Forêt d'Antinéor
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Dans cette grande forêt obscure et inquiétante vivent de nombreux de peuples (humains, nains, elfes, orques, gnomes, hobbits...) Certains ont fondé des villes, d'autres se sont enterrés sous terre, et les derniers sont allés vivre dans les arbres.
 
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 2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE

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MortCroc

MortCroc


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MessageSujet: 2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE   2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE Icon_minitime16/01/09, 03:08 pm

De : Maître du jeu (Message d'origine) Envoyé : 2003-06-20 11:15

Bientôt les remparts de Salnium sont en vue. Au loin au centre de la ville, une flèche est visible surplombant tout Salnium. En son sommet, un cercle de métal poli est visible. Les remparts forment ce que l’on pourrait décrire comme un cercle. Le mur d’enceinte est assez haut, presque cent pieds (environ 30 mètres) et la pierre ne date pas d’hier. Quelques pieds de lierre commencent à monter sur la pierre. Les douves sont à sec en cette période d’été approchant, mais vu les roseaux qui poussent ci et là autour de petites mares, il arrive que le niveau de l’eau soit bien plus élevé.
Déviant légèrement la route en direction du Sud, les deux druides se présentent par la porte Sud ouest de la ville. La grand porte est ouverte et deux gardes en factions régulent les entrées et les sorties des paysans et de leur carrioles. A l’approche des deux druides, l’un des gardes crie :
- Holà ! Qui êtes-vous et que venez vous faire à Salnium !
Jenkin, pris de court, n'avait préparé aucune réponse à ce genre de questions, alors il se tourne vers le nain et dit: "Euh... Cromin... On y va carrément, non? Je crois que c'est mieux? Bon, alors... Allons-y!"
Il se retourne vers le garde et dit: "Bonjour Monsieur, nous sommes deux messagers du Cercle des Druides d'Antinéor. Je suis Jenkin, et voici Cromin, tous deux disciples du Haut Druide Treeser. Nous venons solliciter une audience auprès du Prince de cette ville ou de l'un de ses proches représentants afin de transmettre une information de la plus haute importance pour la ville de Salnium, émanant du Haut Druide lui-même.", Jenkin reprend son souffle, avant de continuer: "Par ailleurs, avant que cette audience puisse nous être accordée, nous souhaiterions nous reposer, nous restaurer et nous désaltérer dans une bonne auberge pour nous remettre des rigueurs de notre voyage..."
Jenkin récapitule tout dans sa tête, pour voir si il n'a rien oublié, puis, satisfait, il s'interrompt et fait un sourire au garde en attendant sa réponse.
Un des deux garde le regarde avec un léger amusement. Ce hobbit lui a rappelé son fils récitant une poésie à l’école…
- Une audience ? Ben là faut voir. Vous dites que vous êtes envoyé par le haut druide ? Bon, allez à l’auberge du « Petit Gris » on vous y fera mander.
Les deux gardes s’écartent pour laisser entrer les deux druides. Cromin a le sourire jusqu’aux oreilles et il explique à Jenkin en entrant dans la ville :
- J’aime la ville… je sais que je suis druide mais j’aime la foule, le monde… Aller ! Viens boire un coup !
Il est facile de remarquer que la ville est partagée en six quartiers : un commerçant, un bourgeois, deux pour les habitations dites « moyennes » et deux pour les pauvres. Au centre de la ville trône au beau milieu d’une grand place le château adossé à un temple. C’est sur le temple que la flèche trône.
Cromin guide Jenkin an direction d’un des deux quartier de classe moyenne :
- J’te conduis à l’auberge du pin bleu… c’est un confrère nain qui la tient… il a la meilleure bière au monde… on ira au Petit Gris après…
En ce milieu d’après midi, les rues sont bondées, ci et là des ménagères discutant, faisant le marché, ramenant de l’eau du puits. Toutes quasiment humaines. Seules quelques elfes arpentent les rues.
L’auberge en vue, est surprenante. Elle est en travaux, tout en pan de mur est effondré, pourtant la construction en semble pas être si vieille…
Cromin se précipite en ville, tout heureux, et Jenkin le suit, avide de tout voir sans en perdre une miette.
"- Je suis venu une fois à Salnium un jour de marché, pour aider ma famille à vendre sa récolte. On était allés déjeuner au petit gris, mais c'était avec mon père, alors on n'y a pas passé longtemps… Surtout que c'est lui qui payait." ajoute Jenkin avec un clin d'œil. Tout en bavardant, Jenkin ne quitte pas Cromin d'un seul pas: "- Le pin bleu, tu dis? Les nains savent brasser la bière, ça c'est sûr! Je te suis…"
Jenkin est étonné par tout ce qu'il voit, même par les ménagères qu'il croise. Elles se livrent aux mêmes occupations que celles qu'il connaît, mais elles sont beaucoup plus grandes et dans une ville beaucoup plus populeuse, et tout a un air nouveau, ici…
Arrivé devant le Pin Bleu en travaux, Jenkin regarde en rigolant le mur effondré et plaisante avec le nain: "Hé bien, les clients ont été turbulents par ici, on dirait…"
Cromin pousse la porte de l’auberge en soupirant :
- Encore une trace d’aggressivité… C’est malheureusement un reliquat des tensions avec le ville aux manticores… L’année dernière, des attaques d’unités volantes, des manticores, montées par des mages lançant des pluies de rochers, ont été portées sur Salnium et ont touché le quartier Nortis dans lequel nous nous trouvons, détruisant cette auberge en partie et le monastère située un peu plus loin , presque entièrement. Les habitants ont fait preuve de beaucoup de solidarité et le monastère est presque reconstruit. Cependant, la pénurie de pierre commence à se faire sentir, et la ville n’aura pas d’autre choix que d’aller négocier avec les nains de collines noires pour pouvoir exploiter des carrières et ça… ce sera une autre paire des manches !
L’intérieur de l’auberge est malgré tout chaleureux, tout étant légèrement à échelle réduite. Derrière le comptoir un nain, jeune et barbu avec trois tresses dans sa barbe accueille les deux druides :
- Cromin ! Mon vieil ami ! Quel plaisir de te revoir ! Installe-toi je t’apporte une chopine !
Cromin entraîne Jenkin vers une table dans un coin paisible. L’aubergiste apporte sur un plateau deux immenses godets remplis d’un liquide noir à la surface duquel quelques bulles d’air remontent de temps à temps.
– Et alors ? Qui c’est ton compagnon ? demande t-il
– Oh ! pardonne moi, je te présente Jenkin, un collègue druide du cercle, Jenkin, voici maître Glamin, grand aubergiste, guerrier à ses heures…
- Des manticores montées par des mages... La cité des manticores est donc une cité de magiciens? Ca doit être des adversaires redoutables...", dit Jenkin en regardant le mur écroulé d'un autre oeil.
Puis le hobbit suit le nain à l'intérieur de l'auberge...
"Maître Glamin, ravi de faire votre connaissance... C'est donc ça, la fameuse bière noire..." dit Jenkin avec les yeux qui brillent en regardant sa chopine. Il s'en saisit pour trinquer avec Cromin, et, sans quitter le liquide sombre des yeux, il en prend une gorgée...
Jenkin réfléchit encore un peu et puis ajoute: "En parlant de pénurie de pierre, je me pose une question: il y a encore moins de pierre dans les marais qu'autour de Salnium... Alors, avec quoi les hommes-lézards et les orcs sont-ils en train de construire leur forteresse? Tu crois que les nains des collines noires pourraient être dans le coup?", puis au bout de quelques secondes il ajoute en soupirant: "Bon, de toutes façons, on verra bien... Pour l'instant, je ne suis même pas sûr que la forteresse du marais soit faite de pierre..."
Le liquide est presque frais, tout d’abord un goût sucré envahi la bouche, suivi du goût de cèpe, pour finir en bouquet dans une amertume douce et profonde à la fois rehaussée par les bulles qui chatouillent les papilles.
Cromin porte son verre à la bouche et l’avale d’un trait… en très peu de gorgées. Posant son verre bruyamment sur la table il s’exclame :
- Ah ! Ca fait du bien ! j’avais une soif du tonnerre ! Tu m’en remets une, Glamin ?
Il se retourne vers Jenkin et met sa grosse main sur l’épaule du hobbit :
- Jenkin, commence t-il en semblant peser ses mots, tu viens de goûter le meilleur breuvage au monde ! Et il n’est brassé que dans cette taverne ! Si tu commandes de la bière noire ailleurs qu’au pin bleu, sache qu’elle sera d’ici quand même ! Alors ? Tu en penses quoi ? Tiens, ajoute il en tentant une assiette pleine de petits beignets ronds, prend un beignet de bolet, ça accentue le goût et c’est délicieux !
Il s’adosse à sa chaise et pose ses deux mains sur son abdomen en soupirant prenant un air presque pensif :
- Ah… je sens que ça vient…
Soudain, il effectue un léger mouvement de la tête et ouvre la bouche en grand laissant sortir un rot bruyant qui empli entièrement la salle de l’auberge. Puis fier de ce qu’il vient de faire il se redresse sur sa chaise, le visage traversé par un grand sourire et une lumière de bonheur dans les yeux :
- Elle est pas belle la vie ? Hein ?
"Ah, c'est excellent!", s'exclame Jenkin. Il vide la moitié de sa chope, puis il prend le temps de manger deux beignets de champignons (parce qu'il a un petit creux), et il finit sa première bière à peu près en même temps que Cromin termine sa seconde... "Décidément, il n'y a rien de meilleur que les champignons quand ils sont bien préparés...", dit Jenkin en reprenant un beignet. "Je peux en avoir une deuxième aussi, patron?", ajoute t'il en montrant sa choppe vide.
Le tavernier apporte deux autres chopes de bière noire recouverte d’une épaisse couche de mousse avec un grand sourire à moitié caché par sa barbe. Il pose le breuvage sur la table, puis se racle la gorge un instant en regardant Cromin, l’air d’attendre quelque chose…
Cromin, vide sa troisième bière presque aussi rapidement que les deux autres. Lorsqu’il voit son compère nain attendre avant de repartir, le sourire qu’il arborait se crispe un peu. Il fouille nerveusement dans une de ses poches et en ressort une malheureusement pièce de cuivre. Il regarde alors Jenkin avec un air tout penaud :
- Heu…Jenkin… euh… pourrais-tu un peu me … comment dire… dépanner ? Vois-tu les temps sont durs en ce moment et … heu… j’ai pas assez pour régler toutes les bières à Glamin….
L’aubergiste n’a plus de sourire. Il plante son poing sur sa hanche avec un air légèrement mécontent :
- Ne me dis pas, Cromin, que tu veux encore faire la vaisselle ou balayer les écuries pour payer tes consommations ! Tu sais qu’en ce moment les temps sont durs pour l’auberge ! Surtout après que le ciel soit tombé sur nos têtes … ! Et je ne peux plus me permettre de faire de crédit ! En plus les commandes des autres établissement de la ville ont franchement baissés alors les affaires ne sont plus aussi bonnes qu’avant…
Glamin se tourne alors vers Jenkin :
- Et vous ? Etes-vous de la même trempe que cet énergumène ? demande t-il en désignant Cromin du menton, ou avez-vous de quoi compléter la note pour les 7 pièces de cuivre qui manquent ?
Le hobbit jette un instant un regard incrédule sur Cromin, puis il dit:
"- Euh... Oui, je vais voir... Il me reste quelques pièces...", puis Jenkin cherche le mouchoir noué qui est au fond de la grande poche intérieure de son manteau. Il défait soigneusement le noeud, et dedans se trouve l'intégralité de son trésor: une pièce d'argent et 10 pièces de cuivre. Il compte 7 pièces de cuivre qu'il donne à l'aubergiste puis refait le noeud et remet le mouchoir dans sa poche.
Ensuite, il prend sa chope et trinque avec le nain. Puis il ajoute: "Bon, profitons-en bien, parce que maintenant, avec ce qu'il me reste, je suppose qu'on a le choix entre prendre un repas au petit-gris, ou passer la nuit dans une stalle pleine de paille à l'écurie..."
Puis il sourit à Cromin en ajoutant: "Bon, quand même, ça en valait la peine...", et il se replonge dans sa chopine après avoir pris le dernier beignet.
Le hobbit se sent bien avec la fraîcheur désaltérante de la bière dans son estomac, et le bon goût du champignon dans la bouche, il sourit à tout ce que dit le nain, d'autant qu'il reste encore quelques uns de ces excellents beignets...
Le nain aubergiste prend les 7 pièces données par Jenkin et les met dans sa poche. Avec un regard plein de dédain, il s’exclame en direction de Cromin :
- Tu devrais prendre exemple sur ton collègue, Cromin ! Je sais que la solidarité naine est de mise, mais veille à ne pas dépasser les bornes…
Sur ce il tourne les talons et retourne derrière son comptoir essuyer les verres.

Cromin fini sa bière et regarde Jenkin avec un grand sourire :
- Merci mon ami ! Tu m’as sorti d’une vilaine impasse, là ! Promis, je te revaudrais cela !
Puis en jetant un coup d’œil à Glamin, il ajoute :
- Ne nous éternisons pas ici… de toutes façons on doit nous attendre AU PETIT GRIS ! accentue-t-il sur la fin de sa phrase.
Glamin en entendant mentionner le nom de l’établissement concurrent, lève la tête et foudroie Cromin du regard, puis hausse les épaules et se reconcentre sur son torchon.
Cromin se lève et entraîne Jenkin dehors. Il lui ouvre la porte et la claque derrière lui. La chaleur de l’après midi est écrasante par rapport à la fraîcheur qui régnait dans l’auberge. La nain précise à Jenkin :
- T’en fais pas pour ce petit « accrochage »… Glamin est impulsif mais il a pas beaucoup de mémoire ! Bon alors le petit gris…
Le druide mène Jenkin dans les dédales des rues de la ville…. Parmi les marchés, les vendeurs à la criée de légumes, viandes, poissons, fruits, gâteaux, pains divers et variés… les fumets se mélangent et chatouillent les narines des deux druides.
Jenkin et Cromin passent devant un étal composé de tout un tas de bizarreries et se font interpeller par le vendeur, un homme mince, dans la force de l’âge :
- Hé, mes seigneurs ! Venez voir la dernière nouveauté ! L’outil ultime dans le coté pratique pour la vision et la scrutation ! Approchez ! Approchez ! Venez faire un essai !
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MessageSujet: Re: 2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE   2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE Icon_minitime16/01/09, 03:09 pm

De : Jenkin Envoyé : 2003-06-21 04:16
Le hobbit sourit en voyant Cromin provoquer Glamin avec le nom de son concurrent, mais il reste à l'écart de cette histoire entre vieilles connaissances, puisque le différent ne le concerne pas… Puis les deux druides sortent du Pin Bleu et partent chercher le Petit Gris.

"- Bah, Glamin est comme tous les commerçants: il reste agréable tant qu'il voit la couleur de l'argent… Et il est moins agréable après. Mais quand même, il sait brasser une bonne bière ce nain là, et originale en plus…"

Puis un marchand appelle les deux druides qui passent devant les bizarreries de son étal: "Hé, mes seigneurs ! Venez voir la dernière nouveauté ! L’outil ultime dans le coté pratique pour la vision et la scrutation ! Approchez ! Approchez ! Venez faire un essai !"

Le hobbit jette un œil intrigué à cet étal étrange, puis à l'homme. "- Vous êtes inventeur ? C'est quoi cet instrument de vision, monsieur ?"

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-06-23 05:42

Le marchand a l’œil qui brille quand il s’aperçoit qu’il a réussi à attirer l’attention de l’un des deux étrangers. Il les invite à entrer dans son échoppe où toutes sortes d’objets faits dans du verre multicolore sont exposés.
– Non messire, je ne suis pas inventeur, je ne suis que revendeur de merveilles qui vont changer notre vie à tous j’en suis certain !
Lentement, il montre tous les articles disponibles dans sa boutique :
- Voyez-vous tous ces objets sont plus beaux les uns que les autres avec des utilités diverses et variées, allant bien souvent, je l’admets plus à la décoration qu’à autre chose ! Mais regardez-moi cette petite merveille… son utilité est indéfinissable, tant elle change la vision que l’on peut avoir du monde ! Regardez, Regardez, messires !
Lentement, la marchand s’est baissé pour prendre un objet emballé dans une étoffe épaisse. Puis, tout aussi lentement, il a ôté le tissu protecteur pour dévoiler un objet en verre totalement translucide, rond concave. Il l’assemble avec un triangle de cuir épais de façon à donner à l’ensemble une forme légèrement conique. Puis il tend le tout à Jenkin :
- Regardez ! Regardez ! Et découvrez un autre monde ! Mais prenez-en soin, car le tout est fragile !

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De : Jenkin Envoyé : 2003-06-25 13:08
Jenkin prend délicatement l´objet avec un sourire ravi, il le tient soigneusement, à deux mains (car le hobbit ne veut pas risquer de casser un tel objet, probablement précieux, et qu´il ne peut absolument pas payer), puis il s´adosse au poteau de l´échoppe, pour être plus stable et ne pas perdre l´équilibre si il voit quelque chose de renversant. Enfin, lentement, et tenant toujours fermement l´objet étrange, il le porte à ses yeux, ne sachant pas du tout à quoi s´attendre... Son expression et son sourire manifestent de la curiosité à l´état pur...

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-06-26 03:28

Cromin n’a rien dit jusqu’à présent, il est resté en arrière pour attendre Jenkin et n’est même pas entré dans la boutique. Il a horreur de ces commerçants qui parviennent toujours à vous vendre ce dont vous n’avez pas besoin.
Le marchand quant-à lui semble vraiment satisfait d’avoir pu « accrocher » un potentiel client et affiche un large sourire. Lui sait. Il sait que cela fait toujours bizarre la première fois et s’attend à la réaction du hobbit. L’homme a croisé ses bras sur son torse et patiente que sa marchandise fasse le reste….
Lorsque Jenkin porte lentement et précautionneusement l’appareil de vision à ses yeux, il a l’impression de se retrouver collé à la lavandière située place à une bonne vingtaine de pieds, là-bas de l’autre coté de la place. Il peut voir avec détails ( et c’est même la première chose qu’il voit) le décolleté plongeant de la Dame comme s’il avait eu le nez dedans. Le tissu blanc, presque éblouissant, bordé d’une fine dentelle cachant avec peine la chair abondante de l’opulente poitrine marquée ci et là de petits grains de beauté.
En remontant légèrement, (ce mouvement a été imperceptible pour le hobbit), c’est maintenant le visage de la femme souriant qui fait la discussion avec ses collègues. Le hobbit peut observer à loisir tous les détails de ce visage frais et jeune, de cette peau blanche à peine marquée par les années, de ces yeux bruns pétillants et de cette bouche pulpeuse et souriante.
(Si Jenkin ôte l’ustensile de devant les yeux, il remarquera que la lavandière est belle et bien à une bonne distance de lui et que sans cet appareil, il ne peut pas voir tout ce qu’il a vu dedans.)

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De : Jenkin Envoyé : 2003-06-29 05:51
Jenkin est surpris et émerveillé. Cet objet lui semble magique, et il lui faut absolument ré-essayer. Il remet le cône sur l'œil, ferme soigneusement l'autre, puis regarde de nouveau le décolleté ouvert et le jolis minois de la jeune fille. Puis il passe sur une jeune fille située plus loin, pour continuer à admirer la jolie vue que cet appareil rend possible.

Au bout de quelques secondes il se retourne vers le marchand en disant: "C'est étonnant, ça! Combien ça coûte?", puis au bout d'une demi-seconde de réflexion, le hobbit ajoute à mi-voix: "vous pouvez faire crédit?".

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-01 05:18

((ooc : Jenkin est un petit coquin ! Mais il faut dire qu'il a été lé-gè-re-ment tenté ))

Le marchand garde sa mine réjouie tant que le hobbit observe et teste son objet fabuleux. Il esquisse même un léger sourire lorsqu’il s’aperçoit ce que le jeune druide regarde pour la seconde fois.
- C'est étonnant, ça! Combien ça coûte?
L’homme se redresse alors, prêt à lui sortir le baratin habituel « ce n’est pas cher pour ce que c’est. C’est plus utile qu’autre chose… blablabla… » Mais il s’arrête net en entendant la suite :
- Vous pouvez faire crédit?
Sa mine réjouie disparaît alors soudain. Il fronce légèrement les sourcils et récupère rapidement l’objet miraculeux dans les mains du hobbits avant de le mettre à l’abri. Il se racle la gorge et énonce en articulant bien de façon à être bien comprit :
- La maison ne fait pas crédit, ni de rabais. Cet objet est vendu contre pièces sonnantes et trébuchantes, pour une valeur de 10 pièces d’or. Vous avez pu constater son utilité, maintenant si vous le voulez, il vous faudra payer, jeune homme !
Il poursuit tendant la main, comme pour accueillir de l’argent :
- Alors ?

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-01 05:35
[ooc: les humaines sont beaucoup trop grandes, mais ça ne les empêche pas d'être extrêmement séduisantes, parfois... On peut toujours les regarder un peu ... tant qu'on le fait discrètement... ;-)]

Le hobbit soupire en voyant le marchand lui arracher l'objet des mains, et il prend un air dépité, se disant que l'amabilité des marchands se mesure décidément au poids de la bourse du client... Puis il dit: "Nous allons probablement être grassement récompensés pour les services que nous allons rendre ici... Si c'est le cas, je reviendrai certainement vous voir, Monsieur...".

Puis Jenkin comprend qu'il va se faire mettre dehors sous peu, il essaie de prendre le marchand de vitesse en disant "Bonne journée et merci!" et il tourne les talons. Ensuite, il ressort du magasin avec un air digne et détaché, car il s'attend aux remarques moqueuses de Cromin et qu'il ne veut pas leur laisser de prise.

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-01 09:57

Le marchand regarde le hobbit s’enfuir. Il prend quand même le temps de lui crier :
- N’hésitez pas à revenir !
Après tout un client potentiel est à traiter comme un client tout court, on ne sait jamais.

Cromin, les bras croisés observe du coin de l’œil les lavandières qui travaillent et qui bavardent. Il a un petit sourire nais sur le visage. Lorsque Jenkin sort de la boutique en disant : "Bonne journée et merci!", il le regarde avec un air intrigué :
- Tu lui as acheté quelque chose ! Commence t-il presque indigné, maintenant, nous allons devoir dormir dans les écuries ! Montre moi ce qu’il ta vendu ?
Le nain observe les mains de Jenkin avec un intérêt non dissimulé, une pointe de curiosité visible dans ses yeux.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-01 10:19
"Non, il ne m'a rien vendu, Cromin, c'était trop cher pour ma bourse... Mais si j'ai un peu d'argent un de ces jours, je compte bien revenir ici...".

