidement. Sidhe, que je croyais perdu à jamais et qui pourtant est près de moi maintenant, à m'aider en silence, pour se faire pardonner d'avoir faillit à ses devoirs envers notre peuple... Je compte bien discuter avec lui plus tard, j'ai tant de questions à lui poser et sans doute beaucoup à lui répondre également. Il m'a tellement manqué! Sa seule présence m'apaise et me pousse à avancer et je me surprend à m'inquiéter de sa sécurité, car si je ne peux plus avancer, je sais qu'il restera avec moi, même si une armée de manticores se préparait à s'abattre sur nous. Je ne connais pas d'autres clans d'elfes des glaces autres que les Vilauryns qui, une fois profondément liés à quelqu'un, vont se montrer aussi fidèles, malgré le danger. Eux qui pourtant sont considérés si faibles, sans grandes capacités ni magie, ont un courage et une morale droite qui fait défaut à bien d'autres maisons.

La pluie se met à tomber et, avec la chaleur étouffante qu'il fait dans ce monde, sa fraîcheur est la bienvenue. Je me moque bien d'être trempé, je ne risque pas de mourir gelé, contrairement à ce qu'il peut arriver dans mon monde et ma cape m'assure de ne jamais perdre ma chaleur.

Nous faisons halte, je ne sais pourquoi. Je ne suis pas attentif à ce qui se passe autour, me fiant peut-être trop à Sidhe. Chaque pas est une épreuve et ça obnubile peut-être un peu trop mon attention. Voilà que la métisse à la peau pâle prononce des paroles qui attirent mon attention. Bien que prononcées différemment, je reconnais là des arcanes magiques... et un sortilège bien connu de mon monde, me prouvant une fois de plus qu'ici ou ailleurs, la magie est régie par les mêmes fibres arcaniques... Peut-être que ma patrie de glaces et ce monde verdoyants ne sont pas si éloignés l'un de l'autre. Néanmoins, cette femme, bien que pâle de peau, mérite le plus grand des respects... et c'est maintenant que je remarque, alors que mon attention est toute posée sur elle, que ses lambeaux de vêtements sont non seulement à la limite de l'outrage mais qu'elle ne tardera pas à avoir froid comme les gens à sang rouge d'ici semblent prédisposés.

- (elfe des glaces) Sidhe, amène-moi près de la Faern blanche. Et tu devrais veiller au bien-être de la Yathlar qui a utilisé sa magie curative, elle peine à avancer.

Le guerrier pâle prend la parole, annonçant une halte qui ne sera pas superflue. Tout en écoutant avec attention les paroles prononcées en elfique, Sidhe et moi nous rapprochons d'eux. Il semble dépourvu d'un plan d'action mais celui qu'il propose est acceptable. Je ne connais pas davantage cette forêt de toute manière, alors aussi bien suivre ce sentier encore un moment. Avant de lui répondre, je me dois tout d'abord de m'adresser à la métisse. D'un signe de tête à Sidhe, je lui signifie que je n'ai pas besoin de lui pour l'instant et je fais un pas vers la demi-elfe.
- (elfique) Faern, pardonnez-moi si je ne peux vous montrer respect comme je le devrais, ma blessure m'en empêche. Votre idée du disque lévitant est excellente, et si je peux avoir l'audace de suggérer; la dame elfe sombre est délicate et sa fatigue est grande, croyez-vous que votre disque pourrait également supporter son poids? Et si je puis encore une fois me permettre, acceptez ma cape pour vous protéger de la pluie, elle vous gardera au sec mieux que celle que vous avez. Je vous prie d'accepter, le froid, contrairement à vous, ne m'influence pas.

Joignant le geste à la parole, je lui tend ma cape, bleu foncée, parcourue de symboles argentés ne signifiant quelque chose qu'aux yeux de mon peuple, une manière de m'identifier sur un champ de bataille.

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Conseiller Message 46 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 31/03/2007 20:00
Sans dire un mot, Sidhe aide son compagnon à avancer. S'il pouvait prendre sur lui la douleur d'Astrid, il le ferait volontiers. Il n'aimait pas que cet être, plus cher à ses yeux que n'importe qui d'autre, souffre. Sitôt qu'ils seraient à un endroit plus sûr pour se reposer, il pourrait veiller davantage sur le sorcier et prendre plus grand soin de sa blessure, pour s'assurer qu'il guérisse vite et bien.

Comble de malchance, la pluie se mets de la partie. Il n'y en avait que rarement dans son monde, l'air étant la plupart du temps sec. Dans certaines régions plus éloignées, l'humidité causait des précipitations liquides, au lieu de flocons de neige et bourrasques de vents poudreux, et c'était normalement là que les ennuis commençaient. À quelques reprises, il sent le sol devenir glissant, comme une sournoise plaque de glace dissimulée sous la neige tapée par les pas des autres. Redoublant d'efforts, l'archer s'évertue à conserver le pied sûr et soutenir Astrid de toutes ses forces afin d'éviter que le Caïsor ne glisse et empire son mal.

Malgré tout, les regards à la dérobée des deux femmes, puis celui plus franc et direct de celle à la chevelure foncée striée de blanc ne lui échappent pas. À se fier à ce qu'il avait vu à date, deux elfes comme Astrid et lui devaient être rares dans le coin. C'était normal qu'ils éveillent une certaine curiosité, même si être la cible de regards lui déplaisait. À vrai dire, il était curieux, lui aussi, de tous ces êtres à la peau blanche, bien plus pâle que la sienne, mais il ne pouvait pas se permettre d'indiscrétions, déjà que leurs moeurs étaient...

Un mot d'Astrid suffit à ramener toute son attention vers lui. Curieux, il regarde l'étrange forme flottante qui vient d'apparaître... et il ne se souvient que trop bien d'avoir vu d'importantes femmes elfes des glaces se déplacer sur ces disques, entourées de leurs patrouilles solidement armées. Toujours silencieux, l'archer obéit et aide le sorcier de guerre à s'approcher. Sur un signe, il le laisse se tenir seul et se tourne vers Palim pour voir comment il pourrait lui être utile. Il retire sa cape à son tour et en couvre les épaules de l'elfe noire, lui plaçant le capuchon sur la tête pour la protéger davantage de la pluie. L'eau glacée qui s'empresse d'imbiber vêtements et armure lui fait du bien, le rafraîchit, ce monde est beaucoup trop chaud à son goût.
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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:17 pm

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Envoyé : 07/04/2007 01:29
L'animateur ou l'animateur adjoint a supprimé ce message.

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Conseiller Message 48 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNStockage Envoyé : 07/04/2007 15:35
Juliette fait les yeux ronds en entendant Galil. Elle ne connaissait vraiment pas Athuld pour prendre ses paroles aussi à la légère. Certaines choses étaient chuchottées par les femmes, les maîtresses de la cité avec une pointe de crainte. Combien d'entre elles avaient perdu gros cette journée là en misant leur fortune sur le grand champion Gargul? Trop contentes de voir le gladiateur de la femme de fer qu'était Cécilia mordre la poussière contre un terrifiant ennemi, elles avaient été déconfites lorsque l'elfe, à la fois mage et guerrier, avait vaincu. Pour que Cécilia disparaisse, alors qu'elle était devenue LA propriétaire de gladiateurs de la cité, avec le nouveau grand champion de l'arène sous sa gouverne...