Le hobbit sourit en repensant à la lunette magique, puis il désigne du menton le tuyau orné du lavoir, près de la jolie lavandière: "Tu vois la bouche de la fontaine en forme de tête de lion, là-bas, Cromin? Eh bien, à travers la lunette magique, tu la vois comme si elle était à trois pouces de ton nez... Tu ne peux louper aucun détail!"

"Tu imagines ce qu'on peut en faire pour surveiller la forêt, pour peu qu'on ait grimpé dans un arbre avant..."

"Bon, allez, continuons notre route vers le Petit Gris... Je recommence à avoir faim, moi... Ca doit être la bière qui m'a ouvert l'appétit."
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MessageSujet: Re: 2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE   2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE Icon_minitime16/01/09, 03:09 pm

De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-02 08:22

Le druide nain semble rassuré que son nouvel ami ne se soit pas fait avoir par ce marchand de pacotilles. Il acquiesce de la tête lorsque Jenkin l’informe que son estomac commence à réclamer :
- Oui, moi aussi j’ai faim. Allons au Petit Gris ! Tiens, nous allons passer par là, c’est un raccourci et au moins il n’y a pas de vendeurs pour nous retarder.
Cromin entraîne le hobbit dans une petite rue déserte. L’étroitesse de la voie est telle qu’un homme à cheval ne pourrait pas y passer. La lumière du soleil a peine à filtrer et à atteindre les pavés, et la fraîcheur de l’endroit contraste avec la chaleur étouffante de la place qu’ils viennent de quitter.
Lentement, mais sûrement, Cromin progresse dans les ruelles, qui s’enchaînent les unes aux autres. Le brouhaha des rues fréquentées s’est tu et seul des gémissements se font entendre en provenance d’une cave à proximité de laquelle les deux druides passent.
Cromin s’arrête net :
- Tu as entendu ? On dirait que ça vient de là…
Il se penche en direction d’une ouverture bardée de barreaux située au niveau du sol. En se mettant à genoux il demande :
- Eh oh ? Y a quelqu’un ? Besoin d’aide ?
Pour toute réponse de nouveaux gémissements parviennent jusqu’à leur oreilles. La nain se retourne alors vers Jenkin avec un air interrogateur.

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Conseiller (1 recommandation pour le moment) Message 12 sur 107 dans la discussion
De : Jenkin Envoyé : 2003-07-02 09:15

Jenkin est un peu fainéant et ne rechigne pas devant un raccourci, mais il est naturellement prudent et l'aspect de la venelle ne lui dit rien qui vaille. Il fait la grimace en pensant: "Cette ruelle serait idéale pour des malfrats qui voudraient prendre les gens en embuscade..."

Mais ça ne l'empêche pas de suivre Cromin qui connaît la ville bien mieux que lui. Les deux compères avancent dans le dédale jusqu'au moment où des gémissements attirent leur attention. Cromin examine l'ouverture, et appelle la personne qui gémit...

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Jenkin met alors le doigt devant sa bouche comme pour faire signe de se taire à Cromin. Puis il dit à voix haute: "Bon, de toutes façons, ceci ne nous concerne pas. Continuons notre chemin!", tout en faisant signe au nain de se mettre sur le côté du regard de cave là où on ne peut pas le voir de l'intérieur. Il se met lui-même sur le côté, s'agenouille aussi doucement que possible et tend l'oreille plusieurs secondes pour écouter ce qui se passe dans la cave...

Puis il jette un coup d'oeil panoramique pour essayer de trouver la porte d'entrée de la cave en question. Ensuite, il sort doucement sa fronde, met une boule de métal dedans, et continue à jeter un regard panoramique, en tendant l'oreille au maximum...

Réponse

Conseiller (1 recommandation pour le moment) Message 13 sur 107 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-02 10:00

-Bon, de toutes façons, ceci ne nous concerne pas. Continuons notre chemin!
Cromin regarde son ami avec un air incrédule et étonné :
- Mais, Jenk… commence t-il à protester.
Soudain une étincelle passe dans son regard. Il a comprit. Avec un peu de retard, certes, mais il a comprit ce que Jenkin souhaitait faire.
– Oui tu as raison ! De toutes façons on nous attend au Petit Gris ! Rétorque t-il bien fort.
Cromin se relève et se déporte sur le coté pour laisser l’ouverture libre. A l’intérieur de la cave, les gémissements se sont accentués au moment où Cromin et Jenkin ont précisé qu’ils allaient partir. Les bruits ressemblent à quelqu’un qui serait bâillonné et qui voudrait parler à tout prix.
Il n’y a pas de porte de cave visible à proximité. Seulement la porte de la maison. Si issue il y a pour entrer dans ce sous sol, elle n’est pas dans la rue.
Maintenant des coups répétés contre quelque chose de creux montent jusqu’aux pavés. Les gémissements semblent s’être légèrement calmés.
La rue est déserte et calme hormis les coups, personne en vue, ni aux fenêtres, ni au coin de la ruelle.
Cromin indique à Jenkin en mettant sa main devant ses yeux, qu’il faisait très sombre et qu’il n’a pas pu voir grand chose. Il attire le hobbit un peu plus loin et lui précise à voix basse :
- J’ai vu une forme, pas très grande tapie dans la pénombre mais je ne saurais par te dire ce dont il s’agissait… On fait quoi ? On frappe à la porte ? Et dans ce cas, on prend quelle excuse ?

Réponse

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-02 10:18

Jenkin cherche à voir si il n'y aurait pas, par chance, une barre métallique qui traînerait aux alentours, ou autre chose qui pourrait leur permettre de tordre les barreaux de la petite fenêtre en faisant levier.

Puis il réfléchit un instant et glisse à l'oreille de son camarade: "On pourrait leur dire qu'on est des druides employés par la ville pour contrôler une dangereuse infestation de termites dans le quartier?".

Il repense encore une seconde à cette hypothèse puis renonce, et murmure: "Non, je crois qu'il vaudrait mieux essayer de s'infiltrer discrètement dans cette maison...", avant de rajouter: "Cromin, fais le guet, s'il te plaît". Puis, Jenkin se dirige à pas feutrés vers la porte de la maison, tout en surveillant toutes les fenêtres et la rue pour s'assurer que personne ne les regarde. Ensuite, il colle son oreille contre la porte, avant de mettre son oeil devant la serrure. Reculant d'un pas, il détaille encore toutes les fenêtres et tous les interstices qui pourraient lui permettre de voir à l'intérieur...

Ensuite, si aucun bruit ne vient de l'intérieur, le hobbit pousse aussi doucement que possible la poignée de la porte pour voir si par chance elle ne serait pas ouverte...

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-03 04:33

Cromin se poste à l’angle de la ruelle en sifflotant. Il observe aux alentours si quelqu’un n’arrive pas.

La poignée de la porte tourne sans un bruit, parfaitement huilée. Et à la grande surprise du hobbit celle-ci s’ouvre !
L’issue ainsi ouverte donne sur une grande pièce de vie. Au fond un âtre encore fumant au dessus duquel est suspendu un chaudron, deux bougeoirs faits dans une matière ocre trônant au dessus, au milieu une table, simple avec le couvert mis pour trois personnes, une grande tenture recouvre le mur de droite représentant une licorne entravée par des chaînes et harcelée par des chiens de chasse, enfin contre le mur de gauche, un imposant coffre siège sur un grand tapis.
Une petite porte entre ouverte laisser apercevoir un escalier qui mène à l’étage supérieur.
L’intérieur est somme tout malgré les tentures, bougeoirs et décorations assez modeste. Il n’y a personne dans cette pièce.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-03 04:53

Jenkin fait signe à Cromin de venir, et lui montre par geste qu'il va rentrer. Puis il se concentre sur son intrusion dans la pièce, qu'il voudrait furtive. Il entrouvre la porte sans bruit, et se faufile à l'intérieur avant de repousser le battant presque complètement (mais sans le refermer vraiment, car Cromin va sûrement bientôt rentrer).

Ensuite, le hobbit se faufile derrière le coffre dans la partie sombre de la pièce et il s'accroupit, espérant être bien caché. Là, il tend l'oreille, à l'affût du moindre signe d'activité dans la maison. Puis, il laisse ses yeux s'habituer à la pénombre afin de chercher une trappe sur le sol: il doit bien y avoir une issue à cette cave, si il ne s'est pas trompé de maison...
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MessageSujet: Re: 2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE   2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE Icon_minitime16/01/09, 03:10 pm

De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-03 10:53

Pas de trappes en vue, ni même d’activité dans la maison…
Cromin suit Jenkin discrètement. Il entre dans la pièce et referme la porte en la laissant très légèrement entrebâillée comme le hobbit avait fait.
Il repère son ami accroupi derrière un gros coffre et s’approche de lui. Alors qu’il pose le pied que le tapis sur lequel le coffre et Jenkin se trouvent, le plancher émet un craquement sonore qui semble résonner dans toute la pièce.
Jenkin a senti grâce à ses pieds nus, qu’une latte du plancher située sous le tapis s’en légèrement enfoncée et a repris sa place une fois que le poids de Cromin n’y pesait plus.
Le propriétaire des gémissement semble avoir entendu le craquement car les bruits ont repris de plus belle et semblent vraiment provenir de dessous le plancher.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-03 15:12
Jenkin fait la grimace en entendant le craquement du plancher, (il a envie de dire "chut!" à Cromin mais ça ne servirait à rien, alors il tend juste l'oreille, au cas où ça aurait alerté quelqu'un à l'étage). Un peu rassuré que rien ne bouge, il s'avance doucement vers la cage d'escalier et coince son bâton en travers des marches entre les barreaux des deux rampes. Pour ça, il choisit une marche se trouvant à hauteur de hobbit, et il coince le bâton pour qu'il soit une dizaine de centimètres au dessus de la marche. Puis il regarde son œuvre, et satisfait, il se dit que maintenant, quelqu'un qui descendrait précipitamment dans la pénombre trébucherait sûrement sur le bâton et tomberait sans doutes comme une masse dans l'escalier.

Ensuite, le hobbit va refermer doucement la porte d'entrée pour qu'on ne voie rien de l'extérieur, puis il va examiner la latte qui se soulève et qui grince. (ooc: est il possible de la soulever doucement sans faire trop de bruit? Sinon, le hobbit renonce. Si oui, la cave est-elle visible juste sous le plancher? Est ce qu'il serait éventuellement possible d'arracher les lattes pour aller directement dans la cave?)

Jenkin réfléchit un instant, puis murmure à Cromin, sans conviction: "A mon avis, il faudrait ouvrir le coffre, il y a peut-être des choses intéressantes dedans.", puis soudain, il a une idée: "Ou alors, on pourrait plutôt pousser un peu le coffre: il a peut-être été posé juste sur la trappe pour la dissimuler!", et du coup, avec la certitude d'avoir raison, il retrouve son sourire.

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-04 03:11

Lorsque Jenkin soulève le tapis pour observer la latte qui a bougé, il remarque qu’elle n’est pas solidaire des lattes qu’il y a à sa droite. En revanche, elle reste coincée par le poids du coffre posé sur le tapis qui est sur le plancher.

Cromin acquiesce à la proposition du hobbit de regarder dans le coffre, puis de le bouger :
- On peut toujours faire les deux, lui répond t-il avec un léger clin d’œil. On va le bouger, et on regarde ensuite ce qu’il contient ?
Lentement, le nain pose ses deux larges mains sur le bord du coffre et invite Jenkin à en faire autant. Le coffre est plutôt lourd et le faire bouger demande beaucoup d’efforts. Il commence par avancer de quelques pouces, puis pris dans l’élan, les deux druides parviennent à le déplacer de trois pieds de hobbit.
Maintenant, le nain se baisse et soulève l’épais tapis découvrant une trappe pouvant laisser passer une grosse barrique dans le plancher, munie d’une poignée d’ouverture encastrée dans le bois. Se baissant, il tire sur la poignée, qui sort légèrement du plancher et ouvre la trappe avec un air extrêmement satisfait.
Les deux mains sur les hanches, plutôt fier de se qu’ils viennent d’accomplir, il demande à Jenkin :
- Tu descends et je monte la garde, ou on y va tous les deux ?

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-04 03:46

Le hobbit parle à voix basse au nain: "A mon avis, il faut que l'un de nous monte la garde, sinon il y a peut-être quelqu'un qui va venir de cet escalier et nous coincer en bas", puis il ajoute: "Je descends, Cromin: j'ai le pied plus léger, et j'ai plus de chances de m'en sortir au cas où il y aurait un piège ou quelque chose qui fait du bruit..."

"Mais surtout, dépêchons-nous: si les habitants de cette maison sont sortis, ils risquent de revenir bientôt..."

Ensuite, Jenkin descend prudemment, en tâtant chaque marche de ses pieds nus et sensibles. Puis il sort le couteau de Treeser pour couper les liens de l'inconnu et s'avance vers lui dans la cave, sans cesser d'observer tout ce qui l'entoure.

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-04 05:08

D’un simple signe de tête, le nain fait comprendre à Jenkin qu’il est d’accord avec ce qu’il lui vient de lui proposer. Il va se poster au niveau de la porte d’entrée, à proximité d’une fenêtre et commence à faire le guet, tandis que le hobbit disparaît dans la cave.
Une échelle de bois permet de descendre au niveau inférieur…. dans la pénombre.
Les gémissement se sont tus lorsque que la trappe s’est ouverte. En arrivant en bas, Jenkin doit prendre un peu de temps pour que ses yeux s’habituent à l’obscurité.
Toutes sortes de choses sont entreposées, tonneaux, caisses, étagère avec des bocaux et des pots, tissus … là-bas, dans un coin, une petite forme est tapie.
En s’en approchant, le hobbit peut voir qu’il s’agit d’un petit d’homme âgé de huit printemps au plus…
A l’arrivée de Jenkin qui brandit une lame, le gamin semble effrayé et recule, essayant de s’engouffrer derrière une caisse en bois trois fois plus grosse que lui.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-04 06:43

En voyant la terreur du gamin, Jenkin stoppe un instant et dit à mi-voix: "N'aie pas peur, petit, je viens te libérer!", il baisse son couteau, puis ajoute: "Chut! Ne fais pas de bruit, il faut qu'on reste discrets et on doit partir très vite avant que les méchants ne nous trouvent ici!".

Jenkin sourit à l'enfant et fait des gestes fluides sans précipitation, "Montre moi tes cordes que je les coupe..."

Si l'enfant se calme un peu, Jenkin se penche sur ses cordes pour trancher ses liens.

"Tu me promets que tu ne fera pas de bruit si je t'enlève le bâillon? Allez, rassure-toi, dans un instant on sera sortis et on ne reverra plus jamais cet endroit..."

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-04 09:26

L’enfant semble se calmer lorsque le hobbit tente de le rassurer. Il fait un signe de la tête signifiant qu’il ne criera pas si on lui retire son bâillon et la corde qui lui meurtri les poignets. Il tend les mains vers le hobbit pour qu’il puisse le libérer tout en le regardant avec des yeux écarquillés.
Une fois débaillonné il bafouille un petit :
- Merci….
Puis il suit Jenkin pour quitter l’endroit au plus vite en lançant de tous les cotés des regards apeurés.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-04 09:40

Jenkin monte rapidement l'échelle de bois, sans faire de bruit, en s'assurant que l'enfant le suit. Une fois arrivé en haut, si tout est calme, le hobbit va récupérer son bâton qui piégeait l'escalier, il va jeter un oeil rapide à la fenêtre pour vérifier que personne ne les attend dehors, puis il fait signe à Cromin et à l'enfant de le suivre et sort précipitamment.

"Venez vite! On s'expliquera plus tard, quand on aura trouvé un coin tranquille!"

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-04 10:35

L'enfant suit Jenkin comme si c'était son ombre. Il a toujours l'air aussi affolé. Ses traits sont tirés, de larges cernes entourent ses yeux gris tous tristes. Son visage est sale, recouvert de poussière et les larmes qu'il a versées ont laissé comme des sillons propres sur ses joues. Ses poignets sont couverts d'ecchymoses dûes aux liens qui le serraient de trop.
Il porte malgré leur état de propreté négligée, des vêtements riches ; un petit pantacourt de velours noir noué au dessous du genou, de petits collants blancs filés, une petite veste de velours vert recouvrant une fine chemise blanche brodée de dentelle.... c'est un enfant issu d'une famille bourgeoise aux premiers abords.
Il est plus grand que Jenkin et ses boucles blondes encadrent son visage délicatement.
Cromin qui faisait le gué, emboîte le pas à Jenkin et à l'enfant. Son regard est plein de compassion envers ce gamin qui a dû vivre le martyre.
Jenkin sort donc précipitamment de la maison suivi de l'enfant et du nain. Là-bas au bout de la rue, deux hommes arrivent tranquillement les bras chargés d'une lourde caisse. En appercevant le hobbit sortir de la maison, ils s'arrêtent net. Marquant un court temps d'arrêt, la surprise se lit sur leur visage. L'un d'eux a même maintenant une expression de colère et sous ses larges moustaches brunes, des dents jaunes apparaissent :
- Hé ! Arrêtez-vous ! Hurle t-il.
Ils lâchent la caisse d'un coup sur le sol. Celle-ci fait un bruit épouvantable en atteignant les pavés et est endommagée par la chute, s'ouvrant et laissant s'éparpiller une colonie de pommes rouges.
Entamant leur course pour rattraper les intrus, il continuent à crier :
- Arrêtez-vous ! Aux Voleurs !
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MessageSujet: Re: 2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE   2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE Icon_minitime16/01/09, 03:10 pm

De : Jenkin Envoyé : 2003-07-05 05:35
Tout en quittant la maison, Jenkin parle au garçon pour qu'il continue à agir et à avancer sans que la terreur ne le paralyse: "C'est bien, petit. On va partir très vite et tu ne reverras jamais cet endroit. C'est comment ton prénom? Moi c'est Jenkin… Et si jamais on se perd pendant notre fuite, tu cours très vite et tu nous rejoins à la taverne du Pin Bleu… Le Pin Bleu, tu retiendra ce nom?"

Puis en sortant de la maison, en un éclair, il voit les propriétaires des lieux qui reviennent et il comprend qu'ils ont des problèmes: "Courrez! Cromin, dis nous où on va!", crie Jenkin qui part sans attendre dans la direction opposée aux hommes et il tourne dans la première rue qui n'est pas une impasse pour échapper à leurs regards. Il les regarde une dernière fois du coin de l'œil avant de détaler et voit les pommes qui roulent tout autour de leurs pieds ("Voilà qui va les retarder un instant" jubile t'il mentalement).

Tout en courrant, Jenkin ne cesse de tout scruter à la recherche d'une cachette (pour 3 petits bonhommes) ou d'une pelouse (pour un enchevêtrement). Tant qu'il ne voit aucune solution, il se contente de courir…

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-06 11:30

Sur le visage du petit garçon soudain la terreur se lit. Il s'immobilise comme pétrifié par la vision de ces deux hommes au coin de la ruelle. Ses yeux s'humifient et sa bouche prend un rictus de contrariété.
Cromin qui le suit, butte dans l'enfant et s'apperçoit de son malaise. Malgré l'urgence de la situation, il prend le temps de saisir l'enfant et d'un geste leste de le caler au creux de son épaule.
Les deux hommes quant à eux, commencent leur course en se débattant avec la myriade de pommes répandue sur les pavés.
Cromin portant le môme comme un baluchon, tente de guider Jenkin à la voix. A chaque intersection, il lui crie entre deux fortes respirations :
- A gauche ! .... Droite ... Gauche... Gauche !....
Les ruelles se suivent et ne se ressemblent pas. Cromin semble bien connaître le quartier... au moins pendant les premiers temps... car à la cinquième intersection, il indique à Jenkin de prendre sur la droite... une longue ruelle sombre dont l'issue est semble t-il bouchée par une palissade faite de vieux bois à moitié pourri, du lichen poussant dessus. Des tonneaux moisis, vides, sans couvercles sont avachis le long du mur de droite. Un vague odeur d'urine flotte dans l'air. Un peu plus haut, une ménagère fait sécher sa lessive sur un fil suspendu entre les deux maisons.
Cromin s'arrête juste derrière Jenkin et pousse en juron dans sa langue natale. Il se retourne pour juger de la distance qui les sépare de leurs poursuivants, puis il pose essoufflé, le gamin au sol et ordonne à Jenkin tout à s'approchant de la palissade :
- Fais tout ce que tu peux pour les ralentir !
N'attendant pas la réponse du hobbit il commence à psalmodier d'étranges paroles tout en dessinant de druidiques runes dans les airs.
L'enfant, mort de peur va se réfugier derrière une barrique couchée au sol près de la palissade.
Les deux hommes débouchant dans la ruelle, dégainent leurs dagues et avancent d'un air menaçant. L'un d'eux jubile :
- Ca y est ! On les tient !

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-07 03:35

Jenkin a juste le temps de penser: "Oh, non !", et puis il lui faut agir. Il jette un oeil sur les barriques dans l'idée de les faire rouler dans les jambes de ses adversaires, mais les tonneaux sont trop lourds pour lui, trop vieux et trop avachis. Alors il se retourne et fait face aux deux hommes.

Le hobbit vérifie que le sol est approximativement dur et lisse à ses pieds, et prenant la douzaine de billes d'acier bien rondes destinées à sa fronde, il les jette à terre en faisant attention à ce qu'elles ne roulent pas trop loin.

Puis il se campe fermement sur ses pieds, il prend son bâton à deux mains et se met en garde, faisant de son mieux pour se placer dans la position académique, comme à l'entraînement. C'est son premier combat face à un adversaire qui veut le tuer, c'est le moment de vérité... Jenkin prend un air ferme et déterminé, et il adresse mentalement une prière à la Nature: si seulement l'un de ses adversaires pouvait mettre le pied sur une des billes qui jonchent le sol et tomber, peut-être aurait-il une chance...

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-07 04:55

Le premier homme répond exactement aux attentes de Jenkin ; son pied ripe sur quelques billes qu’il a jetées au sol et il termine sa course sur son arrière train. Sonné par la chute, l’homme aux grosses moustaches ne semble plus savoir ce qu’il fait à cet endroit.
L’autre en profite pour l’éviter et se jeter sur le hobbit qui lui fait fasse avec un bâton. Il brandit sa dague et tente d’assener un coup au jeune druide. La taille du hobbit joue en sa faveur… enfin pour cette fois-ci. Désorienté par la hauteur inhabituelle de son adversaire, la lame de l’homme ne rencontre que le vide.
Parallèlement, Cromin a terminé son incantation. Le bois pourri de la palissade commence à se tordre, et les fissures s’agrandissent comme si quelque chose repoussait leur matière à l’opposé, pour former une petite ouverture pas plus haute qu’un mètre, juste de quoi laisser passer les trois petites personnes.
Le nain se retourne alors et constate avec satisfaction, que Jenkin a réussit à tenir en respect leurs poursuivants. Il prend son bâton à pleines mains et va tenter d’aider Jenkin pour qu’ils puissent fuir ensemble. Il laîche un ordre :
- Allez gamin ! Profite du passage et file !

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-07 05:14

Jenkin essaie de tenir son adversaire en respect encore quelques secondes: il fait des moulinets avec son bâton pour tenir l'homme à distance. C'est le hobbit qui a l'arme la plus longue, son adversaire va donc devoir passer sa garde si il veut le frapper, mais d'une autre côté Jenkin ne se fait pas d'illusions sur ses propres compétences martiales...

Le hobbit décide donc de tenter encore quelque chose: sans cesser d'esquiver et de repousser son adversaire, il jette un regard à l'entrée de l'impasse, derrière l'homme, comme si il y voyait un imaginaire guerrier, et crie: "Torak, à l'aide! Ces hommes veulent nous tuer!"

Si l'homme tourne la tête ne serais-ce qu'un instant, le hobbit file vers la palissade sans demander son reste...

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-07 10:38

Persuadé que du renfort arrive, l’agresseur des druides se retourne. Jenkin s’enfourne dans la palissade, suivant le gamin qui l’a devancé et suivi de Cromin qui ne demande pas non plus son reste….
Plusieurs jurons fusent derrière le mur de bois en décomposition et les deux hommes tentent de passer eux aussi par l’issue façonnée par la magie de Cromin…
Les deux druides et l’enfant débouchent donc sur une place de marché pleine à craquer… Ci et là des étals meublent la grande aire et une foule dense circule entre chaque boutique aménagée. Les trois personnes de petite taille peuvent aisément se fondre dans la foule.
Les deux hommes parvenus à traverser non sans peine la palissade arrivent sur le marché. Furieux, l’un d’entre eux claque son chapeau au sol… Ils abandonnent la course….
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MessageSujet: Re: 2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE   2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE Icon_minitime16/01/09, 03:11 pm

De : Jenkin Envoyé : 2003-07-08 03:12

Les trois petites gens continuent à se faufiler et à se perdre dans la foule pendant un moment, même après que leurs poursuivants ont abandonné leur traque. Puis ils s'arrêtent à l'abri des regards derrière l'étal d'un marchand, entre le mur, les piles de caisses de légumes abîmés et les chariots qui ont amené ces caisses. Là, Jenkin se tourne vers ses compagnons et s'appuie au chariot pour reprendre son souffle. Puis, il met la main sur l'épaule du petit et lui dit: "On s'en est sorti, petit! Les méchants ne nous trouveront plus, maintenant!". Le hobbit réfléchit un instant, puis ajoute: "A mon avis, on devrait aller dans une chambre d'auberge. Tu nous raconterait tout, petit, pendant qu'on se ferait monter un bain chaud et un gros repas, on serait au moins dans un endroit confortable et puis on verrait ce qu'on peut faire ensuite... On va au Petit Gris, Cromin?"<o:p></o:p>

"C'est comment ton nom, petit? Moi, c'est Jenkin, lui c'est Cromin".<o:p></o:p>

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-08 04:54

L’enfant essoufflé lui aussi pose ses deux mains sur ses genoux pour reprendre sa respiration. Calé entre deux caisses il regarde tour à tour le nain, puis le hobbit et demande en regardant Jenkin :
- J’m’appelle Nicolas… T’es quoi toi monsieur ? T’es pas un nain, t’es pas moche, alors t’es quoi ?
Il accompagne ses paroles en pointant son index qu’il vient appuyer sur le nez de Jenkin. La curiosité est belle et bien visible dans ses yeux.
Cromin semble vexé de la remarque de l’enfant. Il se renfrogne et rétorque :
- Bon pas le temps pour les bavardages ! Filons à l’auberge nous mettre à l’abri et nous reposer, nous aurons tout le temps de discuter là-bas.
Sans attendre de réponse positive, il tourne les talons et traverse la place en direction de l’auberge. Elle était là. Si proche d’eux… Le petit Gris, enfin. Au bout d’un instant, Cromin se retourne :
- Bon vous venez ? Si on veut avoir une chambre, il faut pas arriver trop tard !

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-08 05:17

"Enchanté Nicolas... Je suis un hobbit. Nous sommes un peuple de petites-gens, on se ressemble assez avec les humains sauf que nous, on est beaucoup plus petits.", Jenkin, amusé, regarde la réaction du nain, puis il dit à Nicolas: "La beauté, c'est une question de goûts, tu sais. Toutes les races ont leurs critères de beauté, alors ne dit jamais aux nains qu'ils sont moches, parce que tu vas les vexer !". Jenkin a franchement envie de rire de Cromin, mais il ne veut pas le montrer à l'enfant, pour ne pas l'encourager à faire ses remarques vexantes...

Il enlève son manteau à capuche et le donne à l'enfant en lui disant: "Tiens, mets ça. Tu mets la capuche sur ta tête. Tu te fais passer pour un hobbit toi aussi et comme ça, l'aubergiste ne posera pas de questions..."

"Allez, dépêchons-nous, il faut qu'on rattrape Cromin!"<o:p></o:p>

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-08 09:11

- Un hobbit… murmure l’enfant en restant pensif un instant… mais t’es pas haut ! T’es petit ! proteste t-il avant d’acquiescer à la remarque de Jenkin sur la beauté. Mon papa à moi, dit que ma maman est belle… et tous les autres papas que je connais y disent pareil…. Bon d’accord, je met ton manteau monsieur, même si il fait chaud !

La devanture de l’auberge donne en plein centre de la place. Une emplacement idéal pour attirer les clients qui ne connaissent pas la ville. L’enseigne est faite de métal peint sur lequel est gravé un champignon de couleur grise.
Cromin pousse la porte de l’établissement et entre dans la grande pièce fraîche. Derrière le comptoir un homme, la quarantaine, barbu, est en train d’essuyer des gobelets. La salle est vide, il n’y a pas de clients, seule une fillette aux longues nattes brunes, entrant à peine dans l’adolescence joue dans un coin avec une poupée de chiffon. Elle lève des yeux curieux et malicieux vers les nouveaux arrivants.
L’aubergiste regarde entrer les trois clients avec à la fois surprise et satisfaction. Il détaille avec encore plus de surprise Jenkin, le hobbit. Tout à fait le genre de personne qu’il n’a pas l’habitude de voir ici à Salnium. Il lui adresse un large sourire :
- Soyez les bienvenus messires ! Que puis-je pour vous ? Un rafraîchissement ? Peut être une chambre pour la nuit ? Je vous en prie, prenez place, j’arrive de suite !
Cromin se dirige vers une table ronde située dans un coin de la pièce pour aller s’y asseoir.
Nicolas, tire discrètement sur la manche de Jenkin et lui murmure :
- Dis, monsieur Jenkin, c’est vrai qu’on va boire ? Et manger aussi ? Ca fait longtemps pour moi…
Une forte lueur d’espoir brille dans ses yeux, elle est aussitôt accompagnée par un grognement sourd provenant de l'abdomen de l'enfant.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-08 09:37
Nicolas fait une remarque sur la petite taille de Jenkin et celui-ci s'emporte tout de suite: "Je ne suis pas si petit que ça, tout de même! Et puis, ma taille ne m'empêchera pas d'être un Grand Druide un jour, d'abord!", dit Jenkin. Puis il s'arrête brusquement en s'apercevant avec amusement qu'il vient lui-même de se vexer comme Cromin.

L'enfant enfile le manteau et devient méconnaissable, puis ils se dirigent tous trois vers l'auberge.

"Bonjour monsieur!", dit Jenkin à l'aubergiste en rentrant dans l'établissement, "Oui, on va boire et manger, mais on est très fatigués par notre long voyage. On pourrait avoir une chambre tout de suite s'il vous plaît? On mangera là-haut...", puis il ajoute: "N'est ce pas, Cromin?" en regardant avec de gros yeux le nain qui s'installait déjà à une table.

"Je ne sais pas si vous êtes déja prévenus, mais nous sommes des émissaires du Cercle des Druides et nous attendons une audience du Prince de Salnium. Peut-être y a t'il une chambre déjà réservée à notre nom si ils ont eu le temps de vous prévenir?"

Au passage, le hobbit fait un sourire à la fillette qui joue dans un coin et lui adresse un sourire: "Bonjour, jeune fille".

Puis il reporte son attention sur l'aubergiste: "Une seule chambre, ça suffira: comme vous pouvez le voir, on n'est pas très grands... Mais trois repas bien tassés, par contre, s'il vous plaît, et puis trois pichets de bière...". Jenkin écoute Nicolas dire qu'il a faim et soif, et il repense à l'enfant, et ajoute de justesse: "Ah oui, et puis un pichet d'eau, aussi, s'il vous plaît!"

Il regarde les mains sales et les poignets endoloris de l'enfant et ajoute: "Et puis, vous pourriez nous faire monter un baquet d'eau et du savon pour un bain aussi, s'il vous plaît?"

Jenkin sent bien qu'il va y avoir un moment très pénible lorsque l'Aubergiste va leur présenter la note, mais après tout ce qu'ils viennent de vivre, il préfère ne pas y penser pour l'instant... Peu importe ce qui arrivera demain tant qu'ils peuvent finir la journée tranquillement...

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-08 10:44

- (…) On mangera là-haut … N'est ce pas, Cromin?
Le nain qui s’était déjà presque assis, arasé par la nuit de voyage qu’ils avaient faits, et la course dans les ruelles, s’arrête net, ouvre de grands yeux et se mord la lèvre inférieure.
– Euh… oui.. directement dans la chambre… approuve t-il piteusement.
(…)
– Je ne sais pas si vous êtes déjà prévenus, mais nous sommes des émissaires du Cercle des Druides et nous attendons une audience du Prince de Salnium. Peut-être y a t'il une chambre déjà réservée à notre nom si ils ont eu le temps de vous prévenir?
L’aubergiste écoute attentivement la question du jeune hobbit. Puis répond avec un air songeur :
- Des druides… non, personne ne m’a prévenu… mais si quelqu’un vient vous chercher, je vous ferai prévenir sur l’instant, seigneur hobbit. Je vais vous porter un bon dîner copieux dans votre chambre…
Il marque un temps d’arrêt puis demande à la jeune fille :
- Laurelyn, peux tu les mener à la chambre treize, s’il te plaît ? Et prend des serviettes et du savon au passage, je suis avec l’eau chaude…
La gamine pose sa poupée sur le parquet et se lève d’un bond. La souplesse avec laquelle elle le fait n’est pas humaine, mais est plutôt à attribuer aux elfes. D’ailleurs sa démarche souple ne laisse plus de doutes sur ses origines métissées.
– Oui P’pa ! Bonjour mosieur… Vous venez ?
Elle leur fait monter un escalier de bois étroit, à l’étage, le groupe passe devant une dizaine de chambres fermées. Elle leur ouvre une porte simple de bois, sans fioritures, sur laquelle est clouée un numéro treize taillé dans le bois. La gamine les invite à entrer dans la chambre avant elle. En attendant que les trois petites personnes n’entrent elle va dans la pièce en face et s’approvisionne de linge propre et de savon brun.
La chambre est coquette. Un grand lit siège au milieu. Les draps sont faits de lin blanc et un épais édredon de plumes sert de couverture. Deux fauteuils recouverts d’un tissus épais jaune sont placés dans deux coins. Une petite table appuyée contre un mur meuble la pièce. Un grand paravent de tissu et de bois cache une baignoire de bronze. Dans l’un des mur, un placard est disponible pour ranger quelques affaires. Une odeur agréable de résine de pin flotte dans la chambre.
Laurelyn pose sur le lit, le linge propre et le savon, puis regarde avec curiosité Jenkin. Elle semble tentée de demander quelque chose… Puis finalement se lance :
- Vous êtes un hobbit, c’est ça ? Vous êtes un ami de Dimple ?
– Voilà ! Voilà ! J’arrive ! Chaud devant ! annonce l’aubergiste.
Il fait son entrée dans la chambre avec un grand baquet d’eau fumante qu’il va verser droit dans la baignoire. Puis essuyant ses mains sur son tablier, il se retourne :
- Allez Laurelyn, file ! Laissons, ces gentilshommes se relaxer… Je vous monte le repas dans quelques instants !
Sur ces mots, il pousse la gamine dehors, avant même que Laurelyn et Jenkin ait pu échanger plus de mots et referme la porte derrière lui.
Cromin étire ses bras et baille :
- Enfin ! Tranquilles ! Un peu de repos ne nous fera pas de mal ! Un bon bain non plus d’ailleurs….
Il accompagne ses mots en commençant à ôter ses chausses, puis se prépare à retirer sa tunique.
Nicolas reste debout, enveloppé dans le manteau de Jenkin et ne souffle mot. La capuche rabattue cache son visage.
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MessageSujet: Re: 2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE   2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE Icon_minitime16/01/09, 03:12 pm

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-08 14:30

Jenkin et ses compagnons montent vers leur chambre en suivant Laurelyn. La jeune fille lui demande: "- Vous êtes un hobbit, c’est ça ? Vous êtes un ami de Dimple ?"

"- Euh, oui, je suis bien un hobbit mais je ne connais pas Dimple, mademoiselle", répond Jenkin, puis une lueur d'intérêt s'allume dans son œil, "Il s'agit d'une jeune hobbite qui habite dans la région?"

Mais la conversation est interrompue par l'aubergiste qui croise tout le monde avec son baquet d'eau brûlante et le verse dans la baignoire. Jenkin s'exclame: "Une baignoire! formidable!"

Puis le temps que le hobbit se retourne, l'aubergiste a déjà poussé Laurelyn hors de la chambre, et les questions sur Dimple restent en suspens. Le hobbit hausse les épaules en pensant: "Bah! Je lui demanderai plus tard…"

Nicolas reste planté là, sans bouger, comme paralysé. "Ben alors, Nicolas, tu peux enlever ton manteau, plus besoin de déguisement ici…", puis Jenkin se demande ce qui traumatise ainsi l'enfant. "Tu veux prendre ton bain le premier mon garçon? Tu préfères qu'on descende boire un coup avec Cromin pendant que tu te laves? Ou tu veux qu'on tende la couverture dans le coin pour cacher un peu la baignoire? Comme ça tu nous raconterait un peu qui sont ces méchants pendant que tu prendrais ton bain? Mets toi à l'aise, Nicolas, le repas ne va pas tarder à arriver. Tu pourras même goûter une toute petite gorgée de bière au champignons noirs. Tu es bientôt un homme, après tout…"

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-09 04:01

- (…) Tu veux prendre ton bain le premier mon garçon? Tu préfères qu'on descende boire un coup avec Cromin pendant que tu te laves? Ou tu veux qu'on tende la couverture dans le coin pour cacher un peu la baignoire? (…)
A ces mots Nicolas fait non de la tête :
- Non c’est pas ça… oui je veux bien prendre mon bain le premier et ça me dérange pas que vous soyez là parce que il y a le paravent, mais c’est juste que mes parents me manquent… Quand est-ce que je vais les voir ?
Cromin s’est arrêté de se dévêtir. Il pose son fessier sur le bord du lit en soupirant :
- OK, Je te laisse la première place jeune homme, tu en as bien besoin de toutes façons… pour tes parents, nous les rechercherons dès qu’on se sera reposés un peu, d’accord ?
L’enfant acquiesce et ôte le manteau de Jenkin, puis sa petite redingote de velours, ses pantalons et son collant. Il n’est pas bien épais, quelques ecchymoses sont visibles sur son dos. En grimaçant il se plonge dans la baignoire. Puis prend le savon et commence à se laver tout seul.
- Mon papa et ma maman vont être contents de me revoir… et moi aussi ! J’avais pas vu le visage des hommes qui m’ont pris, mais dans la rue, j’ai reconnu un serviteur de la maison… c’est sûr mon papa va pas être content quand il va apprendre ça !
Cromin est resté assis sur le lit et fait des signes à Jenkin pour que l’enfant n’entende pas. Il parle et articule ses mots exagérément sans prononcer un seul son :
- Il a pas dû vivre des chose faciles… Je vais me renseigner si y a pas un gamin qui est recherché…
Il se lève, remet ses chausses et sort de la chambre aussi discrètement que possible.
– Mais toi monsieur, tu es un hobbit, c’est ça ? Et un hobbit ça peut être druide ? ? ? Et pis c’est vrai que je vais pouvoir boire de la bière ? ? Questionne l'enfant depuis l’autre coté du auvent, sa voix trahissant une curiosité et une excitation peu commune.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-09 05:21
Nicolas: "- Non c’est pas ça… oui je veux bien prendre mon bain le premier et ça me dérange pas que vous soyez là parce que il y a le paravent, mais c’est juste que mes parents me manquent… Quand est-ce que je vais les voir ?"

"- Ne t'inquiète pas Nicolas. Comme dit Cromin, on va te ramener très bientôt à tes parents. Tu les reverra d'ici peu…", dit Jenkin, puis il commence à questionner l'enfant: "- Ils sont où tes parents? Tu habitais où avant que les méchants ne t'enlèvent? Et pourquoi ils t'ont enlevés? Ils voulaient causer du tort à tes parents? Ou leur demander une rançon?"

Jenkin s'occupe aussi un peu de Cromin qui est déçu de ne pouvoir prendre son bain directement: "- Tu veux qu'on te fasse monter un second bain dés maintenant? De toutes façons, on n'a déjà pas assez pour payer, alors on n'est plus à ça près…"

Nicolas: "- Mon papa et ma maman vont être contents de me revoir… et moi aussi ! J’avais pas vu le visage des hommes qui m’ont pris, mais dans la rue, j’ai reconnu un serviteur de la maison… c’est sûr mon papa va pas être content quand il va apprendre ça !

Cromin: "- Il a pas dû vivre des chose faciles… Je vais me renseigner si y a pas un gamin qui est recherché…"

"- D'accord, Cromin, on t'attend bien sagement ici… Dis-moi, l'aubergiste a l'air sympathique, tu crois pas qu'on pourrait lui demander sans crainte? Mais reviens vite, en tous cas, sinon le bain va être froid, et le repas aussi…"

Nicolas: "- Mais toi monsieur, tu es un hobbit, c’est ça ? Et un hobbit ça peut être druide ? ? ?"

"- Oui, Nicolas, les hobbits sont proches de la Nature: ce sont souvent des fermiers, ils comprennent les plantes et les animaux… Alors avec beaucoup de travail, ils peuvent apprendre les secrets Druidiques, lorsqu'un Druide accepte de les leur enseigner… Tu aimes la Nature, toi, Nicolas?"

Nicolas: "- Et pis c’est vrai que je vais pouvoir boire de la bière ? ?"

"- Oui Nicolas, tu pourras en goûter une toute petite gorgée. Tu es un homme maintenant: tu t'es sorti d'un très mauvais pas et tu as été très courageux, alors tu as droit à un peu de bière. Mais tu verras, la première fois qu'on en boit, en général, on n'aime pas ça… Enfin, de toutes façons, tu pourras goûter aujourd'hui… Et un jour, tu verras, tu aimeras beaucoup ça, surtout la bière noire, qui est très bonne!"

De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-09 06:20

- Ils sont où tes parents? Tu habitais où avant que les méchants ne t'enlèvent? Et pourquoi ils t'ont enlevés? Ils voulaient causer du tort à tes parents? Ou leur demander une rançon?
Un gros bruit d’eau remuée se fait entendre de l’autre coté du paravent. Nicolas semble bien apprécier son bain… Il répond après un cours instant à la question de Jenkin :
- J’habite ici, à Salnium, dans le quartier Perditis… Moi je sais pas pourquoi ils m’ont enlevé… tout ce que je sais c’est que j’allais au temple pour prier avec ma nourrice lorsque deux hommes avec des cagoules l’ont assommée et m’ont prit avec eux… et après ils m’ont enfermé dans leur cave… il faisait noir là-bas et j’étais tout seul…
La voix du petit garçon se fait toute tremblotante à l’évocation de ces souvenirs. Il reste silencieux un instant et reprend :
- Mais maintenant c’est fini… et grâce à vous..


- (…)Tu aimes la Nature, toi, Nicolas?
- Heu… oui, je crois… en tout cas, moi ce que j’aime c’est aller au temple et me battre avec un bâton… Mon papa, y dit que quand je serai un peu plus grand, je pourrais entrer à la commanderie… mais tu dis que je suis un homme maintenant… il faut que je me dépêche parce que ça va être trop tard… poursuit-il avec la candeur enfantine.
On frappe à la porte. La voix de l’aubergiste retentit de l’autre coté :
- C’est le repas et les rafraîchissements… messires… puis-je entrer ?
Pendant ce temps, Nicolas est sorti de son bain et apparaît de derrière le paravent tout mouillé, presque grelottant, tentant de cacher maladroitement sa nudité :
- J’ai oublié le linge pour m’essuyer… balbutie t-il.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-09 13:33
Nicolas bavarde avec Jenkin depuis le fond de son bain: "- J’habite ici, à Salnium, dans le quartier Perditis… Moi je sais pas pourquoi ils m’ont enlevé… tout ce que je sais c’est que j’allais au temple pour prier avec ma nourrice lorsque deux hommes avec des cagoules l’ont assommée et m’ont prit avec eux… et après ils m’ont enfermé dans leur cave… il faisait noir là-bas et j’étais tout seul…"<o:p></o:p>

Jenkin sent les terreurs du gamin qui reviennent le hanter, alors il préfère revenir à des sujets plus gais: "- Ah! mais si tu es de Salnium, nous irons chez tes parents dés demain! Laisses nous juste le temps de nous reposer, parce que ça fait près de deux jours que nous n'avons pas dormi, Cromin et moi, et on s'occupera de ça dés qu'on sera de nouveau en forme.", et Jenkin songe qu'il va falloir être prudents, parce que les ravisseurs veillent peut-être toujours autour de la résidence habituelle de l'enfant, mais il préfère ne pas inquiéter Nicolas en parlant à haute voix de ses inquiétudes. Et puis, rien ne dit pour l'instant que c'est un complot de grande envergure, cet enlèvement était peut être juste l'initiative isolée de quelques malfrats à la petite semaine...<o:p></o:p>

Puis la conversation dérive sur le futur métier de Nicolas: "- Mon papa, y dit que quand je serai un peu plus grand, je pourrais entrer à la commanderie… mais tu dis que je suis un homme maintenant… il faut que je me dépêche parce que ça va être trop tard…"<o:p></o:p>

"- Tu as encore un petit moment pour te préparer, parce que tu es encore un tout jeune homme, Nicolas. Tu vas encore grandir beaucoup dans les années qui viennent… Mais tu rentreras bientôt à la commanderie, et tu t'entraînera autant que tu voudras au bâton… Plus personne ne te fera peur quand tu seras un grand gars entraîné… Bientôt, tu ne laisseras plus les méchants t'embêter, et tu ne les laisseras pas non plus embêter les plus petits que toi…"<o:p></o:p>

Puis Nicolas réclame une serviette tandis que l'aubergiste dans le couloir demande à amener le repas. Jenkin, toujours prudent, préfère ne pas montrer Nicolas, et veut aussi aller vérifier que l'aubergiste est seul. Il murmure à Nicolas: "patiente juste encore un instant, reste caché derrière le paravent et ne bouge sous aucun prétexte", puis il marche à pas de loup vers la porte, et là, sans prévenir, il l'ouvre d'un coup, se préparant à la refermer violemment et à repousser le loquet si l'aubergiste n'est pas seul… Dans le même temps, il se dit que la fatigue commence à le rendre paranoïaque, que les ravisseurs n'ont pas encore pu les retrouver, mais tant que le doute le tient, il préfère jouer la prudence…<o:p></o:p>

Si l'aubergiste est seul, il lui dit: "Entrez, entrez, je vous en prie…"<o:p></o:p>

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-10 08:46

Nicolas se cache derrière le paravent.
Derrière la porte, le grand gaillard d’aubergiste se tient debout avec un grand plateau sur lequel se trouve le repas commandé : une cruche faite de la même matière que l’ustensile que Jenkin a essayé chez le marchand, contenant de l’eau. De la condensation commence à se former sur les parois, preuve que le liquide est bien frais. Trois grandes assiettes creuses en terre cuite contenant ce qui semble être un ragoût avec des cèpes, des carottes et quelques tubercules, la vapeur s’en échappant vient chatouiller les narines de Jenkin avec douceur…. La sauce est au vin… c’est sûr ! Une grosse miche de pain encore fumante dégage elle aussi une odeur succulente et un gros morceau de formage l’accompagne. Pour terminer trois pommes bien rouges feront office de dessert. Et une seule chope de bière pétillante est présente sur le plateau.
L’homme est tout sourire et tend le plateau à Jenkin :
- Voilà, voilà, votre bon repas bien chaud…. Vous m’en direz des nouvelles.
Il jette un œil en direction du paravent et s’aperçoit qu’un peu d’eau a éclaboussé le parquet. Aussitôt il propose à Jenkin :
- Voulez-vous que je vous rapporte de l’eau chaude ?