Dépitée, Juliette secoue la tête et sursaute à l'exclamation de la demi-elfe. Elle a un sifflement admiratif à la démonstration de magie et risque une main sur le disque bleuâtre semi-transparent, pour voir s'il est bien réel et si cette manifestation peut vraiment transporter quelque chose. À la blague, elle lance:
- Tu n'aurais pas une version qui flotterait plus haut? Comme ça au dessus de nos têtes ont seraient épargnés de la pluie!

Puis elle écoute Lirendel, les sourcils froncés pour essayer de comprendre quelque chose. Elle parlait un peu l'elfique, mais ce n'était pas à Athuld quelle pouvait vraiment le pratiquer. La mine concentrée, les sourcils froncés en un visible effort de compréhension, elle tiraille machinalement l'une de ses tresses blondes dans sa concentration. Son visage s'éclairant soudainement, elle lève une main dans les airs pour signifier qu'elle veut prendre la parole et attirer l'attention du chef de leur groupe.

- Je sais qu'un campement de commandement d'Athuld a été érigé à la fourche des chemins entre la route d'Athuld et l'autre menant aux ruines du lac. Si vous ne voulez pas tomber sur elles, je propose que l'on coupe en ligne droite dans la forêt pour aller rechercher le chemin plus loin. C'est plus difficile à avancer mais pour éviter des ennemies c'est peut-être la meilleure chose.

Surprise de s'entendre aider le groupe, alors qu'elle aurait droit à une belle récompense si elle les menait vers les amazones, Juliette se tait en clignant des yeux. Ces gens n'était pas si monstrueux qu'on les avait dépeints à Athuld, pas si différent d'elle, même très sympathiques. Galil l'avait épargnée, elle pouvait bien les aider un petit peu et puis... puis négocier son retour auprès des siens? Elle n'avait pas menti en disant qu'elle avait une famille, mais si elle ne revenait pas de cette guerre, on la considérerait de déserteure le blâme retomberait sur ses proches. Non, elle devait trouver un moyen de convaincre Galil de la laisser filer.

De son côté, Viconia se fait silencieuse depuis le début de la marche. Tremblante de fatigue et de froid, elle tient son poupon pressé contre elle, pour la protéger el plus possible de la pluie et lui communiquer le peu de chaleur qu'elle peut. La petite se fait tranquille, blottie contre sa mère sans rechigner, ses yeux clignant et l'emmenant petit à petit vers le sommeil. La halte donnée par Galil et Lirendel est la bienvenue et elle s'appuie contre un arbre du sentier pour reprendre des forces. Serrant un peu plus son enfant contre elle alors que les deux elfes à la peau bleue passent près, elle regarde et écoute le plus âgé des deux parler d'une manière plus que respectueuse à la métisse, ce qui l'étonne un peu et lui fait remettre en doute ses pensées à savoir qu'il pourrait être originaire d'Erdell.

Avec moins de méfiance, elle laisse approcher Sidhe qui lui offre sa cape et va même jusqu'à l'aider à l'enfiler. Elle le remercie d'un sourire chaleureux quoique fatigué; son frère savait s'entourer de bonnes personnes, et qu'il l'ait confiée à sa garde la rassurait un peu. La chaleur dont la cape est encore chargée lui fait un grand bien et elle cesse de grelotter, maintenant plus à l'abri de la pluie.

Au loin, le son d'un cor retenti, un son de victoire et Juliette se mord les lèvres et baisse la tête, un peu honteuse et elle joue dans la boue du chemin de la pointe de sa botte. Subitement, le sol tremble, un vrombissement assourdissant qui dure l'espace d'une minute. Les arbres sont secoués sauvagement, certains craquent et leurs troncs tombent sur le sol ou éclatent en morceaux. À quelques endroits, la terre boueuse se lézarde de quelques centimètres. Le silence et le calme complet revient, ainsi que la pluie qui tombe en plus fortes rafales après une brève accalmie. Au loin, une fumée noire parcourue d'éclairs rouges s'élève des Trois Chutes et le son du cor retentit à nouveau, cette fois en urgence, un appel pressant aux armes...

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Envoyé : 15/04/2007 13:25
L'auteur a supprimé ce message.

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Conseiller Message 50 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 15/04/2007 13:27
(hj: test 2)

Mon sort activé, je fais un petit sourire fatigué à Juliette, à la suite de sa blague. J’aide ensuite Li à installer You le plus doucement et confortablement possible sur le disque flottant.



Me tournant afin de proposer à la jeune prêtresse de prendre également place sur le disque bleuâtre, je me retrouve face à face à l’un des elfes à l’étrange peau bleutée, celui dont Juliette me contait les exploits il y a maintenant quelques instants. Surprise, j’ai un petit mouvement de recul et je réajuste un peu ma cape trempée, gênée devant la dignité de l’elfe…



Certaines de ses paroles, des termes, sonnent étranges à mon oreille, cependant, je mets cela sur le compte de mon apprentissage de la langue de ma mère qui est, disons-le… moins développé que celui de ma parentèle elfique. Ma surprise est encore plus grande, puisqu’il me parle avec un respect auquel je n’avais jamais entrevue l’existence chez d’autres membres de sang purs.



-(elfique) En fait, Messire, c’est ce que j’allais proposer à l’instant. Elle a beaucoup fait pour nous, si je peux l’aider ne serait-ce qu’un peu, mon cœur en sera réjouit…



Je baisse un peu la tête lorsqu’il me propose sa cape, puisqu’il est bien vrai que la mienne, et les lambeaux de vêtements qui sont dessous laissent beaucoup d’interstices aux froides gouttes de pluie. Hésitante, je prends le lourd tissu, admirant ses détails magnifiques, et avec un regard de reconnaissance à l’elfe bleu, je l’installe sur mes épaules, attentive à ne pas le traîner dans la boue formant le chemin.



Attirée par l’attention que Juliette tente d’avoir, je délaisse un peu l’elfe à mon coté. Je fronce les sourcils et tourne mon visage vers Li, l’air interrogateur.



-(Elfique) Alors, il vaudrait mieux éviter la route pour quelques temps, je ne souhaite pas retomber sur elles tout de suite. Avec You et <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Dame">la Dame</st1:PersonName> prêtresse sur le disque, nos pas sont facilités, mais aussi retardés…



Je répète ensuite mes paroles en commun à Juliette, pour ne pas l’exclure de la conversation. Alors que j’allais ajouter quelque chose, ce que je déduis comme un tremblement de terre et qui secoue violemment les arbres survient. Instinctivement, je tente de protéger la stabilité du disque et de ses occupants, comptant sur la force de mes jambes pour demeurer en équilibre. Le silence et le calme revenu, je tourne mon regard vers les Trois-Chutes et l’étrange nuage qui s’y élève.



-(elfique) Quelqu’un peut me dire ce que c’était ÇA?



Mon regard se porte vers Juliette, peut-être la guerrière y reconnaîtra-t-elle une attaque de la part des Athuldiennes?

Réponse

Conseiller Message 51 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 16/04/2007 12:19
Je sens une certaine difficulté à me faire comprendre. Mon elfique, bien que je tente d'utiliser celui de base parlé par Sidhe et la plupart des elfes d'ici, semble encore trop rapide et trop complexe pour être parfaitement compris aisément par ceux d'ici. Ma connaissance de leur langue commune est encore trop étroite pour que je m'y risque, mais je devrai remédier à cela au plus vite, cette situation doit être pénible, non seulement pour moi mais pour eux également. C'est étrange tout de même à quel point les rôles sont inversés ici; ayant été éduqué dans l'usage courant des elfes des glaces, c'est aux castes moins "pures" comme celle de Sidhe à apprendre et à se plier à nos manières; ici, c'était à moi à apprendre. J'en comprends que mieux les efforts à déployer et les difficultés rencontrées, et pour ma part, je trouve cette expérience intéressante, même si mon apprentissage n'est pas aussi rapide que je l'espèrerais.