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-10 12:59
L'Aubergiste amène un vrai festin, ça sent délicieusement bon, et la salive monte à la bouche de Jenkin.
"- Mmmm… Ca a l'air succulent tout ça… J'espère que mon confrère nain n'est pas sorti de l'auberge? Ou en tous cas qu'il n'est pas allé trop loin… Ce serait dommage de laisser refroidir tout ça…" dit Jenkin avec un grand sourire, "d'ailleurs je ne vais pas laisser refroidir ma part"...

Puis l'Aubergiste voit la flaque et propose son aide: "- Voulez-vous que je vous rapporte de l’eau chaude ?"
"- Oh, ça n'est pas la peine de vous déranger, Monsieur, il nous en restera bien assez pour encore deux bains… Nous ne sommes pas si grands! Merci pour tout, en tous cas…"

Jenkin aurait envie de parler de Nicolas à l'aubergiste… Après tout, avec Cromin, ils sont très identifiables, et si les malfrats ont un bon réseau de renseignement dans la ville, ils ne vont pas tarder à savoir qu'ils sont au Petit Gris… Mais d'un autre côté, l'aubergiste risque de mal réagir… Donc, Jenkin hésite et n'arrive pas à se décider. "Mieux vaux attendre que Cromin revienne", pense t'il, "à trois on est plus forts"…
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MessageSujet: Re: 2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE   2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE Icon_minitime16/01/09, 03:12 pm

De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-10 14:22

- (...) J'espère que mon confrère nain n'est pas sorti de l'auberge? Ou en tous cas qu'il n'est pas allé trop loin…
L'aubergiste éclate de rire :
- Non, mon bon monsieur ! Votre ami n'est pas bien loin ! Je l'ai croisé en montant à l'instant. Il a d'ailleurs prit en otage deux des trois bières que je vous portais et s'est installé pour les siropter dans la salle du bas... Si vous n'avez pas besoin de moi, je vais donc vous laisser dîner en paix. Je vous souhaite un excellent appétit et une bonne nuit. En cas de besoin n'hésitez pas à me faire demander !

Sur ces bonnes paroles, le brave homme laisse le plateau d'un poids certain à Jenkin et s'en retourne pour garder son établissement. L'heure approche où les clients vont affluer pour la soirée.
En refermant la porte, Jenkin apperçoit qu'au coin du couloir là-bas, une petite tête brune disparaît rapidement laissant traîner derrière elle une longue tresse de cheveux noirs. La petite de l'aubergiste était en train de l'espionner.

- Jenkin ? demande une petite voix de dedans la chambre, je peux sortir ? je commence à avoir froid, moi ...

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-10 15:45
"- Merci pour tout, monsieur, et à demain…", dit Jenkin à l'aubergiste en refermant la porte, puis il ajoute, pour lui: "Cromin n'est pas allé les chercher bien loin ses renseignements! Si même il les cherche…", puis il soupire et se retourne vers Nicolas: "Oui, Nicolas, j'arrive…".

Le hobbit prend une serviette et va essuyer le gamin et lui frotter le dos pour le réchauffer. "Voilà, Nicolas… Maintenant, on va manger, puis je vais prendre mon bain, et puis on pourra dormir… Et après une bonne nuit de sommeil, on ira trouver tes parents…"

Jenkin réfléchit un quart de seconde, puis va pousser le loquet de la porte, et accroche la serviette sur la poignée (pour occulter le trou de serrure) avant de s'asseoir pour manger avec Nicolas. Une fois à table, il aide le gamin à couper son pain et les morceaux dans son plat. Ensuite, le hobbit commence à manger quelques bouchées pour calmer son estomac qui gronde comme un tigre enragé, puis, comme promis, il verse un fond de bière dans le verre de l'enfant: "Tu vois, Nicolas, ça, c'est la meilleure bière que j'aie bu depuis longtemps, de la bière noire, aux champignons… Au début, tu trouveras peut-être ça un peu amer, mais tu verras, dans pas longtemps, tu adoreras ça!", il prend lui-même sa chope de bière et trinque avec l'enfant…

Après avoir bien mangé et bien bu, Jenkin se sent bien, mais très fatigué. Si Cromin n'a toujours pas donné signe de vie, il couche l'enfant, puis va prendre son bain, pour profiter de ce qu'il reste de tiédeur dans l'eau, en attendant que son compère ait fini de siroter ses bières…

De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-11 04:23

Le môme porte le verre de bière à sa bouche tout doucement et trempe ses lèvres dedans, un vive lueur de bonheur dans les yeux. Presque aussitôt, ses grands yeux malicieux se ferment, son nez se retrousse et une grimace apparaît sur son visage :
- Beurk ! C’est vrai que c’est amer ! Poua !
Il tire la langue à plusieurs reprise pour tenter d’ôter ce goût de sa bouche, en vain. Rapidement, il se verse de l’eau qu’il boit goulûment. Puis il repose son verre et regarde Jenkin avec un air désolé :
- Ben j’trouve pas ça très bon… c’est que j’suis pas encore tout à fait un homme alors… En tout la ragoût lui il est délicieux ! ajoute t-il en engouffrant une énorme cuillerée dans sa petite bouche.
Sans la poussière sur ses cheveux blonds, ni la crasse sur son visage, Nicolas ressemble un peu à un ange. De physique très avenant pour un enfant, il est naturellement souriant et malicieux.
Rapidement après le repas, il se frotte les yeux et a du mal à se tenir éveillé, aussi lorsque Jenkin l’aide à se mettre au lit, il ne se fait pas prier :
- Bonne nuit Jenkin … murmure t-il avant de mettre ses bras autour du cou du hobbit et de lui déposer un baiser sur la joue, et merci…
Dès que sa tête touche l’oreiller, il sombre dans un profond sommeil.
L’eau du bain est encore tiède et délasse les jambes fatiguée du druide. Le savon émet une douce odeur de lavande. Le bain est bien faisant… la fatigue gagne le hobbit petit à petit.
Dehors, la nuit commence à tomber et la tiédeur ne demande qu’à entrer. En bas, la salle semble être pleine à craquer car des éclats de voix, de rire parviennent jusqu’au premier étage.
Le repas de Cromin est toujours sur le plateau, froid. Cela fait plusieurs heures qu’il est parti maintenant.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-11 05:14
Jenkin embrasse l'enfant et le borde, puis il va se laver et se délasser dans l'eau tiède… Une forte envie de dormir le prend, mais Cromin n'est toujours pas rentré… Jenkin pique quelques bouchées dans son assiette au passage, pour ne pas laisser perdre ce bon plat. Mais froid, le ragoût est beaucoup moins bon…

Puis, avec un soupir, il sort ses vêtements de rechange de son sac et passe une tenue légère pour aller voir en bas ce qui se passe… "J'espère qu'il n'a pas trop bu, ou du moins qu'il n'est pas ivre au point de tout raconter au milieu de la taverne à propos de Nicolas!"

Avec un soupir de lassitude, Jenkin descend voir où est Cromin… Il espère de tout son cœur que ça ne lui prendra pas longtemps, parce que déjà le lit l'appelle…

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-11 06:07

La salle du bas est pleine. Toutes les tables sont occupées. La plupart semblent être des personnes habituées, peut ressemblent à de véritables aventuriers. Ci et là des éclats de rires emplissent la pièce. L’aubergiste est occupé et effectue des va-et-vient incessants entre les cuisines et les tables des clients.

Là-bas dans un coin un nain est accoudé à une table : c’est Cromin. Une dizaine de chopes vides s’entassent devant lui, il est avachi sur la table.
Lorsqu’il s’approche de lui, Cromin le regarde bêtement et sourit :
- Ah ! Jenkin… c’est toi… viens, viens boire un petit coup avec ton vieux copain…
A ce moment là un rot énorme secoue le nain. Les vapeurs d’alcool concentrées de l’haleine du nain montent jusqu’aux narines du hobbit.
Une affiche, placardée au mur juste au dessus de la tête du nain attire soudain l’attention de Jenkin.



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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-11 08:51
Cromin s'adresse au hobbit sans complexes- Ah ! Jenkin… c’est toi… viens, viens boire un petit coup avec ton vieux copain…"

"- Cromin! Cromin! Tu n'es pas raisonnable! Je m'inquiétais pour toi… Je boirais bien avec toi, mais je ne peux pas laisser l'enfant seul… Demain, on boira ensemble! De toutes manières je suis trop fatigué ce soir…"

Jenkin aperçoit soudain l'affiche, et dit au nain avec un petit clin d'oeil: "au moins, tu as trouvé ce que tu étais parti chercher!". Puis il se lève et lui dit: "Passe une bonne soirée… Moi, je ne peux pas laisser l'enfant… Demain, on boira tous les deux tout notre soûl! Ce soir tu bois tout seul!"

Et Jenkin remonte se coucher auprès de l'enfant en pensant "au moins, on a trouvé un moyen de payer l'auberge!"
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MessageSujet: Re: 2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE   2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE Icon_minitime16/01/09, 03:13 pm

De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-11 10:03

- Bon fais comme tu veux, soupire Cromin dans ses vapeurs d’alcool.
Il n’a pas tout compris ce que Jenkin a dit… « c’qu’elle est bonne cette bière ! »
Jenkin remonte dans la chambre et Nicolas dort comme un ange. Il n’a pas changé de position depuis que le hobbit a quitté la chambre.
Le lit est douillet et Jenkin ne tarde pas à s’endormir pour une nuit réparatrice.
Quelques heures plus tard, un bruit incroyable le réveille. C’est Cromin qui rentre. Il est fin saoul, fait tomber la chaise en passant, pousse un juron que lui seul connaît.
Dans l’obscurité, Jenkin remarque son sourire benêt lorsqu’il aperçoit l’assiette de ragoût, puis fait une grimace en goûtant le plat froid. Soupirant, reniflant, il se déshabille et se dirige vers la baignoire pour se laver. Il s’enfonce dans la baignoire en suffoquant. L’eau est froide maintenant.
Quelques bruit d’eau remuée, quelques éclaboussures, puis plus rien. Le silence… Des ronflements prennent la suite presque immédiatement. La machine Cromin est en route et rien ne semble l’arrêter de toute la nuit qui reste.

Deux heures plus tard, le soleil se lève. Jenkin est éveillée par Nicolas qui bouge dans le lit à coté de lui. Il s’étire et se lève en sautant sur ses deux pieds. Jenkin, lui est en forme malgré le vacarme que Cromin a fait en rentrant. Nicolas s’approche de Jenkin et avec un large sourire lui dit :
- Bonjour ! Aujourd’hui, je vais revoir mon papa et ma maman !
Tout heureux, il s’habille. Etudiant ses collants, filés, il abandonne de les mettre aujourd’hui et se contente de remettre juste son pantalon court et sa chemise brodée.
– Allez ! Allez ! On est pressés ! il faut se dépêcher ! On va chez moi !
Nicolas est vraiment excité il saute dans tous les sens et pousse Jenkin et Cromin à se lever. Il disparaît un instant derrière le paravent, un bruit de remous d’eau se fait entendre, suivi presque immédiatement d’un grognement de réveil douloureux suite à cuite de la veille.
– Allez Cromin ! Lève toi !
Silence. Nicolas revient de derrière le paravent le rose aux joue, apparemment gêné.
– Bon, murmure t-il on y va ?
Il a apparemment voulu éviter les questions dérangeantes de Jenkin sur son malaise.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-11 11:03
Lors de l'entrée bruyante de Cromin en pleine nuit, le hobbit se dit que, décidément, ce nain est inimitable… Il attend un instant que les choses se calment, puis il se rendort comme un bébé malgré les ronflements de sonneur de Cromin. Ca fait tellement longtemps qu'il n'a plus fait une nuit complète dans un vrai lit qu'aujourd'hui, il ne s'arrêtera pas à ça.

Puis c'est la bonne humeur du gamin qui donne l'heure du réveil: "Bonjour ! Aujourd’hui, je vais revoir mon papa et ma maman !"

"- Oui, Nicolas. Habille toi bien, peigne toi avec soin, pour être bien présentable, et puis on y va tout de suite!"

Jenkin ne peut retenir un sourire ironique lorsqu'il voit Nicolas qui part vers Cromin. Le hobbit a un grand sourire peint sur le visage, il se permet une petite remarque pour le nain: "Hum, tu aimes vraiment te baigner, toi! Pas trop froide, l'eau?"

Puis, sans écouter la réponse, le hobbit finit de se préparer et tentant de modérer la précipitation de Nicolas pour laisser le temps à Cromin de s'habiller. Cromin fait ce qu'il peut. Rajouter un commentaire serait cruel, car son mal de crâne se lit sur son visage.

"- Nicolas, remets mon manteau à capuche avant de sortir s'il te plaît. La maison de tes parents est peut-être surveillée par les méchants. On n'est jamais trop prudents. Tu l'enlèvera dés que tu seras dans ta maison…"<o:p></o:p>

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-14 15:14
Cromin sort de la baignoire en grimaçant lorsqu'il s'aperçoit qu'il a la peau toute fripée par la nuit passée dans l'eau de la baignoire. Il s'habille en maugréand toutes sortes de jurons dans sa langue natale. Finalement, il est prêt.
Nicolas qui s'était assis sur le lit en l'attendant saute sur ses deux pieds et enfile son manteau :
- Ca y est ? On y va !
Le petit bonhomme court et ouvre la porte en grand avant de dévaler les escaliers qui mènent à la salle commune de l'auberge qu'il traverse en trombe pour se diriger vers la porte de sortie.
L'aubergiste est derrière son comptoir en train de couper de grandes tranches de pain. Derrière lui, de l'eau chauffe dans un chaudron suspendu dans l'âtre à coté duquel quelques tranches de pain grillent. Lorsqu'il aperçoit le gamin traverser à toute vitesse la pièce il l'interpelle :
- Hé bonjour mon petit seigneur ! Vous avez passé une bonne nuit ? Vous prendrez bien un petit déjeuner ?
Son intervention à un but non dissimulé, celui de rappeler que la note est impayée et qu'il serait convenable de la régler avant de quitter l'établissement...

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-15 03:12
Jenkin arrive juste derrière l'enfant, et il s'adresse à l'aubergiste d'un ton enjoué, qui devient graduellement de plus en plus embarrassé: "Bonjour Monsieur! Non merci, pas de petit déjeuner! Pourrions-nous garder notre chambre quelques jours, s'il vous plaît, jusqu'à l'audience.. Et puis... Ahem... Pourriez-vous nous préparer notre note pour la nuit d'hier s'il vous plaît? nous passerons vous régler dans la journée: C'est à dire qu'hier, nous avons eu une journée très compliquée, et nous n'avons pas eu le temps d'échanger nos valeurs en trésorerie auprès de nos acheteurs... Mais nous allons récupérer notre numéraire dés aujourd'hui...", dit Jenkin, soudain très embarrassé, puis il regarde à gauche et à droite, et, profitant de ce qu'ils sont seuls dans l'auberge, il enlève la capuche de l'enfant et ajoute pour se justifier et pour changer de conversation: "En fait, nous n'avons pas eu le temps de mener nos affaires hier, car nous avons retrouvé hier la trace du petit Nicolas qui a été enlevé il y a deux jours.", le hobbit pointe du doigt l'affiche sur le mur, "Nous allons le ramener tout de suite à ses parents... A ce propos, je voulais vous demander conseil, Monsieur l'Aubergiste: les ravisseurs rodent peut-être toujours autour de la maison des parents, vous pensez que nous devrions nous faire escorter de la milice? Ou vous pensez que nous devrions y aller directement et au plus vite?"

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-15 04:57

L’aubergiste semble perdre sa bonne humeur au fur et à mesure que le hobbit parle. Petit à petit son sourire se crispe pour finalement disparaître totalement. Puis lorsque Jenkin lui montre Nicolas, son visage devient carrément méfiant. Il fronce les sourcils. Apercevant la mine réjouie de Nicolas, il se dit que finalement tout cela est sûrement la vérité…
– Bon, soupire t-il. Je suppose que je dois vous faire confiance étant donné que des miliciens ont apporté ça pour vous tôt ce matin.
Il tend à Jenkin un parchemin roulé marqué d’un sceau à la cire rouge. Il poursuit avec un air un peu moins renfrogné :
- Vous avez probablement raison de vous montrer méfiant, messire Druide, car son père, le comte d’Angecourt s’est présenté pour les élections, et beaucoup de monde ne voit pas cela comme étant une bonne chose. Un vent d’anti aristocratie souffle sur Salnium. Seule la famille Royale est respectée et tout le monde s’inquiète pour le Roi. Vous pourrez probablement entrer chez le comte et la comtesse incognito en habillant l’enfant ainsi, mais il faudra prévenir la milice… le plus simple est sans doute de demander à voir la comtesse Amélie en premier. Le quartier Perditis est dans cette direction…
– C’est ma maman ! Jubile Nicolas.
A ce moment là, Cromin fait son entrée dans la salle en se frottant les tempes. Il marmonne :
- Je boirais bien une tisane d’écorces de saule, moi…. Faut que je trouve un herboriste…

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-15 05:16

"Un message de la milice?! Merci beaucoup Monsieur!", dit Jenkin en brisant immédiatement le sceau et en commençant à lire, sans cesser d'écouter l'aubergiste. Puis à mesure que Joseph parle, le hobbit lève la tête du parchemin car ce que dit l'homme présage de beaucoup d'ennuis pour l'avenir...

Jenkin écoute attentivement la fin de ce que dit l'aubergiste, avec un air concentré, en hochant la tête à chaque fois, "...D'accord ... prévenir la milice... d'accord, la Comtesse Amélie... Merci beaucoup pour tout, monsieur l'aubergiste!". Puis Jenkin replonge une fois la tête dans le parchemin pour lire à nouveau ce qui y est marqué.

Le nain, un peu souffreteux ce matin, fait son entrée, et le hobbit essaie de le remuer: "Allons-y Cromin, On va vers le quartier Perditis, on trouvera bien un herboriste en route!"

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-15 05:56

En déroulant le message, Jenkin constate qu’il y a deux parchemins imbriqués l’un dans l’autre. Le premier (celui de la couche extérieure) est un message les convoquant au temple pour le début d’après-midi auprès de la princesse Emelia. Le deuxième est un passe droit, marqué du sceau Royal pour pouvoir pénétrer dans le temple.
L’aubergiste saisi une pomme bien rouge sur le comptoir et la lance à Nicolas. L’enfant attrape le fruit et mord dedans avidement.
– Prenez au moins un fruit, propose le tenancier à Cromin et Jenkin. Si vous faites de mauvaises rencontres vous aurez besoin de forces. Si je ne vous vois pas ce soir, je préviens la milice….
Cromin fait une grimace en regardant la pomme. Il passe plusieurs fois sa langue pâteuse sur ses lèvres sèches. En posant sa main sur son estomac il décline gentiment :
- Heu… non pas pour moi…merci quand même…
Puis le nain a l’air partant pour se rendre chez les parents de Nicolas, et ouvre même la marche.
La rue n’est pas très fréquentée à cette heure de la journée, mais l’air est frais. Le soleil brille et laisse encore présager une journée caniculaire. Nicolas guide les deux druides dans la ville et bientôt le quartier Perditis est en vue.
Les maisons qui occupent cette partie de la ville sont grandes et espacées, bâties avec de la pierre blanche. Les roches pavant le sol semblent être de bien meilleure qualité que celle des autres quartiers. Leur taille est aussi plus régulière. Ci et là, des grilles sont disposées dans la rue de façon à pouvoir récolter les eaux de pluie. Des gardes sillonnent les rues. La propreté est de mise.
Nicolas s’arrête devant une grande grille de fer forgée ajourée. Devant cette grille un garde est présent. Il barre la route aux trois petites personnes :
- Halte là ! Qui êtes-vous ?
Derrière lui, il est possible d’apercevoir au travers de la grille un jardin bien entretenu, dans lequel un femme richement vêtue se promène au loin parmi les rosiers.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-15 06:39

Jenkin range les parchemins à l'intérieur de sa tunique, puis sur la pointe des pieds, il se saisit d'une grosse pomme bien rouge tendue par l'aubergiste en disant un grand "Merci!". Dans son abnégation, le hobbit était prêt à partir sans déjeuner, mais si on lui offre un beau fruit à manger en route, c'est quand même mieux... Puis le trio se met en marche vers le quartier Perditis, et finit par atteindre la maison du petit Nicolas...<o:p></o:p>

Le hobbit répond à mi-voix aux investigations des gardes de la maison: "Je suis le Druide Jenkin, et voici le Druide Cromin. Nous souhaiterions que vous nous organisiez en urgence une entrevue très discrète avec la Comtesse Amélie.", puis il ajoute à voix plus basse: "Nous avons retrouvé la piste du petit Nicolas, et nous l'avons libéré de ses ravisseurs... Nicolas, lève un peu ton visage vers le monsieur, s'il te plaît, qu'il puisse te reconnaître..."<o:p></o:p>

Le hobbit laisse une seconde au garde pour digérer l'information, puis il ajoute: "faites vite et discrètement, s'il vous plait, il en va de la sécurité de ce jeune homme!", et Jenkin observe avec angoisse la réaction de l'homme, se demandant comment ils vont faire si ils sont tombés sur des comploteurs infiltrés décidé à nuire à Nicolas et à sa famille... Alors, dans sa poche, il croise les doigts pour que ça ne soit pas le cas...<o:p></o:p>



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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-15 08:43

Le garde relève un peu sa garde quand Jenkin annonce qu’il est druide, puis la rabaisse lorsqu’il reconnaît Nicolas.
– Vous êtes aux arrêts! scande le soldat. Monsieur Nicolas, rentrez vite ! ordonne t-il aux petit garçon tout en poussant la grille de son pied.
– Mais… ce sont eux qui m’ont…. Commence le gamin avant d’être coupé.
– Entrez immédiatement !
Le garde le foudroie du regard, lui faisant bien comprendre que pour ce qui est de sa sécurité, ce n’est pas l’enfant qui commande.
Nicolas comprend rapidement qu’il ne pourra rien faire pour le convaincre aussi se contente t-il d’entrer en courant et de se diriger rapidement en direction de la femme qui se promène dans les jardins.
– Maintenant vous allez me suivre… poursuit le garde avec un air menaçant. On ne kidnappe pas le fils du comte impunément ! Hé toi ! viens m’aider à appréhender ces deux là ! Demande t-il à un garde qui passe pas là. Il menace les deux druides avec la pointe de sa lance pour qu'il avance en direction de la milice du quartier.
- Holà !! Tout doux ! proteste Cromin.
- Tais-toi ou je t'embroche ! Voleur d'enfants !
Pendant ce temps, Jenkin et Cromin peuvent voir que Nicolas s’est jeté dans les bras de la femme. Maintenant il montre la grille du doigt…

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-15 10:18

Le hobbit se laisse pousser par les gardes, obéissant absolument à tout ce qu'ils lui disent, mais avec une évidente mauvaise humeur, et il crie pour qu'on l'entende de loin: "Mais réfléchissez un peu, voyons! Est-ce qu'on ramènerait le jeune homme à sa maison si c'était nous qui l'avions enlevés??", puis il soupire, se disant qu'il ne peuvent maintenant compter que sur Nicolas pour les tirer de ce mauvais pas. Il jette un oeil plein d'espoir vers la femme et l'enfant dans les jardins.

Puis il repense avec amertume: "L'aubergiste avait dit de se faire connaître de la milice! Pas des gardes! De la milice! Maintenant, les gardes vont essayer de toucher la récompense sur notre dos!", et le hobbit se met à bouillir intérieurement, puis il se rassure un peu en se disant: "Ils ne vont pas y arriver, leur histoire ne tient pas debout!"
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MessageSujet: Re: 2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE   2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE Icon_minitime16/01/09, 03:14 pm

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-15 11:13

Les gardes commencent à éloigner les deux druides par la pointe de leur lance au moment où une voix féminine claire, douce et ferme à la fois retentit :
- Attendez ! J’ai à parler à ces… druides !
Les deux gardes marquent un temps d’arrêt et se retournent. Une femme d’une trentaine d’années tout au plus est là, debout devant les grilles. Elle a les cheveux blonds remontés en chignon. La robe qu’elle porte est d’une violine pâle douceâtre, de la dentelle habille son décolleté plongeant et ses épaules. Sa nuque dégagée semble être délicate et est mise en valeur par le collier constitué de gemmes taillées de couleur orangée qu’elle porte autour du cou. Son teint est plutôt pâle et les quelques pas faits en courant lui ont porté le rose aux joues. De longs gants blancs habillent ses mains jusqu’au coudes.
Derrière elle, Nicolas, se cache dans le jupon.
Les deux soldats ont une expression de surprise sur le visage :
- Mais Dame … protestent-ils.
– Silence ! C’est un ordre, soldats ! Et laissez-nous seuls ! ordonne la Dame.
Elle se déporte sur le coté, laissant apparaître la grille entrouverte derrière elle. D’un mouvement du bras droit, elle invite les deux druides à pénétrer dans la propriété.
L’un des gardes, par zèle, ou par stupidité semble refuser de laisser entrer Jenkin et Cromin :
- Pardonnez-moi Dame Amélie, mais ces dangereux individus sont ceux qui ont enlevé votre fils…
Le regard lancé par la femme en dit long, elle le traduit au soldat :
- Si vous persistez à me contredire, je serai contrainte et forcée d’en parler à Sir Philippe !
La menace semble avoir du poids. Immédiatement, le soldat se redresse dans un salut militaire :
- A vos ordres, Dame.
Cromin, se précipite dans la cours en tirant la langue aux gardes. Nicolas, éclate de rire. Une fois entrés dans le jardin, la dame les mène jusqu’à une roseraie et leur propose de s’asseoir sur de petits bancs en marbre situés à l’ombre d’un grand cyprès.
Elle prend la parole, en joignant les deux mains :
- Messires, je vous remercie de tout mon coeur. Nicolas, m’a apprit que vous l’aviez sortit des griffes de ses agresseurs. Je vous suis à jamais redevable. Que puis-je faire pour vous remercier ?
En parlant, quelques trémolos ont traversé sa douce voix et ses yeux sont soudain devenus très humides….

De : Jenkin Envoyé : 2003-07-15 16:08
Jenkin essaie de faire une révérence comme on lui avait appris dans son enfance (en espérant qu'on ne lui tiendra pas rigueur de son protocole approximatif) et dit: "Je suis très honoré de vous rencontrer, Madame la Comtesse!", puis il s'assoit à l'endroit qu'on lui indique.

La Comtesse a des mots très gentils pour les deux petites gens: "- Messires, je vous remercie de tout mon coeur. Nicolas, m’a apprit que vous l’aviez sortit des griffes de ses agresseurs. Je vous suis à jamais redevable. Que puis-je faire pour vous remercier ?

"- C'était un plaisir d'aider Nicolas, Madame, votre plaisir est le notre…", dit Jenkin avec un grand sourire…

"- Cependant, Madame, si je ne craignais d'abuser en sollicitant une faveur… le fait est que nous avons du prendre une chambre à l'auberge pour attendre notre audience de cet après-midi… Et je crains que l'aubergiste ne soit bientôt très fâché, quand nous lui annoncerons que nous ne pourrons pas payer la note… Aussi (je sais que c'est ennuyeux d'aborder les questions d'argent) mais peut-être que si vous acceptiez de nous faire un petit prêt?

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-16 03:09

La comtesse affiche un sourire franc. Il y a presque de la tendresse dans ses yeux lorsqu’elle regarde Jenkin :
- Qu’il ne soit plus question d’auberge ! Vous logerez désormais chez nous quand vous serez à Salnium, messires. Je vais envoyer quelqu’un pour payer votre note à l’Ambre Jaune…
Nicolas se rapproche de sa mère et lui tire légèrement sur sa robe :
- Maman… ce n’est pas à l’Ambre Jaune, c’est au Petit Gris… lui chuchote-il.
- Ah, répond la comtesse, bien ce sera fait. Maintenant suivez-moi je vais vous donner un passe droit pour le garde à l’entrée lorsque vous voudrez venir. Puis je vous montrerai vos nouveaux appartements. Ensuite je vous présenterai à mon époux et nous réglerons le problème définitivement avec les agresseurs de mon petit ange.
Elle termine sa phrase en serrant l’enfant contre elle. Et se lève pour ouvrir la marche en direction de son manoir.
Elle conduit Jenkin et Cromin jusqu’à l’entrée de sa demeure. Les deux gardes de l’entrée se figent militairement à son passage. Le hall d’entrée est majestueux, de nombreux bals ont dû se dérouler ici. Un immense escalier de marbre tournant se partage en deux permet de monter à l’étage. La comtesse entre dans la première pièce, qui ressemble être une grande bibliothèque. Une multitude de livres s’étend jusqu’au plafond recouvrant un pan de mur entier. Elle se dirige vers un petit bureau et s’y assoit pour rédiger deux documents, y appose son sceau avant de les tendre à Jenkin et Cromin. Puis elle se lève et interpelle une femme de chambre qui passait par là :
- Marie ! Vous voudrez bien montrer à ces messieurs leurs appartements ? Ce sont ceux situés dans la résidence d’été…Puis se retournant vers les druides, elle poursuit :
- Je vous propose de rencontrer mon époux ce soir à l’heure du dîner, cela vous convient-il ?
La servante fait un petite courbette, et à ce moment là, Jenkin reconnaît la petite lavandière de la place du marché :
- Oui Madame. Si ces messieurs veulent bien me suivre…
Nicolas fait un petit signe de la main à Jenkin et Cromin qui s’éloignent. Marie les conduit jusqu’au fond du jardin où une petite maison est située. Elle entre dedans et montre à Jenkin et Cromin leur chambre. Les deux druides ont chacun la leur. Toutes deux ont un grand lit, une grande baignoire de bronze, des tentures aux fenêtres, des tapis sur le sol, une grande cheminée, un grande armoire, un bureau, trois fauteuils et un canapé. La servante leur tend à chacun la clé de leur chambre, sans dire un mot, puis les mène à l’extérieur devant une petite porte métallique :
- Si vous préférez, vous pouvez utiliser l’entrée du personnel. Il vous suffira de montrer votre laisser passer au garde posté devant.
Avec une derrière courbette, elle les salue, affiche un grand sourire à Jenkin (le seul qu’elle ait fait depuis le début) et se retire.

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Le nombre de participants qui recommandent ce message. 0 recommandations Message 64 sur 107 dans la discussion
Envoyé : 2003-07-16 04:05
L'animateur ou l'animateur adjoint a supprimé ce message.

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Conseiller (1 recommandation pour le moment) Message 65 sur 107 dans la discussion
De : Jenkin Envoyé : 2003-07-16 05:21
La Comtesse: "- Qu’il ne soit plus question d’auberge ! Vous logerez désormais chez nous quand vous serez à Salnium, messires."

Jenkin ne sait que dire, alors il se contente d'un : "Euh... Merci beaucoup Madame!"

La Comtesse: "- Maintenant suivez-moi je vais vous donner un passe droit pour le garde à l’entrée lorsque vous voudrez venir. Puis je vous montrerai vos nouveaux appartements. Ensuite je vous présenterai à mon époux et nous réglerons le problème définitivement avec les agresseurs de mon petit ange."

Jenkin sourit à la dame et s'autorise une petite remarque: "- Bien, madame... Comptez sur nous pour guider vos gardes jusqu'à leur repaire... Même si je suppose qu'ils ont déjà tout déménagé, à l'heure qu'il est..."

Ensuite, la Comtesse va rédiger deux documents portant son sceau avant de les tendre à Jenkin et Cromin.

"- Merci madame", dit poliment Jenkin en prenant son document et en le conservant précieusement dans sa poche, avec les autres parchemins.

Puis elle va même jusqu'à inviter les deux Druides à sa table: "- Je vous propose de rencontrer mon époux ce soir à l’heure du dîner, cela vous convient-il ?"

Jenkin ne peut se retenir de répondre pour les deux: "- Avec le plus grand plaisir, Madame!"

La servante fait un petite courbette, et à ce moment là, Jenkin reconnaît avec joie la petite lavandière de la place du marché qui répond aussitôt à la Comtesse : "- Oui Madame. Si ces messieurs veulent bien me suivre…"

Jenkin fait un sourire à la lavandière. Par réflexe, il ramène sa mèche rebelle dans sa coiffure avec la main, et espère qu'il présente bien... "Je me nomme Jenkin, mademoiselle, et voici Cromin. Vous êtes Marie? Enchanté!". Jenkin suit la jeune fille sans se faire prier.

Après leur avoir montré leurs appartements, et avant de partir, Marie affiche un grand sourire à Jenkin. Jenkin rend son sourire à la jeune fille et risque un timide: "A bientôt...". Il soupire en regardant la jeune fille partir. "elle est vraiment trop grande... mais... elle est vraiment très mignonne", pense t'il. Il se sent la tête toute légère, comme si elle était pleine de bulles...

Jenkin s'installe ensuite dans un fauteuil beaucoup trop grand et beaucoup trop rembourré pour un hobbit, et, très confortablement installé, il médite un instant sur les fortunes inattendues de la vie...
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MessageSujet: Re: 2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE   2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE Icon_minitime16/01/09, 03:15 pm

De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-16 06:04

Cromin a visité sa chambre et entre avec un air satisfait dans celle de Jenkin. Il reste un moment coi devant l’air rêveur de son ami le hobbit :
- Allez Jenkin ! On bouge ? Tu vas pas te laisser impressionner par tout ce luxe tout de même ! Ce n’est qu’une maison !
Le nain commence à taper du pied d’impatience :
- Et puis il faut que je trouve un herboriste… tu sais… On va déjeuner et se rendre au temple… Il risque d’y avoir du monde, alors, il vaut mieux qu’on y soit tôt…De toutes façons, on ne passera qu’une nuit ici… il faudra qu’on parte demain… c’est le solstice d’été dans deux jours… et si tu veux être intronisé… il faut qu’on y soit !

Il tourne les talons et se dirige vers la petite porte de sortie. Puis il se retourne, attendant de voir Jenkin le suivre.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-16 07:26

C'est au tour de Cromin de secouer Jenkin: "- Allez Jenkin ! On bouge ? Tu vas pas te laisser impressionner par tout ce luxe tout de même ! Ce n’est qu’une maison !"

"- Ah oui... La maison ? ...", dit Jenkin d'un air rêveur, en repensant à la jeune fille.

Cromin donne tous ses arguments, et Jenkin ne peut que se rendre à ses raisons: "D'accord, d'accord, on y va!"

Jenkin saute sur ses pieds et emboîte le pas au nain. En passant dans le couloir, il regarde si il voit la jeune fille ("il faudrait mettre quelqu'un soit au courant de là où nous allons et de quand nous revenons, tout de même!", pense Jenkin, en sachant très bien qu'il s'agit d'un prétexte).

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Conseiller (1 recommandation pour le moment) Message 68 sur 107 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-16 09:12

Cromin ouvre la petite porte avec un air impatient. Derrière la porte, un garde en poste semble étonné de les voir ainsi sortir par cette issue alors qu’il ne les avait pas vu entrer :
- Halte ! Vous ne faites pas partie du personnel, qui êtes-vous ?
Le nain soupire et lui tend le document remis par la Dame :
- Nous sommes des invités de Madame la Comtesse… justifie t-il.
Le soldat, lit le document puis les dévisage un instant avant de leur dire :
- C’est bon passez.
Puis il se remet en position de garde, bien droit.
Cromin hâte le pas, une fois éloignés de la propriété il se retourne et dit à Jenkin :
- Je n’ai pas les riches… il y a toujours un vers dans leur pomme… tu comprends, l’argent pourri tout… rien de tel qu’une maisonnette taillée dans la roche, ou une bonne vieille mine pleine de gemmes… car les gemmes ce n’est pas comme l’argent !
Puis il se retourne et se lance en direction du centre de la ville. Là-haut, pointe une flèche (comme un clocher) munie d’un grand cercle vide. A quoi cela peut-il servir, Jenkin n’en a aucune idée. Bientôt les deux druides débouchent sur une immense place. En son centre deux bâtiments imposants dominent entourés de fossés remplis d’eau. Deux ponts-levis permettent l’accès à chacun des bâtiments. L’un doit être le château compte tenu des créneaux, tours, donjons et mâchicoulis visibles. L’autre est un temple majestueux.
Cromin guide Jenkin et lui fait traverser le pont-levis du temps. Deux immenses colonnes ouvrent la cour intérieure du temple. Le sol est pavé, de la mousse fine y poussant et formant comme un tapis. Ci et là, du lierre grimpe le long des murs. Au centre de la cour, un arbre majestueux pousse : un chêne. Son feuillage ombrage plus tu tiers de l’endroit.
Maintenant, les deux druides se dirigent vers un file de personnes qui semblent attendre quelque chose. Patiemment, ils patientent jusqu’à ce qu’un prêtre leur fasse signe d’avancer. C’est un demi elfe, assez jeune, l’air austère, vêtu d’une simple toge beige. Il est assis derrière un bureau et écrit sur un énorme registre les informations qu’il recueille auprès des visiteurs :
- Quelle est la raison de votre venue ? demande t-il à Cromin et Jenkin d’un ton neutre en les dévisageant.
Cromin se retourne vers Jenkin, lui faisant signe de donner la lettre de la milice.

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Conseiller (1 recommandation pour le moment) Message 69 sur 107 dans la discussion
De : Jenkin Envoyé : 2003-07-16 10:15

Jenkin regarde tout, il est attentif à tout ce qu'il voit dans cette ville étrange et passionnante. En approchant du temple, il est déjà impressionné: "Tu as vu ça Cromin, le temple est si imposant! A quel dieu rendent-ils un culte dans ce grand bâtiment?" <o:p></o:p>

Et sa bonne impression se confirme lorsqu'il y rentre: "C'est beau, non? Pour un lieu de culte bâti de la main de l'homme, c'est pas mal du tout! C'est presque aussi impressionnant qu'un sanctuaire naturel!"

Ils arrivent devant le prêtre de l'accueil qui leur demande: "- Quelle est la raison de votre venue?"

Comme Cromin le suggère par geste, Jenkin sort la lettre en disant: "Nous sommes venus car on nous a accordé une entrevue". Le hobbit préfère éviter de mentionner le nom de la princesse Emelia, pour éviter que des oreilles indiscrètes ne soient au courant, de toutes façons tout est marqué sur la lettre...

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-16 11:13

Le prêtre tend la main et ouvre le parchemin qu’il parcourt rapidement des yeux. Il lève son regard vers les deux druides :
- Je vois… Vous allez prendre le couloir de droite et tourner à gauche après le cinquième pilier. Ensuite vous entrerez sans frapper et on viendra vous chercher.
Le métisse redonne le parchemin à Jenkin sans le regarder et commence à inscrire quelques lignes sur son registre à l’aide d’une plume d’oie parfaitement taillée.
Sur le visage de Cromin une petite moue de déception se forme, il hausse les épaules, visiblement vexé du manque d’intérêt que le clerc leur a prêté. Il ouvre le chemin et entre dans le temple.
La salle est immense. Une voûte supporte le plafond à presque cinquante pieds de haut. Une multitude de petites arbres taillés, cultivés en pots sont placés au pied de chaque pilier. Là-bas au fond, un autel de marbre est placé devant une immense statue représentant une femme aux longs cheveux ceints d’une couronne de lierre, vêtue d’une tunique courte et armée d’un arc. Quelques fidèles pratiquent des bénédictions et nombreux sont les civils qui sont en prière.
De chaque coté de l’entrée, un long couloir s’enfonce. Les deux druides empruntent donc celui de droite et progressent entre piliers, statues d’arbres, d’elfes, de nains, d’humains, plantes vertes et tentures décorant les murs. Sur ces tentures et tapisseries, la même femme que dans la salle des prières, terrasse monstres et soigne des mortels. Les deux druides croisent deux prêtres se rendant à la salle des prières. D’un signe de la tête, ils saluent les visiteurs.
La porte après le cinquième pilier est grande, haute et à deux battants. Cromin ouvre un des battants et entre dans la salle qui se trouve derrière. C’est une salle simplement meublée de bancs recouverts de velours vert et de quelques bustes judicieusement posés sur des trépieds taillés dans une pierre blanche. Au sol, un grand tapis sert de moquette. En face de la porte par où Jenkin et Cromin sont entrés, une autre porte à doubles battants est entrouverte. La salle est vide, hormis un petit garçon à peine âgé de deux ans, tentant de se relever et de conquérir la pièce entière grâce à la marche qu’il semble avoir récemment découverte. Il regarde les deux druides entrer et s’installer sur un des bancs, et leur adresse un large sourire tout mignon juste avant de retomber sur son arrière train en éclatant de rire.
Par la porte entrouverte, quelques éclats de voix féminines accompagnés de bruits de pas sur le sol parviennent jusqu’aux oreilles des deux druides :
- Cela va faire presque trois jours et nous sommes sans nouvelles ! Es-tu certaine que Natalwen ne peut rien faire ?
- Je lui ai déjà demandé à plusieurs reprises, tu le sais bien Palieta, mais malheureusement l’anneau que je lui ai confié ne permet pas de le localiser…
- C’est bien malin de ta part de le lui avoir donné ! L’anneau de maman !
- Je sais, j’ai fait une erreur, mais ma chère sœur, tu l’aurais vu… tu aurais fait comme moi….
- En tous cas, je ne resterai pas là sans rien faire, Emelia ! Et tu le sais ! je ne vais pas laisser mon frère disparaître sans réagir ! Et je ne pense pas qu’organiser des élections soit la solution !
- Palieta calme toi ! Je suis tout aussi troublée que toi de la disparition de notre frère ! Mais c’est moi l’aînée et je ne peux pas laisser cette ville sans personne à sa tête ! J’ai fait ce que ma conscience m’a dicté.
- Tu ne comprends décidément rien à rien !
Les bruits de pas semblent soudain se rapprocher de la porte qui s’ouvre en grand violemment. La femme qui vient d’entrer marque un temps d’arrêt en voyant les deux druides assis sur le banc. Elle a de longs cheveux blonds ondulés et porte une robe extrêmement décolletée à moitié transparente suggérant les formes généreuses de sa poitrine et sous entendant les longues jambes fines qu’elle semble avoir. Sur son front une fine couronne ciselée dans l’or sied. Malgré la colère qui se lit dans ses yeux, elle possède un charisme incroyable. Elle les foudroie du regard et se baisse pour prendre l’enfant dans ses bras :
- Allez ! Viens avec maman… nous avons des choses importantes à faire..
Avant de sortir, elle se retourne vers Jenkin et Cromin pour leur dire d’un ton neutre :
- Vous pouvez y aller… la place est libre…
Puis elle disparaît en claquant la porte derrière elle.
Cromin regarde Jenkin un instant ne comprenant visiblement rien à se qui vient de se passer. Se levant, il abaisse sa capuche pour se mettre tête nue et va pour pousser la porte et entrer dans l’autre salle.
La pièce est immense et très lumineuse. Une grande verrière permet aux rayons du soleil d’illuminer entièrement la salle, ne laissant aucun répit aux zones d’ombre. Au centre, un trône de marbre est occupé par une femme. Un peu plus en retrait, une grande table ovale est disposée avec une dizaine de siège autour devant une immense cheminée. Comme partout dans le temple, de nombreuses plantes et arbres poussent cultivés dans d’immenses pots de terre.
La femme assise sur le trône est simplement vêtue d’une toge blanche. Sa capuche est rabattue, laissant apparaître de longs cheveux blonds raides tombant sur ses épaules. La même couronne fine que celle de la femme précédente ceint son front gracieusement. Même si elle est beaucoup moins charismatique que celle qui vient de quitter l’endroit, il se dégage d’elle une sérénité certaine.
Pourtant, Jenkin peut remarquer qu’à leur entrée elle s’est rapidement essuyé les yeux.
Elle observe calmement les deux druides qui approchent. Puis, sans sourire leur adresse la parole d’une voix neutre :
- Bonjour étrangers. Je suis Emelia, Grande prêtresse de ce temple. Quelle est l’affaire qui vous mène ici, dans la maison de Mydria et qui est suffisamment urgente pour obtenir une audience privée ?
Audience privée est bien le mot, car hormis eux trois, il n’y a personne dans la salle.
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MessageSujet: Re: 2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE   2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE Icon_minitime16/01/09, 03:15 pm

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-17 05:20

En quittant le clerc de l'entrée, Jenkin dit poliment "Merci" malgré le manque de chaleur de l'homme puis ils s'enfoncent dans les couloirs en suivant scrupuleusement ses indications. Au passage, Jenkin admire une seconde la statue de la déesse, avec respect, se disant qu'elle est une très belle personnification de la Nature... Arrivés dans la pièce qu'on leur a désigné, le hobbit trouve l'enfant, il lui sourit et commence à lui parler: "Bonjour Bonhomme!", puis il l'incite à tenter de marcher à nouveau en lui tendant les bras: "Viens! Lève-toi! Marche jusqu'à moi!", puis le hobbit entend des bribes de conversation à côté, et redevient grave, se doutant que des choses graves et sérieuses sont en jeu...