C'est à mon tour de ne pas complètement saisir le sens de sa réponse, mais je n'ose questionner. Je comprends difficilement comment son cœur puisse se "réjouir" je serais porté à croire que c'est un mal qui l'afflige, mais son ton m'indique le contraire, que ce n'est pas une maladie. Peut-être une expression locale…

- (elfique) Je vous en prie, appelez-moi Astrid et l'archer avec moi se nomme Sidhe, nous sommes à votre service Faern.

Je suis satisfait qu'elle accepte ma cape. Non seulement sa mise sera moins choquante mais surtout, elle sera davantage à l'abri de la pluie qui s'acharne sur nous. Derrière, je perçois le soupir de soulagement de Sidhe qui apprécie également le peu de fraîcheur prodigué par la tempête liquide. Nous sommes loin des grands froids de notre monde natal, froids capables de nous atteindre et de causer notre mort, rien à voir avec la température d'ici.

J'écoute la suite, l'échange d'informations et de conseils pour la route à suivre. La femme à la chevelure marquée de blanc semble être la dirigeante; l'humaine d'Athuld la regarde ainsi et le métis semble se référer à elle également pour les décisions. C'est elle qui a eu l'idée du disque flottant… et… et bien c'est une Faern, alors il n'est que normal que ce soit elle qui mène le groupe. Sa décision est bonne, mieux vaut en effet d'éviter autant que possible des ennemis, bien peu parmi nous sont en mesure de combattre adéquatement.
Subitement, la terre tremble et la nature environnante subit une tension phénoménale, faisant ployer et éclater ces grands arbres. Je peine à maintenir mon équilibre, déjà précaire avec ma jambe blessée mais je ne peux pas me permettre de faire une chute, j'imagine déjà que trop bien ma plaie se rouvrir, en dépit des efforts faits par Sidhe et la dame elfe sombre. Pourtant, je sens mes pieds glisser malgré moi.

Le déchaînement s'arrête et la pluie revient après une irréelle accalmie. Mon regard pâle est attiré vers le nuage de cendres noires, strié d'éclairs rouges et ceci me rappelle trop quelque chose que dont j'ai déjà été témoin, quelque chose de monstrueux…

- (elfique) De la magie interdite… considérez tous ceux au village comme morts… et il faut partir d'ici au plus vite, si nous ne voulons pas subir le même sort.

Le temps n'est pas aux explications, et la peur que je sens au plus profond de moi m'interdit de parler. Je n'aurais jamais cru qu'une telle horreur puisse se produire à nouveau, et encore moins ici… mais qui pourrait maîtriser une telle puissance? Quelle elfe sombre serait assez forte pour… Sandryma, leur dirigeante, je ne vois qu'elle pour accomplir un tel….

Je secoue la tête, m'interdisant les images que ma mémoire, alors celle d'un tout jeune adulte, cherche à raviver. Mon esprit a le temps d'évoquer ces masses informes, ressemblant à de la cire fondue, parsemées de tentacules continuellement en mouvements… Je cherche le regard doré de mon compagnon, seule chose capable de m'arracher à ces souvenirs.

- (elfique) Sidhe, aide-moi. Nous DEVONS partir d'ici.

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Conseiller Message 52 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 16/04/2007 19:29
L'oreille tendue vers la conversation entre Astrid et la femme elfe blanche, Sidhe s'applique à faire ce que son peuple connaît le mieux: écouter sans en avoir l'air, afin d'être toujours prêt à répondre aux ordres de ses supérieurs. Si un Vilauryn avait malheur de ne pas savoir ce qu'un supérieur voulait, c'en était fini pour lui, à moins d'un rare excès de clémence. Il est convenu que Palim pourra prendre place sur le disque, voilà qui est une bonne chose, étant donné l'état de fatigue dans lequel se trouve l'elfe noire.

Sans attendre, le jeune elfe des glaces aide l'elfe noire à s'installer, veillant à ce qu'elle ne chute pas et, une fois assise, il replace sa cape afin qu'elle soit protégée au mieux contre l'averse. Fouillant dans son sac de voyage, il en sort la couverture de fourrure qui lui sert pour dormir et la tend à Palim, afin qu'elle en emmaillote son enfant, pour qu'elle reste au chaud et au sec, les petits étaient plus faibles et plus fragiles, peu importe leur race ou la pureté de leur caste.

Durant la secousse, Sidhe n'a de préoccupation qu'Astrid et, alors qu'il voit le sorcier perdre l'équilibre, risquant de chuter, il s'empresse d'aller rectifier son aplomb. Sans doute plus agile, l'archer n'a pas trop de difficultés à garder le pied sûr et, pour en faire profiter son compagnon, il passe rapidement un bras autour de sa taille pour le stabiliser. Une fois le calme revenu, il s'empresse de replacer la distance entre eux et se préoccupe à ce que Palim n'ait pas trop été secouée et qu'elle va bien. Bien qu'il détestait devoir veiller sur une femme; n'étaient-elles pas toutes puissantes et donc capable de prendre soin d'elles-mêmes?, il s'appliquait à son devoir et à respecter les ordres donnés par Astrid.

Il ne sait pas pourquoi, mais le nuage noir qui s'élève de ce qu'il situe être le village d'Elrael provoque de fortes émotions chez Astrid. De le voir émotif, pour un simple nuage, préoccupe le Vilauryn qui s'empresse d'obéir et de reprendre sa place en tant que soutient de son aîné pour avancer, prêt même à supporter le plus possible le poids du sorcier pour qu'ils progressent plus rapidement.
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:18 pm

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Conseiller Message 53 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 01/05/2007 21:39
Juliette, tout aussi étonnée que les autres par cette manifestation en tombe à la renverse par la violence de la secousse. Assise sur le sol, les mains à plat pour avoir amorti sa chute, elle fait les yeux ronds et secoue la tête au regard que lui lance Galil.
- (commun) Ça, ça ne vient pas d'Athuld!

Les bribes d'elfiques qu'elle comprend en provenance d'Astrid la rembrunissent et elle se lève lentement. Morts? Elle avait des amies là-bas, des compagnes d'armes avec qui elle avait tissé plusieurs liens... elle ne pouvait pas les laisser comme ça! Pas si elles étaient en danger de mort! La guerrière aux tresses blondes tourne la tête vers la demi-elfe qui lui a sauvé la vie. Elle se mordille les lèvres un instant; puis détale comme un lapin, aussi vite que ses jambes peuvent la porter, en direction du village des Trois Chutes.

Palim est restée aussi immobile qu'elle l'a pu, serrant son enfant contre elle et priant silencieusement la Vierge Noire de leur venir en aide. Le disque sur lequel elle a prit place reste stable, grâce aux efforts déployés par Galil. Le nuage noir strié de rouge fait jaillir des larmes des yeux violines de l'elfe noire, mais, épuisée, elle ne dit rien. Elle accepte la couverture que lui offre Sidhe pour sa petite fille avec un sourire et, d'une main tremblante, elle emmitoufle la toute petite métisse bien au chaud.

La forêt s'ouvre au groupe, dense et difficilement pratiquable. La route offre une avancée plus rapide et aisée.

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Conseiller Message 54 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 09/05/2007 12:20
Sidhe, toujours là, toujours vigilant, à veiller à ce que les moindres contrariétés que je pourrais rencontrer disparaissent. C'est son devoir en tant que Vilauryn, nés pour servir leur peuple, mais je sais que ce n'est pas une obligation qui le pousse à agir ainsi envers moi, c'est sa manière d'être un bon compagnon et je ne l'apprécie que davantage. S'il n'avait pas été là, bien souvent je me serais retrouvé dans le pétrin; et qui sait, après la mort d'Akaryn… je ne respirerais sans doute plus, si ce n'avait été de la présence de Sidhe.

Grâce à l'archer, j'évite une chute qui aurait pu être nuisible pour ma jambe recousue et soignée en vitesse, toujours douloureuse, moins intensément mais l'élancement continuel est bien là pour me rappeler de ne pas être trop empressé dans mes mouvements.

La guerrière d'Athuld quitte sans dire un mot. C'est droit sur le village qu'elle fonce, droit à sa perte. En temps normal, je tenterais quelque chose pour la retenir, mais j'en suis au stade que si elle désire aller au devant de la mort, c'est son affaire. Je n'ai, pour ma part, aucune envie, de laisser ces… abominations, approcher de moi. Une mort atroce et violente peut être acceptable pour un elfe des glaces, c'était la normalité pour nous face aux plus grands prédateurs mais ces monstres qui engloutissent les âmes des vivants… c'était trop à envisager. Je n'ai jamais eu peur de mourir, mais j'ose espérer qu'une fois mon heure arrivée, il n'y aura plus rien ensuite et non la promesse de plus grandes souffrances encore.

La facilité de la route est tentante mais à oublier pour notre sécurité à tous. J'espère que les autres n'auront pas la folle idée d'imiter l'humaine. Appuyé sur Sidhe, je tourne mon regard pâle vers la Faern, la métisse à la chevelure marquée d'une mèche blanche.

- (elfique) Faern, nous devons partir. Elle a choisit sa mort, n'y ajoutons pas la nôtre.

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Conseiller Message 55 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 14/05/2007 15:47
Je vois l'inquiétude dans les yeux de Juliette. La précision que cette attaque ne vient pas d'Athuld ne fait que confirmer mes craintes. Ayant stabilisé du mieux que je pouvais le disque, You et la prêtresse elfique semblent bien se porter. La petite seconde d'inattention permet à la guerrière humaine de détaler.
Voyant le mouvement rapide qu'elle amorce, je tente de l'intercepter, mais elle est trop rapide pour moi, je ne peux que crier son nom avant que le grand elfe bleu me rappelle à l'ordre.
Je ferme les yeux une seconde, la détermination y étant revenu lorsque je les ouvre. J'inspire profondément puis déclare, en elfique:

-Vous avez raison. Nous allons continuer par la route encore un peu, malgré les Athuldiennes qui doivent s'y trouver. Li, peux-tu partir un peu en avant pour voir si le chemin est dégagé plus en avant? Je n'aime pas ce nuage, et si on peut s'en éloigner le plus rapidement possible, autant aller en ligne droite... Messires les elfes, si vous avez des informations qui pourraient nous être utile, dites-le, surtout si ça peut nous empêcher d'avancer.

Cette dernière phrase se veut préventive. Celui qui m'a déjà adressé la parole boitait, et à ma connaissance, ce n'est jamais bon signe. Il ne faudrait pas que ses blessures s'aggravent.

Je contourne le disque et m'avance d'un pas déterminé le long du chemin, attentive à tout ce qui se déroule autour de nous, mes sens en alerte par des forces que je me suis découverte et que je ne soupçonnais même pas. Comme quoi, lorsqu'on veut vraiment protéger quelque chose....

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Conseiller Message 56 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNStockage Envoyé : 18/05/2007 13:28
(Hj: Quelqu'un a des nouvelles de Mimie?)

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Conseiller Message 57 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 21/05/2007 18:00
(Hrj Désolée de mon silence extrêmement long, j'ai vécu pas mal de choses dans ma vie dernèrement qui ne fut pas facile, alors l'imagination n'était pas au rendez-vous Je me rétablie tranquillement, mais c'est dur. Je vous remercie d'avoir poursuivis malgré mon absence, comme si mon merveilleux Lirendel était encore présent Je vais essayer d'être plus souvent là, mais comme je vous dis, je rétablis que très lentement. Je vous embrasse tous et bonne fête Clo en passant )

Lirendel leva les yeux dans le ciel en direction du village des trois chutes. Une fumée noir était visible. Juliette la guerrière que son amie avait secouru s'enfuie dans cette direction afin d'aider les siens, car selon elle cette dernière attaque venait pas de sa tribut. Le jeune guerrier ne la retenut pas. Elle voulait aller rejoindre les siens. Il a eu un temps où il aurait tout donné pour retourner en arrière.

Il resta un moment figé à regarder le nuage noir, la fin des trois chutes. Puis, il se tourna vers Galil et hocha la tête. Il sortit son épée de son fourreau. Galil avait raison, il fallait partir d'ici et s'éloigné au plus vite de cet endroi. La pluie ne cessait de tomber comme si les dieux étaient contre eux. Il s'essuya le visage avec rage et se mit en route, alerte et à la fut du moindre danger. Quand allait-il sortir de cette forêt? Elle commençait sérieusement à lui tomber sur les nerfs. Il y avait foule cachette où pouvait se disimuler un ennemi, foule endroit pour les épiers.

Lirendel, le jeune guerrier au cheveux d'ében, au regard d'émeraude avançait sur la route, déterminé à accomplir sa mission et à sa protéger sa bien aimée au péril de sa vie. D'une voix atténuée par la pluie et par l'émotion, il appela la déesse qu'il avait rendu visite quelques instants plutôt :

(En elfique)- Déesse, vous désirez que je sauve l'élu, alors pourquoi ne m'aidez-vous pas en ce moment. Votre protégé ne semble pas m'accorder un regard, comme si ma présence n'était que superflus...Je veux bien l'aider tout de même, car vous m'avez promis de m'accorder votre aide quand le moment sera venu. Je suis un homme d'honneur et je ferai tout mon possible pour le mener devant l'accomplissement de son destin, mais en échange je vous prierais de protéger Galil, car l'élu semble porter une très grande attention à ses paroles et pour moi elle est un joyaux inestimable.


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Conseiller Message 58 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 03/06/2007 10:00
(Hj: Sidhe va se faire discret pour un moment, question de logistique à un bras et de lenteur de réponses de ma part, mais il est toujours bien là )

En avant des autres, Lirendel est seul auditoire de sa prière, à moins que l'instance divine l'ait entendu? Il a la fuguace impression que la pluie, durant un moment, s'est faite plus douce... Par contre, droit devant, un cliquetis d'armes et un cri de douleur se fait entendre, atténué par les goutelettes d'eau tombant du ciel. Pourtant, ses oreilles de métis ont bien perçu ces sons qui ne sont pas très anciens pour lui. Sur sa gauche, il croit déceler un mouvement d'ombres, puis plus rien. Plus loin, deux point luisants tels des yeux le regardent, clignent puis disparaissent eux aussi.

C'est qu'un éclair zèbre le ciel, suivit d'un assourdissant coup de tonnerre. Les bourrasques s'arrêtent pour ne laisser qu'une fine bruine tombant doucement, et de larges bandes de brouillard tombent peu à peu aux pieds des grands arbres entourant les aventuriers. Pour ceux plus sensibles à la magie, ou plus fins observateurs, ils ont l'impression de ne plus être dans la forêt bien que rien du paysage n'ait changé.