Peu de temps après, une femme sort, et leur dit: "- Vous pouvez y aller… la place est libre…". Le hobbit rectifie sa tenue, essaie de ranger sa mèche rebelle, prend sa respiration, puis rentre dans la salle.

La femme sur le trône les accueille: "- Bonjour étrangers. Je suis Emelia, Grande prêtresse de ce temple. Quelle est l’affaire qui vous mène ici, dans la maison de Mydria et qui est suffisamment urgente pour obtenir une audience privée ?"

Jenkin prend la parole, se doutant que Cromin lui en saura gré. Il s'incline profondément, et prie pour que son protocole approximatif n'offense pas la Grande Prêtresse:
"Votre Altesse Royale, Votre Eminence... Je suis le Druide Jenkin et voici le Druide Cromin, nous sommes des émissaires du Cercle Druidique d'Antinéor, et c'est malheureusement une affaire très grave pour tous les habitants de cette région qui nous amène à solliciter l'oreille de Votre Majesté."

"Nous sommes venus vous annoncer une mauvaise nouvelle : une immense citadelle orque est en cours de construction dans les marais. Vu la taille imposante de cette forteresse, nous estimons qu'elle pourra contenir plus de mille soldats et toute la logistique pour les soutenir... Des forces aussi importantes mettent même en danger la ville de Salnium, d'où notre présence ici..."

"Ca n'est pas le seul élément bizarre que nous ayons remarqué ces derniers temps: en fait, tout a commencé lorsqu'une tribu d'hommes-lézards venus du nord ont aménagé dans le marais. Lors d'un accrochage avec ces créatures, nous nous sommes rendus compte qu'il ne s'agissait pas de vrais hommes lézards, mais de mutations magiques obtenues à partir d'animaux à sang chaud... D'autre part, il semblerait que les orques aient actuellement une propension accrue à enlever les jeunes filles, dans un but que l'on ignore mais qui ne peut que nous inquiéter... Le Haut Druide Treeser ayant mené des investigations, a découvert l'existence d'un seigneur maléfique et de sa dame qui seraient à l'oeuvre derrière tout ça."

"Une armée de mille orques balaierait le Cercle Druidique comme un simple fétu de paille, et causerait ensuite de sérieux ennuis à la ville de Salnium... C'est pourquoi nous sommes venus solliciter votre Altesse afin qu'elle nous accorde un soutien militaire pour contenir très rapidement les troupes de cette forteresses, avant qu'ils ne soient invincibles, pendant que nous continuons nos investigations dans les marais..."
Le hobbit s'incline à nouveau devant la grande prêtresse pour montrer qu'il a fini, il espère qu'il n'a rien oublié et le trac fait bondir son coeur dans sa poitrine. Il attend maintenant les commentaires et les questions de son altesse dans une attitude de respect...

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-17 06:01

La Grande Prêtresse a écouté le discours de Jenkin sans sourciller une seule fois. Elle reste silencieux quelques instant une fois que Jenkin a terminé, afin de bien peser les mots de sa réponse :
- Enchantée de vous connaître messires Druides. Je suis navrée que notre rencontre ait lieu dans de telles circonstances. J’aurais préféré, vous vous en doutez, entendre des nouvelles meilleures pour la ville de Salnium…
Elle reste pensive un instant, puis se lève de son trône. Lentement elle descend les trois marches pour arriver au niveau des deux druides. Elle les toise d’un regard plein de respect et calme :
- Vous avez probablement été informés du départ du roi Ergalt pour une quête personnelle. Etant l’aînée de la famille royale, je suis donc en devoir d’assurer la régence de la ville jusqu’à son retour, malgré le fait d’avoir refusé le trône il y a plusieurs années de cela. Je suis persuadée, qu’il n’est pas possible de diriger une ville seule correctement. Aussi j’organise l’élection d’un grand conseil le mois prochain. Ce conseil décidera alors ou non l’envoi de troupes dans les marais.
Elle se retourne, fait quelques pas en direction de la cheminée, puis regarde à nouveau les deux druides :
- Il vous que vous sachiez néanmoins, que les Salnomites sont encore sous le coup de la sombre période que la ville a subit sous le joug de la montagne Erdell. Les hommes en âge de combattre sont devenus rares car envoyés en tant qu’esclave là-bas jusqu’à il y a cinq ans. La population de la ville est soit trop âgée, soit trop jeune… De plus, les dernières attaques Athuldiennes ont laissé certaines parties de la ville en piteux état et la pierre commence à manquer. Nos contacts avec les nains des collines noires ne sont pas chaleureux, et les négociations pour la pierre à bâtir semblent mal s’annoncer.
Elle se rapproche des deux druides et s’accroupit pour se mettre à leur hauteur. Maintenant qu’elle est proche, ils peuvent sentir son parfum : un doux mélange de miel et de chèvrefeuille. Elle pose son regard tour à tour dans celui de Jenkin et de Cromin avant d’ajouter à mi-voix en pesant ses mots encore plus :
- Ce que je veux vous dire chers druides c’est que le futur conseil risque de ne pas autoriser de détachement… En revanche… Je suis consciente que ce problème est grave et je peux encore user de mon pouvoir clérical en ce domaine. Je vais vous détacher mes trois meilleurs prêtres et cinq soldats de ma garde personnelle. Je vais également vous introduire auprès de mon jeune frère, Woda. Il vous indiquera probablement où trouver la confrérie des rôdeurs. Ils ne pourront pas refuser de venir protéger votre sanctuaire.
A ce moment là, une immense tristesse se lit dans ses yeux :
- Croyez-moi, je suis désolée de ne pas pouvoir faire plus pour vous aider… Mon frère aurait dû être ici, et il aurait autorisé le déplacement de ses meilleurs paladins… mais… je ne sais pas si j’aurais assez de pouvoir pour les faire se joindre à votre cause… je vais faire mon possible, soyez-en assurés…
La dame s’est visiblement laissée aller à une familiarité triste dont elle n’a pas l’habitude. Elle se relève et son attitude gênée en dit long. Elle a divulgué des informations à ne pas mettre dans toutes les oreilles. Alors qu’elle se dirigeait pour aller se rasseoir sur son trône, une petite porte s’ouvre et entre un elfe. Ce n’est pas un elfe sylvestre, ni même un elfe gris, encore moins un haut elfe. Il a de longs cheveux blonds dorés et la peau de la même couleur. Des grands yeux jaunes, vifs et perçants rendent son visage sérieux. Il est vêtu d’une cotte de maille, finement assemblée, qui n’émet aucun bruit lorsqu’il marche. Il progresse à grands pas en direction de la grande prêtresse, visiblement mécontent :
- Emelia ! Palieta m’a appris que tu…
Il s’interrompt en apercevant les deux druides. Leur lançant un salut rapide, il poursuit :
- J’ai besoin de te parler de toute urgence !
La grande prêtresse s’assied tranquillement et s’adresse à l’elfe avec un sourire :
- Tu arrives à point Woda ! Ces messieurs sont druides et ils viennent de nous porter une bien mauvaise nouvelle.
Elle lui fait un rapide résumé de ce que Jenkin lui a annoncé. Au fur et à mesure qu’elle prononce ses mots, la tension de l’elfe semble se calmer. Il jette un regard interrogateur vers Jenkin avant de regarder à nouveau la prêtresse :
-Bien, je vais m’occuper d’eux et les conduire à la confrérie… fais préparer tes fidèles et envoie les nous. Nous partirons dès demain matin…
Et s’adressant à Jenkin et Cromin :
- Je suis le prince Woda, seigneur Ranger de Salnium. Je mettrai à la protection des druides tous les rôdeurs disponibles… Où logez vous ce soir, que je vous fasse mander demain à la première heure avant notre départ ?

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-17 07:45

Le hobbit écoute avec attention les confidences de la Grande Prêtresse. Il est touché de sa confiance, mais ne se permet aucune familiarité avec cette Grande Dame, il se contente de l'écouter attentivement et avec compréhension... (Et en même temps il ne peut se retenir de rassembler les bouts d'information dont il dispose: "Ainsi, Sire Ergallt aurait disparu ? Si la confusion règne ici, une bien mauvaise période s'annonce pour Salnium..." mais il ne laisse rien paraître de ses pensées)...

Puis l'Elfe rentre, se présente, et le hobbit le salue: "Votre Altesse Royale, je suis très honoré de vous rencontrer. (...) Sire Woda, je vous remercie du fond du coeur de votre soutien dans cette affaire!"

"Nous serons prêt dés l'aube demain matin, messire. Nous sommes les invités de la comtesse Amélie d'Angecourt et son époux", dit Jenkin (encore ébahi de sa rapide ascension sociale, et s'attendant presque à une chute aussi rapide, étant donné qu'il vit chez les riches et n'a guère plus d'une pièce d'argent dans la poche!)

Puis il attend qu'on lui signifie de se retirer si l'entretien est clos, et il salue la Grande Prêtresse puis le Seigneur Ranger: "Votre Eminence, Votre Altesse...", puis il se le retire discrètement.

De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-17 09:36

L’elfe princier hoche de la tête aux paroles de Jenkin. La grande prêtresse humaine se lève alors :
- Bien qu’il en soit ainsi. Merci à vous d’avoir fait ce long voyage pour nous porter ce message. Je tiendrais personnellement le haut druide Treeser de la décision du conseil… Que Mydria veille sur vous !
Ayant ainsi parlé, l’entretien touche à son terme. Les deux druides se retirent donc pendant que le prince et la princesse reprennent une autre conversation.
A peine sortis de la grande salle, Cromin souffle, un peu comme s’il avait cessé de respirer depuis son entrée. Il est devenu tout blanc et la sueur perle à son front. Pour se justifier de son malaise il balbutie :
- Je n’aime pas me trouver en haute companie… j’ai toujours peur de commettre un impair…
A ce moment là, il émet une flatulence bruyante et odorante. Eclatant de rire, un peu gêné, il se met à marcher un peu plus vite pour fuir la zone :
- Un peu comme celle-ci si tu vois ce que je veux dire….
Les deux druides sortent donc du temple. C’est le milieu de l’après midi et ils n’ont rien mangé pour le déjeuner. L’estomac de Cromin manifeste son mécontentement bruyamment :
- Bon, je te propose d’aller nous promener un peu, peut être trouverons-nous une échoppe qui vend quelque restauration de façon peu onéreuse… Dis, tu trouves normal, qu’une humaine et un elfe sont frère et sœur ? Moi je n’y entends rien… Y a pas longtemps que je connais Salnium, mais je vis depuis assez longtemps dans la région pour avoir vu en cinq années passer le Prince Woda sur le trône, puis disparaître, être remplacé par son frère Ergalt, couronné roi et enfin réapparaître endormi dans un cercueil de cristal… Moi j’te dis, cette famille est bizarre !

Les deux druides progressent maintenant dans des rues assez riches. Quelques étals devant des boutiques proposent des articles de cuir, de la joaillerie, des armes…
Un cri d’enfant retenti soudain de derrière le mur d’un jardin. Machinalement, Cromin tourne la tête et regarde au travers de la grille. Un tigre immense est là, pelage presque blanc apparemment menaçant un petit garçon d’environ deux ans. Les jardins sont immenses et grands arbres proposent leur ombre. Soudain, c’est un deuxième tigre qui bondit et vient se placer entre l’enfant et le premier tigre. Il s’en suit une sorte de chahut entre les deux animaux. L’enfant ébahit applaudit dans ses petites mains. Une servante arrive mécontente :
- Messire Loki ! Veuillez cesser de jouer avec Lalali et Toudou !
Elle emporte le môme sous son bras et entre dans la maison.
Cromin se retourne alors vers Jenkin, l’air ahuri :
- C’est une ville de frappés ! Vivement qu’on retourne dans la forêt ! Moi j’t’le dis !
Ils continuent leur chemin et parviennent jusqu’à une place d’un petit marché. Cromin se précipite vers la boutique d’un herboriste :
- Attend moi là ! Je reviens de suite !
Jenkin planté, là, peut observer la place. Là-bas près de la fontaine, une jeune fille est en train de laver des draps blancs. Elle est brune et est âgée d’à peine seize ans. Sur son front, un magnifique diadème pend. Au premier coup d’oeil, Jenkin croit apercevoir des éclaboussures d’eau sur ses joues, mais lorsque ses yeux se posent sur elle une seconde fois, le doute n’est pas permis : la jeune fille est en pleurs.

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MessageSujet: Re: 2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE   2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE Icon_minitime16/01/09, 03:17 pm

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-18 04:14

Jenkin ne peut se retenir de rire lorsqu'il comprend pourquoi Cromin était si crispé durant tout l'entretien... Mais il s'éloigne un peu pour se moquer de son collègue, préférant aller respirer plus loin l'air pur du temple... Puis Cromin propose une ballade en ville: "- Bon, je te propose d’aller nous promener un peu, peut être trouverons-nous une échoppe qui vend quelque restauration de façon peu onéreuse…"

Le hobbit est séduit par ce plan, mais comme d'habitude, il a pour cette après-midi plus de projets qu'il ne pourra en réaliser: "- D'accord! Et une fois que nous aurons mangé, tu ne crois pas qu'on pourrait gagner notre repas et un peu plus d'argent en offrant nos services ? J'ai tout ce qu'il faut dans mes sorts pour soigner des chevaux ou même des gens... On doit bien pouvoir récupérer quelques piécettes contre nos services? ... Surtout que nous allons devoir faire un cadeau à la maîtresse de maison, ce soir : Maintenant que nous sommes invités en société, il va nous falloir respecter les manières... On pourrait se procurer une plante rare pour ses jardins, par exemple? ... Comme nous n'avons pas le temps, nous serons probablement obligés de l'acheter, car on ne peut rien trouver d'intéressant par nous-même ici..."

Puis Cromin réfléchit sur la famille régnante: "Dis, tu trouves normal, qu’une humaine et un elfe sont frère et sœur ? Moi je n’y entends rien… Y a pas longtemps que je connais Salnium, mais je vis depuis assez longtemps dans la région pour avoir vu en cinq années passer le Prince Woda sur le trône, puis disparaître, être remplacé par son frère Ergalt, couronné roi et enfin réapparaître endormi dans un cercueil de cristal… Moi j’te dis, cette famille est bizarre !"<o:p></o:p>

"- Oui, j'avais déjà entendu quelques rumeurs... Et visiblement, ils se passe des choses étranges autour de cette famille...", répond Jenkin. Puis il hausse les épaules et ajoute: "Bah, chacun a ses problèmes et ses complications dans la vie... Mais en tous cas ce sont des gens charmants..."

En passant devant les jardins, Jenkin voit un énorme fauve attaquer un enfant, le hobbit est effaré de rencontrer un tel animal ici, mais ses réflexes de dresseur reprennent le dessus: il laisse tomber son bâton, et lève la main pour amorcer la première rune d'un sort... Puis soudain, il réalise que tout ceci n'est qu'un jeu, tandis qu'un deuxième tigre vient rejoindre l'enfant qui joue. Le hobbit admire les tigres, fasciné comme un gamin, la main toujours levé dans un geste de lancement de sort, puis il ajoute sans écouter la remarque de Cromin: "C'est incroyable! Tu as vu ces fauves!".

Quand Cromin rentre dans la boutique d'un herboriste sans Jenkin, le hobbit se demande un peu avec quoi le nain va pouvoir payer, mais il est déjà rentré. Alors il hausse les épaules et s'intéresse à ce qui se passe sur la place... Une jeune fille qui pleure? Le hobbit soupire en se disant que décidément dans cette ville, il y a trop de gens qui ont des problèmes et pas assez de druides et de prêtres pour les aider à les régler...

Il range encore sa mèche rebelle, redevient souriant, et s'approche de la fontaine... "Bonjour mademoiselle... Excusez-moi de vous déranger... Je suis le Druide Jenkin... Vous savez où l'on pourrait avoir besoin de mes services vétérinaires en ville? Afin de me rendre utile et peut-être de gagner un peu d'argent? ... Je peux vous aider à porter votre baquet de draps jusque chez vous si vous le souhaitez? Ou peut-être puis-je vous aider d'une autre manière mademoiselle ?"

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-18 04:47

La jeune fille lève les yeux quand Jenkin l’aborde. Elle est tout d’abord surprise de voir un hobbit, puis s’essuie rapidement les yeux pour qu’il ne constate pas sa faiblesse. Malgré tout le bord rouge cerné de ses jolis yeux vert couleur des émeraudes trahi le fait que la tristesse l’a envahi depuis un bon moment.
Elle porte une robe élégante, un peu trop sans doute pour une simple lavandière, mais taillée dans un simple tissu de lin bleu. Ses longues boucles brunes encadrent son visage encore presque enfantin. La trace d’une ecchymose vieille de deux jours est visible au coin de sa bouche et une de ses lèvres cicatrise lentement d’une plaie probablement causée par le coup. Elle tente maladroitement de masquer avec ses cheveux, ce bleu de la vue du hobbit, en vain.
Devant la gentillesse et le grand sourire du hobbit, un petit sourire naît sur son visage. Aussitôt, cela illumine ses yeux qui encore humides semblent pétiller.
– Bonjour à vous Druide Jenkin. Vous ne me dérangez aucunement, de toute façon je n’ai pas le coeur à la lessive aujourd’hui…
Elle jette un coup d’œil bref sur le tas de draps sales en soupirant passant sa main droite et ses doigts délicats sur son diadème avec un air pensif. En effectuant ce mouvement, Jenkin aperçoit une autre ecchymose sur le coté de son bras, comme si quelqu’un lui avait serré très fort le membre.
- Voilà plus d’une heure que je m’affaire sur le même morceau d’étoffe, je ne suis pas très productive de toutes façons… Vous rendre utile en prodiguant des soins vétérinaires ? Oui, je connais un endroit… Chez Dame Kamylle et Sir Sharken. Une de leur bête s’est planté quelque chose dans la patte ce matin et boîte depuis… Normalement, Seigneur Sharken s’en serait chargé, mais il est absent… Si vous voulez, je vous y accompagne, c’est juste à coté… Mais pardonnez-moi, je ne me suis pas présentée… Je me nomme Tickie… simplement Tickie.
Elle a parlé avec un maintien certain qui conforte Jenkin dans l’idée qu’elle n’est d’ordinaire pas lavandière.

De : Jenkin Envoyé : 2003-07-18 05:00

Les hobbit est très intrigué par cette jeune fille qui semble avoir des origines distinguées, et qui porte de telles contusions suspectes... Il espère que personne ne la bat, car il ne supporte pas qu'on maltraite les jeunes sans défense... <o:p></o:p>

"- Je suis enchanté de faire votre connaissance, Tickie. Et merci pour le conseil... Dame Kamylle et Sir Sharken résident à quel endroit?"<o:p></o:p>

"... Si vous renoncez à votre lessive, je vais vous aider à rapporter votre panier... Il suffit juste d'attendre un instant : mon ami Cromin vient d'aller chez l'herboriste, c'est un nain, et un druide, également..."<o:p></o:p>

Le hobbit regarde encore la jeune fille, puis rajoute en souriant gentiment :<o:p></o:p>

"Ne me répondez surtout pas si je suis indiscret, mais je me pose une question : qu'est ce qui peut bien préoccupper une aussi jolie jeune fille que vous, au point que vous n'arriviez plus à vous concentrer sur votre lessive ? En tous cas, n'hésitez pas à me dire si je peux donner un coup de main !"<o:p></o:p>

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-18 05:55

- Je suis enchanté de faire votre connaissance, Tickie. Et merci pour le conseil... Dame Kamylle et Sir Sharken résident à quel endroit? Si vous renoncez à votre lessive, je vais vous aider à rapporter votre panier... Il suffit juste d'attendre un instant : mon ami Cromin vient d'aller chez l'herboriste, c'est un nain, et un druide, également...
La jeune damoiselle sourit à Jenkin en se relevant :
- Je vais vous accompagner… j’arrête pour aujourd’hui… C’est sur mon chemin pour rentrer au temple de toutes façons. C’est avec plaisir que j’accepte votre aide. Au moins jusque chez Dame Kamylle… Nous allons donc attendre votre ami nain.
Elle se redresse complètement et tente de se dégourdir les jambes qu’elle avait repliées pendant de longues minutes sans bouger. Elle commence à effectuer de petits va-et-vient. A la question de Jenkin sur ce qui la préoccupe, elle se fige et la tristesse fait sa réapparition subite sur son visage. Ses épaules s’abaissent comme si un lourds fardeau lui pesait maintenant. Elle se rapproche du bord de la fontaine et s’y assoit. Ses yeux sont redevenus humides et une larme commence à pointer au creux de ses yeux verts. Elle sort un petit mouchoir blanc finement brodé, comme si elle savait qu’elle ne pourrait pas contrôler ce qui allait arriver.
Ses yeux mouillés se posent un instant sur le petit druide. Il n’est pas difficile pour Jenkin de voir passer un moment d’hésitation. Tickie hésite en effet à se confier à ce parfait inconnu. Cependant, l’aspect de Jenkin, son charisme et son air candide, fait que sa langue se délie :
- Je pense à un homme bon qui est probablement en train de risquer sa vie pour mon honneur… Voilà maintenant presque trois jours qu’il est parti et je n’ai pas de nouvelles.
Sa main droite passe une fois de plus sur son beau diadème, puis le long de ses cheveux avant de s’arrêter au creux de son cou, à la jonction des deux clavicules, à la recherche d’un médaillon inexistant.
– Il est, loyal, courageux, plein de dévotion, possédant toutes les vertus. Mais je ne voulais pas qu’il le suive… Maintenant que cela est fait… il est trop tard, il y a des choses que l’on ne peut pas réparer…
Elle se mord la lèvre inférieure comme si elle venait de faire un bêtise et regarde à nouveau le jeune druide. Soudain, ses yeux sont attirés par ce qui se passe derrière Jenkin. Cromin vient de sortir de la boutique, les bras chargés de sacs. Il s’est arrêté et cherche Jenkin du regard.
La jeune fille se lève et se prépare à récupérer sa lessive :
- Je crois que votre collègue a terminé ses achats…

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-18 07:58

Jenkin comprend que le médaillon que cherche la jeune fille est probablement le même que celui dont il a entendu parler à travers la porte, chez Dame Emelia... Mais voyant la tristesse qui réapparaît sur le visage de la jeune fille, il préfère éviter de la questionner et il essaye de l'encourager : "Cet homme reviendra sûrement bientôt, mademoiselle, la chance favorise souvent les gens loyaux et courageux, surtout quand ils sont soutenu par l'affection d'une jeune personne comme vous...", puis il laisse la jeune fille changer de conversation: "- Je crois que votre collègue a terminé ses achats…"

"- Ah oui, c'est bien lui!", dit-il.