Pour Lirendel à l'avant, le bruit d'armes s'entrechoquant ou de cris s'est tu. À la place, une mélodie, une berceuse surgissant de son passé, telle que fredonné par sa mère pour l'endormir alors qu'il était enfant, se faufile à ses oreilles. Le son semble provenir d'en avant, le long du chemin qui tourne bientôt vers la droite...

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Conseiller Message 59 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 05/06/2007 12:34
Étrange comme les femmes d'ici sont tellement plus petites que dans mon monde. Je dois baisser le regard pour regarder celle-ci… peut-être est-ce une caractéristiques des elfes à la peau blanche? Ils seraient plus petits que les elfes des glaces à peau foncée? Non, Sandryma était petite également… alors c'est une particularité de ce monde. C'est une chose qui ne m'étonnerait pas tant que cela au fond, puisque les rôles semblent étrangement inversés. Heureusement, il y a Athuld où tout regagne un peu de bon sens à mes yeux… mais je crois que je devrais conserver une telle réflexion pour moi, surtout après l'attaque de la cité contre le paisible village des Trois-Chutes.

La Faern est face à un dur choix: abandonner une guerrière pour préserver le reste du groupe ou partir à sa suite pour la ramener. Peu importe sa décision, je m'y plierai, si elle a envie de retourner là c'est son problème, mais je ne peux que me sentir soulagé lorsqu'elle annonce sa décision d'avancer. Le métis à peau pâle est envoyé en éclaireur, tâche qui incomberait normalement à Sidhe, si je n'étais pas égoïste en monopolisant son aide.

À la dernière question lancée, je prends un instant pour réfléchir. Nous avions bien une carte des lieux mais c'était dans les effets de Cécilia et je les ai balancés sur le sol au début du combat au village. Elle en pierre, elle n'en aura pas besoin…. Si ce n'est que cette carte nous aurait été bien utile en ce moment. Par contre, rien au monde ne me fera revenir sur mes pas, surtout si cela implique de se rapprocher de ce nuage et tout ce qu'il transporte avec lui. Un bref instant, je crois déceler une pointe d'inquiétude dans son regard… elle craindrait pour ma blessure? Ridicule que cela…

- (elfique) Nous vous suivons Faern, rien venant de nous ne ralentira le pas que vous déciderez.

J'ai déjà eu des blessures pires que cela et je n'en suis pas mort encore, n'est-ce pas? Une petite voix dans ma tête me dit que c'était lorsque je n'étais encore qu'un jeunot, avec plus de force et d'endurance qu'aujourd'hui. Mon orgueil fait taire toute protestation rapidement. De toute manière, il n'est pas question que je mette le groupe au complet en danger, surtout que je sais de quel danger il s'agit.

L'éclair, le tonnerre et ensuite… une légère impression d'irréel s'ensuit. La pluie se fait plus fine et moins accablante. J'ai beau regarder autour de moi, je ne vois rien de différent, pourtant, c'est comme si je voyais cet endroit pour la première fois… et qu'est-ce que c'est que cette brume? Ce phénomène ne se produit-il pas à la tombée du jour normalement? Je n'aime pas cette impression de danger imminent et ma main ne prenant pas appui sur Sidhe se pose sur la poignée de mon arme, prête à dégainer au moindre mouvement anormal autour de nous.

- (elfique) Faern, ramenez votre éclaireur, il se passe quelque chose d'anormal.

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Le nombre de participants qui recommandent ce message. 0 recommandations Message 60 sur 72 dans la discussion
Envoyé : 19/06/2007 11:55
L'auteur a supprimé ce message.

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Conseiller Message 61 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 19/06/2007 12:02

La réponse de l'elfe bleu me rassure un peu, même si j'ai l'impression que ses paroles ne servent seulement qu'à me rassurer. Qu'importe, je pourrai toujours lui faire la morale plus tard, s'il vient à manquer d'énergie. Je garde la petite grimace qui me vient à l'esprit pour moi à la pensée de faire la morale à qui que ce soit. Ainsi, avec la fatigue qui me vient de tous les événements de la journée, c'est difficilement caché et je réprime avec peine un frémissement de sourire et un plissement de yeux. Bah, que ça soit interpréter comme ils le voudront!

Je hoche rapidement la tête et me mets en marche devant le disque, prudemment. Mes pas ne m'amènent guère loin avant qu'un sentiment d'irréel suivant un bref éclair me fasse m'arrêter. Des pans de brume complets tombent aux pieds des grands arbres. J'en frémis un peu. Du temps que j'étais hors de la forêt, mon père m'avait enseigner à me méfier de la brume. Il craignait les mauvais esprits et les brigants qui s'en servaient pour attaquer les voyageurs et les imprudents. Il m'a transmis cette méfiance.

J'ignore ce qu'est cette brume. Au moins, l'humidité se concentre vers le sol, maintenant que la pluie se fait plus douce. Pourquoi j'ai l'impression d'être dans un endroit totalement différent? Est-ce que ça devrait me rassurer? Et j'ai envoyé Li là-bas....

J'inspire profondément. Cette fois, comme à chaque fois, la seule option est d'avancer. Je jette un regard à You, qui souffre. Pour elle, pour ceux qui sont avec moi, pour ceux dont je n'ai plus de nouvelles, pour moi... Avancer quoiqu'il advienne....

(elfique) Faern, ramenez votre éclaireur, il se passe quelque chose d'anormal

Je me retourne, surprise. Le ramener? Bien sur, avec plaisir... Mais je suis quand même pas pour hurler son nom dans cette forêt sans avertir de cette façon tous nos ennemis! Arrrg! Je prends mon épée et je piquerai un sprint, voila tout.

-(Elfique) Surveillez le disque et les alentours, Li n'a pas du aller très loin, je le ramène...

Aller-retour rapide. Dans ces langues de brume.... Brrrrr! Si ce n'était du ton de l'elfe bleu, je serai restée avec le groupe. S'il est inquiet, je crois que ça doit être pour une bonne raison..... Prudente, j'avance très rapidement sur le chemin boueux....
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:19 pm

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Conseiller Message 62 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 20/06/2007 23:31
Lirendel s'est éloigné du groupe. La pluie c'est soudain calmé. Sa prière aurait-elle été entendue?, se dit le demi-elfe perplexe. Ce moment d'acalmie lui permit d'entendre du bruit devant lui. Arrêtant de marcher, il se mit à écouter plus attentivement. Il entendit nettement un cliquetis d'armes et un cri de douleur.

Quelqu'un était en danger ? Un éclair zèbra le ciel suivit d'un assourdissant coup de tonnerre. Quelque peu troubé, le jeune guerrier mit la main sur son arme. Le calme s'était de nouveau installé. Une pluie fine tombait doucement des cieux. C'était étrange même la brume qui commençait à paraître autour de lui, ne l'effrayait pas. Il avait l'impression que s'était un menteau qui le recouvrait.

Les cliquetis d'armes qu'il avait entedu qulques minutes plus tôt s'étaient tu, laissant la place à une douce musique, une berceuse. Elle lui remplait sa mère. Devait-il continuer seul, non il devait rejoindre le groupe... Il devait en parler à Galil et peut-être demander aux elfes s'ils percevaient des sons étranche.

Lirendel garda son épée sortie dans sa main en se préparant au pire et partit rejoindre ses compagnons afin de leur dire ce qu'il avait vu. Cette aventure ne lui disait rien qui veuille. Son pas fut rapide, il espérait que Galil et ses amis étaient restés au même endroit.....