Il prend le panier de linge de la jeune fille et attend qu'elle le charge. Puis il attend que le nain s'approche un peu.

"Tickie, je vous présente Cromin. Cromin, voici Tickie.", puis Jenkin ajoute à destination du nain: "Mais qu'a tu acheté ?", puis à voix plus basse: "Tu as trouvé de l'argent ou tu t'es endetté ?"

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-18 09:04

Cromin s’approche les bras chargés. Il a visiblement dévalisé le magasin. Quand Jenkin fait les présentations, il dévisage la jeune fille et lui adresse le sourire le plus charmeur qu’il puisse faire avec un air légèrement benêt :
- Enchanté, balbutie t-il.
En apercevant Jenkin porter le lourd panier de linge, il s’excuse brièvement de ne pas pouvoir l’aider également.
- Mais qu'a tu acheté ? Tu as trouvé de l'argent ou tu t'es endetté ?
Cromin jette un regard de dédain vers Jenkin. Non vraiment, il ne s’attendait pas à ça de la part d’un vieux copain, être dénigré de la sorte devant une belle jeune fille ! Il répond à Jenkin assez sèchement :
- J’ai acheté un cadeau pour la comtesse, figure-toi ! Et puis aussi des provisions pour demain ! Et la façon dont j’ai payé… et bien, j’ai usé de ma grande magie pour ensorceler quelques baies chez ce marchand, et en échange, il m’a autoriser à choisir ce que je voulais !
Il bombe le torse en regardant la jeune fille, fier de sa preuve d’intelligence.
Tickie, lui adresse un sourire et jette un œil inquiet vers Jenkin :
- Le panier doit peser lourd… venez, je vous conduis chez Dame Kamylle…
Elle devance alors les deux druides et prend la direction par où ils étaient venus. Après une centaine de mètres parcourus, elle s’arrête devant la grille de la propriété où Jenkin avait aperçu les deux fauves jouant avec le très jeune enfant :
- Voilà ! C’est ici. Dites que vous venez de ma part…
Elle se penche vers Jenkin pour récupérer son panier :
- Je vais continuer, le temple est là, elle désigne une grande bâtisse blanche à une dizaine de mètres, merci à vous gentil druide de m’avoir porté ce fardeau, et merci surtout de m’avoir réconfortée… si les inconnus croisés dans la rue vous ressemblaient tous, le monde serait bien meilleur…
Elle lui adresse un large sourire plein de reconnaissance et se relève portant son panier. Après un dernier signe de tête en guise de salut pour Cromin, elle se dirige vers le temple.
Le nain ne la quitte pas des yeux jusqu’à ce qu’elle soit entrée dans le bâtiment et se retourne enfin vers Jenkin en soupirant :
- Elle est plutôt charmante cette donzelle… bon, on fait quoi ici ?
La grille de fer forgée est fermée, grande. Sur l’un des piliers, une chaîne activant une clochette pend. Dans le jardin, une femme s’occupe de bercer l’enfant de toute à l’heure.
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MessageSujet: Re: 2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE   2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE Icon_minitime16/01/09, 03:17 pm

De : Jenkin Envoyé : 2003-07-19 05:14
Tickie dit : "- Je vais continuer, le temple est là, elle désigne une grande bâtisse blanche à une dizaine de mètres, merci à vous gentil druide de m’avoir porté ce fardeau, et merci surtout de m’avoir réconfortée… si les inconnus croisés dans la rue vous ressemblaient tous, le monde serait bien meilleur…"

Jenkin fait un grand sourire à la jeune fille : "- A une prochaine fois; Tickie, portez-vous bien…"

Cromin ne sait toujours pas pourquoi on est venu ici : "- Elle est plutôt charmante cette donzelle… bon, on fait quoi ici ?"

"- Il y a un cheval blessé et boiteux; et le seigneur n'est pas là, c'est lui qui s'occupe d'ordinaire des chevaux… Je me suis dit qu'on pourrait avoir besoin de nos services. "

Jenkin rectifie sa tenue et tire la clochette, puis il demande à Cromin : "Tu as acheté quoi comme cadeau pour la comtesse? Tu es un rapide, toi, dis-donc…"

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-21 04:55

La clochette émet un son au timbre aigu et agréable. La femme s’occupant de l’enfant lève la tête et se dirige vers le portail. Elle scrute les deux visiteurs en s’approchant.

Cromin souffle en portant ses paquets volumineux :
- Ben, des fois faut pas me dire les choses deux fois ! J’lui ai acheté des plantes qu’elle ne semblait pas avoir dans ses jardins, des plantes médicinales et aromatiques, comme de la lavande, de la verveine, de la marjolaine, du thym…
La servante est maintenant parvenue près des druides. Posant ses deux mains sur le fer forgé de la grille elle leur demande :
- Bonjour, que puis-je faire pour vous ?
Derrière elle, un des deux fauves s’approche du berceau où est couché l’enfant et vient se placer devant, comme pour le protéger.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-21 05:17

Cromin souffle en portant ses paquets volumineux : "- Ben, des fois faut pas me dire les choses deux fois ! J’lui ai acheté des plantes qu’elle ne semblait pas avoir dans ses jardins, des plantes médicinales et aromatiques, comme de la lavande, de la verveine, de la marjolaine, du thym…"

Jenkin répond au nain: "- Excellent choix ! Je pense que la Comtesse va apprécier... Du coup, si on arrive à gagner quelques pièces ici, on pourra aller boire un coup et manger un morceau quelque part... Au fait, tu veux que je t'aide à porter quelques paquets maintenant que je ne suis plus encombré avec le linge ?"

Puis la servante arrive et Jenkin se retourne vers elle : "- Bonjour Madame, Voici le Druide Cromin, et je suis le Druide Jenkin. Nous souhaitons voir Dame Kamylle. Nous venons de la part de Dame Tickie, pour soigner le cheval malade. Pourriez-vous informer la maîtresse des lieux de notre visite, s'il vous plaît?"

Le hobbit ne peut pas garder son regard sur la servante, ses yeux glissent sans cesse sur les tigres blancs qui le fascinent... Mais comment peuvent-ils être doux au point de prendre soin ainsi d'un petit d'humain

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-21 06:00

La servante écarquille les yeux :
- Des druides ? Un cheval malade ? Tickie ? Heu… M’ame Kamylle est au temple, et M’sieur Sharken est en forêt… C’est pas un cheval qu’est malade mais je peux vous mener à lui…
Elle ouvre la grille et laisse les deux druides entrer dans la propriété. Elle referme soigneusement la grille derrière eux et cours récupérer l’enfant qui s’était mis à pleurer.
Le portant dans ses bras, elle conduit Cromin et Jenkin en direction d’une étable. Un peu plus loin, une personne est en train de travailler dans un potager. Le dos voûté, la peau verdâtre, de longues défenses remontent sur ses lèvres supérieures. Jenkin reconnaît là sans peine un orque, le même qu’il avait vu plutôt dans la forêt.
L’orc est courbé, travaillant la terre pour y ôter les mauvaises herbes.
La domestique s’arrête devant l’étable et entre ouvre la porte pour laisser entrer les deux druides :
- Voilà ! Elle est là, j’crois que c’est sa patte avant droite qui lui fait mal.
Cromin dépose ses paquets à l’entrée et entre le premier. Jenkin qui le suivait butte soudain dedans, il semble vouloir à tout prix reculer et sortir de la grange.
Là, dans un coin, couchée dans la paille, une tigresse immense se lèche la patte. Son abdomen est rebondit et est remué de temps à autre par des mouvements en provenance de l’intérieur.
Elle regarde les deux intrus pénétrer dans la grange et montre ses canines en humant l’air.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-21 07:25

Jenkin dit au nain: "Donnes-moi quelques paquets, tu te sentira plus léger!", et il lui prend quelques-uns des ballots qui l'encombrent. Ensuite, ils suivent la servante. En route, le hobbit est surpris par cette maison : des orcs jardiniers ? des tigres gardiens d'enfants ? Cromin n'a pas tort de trouver ces gens très bizzares...

Jenkin pose ses sacs et son bâton dans un coin de l'étable (hors de portée des animaux) puis s'approche de la stalle. Là, il se fige, surpris. Ses yeux s'agrandissent d'excitation, mais il se demande aussi un peu si il est prudent de rentrer dans la même pièce qu'un énorme tigre (pour un druide, c'est une mort ridicule que de se faire manger par un animal, ses amis se moqueraient de lui longtemps qu'il ait été digéré!).

Doucement, il parle à la tigresse : "Bonjour, beauté... Tu t'es fait mal à la patte? Ca n'est pas de chance, hein... Dans ton état, on aimerait bien pouvoir se reposer tranquillement... Je vais t'aider ma belle..."

Puis il s'approche, d'un mouvement fluide, sans à-coups, sans lever les mains, et surtout sans geste brusque...

"Tu me montres cette patte où tu as mal ? Ta salive a déjà dû désinfecter tout ça... C'est très bien ma grande."

Puis le hobbit ajoute d'un ton aimable mais autoritaire : "Allez, montre moi cette patte!"

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-21 08:27

La tigresse ne semble pas être de bonne humeur. Plus le hobbit avance, plus elle arbore ses dents longues et acérées. A présent, un long sifflement à la limite du grondement s’élève de sa gorge.
– Attendez messires ! Ne vous approchez pas sans ça !
C’est la servante qui vient d’entrer dans la grande à son tour en lui tendant une gemme d’une taille impressionnante. La lumière fusant par une fissure de la toiture se reflète dans la pierre précieuse laissant diffuser des rayons orangés.
Cromin ouvre de grands yeux lorsqu’il aperçoit ce morceau d’ambre gigantesque. De nombreuses étoiles de fort intérêt brillent dans son regard se rapprochant beaucoup de l’avidité.
– Donnez la lui, ça devrait l’occuper et vous attirer ses faveurs….
La femme colle la gemme dans la petite main du hobbit avant de se reculer vivement. La pierre est d’un bon poids. Lorsqu’il se retourne vers le fauve, il peut remarquer que tout signe d’hostilité à son égard a disparu. A la place c’est plutôt un intérêt marqué dont la tigresse fait preuve, tendant son museau en direction de la pierre et regardant fixement le hobbit, les deux oreilles bien dressées dans sa direction.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-22 03:28

Jenkin demande "une friandise ?" en se disant qu'il est vraiment tombé dans une maison de fous... Puis il s'intéresse de nouveau à la tigresse et cet intérêt semble réciproque : "Tu vas être une brave fille... Là, tout doux..."

Le hobbit s'approche en souplesse, et lui tend la pierre, la main bien grand ouverte : "Prend ça délicatement. Vas-y doucement... Là, tu es une bonne fille..."

Ensuite, il la gratouille derrière les oreilles, là où ça fait beaucoup de bien. Puis, quand le fauve semble d'humeur plus câline, il lui demande : "Donne moi ta patte... Tout doux, je ne touche pas, je ne vais pas te faire mal..."

Puis le hobbit essaie de voir si la blessure ne souffre pas de risque d'infection... La salive des félins est un peu antiseptique, mais on ne sait jamais...



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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-22 05:28

Cromin écarquille les yeux lorsque Jenkin confie un joyau d’une telle valeur à ce fauve et commence à suer à grosses gouttes.
La tigresse utilise sa patte non blessée pour attraper la grosse gemme, en prenant garde de bien rentrer toutes ses griffes. Un léger filet de bave apparaît à la commissure de ses babines. Un grand coup de langue râpeuse vient mouiller le cailloux. Elle se laisse gratouiller par le hobbit en bombant la nuque pour affirmer un peu plus l’agréable pression des doigts du hobbit sur sa fourrure.
A la demande de Jenkin elle tend sa grosse patte pour qu’il puisse l’examiner. La patte de l’animal est toute enflée, et rouge tant le sang est présent dans cette partie de son corps. En examinant d’un peu plus près, le hobbit aperçoit un corps étranger, métallique et rouillé planté entre deux coussins.
En même temps, la tigresse décide de se sustenter de la grosse gemme en plantant ses grandes dents solides dans le cristal orangé. Sa puissante mâchoire broie la pierre sans problèmes, éparpillant quelques « miettes ». Le croustillement du cristal contre ses dents produit un bruit important. Mais parmi ce bruit, Jenkin perçoit un bruit sourd, comme un objet lourd qui vient de tomber sur le sol. En se retournant, il constate que Cromin s’est senti mal et a perdu connaissance.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-22 05:43

Pendant que le fauve se délecte de la gemme et qu'il ne prête pas trop attention à son environnement, le hobbit se concentre sur sa tâche: Il doit enlever l'écharde métallique en un seul geste, sinon la tigresse ne lui autorisera peut-être pas un deuxième essai. Le hobbit cherche à juger : peut-il faire ça avec les doigts ? Il a des petits doigts, mais sont-ils assez petits ? Lui faut-il une pince (qui effraierait encore d'avantage la tigresse) ?

Puis Cromin tombe évanoui... Mais le hobbit tient déjà la patte du fauve dans sa main... Il ne peut se laisser distraire, il dit donc à la servante : "Passez lui un peu d'eau fraîche sur le front, s'il vous plait, occupez vous de lui!"

Jenkin reste concentré sur la patte. Si il juge qu'il peut la soigner avec ses doigts, il y va d'un seul geste ferme et rapide: il se saisit de l'écharde et tire aussi fort qu'il le faut pour la dégager, ne lâchant pas l'objet tant qu'il n'est pas sorti... Ensuite, il s'attend à tout : un coup de patte vengeur, un retour de la colère du fauve... Il est donc prêt à s'extraire de là par tous les moyens...

(Hors-jeu: Si au contraîre il lui faut une pince, il ne touche pas à l'écharde, attendant d'avoir l'outil adapté... Mais là, ce sera sûrement une autre paire de manches pour approcher de la tigresse avec un outil de bricolage!)

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-22 08:03

L’objet intrus enfoncé dans la patte de la tigresse ressemble en fait fortement à un vieux clou. Les doigts agiles et fins de Jenkin saisissent la tête en métal et il tire d’un coup sec et bref. Sous le coup de la douleur le fauve montre les dents, ouvrant une gueule immense pouvant engloutir la tête du hobbit entière, comme pour rugir, mais aucun son n’en sort. Les oreilles rabattues, la patte est néanmoins restée dans la main du hobbit, et la tigresse le regarde maintenant fixement.
De la plaie sort un liquide jaune très pâle presque blanc. Le résultat de l’infection qui doit couver depuis plusieurs jours en fait. Le responsable de cette infection est bel et bien un vieux clou rouillé et tordu mesurant presque deux pouces !
De son coté, la servante revient avec un seau d’eau qu’elle vide entièrement sur la tête de Cromin. Ce dernier est en train de revenir à lui en s’étouffant.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-22 09:54

"Là, tu es une bonne fille ! Tu vas voir, tu te sentira bientôt mieux..."

Jenkin met le clou de côté et attend que le pus soit complètement sorti. Maintenant il faudrait laver la plaie et l'essuyer soigneusement. Peut-être serait-il mieux de mettre de l'alcool sur la plaie ? Mais ça risque d'être très dangereux aussi, car l'alcool picote fort sur les blessures ouvertes... On pourrait se contenter de laver et de bien nettoyer la plaie, la nature fera le reste...

Le hobbit dit à l'adresse de la servante : "Amenez moi encore un peu d'eau et un bout de tissus propre, s'il vous plait !"

Puis il reste là, à flatter la tigresse si elle l'accepte... "J'espère que la servante va faire vite, car la tigresse ne va pas tarder à en avoir marre!" dit Jenkin à Cromin qui se réveille. "Ca va mieux, toi ?"

Pendant ce temps, le hobbit commence à jeter un sort d'amitié animale (hors-jeu: la tigresse est probablement de beaucoup trop haut niveau pour pouvoir être ainsi rendue amie de Jenkin, mais je suppose qu'elle sentira la magie "amicale"). Ensuite, si la servante lui amène de quoi faire son boulot, il lave et sèche soigneusement la plaie sans trop embêter la tigresse.

Puis il rajoute un sort de soins, pour que la blessure se referme et qu'elle fasse moins souffrir le fauve... Ainsi, elle gardera un meilleur souvenir du hobbit et peut-être s'abstiendra t'elle de manger les prochaine petites-gens qu'elle rencontrera ?
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MessageSujet: Re: 2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE   2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE Icon_minitime16/01/09, 03:17 pm

De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-22 11:30

Naturellement la tigresse porte sa patte à la gueule et entreprend de la nettoyer méticuleusement.
La servante s'éclipse chercher ce que Jenkin lui a demandé, pendant que Cromin, jurant, se relève sur ses deux coudes, complètement trempé de la tête aux pieds. Il n'a pas l'air de se remettre de la disparition de la pierre précieuse :
- Une gemme de cette valeur ! se lamente t-il en se prenant la tête dans les mains et en la secouant de gauche à droite.
Le fauve ne bronche pas quand Jenkin tente de s'en faire une amie, mais lorsque le sort de soin vient refermer la blessure qu'elle avait cessé de lécher, elle regarde le hobbit dans les yeux avec son regard jaune, les oreilles dressées et approche son museau de la tête du jeune druide.
Avant même que Jenkin n'ait eu le temps de faire le moindre mouvement, elle hume son odeur et lui adresse une léchouille digne de celle d'un limachard ! La grosse langue mauve râpeuse entre en contact avec la joue tendre de Jenkin. Un ronron sourd monte maintenant de la cage thoracique du fauve.
La servante revient avec un baquet rempli d'eau fraîche et un morceau d'étoffe bien blanc. Elle pose le tout près de Jenkin et plante ses deux poings sur les hanches avant de s'exclamer :
- Et ben ! Heureusement que Monsieur Sharken y voit pas ça ! Sinon y s'rait jaloux !

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-23 03:39

"Tu es sûr que c'était bien une gemme, Cromin, c'était pas une sorte de friandise au caramel, ou quelque chose comme ça ? C'est étrange quand même, un félin qui mange des gemmes ! La nature est étonnante...", dit Jenkin d'un ton pensif.

Le hobbit caresse et gratouille bien le fauve qui ronronne, passant bien ses doigts sous les poils, puis avec une dernière caresse, il dit au-revoir à la tigresse et laisse tranquille la future mère qui doit être bien fatiguée par tout ça...

La servante revient, et Jenkin est tout fier qu'on le compare au maître des lieux. Voyant les objets apportés par la servante, il prend un air navré et s'excuse : "Je n'en ai plus besoin... Désolé de vous avoir envoyé pour rien... La tigresse a tellement léché sa blessure que ça ne servirait plus à rien de l'embêter avec ça... Mais merci beaucoup pour votre aide, mademoiselle !"

Puis, il lance un dernier regard à la tigresse : "Au revoir, ma belle", et il aide la jeune fille à transporter le seau d'eau jusqu'à l'entrée de l'étable. Là, il en profite pour s'y laver un peu le visage et les mains... Cette tigresse est adorable, mais son haleine laisse quand même un peu à désirer...

"Nous allons à présent vous quitter, jeune fille. Vous présenterez vos salutations à Dame Kamylle et au Sieur Sharken de notre part. Nous résidons chez la Comtesse Amélie d'Angecourt. Si il y a la moindre complication, ou si vous avez le moindre problème vétérinaire, n'hésitez pas à faire appel à nous !"

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-23 04:29

Cromin est encore essoufflé de l’émotion qu’il vient de ressentir. Il a presque les larmes aux yeux lorsqu’il répond à Jenkin :
- Une gemme ? J’en suis certain ! C’était même une pierre d’ambre de la meilleure qualité pour ce que j’ai pu en voir… quel gâchis !
La servante ne peut s’empêcher d’ajouter une précision aux paroles du druides :
- Oui, c’était bien de l’ambre, maître nain, même que cette gemme valait au moins cinq centaines de pièces d’or… mais c’est la seule chose que Lalali accepte de manger…
Elle ajoute avec un air entendu :
- C’est un tigre magique de Dame Kamylle a ramené avec elle d’une de ses aventures… mais, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle lui coûte plutôt cher !
En entendant les précisions, Cromin, semble défaillir à nouveau, ses yeux roulant dans les orbites sans sembler vouloir s’arrêter. Finalement, il se calme et réussi à se remettre debout, ses vêtements trempés lui collant sur la peau.

La servante remercie grandement les deux druides et les raccompagne au portail :
- Je ne manquerai pas d’informer Dame Kamylle de votre venue, messires. Merci à vous d’avoir fait le déplacement ! Je ne voudrais pas m’avancer de trop, elle devrait vous récompenser grandement pour avoir soigné son tigre.
L’enfant se met soudainement à pleurer. La femme se retourne, inquiète et met un terme à la conversation :
- Maintenant excusez-moi, mais je dois y aller, la tâche m’attend. N’hésitez pas à revenir présenter vos hommages ! Merci à vous de bien refermer le portail derrière vous, car des tigres en pleine rue, cela pourrait faire désordre…
Elle part en courant après avoir fait une légère courbette de salut.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-23 04:54

Cromin est scandalisé :"- Une gemme ? J’en suis certain ! C’était même une pierre d’ambre de la meilleure qualité pour ce que j’ai pu en voir… quel gâchis !"