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Conseiller Message 63 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 21/06/2007 12:07
Hormis l'éclair zébrant le ciel, l'archer ne remarque pas de changement dans l'atmosphère des lieux. Il y a bien la brume qui se lève, mais ce n'est pas suffisant pour l'inquiéter. Il réagit davantage aux mouvements d'Astrid, et à l'attitude défensive que le sorcier prend subitement. Aurait-il perçu un danger imminent?

Il écoute le bref échange entre le Caïsor et la Faern blanche, et attend, tête baissée, qu'on lui donne des ordres. Ordres qui ne tardent pas à venir mais, partagé comme il est entre soutenir son compagnon et obéir à la femme, le jeune archer a quelques difficultés à savoir ce qu'on attend exactement de lui. Demander directement à Astrid serait si simple! Mais il est contraint au silence. Ne pouvant rien faire d'autre que d'attendre, il jette un regard à son supérieur, dans l'attente de ses instructions.

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Conseiller Message 64 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 21/06/2007 12:08
(Hors-jeu: Sharel ne jouera probablement pas avec nous cet été à cause de son travail. Elle reviendra peut-être vers l'automne. Je n'ai aucune nouvelle de Syndara, malheureusement, alors je vais faire la quête avec les joueurs actifs actuels. Si vous désirez changer de personnage, c'est maintenant ou jamais sauf en cas de décès du personnage actuel)

Avançant rapidement à travers le manteau de brume qui se fait de plus en plus épais, Galil entend devant elle des bruits de pas rapides, ses yeux perçoivent la brillance d'une lame tirée au clair. Heureusement, avant qu'il n'arrive un fâcheux incident, la silhouette de Lirendel se découpe à travers la pénombre.

Pour le demi-elfe qui retourne près du groupe resté derrière, ce n'est pas Galil qu'il aperçoit venant vers lui sur le chemin, mais une grande femme, vêtue de blanc, à la chevelure de feu qui lui sourit tendrement, presque amoureusement. Ses traits ne semblent appartenir ni à la race elfique ni à celle des humains mais ils ont une finesse et une beauté proche du divin. Sa peau laiteuse semble illuminer les alentours d'une douce lumière. Elle ouvre la bouche pour parler mais son image est traversée subitement par Galil et elle s'évanouit dans les airs, ne laissant que des lambeaux de brumes et la bien réelle Galil qui court vers l'avant. (et Lirendel n'entend plus la mélodie)

Du côté des deux elfes des glaces, Palim et You restés en arrière sur ou autour du disque flottant, les ombres grandissent autour d'eux, jusqu'à empiéter sur le sentier et prendre peu à peu des formes définies. En restant toujours liées aux ombres, des yeux luisants se découpent, puis gueules et crocs acérés pour enfin former de grands félins noirs. Ils n'émettent aucun bruit, pas même un son alors qu'ils se déplacent en cercle autour des trois protagonistes, les observant avec la plus grande attention sans faire le moindre mouvement agressif pour le moment.

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Conseiller Message 65 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 04/07/2007 18:46
Je vois bien la question qu'à envie de me poser Sidhe, il n'a même pas à le demander en fait, je me pose la même en ce moment. Je ne peux pas rester indécis bien longtemps et faire ce qui me semble le plus logique. Faern s'est elle-même déplacée pour ramener son éclaireur, me laissant la responsabilité de la sécurité de la Yafeina elfe sombre. Je n'aime pas cette brume, ainsi que notre position à découvert. Le disque flottant, bien que des plus pratiques, n'offre aucune protection à ses passagers.

Prenant appui sur mes deux jambes et délaissant l'appui offert par Sidhe, de fait glisser mon arc de sa position en bandoulière et y encoche lentement une flèche. Mes mains tremblent, en fait, mes jambes aussi tremblent. À quand remonte ma dernière période de repos? Et cette blessure qui me brûle comme le pire des froids...

- (elfe des glaces) Vilauryn, couvre l'autre côté du disque, et ne décoche aucune flèche sans mon signal.

Malgré tout, je me sens rassuré d'avoir Sidhe à mes côtés en ce moment. Je sais sa loyauté infaillible, son obéissance extrême et l'assurance de ses tirs devraient avoir, dans ce monde où les ennemis sont moindres, un effet plus dévastateur. Je ne devrais pas me réjouir de sa présence et j'essaie de combattre ce sentiment en me raccrochant à l'idée qu'il a faillit à notre peuple en quittant ainsi son devoir.

Le phénomène qui se produit par la suite chasse toute bonne disposition. De la magie, ça ne peut être rien d'autre que cela, mais l'effet produit est à glacer le sang. Tant que la magie ne fait que tourner autour de nous, le mieux est de ne rien faire. De toute manière, mes énergies magiques sont pratiquement épuisées, et le sort mineur d'attaque que j'ai en mémoire ne vaudrait pas grand-chose. Je suis davantage préoccupé par le retour de Faern et de son éclaireur…

- (elfique) Gardez l'œil ouvert mais ne faites rien pour l'instant, tant qu'ils n'attaquent pas nous pouvons gagner du temps, ce sortilège doit être limité dans le temps…

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Conseiller Message 66 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 07/07/2007 11:42
Une apparition dès plus enchanteresse apparaît soudain devant Li qui cesse de courir immédiatement. Cette femme n'était pas humaine, ni une elfe, Lirendel en était certain. Serais-ce une déesse ? La dame le regardait tendrement et presque amoureusement. Son charme était iréel, mais tellement irrésistible. Il fallait vraiment être faible pour réagir ainsi. Cette apparition avait causé un trouble dans le coeur du guerrier déjà malmené par diférentes émotions.

La déesse disparut soudain quand Galil la traversa. Galil...c'est vrai, le groupe derrière, il ne devait pas oublié sa mission. Galil, sa tendre Galil si douce et si vrai qui s'était déplaçé pour le retrouver. Il laissa tomber son épée sur le sol. Avec tendresse, il l'a serra dans ses bras. Il s'accordait cet unique moment de chaleur. Sentir la douceur de sa peau, l'odeur délicate de ses cheveux lui fit du bien et calma un peu son coeur.

Puis, il recula un peu afin de la laisser respirer et lui dit en lui caressa la joue :

-(Commun) Comment ça va...Tu sembles troublé toi aussi. Rejoingnons les autres, la forêt est envahit par une onde magique. Je dois dire que ça m'inquiète. Je n'aime pas vraiment la magie, car je ne n'arrive pas à l'expliquer. Toutefois, elle est bien réel et tellement présente dans cette forêt qu'elle me donne la chair de poule.

Il prit son arme sur le sol, la rangea dans son étuit et l'invita à le suivre.

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Conseiller Message 67 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 10/07/2007 13:32
Mon rythme cardiaque s'accélère encore lorsque je vois l'éclat d'une lame fendre les ténèbres. La silhouette de Li, maintenant reconnaissable me soulage énormément. J'en arrête mes pas, soufflant un peu.

Je crois que mon arrivée l'a aussi troublé, puisqu'il en jette son épée sur le sol et me prend dans ses bras. Je sens sa tendresse, elle me fait du bien. Je ne sais plus si le temps compte, moi qui ne l'aie jamais compté.

Je venais le chercher, mais il semble avoir compris que quelque chose clochait, quelque chose de probablement plus puissant que nous. Son aveu à savoir qu'il n'aime pas la magie me donne un sourire triste. Je peux comprendre qu'elle puisse effrayer ceux qui ne la comprenne pas, mais ceux qui sont effrayés sont dangeureux face à leurs peurs. Et il n'y a souvent qu'un pas entre la magie et ceux qui la pratiquent....

À ses pensées, je ne peux m'empêcher de tourner ma mèche blanche entre mes doigts pendant qu'il ramasse son épée au sol. Je décide de reporter cette conversation à plus tard.

(Commun) -Je suis inquiète. On a également ressentis quelque chose là-bas et je ne pouvais pas envoyer quelqu'un te chercher. On doit se dépêcher de les retrouver. La prêtresse doit vraiment se reposer, le grand elfe est blessé, et malgré ce qu'il en dit, il doit aussi se ménager. Son compagnon est là pour le protéger, mais je me sentirai plus en sécurité lorsque je serai auprès d'eux.... Et je ne veux pas laisser You toute seule, pas dans un moment pareil....

L'invitation à le suivre est la bienvenue, et malgré ma fatigue j'aurais presque le goût de courir rejoindre le groupe. Li a raison sur un point, la magie enclenchée donne la chair de poule....
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Tedjal Djanna

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MessageSujet: Re: 2007 - La bataille sans retour   2007 - La bataille sans retour Icon_minitime16/01/09, 03:19 pm

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Conseiller Message 68 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 23/07/2007 20:08
Heureux de s'être retrouvés malgré le cours laps de temps passés loin l'un de l'autre, Galil et Lirendel font donc marche arrière, pour retourner auprès des autres elfes laissés derrière avec une You mal en point. De longues minutes passent à avancer le long du sentier sinueux... de nombreuses et très longues minutes... et toujours aucune trace de leurs nouveaux amis. Il n'y a pourtant aucune autre direction, aucun autre sentier qu'ils auraient pu méprendre pour le bon, et depuis ce temps, ils auraient dû les rejoindre depuis belle lurette.

Une mélodie s'immisce peu à peu à travers le bruit de leurs pas sur le sol humide, de leur respiration et du frottement de leurs vêtement. La jolie musique que Lirendel a entendue tout à l'heure et qui lui rappelle sa mère. À ses côtés, Galil entend également la berceuse qui, sans pouvoir se l'expliquer, lui fait monter les larmes aux yeux.

Le regard vif de Lirendel remarque aisément un petit point de lumière scintille du haut d'un arbre, comme une luciole blanche. Peu à peu, le point grossi, irradie de lumière de plus en plus brillante, grandit au point de les engloutir tous deux dans une blancheur irréelle, et la mélodie les enveloppe également, comme pour les apaiser et les rassurer. Maintenant dans un autre espace que la lugubre forêt mais ne pouvant définir leur nouvel environnement autrement que par une grande lumière blanche, la berceuse se fait subitement plus consistante, plus réelle, puis finalement chantée par une femme qui se matérialise devant eux. D'une grande beauté, cette femme à la chevelure de feu est sans âge, sans race définie et toute la lumière les englobant semble provenir d'elle. Lirendel reconnaît là la brève vision qu'il a eue tout à l'heure, avant de retrouver Galil, et comme si elle avait partagé également ce moment, le regard brillant de la femme s'attarde sur le visage de Lirendel, avant de s'interrompre dans son chant. Sans bouger, restant debout face à eux, les mains croisées devant elle, elle ouvre la bouche pour leur parler, mais même ce mouvement semble superflu car les deux métis entendent sa voix dans leur tête et dans leurs coeurs tant le timbre cristallin de sa voix renferme une puissance quasi divine.

- Pèlerins... le Destin m'a permis de vous contacter avant qu'il ne soit trop tard. Déjà vous avez croisé le chemin de l'Élu choisit par le côté Noir, votre destin est désormais lié au sien. Il est fort mais sa faiblesse est celui qui l'accompagne. Au bout du sentier, un ennemi vous attend. Au bout du sentier la connaissance des anciens lieux sacrés d'Antinéor attend depuis des années d'être à nouveau utile. Le temple de la Lune sera votre point de départ, son reflet dans l'eau le moyen de s'y rendre. L'Épée, le Coeur et la Toile seront vos forces, à vous de vous en faire des alliés.

Une coupure dans la blancheur environnante fait sursauter la dame. Comme une tente qu'on aurait percé d'une lame, une ouverture béante permet à Galil et Lirendel de voir les trois elfes qu'ils tentaient de rejoindre. Assaillis par des fauves provenant des ombres, les deux guerriers elfes déploient leurs efforts à protéger les passagers du disque, Viconia l'elfe noire, son enfant et You qui est trop faible pour bouger. D'un geste de la main, la femme les invite à aller les rejoindre.

Pour Astrid et Sidhe, la présence inquiétante des fauves noirs continue de se faire sentir pendant de longues minutes. Les créatures tournent en rond, sans se lasser et les observent avec une intelligence maligne dans le regard. Subitement, sans s'être ramassé sur lui-même comme les félins le fond avant de bondir sur leurs proies, l'une des créatures porte une attaque en direction d'Astrid, bougeant avec la rapidité de la magie et reprenant sa position. Les griffes éthérées de la panthère d'ombres ont rippées sur l'armure de mailles de l'elfe, le manquant de peu. D'autres attaques semblables s'ensuivent, tant envers Astrid que Sidhe, parfois même envers Viconia qui tente de se protéger autant qu'elle le peut tout en faisant un rempart de son propre corps à sa petite fille qu'elle tient serrée contre elle.

Les griffes qui touchent leurs cibles laissent des sillons peu profonds dans la chair des victimes mais la sourde douleur qu'elles déclenchent aussitôt crée un engourdissement du membre touché. Un engourdissement pas très naturel...

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Conseiller Message 69 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 28/07/2007 19:35
Je sais qu'avancer en marchant rend la distance plus longue en temps que parcourir cette même distance en courant... Pourtant, y'a une grande différence avec maintenant. Même une tortue serait en mesure d'aller plus rapidement que moi!
Je n'aime pas vraiment cela, cependant, je garde ma réflexion pour moi, sachant que mon compagnon n'apprécie pas vraiment la magie... et ça sent la magie....

Une berceuse, douce mélodie, évolue lentement dans mes jambes, montant toujours plus haut, amenant avec elles des tremblements de larmes. Je suis souvent connectée à la musique, mais elle ne m'attire pas de joie, de vue les larmes que je verse.

La femme qui émerge de la lumière est belle. Le regard qu'elle jette à Li est profond. Ho, un instant, quel regard? Non, mais c'est quoi ce regard? J'ai raté quelque chose? Je fronce les sourcils, mais je m'attarde aux paroles qu'elle prononce.

Pèlerins... Je préfère le terme de voyageur dans mon cas. Jusqu'à présent, je n'ai pas vraiment de but défini, hormis de trouver un endroit où je pourrais être chez moi. Est-ce que ça fait de moi un pèlerin?
L'Élu par le coté noir? C'est quoi cette histoire? J'ai raté un bout? A moins que Li m'en ait rapidement glissé un mot... Mémoire mémoire... Sa faiblesse est celui qui l'accompagne. Donc 2 types. Les 2 elfes bleus j'imagine. Et voir la façon qu'ils agissent, je vote que je porte la cape de l'Élu en question et que celui qui l'accompagne est sa faiblesse. Mais pourquoi sa faiblesse. C'est pas une faiblesse d'accompagner quelqu'un. A moins que.... J'en rougis presque tellement l'idée qui vient de fuser à mon esprit me semble inconcevable.