Le hobbit sourit de la fascination du nain pour les gemmes, puis il ajoute : "En même temps, cette tigresse elle-même est un vrai bijou ! Je comprends qu'elle obtienne tout ce qu'elle demande"... Puis il ajoute à part lui, avec un sourire : "Je crois que je suis en train de tomber amoureux ... pour la deuxième fois de la journée..."

La servante les laisse à la porte puis retourne s'occuper de ses tâches. Jenkin referme soigneusement le portail pour que les tigres et les enfants restent bien à l'intérieur du parc. Puis il se tourne vers Cromin et lui dit : "Il faut voir le bon côté des choses, Cromin : si Dame Kamylle est contente de notre travail et nous donne l'équivalent d'une petite miette du repas de Lalalli, nous allons pouvoir passer plusieurs soirée au Pin Bleu avec la bière noire qui coule à flot et des beignets de champignons plein l'estomac !"<o:p></o:p>

"Ou allons-nous à présent", demande Jenkin en reprenant son bâton et quelques paquets du nain, "Nous allons porter nos affaires chez la Comtesse ? Après, on pourra aller manger un bout, même si on n'a toujours pas beaucoup d'argent en poche..."

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-23 06:07

Cromin, acquiesce de la tête à la proposition de son ami d’aller déposer tous ces paquets encombrants :
- En plus, je pourrais me changer, car cette gourde de servante y a mit le paquet ! J’espère que ça en vaut le coup et qu’on sera bien récompensés, car tout ça fait des émotions…
Il ouvre la route en direction de chez la comtesse, pour finalement arriver par la rue où donne la petite porte. Le garde devant n’est plus le même et ne bronche même pas lorsque les deux druides passent le portail sans avoir à montrer patte blanche. Il reste négligemment assis sur sa grosse pierre et les regarde simplement passer.
Dans les chambres, de gros bouquets de fleurs odorantes ont été placées sur les petits bureaux. Les baignoires ont été remplies d’eau qui fument encore.
Le nain s’exclame :
- Encore un bain !… trop pour moi, ces temps-ci ! Je m’en passerai !
Il se contente d’ôter ses vêtements laissant sa porte ouverte et ne prenant même pas soin de se cacher.
Des bruits de pas résonnent dans le couloir et la tête de Nicolas apparaît dans l’embrasure de la porte :
- Ah ! Ca y est ! Vous êtes enfin rentrés ! On va bientôt manger… c’est quoi ces paquets ?
Juste derrière lui, des petits pas résonnent à leur tour :
- Monsieur Nicolas, attendez moi !
La petite lavandière arrive derrière le gamin essoufflée. Au moment où elle s’arrête devant la porte de chez Cromin, elle marque un temps d’arrêt. Ses yeux s’ouvrent en grand. Aussitôt, elle porte ses mains devant sa bouche l’air choquée et se détourne rapidement toute empourprée.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-23 06:34

Cromin est un peu grognon après ses récentes émotions : "- Encore un bain !… trop pour moi, ces temps-ci ! Je m’en passerai !", mais Jenkin ne l'écoute pas, et il s'exclame : "- Quel luxe! Une grande baignore pleine d'eau tiède... C'est tellement grand que je pourrais presque nager dedans !"

Puis Nicolas accourt : "- Ah ! Ca y est ! Vous êtes enfin rentrés ! On va bientôt manger… " et le hobbit lui répond : "-D'accord, Nicolas, on arrive très bientôt... J'ai le temps de prendre rapidement mon bain ? Je ne risque pas de faire attendre tes parents au moins ? Tu as passé une bonne après-midi, Nicolas ?"

Puis Nicolas demande encore : "c’est quoi ces paquets ?", et Jenkin lui répond : "- C'est juste quelques plantes ornementales, aromatiques et médicinales pour les jardins de ta mère... J'ai vu qu'elle aimait les plantes, et tu vois, c'est un peu notre spécialité..."

Puis Jenkin voit Marie dans l'embarras et il essaie de changer de sujet : "C'est vous qui avez amené les fleurs et le bain, Marie ? C'est très aimable à vous. Je ne sais pas comment vous remercier...", puis il fait un chaud sourire à la jeune fille, et son regard reste plongé dans les beaux yeux de la jeune fille (tout en se disant à l'intérieur de lui : "tu es fou, elle est trop grande pour toi, elle ne voudra jamais de toi")...

Ensuite, une fois qu'il a fini d'échanger quelques mots avec Nicolas et Marie, Jenkin ferme soigneusement la porte de sa chambre avant de se dévêtir pour prendre son bain... Ensuite, il est obligé de remettre les mêmes vêtements, en soupirant, car il n'avait qu'une seule tenue de rechange...

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-23 09:30

Marie sourit aux remerciements de Jenkin mais baisse les yeux, ne soutenant pas le regard du hobbit :
- Ce n’est pas la peine de me remercier Monsieur, c’est mon travail vous savez… Allez, venez, Monsieur, Nicolas laissons ces messires se préparer pour le souper…
Elle entraîne l’enfant par la main en direction des jardins.
Le bain est agréable et délassant. Au bout de quelques minutes, la porte de Cromin claque et Jenkin l’entend parler au dehors :
- Eh ! La belle ! Où est-ce que je peux mettre ça ? Faut les planter vite car sinon ça va pas tenir le coup !
La voix de Marie lui répond :
- Je vais appeler le jardinier de suite monsieur !
Les pas lourds d’un gros bonhomme se font entendre suivi de quelques éclats de voix. Puis quelqu’un vient toquer à la porte de Jenkin :
- Ouhouh ? Jenkin , tu es prêt ? J’ai faim moi, et il paraît que ça va pas tarder à être prêt, on y va ?

Les deux druides sont accueillis à l’entrée de la maison par un domestique qui les mène dans de grandes pièces richement décorées jusqu’à un petit salon.
Dans cette pièce, un homme, grand, blond, il se retourne lorsque les deux amis pénètrent dans la salle. Son visage est assez charismatique et c’est avec une pointe d’étonnement qu’il regarde Jenkin et Cromin :
- Ainsi donc, voici les deux… druides à qui mon fils doit la vie. Messieurs, permettez moi de vous remercier à ma façon : vous trouverez tous deux un modeste présent dans votre chambre à votre retour. Ma femme et mon fils se sont empressés de me raconter cette mésaventure et tout le courage dont vous avez fait preuve. Les deux coupables sont désormais aux arrêts. Mais si nous passions plutôt à table ?
Il ne leur a pas laissé le loisir de prononcer un seul mot et les invite à se rendre dans la pièce voisine où une grande table est dressée.
La comtesse et Nicolas sont déjà présent et les accueille avec un large sourire. Il s’en suit d’une farandole de plats tous aussi succulents les uns que les autres, arrosés des meilleurs vins et breuvages raffinés qu’il existe. La comtesse ne manque pas de remercier la gentille attention des deux druides pour fournir son jardin de plantes médicinales. Nicolas pouffe de rire en voyant Cromin se goinfrer de tout ce dont on le sert. Le comte quant-à lui passe la soirée à parler politique de ce qu’il ferait ou non, s’il était élu au conseil, sans être suffisamment précis et vague pour que quelque chose de clair en ressorte.
Bref la soirée se passe bien et à la fin du repas, le comte invite les deux druides à repasser dans le petit salon pour savourer une bonne pipe bourrée avec de l’herbe apportée par Marie. En se penchant vers Jenkin pour lui tendre le plateau contenant de l’herbe, elle offre sans le vouloir son généreux décolleté aux yeux du hobbit.

Puis la soirée se termine doucement par un bonsoir de Nicolas, puis de la comtesse et enfin le comte prend congé en terminant sur cette phrase :
- Je sais que vous devrez partir tôt demain, aussi je tenais à vous dire au cas où nous n’aurions pas le plaisir de vous revoir avant que vous serez les bienvenus en cette demeure à chacune de vos visites à Salnium.
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MessageSujet: Re: 2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE   2003-LES DEUX DRUIDES EN VILLE Icon_minitime16/01/09, 03:18 pm

De : Jenkin Envoyé : 2003-07-23 11:20

Avant le repas, Jenkin serait bien resté un peu plus dans son bain, mais Cromin le presse. Et le nain a raison, car la faim commence à se faire cruellement sentir.

Ensuite, Jenkin passe une bonne soirée, il sourie à tout le monde et se montre modeste quand le sauvetage de Nicolas est évoqué par ses hôtes. Il est très sociable, et acquiesce à tout ce que dit le Compte. Une fois ou deux, il envoie des petits coups de pieds sous la table quand Cromin dépasse vraiment les bornes et fait des choses qu'on ne devrait pas faire à table, tandis que de son côté, Jenkin mange tout ce qu'il peut avaler, mais il essaie de faire ça avec autant de bonnes manières que possible (il n'est pas spécialiste du protocole mais là, il tente de s'appliquer).

Après le repas, le hobbit ne manque pas de jeter un coup d'oeil dans le décolleté de Marie qui vient de lui offrir de l'herbe à pipe (c'est bien d'être petit : les jeunes filles sont obligées de se pencher) ; il ne se lasse pas de cette vue, depuis qu'il l'a aperçue pour la toute première fois dans la lunette... Il est souriant avec la jeune fille, mais renonce à la courtiser, en soupirant : d'abord elle fait partie des grande-gens, et ensuite, il aura peu d'occasion d'établir un contact amical d'ici demain... Ca fait deux raisons pour lesquelles il est impossible de trop la regarder (à part bien sûr quand elle se penche sous son nez)...

Enfin, lorsqu'on leur donne congé, Jenkin remercie au moins trois fois la Comtesse, salue chaleureusement le Compte et son épouse, fait un sourire à Marie, et se sépare de ses hôtes pour se rendre avec son ami le nain vers leurs chambres respectives... Le hobbit est un peu époustouflé par tout ce qui s'est passé ce soir, il a l'impression d'avoir fait un bref passage sur une autre planète... Mais ça n'est pas grave : il a l'estomac bien plein, aucun soucis, et un grand lit l'attend... "Ah oui! Et puis il doit y avoir la récompense dont parlait le Comte dans la chambre, également !"

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-23 16:05

La nuit est tombée lorsque les deux druides traversent les jardins pour retourner à leur chambrée. Le ciel est parsemé d'une miriade d'étoiles scintillantes et pas un nuage ne vient le voiler.
Arrivés dans leurs chambres, les deux druides trouvent chacun sur leur grand lit un paquet emballé dans une étoffe de soie blanche. Accompagné d'une lettre et d'une petite bourse.
A l'intérieur, un long morceau de cuir rigide est accompagné de trois pattes métalliques et d'un disque fait de verre. Exactement ce que Jenkin avait essayé le matin même.
Le lettre est une lettre de remerciements sioncères émanant de la comtesse. La bourse contient une dizaine de pièces d'or.
Alors que Jenkin est penché sur son lit et son présent, quelqu'un toque à la porte.
- Monsieur Jenkin ? Il y a un message pour vous... souffle une petite voix fémine de derrière la porte.
Jenkin reconnaît trés bien la douce voix de Marie.
Elle est derrière la porte et tend au hobbit un petit paquet :
- On a apporté cela pour vous de la part de Dame Kamylle... lui dit-elle avec un grand sourire.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-24 05:15

Jenkin lit la lettre de la Comtesse, puis la range bien à l'abri dans la poche arrière de sa petite sacoche, avec la bourse. Ensuite, il trouve la lunette, et un sourire extatique se peint sur son visage: il la prend et va droit à la fenêtre pour commencer à regarder le paysage éclairé par les étoiles (mais pas à travers les fenêtres des gens: on ne fait pas ça chez une Comtesse!).

Puis alors qu'il regardait ainsi le jardin et les toits de la ville, la jeune lavandière toque à sa porte. Le hobbit va lui ouvrir immédiatement et lui fait un grand sourire : "Merci beaucoup pour le paquet… Mais rentre un instant, Marie ! Tu as fini ton service ? Rien qu'un instant : viens voir le joli cadeau de la Comtesse, c'est étonnant ! Il faut se mettre à la fenêtre… Et puis tu mets ton œil ici, et tu pointe le tube vers le paysage…", dit Jenkin en lui donnant la lunette et en lui montrant comment procéder, en parlant d'un ton gentil à la belle jeune fille (hélas beaucoup trop grande!).

Puis, un peu plus tard, quand la conversation avec Marie lui laisse une seconde de répit, le hobbit s'intéresse au paquet, et jette un œil à ce qu'il y a dedans.

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-24 08:20

Marie semble hésiter à entrer dans la chambre de Jenkin et cherche une excuse :
- Il n’est pas très convenable d’entrer dans la chambre d’un monsieur, balbutie t-elle rougissante.
Mais finalement, la curiosité est la plus forte et elle entre pour regarder le cadeau offert par la comtesse. La jeune fille est émerveillée de ce qu’elle peut voir par la lunette. Elle reste un long moment penchée à la fenêtre à observer les étoiles et la lune. A chaque gentille parole du hobbit elle lui sourit laissant apparaître sur ses joue de petite fossettes.
Elle s’extasie, et lui pose plein de questions sur le métier de druide, la vie dans la nature, la forêt, l’aventure… la discussion traînant une bonne partie de la nuit. Quelques heures à peine avant le lever du soleil, la jeune fille s’aperçoit qu’elle a monopolisé Jenkin et empêché de dormir. Confuse, elle prend congés, en s’excusant de lui avoir fait perdre du sommeil, mais ravie, dit-elle de s’être fait un nouvel ami. Le paquet apporté par la jeune fille, contient tout d’abord un gentil mot de remerciements signé de Dame Kamylle qui le remercie infiniment de s’être occupé de Lalali et qu’elle serait ravie de faire sa connaissance pour pouvoir le remercier de vive voix. Puis un petit pot fermé par une capsule de cire contenant d’après l’étiquette du « Baume pour refermer les plaies », et pour finir un petit écrin contenant une fine pierre aux reflets verts.
Ensuite, fatigué par la soirée mondaine, Jenkin fini par s’endormir dans le grand lit douillet pour un sommeil certes court, mais réparateur.
Le lendemain matin, Cromin vient le secouer pour le réveiller :
- Ben alors ? T’es pas encore prêt ? Y’a un rôdeur qui nous attend dehors… Y dit que le prince nous rejoindra un peu plus tard, mais qu’il va nous conduire à la confrérie… Dépêche-toi y nous attendent…Peut être qu’en plus on aura le temps de passer chez toi pour que tu récupères ton blaireau de monte, faut leur demander s'il est d’accord…

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-24 09:17

Jenkin discute avec la jeune fille de tous les sujets sur lesquels elle montre un intérêt, et il l'invite à venir voir par elle-même : si elle peut s'éclipser quelques jours de son travail, il lui propose d'aller visiter le cercle druidique en sa compagnie. Il lui suggère également de venir voir la ferme de ses parents pour savoir comment vivent les hobbits, si elle a quelques jours de vacances supplémentaires. Le courant passe bien entre eux, et la discussion se prolonge, très agréable. Lorsqu'ils s'aperçoivent soudain tous deux qu'il est très tard, Jenkin s'excuse de l'avoir retenue ainsi toute la nuit: la jeune fille aura sûrement une journée difficile demain… Puis ils décident de se séparer pour aller se coucher.

Jenkin lui demande encore où il pourrait trouver un peu de papier et une plume dans la maison, pour rédiger un petit mot de remerciement pour Dame Kamylle. Il la suit dans les couloirs jusqu'à un endroit où on peut écrire. Ensuite, lorsqu'ils se séparent, le hobbit embrasse Marie sur la joue, tendrement, en se mettant sur la pointe des pieds, et lui promet de revenir la voir bientôt. Il la regarde s'éloigner en soupirant et en se disant "si seulement elle n'était pas si grande…"

Ensuite, Jenkin, le seul qui soit encore éveillé dans toute la maison, prend encore le temps de rédiger un mot de remerciement, court mais sincère, destiné à Dame Kamylle ; ainsi qu'un petit mot destiné à la Comtesse pour la remercier pour son beau cadeau et sa généreuse hospitalité. Il les laisse sur la table de sa chambre, avec le nom du destinataire bien en évidence.

Ensuite, Jenkin va dormir, heureux. Il fait plein de beaux rêves, et il se sent joyeux jusque dans son sommeil… Du moins jusqu'à ce que la forte voix de son ami le réveille en sursaut et le presse de se préparer. Il émerge brutalement de son sommeil, et replonge directement dans la réalité. Sautant sur ses pieds, il secoue la tête, encore groggy du fait de sa courte nuit et de son réveil rapide. Il pense : "Je dois me dépêcher, je dois me dépêcher, je dois me dépêcher!"…

Puis il dit à Cromin : "Salut Cromin ! Oui, il faudrait passer récupérer mon blaireau bientôt! Tempête doit s'ennuyer sans moi!", il se passe rapidement un peu d'eau froide sur le visage et saute dans ses vêtements… Il pense qu'il devrait faire un petit cadeau à Marie, mais il ne trouve rien d'adapté à lui offrir, alors il remet ça à la prochaine fois : "aujourd'hui je n'ai pas le temps ! On ne fait pas attendre le Prince et ses rangers !"

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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-24 10:40

Deux rôdeurs elfes sont là, dehors, montés sur des destriers légèrement harnachés. Ils attendent les deux druides visiblement assez impatients. Lorsqu’ils les voient arriver ils soupirent ensemble :
- Comme si un nain ne suffisait pas l’autre est un hobbit ! Bon en route ! Les autres nous retrouverons à la confrérie.
L’un d’eux regarde alors le nain et Jenkin puis avec un air désolé leur demande :
- Bon, vous n’avez pas de monture ? Soit, nous partagerons les nôtres. Allez, en selle !
C’est en rouspétant que Cromin monte maladroitement devant le premier elfe. Une fois installé, il se cramponne au crin à en faire blanchir les jointures de ses doigts .
Jenkin, lui se sent comme happé vers le haut quand il saisi la main du rôdeur et avant qu’il n’ait eu le temps de réagir, ils ont déjà commencé leur voyage.
Au petit trot ils quittent la ville par la porte nord. Il empreinte un chemin récemment fréquenté par une charette, qui se dirige droit vers le nord.
Cromin tout ballotté, arrive quand même à baragouiner :
- Il faut qu’on passe chez Jenkin, il va récupérer sa monture ! Et au fait ! Une fois dans la forêt ! Laissez moi descendre par pitié !
Les deux elfes sont taciturnes et ne décoincent pas un mot de la matinée, ne prenant même pas la peine de répondre aux éventuelles questions des druides. Alors que le soleil est à son zénith, Jenkin reconnaît l’endroit par où ils se dirigent ; c’est chez lui.
Cromin, rouspète et supplie qu’il veut descendre, en vain. Finalement pour midi, les deux destriers débouchent dans la clairière où la ferme des petits gens est installée. Là-bas, Angus, William et James sont affairés aux moissons qui débutent. Lucinda qui leur apportait des rafraîchissement marque un temps d’arrêt et porte sa main au dessus de ses yeux pour savoir quels sont les cavaliers qui arrivent à grande allure. Elle saute de joie lorsqu’elle aperçoit son frère. Elle saute de joie en criant :
- Jenkin est de retour ! Jenkin est de retour ! et part en courant vers le trou pour annoncer la nouvelle.
Un à un les membres de la famille de Jenkin laissent leurs occupations pour venir accueillir le druide.
Les rôdeurs arrêtent les chevaux et font descendre Cromin et Jenkin, au grand bonheur du nain qui s’allonge sur le sol en ne cessant de répéter : « merci ! merci !merci ! »
Avec un large sourire, le front trempé de la sueur qui perle, Angus donne une puissante accolade à Jenkin :
- Heureux de te revoir, fils.

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-25 03:52


Apparemment, les deux rôdeurs ne sont pas heureux d'avoir cette mission… Ou alors peut être sont-ils toujours comme ça ? Dans les deux cas, Jenkin juge qu'il ne faut pas les énerver plus, et ne répond pas puisqu'on ne lui parle pas…

Puis Jenkin voit la ferme et sent son cœur bondir dans sa poitrine. Il est heureux de revenir chez lui. Il ne s'est absenté que quelques jours mais avec tout ce qu'il a vécu, il a l'impression que ça fait une éternité. Le hobbit embrasse et salue tous ceux qu'il rencontre : "Bonjour Lucinda!", dit-il en la prenant dans ses bras, "Bonjour mes frères!" crie t'il aux moissonneurs en agitant le bras en direction des champs.

"Au fait, Cromin, tu peux rappeler ton limachard d'ici ? Ou alors il est déjà rentrée au Cercle Druidique ?"

Puis il tombe en face de son père : "Salut P'pa ! Ca marche ? La moisson se passe bien ? Et les animaux sont en forme ? …Je te présente mon copain Cromin, du Cercle Druidique, et eux, c'est des rôdeurs du Prince de Salnium avec qui on va faire une… heu… une petite … opération dans les marais… Vous n'avez plus eu de nouvelles de la Dragonne noire, j'espère ? Restez toujours sur vos gardes, mais dans les jours à venir, on va mettre bon ordre aux petits problèmes qui ont dérangé cette vieille dame…"
"Comment va Tempête ? Je vais le prendre avec moi, pour qu'il assiste à la cérémonie d'initiation demain : je serai officiellement admis dans le Cercle Druidique pour ce solstice…"

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De : Jenkin Envoyé : 2003-07-25 09:28

Puis, après les retrouvailles, Jenkin raconte son voyage en deux mots, tout en envoyant des petits coups d'œil aux rôdeurs de temps en temps, parce qu'il se doute qu'ils ne vont pas tarder à s'impatienter. Puis il pense à une dernière chose importante : "Ah, et puis aussi, papa : j'ai rendu quelques services à des gens importants en ville, du coup j'ai gagné un peu d'argent… Tiens, voilà cinq pièces d'or, pour les investissements dont la ferme a besoin… Ce sera ma petite participation, puisque je ne peux plus travailler avec vous en ce moment… Il faut déjà qu'on parte, là, on a plein de choses importantes à faire… Mais je reviendrai très bientôt !"
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De : Maître du jeu Envoyé : 2003-07-28 04:41
((je te propose de quitter Salnium et de poursuivre dans une nouvelle discussion en foret intitulée " En direction du cercle druidique"))

ÉDIT: IDEM
IDEMUS IN NOMINE PATRIS....
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