Au bout du sentier, un ennemi vous attend. Quoi encore? J'en réagit même plus tellement ça me semble évident. J'en viens à me demander si cette journée ne finira jamais....
La connaissance des anciens lieux sacrés d'Antinéor.. Tient, ce truc m'intéresse. C'est quoi cette connaissance, où ils sont les anciens lieux sacrés et... LE TEMPLE DE LA LUNE? Hein? Son reflet dans l'eau sera le moyen de s'y rendre. À s'en souvenir. Génial, elle nous donne le mode d'emploi!

L'épée, le coeur et la Toile? D'accord, l'Épée, Li m'en a parlé. Le Coeur? et la Toile? C'est une métaphore ou on doit trouver ces trucs? Et ils seront des alliés? Donc j'en conclus qu'ils ont une espèce de conscience. Après tout, on ne parlerait pas d'alliés si on ne parlerait pas de conscience, non?

Le son d'une déchirure se fait ressentir. Je vois nos camarades aux prises avec.... des trucs sombres à grosses griffes. Pas amusant. Mon cerveau réfléchit rapidement et ma main resserre sa prise contre mon épée. Je range les infos donnés en sécurité dans ma tête, et je m'apprête à rejoindre You, les elfes bleus et la prêtresse, consciente que la magie qui les entoure est très hostile.



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Conseiller Message 70 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 30/07/2007 21:01
Moi qui espérais que ce n'était qu'un sortilège, et qu'il devait être limité dans le temps… Je me rends compte de mon erreur rapidement. Mince consolation par contre, la première attaque de l'une des ombres a rencontré la résistance de mon armure; j'avais crains que la nature magique de ces manifestations traverse les protections physiques de métal.

J'hésite sur la défense à employer. L'arc a ses avantages mais nos attaquants sont un peu trop à bout portant. Sans doute qu'un archer tel que Sidhe aura moins de difficultés à manier son grand arc mais le risque de blesser celle que nous devons protéger reste présent.

- (elfe des glaces) Vilauryn, arme rapprochée, protéger Yafeina est la priorité.

Abandonnant mon arc, je sors ma lame de son fourreau… elle me semble tellement lourde et peu maniable, je la tiens de mes deux mains, le temps de balancer à nouveau son poids. Allons, j'en ai vu des pires, n'est-ce pas? … Mais malgré les encouragements que je tente de me prodiguer, je sens que trop bien que mes forces s'amoindrissent, en même temps que mon sang coule lentement vers le sol.

Je tente de maintenir mon arme en position défensive, même si je la sens lentement mais sûrement pointer vers le sol, signe de fatigue évident. Je ne regarde pas du côté de Sidhe, il est suffisamment agile pour bien combattre par lui-même, et suivre les directives que je lui ai données. Me préoccuper de lui ne fera que me distraire, et je ne peux pas me le permettre en ce moment, le moindre manque de concentration et...

Par les enfers glacés, ces ennemis sont récalcitrants, et leurs coups de griffes déclenchent aussitôt la peau effleurée une effusion de douleur. C'est pire encore que les fouets épineux des Shelpats! Mon bras touché, vaine tentative de ma part de me protéger devient gauche subitement, comme si je perdais rapidement ma capacité d'utiliser ce membre... un poison?

Un regard aux alentours ne m'indique aucune issue possible pour s'échapper. Ces prédateurs nous encerclent et resserent leur étau autour de nous lentement mais sûrement. Aucune trace de la Faern et de son éclaireur... n'empêche que c'est sans doute une bonne chose, ils échapperont à une mort pénible, en espérant que ces monstres sombres ne s'en prennent pas à eux après en avoir fini avec nous. Je n'aime pas m'avouer vaincu, mais je suis réaliste également... peut-être que Sidhe et la Yafeina elfe sombre s'en tireront, mais dans mon cas, blessé et épuisé, je ne donne plus grand espoirs quant à ma survie.

- (elfique) Sidhe, si tu as une brillante idée, dis la maintenant... sinon... je vais tenter une percée, prend Yafeina avec toi et emmènes-la loin d'ici, et veilles sur elle, c'est un ordre.

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Conseiller Message 71 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 31/07/2007 00:50
Rester silencieux, ne pas attaquer... si c'était quelqu'un d'autre qu'Astrid qui lui aurait intimé de tels ordres, Sidhe aurait sans doute fait la sourde oreille et agit à sa tête. Mais connaissant le sorcier, il savait qu'il n'agissait jamais pour rien et que le mieux à faire était d'agir de concert avec lui, selon ses consignes. Malgré tout, lorsque la première attaque est portée contre son compagnon, l'archer est à deux cheveux de décocher sa flèche, directement entre les yeux jaunes et luisants de la bête noire. Il sent une colère sourde monter en lui. Son impuissance obligée l'empêche de défendre la personne qui compte le plus pour lui. S'il arrivait quelque chose à Astrid alors qu'il était là, sous ses yeux, parce qu'il aurait bêtement suivit un ordre sans poser de questions et sans réagir au bon moment, il s'en voudrait pour le restant de ses jours.

C'est à son tour d'être touché par les griffes des prédateurs magiques, et l'horrible douleur qui le parcourt aussitôt lui remémore que trop bien l'épisode du coural. Bien que le monstre de son monde de glaces lui avait pratiquement arraché les côtes, la douleur ressentie aujourd'hui était comparable... et l'étendue des blessures somme toute ridicule en comparaison à ce qu'il avait subit à l'époque. Bien vite, sa jambe touchée devient engourdie, comme s'il l'avait laissée pliée sous son poids durant un long moment et le jeune elfe des glaces n'aime pas du tout cette sensation et tente de bouger les orteils et de se délier la jambe, en espérant que le malaise passe. De toute manière, il doit se concentrer sur ce qui se passe autour de lui.

L'ordre de changer d'arme ne lui plaît guère non plus, mais il doit avouer qu'à si courte distance, son arc l'empêchera de répliquer. Remettant rapidement la flèche au carquois, l'arc glissant en bandouillère, Sidhe dégaîne le poignard taillé dans de l'ivoire et qui lui sert normalement en dernier recours, ou pour achever un monstre agonisant... ou lui en retirer la peau. Se sentant maintenant moins habile avec cette arme courte et moins famillière que son arc, il tente malgré tout d'assurer sa défense tout en éloignant les bêtes magiques de Palim et des autres occupantes du disque en lévitation. Où pouvaient bien être les deux autres à peau blanche? La présence de deux autres alliés serait d'une grande aide en ce moment.

Les paroles qui s'ensuivent, prononcées d'un ton de voix qui chamboule Sidhe le distraient un moment, suffisant pour qu'il récolte un autre coup de griffes de la part d'un des fauves. Peu lui importe la blessure, ce qu'il entend le révolte trop pour se préoccuper du mal en ce moment.
- (elfique) Pas question que je vous abandonne ici! Melar... je n'ai pas fait tout ce chemin pour te voir mourir... C'est mon devoir d'assurer votre fuite, Caïsor, emmenez Yafeina Palim avec vous et ne vous retournez pas.

Présentement, il ne se souciait d'avoir contredit un ordre direct. Il savait l'importance que son existence avait en comparaison à celle d'Astrid, même s'ils étaient loin des leurs, loin de leur monde, le sorcier resterait toujours plus important que sa propre personne à ses yeux.

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Conseiller Message 72 sur 72 dans la discussion
De : Surnom MSNStockage Envoyé : 04/08/2007 17:20
(On se dirige dans la conversation: Alliances et mésententes)
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